Par Massiva ZEHRAOUI
Le gouvernement avait lancé un projet portant la production de 4000 MGW, mais celui-ci tarde à voir le jour et seulement 150 MGW ont été livrés.
La promotion des énergies renouvelables en Algérie s’est placée ces derniers jours au coeur de l’actualité. Selon des voix gouvernementales, notre pays doit impérativement répondre aux besoins exprimés dans ce sens. L’Etat a récemment réitéré sa garantie d’en faire une ultime «priorité».
Toutefois, qu’en est-il de l’état des choses en temps réel? Et pour cause, cela va sans dire, l’Algérie accuse un sérieux retard dans le développement des énergies propres. Pourtant, les potentiels existent bel et bien, mais la capacité de production demeure dérisoire. Il faut quand même signaler que l’Algérie dispose d’un potentiel solaire d’une très haute importance par rapport à d’autres pays. Les experts parlent d’un taux d’ensoleillement de 2800 à 3500 h/an. Si l’on venait à rentabiliser cette ressource, on pourrait économiser jusqu’à 15% de gaz, dans un premier temps.
Par ailleurs, le gouvernement avait lancé un projet portant la production de 4000 MGW, mais celui-ci tarde à voir le jour, et seulement 150 MGW ont été livrés.
Interpellé justement sur cette question précise, Noureddine Yassa, directeur général des énergies renouvelables, a affirmé hier sur les ondes de la radio Chaîne 3 que les capacités d’installation en ressources solaires dépendent de la production nationale de panneaux photovoltaïques, laquelle «est caractérisée par une certaine faiblesse». L’intervenant a assuré dans ce sens, que «des appels d’offres sont attendus prochainement».
Selon lui, la cadence pourra éventuellement augmenter dans le futur, notamment avec le concours de l’entreprise Sonatrach, à travers un programme visant la production de 13.000 MGW, «opérationnel dés 2030». Nourredine Yassa a souligné que ce programme aura comme portée «la réorientation vers l’exportation d’un volume de 3 milliards de mètres cubes de gaz. Il fait également état du lancement «par le ministère de l’Intérieur d’un programme de large utilisation de lampes de faible consommation dans les écoles et les administrations».
En ce qui concerne la stratégie que compte initier le gouvernement pour réaliser la diversification énergétique, Nourredine Yassa rappelle qu’il est d’abord question d’assurer à la population l’accès à l’énergie. Il a tenu à relever que le taux de couverture du réseau électrique est évalué à 99%, tandis qu’il a atteint 62% pour le gaz. «L’objectif aujourd’hui est de continuer à assurer durablement ces acquis», a-t-il soutenu. D’un autre côté, il conviendra qu’en effet, il faut penser à varier les énergies, même si un travail a déjà été amorcé dans ce sillage à l’image de la solarisation de quelques établissements scolaires.
Sur ce dernier point, on peut rappeler que deux groupes scolaires fonctionnant à l’énergie solaire ont été mis en service en septembre dernier à Annaba. Certes, les opérations du genre se sont répandues avec le temps, mais elles restent insuffisantes par rapport au potentiel existant. Et ce, particulièrement au niveau des régions du Sud.
Par ailleurs, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a pour sa part, mis l’accent, en marge du sommet Algeria Future Energy qui s’est tenu les 29 et 30 octobre derniers, sur le défi que représente l’exploitation de l’énergie solaire en Algérie. Ce dernier a ainsi parlé de la démarche que doit adopter notre pays pour développer ses capacités énergétiques. Ahmed Ouyahia avait appuyé que ce projet ambitieux peut être réalisé, notamment avec le concours des partenaires étrangers.
The post Diversification énergétique en Algérie: Le chemin est encore long… appeared first on .
Le célèbre journaliste égyptien Hamdi Kandil s’est éteint dans la soirée d’hier mercredi 31 octobre 2018, à l’âge de 82 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé son frère, l’avocat Assem Kandil.
Ce dernier a notamment fait savoir que les obsèques de son frère défunt auront lieu ce jeudi. Le lieu sera notamment annoncé plus tard.Kandil a présenté à la télévision des émissions très connues, à l’instar du rédacteur en chef et le crayon à mine (9alam Arrassass), sur la chaîne de télévision de Dubai. C’était un journaliste qui ne mâchait pas ses mots et s’élevait contre l’injustice quand il le fallait.
Le célèbre journaliste qui était plusieurs fois primé et honoré pour la qualité de ses écrits et de ses émissions, a occupé d’importants postes, comme président de l’ASBU et directeur de l’information à l’UNESCO.
Echoroukonline: Rachel Hamdi
The post Le célèbre journaliste égyptien Hamdi Kandil s’éteint appeared first on .
Par Mohamed BENHAMLA
La dernière étape qui reste est celle de passer, au courant de la semaine prochaine, à l’établissement des nouveaux statuts de la SSPA et la constitution d’un nouveau conseil d’administration.
L’avant-dernière étape pour l’acquisition par le Groupe Madar Holding de la majorité des actions de la SSPA/CRB a été conclue hier en début d’après-midi. Le conseil d’administration a validé, lors d’une réunion au siège dudit groupe, la cession des 67% des actions du CSA à Madar. Une réunion qui s’est déroulée en la présence du président du CSA/CRB, Karim Chettouf, l’ancien président et actuel actionnaire, avec 1%, Réda Malek, ainsi que le P-DG du Groupe Madar, Charaf-Eddine Amara. Ainsi, la dernière étape qui reste est celle de passer, au courant de la semaine prochaine, à l’établissement des nouveaux statuts de la SSPA et la constitution d’un nouveau conseil d’administration.
Ça parle de Saïd Allik
Jusqu’à l’heure, aucune information n’a été communiquée sur la composante de ce nouveau CA ainsi que l’identité de celui qui va le présider. Une information a circulé ces dernières heures concernant l’éventuelle arrivée de l’ancien président de l’USM Alger, Saïd Allik, pour occuper ce poste. Selon les informations en notre possession, le Groupe Madar Holding a fait la proposition à Allik, certes, pour occuper un poste au sein du nouvel organigramme, mais le concerné, qui s’est dit emballé par l’idée de rejoindre le Chabab et convaincu par le projet du nouvel acquéreur, a demandé un temps de réflexion. Ceci, étant donné qu’il occupe actuellement le poste de président du CSA/USMA et va devoir démissionner pour pouvoir rejoindre le Chabab. La réglementation en vigueur interdit un cumul de fonctions dans deux clubs différents.
Les dirigeants tirent sur la LFP
Par ailleurs, et sur le plan sportif, le Chabab est revenu à la case départ, après le faux pas enregistré mardi à domicile face au CA Bordj Bou Arréridj (1-1), dans un match qui s’est joué à huis clos. Les Belouizdadis ont tiré à boulets rouges sur l’arbitre Arab qui, selon eux, «a tout fait pour leur faire perdre le match», en les privant d’un penalty «valable» et accordant un autre, «imaginaire», à leurs adversaires. «A partir des bâtiments environnants, les gens ont vu que la balle a touché la main d’un défenseur du CABBA, mais l’arbitre, sur le terrain et à côté de l’action, affirme qu’il ne l’a pas vu», a déclaré le dirigeant Riyad Boucetta. Mehdi Rabehi, l’autre dirigeant en colère, est allé encore plus loin en indiquant que la LFP veut voir le Chabab en Ligue 2. «Qu’ils nous le disent clairement. On souffre avec les arbitres depuis l’entame de la saison et cela ne peut durer encore plus. Que la LFP nous dise clairement qu’elle veut nous voir en Ligue 2», a-t-il dit.
Ils menacent de saisir la FIFA pour les trois points
Les dirigeants du Chabab ont tiré à boulets rouges, ensuite, sur les responsables du football national, FAF et LFP, concernant l’affaire de la défalcation des trois points en début de saison. «Comment se fait-il qu’on n’accorde aucun délai au CRB pour le paiement de ses dettes, on le prive des licences et la suite tout le monde la connaît, avec cette défalcation de trois points. Par la suite, l’USM Annaba vient avec le même cas, on lui accorde un délai de six mois et on lui permet même de recruter. Nous sommes prêts à tout faire pour rétablir nos droits. Nous allons tenter de régler cela ici en Algérie, pour qu’on ne lave pas notre linge sale ailleurs, mais si la FAF et la LFP persistent, nous allons saisir la FIFA. Ce qui est sûr, c’est que nous n’allons pas nous taire», a déclaré encore Rabehi.
The post Le conseil d’administration valide la vente des actions du CSA – CRB: Madar Holding amorce sa dernière ligne droite appeared first on .
La grosse défaite reçue par le Real Madrid à Barcelone lors du clasico (5-1) a forcément laissé des traces que même le départ de Julen Lopetegui ne pourra pas balayer. Et en interne, certaines attitudes interpellent.
Généralement, il n’est pas homme à se défiler… Sergio Ramos a gagné le respect de ses pairs pour son immense carrière, sa rage de vaincre sur le terrain et ses prestations de qualité. Pour ajouter à cela, lorsqu’il s’agit de faire face à une crise, le défenseur central ne s’évertue pas à fuir la presse. Il avait fait front l’été dernier au moment du naufrage de la Furia Roja en Russie, et a aussi répondu aux sollicitations médiatiques sur la zone mixte qui a suivi la déroute du Real Madrid en Catalogne, face au FC Barcelone au Camp Nou (5-1). Le capitaine de la Maison blanche n’abandonne pas le navire et se débrouille toujours pour prendre la défense de son club, de son coach et de ses coéquipiers. Au moins en apparence… Car le quotidien AS se demande si, en interne, l’ancien joueur du FC Séville ne se montre pas bien plus virulent avec certains hommes du vestiaire madrilène.
Quoi qu’il en soit, l’intéressé a «liké» la publication d’un anonyme sur Instagram, où certains de ses partenaires sont ouvertement critiqués pour leurs prestations au cours du dernier Clasico. «Vous rappelez-vous du maillot que vous portiez?, demande l’auteur de ces écrits à l’attention des joueurs du Real Madrid. Pourquoi Courtois est-il le gardien de but? Sait-il qu’il est gardien de but? Inutile… Une défense horrible, juste horrible. La pire performance de Nacho dans sa carrière. Varane ne sait plus quoi faire depuis qu’il a été champion du monde». Sergio Ramos aurait-il le même avis que le rédacteur de ce post, ou a-t-il seulement «liké» le message sans le lire entièrement? Car le numéro 4 de la Maison blanche est lui directement incriminé sur le quatrième but encaissé par son équipe au Camp Nou, puisque c’est son mauvais contrôle qui offre le contre à Sergi Roberto pour la finition de Luis Suarez. «Marcelo et Ramos, les seuls à avoir fait les choses bien, même s’ils ont aussi fait des erreurs en défense», note ladite publication sur le réseau social. Est-ce là la grande satisfaction du capitaine des Merengues?
The post Real Madrid – Sergio Ramos: le « like » de la discorde appeared first on .
Par Kamel BOUDJADI
Depuis la libération de Mehdi Benaldjia, la polémique va bon train, d’autant qu’il s’agit d’un des meilleurs éléments de l’effectif de la JS Kabylie.
Une libération qui a divisé les supporters, surtout que plusieurs sont de ceux qui ne s’y attendaient pas. La direction du club, par le biais de son porte-parole, Mouloud Iboud, a apporté ses explications sur ce cas afin de mettre un terme à toute la polémique qui a suivi cette décision. «Le départ de Benaldjia est somme toute ordinaire. Il ne faut pas en faire tout une affaire. De grands joueurs sont passés et la JSK reste toujours un grand club», a-t-il affirmé. Questionné sur les raisons qui ont réellement conduit la JSK à libérer ce joueur cadre de l’équipe et qui est, il faut le reconnaître, difficile à remplacer, l’orateur dira: «C’est une proposition de l’entraîneur Franck Dumas, qui estimait que le joueur ne cadrait pas avec ses schémas tactiques.» Pour Iboud, la direction n’a fait qu’exécuter une décision prise par le coach. «Nous avons donné carte blanche à Dumas et nous demeurons fidèles à nos engagements. Il a demandé à remplacer Benaldjia et Chérif Mellal a exprimé son accord. Il n’y a ni raison cachée ni rien du tout. Les deux parties ont convenu d’un commun accord à la résiliation du contrat», explique-t-il.
D’ailleurs, ajoute le porte-parole de la direction kabyle, «c’est la première fois dans l’histoire du football algérien qu’un joueur et un président de club s’assoient à une table amicalement avec respect et sympathie pour résilier un contrat». Par ailleurs, l’occasion était bien offerte à Iboud pour rappeler que la direction du club kabyle tient beaucoup à son engagement avec le technicien français. A son arrivée à la barre technique, rappelle l’orateur, «Dumas a eu carte blanche pour prendre les décisions qui s’imposent afin de hisser l’équipe à son niveau optimal.» D’ailleurs, cet accord de principe est respecté à la lettre et les exemples sont nombreux. Des cas se sont déjà déroulés à la JSK prouvant que le technicien Dumas a tous les pouvoirs de décisions par rapport à la gestion de son effectif. Le cas de Boukhenchouche, suspendu à cause des absences aux séances d’entraînements illustre parfaitement ce deal qui tient encore plus que jamais. Pour sa part, Chérif Mellal, qui refuse de s’étaler sur ce sujet, a rappelé sa position de principe qu’il n’y a pas de joueur irremplaçable à la JSK. Bien au contraire, les compétences existent bel et bien dans le terroir et que le départ de Benaldjia est une occasion de révéler des jeunes du club et des équipes locales qui regorgent d’individualités.
En tout état de cause, il convient de rappeler que les parties concernées par ce cas n’ont jamais fait une quelconque déclaration portant sur une rancune. Benaldjia, s’est dit «heureux et fier de passer à la JSK». «A la JSK, j’ai trouvé des hommes et les supporters m’ont traité comme un de leurs frères. La résiliation du contrat est une chose ordinaire», avait-il dit. Pour l’instant, aucune information n’a circulé sur la destination réelle de ce joueur talentueux.
The post La libération de Mehdi Benaldjia – JSK: Mouloud Iboud met un terme à la polémique appeared first on .
Le système de localisation à distance (GPS) de marque Stella sera utilisé pour la première fois, lors de cette édition.
160 pilotes (100 algériens et 60 étrangers) ont confirmé leur participation à la 4e édition du Rallye international d’Algérie «Challenge Sahari» dont le coup d’envoi sera donné aujourd’hui à partir du Centre de regroupement et de préparation des élites sportives à Souidania (Alger). «Outre les 100 pilotes algériens qui seront engagés dans cette édition 2018, il y aura 60 pilotes étrangers, représentant la Turquie, la Grande-Bretagne, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la France et la Belgique», a détaillé le membre du Bureau fédéral Amine Zouaoui. Ces pilotes concourront à bord de «34 véhicules (4×4), trois camions, quatre quads, quatre SSV, quatre Buggy et 52 moto-cross», précise la même source, ayant ajouté que «14 autres véhicules» de type 4×4 «seront consacrés à l’exploration et au tourisme». La caravane quittera Souidania pour se rendre dans la commune de Brizina dans la wilaya d’El Bayadh, située à environ 600 km d’Alger. C’est là que sera donné le coup de starter de ce Rallye, avec le déroulement de la première étape, reliant Brizina à Timimoune, sur une distance de 580 km à travers le désert algérien.
Un total de dix étapes est inscrit au programme de cette 4e édition, prévue en dix jours sur une distance globale de 1200 km. «Quatre de ces dix étapes seront considérées comme des relais, faisant que techniquement parlant, elles ne seront pas comptabilisées dans le décompte final», a-t-on encore précisé de même source. Ces quatre étapes non comptabilisées sont: Alger – Brizina, Brizina – Timimoune (Deux boucles), Adrar – El Ménéa, puis Ghardaïa, avant de revenir sur Alger. Le système de localisation à distance (GPS) de marque Stella sera utilisé pour la première fois, lors de cette 4e édition du Rallye international d’Algérie, avec l’ambition de garantir une meilleure sécurité aux participants. Dans la même perspective et ayant constaté lors des trois précédentes éditions que malgré les gros efforts fournis, les ambulances avaient toujours du mal à intervenir en plein coeur du désert, les organisateurs ont décidé de faire appel à un médecin capable de conduire une moto, et qui restera à plein temps avec la caravane.
Des aptitudes et une proximité qui lui permettront d’intervenir rapidement en cas de besoin. «En tant que responsables de l’organisation de ce Rallye, on se doit de répondre aux normes internationales en vigueurs», a insisté le président de la Fédération algérienne des sports mécaniques par intérim, Amir Benamar, indiquant au passage que l’instance tiendra incessamment une assemblée générale extraordinaire pour élire un successeur au défunt président, Chihab Baloul, disparu le 14 septembre dernier, suite à une crise cardiaque. Cette 4e édition du Rallye international d’Algérie lui est d’ailleurs dédiée. Les 60 pilotes étrangers engagés dans ce Rallye devraient recevoir incessamment le reste de leur matériel. La vérification technique du matériel se fera mercredi, au Centre de regroupement et de préparation des élites sportives à Souidania.
The post 4e édition du rallye d’Algérie «Challenge Sahari International»: 160 pilotes engagés appeared first on .
En moins d’une semaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré à Mascate le sultan Qabous d’Oman, accompagné du chef du Mossad, les services de renseignements israéliens, selon le bureau de M. Netanyahu.
Israël est engagé dans une offensive diplomatique auprès d’Etats du Golfe, notamment Oman et les Emirats arabes unis, pour briser l’Iran et tenter de progresser dans la voie d’une normalisation diplomatique qui inquiète les Palestiniens, estiment des analystes. En moins d’une semaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré à Mascate le sultan Qabous d’Oman, accompagné du chef du Mossad, les services secrets israéliens, selon le bureau de M. Netanyahu.
Aux Emirats, la ministre israélienne de la Culture et des Sports Miri Regev a visité la grande mosquée Cheikh Zayed et le ministre israélien des Communications Ayoub Kara a pris la parole, en arabe, à Dubaï. L’hymne israélien a par ailleurs été joué, fait rarissime, lors d’une compétition de judo à Abou Dhabi et le ministre des Transports Israël Katz doit promouvoir une liaison ferroviaire entre Haïfa et le Golfe à Oman la semaine prochaine. Ces salamalecs interviennent alors que les Etats-Unis, proches alliés d’Israël, vont durcir d’ici le 5 novembre les sanctions contre l’Iran -ennemi juré d’Israël- et qu’ils cherchent à endiguer l’influence de Téhéran, notamment en Syrie. Bien avant le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi qui a considérablement affaibli Riyadh, Washington ne ménageait pas ses efforts pour rapprocher l’Arabie saoudite d’Israël contre l’Iran chiite. Riyadh n’a pas dit un mot sur les visites israéliennes dans le Golfe.
Des pétromonarchies sunnites du Golfe ont entretenu des contacts secrets ou discrets avec Israël ces dernières décennies, évitant toute publicité susceptible d’avoir un impact négatif sur les opinions publiques arabes, très sensibles à la cause palestinienne. Officiellement, ces pays n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël en raison de l’occupation par l’Etat hébreu des Territoires palestiniens. Mais l’Iran est l’une des raisons qui a encouragé les parties à rendre publiques ces visites. «L’alignement des politiques les rapproche», estime Elizabeth Dickinson, analyste au centre de réflexion International Crisis Group. «Faire pression sur l’Iran et réduire son activité régionale est une priorité de premier plan en Israël et dans certaines capitales du Golfe. Riyadh, Abou Dhabi et, séparément, Tel-Aviv estiment tous qu’il est impératif de saisir l’occasion actuelle pour laquelle l’administration américaine accorde également la priorité: l’Iran». Les initiatives de M. Netanyahu pourraient aussi renforcer sa position politique en Israël. «Israël a toujours été enclin à rendre publiques de telles réunions, ce sont les Arabes qui étaient très sensibles aux séances photo en raison de leurs opinions publiques» et de la question palestinienne, estime Yoel Guzansky, chercheur à l’Institute for National Security Studies, un centre de réflexion basé à Tel-Aviv, et ancien chef du département Golfe au Conseil national de sécurité israélien.
Le rapprochement pourrait aussi préparer les opinions publiques dans le Golfe aux «liens avec Israël pour que ce ne soit pas une surprise totale et que le public comprenne la raison, qu’Israël n’est pas l’ennemi. Quelqu’un d’autre est l’ennemi. Et ce quelqu’un d’autre, c’est l’Iran», soutient cet ancien responsable israélien. Lors d’une conférence sur la sécurité le week-end dernier à Bahreïn, le ministre omanais des Affaires étrangères, Youssef ben Alaoui ben Abdallah, a admis, de manière remarquée, qu’Israël était «un État de la région». «Il est peut-être temps pour Israël d’être traité de la même manière et d’avoir les mêmes obligations que les autres nations» du Moyen-Orient, a-t-il ajouté. La position omanaise a apparemment été soutenue par le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn qui a parlé positivement de la «sagesse» de Mascate dans le conflit israélo-palestinien. La position omanaise a fait craindre ce qu’un conseiller présidentiel palestinien a qualifié de «début d’une normalisation publique (entre Israël et les pays arabes) et de fin de l’initiative de paix arabe». Cette initiative qui date de 2002 stipulait que les Etats arabes noueraient des relations diplomatiques avec Israël si et seulement si toutes les terres occupées ou annexées en ou depuis 1967 formaient l’Etat de Palestine.
«Les dictatures arabes d’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Qatar et de Bahreïn s’allient au régime de l’apartheid israélien pour obtenir les faveurs de l’administration Trump afin de protéger leurs trônes chancelants», a déclaré Omar Barghouti, cofondateur du mouvement Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) qui lutte contre l’occupation israélienne des Territoires palestiniens. «Les Palestiniens comptent sur les peuples de la région arabe, y compris le Golfe, et non sur les despotes non élus et impitoyables, pour nous soutenir dans notre lutte pour la liberté, la justice et l’égalité», a-t-il ajouté.
Israël entretient actuellement des relations diplomatiques complètes avec seulement deux Etats arabes, l’Egypte et la Jordanie. Les relations entre l’Etat hébreu et l’Autorité palestinienne se sont considérablement détériorées ces derniers mois. Jusqu’en 2010, le Qatar abritait un bureau de représentation commerciale israélien. Le Qatar fournit également une aide humanitaire – et du carburant – à l’enclave palestinienne de Gaza, dans le cadre d’un accord avec Israël soutenu par les Etats-Unis.
The post Pour briser l’Iran et obtenir leur reconnaissance: Israël courtise les monarchies du Golfe appeared first on .
Par Chaabane BENSACI
En témoigne un chassé-croisé étrange qui voit les autorités turques demander aux Saoudiens de révéler où se trouve le corps du journaliste, tandis que les Saoudiens insistent pour que la Turquie leur remette les enregistrements audio de l’exécution.
Avec le retour impromptu à Riyadh du prince Ahmed ben Abdelaziz, muni de garanties de sécurité britanniques et américaines, il semble que la monarchie saoudienne soit en train de traverser une période de sourdes turbulences, nourries par une contestation du rôle du prince héritier Mohamed Ben Salmane qui fait face à des critiques de plus en plus vives, aussi bien au Royaume-Uni qu’aux Etats-Unis. Le prince Ahmed ben Abdelaziz, frère cadet du roi Salmane, fils du roi Abdelaziz, est rentré en Arabie saoudite après une absence prolongée à Londres «pour lancer un défi au prince héritier Mohammed ben Salmane» qu’il ne serait pas, dit-on, le seul à contester au sein de la famille royale, surtout en cette période où sa cote est au plus bas et où nombreux sont les membres de la fratrie qui lui reprochent d’avoir entraîné le pays dans des situations compromettantes. C’est ce qu’a révélé au site Middle East Eye une source saoudienne proche du prince Ahmed qui aurait multiplié les contacts avec des personnalités partageant ses propres préoccupations.
Du côté de Washington, si l’administration Trump continue à souffler le chaud et le froid, tout en gardant l’oeil rivé sur les importantes commandes d’armes saoudiennes, tel n’est pas le cas au sein de l’Union européenne où plusieurs pays, la France exceptée, se font de plus en plus critiques envers le royaume wahhabite et le prince héritier, soupçonné d’avoir commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Soupçon qui est également évoqué en sourdine par les autorités turques alors que les enquêteurs chargés du dossier commencent à s’impatienter face au «blocage» qu’ils rencontrent auprès des autorités saoudiennes. Le différend entre Ankara et Riyadh n’est certes pas insurmontable, dès lors que le président Erdogan a multiplié les gestes de bonne volonté à l’égard du roi Salmane et même du prince héritier, tout en maintenant l’exigence d’une extradition des 18 suspects du meurtre de Khashoggi. Pourtant, des couacs sont intervenus hier, durant le séjour du procureur général saoudien à Ankara, lorsque Riyadh a refusé aux enquêteurs turcs l’accès au puits situé dans l’enceinte du domicile du consul général, à 500 mètres du consulat lui-même et où, pensent-ils, il se peut que le corps ou une partie de celui-ci puissent se trouver. Et c’est la question que les dirigeants turcs ne cessent de poser aux saoudiens, convaincus que ces derniers savent où se trouve la dépouille de Khashoggi mais refusent obstinément de le révéler. Quant au commanditaire, c’est une autre affaire dont on peut penser qu’à la surenchère des uns répond le silence équivoque des autres. En témoigne un chassé-croisé étrange qui voient les autorités turques demander aux Saoudiens de révéler où se trouve le corps du journaliste, tandis que les Saoudiens insistent pour que la Turquie leur remette les enregistrements audio de l’exécution, dont des détails ont été à maintes reprises divulgués aux médias turcs et américains. Ce qui explique l’ attaque à peine voilée contre le prince héritier à laquelle s’est livrée mardi dernier le président turc Recep Tayyip Erdogan qui a accusé ce jour-là les Saoudiens de protéger le responsable du meurtre. «Un jeu visant à sauver quelqu’un repose en-dessous de cela», a déclaré Erdogan à la presse à la suite d’un discours prononcé devant le Parlement. «Nous n’abandonnerons pas le meurtre de Khashoggi.» a-t-il averti non sans promettre d’en révéler davantage dans les jours qui viennent. Un avertissement qui a tout l’air d’une invite! Toujours est-il que le procureur général d’Arabie saoudite Saoud al-Mojeb a rencontré le procureur général d’Istanbul, Irfan Fidan, à deux reprises au cours des deux derniers jours, sans que l’une ou l’autre partie ne fasse état d’un quelconque progrès dans l’enquête menée «en commun».
The post La Turquie hausse le ton dans l’affaire Khashoggi: Entre la menace et l’invite appeared first on .
NEW YORK – L’ambassadeur adjoint des Etats-Unis auprès de l’ONU, Jonathan Cohen, a déclaré mercredi à New York que la réunion de Genève sur le Sahara Occidental, ne sera pas une rencontre « unique » mais « le début d’un processus de négociations directes » entre le Front Polisario et le Maroc.
« La réunion de décembre n’est pas un événement unique. Elle doit marquer le début d’un processus de négociations directes », a affirmé le diplomate américain à l’issue du vote au Conseil de sécurité prorogeant le mandat de la MINURSO.
Jonathan Cohen, a ajouté que la réunion représentait « la première étape cruciale » de ce processus, durant laquelle les parties au conflit doivent rester attachées aux négociations jusqu’à leur aboutissement.
L’ambassadeur adjoint américain s’est félicité que les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et les pays observateurs et voisins, l’Algérie et la Mauritanie aient accepté l’invitation de l’envoyé personnel à ces discussions.
« Cependant, nous mettons en garde contre tout idée (pouvant faire croire) que nous avons franchi la ligne d’arrivée. Le processus politique ne fait que commencer », a-t-il averti.
Jonathan Cohen a exhorté les parties au conflit à « rester engagées dans les négociations et à respecter leurs obligations de s’abstenir de toute action susceptible de saper le processus facilité par les Nations Unies ou de déstabiliser davantage la situation au Sahara Occidental ».
Expliquant la position de son pays à l’égard de la MINURSO, l’ambassadeur adjoint a précisé que les Etats-Unis « s’étaient lancés dans une nouvelle approche » concernant cette mission onusienne.
« Premièrement, il ne peut plus y avoir de statut-quo au Sahara Occidental. Deuxièmement, nous devons apporter tout notre soutien à l’envoyé personnel dans ses efforts pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a affirmé le représentant américain.
Il a ajouté que son pays est encouragé par les progrès réalisés au cours des six derniers mois, se félicitant de la décision du président Kohler de relancer le processus de négociations directes en organisant la réunion de Genève.
Les prorogations ne seront pas automatiques
Réaffirmant l’appui de l’administration américaine à Horst Kohler, l’ambassadeur adjoint a invité l’émissaire onusien à briffer le Conseil de sécurité sur l’avancement du processus politique chaque fois qu’il le juge opportun.
Dans le même sillage, Jonathan Cohen a motivé la décision des Etats-Unis de proroger le mandat de la mission de six mois par le besoin de mettre fin au statut-quo au Sahara Occidental et d’accélérer le processus onusien.
« La prorogation (… ) de six mois seulement témoigne de notre détermination de voir les négociations progresser rapidement, de bonne foi et sans conditions préalables », a-t-il précisé.
Elle « énonce également clairement que le Conseil de sécurité ne laissera pas le Sahara occidental et la MINURSO retomber dans l’oubli », a relevé Jonathan Cohen.
Le diplomate américain a fait savoir que les Etats-Unis allaient évaluer avec soin le mandat de la MINURSO.
« Les prolongations ne seront pas automatiques et dépendront de la contribution éventuelle de la MINURSO à une solution politique », a-t-il affirmé.
« Comme nous l’avons déclaré en avril, les Etats-Unis continueront de défendre ce principe fondamental, selon lequel, les missions de maintien de la paix doivent appuyer des solutions politiques et nous évaluerons en conséquence les performances futures de la MINURSO », a-t-il ajouté.
Il a noté qu’avec le lancement du processus de paix, la mission commence à surmonter ce défi qui consiste à contribuer au processus politique, parrainé par l’ONU.
Ce changement a été déterminant dans la décision américaine de proroger à nouveau le mandat la mission, a-t-il précisé.
The post Sahara Occidental: la réunion de Genève marquera « le début du processus de négociations directes » appeared first on .
ORAN – La Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) prévoit à l’horizon 2021 la réalisation de 34 Km de réseau haute tension, a annoncé, mercredi à Oran, le Président-directeur général (PDG) du groupe, Mohamed Arkab.
« L’Algérie, qui est un pays continent, produit actuellement 19.000 MGW d’électricité et couvre l’ensemble de la demande nationale », a précisé le responsable, lors d’une conférence de presse animée en marge d’une rencontre régionale des cadres de la RDO (Région de Distribution de l’électricité et du gaz de l’Ouest).
Mohamed Arkab a rappelé que l’objectif du groupe est d’accroître cette production à 22.000 MGW et d’en exporter vers les pays voisins, ceci passant par l’application d’un programme ambitieux qui s’étale jusqu’en 2021.
Par ailleurs, le PDG de Sonelgaz a indiqué que son groupe détient des créances de l’ordre de 60 milliards DA à l’échelle nationale. Ces dettes sont passées de 86 milliards DA, ces dernières années, à 60 milliards DA durant l’exercice actuel, a-t-il souligné. Il a relevé la nécessité de recouvrer ces créances qui permettront au groupe Sonelgaz « d’atteindre ses objectifs de développement, de mener ses investissements et de rémunérer ses employés ».
« Nous organisons ces rencontres régionales afin de sensibiliser les cadres du groupe et les travailleurs sur le recouvrement des créances, car cet argent sert à conduire de nouveaux projets pour améliorer les prestations « , a relevé Mohamed Arkab, rappelant que le volume des investissements dans les réseaux de l’électricité et du gaz a atteint 380 milliards DA en 2017.
Dans ce contexte, le PDG du groupe Sonelgaz a précisé que les rencontres régionales permettent de dresser un bilan des activités et de multiplier les efforts pour améliorer le service public et de fournir l’énergie électrique et le gaz de qualité et dans les meilleures conditions.
Auparavant, le Secrétaire Général de la Fédération Nationale des Travailleurs des Industries Electriques et gazières, Achour Telli, a appelé les travailleurs à fournir davantage d’efforts pour atteindre les objectifs tracés par le groupe Sonelgaz.
« D’ici le 31 décembre 2018, tous les travailleurs et les cadres du groupe doivent se mobiliser 24 heurs/24 pour récupérer les pertes et recouvrer les créances, car ceci permettra de régler une bonne partie des problèmes « , a noté l’intervenant.
The post Sonelgaz réalisera 37 km de réseau haute tension à l’horizon 2021 appeared first on .
Par Saïd BOUCETTA
«La crise mondiale n’a pas induit un arrêt de notre processus du développement, ni contraint notre pays à un endettement extérieur ou à une restructuration économique.»
«Mon souhait est que ce message soit l’occasion de vous enorgueillir de cette Glorieuse Révolution, dont nous célébrerons aujourd’hui le déclenchement, et de toutes les réalisations accomplies par notre peuple à la lumière de l’indépendance et de la souveraineté nationales», a indiqué le président de la République dans son anniversaire son message à la nation, à l’occasion du 64e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Le chef de l’Etat a émis l’espoir que son message soit «le leitmotiv» de la résolution des Algériens, «individuellement et collectivement, à continuer à avancer sur la voie de l’édification et à relever les défis pour la construction d’une Algérie forte». Le président de la République en veut pour preuve que les motifs de l’espoir ne manquent pas. Et pour cause, d’une situation totalement chaotique à l’indépendance du pays, avec «plus d’un quart de notre peuple déplacé, un cadre administratif quasi inexistant, un analphabétisme généralisé, une pauvreté régnante et des richesses naturelles encore sous l’emprise du colonisateur», les Algériens ont réussi en l’espace de cinq décennies à édifier des «institutions et structures de l’Etat» qui, après une décennie de lutte contre le terrorisme, «ont retrouvé leur activité dans le cadre de la pleine légitimité périodiquement exprimée à travers les urnes», souligne, à juste titre, le chef de l’Etat. Le Président Bouteflika a évoqué, parmi les réalisations de l’Algérie indépendante, «la réforme de l’appareil judiciaire et législatif pour l’instauration de l’Etat de droit. Un processus sanctionné par une profonde révision de notre Constitution, une révision qui a conforté les droits du citoyen et de la femme en particulier, et consolidé les composantes de l’identité nationale, notamment le tamazight, langue commune à tous les Algériens et Algériennes».
Plus que cet aspect stratégique dans l’édification de la nation, l’Algérie, insiste le Président dans son message, «a connu aussi, tout au long de ces deux décennies, un processus de développement intégré qui a touché la totalité du territoire national, un processus qu’aucun oublieux soit-il ne peut nier ou occulter». Et au président d’énumérer quelques-unes des réalisations des quatre derniers quinquennats: «Le taux de chômage a reculé de deux tiers et la richesse nationale a presque triplé en même temps. L’Algérie a doublé, durant ces deux décennies, ses capacités en matière d’enseignement et de formation à la faveur de la construction de plus de 1000 lycées, plus de 2000 CEM et plus de 30 universités». Pour ce qui concerne le développement humain, «ces réalisations ont été consolidées par près de 150 hôpitaux et Centres spécialisés à travers l’ensemble des wilayas», affirme le président de la République, dans son message. Cela, sans omettre le titanesque chantier de la lutte contre la crise du logement qui a vu l’Algérie «qui comptait, en 1998, un parc immobilier de 5 millions de logements, a réalisé depuis, plus de 4 millions d’unités et s’attelle actuellement au parachèvement des travaux de près d’un million de nouveaux logements en cours de réalisation».
Autant d’acquis pour la société algérienne qu’une terrible chute des cours du pétrole «est venue remettre en cause, n’était-ce la sagesse de la gouvernance financière». Et pour cause, «cette crise mondiale n’a pas induit un arrêt de notre processus du développement, ni contraint notre pays à un endettement extérieur ou à une restructuration économique sous le diktat des institutions financières mondiales, comme cela a été le cas pour plusieurs pays exportateurs de pétrole», soutient le chef de l’Etat. Il rappellera néanmoins que «tout ce que nous avons réalisé, ensemble, au cours de ces dernières années, nous ne devons pas oublier les défis auxquels nous sommes encore confrontés».
The post Anniversaire du déclenchement de la guerre de libération – message du président Bouteflika: « Nous avons encore des défis à relever » appeared first on .
TIZI-OUZOU – La Fédération de France du Front de libération nationale (FFFLN) a été à l’origine de la création de la glorieuse équipe de football du FLN en 1958 à Tunis, a affirmé, mercredi à Tizi-Ouzou, Khelifa Medderess, moudjahid et membre de cette fédération.
S’exprimant lors d’une rencontre organisée par la sûreté de wilaya à l’occasion de la célébration du 64e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, Medderess, policier à la retraite, est revenu sur « le rôle central » de la FFFLN dans la création de la glorieuse équipe de football du FLN en 1958 à Tunis.
« C’était une décision réfléchie et décidée par la FFFLN avec le consentement de la direction de la révolution et des joueurs eux-mêmes, dont certains étaient structurés au sein de la fédération et conscients de leur devoir de prendre part au combat libérateur de leur peuple », a assuré l’ancien membre de la FFFLN.
Chose, a-t-il ajouté, qui « avait beaucoup facilité la tâche pour la concrétisation de cette action », dont les portées médiatique et diplomatique avaient constitué, a-t-il témoigné, « un séisme dans le ciel des certitudes du colonialisme ».
Ce rôle important joué par la FFFLN émanait, a-t-il soutenu, « de la composante même de son encadrement, constitué de militants aguerris, d’intellectuels, de politiciens, et de militaires, qui étaient conscients de la portée et du bénéfice qu’aura une telle initiative pour la Guerre de libération ».
Il citera, à l’occasion, Omar Boudaoued, Ali Haroun, Laaklan Keddour, Ahmed Taleb Ibrahimi et Messaoud Challal qui formaient, a-t-il estimé, « un encadrement visionnaire et stratège, qui a eu le mérite de transporter la lutte pour la libération de l’Algérie sur le territoire français ».
Une stratégie, a poursuivi Khelifa Medderess, qui a « suscité l’admiration du Général vietnamien Giap qui a combattu les colonisateurs français et américain, et qui l’a avoué au défunt président Houari Boumediene lors de sa visite en Algérie ».
En 1958, la France devait participer à la coupe du monde de Football organisée en Suède avec dans son équipe quatre joueurs algériens, Mustapha Zitouni, Rachid Mekhloufi, Abdelaziz Benteifour et Mohamed Maouche. Deux mois avant le début de la compétition, ces derniers avaient quitté clandestinement la France en compagnie d’une trentaine d’autres joueurs évoluant dans des clubs français pour rejoindre la Tunisie et créer la glorieuse équipe du FLN.
The post Tizi-Ouzou: la FFFLN à l’origine de la création de la glorieuse équipe du FLN appeared first on .
Par Ikram GHIOUA
Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd, Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a effectué hier une visite de travail où il a inspecté les établissements de la direction centrale des transmissions et des systèmes d’information. Cette visite qui entre également dans le cadre de la célébration du 64ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de libération a été l’occasion pour le vice-ministre de prononcer un discours après l’inauguration du Centre principal de maintenance des équipements de la guerre électronique et la visite de l’établissement central de rénovation du matériel des transmissions.
Le vice-ministre a déclaré: «Il m’est agréable d’exprimer ma grande satisfaction de me réunir encore une fois avec les cadres et les personnels de l’arme des transmissions et des systèmes d’information. Une rencontre que je tiens à la veille de la commémoration par l’Algérie de l’une de ses plus glorieuses fêtes nationales, en l’occurrence le 64ème anniversaire du 1er Novembre 1954. Une mémoire qui ne cesse de donner ses fruits et à l’occasion de laquelle notre peuple observe chaque année un moment de recueillement et d’admiration pour cette glorieuse révolution, et se remémore, avec une fierté digne de la grande vaillance de ceux qui ont déclenché et mené cette révolution ainsi que ceux qui ont parachevé son processus d’édification et de victoire, pour que sa grande renommée soit répandue parmi les nations et à la hauteur de ses objectifs et ses aspirations, aussi nobles que ses principes et valeurs.» Il ne manquera pas de rappeler que «la glorieuse révolution du 1er Novembre avec sa prestigieuse histoire, fait notre fierté, étant une étape charnière dans notre histoire militaire nationale».
Pour le vice-ministre, «le devoir nous appelle, donc, en tant que militaires, à fournir davantage d’efforts pour assurer la diffusion de ses nobles concepts et valeurs parmi les rangs de l’Armée nationale populaire», a même indique encore le vice-ministre, «d’assurer le parfait accomplissement de nos missions constitutionnelles avec rigueur, détermination, compétence et avec dévouement au message de nos valeureux martyrs, tout en veillant à la sauvegarde éternelle de l’acquis de la souveraineté et de la liberté de l’Algérie, de son indépendance nationale et de sa cohésion populaire et territoriale».
The post Gaïd Salah: «Le 1er Novembre fait notre fierté» appeared first on .
ALGER – La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a organisé, mercredi à Oran, une rencontre régionale au profit des chefs de bureaux de la communication et des relations publiques relevant de la Sûreté nationale de la région ouest et sud-ouest, en vue de les accompagner dans la cristallisation de la nouvelle vision de la Direction en matière de communication, indique un communiqué de la DGSN.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres régionales organisées au profit des chefs de bureaux de la communication et des relations publiques de la Sûreté nationale, vise à accompagner les responsables chargés de la communication et des relations publiques dans la cristallisation de la nouvelle vision de la DGSN en matière de communication, à travers la mise en exergue du rôle et de l’importance de la communication dans l’administration et la gestion des crises, d’une part et les actions de sensibilisation et de coordination entre les acteurs de la société, d’une autre part.
Les participants à cette rencontre ont estimé « nécessaire de poursuivre les actions de proximité et de sensibilisation, en renforçant le partenariat entre les différents corps de sécurité, à même de lutter contre la criminalité, sous toutes ses formes, et prendre en charge les préoccupations des citoyens, conformément aux missions constitutionnelles de la Sûreté nationale et à leur tête la garantie de la sécurité des citoyens et des biens ».
L’inspecteur régional de police de la région ouest a présidé cette rencontre, aux côtés du chef de Sûreté de la wilaya d’Oran et du chef de la cellule de la Communication et de la Presse à la DGSN, en présence des cadres chargés de la communication et des relations publiques à la Sûreté des wilayas de la région ouest et sud-ouest.
Cette rencontre intervient à l’issue de deux autres, la première organisée au niveau de l’Ecole d’application de la Sûreté nationale « Abdelmadjid Bouzbid » à Soumaâ (Blida) et la deuxième dans la wilaya d’Annaba.
The post DGSN: rencontre régionale pour cristalliser une nouvelle vision en matière de communication appeared first on .
NEW YORK – Le Conseil de sécurité, tel qu’attendu, a prolongé mercredi le mandat de la Minurso de six mois jusqu’au 31 avril 2019, réaffirmant son engagement à aider les partis au conflit à parvenir à une solution qui pourvoit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Par 12 voix pour et trois abstentions (la Bolivie, la Russie et l’Ethiopie), l’instance suprême des Nations Unies a adopté une résolution prorogeant le mandat de cette mission onusienne de six mois, un vote qui fait suite à deux jours de tractations intenses sur le texte de la résolution présenté par les Etats-Unis.
Le vote de la résolution prévu initialement lundi a été reporté à mercredi pour permettre aux 15 membres du Conseil de se concerter sur le projet.
Jusqu’à lundi dernier le texte n’a été débattu qu’au niveau du groupe des amis du Sahara Occidental (Etats-Unis, Russie, Royaume Uni, Espagne et la France).
Alors que le secrétaire général de l’ONU, a demandé une prolongation d’une année, l’administration américaine a poussé pour obtenir un renouvellement de six mois afin de maintenir la pression sur les partis au conflit, le Maroc et le Front Polisario, pour revenir à la table des négociations.
Malgré maintes pressions et manœuvres, la France n’a pas réussi à infléchir la position américaine. Les Etats-Unis, agacés par le blocage du processus de paix, sont convaincus qu’un mandat de six mois était le seul moyen de mettre fin au statut quo au Sahara Occidental.
The post Minurso: le Conseil de sécurité proroge le mandat de la mission onusienne de 6 mois appeared first on .
ALGER – Une cérémonie a été organisée mercredi à minuit au siège du ministère des Affaires étrangères (MAE) à Alger, à l’occasion du 64e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, au cours de laquelle il a été procédé à la levée des couleurs nationales.
Présidée par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, en présence de moudjahidine et des cadres du ministère, la cérémonie a été marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs et la lecture de la Fatiha à la mémoire des chouhada de la glorieuse guerre de libération.
The post 1er Novembre 1954: levée des couleurs nationales au siège du MAE appeared first on .
La Déclaration du 1er novembre 1954 est le premier appel adressé par le Front de libération nationale au peuple algérien, en liaison avec la journée d’action de la « Toussaint rouge », marquant le début de la guerre d’indépendance de l’Algérie.
La Toussaint rouge, ou Toussaint sanglante, est le nom donné en France à la journée du 1er novembre 1954, durant laquelle le Front de libération nationale (FLN) manifeste pour la première fois son existence en commettant une série d’attentats dans plusieurs endroits du territoire algérien, à l’époque sous administration française. Cette journée est considérée comme le début de la guerre d’Algérie (1954-1962) et elle est devenue par la suite une fête nationale en Algérie.
Constatant que la lutte pacifique était épuisée, le Front de libération nationale (FLN) lance un appel au peuple algérien pour libérer le pays et restaurer « l’Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques”, ainsi que “le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions”.
Ainsi le 1er octobre 1954, fut le début de la guerre contre la puissance coloniale française, une guerre qui a duré près de huit ans, et qui a pris fin le 3 juillet 1962 avec l’indépendance du pays.
LDJ. Sarah
The post Le 1e novembre 1954 en Algérie appeared first on .
Ford travaille sur une nouvelle technologie capable d’adapter la vitesse de chaque véhicule connecté à l’approche d’une intersection, dans le but de ne plus avoir à s’arrêter à un feu rouge ou à un stop.
Cette technologie, appelée IPM (Intersection Priority Management) a été dévoilée il y a quelques jours au Royaume-Uni, dans le cadre du programme gouvernemental UK Autodrive. L’ambition de cette technologie est d’abolir les arrêts intempestifs au volant, réduire les embouteillages et augmenter la sécurité des usagers de la route.
« On sait tous combien les carrefours et les feux rouges peuvent être source de stress et de danger pour les usagers de la route », a déclaré Christian Ress, responsable des technologies d’assistance à la conduite chez Ford. « Avec cette technologie innovante, nous pouvons imaginer un monde dans lequel les véhicules connectés coopèrent de façon intelligente entre eux mais également avec toute l’infrastructure environnante ».
Lors des essais, les véhicules de tests ont été équipés du protocole V2V (protocole de communication entre véhicules connectés) qui partage en temps réel la localisation du véhicule, sa direction et sa vitesse. Le système embarqué IPM peut anticiper une intersection et la trajectoire des autres véhicules à l’approche. Il va alors déterminer une vitesse optimale pour chaque véhicule qui leur permettra de circuler de manière fluide et en toute sécurité, sans avoir à s’arrêter.
Chaque véhicule de test avait un conducteur derrière le volant, mais les véhicules autonomes pourraient également bénéficier de cette technologie. Si la gestion de chaque carrefour devenait automatisée, cela pourrait signifier la disparition, un jour, des feux de circulation, stop ou céder le passage. Si, actuellement, les véhicules autonomes évoluent de façon indépendante les uns des autres, la technologie V2V et à terme la technologie V2X (Vehicule to everything, protocole de communication des véhicules avec l’ensemble des infrastructures de transport) pourraient bénéficier aux voitures sans chauffeur ces prochaines années.
La technologie IPM et d’autres systèmes embarqués sont développés par Ford et d’autres partenaires dans le cadre du programme UK Autodrive, un programme de 22 millions d’euros (20 M £). L’ambition de UK Autodrive est de réaliser des tests de ces innovations en conditions réelles de circulation.
The post Technologie : Ford imagine le futur sans feux rouges appeared first on .
Toyota confirme l’un des secrets les moins bien gardés du monde de l’automobile : la Supra 2020, très attendue, sera dévoilée au salon international de l’automobile de Detroit (NAIAS) 2019 qui se tiendra du 14 au 27 janvier.
Longtemps objet de passion, la production de ce coupé sport emblématique a cessé en 2002. Pourtant, Toyota l’a ressuscité sous la forme du GR Supra Racing Concept en début d’année au 88e Salon international de l’automobile de Genève, attestant ainsi sa volonté de relancer le modèle.
Le prototype de la nouvelle Supra a déjà effectué quelques apparitions publiques en différentes occasions cette année. En juillet, il a été présenté en première mondiale au Goodwood Festival of Speed, au Royaume-Uni. Plus récemment, en octobre, dans le cadre du programme de développement, la Supra a aussi participé à la 9e manche du championnat d’endurance VLN au Nürburgring, course qu’elle a terminée.
Pour rappel, cette nouvelle génération tant attendue sera fidèle à son héritage, en adoptant un six-cylindres en ligne à l’avant et des roues arrière motrices. Le moteur sera associé à une boîte ZF à 8 rapports.
Enfn, Toyota précise que le lancement de la Supra sur les marchés internationaux est prévu au premier semestre 2019.
The post Toyota Motor Corporation : La nouvelle Toyota Supra sera dévoilée en janvier 2019 à Detroit appeared first on .
Dans sa quête d’une nouvelle référence pour le comportement dynamique d’un crossover, Lexus a développé, en première mondiale, plusieurs innovations aérodynamiques pour le nouveau UX.
Dans sa recherche d’une avancée significative en termes de comportement dynamique, l’Ingénieur en chef de l’UX Chika Kako a pu s’appuyer sur la vaste expérience des ingénieurs spécialistes de l’aérodynamisme, responsables de modèles comme l’emblématique supercar Lexus LFA et la gamme haute performance Lexus ‘F’ et en sortir avec trois innovations.
Feux arrière aérostabilisateurs
Les feux arrière combinés du nouveau UX présentent un design sophistiqué alliant séduction et efficacité aérodynamique. Ils reçoivent des ailettes pour limiter d’environ 16 % les variations de la pression de l’air, une mesure qui contribue à une excellente stabilité arrière dans les virages et à la conduite par vent latéral. Pour donner à l’éclairage une allure distinctive, il dessine une seule ligne lumineuse continue formée par 120 LED qui s’affine progressivement à mesure qu’elle s’approche du logo Lexus au centre pour ne mesurer plus que 3 mm en son point le plus resserré.
Protection aérodynamique du passage des roues
Sur les crossover, la protection du passage des roues sert en général à éviter à la carrosserie d’être atteinte par des graviers projetés par les pneus. Lexus a décidé de lui donner une fonction supplémentaire sur le nouveau UX : « Nous avons dessiné un épaulement en partie haute de la protection qui élimine les oscillations verticales dans les virages au bénéfice de la stabilité dynamique et de la fermeté de la direction. » explique Chika Kako.
Jantes 17” aéroventilées
Proposées dans une finition argent métallisé ou anthracite en fonction des versions, les jantes 17’’ aéroventilées reçoivent une lame sur chaque face des branches. Il s’agit d’une première mondiale pour Lexus. La forme s’inspire de l’aileron de type « Gurney » utilisé sur la poupe des voitures de Formule 1 pour réguler le flux d’air et augmenter l’appui dynamique. Ce design innovant et inédit augmente les performances du freinage, l’efficacité du refroidissement et atténue les turbulences sur les flancs du véhicule en renforçant ainsi la confiance au volant.
The post Lexus : Aérodynamisme novateur pour la Lexus UX appeared first on .