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Updated: 4 days 18 hours ago

Fichage ethnique: En pleine tourmente, le PSG s’active pour se défendre

Sun, 11/11/2018 - 14:20

«Faire toute la lumière sur le sujet»: au lendemain des révélations des «Football Leaks» sur une affaire de fichage ethnique au sein d’une cellule de recrutement du PSG, le club s’active pour se défendre, en promettant «dès la semaine prochaine» les résultats d’une enquête menée en interne.

«Initiative personnelle»
Comment expliquer la présence de critères ethniques, «Français», «Maghrébin», «Antillais», «Africain», sur des fiches de recrutement au sein du PSG entre 2013 et 2018, une pratique illégale révélée jeudi par un collectif de médias européens, dont Mediapart et Envoyé Spécial en France ? «La décision ou les actes d’une poignée de personnes ne peuvent pas remettre en cause un engagement de long terme», plaide Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG. La ligne de défense du PSG est de pointer une «initiative personnelle» du responsable du recrutement du centre de formation dédiée aux territoires hors Ile-de-France, Marc Westerloppe. Celui-ci a quitté le club au début de l’année pour rejoindre Olivier Létang, ancien directeur sportif du PSG, au Stade Rennais. «Nous ne sommes pas exempts de responsabilités parce que ça s’est passé au sein du club», estime Jean-Claude Blanc. Une enquête interne a été ouverte. «A l’issue de cette enquête, nous partagerons dès la semaine prochaine les résultats avec les instances et autorités de tutelle afin de faire toute la lumière sur le sujet», a fait savoir le club à l’AFP vendredi. Dans un communiqué diffusé par son avocat, Marc Westerloppe assure n’avoir «jamais commis quelque acte de discrimination que ce soit», et affirme «initier dès à présent toutes les actions judiciaires qui s’imposent», pour «lever ces suspicions infondées» et être «rétabli dans son honneur».

Plainte contre X
Outre les condamnations venues notamment de la ministre des Sports Roxana Maracineanu, «consternée», des suites judiciaires sont possibles après ce fichage: la Ligue des droits de l’Homme a porté plainte contre X vendredi pour «discrimination» et pour «collecte et traitement de données à caractère personnel faisant apparaître les origines raciales ou ethniques». Le préjudice est déjà d’importance pour la réputation d’un club attentif à son image. «Bien que nous soyons beaucoup attaqués en ce moment, s’il y a un sujet qui nous tient à coeur c’est bien celui des luttes contre toute forme de discrimination», soupire encore Jean-Claude Blanc. Le sujet est particulièrement sensible à Paris, marqué par les affaires de racisme en tribunes du Parc des Princes dans les années 2000, avant le rachat du club par le Qatar. Le PSG a en tout cas été défendu par certains de ses jeunes passés par le centre de formation, comme Yacine Adli. «Depuis mon arrivée en 2013, j’ai côtoyé et grandi avec des joueurs de cultures diverses et n’ai jamais connu de différences ou de discriminations au sein de notre club», a assuré le jeune homme sur son compte Instagram. «J’ai grandi au centre de formation du PSG et je n’ai jamais ressenti de racisme», abonde le prometteur Moussa Diaby.

Une longue liste d’affaires
Beaucoup attaqué, le PSG ? Il s’est en tout cas retrouvé au milieu d’une sacrée série d’affaires depuis le début de la saison. Une semaine plus tôt, Jean-Claude Blanc avait déjà dû prendre la parole sur le fair-play financier, ce mécanisme mis en place par l’UEFA qui interdit aux clubs de n’investir plus qu’ils ne gagnent par leur moyen propre, c’est-à-dire sans l’apport financier de leur propriétaire. Le PSG, ciblé par une enquête de l’UEFA, est accusé de «dopage financier» car certains des contrats qu’il a passé avec des entreprises qatariennes ont été jugés surévalués par rapport aux prix en vigueur. Dans le cadre des «Football Leaks», le club a aussi dû réfuter un «accord secret» avec les pontes de l’UEFA de l’époque, Michel Platini et Gianni Infantino, en 2014, pour aider le PSG à dribbler des règles… mises en place par l’UEFA elle-même. Enfin, le match de Ligue des champions contre l’Etoile rouge de Belgrade début octobre a donné lieu à deux enquêtes: une, de la justice française sur des soupçons de match truqué par le club serbe, qui dément. Le club a annoncé se porter partie civile. L’autre enquête est conduite par l’UEFA, sur de brefs affrontements entre supporters et forces de l’ordre aux abords de son Parc des Princes. Le club s’est voulu ferme sur ce point en résiliant plusieurs dizaines d’abonnement de «fauteurs de troubles», pour une période d’un an. «Nous commençons à avoir les soucis que les grandes entreprises, les grandes marques connaissent aujourd’hui», veut croire Jean-Claude Blanc. Elles «doivent absolument être irréprochable parce que scrutés, analysés, hackés avec des fuites de documents possibles, que vous n’arriverez jamais à empêcher totalement. La seule réponse à cela, c’est d’être encore plus exemplaire, exigeant, transparent et encore plus dur dans les sanctions qui doivent être prises quand la ligne rouge est franchie.»

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Rallye international d’Algérie « Challenge Sahari »: les algériens et les européens se partagent les titres de la 4e édition

Sun, 11/11/2018 - 14:19

La quatrième édition du Rallye international d’Algérie, « Challenge Sahari », disputée du 1er au 8 novembre courant, sur une distance globale de 1200 km, partagée en sept étapes, a connu un partage équitable des titres mis en jeu, avec une nette domination des pilotes étrangers dans les épreuves de moto, au moment où leurs homologues algériens ont survolé toutes les épreuves auto.

En effet, si le continent européen s’est taillé la part du lion dans les deux épreuves moto (M1 et Open), les pilotes algériens, eux ont dominé les trois épreuves auto, à savoir : auto / prototype, auto /essence et auto / gasoil, en raflant huit podiums sur les neuf possibles. En auto / prototype , c’est le vainqueur de la première édition de ce Rallye-Raid, en 2015, Fodil Allahom qui s’est imposé en 2h 23:20.321, devant ses compatriotes Daoud Lahbaki et Choukry Akouf, respectivement deuxièmes et troisièmes, en 2 h 35:14.965 et 3h 11:05.828. Dans la spécialité auto / essence, c’est Lotfi Benmansour qui s’était imposé, en 2h 23:18.123 devant deux autres algériens, à savoir : Larbi Benrouzi en 3h 06:07.561 et Ahmed Benmir en 3h 14:43.358. Enfin, dans la spécialité auto /gasoil, c’est l’Algérien Abdellah Dekakni qui s’est imposé, en 3h 21:54.644, devant le Belge Ronald Hobbik, deuxième en 3h 35:24.936 et un autre algérien, Sofiane Meghni, troisième en 5h 29:31. 419.

Les pilotes européens, quant à eux, ont dominé les épreuves moto, avec notamment les victoires du Britannique Janathan Blackburn dans la spécialité M1, en2h 14:26.368, et de l’Italien Alexandro Rosso, dans la spécialité Open, en 2h 16:17.027. En M1, le podium a été complété par le Français Laurent Webel, deuxième en 2h 15:26.111, et le Portugais Frederico Didi, troisième en 2h 16:07.560. Enfin, dans la spécialité Moto « Open », le podium a été complété par les Britanniques Salt Dave et Christopher Kourk, respectivement deuxième et troisième, en 3h 25:56.561 et 3h 39:16.026. Des lauréats qui auraient pu être sérieusement bousculés par l’Italien Victor Rivera, qui était un des grands favoris de cette 4e édition du Rallye international d’Algérie et qui a dû abandonner à l’issue de la 5e étape, victime d’une blessure.

Plusieurs pilotes étrangers ont pris part à ce Rallye, dont certains habitués du célébrissime « Paris – Dakar », et dont la participation a eu pour effet de rehausser le niveau de la compétition. Les motocyclistes algériens ont évoqué « le manque de moyens » et le « manque d’expérience » pour expliquer leur absence sur le podium de cette 4e édition du Rallye « Challenge Sahari », mais en promettant de « continuer à travailler » pour progresser et atteindre un meilleur niveau qui, à l’avenir, leur permettra d’obtenir de meilleurs résultats. Quoique, les motocyclistes algériens jouissent déjà d’une très bonne réputation auprès des pilotes étrangers, n’ayant pas tari d’éloges les concernant, notamment, les Italiens, ayant salué leur « bon rendement ». Cette 4e édition du Rallye « Challenge Sahari international », dédiée à la mémoire du président de la Fédération algérienne des sports mécaniques (Fasm) Chihab Baloul, décédé en septembre dernier d’une crise cardiaque, a enregistré la participation de 129 pilotes algériens et 62 étrangers, représentants 7 pays, à savoir : la Libye (7 participants), la Turquie (2 participants), la Grande-Bretagne (4 participants), le Portugal (8 participants), l’Espagne (1 participant), l’Italie (23 participants) et la France (17 participants).

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Conférence de Palerme: Une énième tentative pour sortir la Libye du chaos

Sun, 11/11/2018 - 11:19

Des représentants du Groupe des pays voisins (Algérie, Tunisie et Egypte) ainsi que de l’Union africaine et de la Ligue arabe seront présents à Palerme.

Une conférence internationale sur la Libye s’ouvre demain à Palerme en Italie en présence des principaux protagonistes locaux du conflit, une énième tentative pour lancer un processus électoral et politique censé sortir le pays de l’ornière. Témoin des difficultés à rapprocher les vues dans un pays miné par les divisions et les luttes de pouvoir depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, l’ONU a annoncé jeudi que le processus électoral a été retardé et devrait finalement démarrer au printemps 2019. Cette fois-ci la conférence se tient en Italie, ancienne puissance coloniale qui entretient des liens historiques avec la Libye, pays riche en pétrole.

La dernière a eu lieu à Paris en mai. L’Italie est surtout très préoccupée par le problème des migrants dont des dizaines de milliers cherchent chaque année à joindre ses côtes à partir de la Libye où les passeurs, profitant du chaos, sont très actifs.»La conférence de Palerme est un pas fondamental dans l’objectif de la stabilisation de la Libye et pour la sécurité de toute la Méditerranée», a estimé le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte. Des représentants de pays européens dont la France, des Etats-Unis ainsi que de pays arabes participeront, aujourd’hui et demain, à la réunion de Palerme en Sicile alors que la Libye est toujours en proie à l’insécurité et à un crise économique. Présents également les représentants du Groupe des pays voisins (Algérie, Tunisie et Egypte) ainsi que de l’Union africaine et de la Ligue arabe. Comme à Paris, y seront autour de la même table les principaux protagonistes en Libye: le chef du gouvernement d’union nationale(GNA) internationalement reconnu, Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est du pays, le président du Parlement, Aguila Salah, et celui du Conseil d’Etat, équivalent d’une chambre haute à Tripoli, Khaled al-Mechri. Rome a aussi invité des dignitaires et représentants tribaux et de la société civile. Dans une interview jeudi,

M. Sarraj a souhaité que la conférence débouche sur «une vision commune vis-à-vis du dossier libyen», soulignant «la nécessité d’unifier les positions» de Paris et Rome. Après la rencontre de Paris, Rome avait reproché à Paris de vouloir faire cavalier seul sur la Libye, dirigée aujourd’hui par deux entités rivales: le GNA, issu d’un processus onusien basé à Tripoli et une autorité installée dans l’Est soutenue par un Parlement élu en 2014 et une force armée dirigée par M. Haftar. Bien que l’Italie et la France aient «de nombreux intérêts en commun en Libye comme l’énergie, l’immigration et (la lutte contre) le terrorisme, elles ont des vues divergentes sur le moyens d’atteindre leurs objectifs», estime Federica Saini Fasanotti du Brookings Institute. A Paris, les protagonistes libyens s’étaient engagés à organiser des élections législatives et présidentielle le 10 décembre. Mais cette date a été accueillie dans un scepticisme général, en particulier à Rome et Washington pour qui les conditions n’étaient pas propices à des élections. Le même jour, l’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a d’ailleurs enterré définitivement la perspective d’élections avant la fin de l’année, devant le Conseil de sécurité de l’ONU. «Une conférence nationale devrait se tenir dans les premières semaines de 2019. Le processus électoral qui en découlera devrait commencer au printemps 2019», a dit M. Salamé s’exprimant par vidéoconférence depuis Tripoli En Italie, aucune date ne devrait être avancée, et «pas sûr qu’il y ait un document final», selon une source diplomatique italienne.

Côté libyen, le Parlement basé dans l’Est a dit qu’il tenait «toujours à l’organisation d’élections. Via son porte-parole, le chef du GNA a précisé qu’il se rendait à Palerme pour défendre quatre dossiers: le processus électoral et sa base constitutionnelle, la fin des «institutions parallèles» et l’unification de l’armée, ainsi que des réformes économiques et de sécurité. L’une des conséquences de la rivalité entre Rome et Paris sur le dossier libyen concerne ces initiatives ponctuelles dont l’effet est sans lendemain. La réunion de Palerme n’aurait-elle alors d’autre but que celui d’effacer la réunion de Paris, tous en donnant l’illusion que des pays importants vont être accomplis? C’est ce dont sont convaincus de nombreux Libyens et des observateurs qui déplorent à juste titre la rivalité entre les pays occidentaux rivés sur le pétrole au point de faire durer indéfiniment la crise malgré les efforts de certaines parties au conflit et de la médiation onusienne, en particulier.

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100e anniversaire de l’armistice de 1918: Une célébration du couple franco-allemand

Sun, 11/11/2018 - 11:15

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont dévoilé hier une plaque pour commémorer l’armistice de 1918, lors d’une cérémonie hautement symbolique dans la clairière de Rethondes (nord) où fut scellée la fin de la Première Guerre mondiale. C’est la première fois depuis 1945 que le président français et le chef du gouvernement allemand se rencontrent dans ce mémorial, situé dans une clairière de la forêt de Compiègne. L’armistice y fut signé le 11 novembre 1918, dans un wagon restaurant, mettant un terme à un conflit qui fit 18 millions de morts. Dans la matinée, le président français a accueilli Donald Trump.

Visiblement soucieux de désamorcer la polémique, les deux hommes ont insisté sur leurs liens étroits: «Nous sommes devenus très bons amis au fil des ans», a assuré M.Trump. Mais son visage était fermé et l’atmosphère loin des démonstrations passées de complicité. «Nous devons mieux partager le fardeau au sein de l’Otan», a lancé M. Macron dès les début de l’entretien à l’Elysée, une musique douce aux oreilles du locataire de la Maison-Blanche qui ne cesse de réclamer une hausse des dépenses militaires des pays européens jugeant la situation actuelle injuste pour le contribuable américain. Depuis Lodz en Pologne, le président du Conseil européen Donald Tusk a soutenu exactement le contraire, reprochant à M. Trump d’être contre «une Europe unie et forte». Vendredi soir, Donald Trump avait opté pour un ton nettement moins consensuel.

«Le président Macron vient de suggérer que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie», avait-il écrit au moment même où Air Force One atterrissait près de Paris. «Très insultant mais peut-être que l’Europe devrait d’abord payer sa part à l’Otan que les Etats-Unis subventionnent largement!», avait-il ajouté. Hier matin, l’Elysée a assuré que l’armée européenne prônée par le président français en début de semaine ne visait en aucun cas les Etats-Unis, évoquant une «confusion» dans l’interprétation de ses propos. Plus largement, cette saillie illustre les désaccords politiques profonds qui opposent les deux hommes, sur l’environnement, le nucléaire iranien, les relations commerciales, et d’une manière générale, sur la gouvernance des affaires du monde, pour laquelle M. Macron défend le multilatéralisme, honni par M.Trump.Macron et Merkel ont donné le ton à cette première journée de célébration du centenaire de l’armistice mettant fin à la Première guerre mondiale. Ils ont déposé une gerbe et dévoilé une nouvelle plaque au pied du monument la Dalle sacrée », au milieu de la clairière, sur laquelle on peut lire Ici le 11 novembre 1918 succomba le criminel orgueil de l’empire allemand vaincu par les peuples libres qu’il prétendait asservir »». La nouvelle inscription est beaucoup moins martiale, et réaffirme «la valeur de la réconciliation franco-allemande au service de l’Europe et de la paix».

Dans la soirée, les 61 dirigeants et plusieurs autres dignitaires conviés à cette célébration se retrouveront au Musée d’Orsay à Paris, pour une visite de l’exposition consacrée à Picasso et un dîner protocolaire sur place, avant la grande cérémonie d’aujourd’hui sous l’Arc de Triomphe, point d’orgue des commémorations.

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Somalie: 41 morts dans un attentat islamiste à Mogadiscio

Sun, 11/11/2018 - 11:11

          Le bilan de l’attentat aux voitures piégées vendredi près d’un hôtel du centre de Mogadiscio, la capitale de la Somalie, est passé à au moins 41 morts, plusieurs personnes ayant succombé à leurs blessures, a-t-on appris samedi de source policière. Le précédent bilan, établi vendredi de source sécuritaire, était «d’environ 20 morts (…) et plus de 40 blessés». «Plus de 100 personnes ont été blessées dans l’attaque d’hier (vendredi) et certaines ont succombé à leurs blessures dans la nuit», a confirmé un responsable sécuritaire, Abdirahman Osman, ajoutant que «près de 50 personnes ont été confirmées mortes».

Selon des sources sécuritaires et des témoins, deux voitures piégées ont explosé presque simultanément à proximité de l’hôtel Sahafi, où ont l’habitude de séjourner des responsables politiques somaliens. Un kamikaze a ensuite actionné son gilet explosif devant cet hôtel, déjà frappé par une attaque en 2015, et des hommes armés ont tenté sans succès de pénétrer dans le bâtiment, avant d’être abattus.

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Il animera une conférence de presse aujourd’hui: Test grandeur nature pour Abdelkrim Medouar

Sun, 11/11/2018 - 11:08

Par Saïd MEKKI 

La gestion du président de la LFP est tellement critiquée que même les cinq membres du Bureau exécutif avaient gelé leurs activités mardi dernier, à cause de ses «décisions unilatérales».

Suite aux derniers scandales qui ont secoué la Ligue de football professionnel (LFP) ces derniers jours, le président de cette instance sportive, Abdelkrim Medouar, animera ce matin à partir de 11h une conférence de presse à la salle des conférences du stade du 5-Juillet. Il n’y a que deux possibilités d’aborder cette conférence de presse par le président Medouar: ou il dressera son bilan depuis son élection à la tête de la LFP et présentera sa démission, soit il saisira l’occasion pour revoir sa gestion de cette même instance d’une manière collégiale. Et ça serait certainement cette deuxième option que devrait prendre Medouar pour ne point perdre la face. Il y va même de sa crédibilité. Il y a lieu de faire remarquer qu’en réalité, la gestion du président Medouar est tellement critiquée que même cinq membres du bureau exécutif de la LFP avaient gelé leurs activités mardi dernier, à cause des «décisions unilatérales» de leur président. Et il a fallu l’intervention du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïredine Zetchi, pour mettre fin à cette situation. Suite à cette réunion, et selon un membre contestataire, «Medouar a présenté des excuses et promis de consulter les membres du bureau dans le futur». «Maintenant que tout est rentré dans l’ordre le bureau exécutif reprend ses activités», a assuré Akil Adrar.
D’ailleurs, la Ligue fonctionnait depuis l’élection de Medouar en juin dernier, sans secrétaire général ni vice-président. Ce qui arrangeait parfaitement le président de la Ligue pour tout faire. Prendre des décisions souvent incohérentes et surtout sans s’en référer à ses collègues du Bureau de Ligue fait partie de la très mauvaises gestion. Seulement, il est très important de fustiger également ces mêmes membres de cette instances qui ont laissé faire jusqu’à ce qu’éclate la fameuse histoire du report du match USM Alger – JS Kabylie. Puisque justement, à l’origine du conflit entre Medouar et des membres du Bureau exécutif le report de ce match qui devait se jouer mardi dernier dans le cadre de la 13e journée, avant d’être reprogrammé ce vendredi. Ce match qui devait se jouer initialement lundi 5 novembre, a été décalé de 24 heures, ce qui n’a pas été apprécié par le président de la JSK, Chérif Mellal. Ce dernier a critiqué violemment Abdelkrim Medouar.
Le patron des Canaris a été convoqué pour la prochaine séance de la commission de discipline, prévue le 12 novembre 2018 «pour ses déclarations publiques en violation de l’obligation de réserve, et outrage et atteinte à la dignité et à l’honneur d’un membre de la Ligue professionnelle». Ainsi, et après la réunion du président de la FAF et celui de la LFP, il a été convenu la nomination d’un nouveau secrétaire général dans un «délai d’une semaine». De plus, et c’est ce qui est «illogique» sur la forme, c’est d’avoir «introduit un nouveau membre dans le bureau». Il s’agit de Djamel Messaoudene, «qui aura la mission de mettre sur pied les différentes commissions qui aideront à améliorer le travail de la Ligue».
Affaire à suivre donc avec cette conférence de presse du président Medouar, si elle serait bien maintenue, car avec la gestion actuelle du football national, tout peut arriver…

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Il a tout conclu avec Belmadi et Zetchi: Bougherra intègre le staff technique des Verts

Sun, 11/11/2018 - 11:06

Par Mohamed BENHAMLA 

Le première mission qui sera confiée à Bougherra par Belmadi est celle de superviser les joueurs du cru, ce qu’il a commencé de faire vendredi et samedi, avec les deux matchs USMA – JSK et PAC – ASAM.

Lors du match USMA – JSK, vendredi au stade Omar-Hamadi de Bologhine, la présence de l’ancien capitaine de la sélection nationale, Madjid Bougherra, n’est pas passée inaperçue.
En effet, des sources proches du cercle de la Fédération algérienne de football annoncent une très prochaine réintégration de «Magic» dans le staff technique des Verts, conduit par Djamel Belmadi. Actuel entraîneur de l’équipe réserve d’Al-Duhail (Qatar), Bougherra était déjà pressenti pour prendre place dans ledit staff dès l’intronisation de Belmadi, mais ce dernier avait affirmé qu’il a préféré laisser son ancien joueur «continuer son apprentissage». Et voilà, donc, que les choses ont changé rapidement, puisqu’une rencontre a eu lieu entre les deux hommes, où il a été question de débattre de la mission qui sera confiée à Bougherra. Ce dernier, faut-il le rappeler, a déjà fait partie du staff technique national du temps du Belge George Leekens, lors de la dernière CAN-2017 au Gabon. Selon les mêmes sources, la première mission qui sera confiée à Bougherra par Belmadi est celle de superviser les joueurs du cru, ce qu’il a commencé à faire vendredi et samedi, avec les deux matchs USMA – JSK et PAC – ASAM. Ainsi, l’ancien joueur des Glasgow Rangers aura le poste de deuxième adjoint, le premier étant le Français Serge Romano. Bougherra devrait, ainsi donc, accompagner la délégation algérienne lors de son prochain déplacement à Lomé pour affronter la sélection togolaise, le 18 novembre prochain pour le compte des éliminatoires de la CAN-2019. La piste menant vers ce choix a été revendiquée moult fois par plusieurs observateurs, ainsi que les fans de l’EN. L’on estime que de par son expérience sur les terrains africains ainsi que le fait qu’il soit issu de la même école que la majorité des joueurs actuels des Verts, Bougherra sera d’un grand apport pour Belmadi.

Par ailleurs, le premier responsable des Verts veut renforcer le staff technique qui sera chargé de suivre et préparer la sélection A’, réservée aux joueurs locaux, pour les prochaines échéances. Cela permettra de laisser Serge Romano et Aziz Bouras exclusivement avec l’équipe fanion. Une séance de travail devrait avoir lieu après le match du Togo, entre Belmadi et le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, pour débattre de ce sujet et mettre en place une feuille de route.

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Salon international du livre d’Alger: Et j’ai même rencontré un Ferhat Abbas heureux

Sun, 11/11/2018 - 11:00

Par Abdelhakim MEZIANI 

Il était là au stand des Editions Casbah où l’essentiel de ses titres trônait. Le visage allongé, osseux, au nez aquilin, le regard sombre sous le sourcil dru et le geste large, il symbolise à merveille, c’est Jean Lacouture qui souligne, l’histoire de la recherche d’une patrie, dans la France, puis avec la France, et puis hors de la France, voire contre la France.

S’il fut l’un des rares musulmans à avoir accompli des études universitaires durant la période coloniale, Ferhat Abbas n’en restera pas moins du côté des humbles, de la société globale algérienne dont il comprendra très vite la grandeur. Pourtant, les fureurs d’Alger ne se répercutent guère en petite Kabylie où, depuis la répression de 1871, règne un ordre qui ressemble presque à de la sérénité. Evolué, Ferhat Abbas est naturellement partisan de l’assimilation durant cette période. C’est l’esprit du temps, davantage qu’une tare, feront judicieusement remarquer Zakya Daoud et Benjamin Stora, dont on lui fera toujours grief. Devenu par la suite, et dans le cadre des exacerbations des contradictions entre la caste coloniale et la société globale algérienne, l’avocat d’une révolution sanglante, il n’a choisi de plaider cette cause qu’après s’être battu, un quart de siècle durant, pour imposer le réformisme et la non-violence, le refus des solutions extrêmes, la volonté intrépide d’un compromis avec la France… Mais en vain… L’histoire de la vie de Ferhat Abbas, comme celle de la France contemporaine, ne prouve qu’une chose, écrira Jean Lacouture, et le général de Gaulle l’a comprise mieux que beaucoup d’autres: ´´C’est que les peuples ont besoin de dignité et que l’un des attributs de cette dignité, c’est l’appartenance à un groupe national reconnu comme tel. Elle montre aussi qu’à leur disputer ce droit, s’ils le revendiquent pleinement, on se condamne à de cruels déboires.

Ces autres déboires, le premier président du GPRA les connaîtra après l’indépendance, notamment après le coup de force du 19 juin 1965 date à laquelle il sera exclu du FLN non sans avoir déclaré, lit-on dans L’Indépendance confisquée: «Ce n’est pas par la duplicité, l’hypocrisie et la mauvaise foi qu’on éduque un peuple et qu’on prépare son avenir.» Il connaîtra les affres des geôles d’Adrar avant d’être libéré en mai 1965. Fidèle à ses idées, il sortira de son mutisme en mars 1976 date à laquelle il rédigera avec Benyoucef Benkhedda, Hocine Lahouel et Mohamed Kheïreddine un «Appel au peuple algérien» réclamant des mesures urgentes de démocratisation et dénonçant «le pouvoir personnel» et la Charte nationale de Boumediene. Ce qui lui vaut d’être assigné à résidence jusqu’au 13 juin 1978 avant d’être rétabli dans ses droits historiques par le président Chadli Bendjedid, le 30 octobre 1984. Du «Manifeste du peuple algérien», commis le 10 février 1943, à «l’Appel au peuple algérien», il y a comme une continuité. Pour l’auteur de «L’Indépendance confisquée», la politique est avant tout affaire d’honneur. Il faut savoir tenir ses engagements et faire taire ses égoïsmes. C’est ainsi, estimait-il, qu’on se hausse au rang de serviteur du peuple. Un peuple dont il recevra la jeunesse en ce Salon international du livre béni et à laquelle il transmettra grâce à ses nombreux ouvrages un message d’une portée indéniable.

Le souvenir de l’abbé Bérenguer
Les ouvrages de Benjamin Stora étaient en force au Sila. Ils côtoyaient ceux de Ferhat Abbas. Contrairement à ce que pensent certains esprits chagrins, j’ai beaucoup de respect pour Benjamin Stora. C’est le cousin d’abord, même s’il a opté pour la France au lendemain de l’indépendance contrairement à l’écrasante majorité de la communauté juive restée en force dans son pays de toujours pour contribuer à sa reconstruction. C’est l’historien ensuite, qui aura tenté avec détermination de briser le silence opaque imposé par l’impérialisme français à la question algérienne. Mais non sans maladresse, je l’avoue, car son rapport à l’histoire du Mouvement national n’est pas sans ambiguïté. S’agissant des fondements de la révolution algérienne comme de son parti pris équivoque au profit du messalisme, son péché mignon consistant à privilégier les contradictions secondaires au sein de la société algérienne (FLN/MNA) au détriment de celle principale opposant pourtant un peuple aspirant à l’Indépendance nationale à la caste coloniale. Je peux citer aussi quelques malheureux raccourcis empruntés allègrement par son film. Celui, par exemple, qui soutient que si la résolution sur le droit à l’autodétermination du peuple algérien a été votée, cela est dû essentiellement à quelques pays africains et à la Chine communiste.

Une grande nation où les responsables du GPRA ont été royalement reçus par le président Mao Zedong et Chou En-laï, son Premier ministre. Alors que le mérite singulier en revient à l’abbé Bérenguer, un curé algérien dévoué à la cause nationale, et au vote décisif de pays latino-américains qu’il a sensibilisés autour de la question algérienne. Cela, nonobstant les déboires et les obstacles que les services français dresseront devant lui afin de l’empêcher d’accomplir sa mission. Le général de Gaulle ira même jusqu’à désigner André Malraux, fort de son aura d’intellectuel, pour endiguer l’audience de ses activités en faveur de la lutte pour la libération du peuple algérien. Les innombrables pérégrinations en Amérique latine de cet ambassadeur de la Révolution algérienne, grand ami de Fidel Castro et de Che Guevara, finiront par porter leurs fruits et seront, avec la manifestation populaire du 11 Décembre 1960 à Alger, derrière le vote de l’essentiel des pays de la région en faveur du droit à l’autodétermination du peuple algérien aux Nations unies. Juste au moment où la lutte armée commençait à afficher son essoufflement à l’instigation d’une répression aveugle. Assurément, cette 23ème édition du Sila donne l’impression d’être placée sous le signe des retrouvailles. D’abord avec la Chine, une grande nation qui a été de tous temps aux côtés de l’Algérie, parmi les premières à avoir reconnu et soutenu la Révolution nationale du 1er Novembre 1954, prêté main forte à au processus d’édification nationale.

L’exemple de la Chine
Un exemple à suivre dans le domaine de d’édition nationale, de la promotion du livre et des industries graphiques. Forte de 585 maisons d’édition-pour la plupart privées-la Chine, invité-d’honneur du 23e Salon international du livre d’Alger (Sila), se pose en leader mondial dans l’édition et l’imprimerie, est-il souligné dans une des publications du Sila: «Avec un chiffre d’affaires estimé à plus de 8 milliards d’euros, la Chine où fut découvert au VIIIe av. J.-C. le plus ancien papier en fibres de lin, occupe la première place au plan mondial avec quelque 255.000 nouveaux titres édités annuellement.» Les ventes de livres, qui se sont chiffrées en 2017 à plus de 9 milliards d’exemplaires, confortent le taux élevé de lectorat dans ce pays de plus de 1,3 milliard d’habitants, rapportent les mêmes sources. Des chiffres qui nous rassurent sur les avancées d’un peuple ami qui a su faire de la pensée de Mao Zedong, et ce depuis la Longue Marche de Yenan, le socle de son devenir et le fer de lance de toutes ses réalisations. Ce n’est pas sans raison si un de nos confères de Chine Nouvelle écrivait, à juste titre d’ailleurs:
«La Chine considère l’innovation comme l’un des principaux moteurs de son économie et fait de son mieux pour promouvoir l’innovation dans les industries, l’éducation et la gouvernance. Mais aucune nation ne peut prospérer sur l’innovation si ses citoyens n’aiment pas lire.» Azzedine Mihoubi, le ministre algérien de la Culture, l’a suffisamment compris pour appeler de tous ses voeux à une véritable coopération entre son pays et celui honoré par la présente édition du Sila. Autres retrouvailles reflétant à merveille les véritables intentions des organisateurs, la présence au Sila d’un grand ami de l’Algérie. Je veux parler de Costa Gavras venu présenter son livre Mémoires: Va où il est impossible d’aller (Seuil, 2018) mais aussi un grand film, Z dans sa version numérisée. Adaptation d’un roman traitant de l’assassinat du député grec Grigóris Lambrákis, Z est une dénonciation du pouvoir dictatorial en ce qu’il tente de restreindre les libertés de l’opposition.
Hésitant entre un ton sérieux et un autre plus sarcastique, le film ne parvient pas à dépasser la simple illustration d’un système totalitaire en faisant de ses personnages de simples stéréotypes, déterminés par deux ou trois caractéristiques, qui ne suffisent pas à incarner les différentes figures et surtout à rendre cette histoire complexe. Si le film est en partie plombé par son schématisme politique, il se rattrape néanmoins grâce à un vrai sens du rythme, qui donne à l’enquête menée par le juge d’instruction (Trintignant impeccable) une belle intensité.
Une grande distribution aussi où Jorge Semprun et Ben Barzman pour le scénario, Yves Montand, Jean-Louis Trintignant, Irène Papas et Jacques Perrin pour l’interprétation donnent à cette oeuvre à mi-chemin du thriller et du film politique une dimension certaine qui n’échappe pas pour autant au manichéisme cher aux films américains. Le cinéphile que je suis se rappelle les années 80, date à laquelle il était responsable de la Cinémathèque française, président de festivals (Berlin, Deauville…). Portant une affection insondable à l’Algérie, il y produira Mon Colonel (2006) de Laurent Herbiet et Maintenant ils peuvent venir (2015) de Salem Brahimi.

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L’auteur Kamel Bouchama, en marge du SILA, à l’expression: « Non, messieurs, ce travail vient de Réghaïa! »

Sun, 11/11/2018 - 10:58

Par Dihya GUELLID

Du siècle avant Jésus- Christ, à l’exode de 1911, en passant par l’épopée de l’Emir Abdelkader, Kamel Bouchama a signé une trilogie qui «raconte nos ancêtres». L’homme est passionné et passionnant. Il a ouvert son coeur à L’Expression et c’est avec bonheur que l’on suit les tribulations de l’écrivain. Entretien.

Dihya Guellid: Avant même d’aller dans le contenu de vos ouvrages que vous présentez à cette 21ème édition du Sila, quelle est d’abord votre première impression?
Kamel Bouchama:
 Je suis très satisfait, franchement. Et comment ne pas l’être quand, chaque jour, indépendamment de ce vendredi 2 novembre – jour de ma dédicace officielle -, je suis face à une foule de lecteurs passionnés qui viennent se faire dédicacer mes deux ouvrages et entamer un dialogue avec moi? De là, je me dois tout d’abord, de remercier sincèrement – et le verbe n’est peut-être pas assez fort – le personnel de l’Enag et à leur tête le directeur général, M. Messaoudi Hamidou, qui est en même temps commissaire général de cet important événement international culturel, pour l’excellent travail qu’ils présentent à ce public nombreux et assoiffé de lecture. L’Enag démontre par sa présentation d’ouvrages produits dans les normes internationales de l’édition, son professionnalisme et même plus en ce qui me concerne, et d’autres auteurs d’une certaine pointure. Ainsi, elle a pris des dispositions à mon égard par un geste professionnel, d’abord courageux, et citoyen ensuite, qui me laisse croire à un meilleur avenir au sein de l’édition, dans le vivre ensemble et la démocratie. Encore une fois merci, un grand merci à l’Enag – et ce n’est pas un dithyrambe – pour cette remarquable production qui a fait dire à d’aucuns, devant mes deux ouvrages:
– «Ah, si on pouvait produire un travail pareil, aussi beau que celui-là qui nous vient de l’extérieur…!».
Ma réponse a été spontanément aussi claire que convaincante: «Non, messieurs, ce travail vient de Réghaïa!!»

Vous dites de beaux ouvrages, effectivement, et ils sont devant nous. Pouvez-vous nous en dire davantage?
Oui, assurément, ils sont beaux et bien finis…, ce qui a laissé certains penser qu’ils sont faits ailleurs, plutôt que chez nous. Est-ce un complexe, ou parce qu’il est vrai que quelques éditeurs ne donnaient pas, il y a quelque temps, tellement d’importance à la meilleure présentation de leur produit? C’est cela en réalité, parce qu’avant, en effet, nous-mêmes nous dénoncions quelques manquements aux normes de l’édition. Enfin, ce qui est certain aujourd’hui, est que moi, comme d’autres auteurs, je suis plus que satisfait et fier devant une telle production car, présenter des ouvrages de cette tendance, je veux dire de cette beauté, de cette élégance c’est un honneur pour l’entreprise qui les a soigneusement réalisés et, bien sûr, pour la personne qui les a écrits. Maintenant, les ouvrages sont là…, et mes lecteurs, particulièrement, les amateurs de beaux livres et les jeunes à qui je m’adresse, n’auront pas été privés par la publication de deux beaux ouvrages, tant dans leur forme que dans leur contenu…

Beihdja Rahal, vous lui avez consacré un des deux beaux livres. Pourquoi ce choix et cet intérêt pour cette dame et sa musique?
D’abord, ce choix s’est imposé à moi, parce qu’il est naturel, en ce sens que Beihdja Rahal est un des plus grands talents de notre pays, en matière de répertoire andaloud’où le titre que je lui consacré dans mon ouvrage. Il est évident que j’aime et respecte les autres – inutile de les énumérer, au risque d’en oublier quelques-unes ou quelques-uns -, mais le choix de cette talentueuse interprète de la musique andalouse, m’a été prescrit par le fait que je la vois en tant que représentative d’une école, d’un style, et d’un monde de mélomanes, aussi bien attaché à sa belle musique traditionnelle, qu’à son mode représenté par la «Çanaâ d’Alger» et dont elle excelle, depuis le temps de ses maîtres, les Fakhardji, Khaznadji et autres, et après… leur disparition.
Ceci dit, il y a cette tradition qui me vient de ma famille, celle où, nous tous, avons baigné, depuis notre tendre enfance, dans le «mouwacheh», c’est-à-dire dans cette musique qui nous ensorcelait, et qui nous permettait de l’adopter comme faisant partie de nous-mêmes. Voilà pourquoi, j’ai choisi Beihdja Rahal qui, comme celles ou ceux qui l’ont précédée, nous convie à travers ses «noubas», dans ce carrefour de civilisations nombreuses, à vivre en osmose avec une partie non négligeable de notre patrimoine qu’elle nous traduit si bien, de sa voix chaleureuse, en magnifiques chansons andalouses, en se fondant sur un passé qui appartient simultanément au mythe et au réel, et qui a été conforté par les apports conséquents des nôtres.

Votre deuxième ouvrage est aussi beau, parce qu’il nous est présenté dans un beau coffret. Qu’avez-vous à nous dire sur cette présentation?
Je vous l’accorde; il est aussi beau que l’ouvrage de Beihdja Rahal. Ce deuxième qui, en réalité, est constitué de trois livres, puisqu’il s’agit d’une trilogie, a été sérieusement pris en charge dans les ateliers de l’Enag, je tiens à le souligner. Ainsi, les responsables ont insisté sur la qualité du produit et son étalage dans un coffret, également, bien conçu pour être présenté dans une entité qui se respecte et qui plait aux lecteurs. Ce coffret, en lui-même, a fait l’objet d’admiration de la part des visiteurs…, c’est dire que rien n’est passé inaperçu dans ce Sila de 2018 qui a tenu ses promesses, dans tous les domaines. Encore une fois, un produit de cette propension – en parlant de ma trilogie et mon ouvrage sur Beihdja Rahal -, nous laisse dire que par les efforts de ses concepteurs, l’Enag, encore une fois, a rendu au livre ses lettres de noblesse en mettant en évidence la richesse du patrimoine national et en soulignant l’importance du livre, ce moyen de communication le plus ancien. Alors, les jeunes qui étaient nombreux dans ce Sila, que j’ai rencontrés et avec lesquels j’ai entamé de longues discussions, vont découvrir et, pour d’autres, redécouvrir le plaisir et l’amour de la lecture, comme nous les avions à leur âge.

La trilogie…, est-ce une façon à vous de faire l’Histoire de notre pays, selon certaines de vos déclarations? Ou est-ce une simple fantaisie, celle de réunir trois livres pour les présenter à vos lecteurs?
Cette trilogie s’est imposée à moi parce qu’elle raconte nos ancêtres, dans trois ouvrages indépendants, mais complémentaires, du siècle avant Jésus-Christ à l’Émir Abdelkader et ses compatriotes en pays du Levant, avec leur dernier exode de 1911, en passant par ces Algériens, de fiers Berbères qui ont fait l’Andalousie, du temps de Tariq Ibn Ziyad jusqu’à la prise de Grenade le 4 janvier 1492 par Isabelle la Catholique.
Nos ancêtres sont ainsi racontés au cours des siècles, dans cette trilogie, pour dire par quoi ils se sont caractérisés, par quoi ils ont brillé et comment ils ont géré leur existence chez eux et dans les pays du Bassin méditerranéen qu’ils ont investis pour de bonnes et nobles causes et à la libération et l’émancipation desquels ils ont participé.
Alors, en réunissant mes trois tomes, en une trilogie, j’ai eu à l’esprit cet objectif d’être efficace et de faire partager mes évidences et mes révélations à la majorité des jeunes dont je souhaite obtenir leur adhésion et leurs encouragements. Je souhaite également et surtout, avec ce travail qui répond aux besoins du moment, participer à l’éducation de cette frange essentielle dans notre société, en allant droit dans la présentation objective où se dégage la réalité dans laquelle ont vécue nos ancêtres. Mes trois tomes sont rédigés dans un style simple, sans fioritures, mais surtout dans un style non ésotérique, pour ne pas afficher cette volonté de paraître, à la limite, différent et supérieur à d’autres auteurs. Alors, ma trilogie, puisque j’ai décidé de l’appeler ainsi, et parce qu’elle l’est dans l’absolu, doit remplir sa fonction du fait, comme expliqué auparavant, qu’elle est réservée à tous et non pas seulement à un cercle d’initiés en histoire.
Maintenant, vous me demandez est-ce que cette trilogie est une simple fantaisie. Non, ça ne l’est pas, franchement! Parce qu’elle vient pour nous interpeller de la sorte: ne doit-on pas dire aujourd’hui toute la vérité sur des moments exceptionnels, à tous égards, ces moments que nos ancêtres ont bien remplis sur tous les fronts de leur participation effective et combien bénéfique à l’histoire de l’humanité? Ne doit-on pas nous remémorer ces braves combattants, ces valeureux érudits et savants du Maghreb, et principalement les Algériens, que nous avons sous-estimés, ou carrément ignorés, parce que nous ne disposons pas de ce réflexe des gens du Machreq qui font honneur aux leurs, à leurs compatriotes?
Les termes ne sont pas excessifs, ils sont vrais; n’en démontre que les XXXX pages de la trilogie qui vont suivre pour nous révéler de légendaires hauts faits qui ont caractérisé cet amour de la justice et de la vérité dont nos ancêtres ont été de friands adeptes. Il fallait, à mon sens, dévoiler toutes ces richesses et les soumettre – toujours modestement – à ces jeunes que nous devons constamment maintenir dans le sentiment de la mobilisation autour d’objectifs nationaux. Comme cela, sur la route de l’Histoire, nos chemins se croiseront souvent, et ainsi nous rétablirons la vérité, après des décennies où le mensonge et la falsification se sont érigés en option de «bonne gouvernance».
Nous clamerons que notre pays n’est pas né du néant par la grâce d’une quelconque mission «civilisatrice», ni par celle d’une «fetwa» de quelques illuminés.
Notre pays a une Histoire plusieurs fois millénaire! Nous leur disons tout cela, dans cette trilogie…, nous leur disons voici ce que nous étions dans le passé, il n’y a pas de raison à ce que nous ne fassions pas de même, sinon mieux aujourd’hui, avec tous les moyens qui existent dans le pays.
En conclusion, et pour répondre davantage à votre question pertinente, je me permets d’ajouter que cette trilogie, sous le titre: «La glorieuse épopée de nos ancêtres», n’est pas un travail d’historien et n’a pas cette prétention.
Il y a certainement des insuffisances dans ce que j’ai écrit, et je n’ai jamais pensé être au summum de la connaissance et de la compétence en matière d’histoire. Cependant, j’ose prétendre que les ouvrages (trois tomes) qui la constituent sont le fruit du désir d’ouvrir les yeux sur la richesse culturelle, sociale et historique de notre pays, en même temps que sur l’apport de nos ancêtres dans certains pays du Bassin méditerranéen. C’est pour cela que la réhabilitation de l’histoire authentique, la vraie, l’incontestable, l’incontournable, et son enseignement avec l’esprit de l’honnêteté, de l’impartialité et de la vertu, sont une oeuvre vitale pour l’avenir. Car, on ne le dira jamais assez, le besoin d’enracinement pour l’homme est naturel…, il est vital, tout comme l’air.

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Nouvelles révélations sur l’assassinat de Khashoggi: Son corps a été dissous dans l’acide…

Sun, 11/11/2018 - 10:50

Par Chaabane BENSACI

Pressés par une communauté internationale épouvantée par les conditions dans lesquelles le journaliste a été éliminé sur ordre, les dirigeants saoudiens s’évertuent à donner du temps au temps pour que l’affaire soit reléguée en pertes et profits.

Le corps de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien assassiné le 2 octobre dernier dans le consulat de son pays, à Istanbul, a été dissous dans de l’acide, réaffirme le journal turc Sabah qui révèle dans son édition d’hier que les tueurs ont tenté de s’en débarrasser en le jetant dans les canalisations, sans doute au coeur même de la résidence consulaire où il a été démembré. Les enquêteurs ont en effet découvert des traces d’acide dans les canalisations de la résidence du consul saoudien à Istanbul, indique Sabah, journal progouvernemental qui ne cite pas ses sources mais a sans cesse apporté des révélations, depuis le début de cette affaire. Pour les responsables des investigations, il n’y aurait ainsi plus de trace matérielle du crime commis par les agents saoudiens, arrivés et repartis le même jour après avoir exécuté leur infâme besogne.

Pressés par une communauté internationale épouvantée par les conditions dans lesquelles le journaliste a été éliminé sur ordre, les dirigeants saoudiens s’évertuent à donner du temps au temps pour que l’affaire soit reléguée en pertes et profits, excluant catégoriquement toute responsabilité des commanditaires. Ils ont ainsi argué du fait que les 18 auteurs de l’assassinat auraient agi de leur propre chef, sans autorisation ni information de leur hiérarchie. Comme ils ont estimé avoir clos le débat en affirmant que le jugement des assassins présumés aurait lieu devant la justice saoudienne, donnant une fin de non- recevoir à l’ «exigence» turque d’une extradition formellement introduite par le biais de la diplomatie. Pour sa part, le président turc Recep Tayyip Erdogan aura longuement soufflé le chaud et le froid, promettant une enquête «approfondie» et sans détour. Hier, il a révélé que tous les enregistrements mentionnés par le journal Sabah durant les semaines d’enquête au consulat et à la résidence du consul saoudien ont été «partagés» avec Riyadh, Washington et Paris. «Nous avons donné les enregistrements, nous les avons donnés à l’Arabie saoudite, nous les avons donnés à Washington, aux Allemands, aux Français, aux Anglais», a énoncé le chef de l’Etat au cours d’une conférence de presse télévisée, ajoutant que ces enregistrements ont été «écoutés» mais qu’ils n’ont pas donné lieu à des échanges de documents écrits avec les capitales mentionnées. «Ils ont écouté les conversations qui ont eu lieu ici, ils savent», a insisté M. Erdogan, qui n’a fourni aucun détail en ce qui concerne la nature et l’importance de ces enregistrements.

Jamal Khashoggi est tombé dans un traquenard qui lui a été tendu alors qu’il sollicitait des documents administratifs en vue de son mariage avec sa fiancée turque. De ce fait, la préméditation ne pouvait faire l’objet d’aucun doute. Pourtant, si l’on s’en souvient bien, les plus hautes autorités saoudiennes avaient commencé par nier catégoriquement sa «disparition», brandissant une allégation suspecte selon laquelle il aurait «tranquillement» quitté le consulat, une fois réglées les démarches administratives pour lesquelles il s’est rendu sur les lieux de sa mort horrible. Une allégation «justifiée» par l’existence d’une vidéo préprogrammée dans laquelle on voit un sosie du journaliste sortir du consulat, revêtu des habits de Khashoggi, pour se rendre dans une mosquée non loin de là et s’y changer avant de se débarrasser d’un sac contenant les effets du journaliste.

C’est une fois confrontées à toutes ces évidences que les autorités saoudiennes ont fini par admettre, du bout des lèvres, que l’assassinat a bel et bien eu lieu et qu’il ne pouvait être que «prémédité». Il s’en est suivi, alors, une opération diplomatique en direction des dirigeants turcs et américains pour accréditer la thèse d’une action «isolée» et dans laquelle aucun haut responsable saoudien ne saurait être impliqué. Une riposte à peine voilée à la tribune du président Erdogan publiée dans le Washington Post le 2 novembre dernier et dans laquelle il accusait clairement «les plus hauts niveaux du gouvernement saoudien» d’être les commanditaires de cet abominable crime, dont il dédouanait uniquement le roi Salmane. Le président turc n’avait certes nommé personne mais pour la presse turque le message était limpide qui mettait en cause, sous la plume des journalistes comme sous les entretiens avec des responsables turcs anonymes, le prince héritier Mohamed Ben Salmane.

La Turquie, d’un côté, et l’Arabie saoudite, de l’autre, mènent toujours leur enquête mais les deux pays rivaux ont de solides raisons de tempérer leurs ardeurs réciproques. Bien sûr, Erdogan a rappelé, pas plus tard qu’hier, que les quinze tueurs présumés, détenus en Arabie saoudite, «connaissent très bien le ou les meurtriers» véritables, avant d’ajouter que «les autorités saoudiennes devraient réussir à révéler cela en les faisant parler». Il s’est gardé, cependant, de préciser de quelle manière!

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Facebook et Twitter, un filon pour les diplomates: Une nouvelle façon de faire

Sun, 11/11/2018 - 10:46

Par Massiva ZEHRAOUI

Pour illustrer ce phénomène, l’on peut s’appuyer sur l’exemple de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher, lequel a une activité très intense sur les réseaux sociaux.

A l’heure actuelle, les réseaux sociaux ne servent pas seulement à interagir avec d’autres personnes afin de développer des liens et des relations. Facebook, Twitter et Cie constituent également des outils de communication très efficaces pour l’activité diplomatique.
Les ambassadeurs et autres émissaires ont en effet bien compris que passer par le compte Facebook ou Twitter est devenu primordial pour toucher un plus large public et consolider davantage les relations bilatérales. Pour illustrer ce phénomène, l’on peut s’appuyer sur l’exemple de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher, lequel a une activité très intense sur les réseaux sociaux. Publiant des photos du moindre de ses déplacements dans le pays, John Desrocher tente visiblement une nouvelle approche diplomatique, qui plus est, se révèle effectivement très utile pour… les affaires.
Ce dernier a enchaîné, depuis son installation à la tète de la diplomatie américaine à Alger, des visites de travail ou de «courtoisie» au niveau de différentes régions du pays.
Rien qu’en ce mois de novembre, cet émissaire a parcouru des régions hautement symboliques sur le volet historique de l’Algérie et même de l’Afrique du Nord. De Batna à Sétif en passant par Béchar, John Descrocher s’est rendu au coeur de ces villes, revalorisant quelque part un patrimoine encore peu connu dans le monde. Le 1er Novembre dernier, c’est depuis Taghit, sur le haut lieu du déclenchement de la Guerre de Libération nationale en 1954 à Béchar que l’ambassadeur, accompagné de son épouse, a glorifié la révolution algérienne.
Trois jours plus tard, c’est à la capitale des Aurès (Batna) que le couple publie des photos de l’ancienne cité romaine se trouvant à Timgad et qui regorge d’histoire, effectuant aussi des visites au niveau d’un Centre de lutte contre le cancer ainsi qu’à d’autres institutions. Dans la même semaine, John Desrocher finit son périple dans la wilaya de Sétif.
Par ailleurs, cette façon de procéder, il faut le dire, n’est pas sans rendre service à la partie algérienne et pour cause, elle peut éventuellement redorer l’image quelque peu écorchée de l’Algérie vue notamment des USA, et ce, à travers la revalorisation du patrimoine culturel et historique. Cela permettra à notre pays de gagner en visibilité dans le paysage outre-Atlantique.
Par conséquent, c’est ce qui va le rendre plus attrayant concernant l’aspect économique et de ce fait, attirer de potentiels investisseurs qui afficheraient des réticences quant à entreprendre des projets ambitieux dans ces régions dont le potentiel demeure méconnu pour les grands groupes et les entreprises influents.
D’autre part, le cas de l’ambassadeur US n’est pas isolé. Comme lui, Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, se montre très communicatif sur les réseaux sociaux, faisant part de ses dernières activités et sillonnant les régions Sud du pays notamment.

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Béjaïa: Les Chinois nettoient les rues

Sun, 11/11/2018 - 10:23

Par Arezki SLIMANI 

Les travailleurs chinois étaient hier à l’oeuvre. Ils nettoyaient les alentours de la mosquée d’Ihadaden, l’une des plus grandes de la ville de Béjaïa.

Cela peut paraître bizarre pour certains, mais c’était hier une réalité à Béjaïa. L’action chinoise s’inscrit dans la dynamique initiée par le nouveau wali depuis son arrivée. Les samedis propres se poursuivent à Béjaïa. Les entreprises publiques et privées y sont impliquées aux côtés de citoyens des quartiers pour redonner à Bejaia son éclat. Les entreprises chinoises, avec leurs ouvriers, s’y invitent. Hier, ils étaient au grand quartier d’Ihhaddaden. D’autres entreprises battent le rappel de leurs «troupes» chaque samedi et cela fait un mois que ce bénévolat dure, faisant de la ville de Béjaïa chaque jour un peu plus propre.

Hier, le quartier de Sidi Ali Lebhar a été nettoyé également. Les habitants de cette cité s’y sont impliqués et «sont priés de bien vouloir préserver les lieux et apporter leur aide à nos agents de nettoyage», lit-on dans la communiqué de la cellule de communication de la wilaya de Béjaïa. L’opération de nettoyage des quartiers ainsi que le curage des oueds qui traversent la ville de Béjaïa initié par le wali, se poursuivent. Hier encore, plusieurs engins ont été à l’oeuvre. Une opération qui suscite chaque week-end un engouement. Ses répercussions sont telles que l’on n’hésite plus à y prendre part. Dès son installation à la tête de la wilaya de Béjaïa, Ahmed Maâbed, qui avait fait de la situation de l’hygiène au niveau de la wilaya son cheval de bataille, a provoqué une dynamique qui s’est traduite sur le terrain par une série d’actions de nettoyage de la ville de Béjaïa.

Depuis, la journée de samedi n’est pas celle de repos et de farniente, mais celle d’une journée de volontariat. Les directions de l’exécutif de wilaya ainsi que les communes ont été instruites pour l’amélioration du cadre de vie des habitants des quartiers et des cités de la ville de Béjaïa. Répartie en 19 zones, la commune du chef-lieu fait sa toilette hebdomadaire. Pour la direction des travaux publics, son intervention se déroule sur les différents axes routiers en étroite collaboration avec les entreprises tant privées que publiques et la population. L’exécutif, les entreprises publiques et privées, les élus des l’APC ainsi que le mouvement associatif et des habitants s’associent dans un élan qui n’a de valeur que de débarrasser Béjaïa de son insalubrité.

En attendant que l’Epic communal et les projets de réalisation de Centres d’enfouissement technique à travers les différentes communes de la wilaya voient le jour, l’heure est au bénévolat. Il reste à espérer que tout un chacun fasse de son mieux pour que l’action de protéger cet environnement dans lequel nous vivons, se concrétise. Il reste aussi à espérer que les édiles versent dans la réflexion pour situer les problèmes et dégager des solutions définitives pour éradiquer cette saleté. Il suffit de voir ce qui se passe dans les wilayas voisines pour se situer et envisager des actions autres que celle du volontariat, qui demeurent provisoires et tout juste faites pour parer au plus pressé.

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Confédération des syndicats algériens: Sadek Dziri élu coordinateur

Sun, 11/11/2018 - 10:16

ALGER – Le président de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri a été élu coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA), créée samedi et qui regroupe 13 syndicats autonomes issus de différents secteurs.

M. Dziri a été élu à ce poste pour une durée de six (06) mois au terme des travaux de l’assemblée générale constitutive ayant donné lieu à la création du CSA qui s’emploiera à consacrer la politique du dialogue social et de la concertation, et de dégager un « dénominatif commun en faveur de la solidarité ».

Outre l’UNPEF, cette confédération est composée de cinq autres syndicats relevant du secteur de l’Education, il s’agit du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), du Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) et Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF).

La CSA est composée en outre du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndicat national des vétérinaire, du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), du Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP), du syndicat des travailleurs de la poste, du Syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA) et du Syndicat national des Imams.

Le coordinateur de la Confédération a fait savoir, à cet égard, qu’en sus de l’examen des statuts de la CSA, la réunion a permis de « finaliser le dossier exigé pour l’obtention du récépissé de dépôt auprès du ministère du Travail en sa qualité d’autorité compétente pour la délivrance des récépissés de demande d’agrément », qualifiant cette alliance « d’espace qui nous permettra de contribuer au dialogue social national et de prendre part aux tripartites ».

Il a indiqué, à cet égard, que la CSA n’entend pas s’ériger en « espace parallèle » à la centrale syndicale, mais se veut « une voie supplémentaire » des travailleurs en contribuant avec des propositions importantes au profit de la classe travailleuse, de l’économie nationale et du monde du travail.

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Le président Abbas affirme que la victoire de la Palestine est « inévitable »

Sun, 11/11/2018 - 10:13

RAMALLAH – Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré samedi, que « la victoire est inévitable et que l’occupation israélienne de la Palestine prendra fin même si cela prendra un certain temps », à la veille de la commémoration du 14e anniversaire de la disparition du leader charismatique palestinien Yasser Arafat.

« Le destin de la terre de Palestine sera déterminé par le peuple palestinien, qui défend ses droits, ici, en Palestine et à travers la diaspora. » (Abbas)

Le président palestinien a indiqué, à cette occasion, que « le peuple palestinien et sa cause traversent actuellement une étape très difficile de son histoire », affirmant que « le complot contre la Palestine qui a été entamé avec la Déclaration Balfour n’était pas terminé avec le prétendu Accord du siècle », a rapporté l’agence Wafa.

« Le destin de la terre de Palestine sera déterminé par le peuple palestinien, qui défend ses droits, ici, en Palestine et à travers la diaspora. Il n’aura pas un seul Palestinien honorable qui accepte moins que le droit de son peuple à la liberté, à la souveraineté et à l’indépendance sur la terre de l’Etat de Palestine avec El Qods comme capitale et selon les frontières de 1967 », a souligné le président palestinien dans un message retransmis par la télévision, adressé au peuple palestinien à l’occasion de la commémoration du 14e anniversaire de la disparition du leader charismatique Yasser Arafat.

« Nous sommes tous appelés, plus que jamais, à s’unir et à soutenir l’Organisation de libération de Palestine (OLP), représentant légitime et unique de notre peuple partout dans le monde et leader de la lutte nationale pour la protection de nos droits nationaux historiques et immuables », a ajouté M. Abbas.

Le président palestinien a affirmé, également, qu' »aucune partie n’a le droit de retirer les réfugiés palestiniens de la table des négociations, de prendre des mesures contre l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et d’essayer de mettre en doute le nombre de réfugiés comme prélude à la liquidation de la cause palestinienne ».

« Notre unité nationale demeure la chose la plus précieuse que nous ayons et c’est notre arme la plus puissante pour faire face aux projets de liquidation et aux complots menés contre notre cause. » (Abbas)

« Notre unité nationale demeure la chose la plus précieuse que nous ayons et c’est notre arme la plus puissante pour faire face aux projets de liquidation et aux complots menés contre notre cause. Les tentatives visant à séparer Ghaza de la patrie ne réussiront pas », a-t-il soutenu appelant les différents groupes et parties à soutenir les actions de l’OLP et poursuivre la résistance contre les forces d’occupation israéliennes.

Dans ce contexte, Mahmoud Abbas a rendu un vibrant hommage au défunt président Yasser Arafat qui s’était éteint le 11 novembre 2004, laissant derrière lui un « passé révolutionnaire solide » et une « approche de lutte » suivie et défendue, aujourd’hui, par les dirigeants de l’OLP.

Le président Abbas a promis de défendre sa mémoire et à rester fidèle à la cause nationale, tout en présentant ses salutations à tous « les martyrs palestiniens morts pour défendre la liberté et l’indépendance de l’Etat palestinien ».

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Ligue 1 Mobilis (14e j): la JS Saoura provisoirement sur le podium, nul renversant dans le derby CSC-DRBT

Sun, 11/11/2018 - 10:12

ALGER – La JS Saoura s’est hissée provisoirement sur la 3e marche du podium, en battant l’ES Sétif (1-0) sur son propre terrain, en match disputé samedi soir pour le compte de la 14e journée de Ligue 1 Mobilis de football, au moment où le CS Constantine et le DRB Tadjenanet se sont neutralisés (3-3) dans un derby de l’Est complètement fou, disputé au même moment, au stade Chahid Hamlaoui de Constantine.

Sur sa lancée, la JSS a ramené cette précieuse victoire des Hauts-Plateaux grâce à son avant-centre, Hamia, ayant trouvé le chemin des filets à la 32e, d’un joli tir croisé, qui est allé se loger dans le coin opposé (0-1).

Pendant ce temps-là, le CS Constantine, Champion d’Algérie en titre, avait commencé par mener (1-0) face au DRB Tadjenanet, grâce à son maître-artilleur Mohamed Amine Abid (8′), avant de se faire renverser (1-2), sur des réalisations signées Aribi (11′) et Bensaha (18′). Mais la joie des visiteurs a été de courte durée, puisque moins d’une minute plus tard, les Sanafir ont réussi à niveler la marque par Aichi (19’/2-2), avant que Chahrour n’ajoute le troisième à la 83′.

Cependant, le DRBT n’avait pas encore dit son dernier mot, puisqu’il a réussi à revenir une nouvelle fois au score, grâce Aribi, auteur du but égalisateur à la 89′.

Une nouvelle déception pour le CSC, dont la série noire avait conduit le coach Abdelkader Amrani à présenter sa démission à l’issue de la précédente journée.

Un peu plus tôt dans l’après-midi, le CR Belouizdad avait quitté pour la première fois de la saison la dernière place du classement, suite à sa large victoire contre le MO Béjaïa (4-1).

Le défenseur Chamseddine Nessakh et le milieu de terrain Adel Djarrar avaient commencé par donner une avance de deux buts aux  belouizdadis, respectivement aux (17′) et (29′), avant que Bechou (85′) et Balegh (87′) ne donnent plus d’ampleur à ce précieux succès, qui permet à leur équipe d’abandonner provisoirement la dernière place à l’USM Bel-Abbès.

Pour leur part, les Crabes ont attendu la première minute du temps additionnel pour sauver l’honneur, par l’intermédiaire d’Amokrane (90’+1).

Un peu plus tard dans la soirée, en clôture des matchs de samedi, le Paradou AC a dominé l’AS Aïn M’lila (3-0), grâce à des réalisations signées Zakaria Naïdji (1′), Mouali (59′) et Bouzok (90’+2).

Un précieux succès, qui propulse les Pacistes à la 6e place du classement général, ex-aequo avec le NA Hussein Dey et le MC Oran, avec 17 points pour chaque club, au moment où l’ASAM reste scotchée à la 12e place, avec 13 unités.

Vendredi, en ouverture de cette 14e journée, l’Olympique de Médéa avait dominé le CA Bordj Bou Arréridj grâce à un but unique, signé de son capitaine Toufik Addadi à la 53′.

Ce dernier avait profité d’une balle mal renvoyée par la défense braïdjie pour trouver le chemin des filets d’un tir d’environ 35 mètres, alors que les Criquets ont terminé le match à dix, suite à l’expulsion de leur meneur de jeu Toufik Zerara, survenue à la 66′.

Une victoire O combien importante pour l’OM, qui se hisse à la 9e place du classement général, ex-aequo avec le CS Constantine, avec 16 points pour chaque club, au moment où le CABBA reste premier club non relégable, avec 12 unités au compteur.

Le CABBA, qui a enregistré l’arrivée d’un nouvel entraîneur, en la personne de l’ancien international Billel Dziri, avec l’espoir de provoquer le déclic chez les joueurs devra donc patienter encore un peu avant de renouer avec le succès.

Les débats de cette 14e journée se poursuivront lundi, avec le déplacement du leader, l’USM Alger chez le MC Oran, et se clôtureront mardi, avec le déroulement des deux dernières rencontres inscrites à son programme, à savoir : JS Kabylie – NA Husseïn Dey et MC Alger – USM Bel-Abbès.

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23e SILA: clôture du salon après 12 jours d’exposition

Sun, 11/11/2018 - 10:09

ALGER – Le 23 Salon international du livre d’Alger (SILA) a pris fin samedi au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), après douze jours d’activités diverses auxquelles a assisté un public nombreux.

Au dernier jour du 23e SILA, les visiteurs ont continué à affluer, alors que les stands se vidaient et que de nombreux exposants s’apprêtaient à emballer leurs cartons.

Dans un point de presse, le commissaire du SILA a indiqué que seuls « huit titres traitant de la sorcellerie ont été retirés » des stands, sans autre précision sur les exposants visés ou leur nationalité.

Le commissaire du SILA s’est limité à rappeler à ce propos les termes la loi de 2015 sur livre qui interdit d’exposition « tout ouvrage portant atteinte aux symboles de l`Etat et faisant l`apologie de la violence, du terrorisme et du racisme », pendant le salon.

Il a aussi indiqué que sur les 1018 maisons d’éditions participant au SILA 2018, seul un éditeur algérien s’était retiré et un éditeur iranien avait dû fermer son stand, pour avoir enfreint au règlement intérieur du salon, a-t-il tenu à rappeler.

A une question sur l’éventualité d’autoriser la vente en gros des livres ainsi que le demandent des éditeurs arabes, le commissaire a exclu cette possibilité renvoyant au même règlement qui « interdit » la vente en gros.

Il a par ailleurs ajouté que le nombre de visiteurs a atteint, cette année, 2,2 millions avec un record de 630.000 visiteurs enregistré le 1er novembre.

Evoquant le budget du SILA 2018, M. Messaoudi a jugé « insuffisant » le montant de 60 millions de DA alloué à une manifestation de cette envergure: une baisse de 25% par rapport à l’édition 2017 du salon qui avait bénéficié d’une enveloppe de quelque 90 millions de DA.

Le SILA 2018 a accueilli plus de 300.000 titres proposés par plus d’un millier d’exposants dont 276 maisons d’édition algériennes et plus de 700 éditeurs étrangers représentant 47 pays dont la Chine, l’invité d’honneur de cette édition.

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24e opération du relogement: lancement la semaine prochaine de la 3e étape au profit de 580 familles

Sun, 11/11/2018 - 10:07

ALGER – Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh a annoncé samedi, le lancement, la semaine prochaine, de la troisième phase de la 24e opération de relogement au profit de 580 familles occupant des habitations précaires.

A rappeler que la première phase de la 24ème opération de relogement à la wilaya d’Alger qui avait eu lieu juillet dernier, a touché plus de 1000 familles, outre 2.000 de familles relogées dans le cadre de la deuxième phase de la 24ème opération de relogement, sachant que cette 24ème opération de relogement est divisée en 4 étapes et devra profiter à 8.000 familles.

Dans son allocution d’ouverture à l’occasion de la tenue d’une conférence sur l’action humanitaire organisée par la wilaya d’Alger en collaboration avec le Croissant rouge algérien (CRA), M. Zoukh a annoncé  » le lancement, la semaine prochaine, de la 3e phase de la 24e opération de relogement qui concernera 580 familles occupant des habitations précaires », ajoutant que la wilaya d’Alger était en passe de se préparer à la 25e opération qui concernera cette fois, les algérois habitant des logements exigus ou des immeubles menaçant ruine.

Dans ce sens, M. Zoukh a rappelé les différents projets réalisés par la wilaya d’Alger dans le cadre de son plan stratégique à l’instar de la réhabilitation des immeubles, la mise en place du système de signalisation relevant d’un projet pilote supervisé par la joint-venture algéro-espagnole, outre le projet de l’amélioration de l’éclairage public, la fluidité urbaine et les opérations de relogement lancées depuis 2014 qui ont touché grand nombre de familles.

Le wali d’Alger a estimé que cette conférence constituait une opportunité pour mettre en exergue quelques réalisations accomplies par la wilaya d’Alger à commencer par l’éradication des habitations précaires et les bidonvilles conformément au plan stratégique de la wilaya.

Et d’ajouter que cet évènement était également une occasion pour relever les problèmes liés à l’action humanitaire dans tous les domaines « afin de trouver des solutions efficaces ».

La conférence a vu également la présentation du plan directeur de résilience urbaine par le directeur du projet, Mohamed Smail qui a souligné que le projet, lancé juillet dernier, vis essentiellement à la préparation à toutes éventuelles catastrophes (séismes, glissement de terrain, inondations etc.) pour minimiser les dégâts humains et matériels ».

Ce plan, a-t-il poursuivi, dotera « Alger d’une vision commune, celle d’une ville résistante, et une feuille de route réelle permettant de prendre les décisions appropriées et de mener des actions à moyen et long termes ».

Le président de la Commission de wilaya du CRA, Mahfoud Belhout a passé en revue, pour sa part, les différentes activités menées par la commission dans le cadre de l’action humanitaire. Une démarche comptant sur les dons des bienfaiteurs et les efforts des bénévoles en matière de prise en charge des personnes âgées, des sans-abris et des immigrés, outre l’aide aux familles nécessiteuses.

La Commission mène également des activités de sensibilisation, a-t-il ajouté, au sujet des dangers de la drogue, des bienfaits du don du sang, de la prévention contre le SIDA, outre la formation en matière des premiers secours.

Le Directeur de la Protection civile de la wilaya d’Alger, Mohamed Tighristine a fait état de 3262 citoyens formés en matière de premiers secours par des unités de la protection civile dans le cadre du plan de secours. Le citoyen, étant le premier à être sur les lieux de l’accident, il convient de le former dans ce sens pour lui permettre de sauver la vie d’autrui, a indiqué M. Tighristine.

La protection civile œuvre à former un nombre plus important de citoyens en matière de premiers secours, a-t-il déclaré, faisant état de groupes ambulants relevant de ses unités qui se déplacent au sein mêmes des quartiers et procéder à la formation des citoyens.

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Les bénéficiaires du DAIP prioritaires dans les opérations de placement classique en 2019

Sun, 11/11/2018 - 10:04

Les jeunes  insérés dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) étaient prioritaires dans les opérations de placement classique au sein du monde du travail en 2019, a affirmé, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

Intervenant, samedi à Alger, lors d’une rencontre des directeurs de wilaya de l’emploi, Mourad Zemali a précisé que « les jeunes insérés dans le cadre du DAIP seront  prioritaires dans les opérations de placement classique au sein du monde du travail en 2019″.

Le ministre a souligné que sur un total de 407.038 bénéficiaires de ce dispositif, 100.000 n’ont pas encore bouclé une année depuis leur insertion ».

Selon le ministre, la principale problématique qui se pose quant à la situation de ces jeunes était liée au fait que « 72 % d’entre eux relèvent du secteur administratif », ce qui prolonge la durée de leur insertion, vu les conditions requises pour ce faire, indiquant que « tous les efforts sont consentis en vue de leur trouver les solutions adéquates ».

Abordant le bilan du dispositif, M. Zemali a déclaré que plus de 2 millions de jeunes en ont bénéficié, dont 1,7 million insérés à titre permanent dans les différents modes disponibles au sein du marché de l’emploi, ajoutant que le montant total alloué à la mise en œuvre de ce dispositif depuis sa création en 2008 s’élève à 735 milliards de DA.

Durant les 9 premiers mois de 2018, 37.920 jeunes demandeurs d’emploi ont été insérés pour la première fois, a fait savoir le ministre, précisant que 75 % des opérations d’insertion dans ce dispositif ont été enregistrées dans le secteur économique.

Emploi au sud : des mesures  exceptionnelles ont été prises

Concernant l’emploi au sud du pays, le ministre a indiqué que « des mesures  exceptionnelles ont été prises » en faveur des communes frontalières qui souffrent d’un grand manque d’opportunités d’emploi notamment en raison de  la faiblesse du tissu économique dans ces zones.

En concertation avec les autorités locales, un programme spécial a été adopté portant sur l’insertion de 14.048 demandeurs d’emploi dans les différents services administratifs des communes, dans le cadre de l’amélioration de ses performances en faveur des citoyens, en attendant la finalisation de l’opération, avant fin 2018.

L’ANEM a procédé au placement de 269.993 demandeurs d’emploi en 2018

M. Zemali a indiqué par ailleurs que l’Agence nationale de l’Emploi (ANEM) a procédé au « placement de 269.993 demandeurs d’emploi dans le cadre du placement classique de janvier à septembre 2018, soit une augmentation de plus de 6 % par rapport à la même période de 2017 », ajoutant que 20.950 primo demandeurs d’emploi ont été recrutés dans le cadre de contrats de travail aidé (CTA).

En dépit des progrès « positifs » enregistrés en matière d’emploi, « plusieurs offres d’emploi n’ont pas encore été satisfaites pour moult raisons », a fait savoir le ministre qui a expliqué que le « taux de satisfaction des offres d’emploi déposées dans le cadre du placement classique est estimé à 73 % seulement ». Il a ajouté dans ce sens que « 9.843 demandeurs d’emploi ont refusé les offres d’emploi dont 83 % sont des hommes et 16 % des universitaires », soutenant que le travail dans le secteur privé et les salaires comptaient parmi les causes récurrentes du refus enregistré au niveau des agences locales de l’emploi ».

Le premier responsable du secteur a mis l’accent sur l’importance de la modernisation de la gestion du marché du travail, ce qui confèrera davantage de transparence et d’équité à la gestion des programmes relatifs aux offres d’emploi et au placement des demandeurs d’emploi en recourant à tous les dispositifs disponibles au niveau de la wilaya en vue de consacrer la justice et l’égalité des chances entre les demandeurs d’emploi, notamment les jeunes.

Le ministre a souligné que les entreprises étrangères en charge de la réalisation de projets au niveau de chaque wilaya doivent contribuer à la formation de la main d’œuvre locale, appelant à assurer un suivi permanent de ces entreprises pour les contraindre à recruter la main d’œuvre locale et veiller à sa formation.

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Constantine – Un bus de voyageurs se renverse, dix blessés Aïn Abid: Polémique autour de la concession d’un marché

Sun, 11/11/2018 - 10:01

R.N.A. Mallem

Dix (10) personnes ont été blessées dans un accident de la circulation survenu vendredi soir, à la localité d’Ain Nahas, dans la commune d’El Khroub (Constantine), ont indiqué les services de la protection civile.

Selon la même source, l’accident s’est produit sur un tronçon de la route nationale, RN 3, à proximité de l’échangeur Ain Nahas-El khroub, lorsqu’un bus de transport de voyageurs assurant la ligne Alger-Tébessa a dévié et s’est renversé.

Les sapeurs-pompiers de l’unité principale d’Ali Mendjeli et celle secondaire Guettouche Djemai, de la commune d’El Khroub sont intervenus, dès l’alerte donnée, pour secourir les victimes, dans une opération supervisée par le directeur local des services de la protection civile, a-t-on détaillé. Les personnes blessées ont été évacuées vers l’hôpital Mohamed-Boudiaf de la commune d’El Khroub a encore ajouté la même source concluant qu’une enquête a été ouverte pour déterminer avec exactitude les causes de cet accident.

Une polémique est engagée actuellement entre le mouvement associatif de la société civile d’Aïn Abid et le président de l’Assemblée populaire communale à propos du marché populaire du quartier de Mehdi Chérif.

Les membres de la société civile, représentés par M. Boutaghane Lyes, reprochent à l’APC d’avoir « bradé » le marché de la ville en le cédant à un investisseur privé qui en a fait un atelier de soudure. «Auparavant, suivant les instructions du wali, les locaux de ce marché étaient destinés à être transformés en salle de sports pour les jeunes de la ville. Cela d’autant plus que ce quartier Mehdi Chérif est un quartier « mort » car totalement dépourvu de toute activité pour les jeunes », nous a expliqué Boutaghane. Ce dernier n’a pas compris pourquoi ce projet a changé de destination car, selon lui, il était bien indiqué parce qu’il se trouve tout près d’une école et sa transformation en salle de sports profiterait beaucoup aux jeunes de cet établissement. « Ensuite, a poursuivi notre interlocuteur, il faut signaler que l’investisseur en question s’est accaparé d’un terrain de 800 m² appartenant à l’école et le maire n’a pas le droit de le donner à cet investisseur ». Et de nous informer dans la foulée que la société civile et le directeur de l’école vont saisir par écrit le ministère de l’Education nationale pour « protester contre ces agissements ».

En ce qui les concerne, a révélé Boutaghane, les responsables de la société civile vont organiser un rassemblement à la bibliothèque de la ville et ils vont dénoncer ces agissements. Interrogé, le P/APC d’Aïn Abid, M. Redouane Abdelali, a répondu en expliquant que ce marché est une propriété de la commune et il a été donné en location dans un cadre réglementaire, celui des instructions du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire dans le cadre de la valorisation des biens des collectivités locales. « Nous avons agi sur instruction du wali, a justifié le maire.

Ce marché était fermé et abandonné duquel la mairie ne tirait aucun profit. En outre, le local était devenu un refuge pour les marginaux qui s’y adonnaient à toute sorte d’activité prohibée et immorale. Nous avions bien tenté de le transformer en salle de sports, mais la DJS nous a informés qu’elle n’avait pas de budget pour l’aménager et l’équiper. Nous l’avons donc proposé à cet investisseur et insisté longuement auprès de lui pour qu’il le prenne en location pour une période de 6 ans.

Et ce dernier a conçu le projet de créer une activité économique rentable dans ce quartier démuni de tout, d’y fabriquer du matériel de bureautique en embauchant une quarantaine de jeunes chômeurs. Quoi de plus rentable pour la population de la ville ? » s’est demandé M. Redouane.

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Bouira: Pluviométrie favorable pour les labours-semailles

Sun, 11/11/2018 - 10:01

Farid Haddouche

La campagne labours-semailles qui a débuté officiellement le 17 octobre dernier s’annonce sous de bons auspices, grâce à une pluviométrie très favorable depuis le mois d’octobre et en début du mois de novembre. Plus de 66 hectares ont été destinés à l’emblavement. Nous saurons que 44,64 ha ont été réservés au blé dur. Pour mener a bien cette campagne, la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira a retenu 2022 charrues, 1646 cower-croops, 390 cultivateurs à dents, 160 rouleaux, 242 semoirs, 213 épandeurs d’engrais et 1.763 remorques. Quatre points de vente ont été également réservés dans les communes de Bouira, Aïn-Bessem, Sour el-Ghozlane et Bordj Okhris pour l’acquisition des engrais toutes gammes et des semences.

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