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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Énergie: Les chiffres sommaires de Guitouni

Sun, 12/16/2018 - 13:59

En s’alarmant de l’augmentation de la consommation nationale de gaz et ses conséquences sur les engagements commerciaux de l’Algérie, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a balancé des chiffres sommaires que le bilan énergétique national 2017, établi par son propre département, contredit.
Jeudi, face aux députés, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué que «la production nationale de gaz était de 130 milliards de mètres cubes dont 50 milliards destinés à la consommation locale, 50 milliards à l’exportation et 30 milliards à la réinjection dans les puits afin de maintenir leur activité». Le ministre, qui a estimé nécessaire de trouver des solutions, a déclaré, alarmé, que «nous ne serons pas en mesure d’exporter dans deux ou trois ans».
Or, la production brute de gaz naturel était de 188,7 milliards de mètres cubes en 2017 et, à moins de fermer le champ géant de Hassi R’Mel, elle ne peut baisser à 130 milliards de mètres cubes. Sur les 188,7 milliards de mètres cubes extraits en 2017, 92,1 milliards de mètres cubes ont été utilisés en amont : 66,9 milliards réinjectés, 2,9 milliards de mètres cubes ont été torchés et 22,2 milliards de mètres cubes pour d’autres utilisations comme l’alimentation des turbines génératrices d’électricité pour les besoins des sites de production.
Les 96 milliards de mètres cubes restants est une production destinée à être commercialisée en Algérie ou à exporter. Selon le même bilan, les exportations de gaz naturel ont baissé comparativement à 2016 pour atteindre 37,5 milliards de mètres cubes. Quant à la consommation des ménages qui a atteint 5,3 millions en 2017, soit 345 000 nouveaux abonnés par rapport à 2016, elle était de 15,3 milliards de mètres cubes (+7,9% par rapport à 2016), soit deux tiers de la consommation locale du gaz naturel (23,3 milliards de mètres cubes). Le reste du gaz naturel est transformé dans les unités du GNL (17,1 milliards de mètres cubes) et dans les centrales électriques (18,5 milliards de mètres cubes).
En s’alarmant, ainsi, de l’augmentation de la consommation nationale de gaz et ses conséquences sur les engagements commerciaux de l’Algérie, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a balancé des chiffres sommaires. A quoi rime, donc, cet alarmisme ?
L. H.

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Oum-El-Bouaghi: 452 logements attribués et plusieurs infrastructures inaugurées

Sun, 12/16/2018 - 13:58

La célébration de la date des évènements du 11 décembre 1960 fut l’occasion pour le chef de l’exécutif pour rendre heureuses plus de 500 familles en leur attribuant des clefs de logements.

La maison de la culture Nouar-Boubakeur du chef-lieu de wilaya a abrité l’opération de remise des clefs de 452 logements de différents types, c’est dans un climat festif que cette opération s’est déroulée devant une salle pleine de familles ayant bénéficié de ces clefs. Bien avant cette opération, une délégation composée de cadres de l’exécutif, de responsables civils et militaires avec à leur tête M. Hadjadj, wali d’Oum-El-Bouaghi s’est déplacée dans la matinée vers la ville de Aïn M’lila qui a abrité officiellement la commémoration des évènements du 11 Décembre 1960.

En cette occasion , un pôle universitaire de 1000 places pédagogiques a été visité et baptisé au nom de Ben m’hidi , un centre de proximité des impôts a été également mis en service et à noter que plusieurs membres de la famille révolutionnaire ont été honorés par le chef de l’exécutif .
Moussa Chtatha

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Ils ont tenu un conseil extraordinaire hier: Les psychologues décident de privilégier le dialogue

Sun, 12/16/2018 - 13:57

Le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) a tenu, hier, son conseil national extraordinaire. Conclusion : tout en réitérant leur plateforme de revendications, les membres du conseil national ont décidé de privilégier la voie du dialogue avec le ministère de la Santé. Le Snapsy a établi un nouveau calendrier pour mars prochain pour tenir son conseil national.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Dans un communiqué sanctionnant les travaux de leur conseil, les psychologues ont annoncé avoir décidé de la poursuite du dialogue avec le ministère de la Santé pour la prise en charge de leur plate-forme de revendications. «Nous appelons le ministre de la Santé à répondre à nos préoccupations, notamment celles relevant de ses prérogatives», a indiqué le Syndicat national algérien des psychologues qui demande également à la tutelle d’instaurer un dialogue social au niveau des Directions de la santé de wilaya et des structures de santé de proximité et de sanctionner les personnes contrevenantes. Le syndicat appelle également le ministère de la Santé à publier les textes d’application de la nouvelle loi sanitaire pour régler les nombreux problèmes et préoccupations posés dans le secteur et à assurer une couverture psychologique au niveau des structures de santé publique, notamment les établissements de prise en charge du cancer et de l’autisme.

Le conseil national du Snapsy n’a pas décidé d’une action de protestation puisque le ministère de la Santé a visiblement pris les devants en intervenant, d’ors et déjà, au sujet des intimidations que subissent les psychologues dans leur travail. La tutelle n’a visiblement pas interrompu le dialogue avec les représentants des psychologues puisque ces derniers dénoncent l’absence du dialogue au niveau local. Khaled Keddad, président du Snapsy, qui a rappelé que son syndicat s’est engagé depuis 2014 dans un processus de dialogue avec le ministère de la Santé, a déjà déclaré que le ministre de tutelle a appelé les DSP à engager des réunions périodiques mensuelles avec les partenaires sociaux mais c’est resté lettre morte.
Pour rappel, le syndicat appelle aussi à l’ouverture du dossier du statut particulier des travailleurs du secteur et dénonce l’absence de textes réglementaires régissant la profession. Il demande également la révision des programmes de formation de la spécialité. Le snapsy a décidé de convoquer son prochain conseil national en mars 2019 pour faire une évaluation de la situation et décider en conséquence.
S. A.

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OGC Nice: Balotelli commence sa tournée d’adieu

Sun, 12/16/2018 - 13:56

Mario Balotelli jouera-t-il dimanche contre Saint-Étienne son dernier match de championnat de France à Nice ? Pas sûr, mais l’histoire arrive à son terme, au plus tard en juin, et peut-être dès ce mercato hivernal. «L’amour dure trois ans», écrivait l’écrivain Frédéric Beigbeder.

L’attaquant italien s’est relancé à l’OGC Nice avec deux belles saisons, mais il n’a toujours pas vraiment démarré celle en cours, où il n’a pas encore marqué le moindre but. Il lui reste une chance de marquer en championnat devant son public cette année, contre Saint-Etienne, dimanche en match décalé de la 18e journée. Jean-Pierre Rivère, le président de Nice, a acté sans véritable surprise sur la radio RMC la non-reconduction du contrat de la star italienne, qui arrive à terme le 30 juin prochain. «Une prolongation ? Non, je pense que ce sera fini, a dit le dirigeant. Pour nous, Mario était partant l’été dernier», un accord moral avait été passé en ce sens entre le club, le joueur et son agent, Mino Raiola.
Zéro but
Mais on sait comment s’est terminé le lancinant feuilleton estival de son transfert à l’Olympique de Marseille. «Super Mario» avait «donc raté la préparation, a poursuivi Rivère. Les joueurs qui ne font pas une bonne préparation sont en souffrance dans la première partie du championnat. En ce moment, il a retrouvé ses qualités physiques, mais il n’est pas en réussite. Cela le met dans un état de crispation, le pauvre». Parfois désespérant avec ses attitudes, sautes d’humeur ou gestes d’énervements, Balotelli a surtout paru désespéré devant Angers, au point d’en oublier de râler sur le terrain après les uns ou les autres. Son état de doute est chiffrable : 7 tirs cadrés sur 34 (1/5) cette saison, contre 52 sur 109 la précédente (presque 1/2). Balotelli «est un compétiteur qui veut marquer son but. C’est préférable à un joueur qui s’en fiche», estime son partenaire Pierre Lees-Melou. Les deux saisons dernières à la même époque, il totalisait respectivement 6 et 9 réalisations. Balotelli a marqué 42 fois toutes compétitions confondues en deux saisons sous le maillot rouge et noir. Là, il n’a délivré qu’une seule – sublime – passe décisive contre Lille (2-0).
«Mario n’a pas perdu son talent» 
«Après, Mario n’a pas perdu son talent, a insisté son président. Le jour où il y en a un qui va rentrer, ça va s’empiler.» Cela arrangerait bien Nice qu’il trouve l’interrupteur dimanche, face à Saint-Etienne, devant lequel il n’a jamais marqué depuis son arrivée en 2016. La méforme chronique de Balo n’a pas empêché les Aiglons d’enchaîner six matchs sans défaite en L1, sans encaisser le moindre but. L’attaque peine, dans le sillage de sa star, mais la défense va bien, merci. Le départ anticipé du plus gros salaire (autour des 500 000 euros mensuels) en janvier, est donc envisageable. Mais pour l’Italien, 28 ans, qui brigue toujours un retour en «Nazionale», ce n’est peut-être pas le moment de prendre une direction exotique, fut-elle très rentable. L’OM pourrait revenir à la charge, mais les dirigeants olympiens sont échaudés pas les deux mois de tractations à vide de l’été. Nice, lui, récupérerait certes un peu d’argent dans ce transfert, à Marseille ou ailleurs, mais serait-ce suffisant pour recruter un nouvel attaquant dans un marché hivernal toujours assez fermé? Les responsables niçois engagent d’ailleurs en général peu de joueurs en début d’année, et plutôt des jeunes joueurs prometteurs, comme Ihsan Sacko (janvier 2018) ou Bassem Srarfi (janvier 2017) qui peinent à faire leur place.

En partance ou pas en janvier, «Balo», désormais amaigri et en forme, a les moyens de réussir contre les Verts et d’entraîner avec lui l’OGCN en pente ascendante, pour ne pas risquer de se quitter fâchés après trois ans d’amour.

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Intempéries: Crues et routes coupées à Médéa

Sun, 12/16/2018 - 13:54

Les fortes pluies qui se sont abattues sur la wilaya de Médéa vendredi ont été à l’origine de gros désagréments pour la population tant dans les agglomérations que dans les zones enclavées.

Aussi, un glissement de terrain important au niveau de oued Atteli a nécessité la fermeture de la RN1 sur son tronçon reliant Médéa à Blida. Les éléments de la Protection civile, de la Gendarmerie nationale et ceux de la Sûreté également ont été mobilisés pour porter secours aux usagers de la route et assurer leur sécurité.
Par ailleurs, la RN18 a également été fermée en raison de la crue de oued Harbil qui a rendu ce tronçon impraticable. Les communes de Sidi-Zahar, Seghouane ou encore Rebïa ont particulièrement pâti de cette situation.

D’autre part, les eaux pluviales ont inondé les maisons dans plusieurs quartiers du centre-ville de Médéa et des communes circonvoisines au grand désarroi de leurs occupants.
Des infiltrations ont été également signalées au niveau de l’hôpital Mohamed-Boudiaf dans le chef-lieu de la wilaya.
Les différents services et organes concernés et habilités, dont ceux de Sonelgaz, de l’APC, de l’ONA, de l’OPGI de la Protection civile et autres, se sont affairés à drainer les eaux de pluie pour désobstruer les routes des amas de terre et nettoyer les avaloirs.

Sur ordre du premier responsable de l’exécutif, M. Abbas Badaoui, une cellule de veille a été installée dès les premières heures de la journée au niveau du siège de la Wilaya pour suivre l’évolution de la situation.
Il est à signaler que dans certaines communes, les services des travaux publics ont dû recourir aux engins pour le déblaiement de la neige. Les habitants des abords des oueds, en l’occurrence oued Harbil, ont interpellé les autorités afin qu’il soit mis fin à leur calvaire. Selon eux, chaque année, des promesses leur sont faites dans ce sens sans aucune solution concrète.

Dès que l’hiver passe, il faut qu’une nouvelle crue de l’oued vienne rafraîchir la mémoire des responsables qui redeviennent très vite amnésiques au grand dam de ces citoyens impuissants !
M. L.

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Blida: Plusieurs dégâts occasionnés par les dernières pluies

Sun, 12/16/2018 - 13:51

Les dernières pluies qui se sont abattues vendredi sur la wilaya de Blida ont occasionné plusieurs dégâts dont des inondations et des affaissements provoqués par les crues des oueds.
La Protection civile, quant à elle, a enregistré, en l’espace de huit heures, 540 appels de citoyens qui demandaient du secours. Pour ce faire, une cellule de crise a été mise en place pour répondre aux appels des citoyens et intervenir en cas de besoin. La plupart des appels avaient trait aux inondations des maisons, dues à l’absence d’entretien des évacuations par les citoyens eux-mêmes ainsi que les avaloirs des quartiers qui se sont avérés complètement bouchés.
Par ailleurs, la Direction de la Protection civile de Blida a enregistré 80 appels de secours concernant les dangers que pouvait susciter l’élévation des eaux sur les usagers de la route.
A cet effet, les crues des oueds de Beni-Azza et de Chiffa ont causé la fermeture de la circulation pendant plusieurs heures, tout comme l’éboulement de pierres sur la RN1 entre Blida et Médéa qui a nécessité la fermeture de la route. Dans le même contexte, l’élévation des eaux de l’oued Guergoure, à 10 kilomètres au nord-ouest de Blida, a causé le blocage de la circulation et les travaux de réouverture de la route sont en cours.
Il est à noter que les pompiers ont dû intervenir pour pomper les eaux pluviales dans plusieurs maisons et les interventions étaient toujours en cours hier.
M. B.

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Relizane: Interminables problèmes de transport

Sun, 12/16/2018 - 13:46

Les jours se succèdent et se ressemblent pour les habitants des régions enclavées. Se déplacer dans la commune ou aller ailleurs n’est pas une chose facile.
Dans une précédente édition, nous soulevions ce désagrément, mais point d’écho. Pour prendre un fourgon vers Aouachiche, qui est à 20 km de cette bourgade, d’abord il faut se lever très tôt et prendre part à la bousculade quotidienne.
Pêle-mêle, la pagaille offre un très grand spectacle d’anarchie. Plus d’une vingtaine de fourgons et cinq minibus assurent le transport pour la commune de Sidi-Khettab. Pour une population de moins de dix mille âmes, normalement le problème ne se pose guère. Mais sur le terrain, les entraves sont incommensurables. Ceux qui habitent les plus hauts villages : Ouled-Ahmed, Ouled-Bendenia, Kssara et Khouaouna, sont contraints de faire de longs trajets à pied.
Auparavant, un bus desservait l’une des routes qui mènent à Sidi-Khettab, mais, depuis deux mois, le fameux véhicule s’est éclipsé, pour panne, peut-être.
Dans une région des chemins qui montent, la marche n’est pas souvent une partie de plaisir. Surtout pour ceux qui font leurs achats au chef-lieu de commune.
C’est dans ces circonstances que beaucoup de gens cheminent la lourde bouteille de gaz butane et autres denrées. C’est un véritable casse-tête.
A. Rahmane

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Le corps du jeune homme emporté par les eaux retrouvé

Sun, 12/16/2018 - 13:41

Le corps sans vie de Mohamed Moussa emporté par les eaux de oued El-Maleh, dans la wilaya de Médéa, vendredi, a été repêché hier après-midi par les éléments de la Protection civile au niveau de la commune de Khams-Djouamâ. La dépouille mortelle de la victime a été acheminée vers la morgue de l’hôpital Benyoucef-Benkhedda de Berrouaghia.
Un message de condoléances a été adressé par le wali de Médéa à la famille du défunt.
M. L.

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Amila répond aux allégations et rassure les consommateurs

Sun, 12/16/2018 - 13:24

Promasidor El Djazaïr, producteur des jus en poudre de marque Amila, a été informé de la présence potentielle d’une molécule inattendue dans certains de ses produits.

L’entreprise tient à rassurer tous ses consommateurs que l’ensemble des produits de marque Amila sont conformes aux normes algériennes et internationales les plus strictes, et font l’objet de contrôles réguliers, que ce soit au niveau des fournisseurs d’ingrédients, au sein de nos unités de production, et par les autorités algériennes, et ce depuis 2003.

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Liverpool – Manchester United: Le coup de grâce signé Mohamed Salah?

Sun, 12/16/2018 - 11:56

Dans le choc de Premier League entre Liverpool et Manchester United, aujourd’hui, Mohamed Salah a l’opportunité d’écarter définitivement José Mourinho de la course au titre.

Son but face à Naples, et surtout la manière dont il a désintégré Kalidou Koulibaly, est encore dans toutes les têtes. Le grand Mohamed Salah est de retour! Et c’est sur lui que reposent les principales chances pour Liverpool d’écarter Manchester United de la course au titre. Les Reds en ont la délicieuse opportunité aujourd’hui, dans le choc de la 17e journée de Premier League. En cas de victoire, les hommes de Jurgen Klopp compteront 19 points d’avance au classement. Un retard quasiment impossible à combler à mi-saison. Dans cette rencontre, il y a des oppositions à tous les étages, sur le banc (Klopp vs Mourinho) comme sur la pelouse.

Mais Mohamed Salah est l’homme par lequel la magie peut arriver. L’égyptien de Liverpool a été réélu, vendredi, Joueur africain de l’année par la BBC, selon un vote des auditeurs de la radio.
Le Pharaon devance le Marocain Medhi Benatia (Juventus), les Sénégalais Kalidou Koulibaly (Naples) et Sadio Mané (Liverpool) ainsi que le Ghanéen Thomas Partey (Atlético Madrid). «C’est génial de gagner une nouvelle fois. Je suis tellement heureux, j’aimerais le remporter encore l’année prochaine», a assuré l’ailier de 26 ans, désigné par plus de 650.000 votes, un record pour le trophée. L’ancien joueur de Chelsea et de l’AS Rome, finaliste de la Ligue des champions et meilleur buteur de la Premier League avec les Reds, est également en course pour le titre de meilleur joueur africain de la CAF.

Salah, troisième Egyptien sacré après Mohamed Barakat en 2005 et Mohamed Aboutreika en 2008, est aussi le premier à conserver le prix depuis le Nigérian Jay-Jay Okocha (2003 et 2004).

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Championnats d’Algérie de volley-ball: Une reprise sous conditions?

Sun, 12/16/2018 - 11:56

La ville de Tichy a abrité vendredi une importante réunion des clubs composant les Championnats masculin et féminin pour débattre de la situation dans laquelle se trouve la discipline.

Les clubs des Championnats d’Algérie de Super-Division (messieurs) et Nationale Une (dames) de volley-ball sont prêts à entamer la compétition le week-end prochain sous condition, a-t-on appris vendredi de l’Amicale des présidents de club. La ville de Tichy (Béjaïa) a abrité vendredi une importante réunion des clubs composant les Championnats masculin et féminin pour débattre de la situation dans laquelle se trouve la discipline, notamment la crise financière qui frappe les pensionnaires de l’élite nationale. «Pour la première fois, les 24 clubs de la Super-Division et de la Nationale Une étaient présents, y compris le GS Pétroliers. Nous sommes tombés d’accord à la majorité pour l’entame de la compétition vendredi, mais sous condition.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a fait un geste en décidant de nous héberger dans les Centres de regroupement des Equipes nationales, c’est déjà beaucoup, mais on veut plus. Il faut qu’un autre volet soit pris en charge, comme la restauration par exemple», a indiqué à l’APS le porte-parole de l’Amicale des présidents de club, Farès Kabla. Le 6 décembre, des représentants des clubs avaient été reçus au MJS dont le directeur des sports, Lamine Bekhti, avait expliqué que la tutelle allait traiter les problèmes des formations de l’élite au cas par cas, disant que le dénouement de la crise était «sur la bonne voie». «Nous ne voulons pas de saison blanche, mais on veut des garanties. Près de 90% des clubs sont criblés de dettes, certains ont même disparu du panorama alors qu’ils évoluaient en Super-Division il n’y a pas si longtemps, comme le N Zerrouak. On nous a promis l’hébergement lors de nos déplacements, on veut un petit quelque chose de plus pour alléger nos dépenses», a ajouté Kabla.

Pour rappel, cela fait plusieurs semaines que les présidents de club ont décidé de boycotter l’entame des championnats jusqu’à la satisfaction de leurs revendications par la tutelle. La Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) a tenté à plusieurs reprises de désamorcer la crise, en vain. Elle a même essayé de mettre les clubs devant le fait accompli en programmant la journée inaugurale des championnats, mais le GSP, parrainé par Sonatrach, s’est retrouvé tout seul sur le terrain, avant de rallier la cause des «contestataires» à qui il apporte désormais son soutien.

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Récupération des 31 crânes de résistants algériens détenus par la France: Le dossier « avance doucement », selon Zitouni

Sun, 12/16/2018 - 11:51

Le ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni, qui était en visite de travail dans la wilaya, hier, a affirmé, lors d’un point de presse tenu au siège de la Wilaya, que «l’opération de récupération des 31 crânes de résistants algériens est en bonne voie mais les tractations avancent doucement».
Et d’ajouter que «nous avons avec nos interlocuteurs français trois autres dossiers qui sont en train d’être étudiés en commission mixte. Il s’agit des archives des 2 200 disparus dont nous avons des dossiers y afférents et les indemnisations des essais nucléaires effectués au Sahara».
Interrogé sur le fait que la wilaya ne dispose pas d’un musée au sens propre du terme, sachant qu’elle fut la base de l’Est durant la révolution de Novembre, le ministre a révélé : «Nous avons, actuellement, 6 musées régionaux et l’annexe d’El Tarf vient d’être élevée au rang de musée de wilaya. Une décision qui est publiée au journal officiel. Je vous indique, dans ce sens, que la wilaya bénéficiera dans le futur de l’inscription d’une opération pour la construction d’un grand musée.»
Par ailleurs, durant la matinée, le ministre a visité le centre de repos des moudjahidine sis dans la commune d’El Tarf, où il a piqué une vive colère à l’encontre des responsables de son département à cause des retards accumulés pour l’achèvement du projet d’extension et ce, afin de doter ledit centre de 17 autres bungalows en plus des 23 existants.
«C’est inadmissible. Vous êtes tenus de terminer ce projet avant le 1er mai 2019. Je serai dans la wilaya pour son inauguration. Vous avez les financements nécessaires. Vous procéderez, également, à la rénovation et la réhabilitation des 23 autres bungalows», a martelé le ministre en direction du gérant de l’entreprise contractante et du représentant du bureau d’étude et de suivi. Il faut savoir, cependant, que cette extension accuse un retard de 5 années.
Il est à signaler, enfin, que le ministre assistera, aujourd’hui, au colloque historique au niveau du Grand amphithéâtre de l’université Chadli-Bendjedid, sous le thème «l’information durant la guerre de Libération à l’occasion de la constitution de la radio secrète algérienne».
Et dans l’après-midi de la même journée, il procédera à la mise en fonctionnement du réseau de distribution de gaz naturel au profit de 1 600 familles dans la localité de sidi Kassi, sise dans la commune de Ben M’hidi.
Daoud Allam

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Lait en sachet : Encore une pénurie

Sun, 12/16/2018 - 11:50

La pénurie du lait en sachet ressurgit une nouvelle fois. A Alger, plusieurs quartiers sont affectés. Les épiciers tout comme les distributeurs dénoncent un manque de poudre de lait dans les laiteries. Pour le consommateur, peu importe les raisons du moment que le lait subventionné par l’Etat est rare.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – De nombreux quartiers algérois ont renoué avec la pénurie du lait en sachet. Privés de ce produit subventionné par l’Etat, certains citoyens se rabattent sur le lait en poudre ou sur les briques de lait. Seulement, ces produits sont beaucoup plus chers.
«C’est vrai que les briques de lait sont plus chères que le lait en sachet mais je n’ai pas le choix. Les enfants ont besoin de lait, surtout le matin avant d’aller à l’école», témoigne Azzedine à la sortie d’une épicerie à Sidi-M’hamed à Alger.
A El-Achour, sur les hauteurs d’Alger, Mustapha, employé dans une entreprise privée, peine à trouver du lait en sachet à 25 dinars. «En fin d’après-midi, je ne trouve que les sachets de lait de vache vendus à 50 dinars. Les sachets de 25 dinars n’y sont plus», dit-il.
D’habitude, poursuit-il, «j’achète le lait chez l’épicier de mon quartier qui le ramène vers 17h. Ces derniers jours, je n’arrive pas à le trouver, ni en fin de journée ni même tôt le matin».
Même difficulté pour Krimo à l’est d’Alger. «C’est vrai, le lait est difficile à trouver ces jours-ci», dit-il. Ce père de famille est contraint de se lever très tôt pour pouvoir s’approvisionner avec quelques sachets de lait subventionné. «Les bacs de lait arrivent très tôt à l’aube. Vers 7h du matin, il n’en reste plus.»
Habituellement disposés à l’entrée des épiceries, les bacs de lait sont vides ou carrément rangés. «Il y a une rupture de lait en sachet depuis près de deux semaines», affirme le gérant d’une épicerie dans le quartier dit «Les Groupes» à Sidi M’hamed.
La preuve, ajoute-t-il, «je n’ai pas reçu de lait aujourd’hui». Ayant la réputation de vendre ce produit conventionné, le jeune gérant refuse de laisser ses clients sans lait et passe ainsi au plan B.
«J’ai mes clients qui l’attendent chaque jour. Si je ne reçois pas mon quota habituel de la laiterie de Birkhadem, je fais appel à certains distributeurs des laiteries privées pour me dépanner notamment celles de Boumerdès. Seulement, je n’ai pas toujours droit à la même quantité», explique-t-il.
Il précise, toutefois, que cette perturbation est ressentie à chaque fin d’année. «Chaque fin d’année, on enregistre cette pénurie. Selon les distributeurs, il s’agit d’un manque de poudre de lait.
Pour ne pas consommer à la fois ce qui leur en reste, ces laiteries répartissent les quantités restantes de poudre sur les dernières semaines de l’année en attendant la nouvelle matière première en début d’année», explique-t-il.
Ces mêmes explications sont confirmées par les distributeurs de lait. «A Colaital, on évoque une panne du froid.
La poudre de lait est mélangée à l’eau chaude puis refroidie pour la mise en sachet. L’appareil de refroidissement est, selon l’entreprise, en panne», note un distributeur à Alger.
Selon lui, cette panne provoque ainsi une baisse de production et de longues files d’attente des distributeurs dont une partie d’entre eux se lasse d’attendre et abandonne.
Il estime qu’il s’agit plutôt d’un problème de mauvaise gestion des stocks car, dit-il, «cette panne peut être réparée le même jour».
«Etrangement, poursuit-il, cette même panne intervient à chaque fin d’année pour, justemment, justifier le manque de poudre de lait.» Il affirme que les «choses rentreront dans l’ordre dès janvier prochain».
Ry. N.

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Organisation de la CAN-2019, Afrique du Sud – égypte: duel entre habitués

Sun, 12/16/2018 - 11:48

Par Saïd MEKKI 

Décidément, au moment où tous les pays, pour ne pas dire tous les continents, avancent, les responsables du football africain montrent encore leur incompétence en matière d’organisation.

Sinon comment expliquer cette situation dans laquelle s’est mise la Confédération africaine de football depuis l’élection du Malgache Ahmad Ahmad à sa tête? Constat remarquable: c’est la confusion totale depuis les fameuses décisions de retirer l’organisation de la CAN-2019 au Cameroun et de décaler les deux suivantes confiées respectivement à la Cote d’Ivoire et la Guinée en 2012 et 2023.
La dernière preuve est que la date limite de dépôt des dossiers de candidature a pris fin vendredi dernier à minuit. Et au moment où on rédige ces lignes, la CAF n’a pipé mot sur les candidatures officielles des pays voulant succéder au Cameroun. Aux dernières nouvelles du côté du siège de la CAF au Caire, il y a trois candidatures officielles: celle de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et du Congo Brazzaville. Il y a juste une remarque à faire à propos de la candidature du Congo.
L’on avance que la Fédération congolaise a certes envoyé une lettre d’intention, mais sans l’aval indispensable du gouvernement. Pour sa part, la presse égyptienne précise bien que le Congo est candidat tout comme l’Egypte et l’Afrique du Sud. Voilà une situation qui montre bien l’«incompétence» des responsables du football africain pour une simple organisation d’une compétition.

Quant à évoquer le problème de la communication et de l’information, il fait revenir un autre jour. Bref, même dans le cas où le Congo serait officiellement candidat, il est remarquable qu’il n’aura aucune chance de succéder au Cameroun dans la mesure où l’Egypte et l’Afrique du Sud remplissent dans une grande mesure le cahier des charges de la CAN que le Congo. Surtout si on prend en considération la dernière déclaration de Hugues Ngouélondélé, actuel ministre des Sports et de l’Education physique, joint par téléphone samedi 8 décembre par RFI, qui a bien précisé: «Nous sommes à six mois de l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat.
Cela ne sera pas possible.» Il ne reste donc qu’à trancher entre l’Afrique du Sud et l’Egypte, donc. Là, si on prend en considération les paramètres organisationnels, c’est l’Afrique du Sud qui part avec la faveur des pronostics, car étant la seule nation africaine à avoir déjà organisé une Coupe du monde. Ce qui veut dire que cette puissance économique africaine est bien prête pour assurer cette première CAN à 24 équipes. L’Egypte a, certes, aussi la possibilité de le faire, mais l’avantage sécuritaire verse vers les Sud-Africains. Un dernier paramètre, et c’est le plus important pour désigner le successeur du Cameroun, il s’agit du travail des coulisses au sein de la CAF. Là, tout est possible et le siège étant en Egypte, les Pharaons ont une petite avance.

La preuve, et pas plus tard qu’avant-hier en marge de la coupe d’Afrique des nations de beach-soccer à Charm El Cheikh, il y a eu la présence de Ahmad Ahmad, président de la CAF, et de l’ingénieur Hany Abo Rida, président de la Fédération égyptienne de football et membre du Bureau exécutif de l’instance africaine et de la FIFA, ainsi que 8 membres du Comité exécutif de la CAF. A l’issue de la finale, ces responsables ont loué le potentiel de l’Égypte qui abrite le siège de la CAF et qui est donc éligible pour accueillir le championnat d’Afrique des Nations 2019. La procédure restante pour la désignation du successeur du Cameroun suit le processus suivant: la CAF devait, à partir d’hier, annoncer la liste des candidatures présélectionnées, tout en demandant des informations complémentaires aux soumissionnaires avant d’organiser des visites sur place pour compléter l’évaluation des dossiers de candidatures. La CAF devra mettre en place des comités pour se rendre dans les pays concernés pour des inspections. Le 25 décembre, une mini-liste de candidats avec une évaluation claire du Comité exécutif sera finalisée. Le comité se réunira le 9 janvier à Dakar, au Sénégal pour décider du choix du nouveau pays hôte de la CAN-2019. Reste à noter que la Fédération ivoirienne (FIF) refuse, elle, en contrepartie a d’accueillir, la CAN-2023 et veut conserver celle de 2021.

La FIF a contre-attaqué en saisissant le Tribunal arbitral du sport (TAS), l’instance suprême en matière de litiges sportifs. Ce ne sont pas les autorités politiques, mais footballistiques de Côte d’Ivoire qui ont décidé d’engager un bras de fer avec la CAF. Ces dernières n’ont pas apprécié d’avoir été mises devant le fait accompli et d’avoir été sévèrement critiquées. Elles réfutent l’argument selon lequel leur pays ne sera pas prêt pour accueillir la phase finale en juin-juillet 2021. La CAF aura donc beaucoup à faire pour nettoyer la cacophonie dans laquelle elle s’est mise elle-même.
Et dire que le président Ahmad Ahmad déclarait fièrement lors de son élection à la présidence de la CAF qu’il fera tout pour réorganiser l’instance fédérale africaine. Et si c’est de cette manière?

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Oran: Les peintres oranais célèbrent le 11 décembre

Sun, 12/16/2018 - 11:47

Par Wahib AïT OUAKLI 

80 toiles de différentes écoles, allant de l’impressionnisme à l’abstrait le plus épuré, en passant par l’orientalisme et le naïf, sont offertes.

L’exposition collective qui a pris possession du Musée d’art moderne d’Oran (Mamo) jusqu’au 20 décembre, est le premier événement d’envergure qu’organise le nouveau bureau d’Oran de l’Union nationale des arts culturels (Unac). Le vernissage qui a eu lieu le 10 décembre dernier s’est déroulé en présence de nombreux artistes, intellectuels, comédiens et personnalités de la ville, à l’instar du maire d’Oran, du directeur de la culture, de membres de l’APW, de la directrice du Musée Ahmed Zabana, ainsi que la présence notable du vice-consul du Maroc. «Cette exposition que nous avons tenu à organiser en célébration des manifestations du 11 décembre 1960, avec le soutien de la direction du Musée national Ahmed Zabana, est la première action d’un programme riche en événements culturels que compte réaliser le nouveau bureau Unac d’Oran», a tenu à nous préciser Abdelkrim Dib, le dynamique directeur artistique de la section oranaise de cet organisme culturel national, fondé en 1983, et dont le premier président fut le regretté Ahmed Wahby. «Les artistes-peintres que nous avons invités à participer à cette exposition, ont immédiatement répondu présents, en accrochant leurs meilleures toiles aux murs de l’immense galerie du Mamo» a ajouté pour sa part, Abdelhafid Boualem, auteur-metteur en scène, et président du bureau Unac d’Oran.
20 artistes et 80 toiles. Cette exposition réunit 20 artistes de la génération des années 70 et 80, dont Mersali Othmane, Oulhaci Mohamed, Belhachemi Noureddine, Belkhorissat Abdelkader, et plusieurs autres peintres connus au niveau national et même à l’étranger. 80 toiles de différentes écoles, allant de l’impressionnisme à l’abstrait le plus épuré, en passant par l’orientalisme et le naïf, sont offertes aux regards admiratifs des visiteurs du Mamo, pendant une dizaine de jours. Les organisateurs ont également programmé, durant cette exposition, et au sein de la même bâtisse, une conférence-débat sur la troupe artistique du FLN, durant la guerre de libération, rappelant ainsi l’apport important des artistes algériens à la cause nationale.

Réanimer une scène culturelle moribonde
Les membres du bureau de l’Unac, constitués d’artistes-peintres, dramaturges, musiciens, comédiens et poètes, comptent insuffler une nouvelle dynamique à la vie culturelle oranaise, moribonde depuis plusieurs années.
«Le constat d’une scène culturelle sinistrée à Oran, peut aisément être fait par tout le monde», nous confie Abdelhafid Boualem. Il continue: «Cela est dû à plusieurs facteurs, dont les plus déterminants restent le manque de financement, et la quasi inexistence des espaces où les artistes peuvent se produire. Des salles de spectacle situées en plein centre-ville d’Oran, comme l’ex-Pigalle et le Lynx, qui peuvent accueillir des spectacles et des activités artistiques de tout genre et à longueur d’année, sont à l’abandon. Pourquoi ne sont-ils pas en restauration à l’instar de l’ex-Escurial? Doit-on attendre une autre dizaine d’années pour les voir réhabilitées? Pourquoi cette approche au compte-gouttes dès qu’il s’agit de la culture?». Des questions pertinentes, qui devraient lancer un véritable débat sur les moyens et projets que comptent mobiliser les décideurs, pour présenter le meilleur visage possible de la ville d’Oran, surtout culturellement, lors des Jeux méditerranéens prévus en 2021.

Des adhésions et des espoirs
«Des artistes de renom, comme le groupe Raïna Raï, les peintres Talbi Rachid, Belmekki Mourad, ou le réalisateur Ketita Mohamed, ont tenu à nous rejoindre et adhérer à l’Unac d’Oran.» tient à nous préciser Abdelkrim Dib. Il poursuit: «Les demandes d’adhésion venant de nombreux artistes de toutes les wilayas de l’Ouest, continuent d’affluer. Ce qui nous conforte dans notre optimisme à faire bouger la scène artistique, et appliquer notre programme d’activités afin de renouer avec un passé récent durant lequel la ville d’Oran était le symbole flamboyant de la création culturelle et artistique en Algérie.» Il est certain qu’une aide conséquente des institutions locales, ajoutée au volontarisme affirmé des membres du bureau de l’Unac d’Oran, permettront sans aucun doute, aux Oranais de renouer avec une scène culturelle et artistique riche et dynamique, qui a toujours fait la fierté de leur belle ville, surnommée, à juste titre, El Bahia.

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La sixième édition du concours «jeune artiste peintre»: Les noms des lauréats dévoilés

Sun, 12/16/2018 - 11:44

Douze toiles, parmi la centaine proposée par les participants au concours, ont été retenues par le jury cette année. La cérémonie de remise de prix a été marquée par la présence, notamment des responsables de Société Générale Algérie, mais aussi des finalistes de la compétition 2018 ainsi que des précédentes éditions, des clients de la banque amateurs d’art, artistes-peintres de renom et galiéristes. Après délibération, le jury composé de personnalités et d’experts du monde des arts a annoncé le nom des lauréats du concours:
– Premier Prix, décerné à Walid Achachera pour son tableau «sans titre»
– Deuxième Prix, décerné à Yasmina Boukhari pour son tableau «sans titre»
– Troisième Prix, décerné à Khalil Ketfi pour son tableau «History» Société Générale Algérie a réalisé, pour cette occasion, un livret qui rassemble les 12 oeuvres des artistes finalistes de la cuvée 2018 du concours «Jeune artiste peintre» accompagnées de leur parcours artistique. Ces oeuvres seront insérées dans l’agenda 2019 de la banque.

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Le salon du livre de Tizi Ouzou prend fin aujourd’hui: Présence record des écrivains

Sun, 12/16/2018 - 11:41

Par Aomar MOHELLEBI

Le salon Djurdjura du livre de Tizi Ouzou, dans sa 11e édition, a été un succès dans un certain sens et dans la mesure où des dizaines d’auteurs ainsi que plus de quarante maisons d’édition ont pris part à cette fête du livre.

Il s’agit d’une participation record des auteurs et des éditeurs par rapport à toutes les éditions précédentes et les efforts fournis par les organisateurs sont pour beaucoup dans cette amélioration notable. Mais l’affluence du public reste tout de même très timide à ce genre d’activités, a-t-on constaté. Même durant le déroulement des conférences animées par plusieurs auteurs, nous avons relevé que les salles étaient souvent clairsemées, voire presque vides. Est-ce que le public de Tizi Ouzou ne s’intéresse plus à la lecture? La conférence animée par la romancière Lynda Koudache (lauréate du prix Assia Djebar du meilleur roman en tamazight en 2016) et Hocine Haroun, écrivain et artiste peintre, était très intéressante.

Pourtant, elle n’a pas drainé les grandes foules. On se demande est-ce qu’il s’agit d’un problème lié au manque de médiatisation ou bien est-il question d’un déclin d’intérêt à tout ce qui a trait à la littérature? Les deux sans doute. En tout cas, le Salon du livre de Tizi Ouzou a tenu ses promesses dans un certain sens puisque les écrivains, surtout ceux de la région de Kabylie, n’ont pas raté cette occasion pour présenter et dédicacer leurs ouvrages à l’instar de Abderrahmane Yefsah, Brahim Tazaghart, Ali Hadjaz, Mohamed Attaf, Salah Mekacher (ce dernier auquel le salon est dédié), Abdelkader Bendaâmèche, Amel El Mahdi, Yahia Yanès, Nadjet Ben Khedda et la liste est encore longue. Abdelkader Bendaâmèche a profité de cette occasion pour dédicacer ses livres, animer une conférence et du coup distribuer une cinquantaine de nouvelles cartes d’artistes en sa qualité de président du Conseil national des arts et des lettres. La cérémonie a eu lieu jeudi dernier dans la salle de conférences de la bibliothèque principale de lecture publique en présence de dizaines d’artistes venus des quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou.

Ainsi, Abdelkader Bendaâmèche qui a animé plusieurs rencontres culturelles dans la vile de Tizi Ouzou a profité cette fois-ci de cette occasion pour présenter et dédicacer pour la première fois son tout nouveau livre sur «El Hadj Mrizek», paru récemment aux éditions Apha. De son côté et toujours au chapitre des livres consacrés à nos grands artistes, l’écrivain, poète et nouvelliste Mohamed Attaf a dédicacé sa biographie consacrée à l’artiste Samy El Djazairi après une première séance au niveau de la librairie Cheikh-Multi-livres samedi dernier. Mohamed Attaf a ponctué ce Salon du livre avec l’animation d’une conférence sur l’artiste qui est né et a grandi au quartier mythique de la Haute-Ville de Tizi Ouzou, auteur des célèbres et éternelles chansons: El Rahla, Aheddad Nath Yanni… Plusieurs autres communications suivies de débats ont été animées durant l’édition du salon Djurdjura du livre de Tizi Ouzou, ayant débuté le 10 décembre dernier. C’est le cas notamment des conférences données par Lynda Chouiten, Djamel Mati, Akli Derouaz, Amina Mekahli… Hier, vendredi, le public de Tizi Ouzou a eu droit à une conférence autour de l’édition de livres en braille animée par le poète et écrivain, également éditeur, Abderrahmane Amalou, Dahmane Matari, responsable de la bibliothèque des non-voyants d’El Hamma (Alger), Ouali Hadjadj, enseignant d’informatique spécialisée pour les non-voyants à la Bibliothèque nationale d’El Hamma et Rezki Choukri, enseignant de lettres arabes à l’écoles des non-voyants de Boukhalfa (Tizi Ouzou).

La journée d’hier a été une occasion pour la projection d’un film-documentaire en hommage au militant nationaliste et chercheur, le regretté Zoheir Ihedadène, à la mémoire duquel ce salon du livre est également dédié. La cérémonie de clôture de la 11e édition du salon Djurdjura du livre est prévue pour aujourd’hui, samedi, à la Maison de la culture «Mouloud Mammeri» avec, au programme, la projection des meilleurs moments de cette onzième édition, la remise des prix au lauréats des concours organisés lors de ce Salon du livre ainsi que la lecture des textes primés à l’issue du concours sur l’histoire intitulé «Lieux et mémoire». Mais avant la cérémonie de clôture, les organisateurs ont prévu une rencontre de débats sur la publication de livres en langue amazighe qui sera animée par l’écrivain Ramdane Abdennebi, également cadre au Haut Commissariat à l’amazighité (HCA), Arezki Graine, cadre au Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques ainsi que Abderrezak Dourari, directeur du Centre national de pédagogique et linguistique pour l’enseignement de tamazight.

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Polémique à Bouira sur un vestige archéologique: Tombeau berbère ou guérite romaine?

Sun, 12/16/2018 - 11:38

Par Abdenour MERZOUK

N’en déplaise à certains, ce site peut être tout, sauf la tombe de Massinissa, de Jugurtha ou Tacfarinas.

40 millions de dinars, c’est la somme allouée à la réfection d’un site archéologique qui se trouve dans la localité d’El Hakimia, une dizaine de kilomètres au sud-est de Sour El Ghozlane. Rien d’anormal si ce n’est cet amalgame autour de ce vestige. Présenté comme le tombeau de Massinissa, le mausolée ressemble plus à une guérite romaine qu’à un tombeau de roi numide. Même la bonne dame venue expliquer le conteneur du projet n’avait aucun argument historique prouvant qu’il s’agit de la tombe de Mass N’ssene (leur Monsieur, Massinisa, Ndlr) nom du roi numide qui a farouchement combattu les Romains.

La raison qui laisse croire à une guérite romaine de surveillance découle de ce résumé historique concernant l’ex-Auzia, capitale centrale romaine en Afrique du Nord. Il s’agit d’une ville habitée depuis la préhistoire, la première ville fondée en province romaine dans le centre de l’Algérie profonde, une forteresse romaine, mais à l’origine, une ville numide. Sa construction date de l’an 33 av. J.-C. sous le règne de l’empereur Auguste. Auzia devint vite une cité puissante, capitale des régions des Hauts-Plateaux, ce qui relègue à un rôle secondaire l’importance stratégique de la cité romaine de Djemila, l’antique Cuicui, dans la wilaya de Sétif en raison de son éloignement des centres de pouvoir romain.

C’est du moins ce que disent les historiens. Cette capitale avait besoin de postes avancés pour sa sécurité. La distance qui sépare le site du centre-ville de l’actuelle Sour El Ghozlane, quelques kilomètres à vol d’oiseau, laisse croire que ce vestige construit en hauteur était là pour informer des mouvements des populations aux alentours.
«Vers l’an 17 apr. J.-C., Tacfarinas, qui avait servi dans les troupes romaines avant de déserter pour prendre la tête de tribus révoltées, souleva les Gétules, fédéra les tribus berbères et leurs voisins maures qui avaient pour chef Mazippa, ainsi que les Cinithiens, contre l’armée romaine. L’insurrection, fondée sur la tactique du harcèlement (guérilla contemporaine), s’étendit de la Petite Syrte, à l’est, jusqu’en Maurétanie, à l’ouest, et dura sept ans. Le proconsul Cornelius Dolabella termina la guerre en assiégeant le fortin de Tacfarinas, situé vraisemblablement à Auzia, en l’an 24 apr. J.-C.», racontent les mêmes historiens. Cet harcèlement aurait-il poussé les Romains à faire sortir leur surveillance hors des murailles? Cette option justifierait alors la présence de ce site bâti sous forme d’un point de surveillance avec une chambre et des petites entailles sur les quatre cotés. «La ville était peuplée par une population de plus de 12 000 à 13 000 habitants, qu’elle serait la plus grande cité romaine de l’Algérie centrale, plus importante que Tipasa…».

Cette qualité de cité moderne que l’on peut se faire d’Auzia, attirait les habitants de toutes les tribus, ce qui avait entraîné une démographie galopante qui incita les autorités romaines à fonder une autre ville dans la région, en priorité pour défendre Auzia des attaques répétées des Maures dans un lieu protégé, comme un enclos fortifié. Ce fut l’origine de la fondation de Castellum Auziens (actuelle Aïn-Bessem) située à moins de 16 km au nord-ouest de Sour El Ghozlane» peut-on lire. La version du tombeau de Massinissa est contredite historiquement par la présence d’un autre vestige dans la commune d’El Khroub à quelques kilomètres de Cirta, la vraie capitale où a régné jusqu’à un âge avancé 88 ans, le roi berbère Massinissa. «Vers la fin de sa vie, il projeta de s’emparer de Carthage pour en faire sa capitale. Les Romains, qui redoutaient qu’il n’acquière une puissance encore plus grande que celle des Carthaginois et qu’il ne se retourne contre eux, étaient opposés à ce dessein. En revendiquant la région agricole des Grandes Plaines (153 av. J.-C.), il provoque les Carthaginois qui réagissent en prenant les armes. Malgré son âge avancé (88 ans), il participe au siège d’Oroscopa (150 av. J.-C.). Ce fut de nouveau la guerre en Afrique et, après d’âpres combats, Carthage fut livrée aux flammes, puis au pillage.

Les survivants furent réduits en esclavage et la ville fut entièrement rasée (146 av. J.-C.). Massinissa, mort quelque temps plus tôt, n’assista pas à la chute de la ville convoitée. Ses sujets, qui l’aimaient, lui dressèrent un mausolée, non loin de Cirta, aujourd’hui Constantine (Algérie), sa capitale, et un temple à Thougga, l’actuelle Dougga, en Tunisie», lit-on dans les livres d’histoire. Au lieu de consentir en ces temps de disette autant d’argent à ce vestige n’est-il pas plus opportun de faire d’abord les recherches pour déterminer la nature réelle de ce vestige et d’affecter l’argent à des projets plus utiles? N’en déplaise à certains qui à un moment ont voulu imposer l’idée d’une tombe du roi berbère, ce site peut être tout sauf la tombe de Massinissa, de Tacfarinas ou de Jugurtha. Les 40 millions peuvent permettre la réfection de cette salle de soins, la construction d’un stade engazonné demandé par les jeunes de la localité, la réfection des écoles de la localité. Le message des citoyens s’adresse au ministre de la Culture.

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À quelques encablures de l’élection présidentielle de 2019: Les démocrates sans voie

Sun, 12/16/2018 - 11:32

Par Hocine NEFFAH

La richesse partisane que compte le pays demeure en friche, totalement occultée par le face-à-face MSP-Alliance présidentielle.

Le paysage politique national donne l’impression d’être limité à une Alliance présidentielle qui a la main sur la gouvernance du pays et un seul «grand» parti d’opposition qui multiplie les initiatives pour amener la majorité à partager le pouvoir en recourrant à des stratagèmes souvent anticonstitutionnels.
Les appels à des «périodes transitions», sentant l’entrisme à plein nez, brandies par le MSP, semblent résumer le débat politique de l’heure. Or, en élargissant l’angle de vue, l’on peut aisément constater que la scène politique est une vaste mosaïque composée d’innombrables partis, représentant tous le spectre idéologique qui sépare l’alliance présidentielle du MSP. De la gauche campée par le FFS, le MDS et le PT, jusqu’à la droite représentée par Talaë El Houryat, en passant par l’ANR ou encore le Front El Moustakbal et d’autres formations d’obédience islamiste, le paysage politique national est bien fourni.

Mais cette richesse partisane demeure en friche, totalement occultée par le face-à-face MSP-Alliance présidentielle. Et pour cause, à quelques encablures de la convocation du corps électoral et le lancement constitutionnel de son processus, aucun signal ne vient apporter un vrai début de réponse aux questionnements de l’opinion nationale.
A l’exception de l’activisme ostentatoire du MSP qui est allé jusqu’à l’arrière-cour du pouvoir, les autres partis de l’opposition semblent avoir pris la résolution de se tenir le plus éloigné possible de cette élection majeure qui n’est pas des moindres, exception faite de quelques candidatures timides et quasi invisibles.
L’opposition s’est donc contentée d’ânonner quelques «périphrases» qui n’apportent, faut-il le souligner, aucun élément sérieux au débat de l’heure, à savoir l’élection présidentielle de 2019.

De l’aphasie d’une certaine opposition dite démocratique à la logorrhée de la mouvance islamiste, le citoyen ne sait plus à quel saint se vouer. C’est tellement kafkaïen, la situation est devenue presque opaque quant aux approches et conceptions fumeuses et faux-fuyantes de ces semblants représentants de l’opposition.
La classe politique est circonspecte, l’opposition joue les Cassandre. Elle ne propose pas d’issues. Elle attend Godot pour qu’il puisse l’orienter ou l’illuminer dans sa voie de «salut».
L’opposition trouve le moyen de fuir ses responsabilités dans un contexte crucial, surtout par rapport au calendrier politique fatidique à l’image de l’élection présidentielle dont le processus ne devrait pas tarder à s’enclencher comme cela est prévu par la loi électorale. On a vainement essayé de contacter les partis de l’opposition pour savoir de près ce qu’ils conçoivent et préparent quant à cette joute électorale importante dans l’histoire du pays. Mais hélas, certains cadres desdits partis de l’opposition ont répondu sèchement en rétorquant que «désolé, je ne peux pas réagir en ce moment», sic. Les islamistes versent dans la surenchère qui ne vise rien, si ce n’est leur implication dans un processus politique.

Il importe peu pour eux que cela soit en contradiction avec les attentes de la société ou en parfaite divergence avec les intérêts de l’Etat.
La politique est vue chez ces politiciens comme un moyen pour se recycler et se positionner par rapport à une logique rentière tous azimuts. Quant à la situation politique dans laquelle est empêtré le pays, cela n’est pas du tout important aux yeux d’une classe politique qui ne réagit que quand les dès sont jetés et l’oracle lui sera annoncé.
Le brouillamini est la conséquence d’une situation politique où une classe politique dans son ensemble n’est pas conséquente, ni engagée dans un processus politique qui met l’intérêt supérieur de la nation au premier rang. C’est la démarche partisane au sens péjoratif du terme qui prend le dessus. Ce constat se précise aujourd’hui avec ce silence de marbre de l’opposition en général.

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L’élection présidentielle n’aura pas lieu: Prochaine révision de la Constitution

Sun, 12/16/2018 - 11:28

L’élection présidentielle qui devait se tenir en avril 2019 n’aura tout simplement pas lieu. Une situation politique inédite que le pouvoir a bien préparée depuis quelques semaines en vue de permettre à Abdelaziz Bouteflika de contourner l’épreuve électorale et demeurer à la tête de l’Etat au-delà de son actuel mandat qui devait s’achever à la fin du mois d’avril prochain.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Selon une source sûre, il ne s’agit pas d’un report à proprement parler de l’élection présidentielle, puisque aucune échéance de rigueur ne sera fixée à cet ajournement, comme le réclame le parti islamiste le MSP, de Abderrezak Makri. Ce dernier propose, en effet, un report de la présidentielle pour une période d’une année. Or, Bouteflika et l’ensemble de ses soutiens parlent, eux, et depuis des mois, de «continuité», de «poursuite du programme des réformes du Président».

L’un des partis de la coalition présidentielle, à savoir le TAJ de Amar Ghoul, suggère si bien ce scénario à travers son initiative portant «conférence pour un consensus national pour poursuivre et approfondir les réformes initiées par le Président Bouteflika». Dans son dernier message en date, à l’occasion de la réunion gouvernement-walis, du 28 novembre dernier, Bouteflika en personne insinuait un tel scénario lorsque, en effet, il affirmait que «les grands enjeux qui interpellent l’Algérie ne résident pas dans la succession de personnes ou de responsables (…)».
Depuis quelque temps, il est loisible de constater, par ailleurs, que le terme d’«élection présidentielle» ou alors de «cinquième mandat» a complètement disparu du lexique et du langage des partis de la coalition ou des autres soutiens de Bouteflika parmi les grandes organisations de masse, comme l’UGTA. Cela, au moment où, comme par hasard aussi, l’idée «du consensus national», ou «conférence nationale» revient de manière récurrente dans le discours des partis de la coalition.
Hier, par exemple, cela était le thème dominant du premier congrès du parti TAJ de Amar Ghoul. Ce dernier a, tout bonnement, mis ce congrès sous le thème : «Ensemble pour un consensus national pour relever les défis et construire l’Algérie». Il insistera longuement, durant tout le congrès, sur la nécessité «d’aboutir à un consensus national» et sur «une conférence pour un consensus national sous le haut patronage du Président Abdelaziz Bouteflika».

Le nouveau patron du FLN, Moad Bouchareb, prendra la parole au nom des partis de la coalition présents à ce congrès pour, entre autres, «réitérer la disponibilité des partis de la coalition à discuter autour de toute initiative pour une proposition politique». Il va sans dire que les partis de la coalition sont instruits dans le sens de préparer le terrain, dans son volet politique, au scénario de l’annulation du rendez-vous électoral. Ce sera, vraisemblablement, sous la forme d’une «conférence nationale» qui va plaider la «continuité» bien sûr, pour donner sa légitimité politique à un scénario pour le moins imprévu. Mais ce ne sera pas tout. L’on ne peut, en effet, opter, sans risque, pour cette solution extrême, pour que Bouteflika puisse demeurer à la tête du pays, sans une légitimité de droit.
Une légitimité constitutionnelle que ne permet pas l’actuelle loi fondamentale du pays, pourtant révisée en profondeur en 2016. D’où, selon notre source, la décision de Abdelaziz Bouteflika et de son plus proche entourage de procéder à une nouvelle révision constitutionnelle, très limitée, cette fois, et «qui prévoit deux amendements seulement», nous confie notre source. L’un de ces deux amendements concernera, certainement, l’article traitant du seul cas de figure prévoyant une prolongation du mandat du président de la République. Un cas de figure limité à une seule situation : «En situation de guerre.»

Cette révision de la Constitution se fera, comme en 2016 et 2008, à travers une séance plénière spéciale des deux Chambres du Parlement. Certainement, après le renouvellement partiel de la composante du Conseil de la Nation. Il va de soi, aussi, qu’une telle lourde décision, celle de prolonger un mandat présidentiel sine die, n’aurait jamais été possible sans le seul « consensus national» qui compte en Algérie, celui qui a toujours déterminé les grandes orientations politiques du pouvoir en Algérie , à savoir entre la présidence et l’armée. «Il n’y a aucune dissension entre la présidence et l’état-major sur cette question», nous révèle, en effet, notre source. C’est dire que, malgré les affirmations de certains médias publics, jeudi dernier, l’annulation – c’est le mot — du rendez-vous électoral d’avril prochain est loin d’être une simple «propagande» ou «manœuvre» émanant d’une quelconque partie tapie dans la périphérie du pouvoir ou au sein de l’opposition, mais bel et bien un projet du pouvoir. Une affaire d’Etat…
K. A.

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