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Updated: 3 days 22 hours ago

Hand/Championnat d’Afrique-2022 à Laayoune occupée: le président de la FAHB convoqué, une enquête sera ouverte

Thu, 11/01/2018 - 11:59

ALGER – Le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Habib Labane, a été convoqué pour donner sa version des faits concernant la prétendue décision de la Confédération africaine d’autoriser le Maroc à organiser le Championnat d’Afrique des nations en 2022 à Laayoune (Territoires sahraouis occupés), a indiqué mercredi le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab.

« Nous avons convoqué Habib Labane pour entendre sa version et une enquête sera diligentée pour plus d’informations concernant le prétendu vote de l’Algérie en faveur de Laayoune occupée. Nous allons prendre les décisions qui s’imposent. Il y a une ligne rouge à ne pas franchir surtout qu’il s’agit des principes fondamentaux de l’Etat algérien », a déclaré à la presse M. Hattab lors d’une visite de travail dans la wilaya d’Alger.

Cette décision intervient suite au communiqué qu’aurait diffusé la Fédération royale marocaine de handball (FRMHB) soulignant que « l’Algérie était parmi les pays » qui ont voté pour l’attribution du Championnat d’Afrique des nations-2022 à la ville sahraouie Laayoune occupée.

Contacté par l’APS, le président de la FAHB, Habib Labane, s’est dit « serein », expliquant qu’il « n’y a jamais eu de vote vendredi dernier à Abidjan tout simplement parce que le Maroc était seul candidat pour le rendez-vous de 2022, donc il est de facto l’hôte de l’événement. »

« J’étais présent en Côte d’Ivoire pour le congrès de l’instance continentale en tant que délégué technique de la CAHB et non pas en tant que représentant de l’Algérie », a-t-il souligné.

Pour Labane, le « document qui est en train de circuler sur les réseaux sociaux est un faux. Les Marocains n’ont jamais publié un tel communiqué, d’ailleurs il est inexistant sur le site internet de leur fédération et leur page facebook. C’est tout simplement une affaire fabriquée visant la FAHB dont la relance dérange certains ».

Le patron de la FAHB a rappelé que c’est « grâce à son intervention » auprès de la CAHB que le GS Pétroliers a pu participer au dernier Championnat d’Afrique des clubs en Côte d’Ivoire, au terme duquel il a pris la troisième place, après que les Marocains eurent tenté d’engager une équipe de Smara occupée.

« Pour que tout le monde sache, la CAHB connaît notre position et celle de l’Algérie, elle ne permettra jamais le déroulement d’une telle compétition dans un territoire occupé. Et même si un jour elle le fera –on est dans le conditionnel je précise-, l’Algérie n’y prendra jamais part. Au lieu de faire la promotion du Championnat d’Afrique 2024 qui aura lieu chez nous et qui sera qualificatif aux Jeux Olympiques, on est en train de le faire pour un autre pays, c’est dommage », a-t-il conclu.

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Categories: Afrique

23e Sila : L’Histoire contemporaine de l’Algérie, le filon inépuisable

Thu, 11/01/2018 - 11:55

ALGER – Des fictions profondément ancrées dans la société ou l’histoire contemporaine algérienne, des introspections et des nouveaux départs comptent parmi les thèmes de prédilection des auteurs annoncés pour le Sila 2018.

Cette édition se distingue également par les publications de journalistes, lancés dans l’écriture romanesque.

Dans son roman, « Le naufrage de la lune » (Barzakh), la romancière Amira-Géhanne Khalfallah fait revivre à son lecteur un épisode important et oublié de l’histoire de Jijel attaquée par la marine du royaume de France en 1664 alors que la ville échappait à la domination ottomane: une première expérience de l’auteure qui plonge le lecteur dans la régence d’Alger et les salons de Versailles (siège du pouvoir français de l’époque), tout en exhumant un épisode méconnu de l’histoire.

Des auteurs, à l’image du journaliste Mustapha Benfodil, proposent une forme d’introspection, dans « Body Writing » (Ed. Barzakh), à travers le journal intime de Karim Fatimi disparu tragiquement en 2014.

Avec ce récit qui se transforme en une radiographie extravagante de l’Algérie, l’auteur signe son retour onze ans après son dernier roman « Zarta ».

Dans « Nulle autre voix » (Barzakh), la romancière Maïssa Bey dresse le protrait de l’anti-héroïne par excellence à travers des échanges entre une écrivaine, à la fois curieuse et effacée, et une criminelle fraîchement sortie de prison après 15 ans de détention.

A travers son dernier roman « Khalil » (Casbah), le romancier à succès, Yasmina Khadra, plonge lui aussi son lecteur dans l’univers d’un des terroristes, auteurs des attentats de 2015 au stade de France à Paris.

Reconstruction et nouveaux départs forment l’essentiel des œuvres de Nassira Belloula, « Aimer Maria » ou encore de Mohamed Magani « L’année miraculeuse »: deux fictions éditées chez Chihab, qui évoquent la vie après les affres de la déception, des séparations et de l’exil.

L’Histoire contemporaine de l’Algérie aura inspiré des plumes comme celle du célèbre chroniqueur Sid Ahmed Semiane qui a réuni dans « Octobre … ils parlent » (Barzakh) des textes et témoignages sur le 5 octobre 1988, ou encore celle de Djamel Mati qui revient dans son roman « Sentiments irradiés » sur les essais nucléaire français de 1960 dans le désert de Tanezrouft (Hoggar).

Pour sa part, Djilali Bencheikh depeint dans son roman « Le treillis et la mini-jupe » (El Kalima), la condition d’une jeunesse révoltée par le paternalisme pesant des années 1960 et qui se choisi l’exil comme seule échappatoire.

Des auteurs de retour, l’Histoire toujours présente

S’intéressant toujours à l’histoire et à la culture de Laghouat, sa ville natale, le journaliste et auteur Lezhari Labter revient cette année avec le roman historique « Laghouat la ville assassinée, ou le point de vue de Fromentin »(Hibr), un beau-livre « Oasis, Images d’hier, regards d’aujourd’hui » (Chihab), en plus d’un recueil de textes intitulé « Hiziya mon amour » (Hibr), un ouvrage coécrit par une dizaine d’écrivains et coordonné par ses soins.

Explorant les univers scientifique et métaphysique dans un même écrit, le journaliste-chroniqueur Amari Chawki traite du hasard dans un contexte purement algérien dans son roman « Balak » (Barzakh).

Après « Meursault, contre-enquête » et « Zabor ou Les psaumes », le journaliste et écrivain Kamel Daoud donne lui aussi rendez-vous à ses lecteurs pour leur faire découvrir « Picasso: le mangeur des femmes » (Barzakh), alors que le traducteur et universitaire Mohamed Sari présente cherz le même éditeur « Aïzer, un enfant de la guerre ». Comme chaque année, le livre d’Histoire est omniprésent dans les stands du Sila 2018, à l’image de l’ouvrage « GPRA un mandat historique » (Ed. du champ libre) du sociologue et historien Abdelmadjid Merdaci.

Dans cet ouvrage très documenté, l’auteur revient sur la création du premier gouvernement de l’Algérie combattante ainsi que sur les principaux événements survenus entre le 19 septembre 1958 et le 3 août 1962.

De son côté, l’historienne Malika Arezki publie « De l’ALN à l’ANP, la construction de l’armée algérienne », un livre édité chez Barzakh, alors que les éditions Chihab proposent « Economie de l’Algérie coloniale 1830-1954 », un ouvrage de Ahmed Henni, « La guerre d’Algérie dans le roman français » de Rachid Mokhtari, « Récits et témoignages de militants de la fédération du FLN de France » de Karim Younes.

A la faveur du 23e Sila, les éditions Anep proposent également des ouvrages sur l’Histoire comme « La péninsule de Collo » de Kamel Bakiri, « Les irradiés algériens » de Mustafa Khiati, « Dey Hussein, dernier dey d’Alger » de Mohamed Balhi.

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Categories: Afrique

Tant qu’il y aura des livres

Thu, 11/01/2018 - 11:47

Par Abdelhakim MEZIANI 

Faire de l’histoire, c’est marquer un rapport au temps, semblent nous suggérer les organisateurs de cette 23ème édition du Salon international du livre d’Alger. Il ne peut en être autrement tant l’historiographie de notre pays se définit, estiment certaines sources très au fait de la question, par une sorte de césure «qui d’un présent sépare le passé».

Pour Michel De Certeau, le geste qui met à distance la tradition vécue pour en faire l’objet d’un savoir est indissociable du destin de l’écriture: «Écrire l’histoire, c’est gérer un passé, le circonscrire, organiser le matériau hétérogène des faits pour construire dans le présent une raison; c’est exorciser l’oralité, c’est refuser la fiction.» En termes décodés, c’est pour une société, substituer à l’expérience opaque du corps social le progrès contrôlé d’un vouloir-faire. Ainsi, depuis Machiavel, l’histoire se situe-t-elle du côté du pouvoir politique qui, lui, fait l’histoire, souligne la même source. C’est, à juste titre, que l’historien Mohamed Harbi avait déclaré un jour, dans un de ses livres, que la production historique, idéologique et sociologique relative au Mouvement national est, à bien des égards, une anthologie de la falsification et de la dissimulation. Des pans entiers de l’histoire, estime la même source, ont été effacés ou voués au silence alors que militants et mouvements politiques ne sont pas appréciés en fonction de la place qu’ils ont occupée, mais en fonction de ce qu’ils sont devenus: «Le remodelage du passé à l’image du présent devient alors chose courante.»
Sont-ce ces raisons qui ont poussé en novembre 1974 Mohamed Boudiaf, alors président du Parti de la révolution socialiste (P.R.S.), à sortir de sa réserve pour vouer aux gémonies ceux-là mêmes qui ont écrit, et continuent de le faire en déformant par intérêt ou par ignorance les faits, en attribuant à des gens des rôles qu’ils n’ont pas joués, idéalisant certaines situations, et passant d’autres sous silence, refaisant l’histoire après coup? La réponse à un tel questionnement est aisé surtout lorsque l’un des principaux artisans de la Révolution nationale du 1er Novembre 1954 faisait remarquer, non sans pertinence, que le résultat le plus clair de ces manipulations, est d’entraîner une méconnaissance d’un passé pourtant récent chez les millions de jeunes Algériens qui n’ont pas vécu cette période et qui sont pourtant avides d’en connaître les moindres détails.
Dans «Aux sources du nationalisme algérien», un ouvrage paru aux Editions Casbah, Kamel Bouguessa conforte le constat fait par l’auteur de «Où va l’Algérie?» pour faire remarquer que les attitudes de certains chercheurs et celles de témoins oculaires convergent pour alourdir ce climat.
Il sait de quoi il parle, car au cours des enquêtes et des recueils de témoignages réalisés par ses soins, les réactions d’un certain nombre de militants et de dirigeants nationalistes ont bien montré l’importance des discontinuités et des silences qu’ils ont opposés à ses questions. Un seul exemple, édifiant à bien des égards, est avancé par l’universitaire algérien comme pour mieux étayer sa thèse: «Sur une vingtaine d’entre eux, interrogés ou contactés à propos des événements de 1945, nous avons pu noter que le dénominateur commun de leurs réactions a été la démission tandis que l’un des leaders les plus en vue durant cette période, le docteur Lamine Debaghine, principal dirigeant de la tentative insurrectionnelle de mai 1945, nous a donné pour seule réponse, sur un ton gêné et balbutiant derrière une porte ouverte, j’ai définitivement tourné la page sur le passé!»
Ce passé sera vite rattrapé par l’édition de nombreux ouvrages déifiant les acquis engendrés par la Révolution nationale du 1er Novembre 1954 quand ils ne mettent pas en exergue les discontinuités d’une épopée et ou déroulent des falsifications éhontées de l’histoire d’un peuple.

Des résultats déplorables dans les manuels scolaires
Témoin d’abord, et acteur ensuite du processus révolutionnaire déclenché le 1er Novembre 1954 par le FLN, Benyoucef Ben Khedda, président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA. 1961-1962), n’a pas manqué, dans une de ses publications, de fustiger ceux-là mêmes qui se sont évertués, influencés qu’ils étaient par les théories marxistes, à ramener les causes les plus nobles à des jeux d’intérêts où l’économie détient une part décisive.
Pour l’auteur de «Les origines du 1er Novembre 1954» (Editions, Dahlab), l’histoire n’a d’intérêt que dans la mesure où l’on sait en tirer les leçons: «Autant alors puiser ces leçons dans notre patrimoine et dans les enseignements de notre passé, plutôt que d’aller les chercher ailleurs dans l’expérience d’autres pays.» Cependant, il n’hésite pas à reconnaître que l’écriture de l’histoire, «une histoire qu’on a vécue soi-même», n’est pas chose aisée. Elle peut donner lieu, et c’est lui qui souligne, à des règlements de comptes, comme elle peut être faussée par le subjectivisme et quelquefois la mythomanie: «N’a-t-on pas vu des gens s’attribuer les mérites d’actions qu’ils n’ont jamais réalisées et se faire passer pour des personnages qu’ils n’ont jamais été.» En d’autres termes, il faut donc prendre garde aux déformations et aux falsifications qui, à force de se répéter sans essuyer le moindre démenti, finissent par s’ériger en vérité officielle. A l’appui de ses dires, l’ancien président du GPRA. invoquera les résultats déplorables dans les manuels scolaires qui n’en sont plus à une contrevérité près.
Dans son ouvrage intitulé «Le mouvement d’Indépendance en Algérie entre les deux guerres 1919-1939», traduit de l’arabe au français par le regretté Sid Ahmed Bouali, Mohamed Guenanèche, militant de l’Etoile nord-africaine (E.N.A.) et du Parti du peuple algérien (P.P.A.), considère qu’il est dans le nature de l’Etat d’aller jusqu’au bout de sa logique. Une fois qu’il eut assis son pouvoir, il était dans sa norme de vouloir le pérenniser et, à cette fin, de le consolider en faisant disparaître tout vestiges de ses prédécesseurs: «Quant aux survivants, il convenait peut-être d’en laisser quelques-uns pour la couleur locale et pour garder bonne conscience, mais il fallait, pour toute assurance, les ravaler au niveau de la préhistoire». En termes plus clairs, il devenait dès lors possible, après semblable table-rase, pour l’idéologie dominante de créer de nouvelles conditions de vie, une civilisation à son idée. Il n’y avait plus d’histoire que la sienne: dans sa conception, l’histoire repartait d’un zéro absolu: «Pour nous qui la subissions, sujets pliants sous la férule, il s’ensuivit un état de rupture, un vide de deux générations dans la permanence de l’histoire, en tant qu’oeuvre continue de civilisation. Que nous reprenions le fil interrompu de l’historicité à partir de nous-mêmes, et voilà que nous tombons dans la chronique d’une génération coupée de ses racines, ne serait-ce qu’au simple point de vue de la causalité.»
Devant le silence complice des uns et l’anthologie de la falsification et de la manipulation des autres, la question de savoir d’où extraire les matériaux qui vont permettre une écriture de l’histoire sur des bases nationales n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’ancien compagnon de Messali Hadj.
Pour Mohamed Guenanèche, l’énoncé qu’il propose dans son livre n’est nullement celui d’une recherche historique à caractère universitaire. Ce modeste travail, il se plaît à le souligner ainsi, se veut avant tout un apport d’informations, d’expériences, de choses vécues, éprouvées dans leur chair par certains des hommes qui ont assumé un rôle dans le mouvement pour l’indépendance.
On serait tenté de croire, confie Slimane Chikh, ancien membre de l’ALN. et universitaire réputé pour ses pertinentes analyses, que tout a été dit sur l’histoire de la lutte de Libération nationale en Algérie en considérant la masse imposante des écrits se rapportant à cette période particulièrement riche en événements: «Mais que l’on vienne à entreprendre la lecture et l’exploitation de ces informations, et l’on s’aperçoit que beaucoup reste encore à dire.»

Le rôle culturel et social du Salon du livre
C’est un peu pour cette raison que l’initiative du Sila consistant en l’organisation de conférences et de débats autour du rôle du livre dans l’écriture de l’histoire est des plus louables. De grands spécialistes de la question se succèdent en effet pour sérier la problématique et donner naissance à des réflexions remarquables sur l’engouement manifesté, depuis l’investiture du président de la République algérienne, pour immortaliser des pans importants de la mémoire collective. Une mémoire ankylosée qui ne manquera pas de donner des oeuvres remarquables comme des titres caractérisés par l’approximation et des contrevérités. Des rencontres thématiques prévues par la présente édition, notamment celle relative à la relation entre la littérature et l’écriture de l’histoire procède de cette logique où éditeurs et auteurs apportent leur pierre à l’édifice. Cette année, les éditions Casbah se taillent, s’il est permis de s’exprimer ainsi, la part du lion.
Notamment grâce à la publication d’un ouvrage particulièrement intéressant Le désordre colonial ou l’Algérie à l’épreuve de la colonisation de peuplement. Interpellé qu’il était par la période 1830-1871, son auteur, Hosni Kitouni, justifie son énoncé par le fait qu’il ait une absence quasi totale de travaux d’historiens sur la question: «Je suis allé voir la liste des thèses en histoire présentées en France depuis 1980, il n’y a qu’un très petit nombre consacré aux thèmes relatifs à ces périodes. Il y a comme un silence construit, voulu et entretenu sur cette partie de l’histoire de la colonisation.»
Les éditions Chihab ne sont pas du reste à la faveur de trois intéressantes publications. Première du nombre, Économie de l’Algérie coloniale 1830-1954 met en scène la violence des événements qui se sont succédé en Algérie de 1830 à 1962. Pour son auteur, Ahmed, ce livre couvre le champ économique qui manquait. Il offre de longues séries statistiques qui mettent un point définitif à beaucoup de questions ayant suscité polémiques et discussions. Certes, loin d’être un champ d’investissement économique, l’Algérie fut, pendant cinquante ans, un champ de guerre». Dans La guerre d’Algérie dans le roman français, notre confrère Rachid Mokhtari développe une approche comparative de romans sur différentes périodes de publication ayant pour principal protagoniste, le militaire de la guerre d’Algérie, le soldat appelé du contingent trahi par les mensonges d’Etat de son pays et la figure du parachutiste. Enfin, Récits et témoignages de militants de la Fédération du FLN de France Karim Younès met en exergue certains aspects historiques de notre glorieuse guerre de libération, à travers des faits vécus par des personnages quelque peu oubliés ou dont la participation à la cause nationale n’a pas bénéficié de l’éclairage mérité.

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Anniversaire du déclenchement de la guerre de libération – Makouda: Un bastion de la lutte contre le colonialisme

Thu, 11/01/2018 - 11:45

Par Kamel BOUDJADI 

La région de Makouda a été imprégnée de politique aux premières années de la naissance du Mouvement national.

Makouda est située entre la vallée d’Amraoua et le littoral. Intimement liée à Dellys à l’ouest et les Aït Ouaguenoun à l’est. La région a été marquée et a marqué l’histoire de la colonisation française par des traces indélébiles. Ses enfants, peu bavards et préférant la discrétion, ont dès les premiers pas de l’armée coloniale en Algérie donné leurs vies pour la stopper ou la faire reculer. Le langage des armes de la guerre de libération, dans la région, n’a pas commencé en 1954. Une dizaine d’années plutôt, en 1945, des hommes ont désobéi à l’administration coloniale et ont rejoint le maquis avant l’heure. Un voyage dans cette histoire nous a été permis par des témoignages d’acteurs de cette époque encore vivants. L’assistance précieuse du producteur de documentaires historiques et archiviste Youcef Limani nous a également été d’un apport considérable. Les lieux, les faits, et les témoignages des hommes et femmes parlent encore de cette période allant de la bataille de Staouéli, à la bataille de Taouerga et jusqu’à celle d’Azrou Ouguettouf qui a clôturé ce passage sombre de l’armée coloniale.

Des jeunes prennent le maquis en 1945
En 1939 Amar Besalah Amar N Ali N Hand, né en 1902, crée la première cellule du PPA à Agouni Hamiche, à Makouda, en compagnie de Moh Saïd Kasmi Hamouche M. Saïd, Hamouche Said et Chabni Saïd. En 1945 quatre jeunes rejoignent le maquis pour des raisons différentes, mais toutes relatives à l’insoumission aux diktats de l’administration coloniale: Akli Babou né en 1910 et mort en 1955, Semaoun dit Ahmed Hand Ousmaïl 1910- 1956, Ali Rabia dit Azzoug 1912-1952, Amar Lvachir 1912- 1954. Selon des témoignages recueillis, Akli Babou rappelé pour une seconde fois pour le service militaire, refusa d’y aller. Recherché pour insoumission, il se réfugie dans la forêt de Lemghsel située entre Makouda et Sidi Naâmane. Puis Hand Ousmaïl et Amar Lvachir. Ali Rabia, jeune vendeur de journaux à Makouda et le distribue aux militants du PPA ramené de Dellys. Recherché, il rejoint ses trois camarades. Krim Belkacem les a rejoints en 1947, deux ans plus tard, puis Amar Ouamrane.

Onze des 25 participants à la réunion de Bruxelles sont de Makouda
La région de Makouda a été imprégnée de politique aux premières années de la naissance du Mouvement national. A la réunion de Bruxelles en août 1954, 11 sur les 25 participants sont partis de Makouda avec instruction de Krim Belkacem qui était là depuis 1947. Amar Louis et Moh Akli Kasri, les deux moudjahidine qui ont pris part à la réunion, racontent comme si cela datait juste d’hier. La réunion d’avant leur départ s’est tenue à Tifilkout, à Ichariouen sur les hauteurs de Makouda avec Krim Belkacem. «J’ai été à la réunion et à notre arrivée à Bruxelles, nous avons été arrêtés par la police. Nous avons passé une nuit au commissariat. Le lendemain à notre sortie, un émissaire est venu nous dire qu’il y a un homme qui va passer devant vous en clinquant les clés dans sa main. On devait juste le suivre sans lui parler. Ce que nous avons fait jusqu’à la porte d’un café qui appartient à Khider, qui deviendra ministre après l’indépendance», raconte Akli Kasri. Le bruit des clés était toujours dans son esprit. Il ne perd aucun détail. Son ami Amar Lounis, se rappelle aussi que les 11 autres hommes partis à Bruxelles étaient originaires de Draâ El Mizan. Les trois autres sont des centralistes et ont voté contre l’action armée. Il s’agit, selon nos interlocuteurs, de Mustapha Lahouel, responsable à l’armement, Mhamed Mezghenna a voté contre alors qu’il était le responsable des finances et Moulay Merbah le troisième à voter contre l’action armée.

120 hommes pour la nuit du 1er Novembre dans l’Algérois
Lounès Boutlenj, ancien moudjahid encore vivant est l’un des hommes choisis par Moh Saïd Kasmi sur demande de Krim Belkacem pour aller à Alger, Blida et Boufarik pour prendre part aux actions de la nuit du 31 octobre. «Nous étions 120 à monter dans des camions pour être accueillis par Amar Ouamrane. Kasri nous avait instruit de ne pas emporter des mitraillettes, mais juste des pistolets pour ne pas se faire repérer. Une fois à Alger, nous avons été dispatchés en groupes de trois et quatre. A bord de camions, nous avons été envoyés vers des casernes ciblées pour la nuit à Boufarik et d’autres régions de Blida», De son côté, Omar Samet, moudjahid de Boufarik, raconte l’arrivée de ces jeunes guerriers kabyles disposés à mettre le feu partout. «Nous les avons transportés dans des camions avec Kanoun Boualem, un homme respecté à Boufarik. Il en a emmené 10 à Blida», raconte-t-il. Selon les témoins encore vivants et qui sont désormais portés dans le documentaire du réalisateur Youcef Limani, la demande a été faite par Rabah Bitat, responsable à l’époque de l’Algérois. Il avait demandé des renforts à Krim Belkacem. Chose que ce dernier a demandé à Saïd Kasmi d’Agouni Hamich à Makouda.

Premier ratissage de l’armée coloniale
Le 30 octobre, 120 hommes volontaires sont fin prêts pour les actions du déclenchement de la guerre de libération dans l’Algérois. L’armée coloniale sort, pour la première fois dans la guerre de libération, ses avions le 14 novembre 1954. Plusieurs villages de Makouda, Tighremt, Attouche, Tala Bouzrou sont bombardés. Les populations locales qui ont embrassé la lutte armée découvrent pour la première fois cette machine infernale qui décime des villages entiers par les bombes et le feu. La poursuite des rebelles s’est poursuivie et le 18 du même mois, les avions reviennent avec des bombardements qui touchent plus de villages. La zone comprend donc Makouda, Tala Bouzrou, Tarihant et Yaskren.

La bataille d’Azrou Ouguettouf
Elle a eu lieu les 10 et 11 octobre 1961. Les témoignages sont encore vivaces d’hommes et de femmes qui ont pris part à cette bataille où l’armée coloniale a utilisé ses avions et son armada militaires pour débusquer d’un abri moins d’une vingtaine de moudjahidine. Belmiloud Amar et Aouchiche Ahmed sont deux moudjahidine sortis vivants de cette bataille qui a duré 38 heures. Un cauchemar pour les villageois de Tala Bouzrou car Azrou Ouguettouf est un grand rocher situé sur les hauteurs du village.
Les abris qu’il cache dans ses entrailles en ont fait un refuge pour les combattants depuis longtemps.
Cette matinée du 10 octobre, rien n’indiquait que le village allait vivre l’horreur durant deux longues journées et une nuit cauchemardesque. Benmiloud Amar et Aouchiche Ahmed raconte qu’un maquisard a été blessé à Ighil et est venu se réfugier à Azrou Ouguettouf. Les militaires qui l’ont blessé l’ont poursuivi et ont repéré le lieu. Très vite encerclé, Azrou Ouguettouf sera le théâtre d’une bataille sanglante entre 16 combattants de l’ALN et les contingents de militaires dépêchés sur les lieux accompagnés d’avions. Les moudjahidine se retranchent dans l’abri. «La nuit, après le retour au calme, poursuit notre interlocuteur, les yeux perdus dans le souvenir, nous avons tenté de sortir. Certains réussiront à s’exfiltrer entre les broussailles qui entourent le rocher, mais d’autres sont restés à l’intérieur à cause des tirs de l’armée française qui a repéré nos mouvements.
Le moudjahid blessé sorti pour respirer fut abattu par un tir d’un militaire embusqué. A l’aube, alors que la lumière n’était pas arrivée, nous avons tenté un forcing et un grand accrochage a eu lieu. Nous perdrons quatre hommes, Amirouche Mohamed Moh N Blanchit, Rebib Moh Akli (Moh N Mhand), Bentoumi Belaïd en plus de Boukfoussa le blessé qui s’était réfugié. La bataille prit fin, mais le village de Tala Bouzrou est loin d’en connaître l’épilogue.» Les corps des moudjahidine tués sont transportés dans une jeep de l’armée vers le village. Exposés à la fontaine, les villageois sont invités à assister au spectacle atroce. Tassadit Boukfoussa, soeur d’un des combattants tués raconte les yeux en larmes comment elle reconnut son frère. «Il portait encore les chaussures qu’il avait ramenées de France. Je les ai reconnues sur ses pieds qui débordaient de la benne du véhicule militaire. Leurs corps sont jetés dans un ravin. Ils ne seront récupérés qu’une fois la guerre terminée. Je me souviens avoir reconnu le crâne de mon frère. C’est moi qui l’ai recueilli de mes propres mains», raconte-t-elle en pleurs. Ainsi, l’armée coloniale ne tardera pas à embarquer, laissant les villages de Makouda et toute l’Algérie devant un autre défi, la reconstruction. Une reconstruction économique moins difficile que la reconstruction psychologique des populations. La région pour rappel, est sortie de la guerre avec l’un des nombres les plus élevés d’orphelins de guerre.

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Categories: Afrique

Diversification énergétique en Algérie: Le chemin est encore long…

Thu, 11/01/2018 - 11:39

Par Massiva ZEHRAOUI 

Le gouvernement avait lancé un projet portant la production de 4000 MGW, mais celui-ci tarde à voir le jour et seulement 150 MGW ont été livrés.

La promotion des énergies renouvelables en Algérie s’est placée ces derniers jours au coeur de l’actualité. Selon des voix gouvernementales, notre pays doit impérativement répondre aux besoins exprimés dans ce sens. L’Etat a récemment réitéré sa garantie d’en faire une ultime «priorité».
Toutefois, qu’en est-il de l’état des choses en temps réel? Et pour cause, cela va sans dire, l’Algérie accuse un sérieux retard dans le développement des énergies propres. Pourtant, les potentiels existent bel et bien, mais la capacité de production demeure dérisoire. Il faut quand même signaler que l’Algérie dispose d’un potentiel solaire d’une très haute importance par rapport à d’autres pays. Les experts parlent d’un taux d’ensoleillement de 2800 à 3500 h/an. Si l’on venait à rentabiliser cette ressource, on pourrait économiser jusqu’à 15% de gaz, dans un premier temps.
Par ailleurs, le gouvernement avait lancé un projet portant la production de 4000 MGW, mais celui-ci tarde à voir le jour, et seulement 150 MGW ont été livrés.
Interpellé justement sur cette question précise, Noureddine Yassa, directeur général des énergies renouvelables, a affirmé hier sur les ondes de la radio Chaîne 3 que les capacités d’installation en ressources solaires dépendent de la production nationale de panneaux photovoltaïques, laquelle «est caractérisée par une certaine faiblesse». L’intervenant a assuré dans ce sens, que «des appels d’offres sont attendus prochainement».
Selon lui, la cadence pourra éventuellement augmenter dans le futur, notamment avec le concours de l’entreprise Sonatrach, à travers un programme visant la production de 13.000 MGW, «opérationnel dés 2030». Nourredine Yassa a souligné que ce programme aura comme portée «la réorientation vers l’exportation d’un volume de 3 milliards de mètres cubes de gaz. Il fait également état du lancement «par le ministère de l’Intérieur d’un programme de large utilisation de lampes de faible consommation dans les écoles et les administrations».
En ce qui concerne la stratégie que compte initier le gouvernement pour réaliser la diversification énergétique, Nourredine Yassa rappelle qu’il est d’abord question d’assurer à la population l’accès à l’énergie. Il a tenu à relever que le taux de couverture du réseau électrique est évalué à 99%, tandis qu’il a atteint 62% pour le gaz. «L’objectif aujourd’hui est de continuer à assurer durablement ces acquis», a-t-il soutenu. D’un autre côté, il conviendra qu’en effet, il faut penser à varier les énergies, même si un travail a déjà été amorcé dans ce sillage à l’image de la solarisation de quelques établissements scolaires.
Sur ce dernier point, on peut rappeler que deux groupes scolaires fonctionnant à l’énergie solaire ont été mis en service en septembre dernier à Annaba. Certes, les opérations du genre se sont répandues avec le temps, mais elles restent insuffisantes par rapport au potentiel existant. Et ce, particulièrement au niveau des régions du Sud.
Par ailleurs, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a pour sa part, mis l’accent, en marge du sommet Algeria Future Energy qui s’est tenu les 29 et 30 octobre derniers, sur le défi que représente l’exploitation de l’énergie solaire en Algérie. Ce dernier a ainsi parlé de la démarche que doit adopter notre pays pour développer ses capacités énergétiques. Ahmed Ouyahia avait appuyé que ce projet ambitieux peut être réalisé, notamment avec le concours des partenaires étrangers.

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Le célèbre journaliste égyptien Hamdi Kandil s’éteint

Thu, 11/01/2018 - 11:36

Le célèbre journaliste égyptien Hamdi Kandil s’est éteint dans la soirée d’hier mercredi 31 octobre 2018, à l’âge de 82 ans, des suites d’une longue maladie, a annoncé son frère, l’avocat Assem Kandil.

Ce dernier a notamment fait savoir que les obsèques de son frère défunt auront lieu ce jeudi. Le lieu sera notamment annoncé plus tard.

Kandil a présenté à la télévision des émissions très connues, à l’instar du rédacteur en chef  et le crayon à mine (9alam Arrassass), sur la chaîne de télévision de Dubai. C’était un journaliste qui ne mâchait pas ses mots et s’élevait contre l’injustice quand il le fallait.

Le célèbre journaliste qui était plusieurs fois primé et honoré pour la qualité de ses écrits et de ses émissions, a occupé d’importants postes, comme président de l’ASBU et directeur de l’information à l’UNESCO.

Echoroukonline: Rachel Hamdi

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Le conseil d’administration valide la vente des actions du CSA – CRB: Madar Holding amorce sa dernière ligne droite

Thu, 11/01/2018 - 11:32

Par Mohamed BENHAMLA

La dernière étape qui reste est celle de passer, au courant de la semaine prochaine, à l’établissement des nouveaux statuts de la SSPA et la constitution d’un nouveau conseil d’administration.

L’avant-dernière étape pour l’acquisition par le Groupe Madar Holding de la majorité des actions de la SSPA/CRB a été conclue hier en début d’après-midi. Le conseil d’administration a validé, lors d’une réunion au siège dudit groupe, la cession des 67% des actions du CSA à Madar. Une réunion qui s’est déroulée en la présence du président du CSA/CRB, Karim Chettouf, l’ancien président et actuel actionnaire, avec 1%, Réda Malek, ainsi que le P-DG du Groupe Madar, Charaf-Eddine Amara. Ainsi, la dernière étape qui reste est celle de passer, au courant de la semaine prochaine, à l’établissement des nouveaux statuts de la SSPA et la constitution d’un nouveau conseil d’administration.

Ça parle de Saïd Allik
Jusqu’à l’heure, aucune information n’a été communiquée sur la composante de ce nouveau CA ainsi que l’identité de celui qui va le présider. Une information a circulé ces dernières heures concernant l’éventuelle arrivée de l’ancien président de l’USM Alger, Saïd Allik, pour occuper ce poste. Selon les informations en notre possession, le Groupe Madar Holding a fait la proposition à Allik, certes, pour occuper un poste au sein du nouvel organigramme, mais le concerné, qui s’est dit emballé par l’idée de rejoindre le Chabab et convaincu par le projet du nouvel acquéreur, a demandé un temps de réflexion. Ceci, étant donné qu’il occupe actuellement le poste de président du CSA/USMA et va devoir démissionner pour pouvoir rejoindre le Chabab. La réglementation en vigueur interdit un cumul de fonctions dans deux clubs différents.

Les dirigeants tirent sur la LFP
Par ailleurs, et sur le plan sportif, le Chabab est revenu à la case départ, après le faux pas enregistré mardi à domicile face au CA Bordj Bou Arréridj (1-1), dans un match qui s’est joué à huis clos. Les Belouizdadis ont tiré à boulets rouges sur l’arbitre Arab qui, selon eux, «a tout fait pour leur faire perdre le match», en les privant d’un penalty «valable» et accordant un autre, «imaginaire», à leurs adversaires. «A partir des bâtiments environnants, les gens ont vu que la balle a touché la main d’un défenseur du CABBA, mais l’arbitre, sur le terrain et à côté de l’action, affirme qu’il ne l’a pas vu», a déclaré le dirigeant Riyad Boucetta. Mehdi Rabehi, l’autre dirigeant en colère, est allé encore plus loin en indiquant que la LFP veut voir le Chabab en Ligue 2. «Qu’ils nous le disent clairement. On souffre avec les arbitres depuis l’entame de la saison et cela ne peut durer encore plus. Que la LFP nous dise clairement qu’elle veut nous voir en Ligue 2», a-t-il dit.

Ils menacent de saisir la FIFA pour les trois points
Les dirigeants du Chabab ont tiré à boulets rouges, ensuite, sur les responsables du football national, FAF et LFP, concernant l’affaire de la défalcation des trois points en début de saison. «Comment se fait-il qu’on n’accorde aucun délai au CRB pour le paiement de ses dettes, on le prive des licences et la suite tout le monde la connaît, avec cette défalcation de trois points. Par la suite, l’USM Annaba vient avec le même cas, on lui accorde un délai de six mois et on lui permet même de recruter. Nous sommes prêts à tout faire pour rétablir nos droits. Nous allons tenter de régler cela ici en Algérie, pour qu’on ne lave pas notre linge sale ailleurs, mais si la FAF et la LFP persistent, nous allons saisir la FIFA. Ce qui est sûr, c’est que nous n’allons pas nous taire», a déclaré encore Rabehi.

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Real Madrid – Sergio Ramos: le « like » de la discorde

Thu, 11/01/2018 - 11:26

La grosse défaite reçue par le Real Madrid à Barcelone lors du clasico (5-1) a forcément laissé des traces que même le départ de Julen Lopetegui ne pourra pas balayer. Et en interne, certaines attitudes interpellent.

Généralement, il n’est pas homme à se défiler… Sergio Ramos a gagné le respect de ses pairs pour son immense carrière, sa rage de vaincre sur le terrain et ses prestations de qualité. Pour ajouter à cela, lorsqu’il s’agit de faire face à une crise, le défenseur central ne s’évertue pas à fuir la presse. Il avait fait front l’été dernier au moment du naufrage de la Furia Roja en Russie, et a aussi répondu aux sollicitations médiatiques sur la zone mixte qui a suivi la déroute du Real Madrid en Catalogne, face au FC Barcelone au Camp Nou (5-1). Le capitaine de la Maison blanche n’abandonne pas le navire et se débrouille toujours pour prendre la défense de son club, de son coach et de ses coéquipiers. Au moins en apparence… Car le quotidien AS se demande si, en interne, l’ancien joueur du FC Séville ne se montre pas bien plus virulent avec certains hommes du vestiaire madrilène.

Quoi qu’il en soit, l’intéressé a «liké» la publication d’un anonyme sur Instagram, où certains de ses partenaires sont ouvertement critiqués pour leurs prestations au cours du dernier Clasico. «Vous rappelez-vous du maillot que vous portiez?, demande l’auteur de ces écrits à l’attention des joueurs du Real Madrid. Pourquoi Courtois est-il le gardien de but? Sait-il qu’il est gardien de but? Inutile… Une défense horrible, juste horrible. La pire performance de Nacho dans sa carrière. Varane ne sait plus quoi faire depuis qu’il a été champion du monde». Sergio Ramos aurait-il le même avis que le rédacteur de ce post, ou a-t-il seulement «liké» le message sans le lire entièrement? Car le numéro 4 de la Maison blanche est lui directement incriminé sur le quatrième but encaissé par son équipe au Camp Nou, puisque c’est son mauvais contrôle qui offre le contre à Sergi Roberto pour la finition de Luis Suarez. «Marcelo et Ramos, les seuls à avoir fait les choses bien, même s’ils ont aussi fait des erreurs en défense», note ladite publication sur le réseau social. Est-ce là la grande satisfaction du capitaine des Merengues?

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La libération de Mehdi Benaldjia – JSK: Mouloud Iboud met un terme à la polémique

Thu, 11/01/2018 - 11:23

Par Kamel BOUDJADI

Depuis la libération de Mehdi Benaldjia, la polémique va bon train, d’autant qu’il s’agit d’un des meilleurs éléments de l’effectif de la JS Kabylie.

Une libération qui a divisé les supporters, surtout que plusieurs sont de ceux qui ne s’y attendaient pas. La direction du club, par le biais de son porte-parole, Mouloud Iboud, a apporté ses explications sur ce cas afin de mettre un terme à toute la polémique qui a suivi cette décision. «Le départ de Benaldjia est somme toute ordinaire. Il ne faut pas en faire tout une affaire. De grands joueurs sont passés et la JSK reste toujours un grand club», a-t-il affirmé. Questionné sur les raisons qui ont réellement conduit la JSK à libérer ce joueur cadre de l’équipe et qui est, il faut le reconnaître, difficile à remplacer, l’orateur dira: «C’est une proposition de l’entraîneur Franck Dumas, qui estimait que le joueur ne cadrait pas avec ses schémas tactiques.» Pour Iboud, la direction n’a fait qu’exécuter une décision prise par le coach. «Nous avons donné carte blanche à Dumas et nous demeurons fidèles à nos engagements. Il a demandé à remplacer Benaldjia et Chérif Mellal a exprimé son accord. Il n’y a ni raison cachée ni rien du tout. Les deux parties ont convenu d’un commun accord à la résiliation du contrat», explique-t-il.

D’ailleurs, ajoute le porte-parole de la direction kabyle, «c’est la première fois dans l’histoire du football algérien qu’un joueur et un président de club s’assoient à une table amicalement avec respect et sympathie pour résilier un contrat». Par ailleurs, l’occasion était bien offerte à Iboud pour rappeler que la direction du club kabyle tient beaucoup à son engagement avec le technicien français. A son arrivée à la barre technique, rappelle l’orateur, «Dumas a eu carte blanche pour prendre les décisions qui s’imposent afin de hisser l’équipe à son niveau optimal.» D’ailleurs, cet accord de principe est respecté à la lettre et les exemples sont nombreux. Des cas se sont déjà déroulés à la JSK prouvant que le technicien Dumas a tous les pouvoirs de décisions par rapport à la gestion de son effectif. Le cas de Boukhenchouche, suspendu à cause des absences aux séances d’entraînements illustre parfaitement ce deal qui tient encore plus que jamais. Pour sa part, Chérif Mellal, qui refuse de s’étaler sur ce sujet, a rappelé sa position de principe qu’il n’y a pas de joueur irremplaçable à la JSK. Bien au contraire, les compétences existent bel et bien dans le terroir et que le départ de Benaldjia est une occasion de révéler des jeunes du club et des équipes locales qui regorgent d’individualités.

En tout état de cause, il convient de rappeler que les parties concernées par ce cas n’ont jamais fait une quelconque déclaration portant sur une rancune. Benaldjia, s’est dit «heureux et fier de passer à la JSK». «A la JSK, j’ai trouvé des hommes et les supporters m’ont traité comme un de leurs frères. La résiliation du contrat est une chose ordinaire», avait-il dit. Pour l’instant, aucune information n’a circulé sur la destination réelle de ce joueur talentueux.

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4e édition du rallye d’Algérie «Challenge Sahari International»: 160 pilotes engagés

Thu, 11/01/2018 - 11:17

Le système de localisation à distance (GPS) de marque Stella sera utilisé pour la première fois, lors de cette édition.

160 pilotes (100 algériens et 60 étrangers) ont confirmé leur participation à la 4e édition du Rallye international d’Algérie «Challenge Sahari» dont le coup d’envoi sera donné aujourd’hui à partir du Centre de regroupement et de préparation des élites sportives à Souidania (Alger). «Outre les 100 pilotes algériens qui seront engagés dans cette édition 2018, il y aura 60 pilotes étrangers, représentant la Turquie, la Grande-Bretagne, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la France et la Belgique», a détaillé le membre du Bureau fédéral Amine Zouaoui. Ces pilotes concourront à bord de «34 véhicules (4×4), trois camions, quatre quads, quatre SSV, quatre Buggy et 52 moto-cross», précise la même source, ayant ajouté que «14 autres véhicules» de type 4×4 «seront consacrés à l’exploration et au tourisme». La caravane quittera Souidania pour se rendre dans la commune de Brizina dans la wilaya d’El Bayadh, située à environ 600 km d’Alger. C’est là que sera donné le coup de starter de ce Rallye, avec le déroulement de la première étape, reliant Brizina à Timimoune, sur une distance de 580 km à travers le désert algérien.

Un total de dix étapes est inscrit au programme de cette 4e édition, prévue en dix jours sur une distance globale de 1200 km. «Quatre de ces dix étapes seront considérées comme des relais, faisant que techniquement parlant, elles ne seront pas comptabilisées dans le décompte final», a-t-on encore précisé de même source. Ces quatre étapes non comptabilisées sont: Alger – Brizina, Brizina – Timimoune (Deux boucles), Adrar – El Ménéa, puis Ghardaïa, avant de revenir sur Alger. Le système de localisation à distance (GPS) de marque Stella sera utilisé pour la première fois, lors de cette 4e édition du Rallye international d’Algérie, avec l’ambition de garantir une meilleure sécurité aux participants. Dans la même perspective et ayant constaté lors des trois précédentes éditions que malgré les gros efforts fournis, les ambulances avaient toujours du mal à intervenir en plein coeur du désert, les organisateurs ont décidé de faire appel à un médecin capable de conduire une moto, et qui restera à plein temps avec la caravane.

Des aptitudes et une proximité qui lui permettront d’intervenir rapidement en cas de besoin. «En tant que responsables de l’organisation de ce Rallye, on se doit de répondre aux normes internationales en vigueurs», a insisté le président de la Fédération algérienne des sports mécaniques par intérim, Amir Benamar, indiquant au passage que l’instance tiendra incessamment une assemblée générale extraordinaire pour élire un successeur au défunt président, Chihab Baloul, disparu le 14 septembre dernier, suite à une crise cardiaque. Cette 4e édition du Rallye international d’Algérie lui est d’ailleurs dédiée. Les 60 pilotes étrangers engagés dans ce Rallye devraient recevoir incessamment le reste de leur matériel. La vérification technique du matériel se fera mercredi, au Centre de regroupement et de préparation des élites sportives à Souidania.

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Pour briser l’Iran et obtenir leur reconnaissance: Israël courtise les monarchies du Golfe

Thu, 11/01/2018 - 11:13

En moins d’une semaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré à Mascate le sultan Qabous d’Oman, accompagné du chef du Mossad, les services de renseignements israéliens, selon le bureau de M. Netanyahu.

Israël est engagé dans une offensive diplomatique auprès d’Etats du Golfe, notamment Oman et les Emirats arabes unis, pour briser l’Iran et tenter de progresser dans la voie d’une normalisation diplomatique qui inquiète les Palestiniens, estiment des analystes. En moins d’une semaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré à Mascate le sultan Qabous d’Oman, accompagné du chef du Mossad, les services secrets israéliens, selon le bureau de M. Netanyahu.
Aux Emirats, la ministre israélienne de la Culture et des Sports Miri Regev a visité la grande mosquée Cheikh Zayed et le ministre israélien des Communications Ayoub Kara a pris la parole, en arabe, à Dubaï. L’hymne israélien a par ailleurs été joué, fait rarissime, lors d’une compétition de judo à Abou Dhabi et le ministre des Transports Israël Katz doit promouvoir une liaison ferroviaire entre Haïfa et le Golfe à Oman la semaine prochaine. Ces salamalecs interviennent alors que les Etats-Unis, proches alliés d’Israël, vont durcir d’ici le 5 novembre les sanctions contre l’Iran -ennemi juré d’Israël- et qu’ils cherchent à endiguer l’influence de Téhéran, notamment en Syrie. Bien avant le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi qui a considérablement affaibli Riyadh, Washington ne ménageait pas ses efforts pour rapprocher l’Arabie saoudite d’Israël contre l’Iran chiite. Riyadh n’a pas dit un mot sur les visites israéliennes dans le Golfe.
Des pétromonarchies sunnites du Golfe ont entretenu des contacts secrets ou discrets avec Israël ces dernières décennies, évitant toute publicité susceptible d’avoir un impact négatif sur les opinions publiques arabes, très sensibles à la cause palestinienne. Officiellement, ces pays n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël en raison de l’occupation par l’Etat hébreu des Territoires palestiniens. Mais l’Iran est l’une des raisons qui a encouragé les parties à rendre publiques ces visites. «L’alignement des politiques les rapproche», estime Elizabeth Dickinson, analyste au centre de réflexion International Crisis Group. «Faire pression sur l’Iran et réduire son activité régionale est une priorité de premier plan en Israël et dans certaines capitales du Golfe. Riyadh, Abou Dhabi et, séparément, Tel-Aviv estiment tous qu’il est impératif de saisir l’occasion actuelle pour laquelle l’administration américaine accorde également la priorité: l’Iran». Les initiatives de M. Netanyahu pourraient aussi renforcer sa position politique en Israël. «Israël a toujours été enclin à rendre publiques de telles réunions, ce sont les Arabes qui étaient très sensibles aux séances photo en raison de leurs opinions publiques» et de la question palestinienne, estime Yoel Guzansky, chercheur à l’Institute for National Security Studies, un centre de réflexion basé à Tel-Aviv, et ancien chef du département Golfe au Conseil national de sécurité israélien.

Le rapprochement pourrait aussi préparer les opinions publiques dans le Golfe aux «liens avec Israël pour que ce ne soit pas une surprise totale et que le public comprenne la raison, qu’Israël n’est pas l’ennemi. Quelqu’un d’autre est l’ennemi. Et ce quelqu’un d’autre, c’est l’Iran», soutient cet ancien responsable israélien. Lors d’une conférence sur la sécurité le week-end dernier à Bahreïn, le ministre omanais des Affaires étrangères, Youssef ben Alaoui ben Abdallah, a admis, de manière remarquée, qu’Israël était «un État de la région». «Il est peut-être temps pour Israël d’être traité de la même manière et d’avoir les mêmes obligations que les autres nations» du Moyen-Orient, a-t-il ajouté. La position omanaise a apparemment été soutenue par le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn qui a parlé positivement de la «sagesse» de Mascate dans le conflit israélo-palestinien. La position omanaise a fait craindre ce qu’un conseiller présidentiel palestinien a qualifié de «début d’une normalisation publique (entre Israël et les pays arabes) et de fin de l’initiative de paix arabe». Cette initiative qui date de 2002 stipulait que les Etats arabes noueraient des relations diplomatiques avec Israël si et seulement si toutes les terres occupées ou annexées en ou depuis 1967 formaient l’Etat de Palestine.
«Les dictatures arabes d’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Qatar et de Bahreïn s’allient au régime de l’apartheid israélien pour obtenir les faveurs de l’administration Trump afin de protéger leurs trônes chancelants», a déclaré Omar Barghouti, cofondateur du mouvement Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) qui lutte contre l’occupation israélienne des Territoires palestiniens. «Les Palestiniens comptent sur les peuples de la région arabe, y compris le Golfe, et non sur les despotes non élus et impitoyables, pour nous soutenir dans notre lutte pour la liberté, la justice et l’égalité», a-t-il ajouté.
Israël entretient actuellement des relations diplomatiques complètes avec seulement deux Etats arabes, l’Egypte et la Jordanie. Les relations entre l’Etat hébreu et l’Autorité palestinienne se sont considérablement détériorées ces derniers mois. Jusqu’en 2010, le Qatar abritait un bureau de représentation commerciale israélien. Le Qatar fournit également une aide humanitaire – et du carburant – à l’enclave palestinienne de Gaza, dans le cadre d’un accord avec Israël soutenu par les Etats-Unis.

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La Turquie hausse le ton dans l’affaire Khashoggi: Entre la menace et l’invite

Thu, 11/01/2018 - 11:09

Par Chaabane BENSACI 

En témoigne un chassé-croisé étrange qui voit les autorités turques demander aux Saoudiens de révéler où se trouve le corps du journaliste, tandis que les Saoudiens insistent pour que la Turquie leur remette les enregistrements audio de l’exécution.

Avec le retour impromptu à Riyadh du prince Ahmed ben Abdelaziz, muni de garanties de sécurité britanniques et américaines, il semble que la monarchie saoudienne soit en train de traverser une période de sourdes turbulences, nourries par une contestation du rôle du prince héritier Mohamed Ben Salmane qui fait face à des critiques de plus en plus vives, aussi bien au Royaume-Uni qu’aux Etats-Unis. Le prince Ahmed ben Abdelaziz, frère cadet du roi Salmane, fils du roi Abdelaziz, est rentré en Arabie saoudite après une absence prolongée à Londres «pour lancer un défi au prince héritier Mohammed ben Salmane» qu’il ne serait pas, dit-on, le seul à contester au sein de la famille royale, surtout en cette période où sa cote est au plus bas et où nombreux sont les membres de la fratrie qui lui reprochent d’avoir entraîné le pays dans des situations compromettantes. C’est ce qu’a révélé au site Middle East Eye une source saoudienne proche du prince Ahmed qui aurait multiplié les contacts avec des personnalités partageant ses propres préoccupations.
Du côté de Washington, si l’administration Trump continue à souffler le chaud et le froid, tout en gardant l’oeil rivé sur les importantes commandes d’armes saoudiennes, tel n’est pas le cas au sein de l’Union européenne où plusieurs pays, la France exceptée, se font de plus en plus critiques envers le royaume wahhabite et le prince héritier, soupçonné d’avoir commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Soupçon qui est également évoqué en sourdine par les autorités turques alors que les enquêteurs chargés du dossier commencent à s’impatienter face au «blocage» qu’ils rencontrent auprès des autorités saoudiennes. Le différend entre Ankara et Riyadh n’est certes pas insurmontable, dès lors que le président Erdogan a multiplié les gestes de bonne volonté à l’égard du roi Salmane et même du prince héritier, tout en maintenant l’exigence d’une extradition des 18 suspects du meurtre de Khashoggi. Pourtant, des couacs sont intervenus hier, durant le séjour du procureur général saoudien à Ankara, lorsque Riyadh a refusé aux enquêteurs turcs l’accès au puits situé dans l’enceinte du domicile du consul général, à 500 mètres du consulat lui-même et où, pensent-ils, il se peut que le corps ou une partie de celui-ci puissent se trouver. Et c’est la question que les dirigeants turcs ne cessent de poser aux saoudiens, convaincus que ces derniers savent où se trouve la dépouille de Khashoggi mais refusent obstinément de le révéler. Quant au commanditaire, c’est une autre affaire dont on peut penser qu’à la surenchère des uns répond le silence équivoque des autres. En témoigne un chassé-croisé étrange qui voient les autorités turques demander aux Saoudiens de révéler où se trouve le corps du journaliste, tandis que les Saoudiens insistent pour que la Turquie leur remette les enregistrements audio de l’exécution, dont des détails ont été à maintes reprises divulgués aux médias turcs et américains. Ce qui explique l’ attaque à peine voilée contre le prince héritier à laquelle s’est livrée mardi dernier le président turc Recep Tayyip Erdogan qui a accusé ce jour-là les Saoudiens de protéger le responsable du meurtre. «Un jeu visant à sauver quelqu’un repose en-dessous de cela», a déclaré Erdogan à la presse à la suite d’un discours prononcé devant le Parlement. «Nous n’abandonnerons pas le meurtre de Khashoggi.» a-t-il averti non sans promettre d’en révéler davantage dans les jours qui viennent. Un avertissement qui a tout l’air d’une invite! Toujours est-il que le procureur général d’Arabie saoudite Saoud al-Mojeb a rencontré le procureur général d’Istanbul, Irfan Fidan, à deux reprises au cours des deux derniers jours, sans que l’une ou l’autre partie ne fasse état d’un quelconque progrès dans l’enquête menée «en commun».

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Sahara Occidental: la réunion de Genève marquera « le début du processus de négociations directes »

Thu, 11/01/2018 - 10:53

NEW YORK – L’ambassadeur adjoint des Etats-Unis auprès de l’ONU, Jonathan Cohen, a déclaré mercredi à New York que la réunion de Genève sur le Sahara Occidental, ne sera pas une rencontre « unique » mais « le début d’un processus de négociations directes » entre le Front Polisario et le Maroc.

« La réunion de décembre n’est pas un événement unique. Elle doit marquer le début d’un processus de négociations directes », a affirmé le diplomate américain à l’issue du vote au Conseil de sécurité prorogeant le mandat de la MINURSO.

Jonathan Cohen, a ajouté que la réunion représentait « la première étape cruciale » de ce processus, durant laquelle les parties au conflit doivent rester attachées aux négociations jusqu’à leur aboutissement.

L’ambassadeur adjoint américain s’est félicité que les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, et les pays observateurs et voisins, l’Algérie et la Mauritanie aient accepté l’invitation de l’envoyé personnel à ces discussions.

« Cependant, nous mettons en garde contre tout idée (pouvant faire croire) que nous avons franchi la ligne d’arrivée. Le processus politique ne fait que commencer », a-t-il averti.

Jonathan Cohen a exhorté les parties au conflit à « rester engagées dans les négociations et à respecter leurs obligations de s’abstenir de toute action susceptible de saper le processus facilité par les Nations Unies ou de déstabiliser davantage la situation au Sahara Occidental ».

Expliquant la position de son pays à l’égard de la MINURSO, l’ambassadeur adjoint a précisé que les Etats-Unis « s’étaient lancés dans une nouvelle approche » concernant cette mission onusienne.

« Premièrement, il ne peut plus y avoir de statut-quo au Sahara Occidental. Deuxièmement, nous devons apporter tout notre soutien à l’envoyé personnel dans ses efforts pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a affirmé le représentant américain.

Il a ajouté que son pays est encouragé par les progrès réalisés au cours des six derniers mois, se félicitant de la décision du président Kohler de relancer le processus de négociations directes en organisant la réunion de Genève.

Les prorogations ne seront pas automatiques

Réaffirmant l’appui de l’administration américaine à Horst Kohler, l’ambassadeur adjoint a invité l’émissaire onusien à briffer le Conseil de sécurité sur l’avancement du processus politique chaque fois qu’il le juge opportun.

Dans le même sillage, Jonathan Cohen a motivé la décision des Etats-Unis de proroger le mandat de la mission de six mois par le besoin de mettre fin au statut-quo au Sahara Occidental et d’accélérer le processus onusien.

« La prorogation (… ) de six mois seulement témoigne de notre détermination de voir les négociations progresser rapidement, de bonne foi et sans conditions préalables », a-t-il précisé.

Elle « énonce également clairement que le Conseil de sécurité ne laissera pas le Sahara occidental et la MINURSO retomber dans l’oubli », a relevé Jonathan Cohen.

Le diplomate américain a fait savoir que les Etats-Unis allaient évaluer avec soin le mandat de la MINURSO.

« Les prolongations ne seront pas automatiques et dépendront de la contribution éventuelle de la MINURSO à une solution politique », a-t-il affirmé.

« Comme nous l’avons déclaré en avril, les Etats-Unis continueront de défendre ce principe fondamental, selon lequel, les missions de maintien de la paix doivent appuyer des solutions politiques et nous évaluerons en conséquence les performances futures de la MINURSO », a-t-il ajouté.

Il a noté qu’avec le lancement du processus de paix, la mission commence à surmonter ce défi qui consiste à contribuer au processus politique, parrainé par l’ONU.

Ce changement a été déterminant dans la décision américaine de proroger à nouveau le mandat la mission, a-t-il précisé.

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Sonelgaz réalisera 37 km de réseau haute tension à l’horizon 2021

Thu, 11/01/2018 - 10:43

ORAN – La Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) prévoit à l’horizon 2021 la réalisation de 34 Km de réseau haute tension, a annoncé, mercredi à Oran, le Président-directeur général (PDG) du groupe, Mohamed Arkab.

« L’Algérie, qui est un pays continent, produit actuellement 19.000 MGW d’électricité et couvre l’ensemble de la demande nationale », a précisé le responsable, lors d’une conférence de presse animée en marge d’une rencontre régionale des cadres de la RDO (Région de Distribution de l’électricité et du gaz de l’Ouest).

Mohamed Arkab a rappelé que l’objectif du groupe est d’accroître cette production à 22.000 MGW et d’en exporter vers les pays voisins, ceci passant par l’application d’un programme ambitieux qui s’étale jusqu’en 2021.

Par ailleurs, le PDG de Sonelgaz a indiqué que son groupe détient des créances de l’ordre de 60 milliards DA à l’échelle nationale. Ces dettes sont passées de 86 milliards DA, ces dernières années, à 60 milliards DA durant l’exercice actuel, a-t-il souligné. Il a relevé la nécessité de recouvrer ces créances qui permettront au groupe Sonelgaz « d’atteindre ses objectifs de développement, de mener ses investissements et de rémunérer ses employés ».

« Nous organisons ces rencontres régionales afin de sensibiliser les cadres du groupe et les travailleurs sur le recouvrement des créances, car cet argent sert à conduire de nouveaux projets pour améliorer les prestations « , a relevé Mohamed Arkab, rappelant que le volume des investissements dans les réseaux de l’électricité et du gaz a atteint 380 milliards DA en 2017.

Dans ce contexte, le PDG du groupe Sonelgaz a précisé que les rencontres régionales permettent de dresser un bilan des activités et de multiplier les efforts pour améliorer le service public et de fournir l’énergie électrique et le gaz de qualité et dans les meilleures conditions.

Auparavant, le Secrétaire Général de la Fédération Nationale des Travailleurs des Industries Electriques et gazières, Achour Telli, a appelé les travailleurs à fournir davantage d’efforts pour atteindre les objectifs tracés par le groupe Sonelgaz.

« D’ici le 31 décembre 2018, tous les travailleurs et les cadres du groupe doivent se mobiliser 24 heurs/24 pour récupérer les pertes et recouvrer les créances, car ceci permettra de régler une bonne partie des problèmes « , a noté l’intervenant.

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Anniversaire du déclenchement de la guerre de libération – message du président Bouteflika: « Nous avons encore des défis à relever »

Thu, 11/01/2018 - 10:40

Par Saïd BOUCETTA

«La crise mondiale n’a pas induit un arrêt de notre processus du développement, ni contraint notre pays à un endettement extérieur ou à une restructuration économique.»

«Mon souhait est que ce message soit l’occasion de vous enorgueillir de cette Glorieuse Révolution, dont nous célébrerons aujourd’hui le déclenchement, et de toutes les réalisations accomplies par notre peuple à la lumière de l’indépendance et de la souveraineté nationales», a indiqué le président de la République dans son anniversaire son message à la nation, à l’occasion du 64e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Le chef de l’Etat a émis l’espoir que son message soit «le leitmotiv» de la résolution des Algériens, «individuellement et collectivement, à continuer à avancer sur la voie de l’édification et à relever les défis pour la construction d’une Algérie forte». Le président de la République en veut pour preuve que les motifs de l’espoir ne manquent pas. Et pour cause, d’une situation totalement chaotique à l’indépendance du pays, avec «plus d’un quart de notre peuple déplacé, un cadre administratif quasi inexistant, un analphabétisme généralisé, une pauvreté régnante et des richesses naturelles encore sous l’emprise du colonisateur», les Algériens ont réussi en l’espace de cinq décennies à édifier des «institutions et structures de l’Etat» qui, après une décennie de lutte contre le terrorisme, «ont retrouvé leur activité dans le cadre de la pleine légitimité périodiquement exprimée à travers les urnes», souligne, à juste titre, le chef de l’Etat. Le Président Bouteflika a évoqué, parmi les réalisations de l’Algérie indépendante, «la réforme de l’appareil judiciaire et législatif pour l’instauration de l’Etat de droit. Un processus sanctionné par une profonde révision de notre Constitution, une révision qui a conforté les droits du citoyen et de la femme en particulier, et consolidé les composantes de l’identité nationale, notamment le tamazight, langue commune à tous les Algériens et Algériennes».
Plus que cet aspect stratégique dans l’édification de la nation, l’Algérie, insiste le Président dans son message, «a connu aussi, tout au long de ces deux décennies, un processus de développement intégré qui a touché la totalité du territoire national, un processus qu’aucun oublieux soit-il ne peut nier ou occulter». Et au président d’énumérer quelques-unes des réalisations des quatre derniers quinquennats: «Le taux de chômage a reculé de deux tiers et la richesse nationale a presque triplé en même temps. L’Algérie a doublé, durant ces deux décennies, ses capacités en matière d’enseignement et de formation à la faveur de la construction de plus de 1000 lycées, plus de 2000 CEM et plus de 30 universités». Pour ce qui concerne le développement humain, «ces réalisations ont été consolidées par près de 150 hôpitaux et Centres spécialisés à travers l’ensemble des wilayas», affirme le président de la République, dans son message. Cela, sans omettre le titanesque chantier de la lutte contre la crise du logement qui a vu l’Algérie «qui comptait, en 1998, un parc immobilier de 5 millions de logements, a réalisé depuis, plus de 4 millions d’unités et s’attelle actuellement au parachèvement des travaux de près d’un million de nouveaux logements en cours de réalisation».
Autant d’acquis pour la société algérienne qu’une terrible chute des cours du pétrole «est venue remettre en cause, n’était-ce la sagesse de la gouvernance financière». Et pour cause, «cette crise mondiale n’a pas induit un arrêt de notre processus du développement, ni contraint notre pays à un endettement extérieur ou à une restructuration économique sous le diktat des institutions financières mondiales, comme cela a été le cas pour plusieurs pays exportateurs de pétrole», soutient le chef de l’Etat. Il rappellera néanmoins que «tout ce que nous avons réalisé, ensemble, au cours de ces dernières années, nous ne devons pas oublier les défis auxquels nous sommes encore confrontés».

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Tizi-Ouzou: la FFFLN à l’origine de la création de la glorieuse équipe du FLN

Thu, 11/01/2018 - 10:40

TIZI-OUZOU – La Fédération de France du Front de libération nationale (FFFLN) a été à l’origine de la création de la glorieuse équipe de football du FLN en 1958 à Tunis, a affirmé, mercredi à Tizi-Ouzou, Khelifa Medderess, moudjahid et membre de cette fédération.

S’exprimant lors d’une rencontre organisée par la sûreté de wilaya à l’occasion de la célébration du 64e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, Medderess, policier à la retraite, est revenu sur « le rôle central » de la FFFLN dans la création de la glorieuse équipe de football du FLN en 1958 à Tunis.

« C’était une décision réfléchie et décidée par la FFFLN avec le consentement de la direction de la révolution et des joueurs eux-mêmes, dont certains étaient structurés au sein de la fédération et conscients de leur devoir de prendre part au combat libérateur de leur peuple », a assuré l’ancien membre de la FFFLN.

Chose, a-t-il ajouté, qui « avait beaucoup facilité la tâche pour la concrétisation de cette action », dont les portées médiatique et diplomatique avaient constitué, a-t-il témoigné, « un séisme dans le ciel des certitudes du colonialisme ».

Ce rôle important joué par la FFFLN émanait, a-t-il soutenu, « de la composante même de son encadrement, constitué de militants aguerris, d’intellectuels, de politiciens, et de militaires, qui étaient conscients de la portée et du bénéfice qu’aura une telle initiative pour la Guerre de libération ».

Il citera, à l’occasion, Omar Boudaoued, Ali Haroun, Laaklan Keddour, Ahmed Taleb Ibrahimi et Messaoud Challal qui formaient, a-t-il estimé, « un encadrement visionnaire et stratège, qui a eu le mérite de transporter la lutte pour la libération de l’Algérie sur le territoire français ».

Une stratégie, a poursuivi Khelifa Medderess, qui a « suscité l’admiration du Général vietnamien Giap qui a combattu les colonisateurs français et américain, et qui l’a avoué au défunt président Houari Boumediene lors de sa visite en Algérie ».

En 1958, la France devait participer à la coupe du monde de Football organisée en Suède avec dans son équipe quatre joueurs algériens, Mustapha Zitouni, Rachid Mekhloufi, Abdelaziz Benteifour et Mohamed Maouche. Deux mois avant le début de la compétition, ces derniers avaient quitté clandestinement la France en compagnie d’une trentaine d’autres joueurs évoluant dans des clubs français pour rejoindre la Tunisie et créer la glorieuse équipe du FLN.

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Gaïd Salah: «Le 1er Novembre fait notre fierté»

Thu, 11/01/2018 - 10:34

Par Ikram GHIOUA

Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd, Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a effectué hier une visite de travail où il a inspecté les établissements de la direction centrale des transmissions et des systèmes d’information. Cette visite qui entre également dans le cadre de la célébration du 64ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de libération a été l’occasion pour le vice-ministre de prononcer un discours après l’inauguration du Centre principal de maintenance des équipements de la guerre électronique et la visite de l’établissement central de rénovation du matériel des transmissions.

Le vice-ministre a déclaré: «Il m’est agréable d’exprimer ma grande satisfaction de me réunir encore une fois avec les cadres et les personnels de l’arme des transmissions et des systèmes d’information. Une rencontre que je tiens à la veille de la commémoration par l’Algérie de l’une de ses plus glorieuses fêtes nationales, en l’occurrence le 64ème anniversaire du 1er Novembre 1954. Une mémoire qui ne cesse de donner ses fruits et à l’occasion de laquelle notre peuple observe chaque année un moment de recueillement et d’admiration pour cette glorieuse révolution, et se remémore, avec une fierté digne de la grande vaillance de ceux qui ont déclenché et mené cette révolution ainsi que ceux qui ont parachevé son processus d’édification et de victoire, pour que sa grande renommée soit répandue parmi les nations et à la hauteur de ses objectifs et ses aspirations, aussi nobles que ses principes et valeurs.» Il ne manquera pas de rappeler que «la glorieuse révolution du 1er Novembre avec sa prestigieuse histoire, fait notre fierté, étant une étape charnière dans notre histoire militaire nationale».

Pour le vice-ministre, «le devoir nous appelle, donc, en tant que militaires, à fournir davantage d’efforts pour assurer la diffusion de ses nobles concepts et valeurs parmi les rangs de l’Armée nationale populaire», a même indique encore le vice-ministre, «d’assurer le parfait accomplissement de nos missions constitutionnelles avec rigueur, détermination, compétence et avec dévouement au message de nos valeureux martyrs, tout en veillant à la sauvegarde éternelle de l’acquis de la souveraineté et de la liberté de l’Algérie, de son indépendance nationale et de sa cohésion populaire et territoriale».

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DGSN: rencontre régionale pour cristalliser une nouvelle vision en matière de communication

Thu, 11/01/2018 - 10:28

ALGER – La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a organisé, mercredi à Oran, une rencontre régionale au profit des chefs de bureaux de la communication et des relations publiques relevant de la Sûreté nationale de la région ouest et sud-ouest, en vue de les accompagner dans la cristallisation de la nouvelle vision de la Direction en matière de communication, indique un communiqué de la DGSN.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres régionales organisées au profit des chefs de bureaux de la communication et des relations publiques de la Sûreté nationale, vise à accompagner les responsables chargés de la communication et des relations publiques dans la cristallisation de la nouvelle vision de la DGSN en matière de communication, à travers la mise en exergue du rôle et de l’importance de la communication dans l’administration et la gestion des crises, d’une part  et les actions de sensibilisation et de coordination entre les acteurs de la société, d’une autre part.

Les participants à cette rencontre ont estimé « nécessaire de poursuivre les actions de proximité et de sensibilisation, en renforçant le partenariat entre les différents corps de sécurité, à même de lutter contre la criminalité, sous toutes ses formes, et prendre en charge les préoccupations des citoyens, conformément aux missions constitutionnelles de la Sûreté nationale et à leur tête la garantie de la sécurité des citoyens et des biens ».

L’inspecteur régional de police de la région ouest a présidé cette rencontre, aux côtés du chef de Sûreté de la wilaya d’Oran et du chef de la cellule de la Communication et de la Presse à la DGSN, en présence des cadres chargés de la communication et des relations publiques à la Sûreté des wilayas de la région ouest et sud-ouest.

Cette rencontre intervient à l’issue de deux autres, la première organisée au niveau de l’Ecole d’application de la Sûreté nationale « Abdelmadjid Bouzbid » à Soumaâ (Blida) et la deuxième dans la wilaya d’Annaba.

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Minurso: le Conseil de sécurité proroge le mandat de la mission onusienne de 6 mois

Thu, 11/01/2018 - 10:19

NEW YORK – Le Conseil de sécurité, tel qu’attendu, a prolongé mercredi le mandat de la Minurso de six mois jusqu’au 31 avril 2019, réaffirmant son engagement à aider les partis au conflit à parvenir à une solution qui pourvoit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

Par 12 voix pour et trois abstentions (la Bolivie, la Russie et l’Ethiopie), l’instance suprême des Nations Unies a adopté une résolution prorogeant le mandat de cette mission onusienne de six mois, un vote qui fait suite à deux jours de tractations intenses sur le texte de la résolution présenté par les Etats-Unis.

Le vote de la résolution prévu initialement lundi a été reporté à mercredi pour permettre aux 15 membres du Conseil de se concerter sur le projet.

Jusqu’à lundi dernier le texte n’a été débattu qu’au niveau du groupe des amis du Sahara Occidental (Etats-Unis, Russie, Royaume Uni, Espagne et la France).

Alors que le secrétaire général de l’ONU, a demandé une prolongation d’une année, l’administration américaine a poussé pour obtenir un renouvellement de six mois afin de maintenir la pression sur les partis au conflit, le Maroc et le Front Polisario, pour revenir à la table des négociations.

Malgré maintes pressions et manœuvres, la France n’a pas réussi à infléchir la position américaine. Les Etats-Unis, agacés par le blocage du processus de paix, sont convaincus qu’un mandat de six mois était le seul moyen de mettre fin au statut quo au Sahara Occidental.

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1er Novembre 1954: levée des couleurs nationales au siège du MAE

Thu, 11/01/2018 - 10:16

ALGER – Une cérémonie a été organisée mercredi à minuit au siège du ministère des Affaires étrangères (MAE) à Alger, à l’occasion du 64e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, au cours de laquelle il a été procédé à la levée des couleurs nationales.

Présidée par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, en présence de moudjahidine et des cadres du ministère, la cérémonie a été marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs et la lecture de la Fatiha à la mémoire des chouhada de la glorieuse guerre de libération.

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