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Updated: 2 hours 53 min ago

Les congés de maladie explosent … !

Sun, 12/16/2018 - 21:16
Les Algériens semblent avoir la santé fragile, c’est du moins ce qui ressort du chiffre avancé du nombre élevé de congés de maladie qui a atteint des « niveaux dangereux » et ce malgré la guerre menée par la CNAS, contre les prescripteurs et les bénéficiaires de congés de maladie et d’ordonnances de complaisance, des formes de fraude qui grèvent sérieusement son budget. La sonnette d’alarme est tirée, en 2017 la CNAS a remboursé 14 390 000  jours d’arrêt de travail engendrant une dépense de plus de 16, 8 milliards de dinars. Aussi,  les enquêtes  médicales menées par les services de la CNAS  ont relevé 90 000 cartes Chifa blacklistés, de ce fait la CNAS  est victime d’actes de vol qui affaiblissent son équilibre financier et pénalisent les cotisants sérieux, mettant ainsi  dans l’embarras la Caisse nationale des assurances sociales qui continue de perdre de plus en plus, ce qui a  poussé la tutelle à prendre d’autres mesures, en vue de lutter contre la délivrance de congés de maladie de complaisance. C’est dans ce sens que les services de contrôle ont  renforcé la procédure médicale et administrative, qui  devront  faire l’objet d’appréciation du médecin consultant. En outre, les demandes de congé, dont le nombre de jours accordés par le médecin, ne seraient pas conformes avec la nature du traitement et de la maladie, seront systématiquement refusées, selon la CNAS.  Sachant que le constat établi par les mêmes services est alarmant car la majorité des congés de maladie accordés, ne font pas l’objet d’une maladie. De pire en pire encore, en ce premier semestre de cette année en cours le montant  des remboursements des congés maladies s’est avéré à près de 10 milliards de dinars (1000 milliards de centimes), représentant ainsi le coût des arrêts de maladies. Durant cette année en cours, la Caisse a enregistré, plus de 780 000 congés maladies. A ce rythme, le montant des remboursements risque ainsi de connaître une hausse cette année, par rapport à 2017. A ce titre, la CNAS s’attèle actuellement à introduire de “nouveaux instruments” pour lutter contre les dépassements afin de garantir la “pérennité” du système de sécurité sociale, la caisse étant “astreinte à mener cette lutte contre la délivrance des congés de maladie de complaisance qui nuisent à la qualité des soins et à la prise en charge des assurés, tout en affectant l’équilibre et la pérennité du système de sécurité sociale” et risquent de même à  « faire exploser la Caisse ».c Amina L.

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Création de l’université de Sidi Bel Abbes : Trois ministres pour le 40ème anniversaire

Sun, 12/16/2018 - 21:09
Tahar Hadjar, Houda Feraoun, Mebarki Mohamed, respectivement ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ministre de la poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, et ministre de l’enseignement et de la formation professionnelle ont pris part, samedi 15 décembre 2018, dans une ambiance conviviale, aux festivités commémoratives du 40ème anniversaire de la création de l’université ‘’Djilali Liabes ‘’de Sidi Bel Abbès. Les réjouissances, festives organisées au rectorat de l’université, ont été rehaussées par la forte présence des recteurs d’universités du pays, professeurs, présidents d’organisations estudiantines ainsi que d’autres invités.  Dans une brève allocution Tahar Hadjar a tenu à saluer l’essor et la progression considérable réalisée dans cette université jouissant de tous les dispositifs conformes et nécessaires ayant servi à l’accomplissement de résultats probants dans l’enseignement et la recherche scientifique.  »Outre cet aboutissement encourageant auquel est parvenue l’UDL,poursuivit-il,elle a arraché avec mérite  et abnégation des places honorables à l’échelle nationale, maghrébine et arabe, en rappelant  sa 56ème  place au  classement Shanghaï dans le génie civil, la 200ème   position dans les sciences de la matière et à la 1725ème  parmi 27000 universités du monde ».  Ce lieu de savoir  est devenu un pôle universitaire par excellence, pourvu d’un campus, 09 facultés où sont dispensées 171 spécialités, 01 UFC, 48 laboratoires gérés par 370 enseignants chercheurs, une école nationale en informatique et une maison de l’entrepreneuriat  ainsi que 12 résidences universitaires. En 2018, l’université a procédé à l’inscription de 29000 étudiants encadrés par 1400 enseignants. Un vibrant hommage  a été rendu au président de la République et à la famille du martyr ‘’Djillali Liabes’’. Noui Moussa

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Rencontre sur l’information arabe : Kaouane demain à Ryad

Sun, 12/16/2018 - 21:07
Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, prendra part aujourd’hui, lundi à Riyad à une rencontre organisée dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions de la Ligue des Etats arabes « Ryad capitale  de l’information arabe pour l’année 2018/2019 », a indiqué dimanche un communiqué de ce ministère. La participation de M. Kaouane à cette rencontre intervient suite à l’invitation du ministre saoudien de l’Information, Aouad Ben Saleh Al Aouad. Cette rencontre verra la participation des ministres arabes de l’Information, des représentants d’organismes dépendant de la Ligue arabe et des figures de médias arabes, précise la même source. Nadine

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Vidéo: Débat entre Naima Salhi et un journaliste autour de la langue amazigh

Sun, 12/16/2018 - 16:02

Dans la vidéo diffusée par la chaîne El Bilad, Naima Salhi débats avec un journaliste autour de la langue amazigh. Un débat qui se transforme quelques secondes plu tard en altercation.

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Élection présidentielle de 2019, Mohcine Belabbas: “L’idée du report n’est pas de Bouteflika”

Sun, 12/16/2018 - 15:21

Dans cet entretien, le président du Rassemblent pour la culture et la démocratie (RCD) livre son analyse sur la situation politique qui prévaut dans le pays à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2019. S’il écarte la possibilité de voir le chef de l’État briguer un cinquième mandat au vu de son état de santé, il dit ne pas croire, pour autant, au report de cette échéance comme préconisé par certains acteurs politiques. Pour lui, cela ne rentre pas dans la démarche de Bouteflika qui en fait, depuis son arrivée au pouvoir, un argument phare pour vendre l’image d’une stabilité retrouvée”. Il aborde, également, la guerre des clans…

Liberté : À moins de cinq mois de l’élection présidentielle, c’est le flou total qui entoure cette échéance. Comment analysez-vous cette situation ?
Mohcine Belabbas : Le flou par rapport à la présidentielle n’est pas nouveau. Il est dû, essentiellement, à la dégradation de l’état de santé du chef de l’État. Cette maladie fait qu’à l’intérieur même d’un système opaque par nature, les clans sont dans l’attente d’instructions qui ne leur arrivent pas. D’où un silence ou des gesticulations difficilement lisibles.
La brusque détérioration de l’état de santé de Bouteflika fait que tout le monde est tétanisé car les courtisans, pris de court, n’osent pas évoquer l’après-Bouteflika qui est un tabou. Entre-temps, l’encadrement compétent qui gravitait autour du régime a été mis à l’écart avec des exclusions spectaculaires ces dernières années et plus encore, par des sanctions allant jusqu’à des emprisonnements ces derniers mois dont seuls les parrains connaissent les véritables causes. Les acteurs du système se sont retrouvés dans une situation où il n’y a plus d’alternative à l’intérieur.
Les luttes entre les clans se sont exacerbées. Il y a ceux qu’on qualifie du clan présidentiel, ceux qu’on dit proches de l’armée et d’autres qui hésitent tout en surveillant la solidité d’interconnections d’intérêts construites depuis longtemps. Ces derniers essayent dans leur positionnement de ne pas apparaître comme catalogués proches d’un clan donné. Il y a aussi le déplacement de certains acteurs du système d’un clan à un autre, selon les conjonctures. Par exemple dans les polémiques de ces derniers mois, on a vu des acteurs réputés être des proches du clan présidentiel se positionner du côté du clan de l’armée et l’inverse est vrai.
C’est selon les évolutions des rapports de force à l’intérieur du système. Mais pour l’instant, il semble qu’aucun de ces clans n’arrive à s’imposer de manière définitive face à l’autre. Le traitement d’un certain nombre de dossiers, notamment l’affaire d’emprisonnement puis la libération de généraux, de journalistes, de comédiens, d’ex-joueurs de football, de blogueurs et de militants en général, ne peut s’expliquer autrement. Souvent, ces différents clans envoient des messages même à travers les personnes arrêtées pour dire que, nous, on n’y est pour rien ; ce sont les autres qui abusent.
Une guerre indirecte ou par procuration est en cours. Mais malgré une situation gravissime à tous les égards, la vraie question est rarement abordée : faut-il oui ou non changer de système ? La société clientélisée spécule sur les chances de tel ou tel sans poser la question du fond, à savoir comment envisager de nouveaux processus de représentation crédibles ?

Cette vague d’arrestations est-elle en lien direct avec la présidentielle ?
L’exacerbation de la lutte des clans est manifeste. C’est difficile de détacher ces règlements de compte de cette échéance, la plus importante constitutionnellement. Ceux qui sont arrêtés et isolés, le sont généralement sans aucun dossier sérieux et les plaintes sont souvent déposées deux ou trois jours après leur arrestation et leur audition. Ce n’est pas une procédure judiciaire sérieuse. Il y a aussi des messages qui leur parviennent à travers leurs avocats et leur entourage de la part de ces différents clans, chacun essayant de se dédouaner en chargeant un clan rival. Certains diront qu’il s’agit de simples scenarii car leur incongruité et leur timing ne plaident pas pour des opérations de diversions maîtrisées.

Donc, selon vous, les clans sont identifiés…
En fait, ce sont des vases communicants. Il y a des gens qui sont dans l’armée, mais qui se réclament plutôt du clan présidentiel. Il y a d’autres qui se structurent dans les organisations proches du clan présidentiel, mais qui sont plutôt du côté de certains militaires. Enfin, comme je le signalais plus haut, il y a un troisième courant qui n’est pas systématiquement structuré comme clan. Celui-ci est constitué d’un certain nombre de cadres de l’État qui, eux, disent vouloir sauver l’Algérie.
Ces personnages se veulent non marqués par un clan ou un autre. D’ailleurs, c’est la tendance qui risque de l’emporter à la fin. Parce que le système algérien a de tout temps opté pour des hommes dits de consensus. En quelque sorte, ceux-là qui ne sont pas trop étiquetés, mais qui sont toujours adoubés par les parrains. C’était le cas des Boudiaf, Zeroual et Chadli. Même Bouteflika n’était pas revenu comme quelqu’un de catalogué, étant loin des centres de décision de l’époque. Et cette tendance existe toujours à l’intérieur du système. Je peux citer, à titre d’exemple, Ramtane Lamamra qui reste difficile à classer. Ce personnel politique du système n’est pas le plus visible certes, mais il a toujours existé et existe encore.
Ils ont des chances de rallier la cause des différents clans en l’absence d’un accord entre les deux groupes les plus en vue et qui se font la guerre. Mais encore une fois cette pratique est désuète et maintenant dangereuse. On parie sur un homme comme on mise sur un cheval dans un tiercé. Quid des programmes, des principes et des fondamentaux qui redonnent la parole au citoyen ? Autant de questions éludées oubliées depuis 1962.

Qui visez-vous ? Pensez-vous à Ouyahia, comme le redoute le MSP ?
Je ne pense pas à une personne déterminée, mais sauf à aller vers un suicide politique, les clans ne peuvent pas rester à se regarder en chiens de faïence.
Des circonstances peuvent favoriser des passages en force pour le parrainage d’une personnalité d’un clan ou d’un autre. Mais ces personnes sont interchangeables, car leur ambition est de se faire désigner pour des missions, dont ils peuvent tout ignorer. La politique de l’entrisme ou du recrutement par soumission est la cause du malheur national.

L’option du report, telle que défendue par le MSP, est-elle envisageable, selon vous ?
Dans la conjoncture actuelle, il n’y a aucune base légale sur laquelle on pourrait s’appuyer pour reporter les élections. Ensuite, depuis 1999, Bouteflika a toujours tenu à organiser les élections dans les délais. Le non-respect des délais constitutionnels signifie une situation d’instabilité. Or, malgré une situation alarmante, il a toujours nié des réalités qui minent le pays et préoccupent observateurs et partenaires.
Depuis son arrivée au pouvoir, il essaye de vendre l’image d’une stabilité retrouvée. La troisième raison qui ne plaide pas a priori pour un report, c’est que différer des élections ne va pas régler le problème du régime dans le sens où plus on éloigne l’échéance de la présidentielle plus le système s’affaiblit sous l’effet des contradictions et des revirements. En réalité, le système a intérêt à organiser les élections rapidement parce que plus on attend, plus la situation économique et sociale s’aggrave.
D’ailleurs, le choix du recours à la planche à billets a été décidé en 2018. C’est une manière d’anticiper la crise, car les décideurs savaient déjà qu’ils ne pouvaient pas se permettre des mesures antisociales en 2019. Je suis de ceux qui croient qu’il est temps, notamment pour l’opposition, d’agir dans le sens de pousser vers l’organisation d’une période de transition. Ce qui est différent du report de l’élection présidentielle. Le report c’est donner, encore une fois, la possibilité aux dirigeants actuels de gérer le pays de manière illégale et pour une durée sur laquelle on n’a pas d’emprise.
Dans une période de transition, il faut que l’on se mette d’accord sur les priorités, le calendrier et les délais avec une définition d’un cahier des charges fixant des préalables démocratiques qui s’imposeront à tous les compétiteurs. C’est une conjoncture qu’on va exploiter pour mettre en place une instance indépendante d’organisation des élections, réviser le code électoral et la Constitution, aller vers un gouvernement d’union nationale et surtout communiquer avec les citoyens parce que sans leur adhésion toutes
les solutions seront précaires. Il faut tracer des objectifs précis et des échéances bien définies. On est loin des paris qui spéculent sur les chances des uns et des autres ou des agitations ciblant un clan et encensant un autre.

Quelle est, par ailleurs, la position du RCD par rapport à l’appel à une conférence nationale ancé par le président de TAJ, Amar Ghoul ?
Il est très clair, depuis des années, qu’un certain nombre d’acteurs politiques qui sont en accord avec le pouvoir n’ont aucune autonomie dans leur prise de position ou leur discours politique. Au minimum, ils agissent pour le compte d’un clan qui les actionne pour contrer une initiative en préparation chez l’autre clan. Pire, ils peuvent être instrumentalisés pour polluer d’autres démarches plus sérieuses.
C’est là un classique des méthodes de la police politique. J’ai entendu parler effectivement d’une conférence nationale. Mais cela n’est pas nouveau. Elle est semblable à celle de 1996 qui a été organisée sous l’égide de Liamine Zeroual. Les décideurs ont l’habitude de tenir ce genre de kermesse avec les acteurs qui composent le système. Évidemment, pareille conférence ne nous intéresse pas. C’est de l’improvisation.
Et puis, dans une proposition, il y a évidemment le contenu, la conjoncture et la crédibilité de l’auteur. Dans des périodes difficiles comme celle que vit le pays actuellement, les initiatives doivent être conçues dans le cadre d’un dialogue pluriel. C’est ensemble que l’on doit penser et agir. On ne peut pas dormir des années et se réveiller un matin et dire : tiens on va faire ceci ou cela et demander aux gens de vous suivre. Les tenants du pouvoir sont autistes depuis longtemps. Ils ne sont pas prévoyants. Ils n’ont pas de vision en dehors des manipulations qui leur permettent de rester aux commandes. Ils ne mesurent même pas l’ampleur de la gravité de la crise. Ils s’entêtent à croire qu’il y a moyen de renouer avec la rente. Pour eux, il suffirait, par exemple, d’aller vers l’exploitation du gaz de schiste et de certaines ressources minières pour pérenniser le régime.
Plus que cela, ils sont en train de donner l’exemple égyptien dans la gestion des hydrocarbures ; ce pays a aboli toute loi dans le domaine et discute au cas par cas avec les partenaires étrangers. Le pouvoir prépare une loi sur les hydrocarbures qui se rapproche de cette sorte de bazar instauré par Sissi. Ils sont prêts à faire toutes sortes de concessions s’agissant de l’extraction des ressources naturelles en vue de l’exportation.

Certains acteurs politiques ne croient pas à l’option d’un cinquième mandat pour Bouteflika. Êtes-vous du même avis ?
On était les premiers à émettre cette hypothèse. On avait dit depuis longtemps qu’à 90% le chef de l’État n’allait pas être candidat, et ce, essentiellement, à cause de la dégradation de son état de santé. L’impossibilité du cinquième mandat est liée uniquement à l’état de santé du chef de l’État. Pas plus. On n’est plus dans la situation de 2014. D’ailleurs, personnellement, je ne pense pas que le chef de l’État voudrait d’un autre mandat pour la bonne et simple raison que ses dernières apparitions le discréditent encore plus. Même ceux qui sont tentés de le pousser à se représenter parce qu’ils n’arrivent pas à trouver un consensus pour son remplacement seraient juste tentés de gagner du temps. Ils seraient tentés de le reconduire même s’ils savent que le prochain mandat sera écourté d’une manière ou d’une autre. À la limite, c’est une forme de report qui ne dit pas son nom.

Qui verriez-vous comme potentiels candidats du système ?
Je serais tenté de vous dire que cela regarde ledit système. Mais les esprits sont conditionnés à ne penser que dans les périmètres soigneusement cloisonnés. Il est très difficile de prédire le nom de celui qui va être choisi parce que nous sommes dans un système opaque où le choix est toujours fait à la dernière minute et la balance a toujours penché à la faveur d’un acteur qu’on n’a pas imaginé au départ. Je prends l’exemple le plus récent qui concerne la crise de l’APN. Personne n’avait pensé que Mouad Bouchareb allait être désigné à la tête de l’Assemblée. Ils nous ont habitués à cette manière de fonctionner. C’est pareil, dans la gestion des crises successives qu’a connues le FLN où personne n’avait prédit que Amar Saâdani allait succéder à Belkhadem, puis Djamal Ould Abbès pour remplacer Saâdani, encore moins Mouad Bouchareb actuellement. Je parle du FLN parce que c’est l’instrument essentiel par lequel le pouvoir impose ses choix. Ce n’est jamais une démarche réfléchie sur le moyen et le long termes. C’est toujours le court terme qui prime, car la question n’est pas d’offrir des perspectives au peuple mais de confisquer la rente. Alors redisons ces propos de bon sens : le problème n’est pas dans les candidats mais dans les conditions d’organisation de cette “compétition”. Et aujourd’hui, tout pousse à croire qu’il n’y aura pas une élection ouverte. Dans les conditions actuelles, on va certainement avoir une élection semblable à celles qu’a connues l’Algérie depuis 1962. Autrement dit, une farce officielle à travers laquelle il va y avoir nomination du chef de l’État. Le plus important qu’il faut essayer de décrypter, c’est la persistance de cette crise à la veille d’une échéance aussi importante, sachant que le système s’est toujours arrangé à régler ses problèmes en interne, généralement, une année avant la présidentielle au minimum. Pour cette fois-ci, nous constatons que la crise s’aggrave de plus en plus. Nous avons assisté à la crise au niveau de l’Assemblée nationale qui aurait pu être évitée parce que l’APN c’est plus une chambre d’enregistrement qu’autre chose. Malgré cette soumission, il y a la crise du FLN.

Que cachent, dans le fond, ces crises ?
Aujourd’hui, il y a un climat de suspicion générale au sein du système : c’est tout le monde qui soupçonne tout le monde, y compris à l’intérieur d’un même clan. On soupçonne certains d’avoir des contacts avec le clan adverse et de travailler en sous-main pour lui. Ils se sont rendu compte que si ça continue comme ça, ils n’ont aucune chance de rééditer le scénario de 2014. En tout cas, cela risque de laisser des traces qui peuvent conduire à une explosion dans la rue. Donc, les parrains qui ne sont pas nécessairement ceux que l’on voit le plus essayent de réorganiser leurs rangs, quitte à abuser de moyens illégaux, de violer la loi, que ce soit dans la gestion de la crise de l’APN, que ce soit dans la gestion de celle du FLN ou dans l’instrumentalisation de la justice. Ce qui se passe au niveau du FLN est sidérant. Ils ont violé leurs statuts et leur règlement intérieur, mais ils ont surtout violé aussi la loi sur les partis. Si jamais une telle décision avait été prise par un parti de l’opposition, le ministère de l’Intérieur aurait certainement réagi. Ce ministère et celui de la Justice sont déjà intervenus dans des crises beaucoup moins graves, pour ne pas dire préfabriquées, vécues par certains partis de l’opposition.

Pourquoi autant de violations des lois dans cette conjoncture ?
La violation des lois dans notre pays n’est pas nouvelle. Elle a commencé un certain juillet 1962 quand une certaine armée des frontières a défié le GPRA. La violation des lois par les dirigeants algériens est une forme de gestion, c’est même la règle et non l’exception. On vient de la subir en l’espace de deux mois à de très hauts niveaux de responsabilité, à savoir l’Assemblée nationale, puis la gestion de la crise du FLN dont on vient de parler. Pour le pouvoir algérien, la loi ne pose jamais de problème (la loi ce n’est pas le problème, avait avoué Zerhouni en son temps). La nouveauté est que ces violations étaient subies par le citoyen ou les opposants ; aujourd’hui elles touchent aussi les affidés du système. Il y a eu des situations similaires auparavant, mais ça n’a jamais pris autant d’ampleur. Pour rappel, en 2014, le système était contraint de rappeler Belkhadem et Ouyahia, le premier comme ministre d’État et le second comme directeur de cabinet. Les deux étaient, pourtant, écartés en 2012. Nul ne sait pourquoi ils ont été jetés ni pourquoi ils sont recyclés. Le fait du prince a toujours existé et les courtisans s’y sont accoutumés, car ils n’ont jamais pensé à détenir leur pouvoir du citoyen. Les choses sont un peu plus violentes maintenant. Les mécanismes d’arbitrage s’usent et les ressources font défaut, c’est tout.

À l’époque, ces décisions ont été l’œuvre de Bouteflika. Pensez-vous que c’est encore lui qui décide aujourd’hui ?
Cela ressemble aux démarches de Bouteflika. Ça a commencé avec la création des anciens élus du FLN, en réalité cela ne date pas de décembre mais de fin septembre ou début octobre. Le pouvoir a compris qu’il s’agit d’une force avec laquelle il fallait renouer et l’intégrer dans la nouvelle démarche. Pour l’essentiel de ces élus ou ex-élus, ils étaient marginalisés, poussés à la porte, et le temps de les récupérer était venu car des nouvelles conjonctures imprévues ou mal anticipées ont perturbé le sérail. Mais comme tout bricolage, il a ses limites. On s’est rendu compte que l’association des anciens élus n’est pas suffisante. D’où l’idée d’éliminer Ould Abbès et dissoudre l’ensemble des instances – en dehors de toute légalité – et de justifier la réhabilitation des militants marginalisés. D’après des fuites des gens proches de ce clan, il y a des scénarii en préparation. Pour certains, il y a l’idée d’aller vers un congrès en janvier où sera annoncé officiellement la candidature soit du chef de l’État, soit de celui que les décideurs voient capable d’agir au nom du FLN et qui ait l’échine souple et la conscience légère pour avaler toutes les couleuvres qui l’attendent. Mais on a tort de s’appesantir sur les misères du régime, le débat devrait être ailleurs.

À seulement quelques semaines de la convocation du corps électoral, ne pensez-vous pas que les délais sont très serrés pour ce genre de manœuvres ?
Il ne faut pas voir les choses en termes de délais pour un parti comme le FLN. Nous sommes dans un pays où il n’y a pas d’élections au sens où on l’entend. Nous sommes dans un pays où il y a une désignation officielle du chef de l’État qu’une farce électorale va valider. C’est-à-dire que l’on fait confirmer un choix fait en amont. Maintenant, il y a l’idée chez certains acteurs du système d’exploiter le FLN pour l’annonce d’un candidat.

Que préconiseriez-vous pour sortir le pays de la crise ?
Nous sommes dans une conjoncture périlleuse pour l’avenir de la nation. Depuis des mois, des dirigeants sont rentrés en guerre contre l’emploi, contre le pouvoir d’achat, contre l’investissement, contre les libertés et contre la classe politique qu’on empêche d’activer et d’agir. Une guerre qui vise l’affaiblissement de la société algérienne et le pays en général, parce que pour le pouvoir et ses prolongements parasitaires il faut saper les ressorts de la société pour garantir le maintien et le renforcement du système. Nous assistons, par ailleurs, depuis des années et davantage ces derniers mois à l’amplification du phénomène des harraga. Il y a une moyenne de 10 jeunes qui meurent par semaine en Méditerranée.
On ne s’exprime jamais assez sur ce phénomène qui endeuille régulièrement des familles algériennes. Nous devons tous agir de façon solidaire. Il y a urgence. La situation est très grave. Le salut de l’Algérie nécessite la mobilisation de tous les citoyens. Chacun d’entre nous doit comprendre qu’il doit se mobiliser, sensibiliser et agir dans son entourage immédiat. Si on ne fait rien, le statu quo suicidaire va tout emporter. Le maire de Si Mustapha, si les informations dont on dispose sont exactes, a démissionné car il a refusé d’exécuter des instructions illégales de la wilaya de Boumerdès. La population s’est immédiatement solidarisée avec lui. Les soulèvements populaires font des dégâts collatéraux certes, mais ce qui est anéantissant pour le pays c’est l’entêtement des dirigeants officiels à maintenir le pays dans une situation de non-droit et de contre-développement. En définitive, il n’y a pas de salut dans le système. La solution est dans la fin du système.

F. A.

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En dix mois, 4 000 migrants algériens ont rallié les côtes espagnoles

Sun, 12/16/2018 - 15:18

Quatre-mille (4 000) migrants algériens auraient rejoint l’Espagne par voie maritime ou par voie terrestre, notamment par les enclaves de Ceuta et Melilla. C’est ce qu’a révélé un nouveau document établi par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugies (HCR).

A ce sujet, le document établi par le HCR en collaboration avec des organismes gouvernementaux espagnols et des organisations et associations non-gouvernementales a fait état de 3 955 harraga algériens qui ont rallié le Royaume entre janvier et le 31 octobre 2018, contre 3 729 à la même période de 2017.

Selon la même source, les migrants algériens qui sont arrivés en Espagne représentent 7% de la des migrants ayant rallié ce pays européen pendant cette période, soit 53 000.

En effet, les ressortissants algériens représentent la 5e nationalité des migrants qui sont arrivés sur les côtes ibérique, dont  les Marocains sont en tête (11 446 migrants), suivis des Guinéens (11 150), des Maliens (8 465) et Ivoiriens (4 497).

A ces migrants, s’ajoutent plus de 1 000 autres qui ont rejoint les côtes italiennes depuis Annaba, El Tarf en passant par la Sardaigne, selon des statistiques officielles de l’agence Frontex et des autorités italiennes.

Hassen Houicha / Traduit par: Moussa. K.

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Initiative de conférence nationale de consensus: Ghoul réplique à Makri

Sun, 12/16/2018 - 15:16

La polémique entre TAJ et le MSP autour de l’initiative de conférence
nationale de consensus ne cesse d’enfler.

Après la réplique d’Abderrezak Makri contre Ghoul qu’il a accusé de “vouloir se greffer” à une initiative, “sur injonction” dont “le but est de la dépouiller de son contenu”, Amar Ghoul, fraîchement réélu à la tête de TAJ, a choisi de riposter, mais avec délicatesse. Lors de son discours prononcé, hier, à la clôture des travaux du premier congrès de son parti devant une pléiade d’invités, M. Ghoul a estimé que l’initiative qu’il lance “ne vise ni l’affaiblissement” de celles des autres, “ni à les concurrencer et à encore moins les isoler”. Dans sa riposte à son ex-camarade du MSP, Amar Ghoul a indiqué, par rapport aux autres initiatives, dont celle du MSP notamment, que “TAJ veut juste en bénéficier” pour “choisir la plus appropriée à notre situation”. “L’idée du consensus a toujours figuré dans les slogans de notre parti depuis sa création en 2012”, a-t-il encore rappelé, ajoutant que “nous avons besoin, plus que jamais, de réinventer la confiance et le respect entre nous”. Il a, également, estimé qu’il faut “bannir les mauvaises intentions” afin de “semer la culture de la différence où l’intérêt du pays primera sur tout”.

Devant les invités au congrès, Ghoul a réitéré les objectifs qu’il assigne à son initiative qu’il décline autour de volets sécuritaire, économique, social, politique, communicationnel et culturel. Concernant l’adhésion de la classe politique à l’initiative, le chef de TAJ a affirmé que tous les partis politiques contactés à ce sujet ont applaudi l’initiative. “Notre projet a eu l’assentiment de la quasi-majorité des partis que nous avions contactés, y compris ceux de l’opposition”, a-t-il déclaré. Il faut noter que lors de la prise de parole des invités au congrès, Mohamed Saïd du PLJ et Fillali Ghouini d’El-Islah, ont annoncé leur adhésion à l’initiative de TAJ. Idem pour le représentant du MSP qui s’est montré, paradoxalement favorable au projet de TAJ. “Nous saluons tout projet visant à asseoir la culture du débat et qui vise la compréhension et le consensus”, a-t-il dit.

Par ailleurs, Moad Bouchareb, coordinateur du FLN, qui parlait au nom des autres partis de l’Alliance présidentielle, dont les chefs, Ahmed Ouyahia et Amara Benyounès, étaient présents au congrès, a rappelé que les partis de l’Alliance “sont disposés à étudier toute proposition” qui vise “à approfondir les réformes entamées par le président Bouteflika depuis 20 ans”. Moad Bouchareb a, également, réaffirmé, toujours au nom de l’Alliance, “son attachement au programme du Président”, rendant hommage à Bouteflika, sans pour autant évoquer un 5e mandat. Il a, d’autre part, mis l’accent sur la lettre envoyée par le chef de l’État à la rencontre gouvernement-walis, où il s’en était pris, pour rappel et sans les nommer, aux “aventuriers” et aux “semeurs du pessimisme”, expliquant que l’Alliance adhère pleinement “à cette analyse et en fait sa feuille de route”. Concernant le congrès, il faut souligner que la réélection d’Amar Ghoul à la tête du parti n’était surtout pas une surprise.

Mohamed Mouloudj

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Accidents de la circulation : 04 morts et 17 blessés durant en 24 heures

Sun, 12/16/2018 - 15:11

ALGER – Quatre (4) personnes ont perdu la vie et 17 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 24 heures dans plusieurs régions du pays, selon un bilan établi dimanche par les services de la Protection civile.

La wilaya d’Oum El Bouaghi déplore le bilan le plus lourd avec le décès d’une personne, alors que deux autres ont été blessées, suite à une collision entre deux véhicules légers survenue dans la commune de d’Ain Fekroune.

Durant la même période, les secours de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 23 personnes intoxiquées par des fuites de monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains dans des wilayas du Centre et de l’Est du pays.

Enfin, dans la wilaya de Médéa, les unités de la Protection civile sont intervenues pour repêcher le corps sans vie d’une personne, portée disparue depuis vendredi dernier, emportée par les eaux d’Oued Meleh dans la commune de Rebaia.

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Bouira: Ouverture aujourd’hui du 3e salon national de la photo

Sun, 12/16/2018 - 15:09

La maison de la culture Ali-Zamoum de Bouira abritera, du 16 au 19 décembre courant, le 3e Salon de la photographie placé cette année sous le signe «La photographie au cœur de la communication touristique».

Ce salon, dédié aux professionnels et amateurs de la photographie, sera une occasion pour les échanges d’idées et de techniques, mais également une occasion pour le grand public de découvrir de près les secrets de la réussite d’une photo par rapport à une autre.  Le salon, qui sera marqué par une exposition permanente de photos en format 30/45 sur support Forex, de matériels anciens de la photographie, ainsi que d’autres photos d’amateurs mais qui ont capté les regards, aura également trois ateliers de formation qui seront animés par d’éminents photographes de la wilaya de Bouira.

Ainsi, le premier de ces ateliers qui seront organisés à l’intention des adhérents de la maison de la culture Ali-Zamoum, mais aussi aux élèves de l’atelier photographie des centres de formation professionnelle ainsi que pour les amoureux de la photographie sera animé par le photographe Mazouz Abdelaziz et aura pour thème «La balance de la photo vers la vidéo».
Le deuxième atelier aura pour thème «La retouche de la photo» et sera animé par le photographe Hamoudi Yacine, et enfin le troisième tournera autour de «La distribution de la lumière et les réseaux sociaux » et sera animé par Sebai Youcef, un photographe de Khenchla.

Ainsi, pendant trois jours, tous les amoureux de la photo pourront se rencontrer dans le but de promouvoir ce 8e art au niveau de la wilaya, valoriser la photographie, notamment en l’intégrant comme support éducatif pour le jeune public, et enfin créer des passerelles entre différents photographes talentueux  pour échanger leurs expériences.
Signalons à la fin que lors de ce salon, trois figures historiques de la photographie au niveau de la wilaya de Bouira seront honorées. Il s’agit de Graichi Mohamed Boualem, Ouchene Slimane et Zourdani Zinedine.

Enfin, et c’est parce que ce salon est organisé en collaboration avec la direction du tourisme, l’ensemble des invités et des participants sera convié à une sortie vers la station climatique de Tikjda durant la journée de mardi 18 décembre, avec prise de photos dans ces lieux paradisiaques, surtout avec la neige qui s’annonce pour ce samedi, et le soir, une projection du film La maison de la mer d’Anis Mokdad, alors que pour la clôture, le mercredi, outre les cadeaux destinés aux élèves du primaire qui participeront à un concours de la meilleure photo qui sera organisé devant l’esplanade de la maison de la culture, il est prévu un gala artistique.
Y. Y.

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Roman Visa pour Hasna de Rabahi Belkacem et Cristina Welles: Une algérienne au «pays des djinns et des anges»

Sun, 12/16/2018 - 15:02

Paru dernièrement chez Edilivre, en France, Visa Pour Hasna. Entre deux rives pour un droit de vivre est un roman de 116 pages  écrit par  Rabahi belkacem et Cristina welles. Il raconte l’histoire de Hasna, une jeune Algérienne fraîchement débarquée au «pays des anges et des démons».
Hasna est folle de joie, après avoir réussi enfin à obtenir un visa pour la France. C’est remplie de rêves et d’espoir qu’elle débarque à Paris par une froide après-midi  d’hiver. Déjà diplômée en Algérie d’une licence en sciences commerciales, elle compte bien continuer ses études grâce à sa bourse et  obtenir  un bon emploi après ses études.
C’est d’ailleurs le souhait de toute sa famille au bled, en Algérie. Mais Paris, surnommée dans les pays arabes «la ville des djinns et des anges», est peut-être en train de perdre ses anges, partis vers des cieux plus cléments. Dans la capitale  française rôdent d’inquiétants  prédateurs, dont le redoutable Hamza qui n’hésite pas à droguer la jeune étudiante pour parvenir à ses fins, abuser d’elle et surtout pour essayer de l’intégrer dans son réseau de prostitution, comme il l’a déjà fait avec tant d’autres jeunes filles naïves et crédules.
Par bonheur, Hasna parvient à s’échapper de ses griffes. Quelque temps plus tard, sa rencontre avec Kamel ouvre de nouveaux horizons à Hasna, encore sous le choc. Bercée par les douces et poétiques paroles du jeune homme, elle reprend goût à la vie et se met à rêver d’un avenir radieux, loin de ce passé douloureux qui la tourmente encore. Mais c’était compter sans la fourberie et le désir de vengeance du maléfique Hamza. Mais Hasna et ses amis, eux aussi, n’ont pas dit leur dernier mot…
Rabahi Belkacem, né en 1959 à Douéra (commune de la wilaya d’Alger), est poète et nouvelliste. Il exerce différentes  activités culturelles. Trilingue, il a publié une dizaine d’ouvrages dont six recueils en France chez Edilivre, et quatre en Algérie. Belkacem a également reçu un prix littéraire international en langue française au Liban en 2009.
Cristina Welles est une auteure prolifique qui a déja publié dix-huit ouvrages. Elle est aussi fondatrice et rédactrice d’un magasine culturel et artistique  intitulé «Web More & More». A Travers le roman Visa pour Hasna, elle signe son premier duo littéraire avec le poète Rabahi Belkacem.
K. B.

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2es Rencontres cinématographiques d’Alger: De Omar Gatlato à jusqu’à la fin des temps

Sun, 12/16/2018 - 14:59

La deuxième édition des Rencontres cinématographiques d’Alger, manifestation dédiée au 7e art algérien et aux cinéphiles, s’est ouverte jeudi soir à Alger avec la projection de deux films algériens.
Cette manifestation de trois jours qui s’est  poursuivie jusqu’à hier samedi à la  salle Ibn-Khaldoun, a été marquée par la projection du court métrage de  fiction Un jour de mariage d’Elias Belkeddar et Omar Gatlato de Merzak Allouache.
Coproduction algéro-française sortie en 2018, Un jour de mariage est une  comédie dramatique relatant, en 15 minutes, l’histoire de Karim, un bandit  qui a grandi dans une banlieue française avant de s’installer à Alger, où il rejoint un groupe de malfaiteurs. Présenté et primé à la «Semaine internationale de la critique» au Festival  de Cannes (France, 2018), le film a été projeté en compétition dans plusieurs festivals, notamment au Maroc, Allemagne et   Canada.  Le public était également au rendez-vous pour redécouvrir un des classiques du cinéma algérien Omar Gatlato, premier long métrage de fiction du réalisateur Merzak Allouache.
Sorti en 1977, ce film porte un  regard sur la société algérienne à travers le jeune Omar, un  employé qui fait vivre sa famille nombreuse avec son salaire dérisoire de fonctionnaire d’administration.
Organisées depuis 2017 par l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger en collaboration avec l’APC d’Alger-Centre, «Rencontres  cinématographiques» est un rendez-vous annuel qui se veut, selon ses organisateurs, un «espace» pour redonner au public le goût du cinéma à travers des projections de films algériens ou coproduits avec la France, partenaire de cet événement.
L’édition 2018 de cette manifestation a proposé aux cinéphiles algérois une  dizaine de films — à raison de trois séances par jour — dont le long métrage Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh, le documentaire Birds de Louisa Beskri et  Django du réalisateur et producteur français Etienne Comar.

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Santé: Sucre, glucose et rides

Sun, 12/16/2018 - 14:57

La glycation à l’origine de l’apparition des rides ?
Prenons l’exemple du tissu cutané. Au niveau du derme, de profonds changements s’opèrent, le glucose se fixe autour des fibres de collagène et d’élastine, la glycation modifie les propriétés de ces protéines, les rendant plus résistantes à la protéolyse, empêchant leur renouvellement.
La substance sous-cutanée qui soutient le derme perd alors en élasticité et tonicité. La glycation apparaît donc bien comme un facteur de vieillissement du tissu cutané.
Ne confondons pas sucre (saccharose) et glucose
– Le sucre, c’est le saccharose, composé de glucose et fructose ; le saccharose est présent dans les fruits et légumes ou extrait de la canne et de la betterave à sucre.
– Le glucose présent dans le sang (glycémie) provient certes du sucre présent dans les aliments (pour 1/4 environ), mais aussi et surtout de tous les autres glucides (3/4 au moins), c’est-à-dire les autres sucres (lactose, fructose,…), les dextrines et l’amidon.
– La glycation des protéines résulte d’une réaction entre le glucose et les protéines, glucose provenant de la digestion de l’ensemble des glucides et pas exclusivement du saccharose. Ainsi, affirmer que le sucre provoque l’apparition des rides, c’est accepter d’utiliser un raccourci «consommation de sucre (saccharose) = glycation = rides» erroné.

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Bon à savoir: Les bienfaits de l’ail et de l’oignon

Sun, 12/16/2018 - 14:53

L’oignon et l’ail permettent à eux deux la diminution du cholestérol sanguin et sont riches en sélénium (un antioxydant). De ce fait, l’ail et l’oignon sont deux aromates dont la consommation permet de diminuer les risques cardio-vasculaires. L’ail permet également de fluidifier le sang (ce qui limite l’apparition de caillots), il diminue l’hypertension, il a un effet diurétique associé à un effet antibiotique (désinfection de l’urine et de poumons) et permet de diminuer les risques d’apparition de cancers. Ces informations qui font de l’ail et de l’oignon les aliments santé par excellence doivent favoriser leur consommation.

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Recette: Tourte fourre-tout

Sun, 12/16/2018 - 14:48

Pâte feuilletée, 300 g soit de thon, reste de poulet ou de viande, 400 g de gruyère râpé, 1 verre de lait, 3 œufs, sel, poivre 
Préchauffez le four th.8 (240ºC). Hachez la viande (ou autre), mélangez avec le gruyère. Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Mélangez deux œufs et le troisième blanc avec le lait, assaisonnez. Dans un plat à tarte assez haut, mettez la première pâte feuilletée, remplissez-la de la préparation de viande/gruyère puis répartir le liquide (lait/œufs). Recouvrez de la seconde pâte, soudez-les et badigeonnez avec le jaune d’œuf restant, préalablement dilué avec un peu d’eau ou de lait (selon les goûts). Enfournez pendant 40 à 50 minutes.

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Les crises financières : récurrence et répétitions générales

Sun, 12/16/2018 - 14:44

Par Amirouche Moussaoui
«Un pâle souvenir est sans force dans la tempête qui souffle sur le présent.»
Hegel (Leçons sur la philosophie de l’histoire)

Le 15 septembre 2008, la banque américaine Lehman Brothers fait faillite. Cet évènement donne le signal de la première grande crise économique de ce troisième millénaire. Comme dans la grande crise de 1929, les faillites s’enchaînent, se multiplient dans tous les secteurs (industrie, finance, commerce, etc.) et se propagent d’un continent à l’autre à une vitesse fiévreuse. La crise des crédits hypothécaires (subprimes) localisée aux Etats-Unis se transforme en séisme financier planétaire et provoque une crise économique internationale.
Une décennie après le désastre, pendant que les Etats-Unis et les pays émergents semblent se relever — mais lentement —, l’Europe et de nombreux autres pays sont encore sous l’onde de choc et demeurent pétrifiés sous les décombres d’un chômage massif et d’une croissance atone.
Une fois sauvés des tréfonds d’une déconfiture certaine par les pouvoirs publics et l’argent des contribuables, les pétulants banquiers reprennent leurs activités de spéculation, provoquant à nouveau le grossissement de bulles financières.
Les signaux de la finance mondiale virent au rouge et font pressentir un plongeon semblable à celui de 2008 ; preuve que ce qui a été fait depuis dix ans est largement insuffisant et que le caractère structurel de la crise contredit ceux qui pensent qu’une relance suffira à la surmonter. Cela démontre également l’hégémonie de la finance dans l’économie et le poids écrasant des milieux financiers et de leurs lobbys.

Le nom de la tulipe
L’éclatement de la bulle spéculative des tulipes en 1637 au Pays-Bas, à cette époque carrefour mondial du commerce et laboratoire du capitalisme naissant, est la première faillite boursière de l’histoire. En tout cas, la mémoire collective et les manuels de l’économie ont gardé trace de cet épisode marquant comme le point de départ des crises spéculatives modernes.
À l’émergence d’une minorité de riches et le foisonnement des intermédiaires s’ajoutent la circulation de quantités considérables de monnaie et une série d’innovations financières ; voici en gros réunies les conditions de la formation d’une bulle financière et spéculative.
En fait des innovations financières et des produits financiers, quel que soit leur degré de sophistication, leur base est assez simple : il s’agit de contrats d’acheter et de vendre à une date future, à un prix fixé aujourd’hui.
Ces produits financiers offrent donc la possibilité d’acheter et de vendre des bulbes encore en terre  hors saison et de conclure des transactions en tout temps. Les prix montent en conséquence et la spéculation s’étend. Ce sont là les mécanismes de la première bulle spéculative qui reste encore aujourd’hui une référence. Quand les prix augmentent, les investisseurs achètent, et du coup alimentent cette hausse jusqu’à la chute brutale.
En seulement trois ans (de 1634 à 1637), le prix des bulbes de tulipes a augmenté  d’un pourcentage hors sol… 5900% ! C’est «l’aveuglement au désastre qui caractérise les marchés financiers», selon l’expression empruntée à l’économiste américain H. Minsky.
En février 1637, les cours s’effondrent brusquement, la bulle se dégonfle en quelques jours. La demande de tulipes est quasiment nulle et une foule de spéculateurs surendettés sont laissés sur le carreau. Néanmoins, si la place de la crise des tulipes dans l’histoire économique comme première crise spéculative est incontestable, en fait, son impact réel sur l’économie hollandaise d’alors a été très limité. Toutes les crises qui lui ont succédé présentent fondamentalement une structure commune : une période d’euphorie souvent caractérisée par une bulle spéculative, suivie d’un krach et au final l’effondrement des marchés.

1929
Les mêmes mécanismes ont amené le dérapage des années 1920 pour culminer avec le krach boursier d’un certain jeudi 24 octobre 1929, et puis la succession des crises bancaires des années 1930. Car au-delà de sa dimension historique propre, même la crise de 1929 ne présente pas de grande originalité.
L’après-Première Guerre mondiale a été marqué par la montée des inégalités aux Etats-Unis. En 1928, les 10% les plus riches ont accaparé la moitié des revenus. Cette concentration des richesses a favorisé un climat euphorisant pour d’intenses spéculations. De plus, la croissance est devenue dépendante de la volonté des riches à consommer et à investir. S’est installée alors une proximité des milieux financiers et des pouvoirs politiques. Les politiques gouvernementales des années 1920 ont été d’une singulière indulgence envers le secteur financier(1).
L’analyse de l’économiste Isaac Joshua porte sur une crise d’un modèle de croissance capitaliste et de son instabilité structurelle. Les difficultés financières ne sont qu’une de ses premières manifestations. La crise de 1929 est essentiellement celle d’une certaine maturité du capitalisme et de la fragilité d’un système financier hâtivement constitué. Plus explicitement, I. Joshua pointe la sous-consommation liée à un partage des revenus en faveur du capital et aux dépens du travail, d’où un endettement généralisé des ménages. À signaler que le crédit à la consommation a été une innovation de cette époque. Il a notamment joué un rôle important pour soutenir l’industrie de l’automobile.
Fait particulier de 1929 est le traitement politique de la crise de la part du gouvernement américain. En effet, celui-ci a introduit un changement radical du rôle et du fonctionnement de la finance. Des lois sont promulguées (Glass-Steagall Act) séparant nettement les banques commerciales et les banques d’investissement(2) afin de dissocier l’économie réelle des déboires de la finance spéculative. L’objectif est de protéger l’épargne des ménages des turpitudes de la spéculation. Le démantèlement de cet arsenal à la fin des Trente Glorieuses a préparé le terrain à l’avènement d’un nouveau modèle plus inégal, basé sur le crédit et qui a navigué depuis de bulle en bulle.

Au lendemain de 1929, les Trente Glorieuses
Les Trente Glorieuses sont cette période de croissance et de stabilité économiques au sortir de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au milieu des années 1970. La rentabilité de l’entreprise, priorité des managers, signifiait d’abord la croissance de sa taille et de sa part de marché d’où la primauté d’une vision à long terme. Impressionnante en termes d’efficacité et de progrès sociaux, cette phase du capitalisme a été fondamentalement caractérisée par un compromis social et une régulation politique. Le besoin d’une main-d’œuvre abondante et une consommation de masse pour l’écoulement des produits standardisés a acculé le capital à la diffusion d’un pouvoir d’achat conséquent. Raison pour laquelle il a consenti une forte progression des salaires et des conditions qui ont rendu possible un compromis pour la répartition des revenus et des fruits de la croissance entre le travail et le capital. Cette conjoncture singulière de croissance a entraîné une hausse générale du niveau de vie dans les pays occidentaux et un réel processus de réduction des inégalités était engagé : c’est la période fordienne du capitalisme.
En effet, le pouvoir du capital n’est pas frontalement contesté par la montée en force du syndicalisme. En déterminant le champ de la concurrence et son intensité, l’Etat-providence s’engage à promouvoir le progrès social et sécuriser la consommation populaire. Son rôle fut sans doute décisif dans la croissance des Trente Glorieuses.
Ce pacte social est ébranlé dès le milieu des années 1970. Les progrès technologiques et l’arrivée de nouveaux pays industrialisés ont accentué la concurrence. La prospérité des entreprises devient plus incertaine et dépend plutôt de leur capacité à trouver des débouchés extérieurs, à s’adapter et distancer rapidement les innovations des concurrents. Les entreprises ont eu recours à la compression des coûts par la limitation de l’emploi et la stagnation des salaires.
En peu d’années, les multiples instruments d’action publique (politique macroéconomique, politique industrielle, protection sociale, réglementation des marchés, entreprises publiques, redistribution, etc.) ont laissé place à la rigueur monétaire et budgétaire, aux privatisations et baisses des recettes de l’Etat, au libre-échange et la libre circulation des capitaux.
L’offensive néolibérale des années 1980 et le déchaînement généralisé de la compétition marque un tournant décisif dans l’histoire économique et sociale.
Après le triomphe de la droite néolibérale en Grande-Bretagne (M. Thatcher, 1979) et aux Etats-Unis (R. Reagan, 1981), la plupart des pays riches et industrialisés sont gagnés par cette dynamique fondée fondamentalement sur la déréglementation des pans entiers de l’économie. On assiste alors au point de bascule du rapport de forces et au moment de son infléchissement en faveur des détenteurs du capital.
Dans les années 1990, le modèle néolibéral trouve son application dans les pays en développement aux prises avec les difficultés financières sous le label des plans d’ajustement structurels imposés par le FMI et la BM. Il s’impose également aux pays du bloc de l’Est dans le sillage de leur démantèlement et la chute de leur régime.
Se forment dès lors les contours de la configuration financiarisée du capitalisme où l’hégémonie de la finance est son trait le plus saillant, sa marque de fabrique.
C’est le moment également où les entreprises se métamorphosent en firmes flexibles prêtes à tout moment à délocaliser leurs activités dès qu’une meilleure opportunité se présente. La plupart des grandes multinationales passent sous le contrôle d’institutions financières privées et de grandes banques. Évidemment, les conditions de travail et des salariés subissent de plein fouet ces mutations. L’existence d’une armée de réserve de chômeurs et la précarité généralisée contraindront ceux qui ont un emploi à accepter des salaires modérés. En outre, avec l’intensification de la concurrence internationale de plus en plus vive, l’affaiblissement du contre-pouvoir syndical et l’érosion de la classe ouvrière, les conditions de production sont bouleversées afin d’incarner l’hégémonie du point de vue actionnarial : celle de garantir la rentabilité financière du capital. C’est de là que prend racine la crise internationale qui a débuté aux Etats-Unis en 2007-2008.
Subprimes ou comment ruiner le monde
Pendant ces dernières décennies, la dérégulation des activités financières a pris le pas dans les choix politiques des gouvernements. Le secteur financier ne représentait que 16% des profits de l’économie américaine en 1962 contre 49% pour le secteur de l’industrie. En 2002, les proportions sont de l’ordre de 43% pour le premier et 8% pour le second.
La financiarisation de l’économie s’est opérée de façon similaire dans la plupart des pays industrialisés. Dès 1986, Margaret Thatcher annonce joyeusement le big bang de la déréglementation des opérations boursières. Cela a consisté à défaire toute la réglementation qui, jusque-là, permettait d’éviter que le secteur financier contamine via les nuisances de la spéculation et les déconvenues de l’endettement toute l’activité économique.
Les grandes banques ont été systématiquement appuyées par les gouvernements successifs pour se débarrasser définitivement des mesures de la discipline bancaire héritée des années 1930. Aux Etats-Unis, sous Clinton, en 1999, fut abrogé le Glass-Steagall Act.
La crise de 2008 a eu pour détonateur la bulle spéculative qui avait gonflé le prix de l’immobilier. Elle a été engendrée par une augmentation démesurée du secteur de la construction par rapport à la demande solvable(3). De nouveaux mécanismes et autres montages financiers sont inventés pour ouvrir l’accès du crédit aux ménages peu solvables ou pas du tout solvables et les attirer dans la spirale de l’endettement.
À quelques mois de la déflagration générale, N. Sarkozy, fasciné par la politique américaine, invitait les Français à s’endetter beaucoup plus. Dans la revue Banque d’avril 2007, il les exhortait à adopter le modèle américain au moment même où celui-ci impliquait un effondrement cataclysmique : «Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages.»
Cette fascination tient, à vrai dire, surtout aux profits mirifiques que réalisaient les banques américaines. En 2006, l’année qui précède leur chute, les employés des cinq plus grandes d’entre elles se sont partagé l’extravagante somme de 36 milliards de dollars à titre de prime de fin d’année. L’endettement des ménages américains atteint ses limites tandis que les prix de l’immobilier plafonnent avant de s’écrouler au début de l’automne 2008. Toute l’industrie financière est aux abois. On assiste à de brutales fins bancaires et à l’imminence de la ruine totale du système financier. Dans l’urgence et étonnamment sans contrepartie, les gouvernement mettent sur pied de gigantesques plans de sauvetage des banques.
Au total, le FMI estime que la crise des subprimes aura coûté aux banques quelque 2200 milliards de dollars.
En somme, l’euphorie bancaire et boursière tentait de cacher pendant un temps la surproduction immobilière. Mais l’éclatement de la bulle spéculative finit par provoquer l’écroulement de tout l’échafaudage bancaire et menaçant l’économie tout entière.
Quand l’épicentre de la crise se déplace en Europe, l’Union européenne, irrésolue et saisie d’effroi, met finalement en place des politiques d’austérité. Cela a eu pour effet de plonger l’économie du continent dans une période de récession et de déprime dans laquelle elle se trouve toujours enlisée.
…Celle qui arrive
Périodiquement, le capital dresse des limites quant à sa propre reproduction. De façon inédite, il imbrique contradictions sociales et contradictions écologiques jusqu’à ultimement mettre en péril le seul écosystème compatible avec la vie humaine(4). La séquence des subprimes est l’illustration de l’autre versant de l’impasse du capitalisme.
Dix ans après, la finance spéculative reprend de plus belle. L’alimentation des bulles financières au potentiel dévastateur continue. D’abord et surtout, la bulle boursière actuelle bat tous les records, y compris ceux de 2008. Son volume dépasse le niveau atteint juste avant le krach de 1929. Trop tard, elle est vouée à l’éclatement.(5)
Quant aux banques, «l’expérience montre pourtant que leurs bonnes résolutions s’évanouissent avec le temps qui les éloigne du traumatisme, pour être complètement oubliées quand revient l’euphorie de la bulle d’après».(6)
Paul Krugman constate dans The New York Times (juillet 2011) que «les leçons de la crise financière de 2008 ont été oubliées instantanément, et les idées mêmes qui sont à l’origine de la crise — “toute réglementation est nocive”, “ce qui est bon pour les banques est bon pour l’Amérique”, “les baisses d’impôt sont la panacée” — dominent à nouveau le débat». Des idées qui ne cessent de réapparaître, d’occuper le devant de la scène et de manœuvrer obliquement vers de nouvelles débâcles. L’une des principales sources de l’instabilité financière présente provient de l’énorme quantité de liquidités injectée (estimée à 30% du PIB mondial) par les banques centrales pour le sauvetage des banques et autres établissements financiers en difficulté. Ces liquidités ont alimenté des bulles spéculatives qui continuent d’enfler… jusqu’au prochain krach.
A. M.

Notes
*Les données chiffrées sont extraites des ouvrages cités en référence, sauf indication contraire.
(1) Présidences de Calvin Coolidge (1921 à 1929) et de Herbert Hoover (1929 à 1933).
(2) Glass-Steagall Act : les banques qui collectent les dépôts des ménages ne peuvent se livrer à des opérations de spéculation.
(3) La quantité de nouveaux logements proposée chaque année aux Etats-Unis est passée de 1,5 million en 2000 à 2,3 millions en janvier 2006.
Les banques ont saisi 2,3 millions de logements en 2008 et 2,8 millions en 2009.
(4) Le réchauffement climatique, c’est maintenant. Le Soir d’Algérie du 16-10-2018
(5) François Chesnais, Les dimensions financières de l’impasse du capitalisme.  À L’encontre, décembre 2017.
(6) F. Lordon, «La régulation bancaire au pistolet à bouchon». Le Monde diplomatique, février 2013.
Quelques références bibliographiques
Steve Keen, Pouvons-nous éviter une autre crise financière?, éditions Les liens qui libèrent, 2017.
Christian Chavagneux, Une brève histoire des crises financières, La découverte, 2013
Isaac Joshua, Une trajectoire du capital. Éditions Syllepse, 2006.

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Recette: Tartelettes aux pommes

Sun, 12/16/2018 - 14:43

La pâte : 250g de farine, 125 g de beurre ramolli, 

1 verre d’eau, une pincée de sel
La garniture : 3 pommes, 3 cuillerées à soupe de sucre en poudre, 1 cuillerée à soupe de beurre,
2 cuillerées à soupe d’eau, sucre
La crème : 2 jaunes d’œufs, 50 g de sucre en poudre, 3 cuillerées à café de maïzena, 1/4 litre de lait,
1 sachet de sucre vanillé

Mettre la farine tamisée dans une jatte, ajouter le beurre ramolli coupé en morceaux, malaxer du bout des doigts, ajouter le sel et l’eau, pétrir toujours avec les doigts jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène et lisse, mettre la pâte en boule,  la couvrir avec du film alimentaire, laisser reposer.
La garniture
Laver les pommes et les couper en fines lamelles,les  mettre dans une casserole, ajouter le beurre, l’eau et le sucre, laisser mijoter à feu doux.
La crème
Faire bouillir le lait et le sucre vanillé dans une casserole. Mettre dans un cul-de-poule les jaunes d’œufs et le sucre,les battre à l’aide d’un fouet électrique jusqu’à ce que le mélange blanchisse, ajouter le lait chaud vanillé en fouettant doucement avec une cuillère en bois. Mettre le cul-de-poule au bain-marie et faire cuire à feu moyen, ajouter la maïzena et remuer sans cesse avec la cuillère en bois jusqu’à ce que la crème épaississe, retirer du feu et laisser refroidir au réfrigérateur. Etaler la pâte sur un plan de travail fariné à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, garnir les moule à tartelettes beurrés avec la pâte, piquer bien le fond et les parois de pâte avec une fourchette (pour que la pâte ne gonfle pas à la cuisson). Faire cuire la pâte à blanc au four. Remplir  les tartelettes de crème pâtissière,les garnir de lamelles de pommes, saupoudrer de sucre, laisser cuire une deuxième fois dans un four moyennement chaud jusqu’à ce que les tartelettes soient bien dorées. Servir froid.

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Hadj/ préparatifs : Mohamed Aissa en visite en Arabie Saoudite

Sun, 12/16/2018 - 14:42

ALGER – Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohammed Aissa effectue, à partir de dimanche, une visite au Royaume d’Arabie Saoudite, dans le cadre des préparatifs en cours pour l’organisation de la saison du Hadj 2019, indique un communiqué du ministère.

Lors de cette visite, le ministre rencontrera, cet après-midi à la Mecque, le ministre saoudien du Hadj, Muhammad Saleh Bin Tahir. Cette rencontre vise à « examiner et débattre les mesures liées aux hadjis pour la saison 1440/2019 », ajoute la même source.

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Groupe des 15+4: Sahli se démarque de l’initiative de Ghoul

Sun, 12/16/2018 - 14:11

L’initiative du président du TAJ, Amar Ghoul, portant organisation d’une conférence nationale devant déboucher sur un consensus national suscite bien de réserves.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Cette fois-ci, la désapprobation émane du groupe des 15 + 4 partis prônant la continuité. Son coordinateur, le secrétaire général de l’ANR, n’a pas été, en effet, par trente-six chemins pour désapprouver l’ancien ministre des travaux publics. «Toute initiative politique ne doit en aucun cas passer outre la volonté populaire, les institutions et les lois de la république, la stabilité du pays en sus du fait qu’elle ne doit aucunement être liée à la prochaine élection présidentielle», soutenait, hier samedi, Belkacem Sahli en marge d’une journée d’études sur le phénomène de l’émigration clandestine.
S’étonnant qu’elle émane d’un parti émergent comme TAJ, le secrétaire général de l’ANR estime que pareille initiative «ne doit être l’émanation que d’institutions constitutionnellement habilitées», sans le dire ouvertement, Sahli soupçonne Ghoul de vouloir, à travers cette démarche, «mieux se positionner».
Et dans son intervention lors de cette journée d’études sur l’émigration clandestine, le secrétaire général de l’ANR a recommandé une stratégie globale de lutte contre ce phénomène, comme pour prouver que le groupe des 15+4 ne soutient pas le programme du président de la république par de simples paroles en l’air mais par des propositions concrètes».
M. K.

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Le ministre du commerce, Saïd Djellab, l’a annoncé aujourd’hui: L’usine de jus en poudre «Amila» fermée !

Sun, 12/16/2018 - 14:06

L’usine de production de jus en poudre « Amila », sise à Boufarik, dans la wilaya de Blida, a été fermée, a annoncé, aujourd’hui dimanche, le ministre du Commerce, Saîd Djellab, en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’El-Oued. Le ministre du Commerce a également fait savoir qu’une instruction a été donnée aux directions et inspections locales de son département pour retirer du marché les lots de produits déjà en vente.

Pour rappel, les résultats d’analyses effectuées par le laboratoire central de la police scientifique de Châteauneuf, à Alger, ont conclu à l’existence d’un composé organique dénommé ‘’Pyrazole’’, qui a des effets pharmacologiques sur les humains et est classé parmi les ‘’alcaloïdes”.

L’alerte aurait été donnée par les éléments de la sûreté de la daïra de Rekassa, dans la wilaya d’El-Bayadh. Des citoyens  qui avaient remarqué que des enfants inhalent (sniffent) la poudre contenue dans les sachets ‘’Amila’’ aux alentours des écoles, des CEM et des lycées, auraient attiré l’attention des services de police.

Ali B.

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Sétif: Bedda en rassembleur

Sun, 12/16/2018 - 14:00

Le ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, a animé, hier, à Sétif, une rencontre de concertation au niveau du Club des avocats avec les anciens élus APN, APW et APC des wilayas de Bordj-Bou-Arréridj, de M’sila, de Batna, de Mila et de Sétif.

Dans une salle trop petite pour contenir la foule où se pressaient d’anciens sénateurs et députés, le ministre Bedda, accompagné des deux autres têtes d’affiche Amar Tou et Rachid Haraoubia, a de nouveau tenu un langage de rassemblement en direction des élus, leur demandant de mettre leur expérience au service du pays. Comme il l’a fait à Alger, à Laghouat, à Relizane et à Annaba, M. Bedda, membre influent du bureau politique du FLN, a plaidé pour la création d’une association nationale des anciens élus du FLN. Une association qu’il qualifiera de réservoir de compétences capables de servir encore et de manière efficace l’Etat et la Nation.

Dressant un bilan reluisant des réalisations du Président Abdelaziz Bouteflika durant ses mandats à la tête du pays, tant au niveau national qu’à l’étranger, Mahdjoub Bedda a appelé les anciens élus du FLN au niveau de toutes les régions du pays à se mobiliser pour assurer la stabilité du pays et sa pérennité.
«Je vous invite à rallier cet espace en signe de solidarité avec le Président Abdelaziz Bouteflika pour contribuer à l’encadrement de la société civile et préparer celle-ci à faire face aux défis qui l’attendent», dira l’orateur.
Une nouvelle fois, le ministre a appelé le Président Bouteflika à poursuivre sa mission au service de l’Algérie. «Il est de notre devoir de respecter le Président pour tout ce qu’il a apporté au pays et nous lui demandons de continuer la mise en œuvre de ses nombreux programmes», a-t-il dit.

Il a, en outre, appelé les élus du FLN à «unir leurs rangs et se préparer pour les prochaines échéances importantes du pays», considérant que l’initiative de création de cette association en cette conjoncture est «un devoir et une responsabilité». Il a réitéré l’appel aux élus du parti pour être «un appui au chef de l’Etat et à la continuité de l’édification du pays».
Imed Sellami

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