El-Houari Dilmi
Alors que plusieurs véhicules ont été signalés volés ces dernières semaines non sans susciter une certaine inquiétude chez la population, les services de la Sûreté de la wilaya de Tiaret ont réussi à démanteler un réseau de voleurs de voitures et arrêté quatre individus. En effet, lors d’un point de presse tenu lundi au niveau du siège de la Sûreté de wilaya, l’on saura qu’à la suite de longues et minutieuses investigations, les enquêteurs de la police ont réussi à mettre le grappin sur quatre individus âgés entre 21 et 35 ans et récupéré trois voitures dont une utilisée par la bande de voleurs. Du matériel utilisé dans le casse des véhicules, quatre téléphones portables et une somme d’argent ont également été saisis. L’enquête se poursuit pour déterminer d’éventuelles complicités afin de récupérer d’autres voitures, toujours déclarées volées, selon la Sûreté de wilaya.The post Tiaret: Un réseau de vol de véhicules démantelé appeared first on .
Khaled Boumediene
Comme chaque année, la Sûreté de la wilaya de Tlemcen dresse son bilan d’activités. Les résultats obtenus durant l’année 2018 sont plutôt satisfaisants. Selon le commissaire divisionnaire, Boudjelal Brahim, chef de la Sûreté de la wilaya de Tlemcen, les atteintes aux biens, aux personnes, à la chose publique, aux mœurs, ainsi que les cambriolages et les escroqueries financières ont connu une baisse notable l’année écoulée dans la wilaya de Tlemcen. Le trafic de carburant dans la wilaya et autres contrebandes ont totalement disparu grâce au renforcement du dispositif sécuritaire au niveau des frontières avec le Maroc, ce qui a permis aux services de la police de concentrer leur mission au maintien de la paix, l’ordre et la sécurité du public et à appliquer les lois et les règlements s’y rattachant, ainsi qu’à assurer des services de protection, d’intervention d’urgence, de sauvegarde des biens et de prévention, d’encadrement des grands évènements sportifs et manifestations culturelles, et à contribuer au développement d’un milieu de vie de qualité, en partenariat avec la communauté, les autorités des différents niveaux, les autres services ainsi que les instances sociales concernées et des collaborateurs qui partagent le sens et l’exigence de cette mission. Le seul point négatif concerne le trafic de drogue qui a connu une hausse dans la wilaya, la recrudescence des cas d’agressions et de violences contre les mineurs et les femmes ainsi que l’apparition de plus en plus du phénomène de cybercriminalité. Animant, lundi dernier, une conférence de presse en présence des commissaires principaux, Bouabdallah Brahim (renseignements généraux), Bouamama Belkheir (police judiciaire), Chouikhi Abdelkafi (sécurité publique), Stitou Malika (formation), le commissaire Dahou Moussa (police générale), l’officier de police Bellaha Nabil (chargé de la cellule de le communication et des relations publiques) et des chefs de sûreté des daïras a indiqué que ses services ont traité, en 2018, près de 5853 affaires de criminalité (atteintes aux biens, aux personnes, à la chose publique et aux mœurs, infractions économiques et financières, drogue et cybercriminalité), dont 5172 solutionnées, ce qui constitue un taux de 88,36%. Parmi les 6753 personnes interpellées (dont 463 étrangers) dans ces affaires, 1574 ont été écrouées, 5238 relaxées et 404 autres en état de fuite. En termes de quantités de marchandise saisie, le même responsable évoque près de 23,60 quintaux de résine de cannabis, 83, 26 grammes de cocaïne et 14435 comprimés psychotropes. En 2017, les chiffres étaient respectivement de 8,93 quintaux de kif traité, 12,71 grammes de cocaïne et plus de 9770 comprimés psychotropes. Pour la contrebande, près de 44 affaires ont été enregistrées par la Sûreté de wilaya en 2018 où 77 personnes ont été interpellées dont 19 mises sous mandat de dépôt, 40 relaxées et 18 en état de fuite. Il a été en outre procédé à la saisie de 63 véhicules, 01 camion, 19 motos, 23962 unités de boissons alcoolisées, 640 kilos de métaux non ferreux et cuivre, 1264 paquets de médicaments, 1173 unités d’explosifs et pétards, 1518 cartouches de cigarettes, 27000 boîtes de chicha, 3,40 de corail, 1551 kilos de dattes, 7200 sachets de tabac à chiquer, 44 téléphones portables, 01 lot de pièces détachées, 2.384.500 DA, 8.336 dollars américains, 51350 euros et 220 dirhams marocains et un drone et ses accessoires. Le conférencier a également souligné que pas moins de 265 femmes et 135 mineurs ont été victimes de violences durant la même période. Le chef de la Sûreté de Tlemcen indiqué enfin que ses services ont enregistré 16 cas d’homicides, 908 de blessures et coups volontaires, 478 menaces et 242 injures et insultes.The post Tlemcen: La violence contre les femmes et les mineurs en hausse appeared first on .
El-Houari Dilmi
Les services de la Sûreté de la wilaya de Tiaret ont saisi, lundi, près d’une tonne de viandes blanches, apprend-on dans un communiqué transmis à notre bureau. Selon la même source, la police d’assainissement et de protection de l’environnement était en tournée de routine dans la ville de Tiaret quand elle a intercepté deux camions frigorifiques chargés de près d’une tonne de viandes blanches sans disposer du certificat vétérinaire. La marchandise saisie, jugée consommable après avis de l’inspection vétérinaire, a été remise contre procès-verbal au centre d’accueil pour personnes âgées de la ville de Tiaret. Les deux camions ont été saisis et leurs conducteurs présentés devant le tribunal de Tiaret.The post Une tonne de viandes blanches saisie appeared first on .
Belkecir Mohamed
Elle est arrivée à point nommé cette mise en service de gaz naturel dans une région où l’hiver est rigoureux, notamment dans les monts des Béni Chougrane qui abritent la bourgade de Ferraguig avec ses 5.000 habitants. 235 familles ont vu leurs foyers raccordés au gaz de ville à partir d’une conduite secondaire distante de 16 kilomètres du réseau principal. Finies les corvées de la bonbonne de gaz butane trimbalée sur des kilomètres. Le coût de cette opération est de plus de 530 millions de DA. Les citoyens pourront enfin passer cet hiver au chaud et apprécieront d’autres conforts de cette énergie.The post Mascara: Le gaz enfin à Ferraguig appeared first on .
Hadj Mostefaoui
La direction de la distribution d’El-Bayadh (ex-Sonelgaz) vient d’achever une vaste opération de sensibilisation sur les dangers que représentent le monoxyde de carbone ainsi que l’utilisation des équipements de chauffage à usage domestique, dont les travaux de pose doivent être exécutés par des agents dûment agréés par elle.Pas moins de cinq équipes composées de techniciens expérimentés en chauffage et en plomberie ont sillonné durant les trois derniers mois l’ensemble des foyers des petites et grandes agglomérations des 22 communes de la wilaya, y compris les hameaux nouvellement raccordés au réseau national afin de rappeler aux usagers les risques d’accidents dus aux fuites d’émanation de gaz brulés mettant plus particulièrement l’accent sur la nécessité pour chaque foyer de s’assurer que les bouches d’aération des pièces sont constamment vérifiées.
D’autre part, ces agents ont procédé à la vérification d’appareils de chauffage, fraîchement acquis par des familles en vue de détecter des fuites éventuelles de gaz.
Notre source souligne que ses équipes se sont rendues dans plus de 15.000 foyers, déclarés à risques, dans les hameaux, invitant les chefs de familles à ne pas laisser les enfants manipuler les appareils de chauffage et encore moins à procéder à l’allumage des poêles à gaz.
Pour rappel, la wilaya a enregistré une nette baisse des accidents dus au monoxyde de carbone.
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Farid Haddouche
La chambre de l’agriculture de Bouira vient d’organiser, en collaboration avec l’Institut technique des cultures maraîchères et industrielles (ITCMI), une journée de vulgarisation sur les techniques de la production de la tomate industrielle et les perspectives de son développement. Ont été conviés à cette rencontre les producteurs de la tomate, des transformateurs et des experts de l’ITCMI. La wilaya de Bouira est une région favorable à toutes les cultures maraîchères, suivant le raisonnement de Mme Samira Lamara, ingénieur agronome à l’ITCMI, qui fera une longue démonstration afin d’initier les producteurs intéressés sur l’itinéraire technique à suivre dans la production de la tomate industrielle qui est en fait une activité peu répandue dans la wilaya de Bouira, étant donné que les producteurs locaux pratiquaient dans le passé et jusqu’à présent uniquement la culture de la tomate maraîchère, c’est-à-dire de consommation.D’ailleurs il a été révélé par M. Zemouche, secrétaire général de la chambre de l’agriculture de Bouira, qu’il y a entre 50 et 100 hectares seulement de tomate cultivée, ce qui est en somme très dérisoire. Alors que dans le pays d’autres régions ont développé de manière fulgurante la culture de la tomate industrielle. L’oratrice mentionnera les wilayas d’Annaba, Skikda et Jijel à l’Est, Boumerdès, Tipaza et Chlef au Centre, et Relizane, Mostaganem et Aïn Témouchent à l’Ouest. C’est dans la perspective d’encourager les producteurs de la wilaya de Bouira à s’intéresser au développement de la culture de la tomate pour pouvoir passer au stade industriel. En comptant nécessairement sur les secteurs concernés qui doivent les accompagner par la formation et le soutien dans le cadre du programme élaboré à cet effet.
L’experte abordera dans ce cas l’itinéraire à suivre par le producteur potentiel pour parvenir à une meilleure tomate tant au plan qualité que quantité. Elle citera les variétés de la tomate les plus adaptées au climat local et aussi selon les régions. Ainsi, nous saurons l’existence des variétés les plus cultivées en Algérie comme la Rio Grande, El gon, Castlong, Heintz, Sabra, Nema, Pico de Aneto et Roma, selon l’intervenante. Cette dernière parlera également des autres variétés hybrides, en citant la Zigola, Fehla, Zenith, Baguira, et les variétés à maturité groupée qui sont : Albatros, Baraka et Ercole.
L’intervenante dévoilera la mise en place de cette culture en insistant beaucoup sur la préparation du sol, dont les labours nécessitent 25 à 30 cm de profondeurs, et l’utilisation du Covercrop pour briser les mottes et enfouir la fumure (engrais). Ensuite, il est question pour le cultivateur d’épandre de la fumure organique à raison de 30 à 40 tonnes à l’hectare. Pratiquer après si nécessaire une désinfection du sol en procédant à l’élimination des mauvaises herbes. Comme le semis direct de la tomate industrielle est de plus en plus répandu, cette pratique est donc recommandée aux producteurs, quoique en Algérie le recours à la pépinière pour la production des plants reste la règle générale. Autrement les époques des semis se situent de la mi-janvier à la mi-mai, c’est selon les régions aussi, d’après le raisonnement de Mme Samira Lamara.
Cette dernière encouragera vivement les producteurs de la tomate maraîchère à s’insérer dans la culture de la tomate industrielle qui offre de bénéfiques perspectives. En définitive, cette rencontre a permis également de créer des liens entre les producteurs et les transformateurs de la tomate dans le but de consolider cette filière qui est peu développée dans la wilaya de Bouira pour ne pas dire inexistante.
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A.El Abci
Les 124 commerçants du polygone, situé dans la zone industrielle Palma’, vivent «une situation très pénible», selon leurs représentants que nous avons reçus, hier, à notre rédaction.Bénéficiaires de locaux de l’Opgi à la nouvelle ville de Massinissa «Dharih», les concernés n’ont pas encore obtenu les clés de leurs locaux, qui se font toujours désirer et ce, depuis près d’une année. Une situation où ils se trouvent réduits au chômage forcé, clament-ils, car leurs anciens commerces ont été démolis entre temps. Et d’avouer que cette situation inconfortable commence à leur peser et «devient insupportable».
«Nous nous sommes entendus sur toutes les conditions d’installation, à savoir payer d’avance 35% du prix du local, et le reste à régler sur trois ans, à raison de 8 millions de centimes le mètre carré. Seulement depuis ce temps, nos anciens locaux ont été démolis et les lieux attribués à un investisseur, mais nous attendons toujours la fin des procédures pour nous installer dans ceux promis par l’office, mais en vain », diront nos interlocuteurs. Et d’indiquer que «certains d’entre nous n’en peuvent plus de cette situation et sont presque réduits à la mendicité pour faire vivre leurs familles».
«N’ayant en main aucun papier officiel pour ces nouveaux locaux et encore moins les clés, poursuivent-ils, nous avons approché l’Office de promotion et gestion immobilière, la semaine dernière, pour voir où en est notre dossier. Des responsables nous ont dit qu’il y a eu un changement du directeur de l’Office et qu’il y a lieu d’attendre le mois de mars prochain pour que cela paraisse au journal officiel, pour espérer une décantation de la situation. Malheureusement, affirment-ils, nous sommes à bout et cela peut encore trainer jusqu’à l’été prochain, sinon plus, et c’est pourquoi nous avons décidé de lancer un signal de détresse aux autorités locales », déclarent-ils.
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A. Z.
Les étudiants de la résidence universitaire 8/11/1971, plus connue par le nom ‘El Firma’, ont bloqué la route dans la soirée du lundi 18 février pour exprimer leur colère contre un chauffard qui a fauché un résident, exigeant la pose de ralentisseurs au niveau de ce tronçon qui passe devant la résidence. La route a été fermée par les manifestants aux environs de 21h et n’a été libérée qu’une heure plus tard, provoquant un embouteillage monstre sur cette route névralgique, la RN3, en bas de l’université des frères Mentouri, par où passent des centaines de véhicules en direction de Zouaghi, l’aéroport, la nouvelle ville Ali Mendjeli, ainsi que d’autres vers Aïn M’lila, Batna et autres directions. Un moment de vive tension a été vécu sur les lieux, les choses allaient même connaître des dérapages lorsque des automobilistes, mécontents de ce comportement, ont failli en arriver aux mains avec les étudiants. Grâce aux discussions engagées entre des représentants des étudiants et les policiers, déployés sur le lieu, ainsi que la présence du directeur des œuvres universitaires ‘Centre’, la route a été finalement libérée devant les automobilistes à bout de nerfs. Nous apprenons dans ce sillage, auprès des résidents, que la vie de la victime heurtée par le véhicule, qui est à l’origine de la manifestation de colère, n’est pas en danger.The post Un résident d’une cité universitaire heurté par un véhicule: Des étudiants en colère bloquent la RN3 appeared first on .
A. Z.
Trois (3) individus impliqués dans deux affaires distinctes de possession et de commercialisation de produits pharmaceutiques sans autorisation ont été neutralisés, ces derniers jours, par les éléments de la Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) de la sûreté de daïra d’El Khroub. Lors d’une ronde menée au niveau de la gare routière d’El Khroub, l’attention des policiers a été attirée par un véhicule suspect, à bord duquel se trouvaient deux individus. La fouille préventive du véhicule et des deux suspects permettra aux policiers de découvrir en leur possession 7 flacons contenant des comprimés psychotropes, des armes blanches prohibées et une somme d’argent, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de lasûreté de wilaya. Les éléments de la même brigade ont neutralisé dans une deuxième affaire un individu, au niveau de la cité des 1.200 logements, trouvé en possession d’un flacon contenant des comprimés psychotropes, des armes blanches et une somme d’argent, signale la même source.
Ajoutant qu’au total, les policiers ont saisi dans les deux affaires 150 comprimés de psychotropes de différentes marques, une somme d’argent évaluée à 17.700 dinars et trois armes blanches prohibées. A l’issue des procédures pénales, les trois (3) mis en cause, âgés entre 19 et 34 ans, ont été présentés devant le parquet local sous le grief de «possession et commercialisation de produits pharmaceutiques sans autorisation».
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A.Ouélaa
Les habitants d’un quartier de la ville de Besbès, dans la wilaya d’El-Tarf, inquiets pour leurs enfants et outrés par les agissements d’un repris de justice, âgé de 30 ans, originaire de la même ville, dont le domicile lui servait de repère pour écouler les psychotropes, a été arrêté en flagrant délit par les éléments de la police judiciaire. En effet, après une surveillance discrète du mis en cause, 07 capsules à effet hallucinogène puissant qu’il avait tenté de s’en débarrasser, ont été saisies. La perquisition de son domicile a permis de mettre la main sur 88 comprimés de psychotropes de différentes marques et une importante somme d’argent, probablement les revenus des ventes de ces poisons. Présenté lundi dernier devant le tribunal de Dréan, il a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur.The post Besbès – Trafic de psychotropes : un repris de justice sous mandat de dépôt appeared first on .
A. Ouélaa
Un comportement pour le moins incivil et répréhensible à plus d’un titre que celui survenu avant-hier, au niveau de l’espace vert du rond-point de Bir H’Nech, situé sur la RN 44, à la limite de la wilaya de Annaba et relevant de la commune d’Echatt, daïra de Ben M’Hidi, wilaya d’El Tarf. Le dit espace, oeuvre des éléments du CET qui ont mis plusieurs semaines pour lui donner un attrait agréable à voir, chargés des travaux d’embellissement, d’entretien de nombreux espaces verts, du nettoyage là ou ils sont sollicités, ont vu leurs efforts comme anéantis par des énergumènes qui l’ont saccagé et vandalisé. Selon M. Nouacer Salim, directeur de l’EPGW qui gère les CET, que nous avons contacté, «plus de 100 mètres de câbles LED, les bornes lumineuses de différents modèles ont été volés alors que les roseraies et les barrières, sortes de haies métalliques, ont été saccagées.» Notre interlocuteur nous a déclaré qu’un rapport a été adressé au wali et une plainte a été déposée contre X.The post Echatt: Un espace vert saccagé et des équipements volés appeared first on .
J. Boukraa
Avancée comme un soin 100% naturel afin de rassurer une clientèle de plus en plus soucieuse de son bien-être et prête à tout pour éviter les produits cancérigènes, une mixture capillaire soi-disant à base de plantes utilisée par les coiffeurs pour hommes a fait plusieurs victimes.Le chef de service de la prévention auprès de la direction de la santé a indiqué que ces crèmes «aâkda» dont la composante et l’origine ne sont pas connues, ont fait 23 victimes, selon les rapports des établissements de santé publique et quelques dermatologues privés. « Il s’agit de chutes de cheveux et d’irritations graves de la peau », a-t-il ajouté. Les dermatologues mettent en garde contre les dangers de cette nouvelle tendance. Des brûlures au troisième degré, des pelades…, ils en reçoivent tous les jours. La direction de la santé a informé les services de la sûreté pour l’ouverture d’une enquête sur ces crèmes dangereuses. Cette crème est très en vogue notamment au niveau des salons de coiffure pour hommes.
Cheveux bien lisses et barbe bien taillée sont ainsi devenus la règle chez les jeunes. Même les salons des quartiers populaires proposent ce genre de services à des jeunes de toutes catégories sociales et professionnelles qui rêvent d’une chevelure lisse. Cette «kératine» «low-cost» qui porte le nom d’«El Khalta» (le mélange), jaune et gélatineuse, est vendue dans de grands bidons en plastique à très bas prix pour des grosses quantités (une petite boîte de 2.000 dinars pour aller jusqu’à 40 applications qui sont facturées dans les salons entre 500 et 1.000 dinars). Il n’y a aucun étiquetage ni sur le grand bidon ni sur la boîte dans laquelle elle est vendue. Les vendeurs et les coiffeurs disent qu’elle est composée de mélange de produits naturels, d’où son nom «El Khalta».
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K. Assia
Le dispositif de contrôle initié dans le cadre de la lutte contre l’exploitation illicite d’aires de stationnement et de parkings vient de livrer ses résultats. Selon un bilan du service de la voie publique de la sûreté de la wilaya d’Oran, on saura que 94 opérations de contrôle ont été menées en 2018 contre 8 effectuées en 2017. Celles-ci ont permis de mettre un terme à l’exploitation illicite de parkings et autres sites transformés en aires de stationnement. Le bilan d’activité fait également ressortir une hausse en matière d’individus interpellés avec 114 pseudo-gardiens interpellés et transférés vers les différentes sûretés en 2018 contre 9 personnes en 2017. Cette augmentation s’explique par l’important dispositif mis en place afin de lutter contre ce phénomène. De nombreux citoyens ont dénoncé le diktat imposé par des individus se proclamant gardiens de parking. Ces dépassements entraînent souvent des comportements irrespectueux envers des automobilistes qui finissent parfois par des agressions verbales et même physiques. Dans ce registre et pour éviter de tels incidents, les services de la sûreté ont renforcé leur dispositif d’intervention et de contrôle au niveau de ces aires de stationnement. Par ailleurs, et toujours dans le cadre de ce dispositif, l’APC d’Oran a installé une commission technique pour la récupération des sites de stationnement gérés illicitement. Celle-ci a sillonné cinq secteurs urbains et près d’une cinquantaine de sites ont été recensés par les membres de la commission qui poursuivent leur opération de recensement. Un compte rendu détaillé sur l’ensemble des sites proposés à la récupération sera présenté au maire d’Oran à l’issue de l’opération qui ciblera les 12 secteurs urbains.Cette commission communale a été mise en place par le maire d’Oran pour procéder au recensement des parkings gérés anarchiquement, avant de procéder à leur récupération et leur intégration dans le patrimoine communal. Selon des élus de l’APC d’Oran, l’initiative fait suite à la proposition de la commission des transports de l’APC qui avait proposé, dernièrement, la récupération de 144 sites de stationnement exploités anarchiquement par des individus qui ne versent aucune contrepartie à la commune. L’objectif est de les transformer en parkings de stationnement dépendant directement des services de la commune.
Cette proposition faite lors de l’exécutif communal, tenu dernièrement, intervient suite à une étude technique effectuée par les services des 12 délégations communales et qui avait permis de recenser 144 parkings de stationnement illicites.
De son côté, le maire d’Oran, M. Boukhatem Noureddine, avait insisté sur la nécessité d’impliquer les habitants mitoyens aux sites appelés à être transformés en parkings légaux et ce, en application du principe de la démocratie participative. Les gérants d’une bonne partie de ces sites recensés tirent de grands dividendes tandis que la municipalité d’Oran ne perçoit aucun sou, depuis maintenant plus de 5 ans.
Des milliards de centimes partent, ainsi, en fumée et les mêmes gérants continuent dans leur logique en imposant, illégalement, les frais de stationnement qui sont de l’ordre de 20 à 50 DA/jour et de 100 à 200 DA la nuit. Une vraie cagnotte qui passe au nez et à la barbe des responsables de la commune d’Oran qui semblent, à présent, décidés à mettre un terme à cette pagaille.
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K. Assia
Pas moins de 209 dossiers de squatters de caves, situés à la cité ‘1.500 logements’ dans le quartier de l’USTO, ont été transférés au tribunal, a-t-on appris, auprès du directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière OPGI d’Oran et 13 cas d’expulsion ont été prononcés.Ces familles ont été recensées par les services de l’Office pour squat illégal des caves. L’opération de recensement, menée conformément aux orientations données par les pouvoirs publics, a révélé l’existence de 400 caves squattées au quartier de l’USTO. Les autres cas d’occupation illégale se trouvent dans les quartiers Maraval, Yaghmoracène et aussi à Arzew. Les responsables de l’Office doivent, donc, attendre les décisions de justice pour mettre en exécution la machine d’expulsion.
Deux ans, auparavant et toujours dans le cadre de l’occupation illégale des caves, une famille a été expulsée, alors que 4 autres attendent toujours le verdict de la justice. Cette décision de justice avait ciblé les familles squattant les caves des cités 1245 et 1.500 logements de l’USTO. L’opération de contrôle, lancée par les services de lOffice dans ces deux cités, à forte densité démographique, a mis à nu le nombre de familles occupant illégalement ces caves.Cette situation est devenue, de plus en plus, pénalisante pour les occupants des cités puisque ce squat a fini par ternir les cités et les quartiers d’Oran. De plus en plus d’indus occupants ont fini par élire domicile dans ces caves censées être des propriétés communes. Les squatters ont installé des compteurs d’électricité et d’eau et transformé l’intérieur en pièces habitables. Ces caves sont, désormais, destinées à entreposer du matériel et non à être habitées.
Pas aérées, humides et ne répondant à aucune norme d’habitation, ces caves sont à l’origine de plusieurs pathologies dont les insuffisances respiratoires, notamment l’asthme, les allergies, les bronchites pulmonaires, estiment les spécialistes de la Santé. Avant le recours à la justice, l’Office a adressé des mises en demeure aux occupants illicites, pour évacuer les lieux. Certains ont signé des pétitions qu’ils ont légalisées auprès des services de la commune pour justifier leur présence dans ces lieux, des documents, qui ,selon les services compétents, n’ont aucune valeur juridique ou administrative.Avec la crise du logement qui s’accentue à Oran, de nombreuses familles ont élu domicile dans ces caves dépourvues de toute commodité, dans l’espoir de bénéficier d’un logement social. L’Office, pour sa part, compte poursuivre cette opération de vérification et de contrôle à toutes les cités d’Oran. La circulaire 38/666, définissant les parties communes, indique que ces caves sont la propriété des habitants et que toute décision de justice, prononcée à l’encontre de tout indu occupant sera suivie d’une expulsion.
Ainsi et pour mettre un terme au phénomène, les pouvoirs publics ont décidé de ne plus construire de caves dans les nouveaux programmes d’habitat comme est le cas à Belgaid et autres nouvelles cités, a indiqué, hier, M. Abbassi chargé de la communication de l’Office.
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J. Boukraâ
Une superficie de plus de 100 ha sera récupérée à l’issue des démolitions de l’ensemble des immeubles et habitations qui y sont touchées, a-t-on appris, hier, de sources proches de la wilaya d’Oran. Nos sources indiquent, par ailleurs, que dans le cadre du projet de modernisation de la ville d’Oran, une fiche technique inhérente à l’aménagement d’une trentaine d’hectares est en cours d’élaboration.Nos interlocuteurs indiquent qu’il s’agit d’une partie des terrains récupérés suite aux démolitions des immeubles désaffectés, dans plusieurs quartiers de la ville. Une partie de ces assiettes sera consacrée à la projection d’équipements publics. Dans certains quartiers, les espaces récupérés seront aménagés en espaces de détente pour les familles. Sur ce point précis, et selon les mêmes sources, la commune d’Oran compte lancer, prochainement, une opération de mise en adjudication, d’une vingtaine d’espaces, au profit de sociétés spécialisées, pour leur exploitation.
Nos sources indiquent qu’une dizaine d’espaces ont, déjà, été ciblés à travers les quartiers de la ville pour être équipés de jeux pour enfants et ce, dans le cadre des propositions faites par le wali et le maire d’Oran afin d’atténuer la charge sur le Jardin méditerranéen qui est pris d’assaut, quotidiennement, par des dizaines de familles. Un cahier des charges a été établi pour l’exploitation des espaces, se trouvant dans les 20 jardins de la ville d’Oran. Les mêmes interlocuteurs indiquent que les soumissionnaires retenus auront à charge d’équiper, d’entretenir et de gérer ces espaces. Cette initiative, outre son impact sur l’environnement, permettra à l’APC d’Oran de profiter d’entrées pécuniaires pour renflouer ses caisses. Toujours dans le volet aménagement, 4 forêts de repos et de plaisance totalisant une superficie de 90 ha, seront créées dans la wilaya d’Oran, au titre de l’investissement privé. Ces espaces boisés seront implantés dans les forêts de Canastel (Oran) et de Ras El Aïn, dans la commune de Gdyel, sur le plateau d’Arzew et à Aïn El Kerma.
La direction générale des forêts (DGF) et la commission de wilaya chargée de l’étude des demandes d’octroi de permis d’exploitation de forêts de repos et de plaisance, composée de représentants de la Conservation des forêts, des directions du Tourisme et de l’Environnement, des Collectivités locales, de l’APW et de la Société civile, ont approuvé 2 dossiers de création de 2 forêts à Canastel (Oran) et à Ras El Aïn (Gdyel. Deux autres dossiers d’une forêt au plateau d’Arzew et une autre à Aïn El Kerma sont à la DGF pour approbation après avoir été avalisés par la commission de wilaya précitée.
Cette commission de wilaya se charge de l’étude d’un autre dossier de la forêt d’El Kerma, s’étendant sur une superficie de16 ha, avant son approbation et son transfert à la direction générale des Forêts pour approbation, a-t-on ajouté.
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J. Boukraa
Nombreux sont les agriculteurs et éleveurs qui ignorent les bienfaits et les avantages des assurances agricoles, visant à protéger, à l’avance, leurs productions animales et agricoles contre les risques de tout genre, dont les services sont assurés , selon les normes internationales. Pour l’année 2018, la Caisse régionale de la mutuelle agricole (CRMA) de la région de l’Oranie a réalisé un chiffre d’affaires de quelque 31 milliards de centimes toutes assurances confondues, industrielle, automobile et agricole, a indique le responsable de cette caisse sur les ondes de la radio locale. La caisse table pour l’année en cours sur un chiffre d’affaires de 32 milliards de centime et 40 milliards d’ici 3 années. Toutefois, le taux de pénétration de l’assurance agricole est insignifiant alors que le marché connaît un grand potentiel. Cette situation s’explique par plusieurs facteurs comme la faiblesse de la communication et de la sensibilisation autour de l’assurance agricole. Pour renforcer sa position dominante sur ce segment, la caisse nationale CNMA a lancé en 2018 de nouvelles polices d’assurance pour la prise en charge médicale des agriculteurs et leurs familles. Baptisé «Sahtek fi darek» (Votre santé chez vous), ce nouveau produit a été élaboré en partenariat avec «Magh Assistance», une société spécialisée dans les soins d’urgence à domicile. La convention porte sur l’accompagnement médical des familles rurales en leur prodiguant une assistance médicale à domicile ou sur leur site d’activité à tout moment, ce qui apportera un soulagement au monde agricole de manière à permettre aux agriculteurs de travailler dans des conditions acceptables.Créée en 2006, la CNMA qui est présente sur tout le territoire algérien via un réseau de plus de 806 caisses régionales et 400 bureaux locaux, détient 80% des parts du marché de l’assurance agricole dans le pays. La Caisse régionale de mutualité agricole offre ses services à travers son réseau d’agences d’assurance installé à Gdyel, Oued Tlelat, Ain Turck, Missreghine, Boutlelis et les deux nouvelles agences ouvertes récemment à Es Sénia et Akid Lotfi. L’objectif est d’aider les fellahs à intégrer les mesures de sécurité préconisées dans le cadre de leurs activités.
L’agriculteur aujourd’hui est avant tout un chef d’entreprise, il doit donc posséder les mêmes capacités que n’importe quel autre chef d’entreprise, et le contexte concurrentiel dans lequel évolue désormais l’économie nationale, lui impose la connaissance des techniques agricoles, du marketing et de la gestion financière dans son exploitation. C’est dans cet esprit d’accompagnement de l’agriculteur, que les programmes de développement des activités de proximité de la caisse ont été mis en œuvre par la mutuelle agricole.The post Caisse régionale de la mutuelle agricole (CRMA): Un chiffre d’affaires de 31 milliards de centimes réalisé en 2018 appeared first on .
K. Assia
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, vingt individus ont été arrêtés, entre dimanche et lundi, par les services de la Sûreté de la wilaya, selon un bilan dressé par les services de la police judiciaire. Une personne a été arrêtée pour port d’arme prohibée et une arme blanche a été saisie. Deux individus recherchés dans plusieurs affaires ont été, également, arrêtés alors que 13 personnes ont été appréhendées pour détention et commercialisation de stupéfiants. Les enquêteurs ont saisi 20 comprimés psychotropes et plus de 35 g de kif traité. Quatre autres individus ont été aussi arrêtés pour vols.The post Lutte contre la criminalité: Une vingtaine d’individus arrêtés en deux jours appeared first on .
G.O.
« Entre le rêve d’être réalisé, le blocage et le simulacre, l’UMA pourrait ressusciter, à la faveur de l’engagement des sociétés civiles, » pensent des chercheurs-universitaires maghrébins.«L’Algérie vit une situation d’attente et de peur, mais reste un Etat au poids historique et économique dans la région, » a affirmé, lundi dernier, Mohamed El Mokhtar El khalil, le directeur du Centre d’études d’Aljazeera. Le responsable, d’origine mauritanienne, pense aussi que « le Maghreb est un espace culturel homogène avec un peu d’unité sociale ». Abderrezak Ahmed El Attrache, universitaire tunisien a indiqué que « la Révolution tunisienne a réussi à partager les pouvoirs mais pas les richesses ».
Le Libyen Ahmed El Attrache a relevé que « l’émissaire Ghassan Salamé a échoué parce que les institutions internationales restent très éloignées des solutions qu’il faut à la crise ». Il fait part de « la nécessité de mettre en place des concepts clairs et précis pour la démocratie, les droits de l’Homme, la société civile, les mouvements politiques, les garanties, les véritables acteurs du dialogue (…) ». Amar Baghzouz, politologue, enseignant à l’Université de Tizi Ouzou a rappelé que « l’Algérie n’a pas attendu le printemps arabe’ pour engager des réformes (…), la constitution de 89 avait déjà consacré le multipartisme et la liberté d’expression, les droits des femmes… » Il évoque en outre, « le discours d’avril 2012 du Président Bouteflika » et le qualifie de « véritable programme de réformes ». Non sans relever que « l’Algérie était le domino qui devait tomber, elle a certes réussi à gérer la crise sans, cependant, régler des problèmes récurrents comme celui de la rente pétrolière avec une chute du prix du baril, aux conséquences néfastes sur la gouvernance et de là, sur l’ouverture politique et la paix sociale, il y a une certaine nervosité par rapport à l’avenir ». Dans « ce marasme maghrébin », les sociétés civiles des 5 pays de la région (dernier thème de la conférence) ont besoin, selon l’universitaire tunisien, de « s’organiser, se politiser, se détacher des pouvoirs, se doter de financements et de liberté d’action ». Un chercheur marocain appelle « les élites à libérer le Maghreb des griffes des politiques ». L’accord de Marrakech doit être révisé « pour redynamiser les structures», dit-il. Takia note que « les sociétés civiles ne diffèrent pas de leurs Etats dans la défense des questions posées dans la région…»La construction de l’UMA est-elle toujours possible ? interrogent des universitaires. « Les grandes questions ne meurent pas », répond le directeur du Centre d’études d’Aljazeera. Il souligne, toutefois, que « le train UMA s’est noyé dans le problème du Sahara Occidental, les deux pays concernés ont échoué dans sa résolution et les trois autres n’ont pas réussi à débloquer la situation ». Un universitaire marocain poursuit « tant que l’horizon politique maghrébin est fermé, les sociétés civiles le resteront, la solution politique est liée à la résolution des problèmes des frontières qui se posent entre les 5 pays maghrébins ».
Amar Baghzouz conclut que «les chantiers maghrébins qui sont ouverts passent, nécessairement, par l’instauration d’Etats démocratiques réels ». Il réfute « les interventions étrangères dans la région » et conseille de « laisser le règlement du problème du Sahara Occidental aux Nations unies, d’augmenter les échanges commerciaux, entre les 5 pays, et de construire une nouvelle identité culturelle maghrébine (…), il faut penser maghrébin pour avancer ».The post UMA et sociétés civiles: «Laisser le règlement du problème du Sahara Occidental aux Nations unies» appeared first on .
M. Aziza
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a affirmé que plus de 4,3 millions de logements de différentes formules ont été réalisés au cours des deux dernières décennies.Mais, précise-t-il, les besoins nationaux en logements, toutes formules confondues, continuent à connaître une croissance d’une année à une autre, précisant que 250.000 nouvelles demandes de logements sont enregistrées par an. Et de justifier cette croissance par le fait que l’Algérie est entrée, depuis plus d’une décennie, dans une dynamique démographique marquée par une augmentation soutenue de la natalité, « nous enregistrons un million de naissances par an », précise-t-il.
Intervenant, hier, au Conseil de la nation lors d’une la journée parlementaire sur l’habitat, le ministre a affirmé que les logements déjà réalisés ont été construits à 100% sur les fonds du Trésor public. En précisant que les derniers projets ont été construits sur la base de dette contractée auprès des banques publiques qu’il faut rembourser après 25 ans. En insinuant que le Trésor public ne pourra plus pendre en charge à lui seul la construction de tous les types de logements et préconisant des formules économiques et d’autres formules de financements qui réduiront la charge sur le Trésor public. Des formules notamment locatives permettant un rendement et garantissant l’entretien des projets réalisés ou le lancement de nouveaux projets.
Le ministre a évoqué la nouvelle formule de logement destinée à la location, appelée logement locatif promotionnel (LLP). Elle sera introduite sur le marché locatif à partir de 2019 et le décret exécutif est en cours d’élaboration pour son lancement au cours de cette année.
Le ministre a reconnu que l’Etat a finalement bloqué le marché public de l’immobilier, alors qu’il est bien ouvert sur le marché de l’informel notamment à travers la location.
Il a ouvert une parenthèse pour affirmer que le marché locatif des logements construits par l’Etat profite seulement au marché de l’informel, alors que l’Etat n’a pu tirer aucun bénéfice de ses propres projets. Il a précisé que l’entrée en vigueur de la formule LLP permettra au Trésor public d’obtenir des rendements. Mais, dit-il, l’ouverture du marché de l’immobilier public locatif sera conditionnée par des règles plutôt par un encadrement réglementaire rigoureux.
Temmar a expliqué que dans les autres pays, le marché locatif est celui qui absorbe une grande partie de la demande, « il est de l’ordre de 40 à 60% dans certains pays, notamment dans les pays développés », dira-t-il.
Il a ainsi affiché la détermination de son secteur à œuvrer pour diversifier le marché locatif à travers des formules différentes qui permettront au citoyen de choisir celle qui lui convient davantage, et ce, en fonction de son revenu et qui lui permettent une certaine mobilité d’une wilaya à une autre.
Le ministre de l’Habitat a affirmé, par ailleurs, que le taux de recouvrement des loyers des logements sociaux par les Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) ne dépasse pas les 40% à l’échelle nationale, ce qui explique les difficultés financières rencontrées par plusieurs offices. Ceci dit, le secteur de l’habitat a besoin aujourd’hui de ressources financières pour atteindre ses objectifs, pour l’entretien de ses projets et la construction de nouveaux projets intelligents et écologiques.
Interrogé par les sénateurs sur la nécessité d’améliorer le cadre de nos cités et sur la nécessité d’intégrer la notion de construction écologique et préserver l’aspect social de la région, Abdelwahid Temmar a affirmé que toutes ces questions sont déjà abordées dans le cadre de la révision de la loi sur l’urbanisme qui est en cours d’élaboration. Il a précisé dans ce sens que ce dossier de la révision de la loi que chapeaute son département est entre les mains d’experts, en coordination avec les différents secteurs notamment l’Intérieur et l’Environnement, ajoutant qu’il sera soumis bientôt à une concertation avant qu’il ne soit soumis au Parlement.
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Abdelmalek Sellal, directeur de la campagne électorale du candidat-Président Abdelaziz Bouteflika, a rencontré samedi dernier des organisations estudiantines. Cette rencontre s’est soldée sur un projet de réforme des subventions destinées aux étudiants.
A cet effet, il a été proposé d’octroyer une bourse mensuelle, en lieu et place des fameux 4.000 DA trimestriels. Cette nouvelle bourse permettrait de couvrir les plus gros frais des étudiants, notamment ceux des repas. En adressant directement la subvention aux étudiants, les autorités cesseront cependant de subventionner les repas servis dans les réfectoires des universités. Ceux-ci seront,probablement, fermés ou confiés à des traiteurs privés.
Cette mesure, si toutefois adoptée, permettrait de réduire le gaspillage et la dilapidation qui règnent dans les réfectoires universitaires. Le projet sera proposé dans le cadre de la « conférence nationale inclusive » prévue cette année, en cas de réélection du Président Abdelaziz Bouteflika.
Par R N.
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