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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Guelma: Un homme retrouvé mort dans son appartement

Wed, 11/28/2018 - 14:10

Les habitants du bâtiment 28 situé à la cité Bara-Lakhdar dans la ville de Guelma, sans nouvelle du locataire de l’appartement numéro 1, ont alerté les secours.
Lundi, en début d’après-midi, une équipe du centre-ville de la protection civile de la wilaya s’est ainsi déplacée pour entamer son intervention. Les pompiers ont pu accéder à l’appartement et faire la macabre découverte.
Les secours médicalisés ont procédé aux constatations d’usage qui permettent d’ores et déjà de déclarer que l’occupant de l’appartement était décédé, a rapporté le même jour la cellule de communication de la protection civile. La victime a été identifiée, les voisins évoquent, en effet, un homme âgé de 37 ans et originaire de la wilaya de Bouira. La dépouille mortelle a été transportée à la morgue de l’hôpital Okbi.
Le médecin légiste devrait ainsi permettre de préciser la date du décès et éventuellement déterminer la cause du décès.
Les services de sécurité devaient, à leur retour, entamer une enquête pour élucider ce drame.
N. Guergour

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Categories: Afrique

Oum-El-Bouaghi: Un quinquagénaire heurté mortellement par un camion

Wed, 11/28/2018 - 14:09

Un camion utilitaire de type JAC immatriculé à Oum-el-Bouaghi a percuté un homme âgé de 50 ans. Selon un communiqué de la Protection civile d’Oum-el-Bouaghi, cet accident mortel a eu lieu le 25 de ce mois vers 5h5 au niveau de la RN80 reliant les localités de Berriche et Aïn Beïda, plus exactement au niveau du bourg Berriche lorsqu’un camion de type JAC a heurté mortellement le quinquagénaire.

Selon le communiqué, les éléments de l’unité secondaire de Berriche sont intervenus pour constater le décès et évacuer la victime, un homme répondant aux initiales de A. B., sujet aux troubles psychiques.
Les éléments de la Gendarmerie nationale, qui ont assisté au transfert de la dépouille, ont ouvert une enquête pour élucider les circonstances exactes de cet accident.
Moussa Chtatha

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Categories: Afrique

Seat Ateca: La nouvelle offre de Sovac

Wed, 11/28/2018 - 14:03

C’est un autre modèle qui rejoint les chaînes d’assemblage de l’usine Sovac Production de Relizane, la Seat Ateca. Un SUV que les responsables de la marque en Algérie ont présenté à la presse mercredi dernier avec un lancement commercial dès le lendemain.

Ateca, du nom d’une province espagnole, vient, en effet, enrichir une gamme locale qui se diversifie de plus en plus.
Lors de son intervention, le directeur de Seat Algérie, Adel Zerrouk, a souligné la particularité de ce véhicule qui tire vers le haut la qualité de finition et la richesse d’équipement chez le constructeur.
Il rassurera aussi les futurs clients de la disponibilité, de la possibilité d’une immatriculation 2019 et d’un prix qui n’évoluera pas d’ici la fin de l’année. Développant encore davantage sur la vocation de ce SUV, il dira : «C’est un véhicule qui répondra à des besoins en utilisations mixtes et qui simplifiera la mobilité au quotidien.»

Une année d’assemblage et déjà 5 modèles
Abordant les performances commerciales de Seat en Algérie, Adel Zerrouk précisera que le volume de 18 000 unités sera atteint vers la fin de l’année en cours pour une gamme composée de 5 modèles, Ibiza, Leon, Arona, Ateca et LeonCupra. Il évoquera aussi les développements attendus dans le réseau d’agents agréés, qui se composerait vers 2022 de 42 représentants sur une grande partie du territoire national.
La nouvelle Seat Ateca reprend dans son design les éléments de la matrice, VW Tiguan avec qui, d’ailleurs, elle partage la même plate-forme et le nombre de composants techniques. Cela ne l’empêche pas d’arborer une personnalité propre, imposante et, ajoutons également, convaincante à l’usage. Et pour cause, les ingénieurs et designers du centre de recherche et développement de Seat  ont, à l’évidence, accompli un effort particulier dans la conception de la carrosserie, avec des traits fins et des lignes soigneusement sculptées, à l’image du capot et des flancs du véhicule. Et même si l’ambition est clairement orientée vers un positionnement haut de gamme, Ateca affiche néanmoins des mensurations compactes comparativement aux autres références du segment, une compacité qui contraste par ailleurs avec la générosité des espaces dans l’habitacle, tant à l’avant qu’à l’arrière. Le conducteur et ses passagers bénéficient d’un confort et d’un bien-être à bord dignes d’une berline premium.
La face avant se distingue par une grande calandre, des optiques nettement définis, la signature triangulaire des feux de jour à LED et des clignotants qui captent les regards. Les lignes nettes et précises interagissent avec les formes voluptueuses, notamment au niveau du bas des portes, illustrant non seulement le savoir-faire des designers, mais aussi l’expertise des spécialistes en carrosserie et production de SEAT.

Version unique et pléthore d’équipements
L’habitacle de ce nouveau SUV puise l’essentiel de son style de celui de Leon et réserve la part belle au conducteur vers qui la planche de bord est orientée avec un positionnement ergonomique des différentes commandes de confort et de sécurité. Les différents réglages des sièges assurent au conducteur notamment une position de conduite adaptée à sa physionomie et contribuent à une meilleure maîtrise du véhicule.
Commercialisé en une version unique, l’Ateca FR propose une pléthore d’équipements de confort et de sécurité et autres aides à la conduite, comme le toit ouvrant panoramique, des barres de toit en métal brillant, démarrage sans clé, radio avec écran tactile couleur de 8 pouces, Bluetooth, anti-démarrage électronique, Parc Assist avec caméra 360°, régulateur de vitesse électronique, détecteur de fatigue, feux Full LED avec fonction coming home, feux arrière à LED, climatisation Climatronic bizones, etc. Sous le capot de ce nouveau SUV de Seat Algérie on trouve le bloc diesel TDI de 2.0 l de cylindrée qui délivre 143 ch de puissance. Un moteur qui a fait ses preuves dans notre pays en résistant à la qualité du carburant local et aussi à des conditions d’utilisation extrêmes. Il est associé à une boîte de vitesses automatique DSG de 6 rapports.
Le prix de vente de la nouvelle Seat Ateca est fixé à 4 799 000 DA.
B. Bellil

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L’ambassadeur du Maroc se plaint de Zohra Zerouati

Wed, 11/28/2018 - 13:31

L’ambassadeur du Maroc Lahcen Abdelkhalek, s’est plaint du ministre de l’environnement des énergies renouvelables Zohra Zerouati, car il n’a pas été invité à une réunion sur la pollution marine.

D’après le site marocain Yabiladi le diplomate du royaume était absent hier à une réunion, qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui, et qui concerne le risque de la pollution marine accidentelle dans la zone de la Méditerranée du sud-ouest.

Selon le même source, une délégation du royaume devait pourtant être à cette rencontre. Le média marocain a ajouté que « d’éventuelles répliques de Rabat au silence affiché par Alger quant à la proposition du roi Mohammed VI d’établir un dialogue entre les deux pays ».

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Participation algérienne aux foires à l’étranger: Des milliards dépensés sans résultat

Wed, 11/28/2018 - 13:22

Par Badreddine KHRIS

Les entreprises algériennes dépensent beaucoup d’argent pour prendre part à des rendez-vous économico-commerciaux à l’étranger sans conclure, toutefois, le moindre marché ou signer un quelconque contrat de partenariat.

Le ministère du Commerce va établir dès la semaine prochaine un bilan de la participation algérienne aux foires et manifestations à l’étranger durant l’exercice 2018. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les diverses expositions de produits algériens lors de ces événements n’ont pas apporté les résultats escomptés. Les observateurs très au fait du commerce extérieur s’accordent à dire que le bilan est “mitigé” voire “complètement négatif”.

Si l’on cherche la signification du mot “bilan” dans le monde du commerce, l’on comprend qu’il s’agit de l’équation recettes-dépenses. Un bilan sain ou positif signifie donc que l’on fait entrer plus d’argent que l’on en fait sortir. Ce qui est loin d’être le cas pour ces salons auxquels ont participé les entreprises algériennes. Celles-ci dépensent des dizaines de millions de centimes pour prendre part à ces rendez-vous économico-commerciaux sans conclure, toutefois, le moindre marché ou signer un quelconque contrat de partenariat. Les raisons de ces contre-performances sont multiples. De prime abord, le choix des destinations reste aux yeux des experts, peu judicieux voire inopportun. Il n’obéit pas à une stratégie bien définie ou à une démarche sérieusement préparée. Preuve en est, l’Algérie a envoyé à deux reprises des opérateurs économiques pour exposer leurs produits à Marseille. “C’est du jamais vu !” commente un spécialiste. La présence d’exposants algériens pour la deuxième fois dans la cité phocéenne est essentiellement due au dynamisme et à l’activisme économiques de certains cercles influents.

L’Algérie a été représentée dans des salons à Chicago, Washington… mais sans résultats probants car le marché américain est difficilement accessible pour ne pas dire inaccessible pour nos entreprises. Une exposition spécifique des produits algériens se tient également du 27 novembre en cours au 2 décembre à Libreville (Gabon) avec la participation de 70 entreprises algériennes. Au “Jardin botanique” de la capitale gabonaise, un stand d’une superficie de 1 500 m2 est affecté aux participants algériens spécialisés notamment dans le secteur agricole et agroalimentaire ainsi que les industries mécanique, électronique et électroménager, chimique et pétrochimique et dans la branche des travaux publics.
C’est sur proposition ou insistance de l’ambassadeur algérien au Gabon qu’une délégation a été dépêchée vers ce pays. Est-il bénéfique aux PME algériennes d’aller exposer dans ce pays ? “Non”, dira forcément l’observateur le plus optimiste de la politique économique du pays. De nombreux chefs d’entreprise désireux de conquérir des marchés à l’international souffrent d’ores et déjà de contraintes liées à la compétitivité. Et si l’on alourdit encore davantage les coûts de la logistique, le produit national ne peut aucunement concurrencer celui d’outre-mer.

Un choix inopportun des destinations
Et le cas du Gabon est édifiant. Jugez-en : le prix du container à destination de Libreville est estimé à 3 500 dollars. Le billet vers ce pays avoisine les 20 millions de centimes ! Or, tout opérateur ambitieux cherche au préalable à réduire les coûts de la logistique et autres charges, pour être compétitif.
C’est dire qu’une telle option pour faire son business reste économiquement infructueuse. Pire encore, le choix des entreprises participantes à ces manifestations économiques est en inadéquation avec la demande du pays hôte. “Parfois, l’on fait du remplissage sur les stands tout en sachant que ces PME n’obtiendront pas de marchés !” commente un investisseur. “Il y a des entreprises qui participent depuis 20 ans à des foires sans réussir à arracher un seul marché…”, déplore-t-il. Par ailleurs, les conditions de participation à ces foires sont jugées catastrophiques. “Nous arrivons à ces événements souvent en retard car la décision de participation est prise dans la précipitation”, regrette un autre opérateur qui met l’accent aussi sur les ratages des foires tel que cela a été le cas pour Dakar (Sénégal) en 2017. D’autres experts évoquent en outre la non-conservation par le froid pour les produits agricoles qui arrivent sur le stand avariés ou altérés. Parfois, la surface du stand octroyé à l’exposant est trop exiguë et ne l’arrange guère pour mener de manière idoine ses entretiens avec d’éventuels clients ou partenaires. “La Safex est souvent dépassée. Il faut de ce fait, ouvrir l’organisation de ces expositions au privé”, indiquent-ils. Pour eux, l’Algérie dépense des milliards de centimes pour participer à ces expositions mais sans aucune contrepartie palpable et réelle. Et le niveau faible des échanges commerciaux de l’Algérie avec l’Afrique, pour ne citer que cet exemple, évalués à 3 milliards de dollars par an, réalisés avec seulement cinq pays du continent, constitue une preuve concrète de l’inefficacité jusque-là de la participation à ces foires.
Les experts estiment que l’État doit, à ce propos, se retirer de ce créneau et laisser le libre choix à des initiatives individuelles émanant des entreprises elles-mêmes, celles qui veulent et peuvent réellement exporter leurs produits…

Badreddine KH

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CS Constantine: Taoussi négociera aujourd’hui

Wed, 11/28/2018 - 12:00

A peine débarqué de la barre technique de l’ES Sétif, l’entraîneur marocain Rachid Taoussi est «repêché» par une autre formation de la Ligue 1 Mobilis. Il s’agit du CS Constantine dont l’entraîneur, Abdelkader Amrani a fini, un mois après avoir évoqué sa démission, par renoncer à reprendre les Vert et Noir «pour, dira-t-il, ne pas diviser davantage la galerie».

Le club de l’Antique Cirta qui disputait hier son match de la Ligue des champions africaine face aux Gambiens de Gamtel doit négocier aujourd’hui avec l’entraîneur marocain, attendu aujourd’hui à Sétif pour entériner son départ définitif de l’ESS puis partir à Constantine où il aura à discuter les détails de sa nouvelle aventure avec le troisième club algérien depuis qu’il a mis les pieds en Algérie.

Taoussi qui a quitté le CR Belouizdad à cause de problèmes financiers, puis l’ESS en raison des mauvais résultats, devrait prendre en main l’équipe du Csc à compter de samedi prochain, si les tractations avec Tarek Arama et les bailleurs de fonds du club aboutissent.
M. B.

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Rachid Debbah, ex-latéral gauche international de l’USMA: «L’USMA m’a tourné le dos»

Wed, 11/28/2018 - 11:57

Rachid Debbah a écrit une belle page de l’histoire de l’USMA des années 60 et 70, cette formation spectaculaire qui avait atteint sept fois une finale de Coupe d’Algérie sans pour autant remporter le trophée. Lui-même en a perdu cinq, mais il a été l’un des premiers latéraux à «révolutionner» son poste car il ne se contentait pas de défendre et il amorçait des montées offensives sur son couloir gauche. Souvenirs, souvenirs….

Le Soir d’Algérie : A 18 ans, vous étiez déjà titulaire avec les seniors à l’USMA. Mais comment tout a commencé ?
Rachid Debbah 
: Quand j’étais jeune, on disputait souvent des matchs interquartiers à Climat-de-France sur les hauteurs d’Alger. Il y avait un certain Hacen, le droguiste de Belcourt, qui m’a remarqué et je me suis présenté à un concours à l’USMA où j’ai signé ma première licence en 1963. Comme j’habitais la Casbah, il était logique que j’atterrisse dans ce club.
En seniors, vous débutez contre l’OMSE et dès la deuxième rencontre face au NAHD, vous inscrivez votre premier but sous les couleurs usmistes.
Non, c’était contre le CRB, et c’est surtout grâce à Salah, le défenseur central de l’époque qui dirigeait aussi les jeunes, qui m’avait recommandé et je me suis imposé avec les seniors.

Et qui était votre entraîneur ?
C’était Mohamed Maouche, et lors de ma troisième rencontre de championnat, on s’est déplacés à Bel Abbès pour affronter l’USMBA sur ses terres. J’en garde un mauvais souvenir parce qu’en face, il y avait un défenseur bélabbessien, en l’occurrence Belaïd Lacarne, qui n’a pas trouvé mieux que de m’asséner un violent coup de poing dont je me souviens à ce jour, et ce, pour m’empêcher de mener à bien une contre-attaque.

Et il n’a pas été expulsé ?
Non, pas du tout, même pas un avertissement.
Et plus tard, il deviendra un des meilleurs arbitres algériens en étant même retenu pour officier lors de la Coupe du monde de 1982 en Espagne…
Il est devenu un bon arbitre, mais, sur le terrain, il était rugueux et agressif comme joueur et je sais de quoi je parle.

Et en ce temps-là, la star de l’USMA c’était bien le regretté Abderahmane Meziani ?
Oui, c’était le meilleur joueur de l’équipe. Un grand technicien et un remarquable attaquant.

Ses feintes et ses dribbles ont fait sa renommée. Au cours des entraînements, il devait vous faire souffrir ?
Moi, je le connaissais bien et de ce fait ses «gris-gris» ne nous trompaient pas. Mais, c’est vrai qu’il était au-dessus de tous. Allah yerrahmou.
Il y avait un autre attaquant usmiste, Hamid Bernaoui qui, bien avant Maradona, s’était aidé de la main pour marquer des buts.
Il l’a fait, oui, mais on formait une équipe spectaculaire qui pratiquait un beau football. Après, qu’il ait marqué de la main, cela fait partie du jeu aussi.
Une équipe spectaculaire qui s’écroulera face au grand CRB lors de la finale de la Coupe d’Algérie en 1969…
Après un premier match nul (1-1) au stade du 20-Août, on s’est inclinés par quatre buts à un chez nous à Bologhine.
Et un an plus tard, l’USMA s’incline à nouveau lourdement (5-3) face à ce même CRB, emmené par un grand Lalmas. En fait, c’est lui qui a fait la différence.
Le CRB avait Lalmas, certes, mais nous aussi on avait Meziani. Il faut dire que nous avions un manque de chance aussi.
L’USMA a perdu sept finales. Ce n’est pas que la malchance…
Certainement, mais c’était peut-être un complexe ou une appréhension des finales.
Vous en avez perdu combien vous-même ?
J’en ai perdu pas moins de cinq, ce qui est énorme.

Mais comment se fait-il que vous n’avez jamais tiré les leçons des premières finales perdues ?
Même avec le recul et le temps qui passe, je n’arrive pas à me l’expliquer moi-même. En ce qui me concerne, lors de la finale contre l’USM Annaba, j’avais été blessé toute la semaine et l’entraîneur m’avait fait évoluer à un poste inhabituel d’ailier gauche, ce qui était un peu vraiment risqué pour une telle rencontre.

Lors de la finale de 1972 contre le MCA que l’USMA a de nouveau perdue lourdement (4-2), vous avez eu affaire au virevoltant Omar Betrouni qui vous a fait des misères.
Omar a toujours été un ami et, sur le terrain, je ne voulais pas le tacler brutalement ou le retenir par le maillot. Bien sûr, j’étais défenseur et il fallait l’arrêter mais je ne voulais pas utiliser de moyens illicites, j’aurais pu le faire.

Et vous auriez risqué l’exclusion ?
Non, je n’avais pas peur d’être exclu, mais mon amitié envers lui ne pouvait pas s’exprimer uniquement en dehors du terrain. Il avait réalisé un grand match. On a joué au foot, ce n’était qu’un match et, aujourd’hui encore, quand je le rencontre, on prend des cafés ensemble et on se remémore les souvenirs de l’époque.

Et quel est le meilleur souvenir que vous gardez de cette époque ?
Sincèrement, je suis déçu et je ne garde que de mauvais souvenirs.
Pourquoi uniquement que des mauvais souvenirs ?

Vous êtes là en train de m’écouter, mais moi j’ai défendu le maillot de l’USMA et de l’équipe nationale et je dois dire qu’aujourd’hui, je vis une situation critique, dans la précarité. 
A mon âge, j’habite encore chez mon père. Et si ce n’était pas grâce à lui, je serais à la rue avec ma femme et mes enfants. Non, moi le football ne m’a rien donné ! Ceci dit, je ne suis pas en train de demander l’aumône. J’exprime juste une réalité.

Vous totalisez cinq sélections et, aujourd’hui encore, on se souvient de votre bicyclette ratée face au Maroc ?
Sur cette action, je crois que j’ai été naïf. Le ballon allait sortir en corner. Comme je voulais éviter sa sortie, j’ai tenté un coup de ciseau pour le renvoyer vers le centre. Mais j’ai attrapé la balle avec l’extérieur de mon pied gauche et le cuir est allé se loger dans la cage vu que Mohamed Abrouk était déjà sorti. C’était un but contre mon camp mémorable et je crois que c’est la plus grosse connerie que j’ai commise tout au long de ma carrière.

A l’USMA, vous étiez le co-équipier d’un certain Saïd Allik. Comment était-il comme joueur ?
C’était un joueur de devoir et un excellent co-équipier avec lequel j’ai toujours eu de bonnes relations à ce jour.

Après avoir été le président de l’USMA pendant de longues années, il est aujourd’hui le manager général du CRB. Qu’en pensez-vous ?
Comme manager, il est compétent et son palmarès avec l’USMA parle pour lui. Il est vraiment capable de mener à bien sa nouvelle fonction.

Ça ne vous dérange pas qu’il soit passé de l’USMA au CRB ?
Non, pas du tout. Nous vivons à l’heure du professionnalisme et les mentalités ont changé. Tout comme n’importe quel travailleur peut changer d’employeur, il est libre d’offrir ses compétences à qui il veut.

La plupart de vos anciens coéquipiers sont devenus des entraîneurs ou se sont lancés dans des affaires commerciales. Pourquoi pas vous ?
J’ai été confronté à de nombreux problèmes familiaux qui m’ont empêché de suivre ces voies, mais il faut dire que le football est ingrat. dans ces moments difficiles, l’USMA m’a tourné le dos malgré toute ma carrière au sein de ce club.
Pas une invitation et pas un seul coup de fil ! Et pourtant, j’ai défendu le maillot rouge et noir pendant plus de quinze années. heureusement que mon père était là et savez-vous qu’il a un lien avec l’histoire du célèbre chahid Ahmed Zabana ?

Dans quelles circonstances ?
Durant la période coloniale, mon père était gardien de prison à Serkadji. A la veille de son exécution, Ahmed Zabana a remis une lettre à mon père qui était destinée à ses parents. Bien sûr, mon papa a transmis cette missive à qui de droit. Ensuite, mon père a été arrêté et emprisonné pour avoir aidé Zabana à faire part de ses adieux à ses parents.

Ce n’est qu’en 1981 que l’USMA a remporté sa première Coupe d’Algérie après sept finales perdues. vous deviez  être heureux pour votre club ?
Oui, comme tous les Usmistes, c’était un sacre mérite et tant attendu.
Et vous aviez participé à la fête ?
Non, et pour la simple raison que personne ne m’avait invité.
Mais plus tard, quand Allik est devenu président de l’USMA au cours des années 90, il a organisé votre jubilé…
Oui, mais c’était un jubilé plutôt mince. C’est grâce à l’association des anciens internationaux algériens présidée par Ali Fergani que j’ai pu survivre et je tiens à les remercier au passage.
On dit que Hacène Lalmas est le meilleur joueur algérien de tous les temps. Vous qui avez eu l’occasion de l’affronter sur le terrain, qu’en dites-vous ?
Pour moi, c’était le meilleur joueur de son époque, incontestablement. mais depuis, le football a évolué et il y a d’autres grands joueurs. De notre temps, on évoluait sur du tuf ou de la terre battue et, pourtant, je me hasardais à exécuter des bicyclettes ou des têtes plongeantes comme un kamikaze parce que c’était très dangereux sur de telles surfaces. par conséquent, on ne peut pas comparer avec ce qui se passe aujourd’hui.
Aujourd’hui, les joueurs touchent des salaires mirobolants. Cela doit vous révolter ?
Moi, en 2007, j’ai été obligé de faire une demande de logement social que je n’ai jamais eu d’ailleurs. Maintenant que les joueurs actuels gagnent des centaines de millions par mois, cela ne me révolterait pas s’ils les méritaient. Il n’y a aucun spectacle et en plus c’est souvent de l’argent public.
Quel est pour vous le meilleur arrière-gauche algérien à l’heure actuelle ?
Je n’en vois aucun du fait que je ne suis plus le foot national. Seul l’international m’intéresse.
Et à l’international, quelle est votre préférence ?
Le meilleur, c’est Marcello, le Brésilien du Real.
propos recueillis par Hassan Boukacem

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Handball – malaise au sein de la FAHB: Quand la CFRQD qualifie un joueur suspendu !

Wed, 11/28/2018 - 11:54

La Commission fédérale de règlement qualification et discipline (CFRQD) de la fédération algérienne de handball (FAHB), dans son P-V n°2 du 14 novembre courant, annonce avoir suspendu le joueur du MM Batna, Islam Guerfi, pour une année ferme suite aux réserves formulées par le CRBEE Alger-Centre sur la participation dudit joueur qui aurait été sous le coup d’une suspension le jour de la rencontre, soit le 2 novembre en match comptant pour la 1re journée du championnat de la division 1, qui avait mis aux prises le CRBEE au MM Batna (24-25).

«Après notre investigation, il s’avère que le joueur Guerfi Islam était suspendu pour deux années fermes pour agression sur arbitre en décembre 2016 par la ligue régionale de Batna –P-V affaire 64 de la rencontre MBB-RAT Aïn Touta du 17 décembre 2016», explique ainsi la CFRQD qui souligne, par ailleurs, que le joueur a été qualifié par la FAHB qui lui a délivré une licence en date du 22 octobre 2018, soit bien avant la fin de sa suspension initiale de deux années, avant d’être gracié le 30 octobre dernier par la ligue régionale de Batna.

D’aucuns se demandent aujourd’hui comment la FAHB délivre une licence à un joueur déjà sous le coup d’une suspension pour lui infliger ensuite une nouvelle sanction d’une année ferme, et donner match perdu par pénalité 10-00 pour le MBB. En plus de la sanction du joueur, l’entraîneur du MBB, Medjahed (officiel A), écope également d’une suspension d’une année. Sur quelle base la commission de qualification de la FAHB a-t-elle qualifié le joueur ? Comment peut-on qualifier un joueur avant qu’il ne soit gracié ? Autant de questions qui restent sans réponse.

Sanctions annulées, vers la démission collective des membres de la CFRQD
Après la décision de la CFRQD de suspendre, pour une année le joueur du MBB, Islam Guerfi, et l’entraîneur Medjahed, l’équipe de Batna, qui a introduit un recours auprès de la FAHB, a finalement eu gain de cause. Et pour cause, la commission du jury d’appel de la FAHB, réunie le 21 novembre, a décidé d’annuler les décisions de la CFRQD concernant cette affaire en affirmant que les réserves du CRBEE «sont irrecevables dans la forme» et décide de rétablir le score de la partie en faveur du MBB homologué en son résultat (25-24).

Une affaire qui risque d’ailleurs d’envenimer les choses au sein de la fédération de handball puisque les membres de la Commission fédérale de règlement qualification et discipline (CFRQD), qui rejettent la décision de la commission d’appel, menacent de démissionner. D’ailleurs, nous apprenons que le courant ne passe plus entre certains membres du BF et le président de la FAHB.
Ahmed Ammour

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Retard dans la mise sur le marché de traitements innovants contre le cancer: Le professeur Bouzid accuse

Wed, 11/28/2018 - 11:52

Le président de la Société algérienne d’oncologie médicale s’insurge contre la polémique créée autour de la décision de la création de centres de références pour la prescription des traitements innovants dans l’oncologie. Kamel Bouzid accuse des parties de vouloir prendre les patients en otage en mettant des pressions sur les laboratoires pharmaceutiques pour retarder l’arrivée sur le marché de ces produits d’immunothérapie. Contrairement à ce qui se dit, le professeur assure que les traitements innovants vont profiter à l’ensemble des patients algériens.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – La décision du ministre de la Santé de créer des centres de références pour la prescription de traitements innovants dans l’oncologie a connu une levée de boucliers par certains chefs de service d’oncologie médicale.
Ces derniers ont dénoncé, entre autre, les critères de choix de ces cinq centres et ont émis des réserves en estimant que ces nouveaux traitements ne vont pas bénéficier à tous les patients. Faux, rétorque le professeur Kamel Bouzid.
«On prétend à tort que ces médicaments ne vont bénéficier qu’à une certaine classe, c’est faux et il est hors de question de faire une médecine à deux collèges, que l’opinion publique soit rassurée, tous les patients qui le nécessitent auront ces médicaments, c’est un problème d’organisation et surtout d’engagement des professionnels de la santé», a affirmé le chef de service d’oncologie du CPMC qui s’est exprimé hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3.
Selon lui, ces parties veulent prendre les patients atteints du cancer en otage puisque la polémique, dit-il, est arrivée au point où certains ont demandé aux laboratoires pharmaceutiques concernés de temporiser pour ne pas fournir ces nouveaux produits en attendant que le problème soit réglé et qu’ils deviennent des centres de références.
L’invité de la rédaction a expliqué que le choix de la création de centres de références répond à des critères.
Il a expliqué que le ministre de la Santé a donné comme consignes de veiller à l’optimisation de ces médicaments, à ce qu’il n’y ait pas une extension de localisation et de prescription abusive, et de veiller à la disponibilité des oncologues médicaux en H/24 pour pouvoir gérer les effets secondaires potentiels de ces médicaments.
Les cinq centres de références retenus sur consigne du ministre de la Santé, rappelle le professeur, sont le Centre Pierre-et-Marie-Curie à Alger, l’établissement spécialisé de Misserghin à Oran, l’établissement hospitalier Didouche-Mourad de Constantine, ainsi que les CAC d’El-Oued, d’Adrar et probablement de Laghouat pour couvrir la population du Sud. L’usage des ces immunothérapies qui seront disponibles début 2019 concerne trois localisations et cinq indications.
S. A.

Médicaments biosimilaires et produits référents
Les oncologues attendent une réglementation pour pouvoir «switcher»

Le professeur Bouzid a assuré que les médicaments biosimilaires utilisés actuellement en Algérie pour le traitement du cancer du sein donnent les mêmes résultats et la même toxicité que les médicaments référents. Mieux, ces médicaments, souligne-t-il, coûtent 15% moins cher que les produits référents.
Des économies, suggère le professeur, que l’Etat peut utiliser dans l’achat des produits innovants. Cependant, le président de la Société algérienne d’oncologie médicale dit espérer la mise en place d’une réglementation prochainement permettant de switcher du produit référent vers le biosimilaire et vice versa.
S. A.

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lutte contre la pollution marine accidentelle: L’implication des pays de la région s’impose

Wed, 11/28/2018 - 11:50

La lutte contre la pollution marine accidentelle due aux hydrocarbures implique l’implication des pays de la région. Selon la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, aucun Etat ne peut faire face seul à ce genre d’accidents quelles que soient ses capacités et potentialités.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Mme Fatma-Zohra Zerouati affirme qu’avec 1 622 km de côte, l’Algérie est constamment confrontée au danger de déversement pétrolier et autres matières dangereuses. Elle souligne que 10 000 navires passent par ses côtes chaque année. «Ce trafic représente 30% du mouvement de transport maritime mondial qui transite par la Méditerranée dont le tiers passe tout près du littoral algérien et constitue ainsi l’un des dangers de pollution de l’eau de mer par les hydrocarbures et les liquides nocifs», précisait-elle, hier, lors de la 5e réunion portant mise en œuvre du plan d’urgence sous-régional entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie pour la préparation à la lutte contre la pollution marine accidentelle dans la zone de la Méditerranée du Sud-Ouest, tenue à l’hôtel El-Aurassi à Alger.
La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables rappelle que 50% des accidents en mer sont liés aux hydrocarbures alors qu’il a été enregistré 300 accidents en Méditerranée durant les vingt dernières années.
Elle revient ainsi sur la catastrophe écologique survenue en mer de Chine de l’Est qui a provoqué la fuite de 136 000 tonnes de pétrole léger sur 20 km de côte suite à la collision d’un navire iranien avec un autre chinois.
«Cet accident a démontré l’incapacité d’un pays à faire face seul à ce genre d’accidents quelles que soient ses capacités et potentialités», dit-elle.
Dans le même sens, le représentant du Centre régional méditerranéen pour l’intervention d’urgence contre la pollution maritime accidentelle (Rempec), Malek Smaoui, a évoqué, pour sa part, l’accident maritime qui s’est produit en octobre dernier en Corse où son large a été souillé par les hydrocarbures.
Selon lui, l’importante mobilisation des moyens et de personnel par l’Italie et la France donne une idée sur le coût de l’intervention pour gérer une pollution accidentelle. «Nous avons toujours besoin d’une assistance pour minimiser les dégâts», dit-il.
Les différents intervenants s’accordent à dire que le risque pour que se produise en Méditerranée un événement pouvant être à l’origine d’une pollution massive due aux hydrocarbures reste «élevé».
Pour eux, ce risque permanent impose aux trois Etats (Algérie, Maroc et Tunisie) une organisation et un état de préparation permettant de faire face à tout événement de pollution.
Ils rappellent à cet effet que l’Algérie a mis en place son dispositif de lutte contre la pollution marine accidentelle dénommé Tel Bahr dont l’objectif est de «développer un système rigoureux de prévention, de détection, de surveillance, de contrôle et de lutte contre les pollutions massives accidentelles de la mer».
Ry. N.

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Mouvement syndical: Le SAP mène une fronde contre la direction de l’UGTA

Wed, 11/28/2018 - 11:47

Les syndicalistes réunis hier au siège du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) à Garidi, à Alger, comptent organiser un sit-in le 12 décembre prochain sur l’esplanade de l’UGTA, place du 1er-Mai à Alger. Mot d’ordre : demander le départ du secrétaire général de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, et la dissolution de ses instances dirigeantes.
Le secrétaire général du SAP, Lounès Ghachi, meneur de ce mouvement de «redressement», s’appuie, a-t-il indiqué, sur les syndicalistes du SAP, des mécontents de l’UGTA et autres travailleurs qui ne croient plus en la direction actuelle de la centrale syndicale. «L’appel est destiné à tous les travailleurs. Nous pensons que l’actuelle direction de l’UGTA nuit aux intérêts de la classe ouvrière, et nous poursuivrons nos rassemblements chaque mercredi à compter du 12 décembre jusqu’à ce que Sidi Saïd parte», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Sidi Saïd a bradé toutes les luttes des syndicalistes en s’alliant avec le patronat. Nous sommes un syndicat autonome qui n’est pas lié organiquement à l’UGTA mais, nous dénonçons l’actuelle direction de la centrale syndicale parce que c’est l’interlocuteur du gouvernement à la faveur des réunions tripartites. Elle tue toute revendication des travailleurs en se positionnant du côté du gouvernement et du patronat.»
Notons, enfin, que ce mouvement a été enclenché le 8 novembre par un communiqué de presse appelant à la mobilisation. Il passe à l’action en organisant des sit-in.
A la question de savoir si le SAP est en mesure d’en découdre avec les alliés de Sidi Saïdi, à l’UGTA, Lounès Ghachi a eu cette réplique : «Qu’il essaie de mobiliser !»
L. H.

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Journée contre l’Endogamie: Pourquoi le certificat médical prénuptial

Wed, 11/28/2018 - 11:45

De nombreuses maladies héréditaires (ou génétiques), à l’origine de graves déficiences intellectuelles chez l’enfant, résultent de mariages consanguins. C’est ce que l’on retient de la journée d’étude organisée hier à l’Ecole supérieure de la Sécurité sociale par le ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, sur le thème : «Problèmes liés aux mariages consanguins en Algérie».
Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – Dans son discours d’introduction, Mme Eddalia expose la démarche des autorités avec un historique revenant sur les pratiques dites endogames.
Le mariage étant un pilier de la société, la nécessité de le penser et de le régir s’impose donc pour les pouvoirs publics, afin d’assurer la sécurité sanitaire des citoyens. Dans ce cadre, l’allocution de la ministre insiste sur l’importance du certificat médical prénuptial et invite toutes les parties de la société (écoles, mosquées, société civile, praticiens de la santé …) à s’investir dans la campagne de sensibilisation à ladite mesure, afin de prévenir et/ou traiter à temps certaines maladies. Le discours de la ministre rappelle que la recrudescence des enfants souffrant de handicaps et issus de mariages consanguins est une preuve de la faiblesse de la conscience individuelle et collective. C’est en appui de cette idée que les divers scientifiques intervenant lors de la journée d’étude axent plus sur les retards mentaux résultant de maladies génétiques, potentiellement en rapport avec la consanguinité, que sur d’autres formes de handicaps (moteurs, physiologiques, etc.).
Il est constaté une présence inquiétante en Algérie de maladies telles que la trisomie 21, diverses maladies hématologiques, ou encore la phénylcétonurie, l’hypothyroïdie congénitale… Toutes étant des maladies génétiques et impliquant le plus souvent des déficiences mentales ou intellectuelles, ou encore des cas aigus d’autisme.
On recense un taux de 22 à 26% de mariages consanguins dans la communication du Pr Arrada, tandis qu’il est de 33% selon le discours de la ministre, qui reprend les chiffres de la Forem (Fondation nationale pour la promotion de la santé et la recherche médicale).
Pourtant, les chiffres présentés par un document scientifique, émanant de l’OMS, contrarient quelque peu cette approche. En effet, 47% des cas de retard mental sont dus à des facteurs génétiques dans les pays dits développés, contre 15% dans les pays dits en développement, selon ce document. Tandis que les chiffres concernant les facteurs environnementaux s’inversent. Pour la trisomie 21, le même document fait état d’un taux légèrement plus élevé dans les pays développés que dans les pays en développement. La journée d’étude tire la sonnette d’alarme concernant la problématique soulevée, attirant l’attention de l’auditoire sur son implication dans le retard de développement. C’est pour cette raison que la ministre insiste dans son allocution sur l’importance du certificat médical prénuptial, consacré par le code de la famille, mais aussi par le récent code de la santé, dans l’espoir de dépasser les refus de cette démarche, qu’ils soient principiels ou dédaigneux.
Il y a quelques années, un débat avait été institué pour inciter les autorités chinoises à établir une telle mesure légale pour les mariages, liant les maladies consanguines au taux d’enfants abandonnés.
N. M.

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Des cas de rougeole toujours enregistrés: Début de la campagne de vaccination en décembre

Wed, 11/28/2018 - 11:45

Sporadiques mais néanmoins inquiétants, des cas de rougeole continuent d’être signalés dans plusieurs wilayas. Des enfants mais également des adultes viennent grossir les rangs des personnes qui la contractent. Dès le mois de décembre, une large campagne de communication sera lancée avec pour objectif de rétablir la confiance en le système de vaccination. Elle sera aussitôt suivie par une campagne de vaccination.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – L’objectif du ministère de la Santé est clair : réconcilier les plus sceptiques avec un système de vaccination qui a fait les frais d’une défiance jamais enregistrée auparavant.
Au mois de décembre, une large campagne de sensibilisation visera en priorité les parents pour les convaincre de la nécessité vitale de respecter le calendrier vaccinal. Au cours du même mois, une campagne de vaccination touchera les enfants.
Le département de la santé est attendu sur le terrain afin de rétablir une confiance rompue ayant entraîné une rupture de la chaîne de vaccination avec les conséquences inévitables qu’est la propagation inhabituelle de cas de rougeole. La mort d’un nourrisson liée à la vaccination avait provoqué en 2017 une situation de psychose, ayant pour conséquence directe le refus de milliers de parents de faire vacciner leurs enfants.
Une défiance qui a été derrière l’échec des campagnes de vaccination de mars et de décembre 2017, qui avaient touché seulement 40% de la population ciblée, et qui a eu des conséquences dramatiques avec le décès de 11 personnes l’an dernier et l’enregistrement de plus de 3 000 cas. Comment les Algériens sont-ils passés d’une situation de totale confiance à une aussi grande méfiance ? Le ministre de la Santé avait évoqué une piste, pointant du doigt des «lobbys» qui ont été derrière le sabotage de la politique de vaccination. Mokhtar Hasbellaoui affirmait récemment que des informations erronées véhiculées au sujet des dangers de la vaccination ont fini par créer un «trou» dans le calendrier vaccinal.

Dans certaines communes, affirmait-il , aucun enfant n’avait été vacciné entre 2014 et 2017 participant ainsi à casser la dynamique de la vaccination. Avec le lancement d’une nouvelle campagne de vaccination, le but est de réconcilier les parents réticents en les convainquant que la vaccination était la seule parade contre la rougeole. Ces derniers doivent être convaincus qu’en ne vaccinant pas leurs enfants, ils mettent en danger l’ensemble de la collectivité.
La vaccination participe, en effet, non seulement à protéger la personne vaccinée mais à offrir à toute la collectivité un environnement plus sain.
N. I.

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Reprise des études

Wed, 11/28/2018 - 11:45

On apprend que les études pour la conservation du site historique Imadghassen (mausolée numide datant du IIIe siècle avant J.-C. situé près de Batna) vont reprendre. Il est à rappeler que les études étaient à l’arrêt depuis 2012.

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Certification, conformité, propriété industrielle, les concepts clé de l’entreprise concurrentielle expliqués par le directeur général de la compétitivité industrielle

Wed, 11/28/2018 - 11:41

Accréditation, conformité, certification, propriété industrielle…, tous les concepts clés permettant aux entreprises nationales de se hisser au rang d’entreprises concurrentielles sur le marché mondial ont été expliqués et vulgarisés, ce matin, par Abdelaziz Guend, Directeur général de la compétitivité industrielle au ministère de l’industrie et des mines.

Lors de son passage, ce mercredi, dans l’émission « L’invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Guend a insisté, particulièrement, sur la nécessité de maitriser l’ensemble de ces concepts pour postuler sur le marché mondial. «Pour exporter, il est plus que nécessaire d’adapter le produit national aux nouvelles normes définies par le ministère», a-t-il affirmé. «Pour s’imposer, explique-t-il, il faut proposer un produit de qualité et par qualité on sous-entend un produit qui répond à toutes les attentes du consommateur, qu’elles soient exprimées ou implicites».

A propos de l’innovation, le représentant du ministère de l’industrie a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation à l’occasion du salon national de l’innovation. En plus de cette campagne ponctuelle, M. Guend a rappelé la mise en place d’une «Infrastructure qualité nationale», permettant aux professionnels de se renseigner et d’améliorer l’environnement national de l’entreprise.

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A la veille du match retour des 1/8 de finale de la Coupe arabe des Clubs champions: Une délégation de Ooredoo effectue une visite de courtoisie aux joueurs du Mouloudia Club d’Alger

Wed, 11/28/2018 - 11:32

A la veille du match retour des huitièmes de finale de la Coupe arabe des Clubs champions qui opposera le Mouloudia Club d’Alger (MCA) au club saoudien d’Al-Nasr, une délégation de Ooredoo, conduite par le Directeur général, M. Abdullatif Hamad Dafallah, a effectué mardi soir, une visite de courtoisie sur le site d’entrainements du MCA à l’Ecole Supérieure d’Hôtellerie et de Restauration d’Alger.

Lors de cette rencontre amicale avec le staff technique et administratif ainsi que les joueurs du Doyen, le Directeur général a adressé les encouragements de Ooredoo aux Champions Mouloudéens en réitérant l’engagement permanent de l’entreprise à leurs côtés, particulièrement lors de rendez-vous footballistiques décisifs tel que ce match qualificatif aux quarts de finale de cette importante compétition régionale.

Dans son message d’encouragements aux joueurs, le Directeur général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah a déclaré : « En tant que partenaire du Mouloudia d’Alger, Ooredoo est fière de vous encourager dans cette rencontre décisive de la Coupe arabe des Clubs champions. Nous sommes convaincus de vos potentialités et de votre talent qui vous garantissent de grandes chances de gagner et de poursuivre votre honorable parcours dans cette compétition. Ooredoo vous souhaite une bonne chance et une qualification aux quarts de finale Inchallah. »

Pour rappel, Ooredoo a signé en octobre dernier un contrat de partenariat avec le Doyen des équipes de football algériennes, le MCA, devenant ainsi le Sponsor Officiel du club et ce dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de soutien au football national.

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APN: présentation du projet de loi de Règlement budgétaire 2016

Wed, 11/28/2018 - 11:25

ALGER- Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia a présenté mardi le projet de loi de Règlement budgétaire pour l’exercice 2016 devant la Commission de Finances et du Budget de l’Assemblée populaire  nationale (APN).

Lors d’une réunion présidée par Toufik Torche, président de la Commission  en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, M. Raouia a indiqué que le Loi des finances (LF) 2016 s’inscrivait dans le cadre de la poursuite de la politique budgétaire appliquée durant la dernière décennie, visant principalement à réunir les conditions  nécessaires au développement et à la diversification économique outre la  prise en charge du service public en dépit de la conjoncture économique  « difficile ».

Dans ce cadre, le ministre a fait savoir que la croissance économique avait atteint 3,30 % en 2016 contre 4,60 % prévue dans la loi du même exercice, expliquant ce ralentissement par la faible performance  enregistrée dans les activités hors hydrocarbures, notamment dans le secteur agricole (1,80 % réalisée contre 4,70 % prévue), le secteur des  services commerciaux (2,90 % réalisée contre 5,70 prévue) et le secteur de construction et des travaux publics (5 % prévue contre 5,90 prévue).

Par ailleurs, le secteur des hydrocarbures avait enregistré une forte hausse en 2016, avec une valeur de 3.026 milliards DA réalisé contre 2.833  milliards DA prévus dans la LF 2016, enregistrant ainsi un taux de croissance de 7,70 %, contre 4,50 % prévue dans la même Loi, a ajouté le ministre.

Concernant le Produit intérieur brut (PIB), M. Raouia a fait état de 14.381 milliards DA en 2016 contre 15.902 milliards DA en 2015, soit un  taux de croissance de 2,30 %, qui était, néanmoins, au deçà de 4,70 % prévue dans la LF 2016.

Le cours moyen du baril de pétrole brut algérien a atteint 44,76 dollars américains en 2016 contre 52,81 dollars américains en 2015, a noté le ministre rappelant que la LF 2016 a adopté le prix de 45 dollars américains pour le baril en 2016 contre 60 dollars américains au titre de la Loi de finances complémentaire 2015.

Il a ajouté que le taux de change du dinar avait reculé de 9,01 DA /1 dollars américain, en passant de 100,46 DA/ 1 dollars en 2015 à 109,47 DA/ 1 dollars en 2016. L’écart de valeur a atteint 11,47 DA/ 1 dollars par rapport aux prévisions de la loi de finances 2016 (98 DA/ 1 dollars).

Par ailleurs,  le taux d’inflation en 2016 a atteint 6,4% contre 4% prévue dans la LF 2016 dépassant, ainsi, de 1,62 point de pourcentage le taux  enregistré en 2015 (4,78%), selon les chiffres présentées par M. Raouia.

Les exportations des hydrocarbures ont enregistré des revenus de 28 mrds de dollars en 2016 contre une prévision de 26 mrds, a précisé le ministre qui a imputé cette différence (02 mrds de dollars) à la faible estimation du volume des exportations d’hydrocarbures dans la LF 2016 soit une augmentation de 4,10% tandis que le volume réellement réalisé a augmenté de  5,30% soit de 4,20 points de pourcentage.

S’agissant des importations des marchandises finies en 2016, le ministre a indiqué que ces dernières avaient atteint 47 mrds de dollars soit moins de 8 mrds de dollars en comparaison avec les prévisions de la LF 2016 (55 mrds), imputant cette différence à la politique de rationalisation des importations initiée par les autorités publiques et ayant touché essentiellement les marchandises d’équipement qui ont enregistré une baisse de 256 millions de dollars ainsi que les marchandise de consommation (- 375 millions de dollars) par rapport aux prévisions de la LF 2016.

En outre, le solde de la balance commerciale a enregistré en 2016 un déficit de 17 mrds de dollars soit moins de 1 mrd  de dollars par rapport au solde enregistré en 2015. Cette situation est due à la baisse de 5 mrds de dollars des importations , passant de 52 mrds de dollars en 2015 à 47 mrds de dollars en 2016 mais aussi au recul des exportations de 35 mrds de dollars en 2015 à 30 mrds en 2016 soit de 5 mrds de dollars.

Le ministre a indiqué par ailleurs que les réserves de change  avaient atteint 114 milliards de dollars en 2016, ce qui représente 23 mois d’importation contre 144 milliards de dollars fin 2015.

L’encours de la dette publique a atteint 3.534 milliards de dinars fin  2016 dont 3.407 milliards de dinars concernent la dette intérieure et 127 milliards de dinars concernent la dette extérieure, a précisé le M. Raouia  devant la commission des finances et du budget de l’APN.

Le solde des comptes négatif pour l’exécution de la loi de finances 2016 a  connu une amélioration par rapport à 2015 avec une baisse de 2.283 milliards de dinars par rapport à 2015, passant de 6.372 milliards de dinars en 2015 à 4.090 milliards de dinars à 2016.

Le recouvrement de la fiscalité pétrolière était estimé à 1.807 milliards de dinars en 2016 affectés à hauteur de 1.683 milliards de dinars au budget de l’Etat, 99 milliards de dinars au Fonds de régulation des recettes (FRR), 3 milliards de dinars à l’Agence nationale de valorisation des  ressources en hydrocarbures (ALNAFT) et 23 milliards de dinars au Fonds  pour la maîtrise de l’énergie et pour les énergies renouvelables et de la cogénération (Fnmeerc).

La liquidité du FRR a atteint 839 milliards de dinars fin 2016 contre 3.110 milliards de dinars en 2015, et ce après la déduction d’un montant de  2.370 milliards de dinars consacrés au calcul des résultats du Trésor, selon les explications du ministre.

Le montant global des recettes s’est fixé à 5.026 milliards de dinars en  2016, soit plus de 6%

par rapport à la prévision estimée à 4.747 milliards de dinars, soit une augmentation de 10,13 % pour ce qui est des réalisations de 2015 qui ont atteint 4.564 milliards de dinars. Les dépenses finales du budget général  de l’Etat ont atteint 6.358 milliards de dinars contre une prévision de 7.984 milliards de dinars (un écart de 1.626 milliards de dinars), soit une baisse de 891 milliards de dinars (12 %) en 2015 où il a été enregistré  7.249 milliards de dinars.

Raouia a indiqué que la loi de finances de 2016 avait adopté un budget général de l’Etat d’un montant de 4.747 Mds Da de recettes et de 7.984 Mds Da de dépenses composées de 4.807 mds DA de dépenses de fonctionnement  (60%) et de 3.177 mds  DA de dépenses d`équipement (40%), donnant lieu  ainsi à un déficit estimé à 3.237 Mds Da (17% du PIB).

Concernant l’exécution, le montant global des recettes réalisées en 2016 a atteint 5.026 Mds Da dont 3.344 Mds Da de recettes ordinaires (67%) et 1.683 Mds Da de fiscalité pétrolière (33%).

Les dépenses exécutées en 2016 ont atteint un montant de 6.358 Mds Da dont  4.327 Mds Da de dépenses de gestion (38%) et 2.031 Mds Da de dépenses  d’équipement (32%).

En comptabilisant les dépenses imprévues estimées à 185 Mds Da, le déficit  réel du budget s’est élevé à 1.517 Mds Da, soit 9% du PIB, selon les chiffres avancés par M. Raouia. Ce dernier a souligné que ce déficit a été couvert par la liquidité disponible au Trésor à l’époque et des prélèvements sur le Fonds de régulation des recettes (FRR).

M.Raouia a indiqué que la consommation totale des affectations de gestion s’est élevé à 4.327 Mds Da (90%), alors que la consommation totale des affectations d’équipement a atteint 2.728 Mds Da.

Il s’est félicité de « l’effort budgétaire » consenti par l’Etat, notamment  à travers le maintien des transferts sociaux, et ce en dépit de la crise financière. Un effort dont les fruits se sont traduit par les indices de développement humain positifs, a-t-il relevé.

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IGF: un meilleur contrôle des fonds publics grâce à un jumelage algéro-espagnol

Wed, 11/28/2018 - 11:23

ALGER – Le jumelage institutionnel entre l’Inspection générale des Finances (IGF) et l’Institut d’Etudes fiscales espagnol (IEF) permettra à l’IGF d’assurer un meilleur contrôle des fonds publics, selon les conclusions avancées lors du séminaire de clôture de ce projet, tenu mardi à Alger.

Présent au séminaire, le ministre des Finances Abderrahmane Raouya a indique que ce jumelage, conclu dans le cadre du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association avec l’Union européenne (P3a), a notamment facilité la mise en œuvre d’une programmation pluriannuelle des missions de l’IGF.

Grâce à ce jumelage, l’Inspection s’est dotée d’une cartographie des risques dans l’objectif d’adopter une approche par les risques et  une évaluation systématique et plus approfondie du contrôle interne, selon lui.

Le contrôle de l’IGF sera ainsi « un contrôle axé sur la performance », a-t-il ajouté en invitant l’Inspection à fructifier les nouvelles compétences acquises dans le cadre du jumelage afin de mettre ses interventions en conformité aux normes et standards internationaux et d’adapter les outils techniques au contexte national pour une meilleure efficacité des opérations de contrôle.

Ces performances vont surtout conforter l’Inspection dans son rôle de force de proposition en ce qui concerne la gestion des finances publiques, selon le ministre.

« Ce jumelage a permis un bond qualitatif en matière de méthodologie de préparation, de conduite et de suivi des missions de contrôle de l’IGF, ce qui va la conforter dans son rôle de force de propositions, de conseil et d’aide à la prise de décision », a-t-il dit.

« Notre ambition est d’impulser une dynamique nouvelle aux opérations d’accompagnement de l’administration et des acteurs économiques afin d’arriver à une prise en charge efficiente des défis qui se posent à l’économie algérienne en termes de croissance et de diversification », a poursuivi M. Raouya.

Financé à hauteur de 1,4 million d`euros par l`UE, ce jumelage de 27 mois a mobilisé une quarantaine d’experts espagnols pour plus de 80 missions d’expertise.

De son côté, le Chef de la délégation de l’Union Européenne en Algérie John O’Rourke, a d’abord salué « l’excellente coopération » avec le ministère des Finances en assurant que ce jumelage permettra  d’améliorer la qualité du contrôle des dépenses publiques en Algérie par l’IGF.

« Le jumelage aura permis d’étudier les meilleures pratiques de l’UE pour contribuer à la performance de l’IGF dans une vision de passage à un contrôle de gestion et de performance », a-t-il dit.

C’est-à-dire que l’IGF « a désormais vocation de devenir un organe de contrôle capable d’examiner de manière indépendante, objective et fiable le fonctionnement des entités relevant de son champ d’intervention », a avancé l’ambassadeur de l’UE en assurant que tous les objectifs fixés au début du jumelage ont été atteints.

Le projet aura ainsi permis d’aboutir au renforcement du rôle de l’IGF dans la vérification de l’utilisation des fonds publics en permettant à ses inspecteurs l’acquisition de l’expertise nécessaire et la modernisation de leurs méthodologies d’intervention y compris en matière d’identification et d’analyse des risques, selon lui.

« Les contrôles de l’Inspection seront mieux ciblés et effectués sur la base de l’analyse des risques et évolueront progressivement d’un contrôle de conformité vers un contrôle de performance, les délais des procédures étant également raccourcis », a-t-il affirmé.

En plus de ce jumelage, quatre autres jumelages financés par l’UE dans le cadre du P3a ont été destinés au ministère des Finances dont deux au profit de la DGI étant déjà arrivé à leur terme et deux en cours, à savoir un projet au profit de l’Agence nationale du cadastre et un autre au bénéfice de la Direction générale de la prospective.

A son tour, Le chef de l’IGF, Ali Terrak, s’est félicité des résultats de ce jumelage et notamment en ce qui concerne l’élaboration de la cartographie des risque qui permettra à l’Inspection d’axer ses interventions sur la base de risques potentiels préalablement identifiés.

Pour rappel, une ordonnance promulguée en 2008 a renforcé les structures de l`IGF, qui est une institution de contrôle financier relevant du ministère des Finances, et a élargi ses missions aux Entreprises publiques économiques (EPE) alors qu’elles étaient auparavant limitées aux administrations et institutions financières.

L`IGF est habilitée à contrôler la gestion des caisses et vérifie les fonds, valeurs, titres et matières de toute nature, détenus par les gestionnaires ou les comptables, et se fait présenter tout document ou pièce justificative nécessaire aux vérifications.

L’inspection n’intervient cependant pas par auto-saisine mais sur demande des autorités publiques. Seuls le Président de la République, les présidents des deux chambres du Parlement et les membres du Gouvernement sont habilités à ce genre de saisine.

Les rapports de l’Inspection peuvent déboucher sur des actions ou des expertises judiciaires, des aménagements aux conditions de travail et de gestion ou simplement sur des conseils et des recommandations.

L’IGF avait notifié en 2017 quelque 330 rapports qu’elle a transmis aux autorités habilitées.

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Vols à l’arraché de téléphones portables, deux individus arrêtés

Wed, 11/28/2018 - 11:04

A. Z.

Après une certaine accalmie sur ce chapitre de vols à l’arraché de téléphones portables, au centre-ville, le phénomène est revenu se faire rappeler aux victimes ces derniers jours, avec deux affaires traitées dans ce cadre par les services de sécurité.

Deux individus, âgés de 25 et 46 ans, mis en cause dans ces deux vols, ont été neutralisés et leurs victimes les ont formellement identifiés.

Selon un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya, le premier vol à l’arraché a été signalé, ces deux derniers jours, par une plainte de la victime, au niveau de l’avenue Messaoud Boudjeriou, où un individu a arraché le téléphone portable d’entre les mains de sa victime. Les renseignements fournis par la victime ont permis d’identifier le suspect, qui sera arrêté peu de temps après. Lorsqu’il a été présenté à la victime, il a été formellement identifié comme étant le coupable du vol, a ajouté la même source.

Le deuxième vol a eu lieu le 25 novembre, au centre-ville également, à la rue Abane Ramdane où la victime a été délestée de son téléphone portable par le même procédé. Là aussi, les services de sécurité identifieront et arrêteront le suspect à partir du portrait robot dressé selon des renseignements fournis par la victime. Et il sera formellement identifié par la victime lors de la confrontation avec elle. Les deux mis en cause ont été présentés, avant-hier en fin d’après-midi, devant le parquet local sous les charges de vols à l’arraché de téléphones portables.

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Tébessa: Vente de psychotropes en milieu universitaire, un étudiant arrêté

Wed, 11/28/2018 - 11:02

Ali Chabana

  Un étudiant âgé de 20ans, inscrit à la Faculté des sciences humaines et sociales, de l’université de Tébessa, a été interpellé par les éléments de la BMPJ d’Ain Zarroug. Et pour cause, le jeune universitaire faisait écouler des psychotropes, en milieu universitaire. Notre dealer étant approvisionné par deux fournisseurs. Lors de son arrestation, il était en possession de 200 comprimés de psychotropes, ainsi que d’une arme blanche, selon une source sécuritaire. Par ailleurs et sur un autre registre, les services de la sûreté de wilaya ont célébré la journée mondiale de lutte contre la violence exercée sur la femme et ce, en collaboration avec les directions, de l’Éducation, de l’Action sociale et celle des affaires religieuses. Un programme de sensibilisation a été mis en place, contenant notamment des rencontres avec les associations activant dans le domaine, des communications sur le sujet et la publication des statistiques établies par la police, concernant ses activités dans la lutte contre ce phénomène.

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Categories: Afrique

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