Suite à un vol d’instruction de nuit planifié, un avion de combat de type (SU24) relevant de la Base Aérienne de Ain Oussara /1ère Région Militaire a fait l’objet d’un crash, dans une zone agricole inhabitée, hier 20 février 2019 à 22h00, aux environs de la commune de Rechaïga dans la wilaya de Tiaret. On déplore dans cet incident deux martyrs en service commandé. Il s’agit de deux officiers membres de l’équipage de l’aéronef, le pilote et le copilote.
Suite à ce tragique événement, Monsieur le Général de Corps d’Armée, Vice-Ministre de la Défense Nationale Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire a aussitôt ordonné l’ouverture d’une enquête pour élucider les causes et les circonstances du crash. De même, il présente ses sincères condoléances et exprime sa profonde compassion aux familles de l’équipage, et prie Allah le Tout-Puissant de leur accorder force et courage dans cette douloureuse épreuve.
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Hind oufriha
C’est en tant qu’invitée par le ministère de la Culture, le 7 février 2019, que nous avons fait partie de la délégation chargée de couvrir la participation algérienne à la 28ème Foire internationale du livre de La Havane (Cuba), prévue jusqu’au 17 février 2019. Nous avons profité pour visiter la célèbre île caraibienne des révolutionnaires…
L’Algérie était pour la première fois, l’invité d’honneur dans un pays latino-américain. Aussi, nous dûmes d’abord supporter une dizaine d’heures de vol avant de goûter au charme du pays de la salsa. Notons que l’événement coïncidait aussi avec le 60ème anniversaire de la Victoire de la révolution cubaine. Arrivés avec un changement de température notable-plus de chaleur et plus d’humidité- nous sommes descendus à l’hôtel Blaza, situé en plein centre de La Havane, pas loin du célèbre bar que fréquentait le romancier Ernest Hemingway, à savoir le Floritada. A 18h, il y a beaucoup de monde. Le bar est animé par un groupe féminin.
Trois jeunes femmes habillées tout en rouge jouent de la musique et l’une chante. Parmi ces morceaux fredonnés allégrement par l’assistance, on reconnaît le fameux La bamba! Ici à La Havane la musique coule à flots comme le mojito et, la salsa est reine. Au lobby de notre hôtel, un groupe de musiciens et un pianiste reprennent des morceaux des plus connus, de Céline Dion à… le Buena Vista Social Club, bien évidemment! D’ailleurs, un endroit des plus branchés porte le nom de ce fameux film. A l’ origine le Buena Vista Social Club était une mythique boîte de nuit dans la banlieue de La Havane.
Après la révolution cubaine de 1959, cette boîte de nuit fut détruite. Etait- ce la même que celle que nous avons visitée? A l’intérieur, des tables et des chaises. On se croirait dans une salle des fêtes de prime abord, tant les sièges sont joliment décorés. Que nenni, en un temps trois mouvements l’ambiance survoltée des grandes boîtes latinos se met en place. C’est le cas dans la Casa Dell Musica. Située au quartier Miramar de La Havane, ce lieu se décline en un grand restaurant-bar. Face à l’assistance, trône majestueuse une grande scène sur laquelle vont se succéder des groupes de musiciens et chanteurs latinos jusqu’à tard dans la nuit.
Les corps exultent. Femmes et hommes dansent allégrement. Ici, avoir le rythme dans la peau prend tout son sens. Que ce soit dans la rue, les restos en plein air ou ailleurs, la musique parvient forcément à vos oreilles. Ici personne ne prête attention à personne. Les gens sont simples, sereins et serviables! On y croise un homme ou un couple de Cubains et vous voilà à destination de l’endroit recherché. On ne vous laisse pas tomber. Mais on vous guide jusqu’à bon port. L’on est sympa avec les touristes. Peut-être parce que nous sommes algériens et le rapport de fraternité algéro-cubain a dépassé les frontières? Autre exemple étonnant de générosité, c’est lorsque nous sommes montés dans un bus depuis la Foire du livre, destination le centre-ville.
Nous n’avions pas de monnaie locale. Une vieille dame et son amie sont venues immédiatement à notre rescousse. Et de payer le receveur. A La Havane, il suffit de marcher un peu, de longer son ventre et vous voilà dans la vieille ville, appelée communément «La Habana Vieja». Ici les petits commerces destinés aux touristes se multiplient à vue d’oeil. Les touristes payent en cuc (le peso cubain convertible), l’équivalent d’un euro. Tee-shirts, instruments de musique, manettes à frigo, chapeaux et autre toiles, colifichets remplissent ces petits magasins, y compris les marchés. Des toiles aussi, car ici l’art est une affaire autrement populaire.
Le street art côtoie les magasins et les bars. La Havane se nourrit d’art. L’on nous affirme qu’il y a beaucoup de dessinateurs ici. Les sculptures sur pierre se font à même les murs. Un passage par l’avenue Paseo del Prado vous permettra de découvrir des artistes qui exposent leurs tableaux. Il fait bon flâner dans cette rue où de belles et anciennes bâtisses ont été restaurées et rendent la balade agréable.
Les héros révolutionnaires in!
A La Havane le Che est partout, là où votre regard se balade. Sur les tee-shirts, les casquettes, les toiles, les affiches, les librairies et même les magasins de vêtements ou encore le marchand de légumes! Car ici on a l’impression que le temps s’est arrêté. Réflexion faite, il s’est arrêté même s’il tente une certaine manoeuvre vers le futur. Le présent en tout cas semble bien étrange, mais il reste attachant. Retour vers le futur! En effet, la célèbre série aurait pu se tourner ici. Les librairies qui foisonnent dans chaque quartier de la vieille ville ressemblent beaucoup plus à des locaux de bouquinistes.
Les vieux livres prennent le dessus sur les plus récents. Autour, les affiches, représentant Castro et Che ornent ostentatoirement les murs. Mais l’on peut tomber sur une affiche des Rolling Stone à
La Havane ou des graffitis de Jimi Hendrix, lors de notre balade en ville. Chose étonnante, pour éviter de payer une sorte de taxe à l’Etat, nombreux sont ceux qui transforment leurs propres maisons, en salon de coiffure, librairie ou en galerie d’art, en travaillant à leur propre compte!
L’art comme s’il en pleuvait
Et pourtant, exit le privé! Ainsi, ce n’est pas surprenant par exemple de lorgner, au loin, un levier d’une cuisine quand vous vous trouvez à l’entrée d’une librairie. Vous comprendrez que vous êtes entrée avant tout chez cette dame, c’est-à-dire dans sa maison. Du particulier qui vire vers le public. Ou vice versa? Du commerce clandestin qui arrange tout le monde en tout cas. C’est le cas lorsque vous pénétrez dans un salon jouxtant des tableaux tout autour. Ceci n’est pas à proprement parler une galerie d’art, mais presque!
Pour ce qui est de la librairie, les livres s’entassent en cercle à l’entrée et l’on peut tomber nez à nez sur un vieil ouvrage concernant José Marti (homme politique, philosophe, penseur, journaliste et poète cubain. Il est le fondateur du Parti révolutionnaire cubain. Il est considéré à Cuba comme un héros national, le plus grand martyr et l’apôtre de la lutte pour l’indépendance). Des livres certes, mais aussi des vieilles photos et des cartes postales étalées dans ces bibliothèques d’un temps révolu où le passé domine le présent et le vieux livre celui plus récent. Néanmoins, l’atmosphère peu commune qui s’y dégage est à savourer délicatement.
La Havane respire l’art, nous n’aurons de cesse de le répéter. Ici à cause de l’embargo, le privé n’a pas lieu d’être et malgré la bonne volonté de Obama, tout semble ne pas avancer dans le bon sens à cause de Donald Trump qui a rompu les accords de son prédécesseur. Ceci étant dit, les magasins du style Impario, Armani, Zara ou encore Azzaro pour homme ont pignon sur rue. Sachant que 70% de la population est soutenue par l’État, qui peut se permettre d’acheter ces vêtements quand on sait que le salaire moyen d’un Cubain avoisine les 29 dollars? Pour autant le cubain ne s’avoue pas vaincu, mais arrive à vivre en multipliant les boulots pour s’en sortir.
Cependant, la pauvreté est parfois tenace comme ces mendiants que l’on a aperçus par endroits. Un monde parallèle où l’image flamboyante d’un tourisme exotique, en pleine expansion, contraste avec la vie simple de ces petites gens qui n’ont rien demandé… Ceci étant dit, Cuba sait pratiquer et vendre son tourisme. Elle y met les moyens, elle! La Havane classée patrimoine de l’humanité par l’Unesco, mérite entièrement son titre effectivement. Rencontré dans la vieille ville, l’artiste-peintre Idalgo nous reçoit dans son salon, entouré de toiles. La particularité de sa peinture? Le quarantenaire peint à partir de pigments de cigare.
Ce dernier est une des fiertés nationales du pays, qui se vend partout. D’ailleurs, l’Etat a institué une loi pour les touristes. Il est interdit de prendre avec soi plus de deux paquets pour les emmener dans son pays. «Je peins ce qui me plaît. Mais la particularité de mon travail si je peux dire, c’est ce que je teste et j’expérimente tout le temps, le pigment du tabac.» Le pigment des plantes naturelles est un procédé bien courant chez les artistes. Mais celui du tabac, c’est quelque chose de nouveau que nous découvrons ici dans cette vraie, fausse galerie. Idalgo nous confie qu’il a de nombreuses expositions à son actif. Il a déjà exposé en Allemagne et en Espagne, en Ukraine, à New York, au Mexique etc.
«De mon point de vue, la situation de l’artiste, ici, à Cuba est bonne. Si je veux monter une exposition, je demande l’aide de certaines institutions. Il n’y a pas de galerie ici à proprement parler, mais on peut exposer dans les hôtels notamment. Il y a une certaine forme de galerie privée, mais soutenue par l’Etat. Il y a énormément d’artistes à La Havane.» Et d’ajouter: «On peut vivre de son art plus ou moins. Je suis à la base de formation designer et décorateur d’intérieur. Mais la peinture reste une passion. Ici je vis et ici je travaille», fait-il savoir à propos de son domicile transformé parfois en lieu d’exposition. Et d’expliquer: «La politique culturelle étatique fait en sorte qu’on doit aimer l’art et la culture depuis son jeune âge.»
Il est bon de rappeler que l’enseignement artistique à Cuba est gratuit. Les professeurs de musique par exemple ne sont pas payés, mieux encore! C’est l’Etat qui pourvoit les jeunes musiciens en instruments de musique. Tout le monde peut devenir musicien ou artiste-peintre, reste le talent qui fera après la différence. «Le cigare est un vrai phénomène à Cuba», insiste Idalgo. Et de confier: «Le cigare est plus qu’une tradition, mais renvoie à l’histoire du pays avec l’arrivée de Christophe Colomb et sa découverte de l’Amérique. Lorsqu’il découvre pour la première fois Cuba, il trouve des Indiens qui fument des cigares.
Interdit à Cuba de boire l’eau du robinet
Donc tout le monde ne peut pas prétendre fumer tout le temps le cigare ici, même ailleurs.» Parlant de son travail, Idalgo avoue que ce sont beaucoup plus les touristes qui achètent ses oeuvres. Les prix varient d’une toile à une autre. Ça démarre de 10 cuc et cela peut grimper facilement à 200 cuc jusqu’à 600 cuc (euros). A Cuba il fait bon, certes. Mais les petits inconvénients pour le touriste que nous sommes, l’obligation d’achat systématique de cartes pour pouvoir accéder à Internet et de bouteilles d’eau pour pouvoir se désaltérer sachant qu’il est interdit à Cuba de boire l’eau du robinet.
Mais cela demeure quelque peu superflu comparé à la beauté de ses sites enchanteurs et son histoire… Il suffit d’ailleurs de voir passer une belle Cadillac rose fushia et vous voilà de bonne humeur pour le reste de la journée. La mythique île des Caraïbes n’en finira pas de vous séduire. Que dire de ses belles plages avec son sable doré et propre, entourées de cocotiers? Un petit avant-goût du paradis? Assurément…
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Par Hocine NEFFAH
«Si l’opposition ne dégage pas un candidat unique et consensuel, il faut que nous adoptions le mouvement que vient de déclencher le peuple contre…»
La réunion tant attendue de ce qui est appelé communément l’opposition, composée de partis politiques et de personnalités, a débuté, hier en début d’après-midi au siège du parti de Abdellah Djaballah. L’objectif assigné à cette rencontre consiste à dégager ce que les participants appellent le «candidat consensuel» en mesure de rivaliser avec le président-candidat Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle de 18 avril prochain. La réunion qui s’est déroulée loin des regards de la presse, a vu la présence du président du Taliou El Hourriyet, le candidat malheureux lors de l’élection présidentielle précédente, Ali Benflis, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, et bien sûr, le président du Front de la justice et de développement (FJD), Abdellah Djaballah. Ceci pour des partis qui sont connus sur l’échiquier politique national.
Cette rencontre a vu également la participation de petits partis qui étaient représentés par Bahbouh, Benbaibèche et Aziz Ghermoul. Quant aux personnalités politiques, il n’a pas été enregistré la présence de celles annoncées avant cette réunion, à l’ exception de Arezki Ferrad et Abdelaziz Rahabi qui ont répondu à l’invitation de Djaballah. Avant le début de la rencontre, l’initiateur du conclave, Abedallah Djaballah en l’occurrence, a tenu à faire une déclaration pour la circonstance. Dans ce sens, le président du FJD a abordé les tenants et les aboutissants de la rencontre en soulignant que «cette réunion est décisive pour l’avenir de notre peuple et de notre nation. Nous sommes là pour essayer de trouver une issue consistant à s’entendre sur le choix d’un candidat unique pour doter l’opposition d’une alternative crédible susceptible de faire face au candidat du système».
Djaballah a usé d’un ton plutôt pessimiste, affichant une sorte de fatalité, puisqu’il a clairement évoqué la forte probabilité de voir l’opposition ne pas s’entendre sur le choix d’un candidat unique pour la joute la présidentielle du 18 avril prochain. Dans ce registre, le président du FJD a indiqué que «l’opposition est à un tournant historique. Elle doit prendre ses responsabilités politiques et être à la hauteur de ce qu’attend le peuple d’elle». Et d’ajouter: «il est temps que les partis de l’opposition laissent de côté leurs intérêts étroits, même si ses ceux-ci passent pour importants sur le plan politique. La responsabilité de l’opposition est grande», a pesté le président du FJD.
Mais ce qui est frappant dans les déclarations de l’islamiste Djaballah, c’est cette lourde sentence: «Si l’opposition ne dégage pas un candidat unique et consensuel, il faut que nous adoptions le mouvement que vient de déclencher le peuple et le suivre dans son entreprise qui vise à faire déloger le régime en place.» L’appel est on ne peut plus clair. Cette déclaration renseigne sur les risques qui entourent la réunion de ladite opposition quant à une éventuelle déconfiture et ne pas s’entendre sur le choix d’un candidat unique et consensuel telle qu’elle le souhaite. Cette déclaration émanant d’un responsable d’un parti politique, islamiste du surcroît, a suscité l’attention de certains présents dans le cadre de cette rencontre.
Pour l’islamiste Djaballah, le choix est déjà fait: soit un candidat consensuel pour l’opposition, soit la rue. Est-ce que cette «petite opposition» sera d’accord avec la déclaration de Djaballah consistant en cas d’échec des discussions à aller derechef vers la rue comme moyen d’imposer un choix politique en dehors du processus électoral? Une chose est sûre, la rencontre d’hier n’a pas pu réunir la vraie opposition. Hormis les quatre partis précités, la rencontre d’hier s’est illustrée par l’absence des vrais protagonistes de l’opposition. Pour ainsi dire, une espèce de bérizina qui s’esquisse à l’horizon quant au devenir de cette opposition hybride et disparate.
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Par Mohamed BOUFATAH
Il appelle à «organiser des marches pacifiques et à éviter le vandalisme».
Makri s’est exprimé lors de la présentation des grandes lignes de son programme électoral. Il a prétendu «s’inscrire en porte-à-faux contre le culte de la personnalité ou le mythe de l’homme providentiel». Tout en réaffirmant sa participation au sommet de l’opposition qui devait se tenir, hier, au siège du parti El Aâdala de Abdellah Djaballah, il a justifié «sa candidature à l’investiture suprême, à la fois par la non-concrétisation ou l’échec de son initiative autour du report de l’élection présidentielle dans le cadre du consensus national et par le fait que sa formation n’a obtenu aucune réponse de la part de ses partenaires de l’opposition, y compris de la part de Djaballah, quant à son initiative de trouver un candidat commun de l’opposition».
Makri prend part à cette nouvelle initiative pour en connaître les raisons qui ont fait que «ce qui était impossible hier, devient possible aujourd’hui». Sur sa lancée, il a fustigé «l’irresponsabilité des partis politiques qui adoptent l’attentisme comme attitude politique». Pour Makri: «Ces derniers semblent attendre qu’un candidat commun leur tombe du ciel.» Il a promis, s’il est élu, de nommer un gouvernement d’unité nationale constituée de personnalités nationales, de technocrates et des compétences nationales… de réviser la Constitution, d’organiser des législatives anticipées… et de faire accéder l’Algérie au top 10 des pays les plus industrialisés et le top 20 des pays où il fait bon de vivre…».
«Malgré tout (la fraude, la répression, l’assassinat de cheikh Bouslimani, la privation du défunt Mahfoudh Nahnah de son droit de se porter candidat à la présidentielle et d’autres pressions et atteintes à nos vies privées…), le MSP garde intact son droit de rêver», dixit Makri. Interrogé par rapport aux appels aux marches lancés ici et là, il rétorque: «La liberté de manifester et de marcher est un droit inscrit et garanti par la Constitution, ajoutant que son parti appelle, toutefois, à organiser des actions pacifiques et surtout éviter la destruction des biens publics et privés». D’ailleurs, poursuit-il «aucun débordement ni incident n’a été signalé, durant les marches organisées ces derniers jours dans différentes régions du pays».
«Le MSP, qui a pris la décision de s’opposer à un mandat supplémentaire au président sortant, à travers sa participation à l’élection présidentielle, sillonnera tout le territoire national pour dire qu’un autre mandat pour le chef de l’Etat ne servira pas le pays…», a-t-il encore déclaré. «L’Algérie n’est pas stérile, elle a enfanté des hommes compétents, nationalistes… parmi eux Abderrezak Makri», a-t-il lancé. Makri croit savoir que «l’accès au pouvoir dépend en fin de compte de la volonté divine».
Le président du MSP qui se réfère au centre d’études ou think tank indépendant fondé en 1997 et présidé par l’ex-Premier ministre, Mohamed Mahathir, dont le dernier congrès s’est tenu à Istanbul(Turquie) a indiqué que «sur le plan politique le programme du parti s’articule autour de la réalisation du consensus national, car la transition d’un système totalitaire à un système démocratique n’est pas chose aisée et doit se faire progressivement…». Makri a notamment insisté sur le fait que le MSP «est un parti du gouvernement riche d’une longue expérience au sein des assemblées élues et fort d’un ancrage sur tout le territoire national».
En tout état de cause, dira-t-il, «le parti dispose de sa propre matrice électorale qui votera pour le candidat du parti quelles que soient les circonstances». Makri refuse le classement actuel des obédiences politiques en Algérie. «Le MSP est à la fois parti nationaliste, démocratique, islamiste et fidèle à sa position médiane», a-t-il appuyé. À propos de l’intitulé de son programme électoral, «le rêve algérien», il a indiquè: «Nous devons sortir de cette situation d’abattement et d’esprit négatif. It’s our right to dream. This the algerian dream. Nous voulons que les Algériens partagent notre rêve.»
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Par Kamel BOUDJADI
L’arrestation des trois derniers éléments de ce vaste réseau a permis la récupération du matériel qui a servi à la fabrication de coupures, telles les imprimantes.
Un vaste réseau spécialisé dans le trafic de faux billets vient de tomber à Ouaguenoun. L’information a été donnée lors d’un point de presse organisé, hier, par le chef de sûreté de daïra de Ouaguenoun, Lezam Hakim qui a conduit l’enquête. L’opération qui est remontée jusqu’aux derniers éléments du groupe été couronnée par l’arrestation de trois individus. Les derniers d’un grand réseau qui a longtemps sévi et qui a fait un grand nombre de victimes par sa supercherie. Trois individus dont l’âge varie entre 38 et 42 ans viennent donc de tomber dans les filets tendus par les enquêteurs qui ont remonté la piste jusqu’à élimination totale du groupe.
Originaires de Tigzirt, Mekla et Tizi Ouzou, ces derniers faisaient circuler des coupures de billets de 2000 dinars dans plusieurs marchés. Les policiers ont saisi dans le cadre de cette opération pas moins de 516 coupures toutes en billets de 2000 DA d’une somme globale estimée à un million et 30.000 DA. Selon le chef de sûreté de Ouaguenoun, les trafiquants agissaient surtout en exploitant la naïveté des personnes qui se sont fait avoir avec de faux billets après avoir vendu leurs biens.
L’arrestation de ces trois derniers éléments de ce vaste réseau a également permis la récupération du matériel qui a servi à la fabrication de coupures, tels les imprimantes, les téléphones portables. Le même orateur, ajoutait que les conclusions de l’enquête ont montré que les numéros de série des billets étaient similaires à ceux utilisés précédemment. Ce qui a prouvé qu’il s’agissait en fait du même groupe qui vient d’être décimé complètement et définitivement anéanti.
En fait, le démantèlement de ce vaste réseau a été effectué selon plusieurs touches. Il a fallu d’abord l’affaiblir par des opérations qui ont conduit à l’arrestation de plusieurs de ces éléments. Des arrestations qui ont révélé des détails qui donnent froid dans le dos à la population locale qui découvre, médusée, la présence de jeunes filles dans le trafic. Les gens découvrent ainsi pour la première fois que la gent féminine pouvait être enrôlée dans la délinquance qui se propage de plus en plus en s’organisant davantage. L’enquête s’est donc poursuivie pour remonter toute la piste qui a conduit à l’arrestation des trois derniers éléments, avant-hier.
Enfin, il est à signaler également que la daïra de Ouaguenoun qui a été longtemps la plaque tournante de divers trafics n’est plus ce havre de paix pour les réseaux et bandes organisées. Ces trois dernières années, un grand nombre de groupes sont tombés dans les filets des enquêteurs de la sûreté de daïra locale.
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Par Saïd BOUCETTA
Les Khenchelis ont réussi à donner à leur maire une leçon de démocratie et par la même, prévenu les 1400 autres présidents d’APC des nouvelles limites que leur posent l’administration et les citoyens.
L’évènement qui a défrayé la chronique au chef-lieu de la wilaya de Khenchela, où l’on a enregistré une protestation citoyenne contre le maire de la ville, s’est terminé par la suspension de l’édile. Ce dernier s’était opposé à l’opération de collecte des signatures au profit du candidat Rachid Nekkaz. Il s’en est même vanté sur son compte Facebook. En réaction à ce comportement, pour le moins, antidémocratique, des citoyens, par centaines, s’étaient rassemblés face au siège de l’APC.
Dans la foulée, beaucoup de slogans ont été lancés et le maire indélicat qui a accroché sur la façade du siège de la mairie un poster géant du président de la République, a été sommé par la foule de l’enlever. Personne ne pourra affirmer avec certitude que les manifestants en voulaient au chef de l’Etat. Mais ce qui est sûr, par contre, c’est que le zèle mal placé de l’édile a franchement déplu aux citoyens de Khenchela, mais pas seulement, puisque les autorités de wilaya ont eux aussi réagi en procédant à la suspension pure et simple dudit maire. Ce qu’il faut retenir de cet intéressant épisode préélectoral, tient d’abord dans l’influence désormais dominante des réseaux sociaux.
En affichant ses intentions sur ce canal de communication, le maire a touché un large public qui n’a pas tardé à relayer les desseins de l’élu local. Le second enseignement est relatif au comportement civique des habitants de la commune de Khenchela qui ont pacifiquement exprimé leur désapprobation quant au comportement de leur maire. La manifestation n’est pas sortie de son cadre et les protestataires ont obtenu gain de cause, sans qu’il y ait le moindre incident malheureux. On retiendra également la réaction prompte et efficace de la hiérarchie administrative qui a pris une mesure conservatoire très opportune en pareille circonstance.
Dans cette «affaire de Khenchela», force est de constater que les citoyens et l’autorité publique ont eu un comportement parfait et en adéquation avec les principes d’une société moderne et respectueuse des valeurs démocratiques. Le point noir dans l’histoire n’est autre que le personnage du maire, donc politique, qui visiblement confond entre l’administration et le parti, ainsi que entre le citoyen et le militant. Le maire de Khenchela est l’exemple vivant d’une génération de cadres politiques qui ne croient pas vraiment au suffrage universel, ni aux libertés individuelles et collectives.
Il se trouve, cependant, que la démonstration de Khenchela prouve que ce qui pouvait être admis dans le passé, en raison du désintérêt des citoyens, l’est de moins en moins. Cela d’un côté. d’un autre côté, le politique qui bénéficiait du soutien automatique de l’administration ne dispose plus de l’état de grâce que lui conférait son appartenance au parti du pouvoir. Les Khenchelis ont réussi à donner à leur maire une leçon de démocratie et par la même, prévenu les 1400 autres présidents d’APC des nouvelles limites que leur posent l’administration et les citoyens.
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Par Chaabane BENSACI
Si les autorités ont tout fait pour essayer de convaincre les organisations syndicales de revenir sur l’appel à la grève générale, celles-ci n’ont pas cédé, dès lors que le dialogue social est bloqué depuis de nombreuses années, et que les conditions de vie des Marocains se sont dégradées.
A l’appel de la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l’Organisation démocratique du travail (ODT), une grève générale a été observée hier au Maroc, dans le secteur public et les collectivités locales, paralysant les administrations et soulignant la montée du mécontentement de la population face à la dégradation des conditions de vie.
Le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihssane (Justice et Bienfaisance) s’est en outre rallié à ce débrayage qui interpelle le gouvernement marocain confronté à une vague contestataire exacerbée par une conjoncture de plus en plus difficile. Les organisations syndicales disent en effet protester «contre la pauvreté, le chômage, la maladie, l’analphabétisme et des conditions de travail qui se dégradent» de jour en jour.
A l’instar de l’ODT qui dénonce une situation dans laquelle «le pouvoir d’achat est de plus en plus bas depuis presque une dizaine d’années», les représentations syndicales s’insurgent contre une hausse des prix des produits de consommation courante et du carburant, de l’eau, de l’électricité, du transport et du logement, au point qu’elle «plonge davantage les classes laborieuses et moyennes dans des difficultés extrêmes». Mais elles pointent surtout du doigt les méthodes du gouvernement, regrettant l’absence de «négociations ou de dialogue social sérieux» depuis 2011, avec une suspension ou, pire, un refus d’appliquer certains articles de l’accord conclu à cette époque.
Quant à la branche syndicale d’Al Adl Wal Ihsane, elle critique la politique sociale marquée par «la faillite de la caisse de retraite dont les pots cassés sont payés par la seule classe ouvrière, le refus d’augmenter les salaires tout en maintenant la libéralisation des prix, la levée de la subvention de certains produits essentiels, l’atteinte à la gratuité de l’enseignement par le projet de loi-cadre et la consécration de l’instabilité de l’emploi par le contrat imposé dans la fonction publique». Si les autorités ont tout fait pour essayer de convaincre les organisations syndicales de revenir sur l’appel à la grève générale, force est de constater que celles-ci n’ont pas cédé, dès lors que le dialogue social est bloqué depuis de nombreuses années tandis que les conditions de vie et de travail des Marocains se sont considérablement dégradées.
Sans une mobilisation réelle et déterminée, il était à craindre, estiment-elles à juste titre, une perte de crédit au sein des catégories de travailleurs du secteur public comme du privé. Seul moyen de contraindre le gouvernement El Othmani à entendre les revendications, la grève est vécue comme un exécutoire de l’exaspération socio-économique et politique d’une large frange de la population, notamment celle du Rif encore sous le choc des évènements du Harik et de la répression qui s’en est suivie. Le fait que le dossier des revendications soit géré par le ministère de l’Intérieur, tout en étant officiellement sur le bureau de la présidence du gouvernement, en dit long sur la manière dont le gouvernement entend répondre à un éventuel durcissement du mouvement contestataire, comme à son habitude.
Et ce n’est donc pas par hasard que les organisations syndicales ont aussi protesté contre les atteintes aux libertés et aux droits syndicaux, exprimant leur ras-le-bol à l’égard de la politique gouvernementale, en général, et du climat sociopolitique, en particulier.
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Depuis début décembre, près de 40.000 personnes, principalement des familles de terroristes, ont fui le secteur, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Mais cet afflux s’était interrompu il y a quelques jours. L’ONU avait exprimé mardi sa «vive préoccupation».
Des dizaines de civils mais aussi des combattants du groupe Etat islamique (EI), dont des étrangers, se sont rendus dans l’est syrien aux forces arabo-kurdes, qui réclament la capitulation des derniers terroristes retranchés dans quelques pâtés de maison. Cela faisait plusieurs jours que plus personne n’était sorti de la petite poche sous contrôle de l’EI dans le village de Baghouz, et les Forces démocratiques syriennes (FDS) avaient ralenti leurs opérations, disant craindre pour les civils utilisés comme «boucliers humains». Mais c’est arrivé mardi. à Baghouz, hameau de la province de Deir Ezzor tout proche de la frontière irakienne, l’EI est désormais acculé sur une zone d’un demi-kilomètre carré. Mardi, trois frappes aériennes et des bombardements à l’artillerie ont visé ce réduit.
Pour la première fois en quatre jours, «des dizaines de civils et quelques combattants se sont rendus aux FDS», a indiqué un porte-parole des FDS, Adnane Afrine. Parmi eux «des étrangers, mais leurs nationalités n’ont pas encore été déterminées», a-t-il ajouté. De plus «il y a toujours des combattants qui ne veulent pas se rendre. Et beaucoup de civils sont encore à l’intérieur», a-t-il averti. Depuis début décembre, près de 40.000 personnes, principalement des familles de terroristes, ont fui le secteur, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Mais cet afflux s’était interrompu il y a quelques jours.
L’ONU avait exprimé mardi sa «vive préoccupation» au sujet de quelque «200 familles, dont plusieurs femmes et enfants, qui sont apparemment pris au piège». «L’EI empêche apparemment la sortie de beaucoup d’entre eux», a souligné dans un communiqué la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet. à Baghouz, les combattants de l’EI ne tiennent plus que quelques pâtés de maisons, où ils sont retranchés dans des tunnels, au milieu d’un océan de mines enfouies pour entraver l’avancée des FDS. L’alliance arabo-kurde a expliqué vouloir «isoler» les civils pour les «évacuer», avant de donner l’assaut. Et les jihadistes n’ont le choix que de «se rendre ou être tués au combat», a fait valoir un porte-parole des FDS, Mustefa Bali.
L’Observatoire a toutefois fait état de «négociations» entre FDS et jihadistes, qui réclameraient un «corridor de sortie». Il n’était pas en mesure de préciser vers quelle destination ces combattants de l’EI souhaiteraient être transférés. Des responsables des FDS ont nié toute négociation en cours. En sortant du réduit jihadiste, les hommes soupçonnés d’appartenance à l’EI sont gardés dans des centres de détention. Les civils, dont les femmes et les enfants de jihadistes, sont transférés vers des camps de déplacés dans le nord syrien. L’ONG Comité international de secours a annoncé lundi que 62 personnes étaient décédées durant le trajet qui dure environ six heures dans des bétaillères, ou peu après leur arrivée. Les deux tiers étaient des enfants de moins d’un an. Des centaines d’étrangers, arrêtés au fil des batailles, sont toujours retenus par les forces kurdes.
Le président américain Donald Trump a exhorté les pays européens, réticents sur la question du retour des étrangers de l’EI, à rapatrier leurs ressortissants en Syrie. Mais Paris, Londres, Berlin et Bruxelles ont rétorqué qu’un tel retour n’était pas à l’ordre du jour. Les Etats-Unis eux-mêmes examinent le cas d’une ressortissante détenue en Syrie, Hoda Muthana, jeune femme originaire d’Alabama. Alors que M. Trump s’est déjà réjoui d’une défaite imminente des jihadistes, un haut responsable des FDS a répété lundi que leur défaite ne devrait pas tarder. Outre le dernier réduit dans l’est syrien, des terroristes de l’EI sont toutefois disséminés dans le vaste désert central de la Badiya et revendiquent des attaques menées par des «cellules dormantes» dans les régions des FDS.
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Les militaires fidèles au président Nicolas Maduro se disent déterminés à défendre «l’intégrité territoriale» du Venezuela, face aux milliers d’opposants qui se préparent à converger vers les frontières le but de faire entrer l’aide humanitaire stockée aux portes du pays. A l’appel de Juan Guaido, quelque 700.000 volontaires, selon l’opposition, ont l’intention de se rendre à bord d’autocars, le 23 février, aux postes-frontière pour prendre livraison de l’aide humanitaire envoyée par les Etats-Unis et le Brésil.
On ignore toutefois comment ils espèrent déjouer le blocus des militaires. Les présidents colombien Ivan Duque et chilien Sebastian Piñera, parmi les premiers à reconnaître Juan Guaido, ont prévu de se rendre vendredi dans la ville colombienne frontalière de Cucuta pour afficher leur soutien à l’opération. Plusieurs dizaines de tonnes de vivres et de médicaments envoyées par les Etats-Unis sont stockées dans cette ville, près du pont frontalier de Tienditas barré par les autorités vénézuéliennes. «Les présidents à la botte des yankees comme ceux de Colombie et du Chili, qui encouragent la provocation et la violence contre le Venezuela, sont en train d’appeler à prendre d’assaut la frontière du Venezuela samedi prochain», a réagi M. Maduro.
Qualifiant M. Guaido de «clown qui dit être président par intérim», il l’a mis au défi de «convoquer des élections» pour «renverser la situation avec le vote du peuple». Les militaires ont réaffirmé mardi leur «loyauté sans faille» envers Nicolas Maduro. Ils rejettent obstinément les appels à désavouer le dirigeant socialiste, lancés par Juan Guaido et le président américain Donald Trump. Ils ont également annoncé la fermeture de la frontière maritime avec les îles néerlandaises d’Aruba, Bonaire et Curaçao, situées au large du Venezuela. Un avion en provenance de Miami chargé d’aide humanitaire est attendu à Curaçao.
Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino, entouré du haut-commandement militaire, a assuré que l’armée ne céderait pas au «chantage». Il a qualifié de «tissu de mensonges» la présentation par Donald Trump et Juan Guaido de «cette prétendue aide humanitaire» comme un sujet de confrontation entre civils et militaires vénézuéliens. «L’armée restera déployée et en alerte le long des frontières (…) pour empêcher toute violation de l’intégrité du territoire», a averti le ministre. Juan Guaido a envoyé mardi un message sur Twitter à chacun des chefs militaires des régions frontalières: «Le 23 février, vous devez choisir entre servir Maduro et servir la Patrie», leur a-t-il écrit. Il a également demandé à ses partisans d’écrire à chaque soldat «en argumentant, sans violence, sans insulte» pour expliquer les «raisons pour lesquelles ils doivent se ranger derrière les millions (de Vénézuéliens) qui demandent l’entrée de l’aide».
Jusqu’à présent, seuls quelques responsables militaires se sont ralliés à Guaido, des officiers subalternes ou n’exerçant aucun commandement.
Nicolas Maduro a annoncé l’acheminement hier de 300 tonnes de médicaments achetés à la Russie, alliée de Caracas, en plus des 933 tonnes achetées récemment à la Chine, la Russie et Cuba.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reporté hier une rencontre prévue aujourd’hui, en Russie, avec le président Vladimir Poutine, un choix tenant au calendrier des prochaines législatives en Israël, selon des responsables dans les deux pays. M. Netanyahu était censé voir M. Poutine pour discuter de la Syrie, pays ciblé par Israël.
Il devait s’agir de leur premier face-à-face prolongé depuis le 17 septembre, date à laquelle des batteries syriennes avaient abattu par erreur un avion russe, lors d’une attaque de l’aviation israélienne camouflée derrière l’appareil russe. La mort de 15 soldats russes avait provoqué de sérieuses tensions entre la Russie et Israël et remis en cause la liberté d’agression revendiquée par Israël en Syrie. Ces entretiens prévus aujourd’hui coïncidaient toutefois avec une échéance électorale significative en Israël, avec la date butoir pour soumettre les listes de candidats aux législatives du 9 avril.
A cette heure, des tractations vont toujours bon train en vue d’éventuelles fusions de listes qui pourraient avoir une influence sur l’issue du scrutin. «D’un commun accord entre les deux parties (israélienne et russe), la rencontre prévue demain entre le Premier ministre et le président Poutine est reportée de plusieurs jours», a déclaré un responsable israélien sous le couvert de l’anonymat. Ils «s’entretiendront par téléphone demain matin (jeudi matin, ndlr) et une nouvelle date de rencontre sera fixée le plus vite possible», a-t-il dit, sans fournir les raisons de ce report. «Pour des raisons de politique intérieure, ils se préparent aux élections, et donc la visite est reportée de quelques jours», a, de son côté, précisé le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, à l’agence Ria Novosti.
Depuis le 17 septembre, Poutine et Netanyahu se sont parlés à plusieurs reprises par téléphone, mais ne se sont vus que brièvement le 11 novembre à Paris, en marge des commémorations de la fin de la Première Guerre mondiale, Netanyahu avait qualifié dimanche les discussions à venir avec M.Poutine de «très importantes» pour assurer «la liberté d’action» israélienne en Syrie contre l’Iran et le Hezbollah libanais, tout en évitant les frictions avec les forces russes.
L’Iran, le Hezbollah et la Russie sont les alliés du régime de Bachar al-Assad. Netanyahu répète à l’envi qu’il ne laissera pas l’Iran, grand ennemi d’Israël, se servir de la Syrie comme tête de pont militaire. Longtemps, Israël est resté discret sur ses opérations syriennes. Mais Netanyahu a indiqué en janvier que l’aviation avait frappé, ces dernières années, des «centaines» de cibles iraniennes ou du Hezbollah en Syrie.
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Tahar Mansour
Malgré une plus grande occupation du terrain – et peut-être à cause de cela – et malgré les efforts de plus en plus grands fournis par les différentes brigades et sûretés de daïras disséminées à travers le territoire de la wilaya de Blida, le nombre des affaires criminelles a connu une certaine hausse durant l’année 2018 par rapport à celle d’avant. Le chef de sûreté de wilaya, M. Mohamed Chakour, explique que cette hausse est due aussi par l’élargissement de la compétence territoriale de l’institution qu’il dirige, mais il se dit globalement satisfait par le bilan réalisé par ses éléments dans leur lutte incessante contre toutes formes de criminalité, ceci au cours de la conférence de presse organisée cette semaine pour présenter le bilan des activités de la sûreté de wilaya au courant de l’année écoulée.Le nombre d’affaires traitées s’élève à 1409 pour celles concernant le trafic de stupéfiants, qui se trouve ainsi en tête du tableau, et qui ont conduit à l’arrestation de 1750 individus dont 610 ont été placés en détention. Au cours du traitement de ces affaires, il a été procédé à la saisie de 44, 211 kilos de kif traité, 156 grammes de cocaïne, 0,30 g de crack et 53390 comprimés psychotropes.
Pour les crimes et délits d’atteinte aux personnes, il a été enregistré 3181 affaires impliquant 3698 personnes alors que le nombre d’affaires de vol de voitures a connu une baisse sensible par rapport à l’année 2017 avec 86 voitures récupérées ayant conduit à l’implication de 6 personnes. Durant la même année, les différents services de police de la wilaya de Blida ont enregistré 4 affaires de meurtre impliquant 11 personnes, 12 affaires de tentative de meurtre qui ont conduit à l’arrestation de 17 individus dont 15 écroués, 242 affaires de vol qualifié ont aussi été traitées entraînant l’arrestation de 406 personnes dont 196 écrouées.
Les mêmes services ont aussi enregistré 25 affaires d’incitation de mineurs à la débauche, 4 de mendicité, 34 affaires de constitution d’associations de malfaiteurs, 155 affaires de faux et usage de faux documents administratifs qui ont impliqué 269 individus dont 53 ont été écroués. Concernant la sécurité routière, le bilan fait ressortir le retrait de 3467 permis de conduire.
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Prés de 7 milliards de dinars d’indemnisation ont été accordées aux agriculteurs en 2018, suite aux dégâts occasionnés par les épidémies et autres catastrophes naturelles avoisine, a indiqué le directeur général de la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA).
En marge de l’inauguration du nouveau siège de la CRMA de Bordj Bou Arreridj, Chérif Benhabiles, a précisé que ces indemnisations ont concerné tous les agriculteurs et éleveurs assurés auprès de cette Caisse.
Il a également indiqué que tous les agriculteurs et éleveurs, dont lecheptel a été affecté par la peste des petits ruminants (PPR) et la fièvre aphteuse, ont été indemnisés pour une valeur atteignant les 20 millions depuis le début de l’année en cours.
La valeur des indemnisations accordées démontre que « plusieurs agriculteurs et éleveurs réfutent encore l’idée de prendre une assurance » et ce en dépit, a-t-il soutenu, « des avantages assurées par la CNMA ».
Selon le responsable, les agriculteurs affiliés à d’autres filières du secteur agricole ont adhéré en 2018 au processus d’assurance comparativement aux années précédentes avec un taux avoisinant les 27% du nombre global des agriculteurs à travers le pays et qui dépasse 1,900 million d’agriculteurs.
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Le stand de l’Algérie au Salon international de l’agroalimentaire de Dubaï « Gulfood 2019 » enregistre, depuis dimanche dernier, une grande affluence de visiteurs, qui ont fait part de leur admiration de la qualité du produit, des types d’emballage et de la compétitivité de ses prix sur les marchés internationaux.
Les représentants des différents stands algériens, approchés par l’APS, ont été unanimes à dire que le produit algérien a marqué, lors de cette édition, « des points supplémentaires » tant en termes de diversification de l’offre que du nombre des accords conclus avec des acteurs de la distribution activant sur les marchés du Golf arabe et du Moyen-Orient.
Au niveau du stand dédié aux industries agroalimentaires, le directeur des Exportations du Groupe Metidji, spécialisé dans l’industrie des pâtes alimentaires, a indiqué que cette participation a donné lieu à l’établissement de relations de travail et à l’enregistrement de commandes de la part de dizaines de sociétés de distribution, qui devrait être sanctionnées prochainement par des contrats, affirmant que le Groupe est présent à travers une trentaine de produits, qui ont trouvé un bon écho auprès des visiteurs et même auprès de professionnels de différents pays.
De son côté, M. Rachid Bouziane, Directeur-général de la société Essabah spécialisée, depuis 40 années, dans la production de l’huile d’olive et qui participe à cette foire pour la 2eme fois, a fait savoir que son entreprise a réussi, rien qu’au cours des deux derniers jours, à conclure 14 contrats d’exportation, dont quatre (4) avec des distributeurs à l’Emirat de Dubaï, six (6) avec des distributeurs en Arabie Saoudite ainsi que des contrats avec l’Irak, l’Inde, le Singapour et l’Iran.
Pour Gerbior du Groupe Benhamadi des industries agroalimentaires, le responsable marketing, Brahim Khababa a fait savoir que l’entreprise est présente à cette édition avec quelque 20 produits de différents types de pâtes et de semoule et que son stand avait accueilli, depuis dimanche dernier, plus de 50 opérateurs étrangers, pour discuter de contrats commerciaux, soulignant des discussions bien avancées.
Présent également à ce rendez-vous, le Groupe Amor Benamor spécialisée dans les pâtes et les conserveries fait bonne impression et son stand connaît une forte affluence en offrant des dégustations de ses différents types de couscous et pâtes alimentaires, dont la qualité n’a, d’après les professionnels de la distribution des produits Amor Benamor dans les pays du Golf, rien à envier à ceux des plus célèbres entreprises européennes.
Selon la responsable des ventes, Mme Hamdi Nedjma, le Groupe signera juste, après cette manifestation, plusieurs contrats d’exportation vers des pays du Moyen-Orient et d’Asie, affirmant que les commandes avaient été passées et n’attendent que la finalisation de certaines procédures administratives.
De son côté, le directeur marketing de la Sarl Ifri spécialisée dans la fabrication d’eaux minérales et gazeuses, Mahfoud Thabet a fait savoir que son entreprise s’attelait actuellement à augmenter le volume de ses exportations vers l’Emirat de Dubaï, un marché qu’elle a intégré depuis quelques années déjà et sur lequel ses produits sont très bien accueillis.
Affirmant que Ifri prévoyait d’investir d’autres marchés comme le Liban et l’Irak, M. Thabet a fait état de discussions avec nombre d’opérateurs devant être concrétisées par la signature de contrats d’exportation prochainement.
Au stand de la Société de semoulerie l’Etoile (Sosemie), le directeur général a annoncé également des discussions avec des société de négoce.
Soulignant l’importance de ces sociétés spécialisées en « courtage commercial », il a plaidé pour la création de ce type d’entreprises en Algérie, en faveur des producteurs nationaux.
Participant pour la 5e fois consécutive à ce salon, le représentant du Groupe N’gaous-Conserves en Europe, spécialisé dans la fabrication et la commercialisation des eaux fruitées, M. Abbou Rachid a indiqué que des discussions seront poursuivies avec des opérateurs d’Arabie Saoudite, du Qatar, du Sultanat d’Oman, d’Egypte, de Tunisie, et de Libye ayant visités le stand de N’gaous-Conserves où sont exposés environ 20 produits, tous très appréciés.
Le Groupe Conserverie de Viandes d’Algérie CVA Bellat, qui exporte ses produits en destination de plusieurs pays arabes et européens depuis plus de 10 ans, a vu affluer un nombre important de visiteurs ravis de déguster des produits algériens. Des professionnels européens ont affiché leur intérêt pour d’éventuels marchés d’export de produit Bellat.
La laiterie Trèfle s’est également démarquée en offrant une gamme diversifiée de produits laitiers.
Les membres de la communauté algérienne installés à Dubaï ont tenus à être très présents au pavillon algérien aux côtés d’autres communautés arabes, qui n’ont pas manqué de montrer leur appréciation des produits exposés.
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A. E. A.
L’organisation d’un Salon de la micro-entreprise à Constantine, au mois de mars prochain, a obtenu l’accord de principe des autorités locales, nous a indiqué le président de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE), M. Merdaci.Ce dernier, qui a introduit la demande pour l’organisation de ce salon, a précisé que son thème sera axé sur l’octroi des 20% des marchés publics aux investisseurs Ansej et Cnac, d’où l’importance de la présence et la participation des directeurs de l’exécutif et des responsables de l’administration locale à cette manifestation dont la date exacte reste à fixer.
Le président de la FNJE notera qu’il s’agit d’une exposition de trois jours, avec la participation de 20 micro-entreprises, activant dans le secteur de l’agroalimentaire, le BTPH, l’environnement et des bureaux d’études, entre autres, qui se tiendra au niveau de la maison de la culture Malek-Haddad. « J’ai proposé dans la demande que cette rencontre se tienne entre le 1er et le 15 du mois de mars », et qu’elle se déroule sous le slogan « La micro-entreprise outil du développement local », précise-t-il encore.
En plus du salon, il y aura, donc, une sorte d’assises sur la micro-entreprise, auxquelles seront invités les directeurs de l’Opgi, des travaux publics, du logement en plus des APC et daïras, pour les sensibiliser sur le quota de 20% des marchés publics à attribuer aux micro-entreprises, selon la législation en vigueur.
Législation, dit-il, qui peine à être appliquée sur le terrain malgré le fait qu’elle représente, en vérité, un plus pour le développement local et une chance pour en promouvoir, en termes de production et de services, les activités au niveau de la wilaya.
Car, regrette-t-il, les micro-entreprises ne bénéficient toujours pas, jusqu’à aujourd’hui, de ce droit lorsqu’elles participent à un appel d’offres.
Alors que beaucoup parmi elles ont montré sur le terrain et de façon satisfaisante ce dont elles sont capables de faire dans différents secteurs, comme celui des services, à l’instar des bureaux d’études qui demeurent quasiment marginalisés, déplore-t-il.
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A. El Abci
Les Douanes de Constantine ont commencé, hier, à utiliser le scanner mobile, dans le contrôle des véhicules, sur le tronçon de Aïn Smara de l’Autoroute Est-Ouest. Il s’agit d’un scanner mobile détecteur, comptant parmi les plus modernes et les plus précis dans le contrôle des marchandises, à l’intérieur des véhicules et conteneurs. Et qu’importe le volume ou le gabarit du contenu, fait savoir un responsable de département à la direction régionale des Douanes de Constantine, Tahar Kerfa. Ces appareils au top de la technologie, affirme-t-il, étaient destinés, d’abord au contrôle des marchandises aux ports, mais il a été décidé à l’initiative de la direction générale des Douanes de généraliser son utilisation, sur tout le territoire de leur compétence. Et par conséquent, dans le contrôle sur les routes et autoroutes. Expliquant que cette mesure a pour objectif la facilitation des interventions, la réduction des interventions anarchiques et directes dans le contrôle des véhicules.De même qu’il permet d’un autre côté, dit-il, une plus grande sécurisation des routes. Un plus qualitatif pour les services des Douanes, en ce sens que l’usage du scanner aide, facilite et renforce, énormément, la surveillance des routes, au moyen d’un contrôle par rayons, des marchandises se trouvant dans les véhicules, ou les conteneurs, et même les endroits les plus enfouis et cachés, dira-t-il. Et de rappeler que ce scanner de dernier cri, qui a été expérimenté, ce mercredi, sur l’Autoroute Est-Ouest, du côté de Ain Smara, fait partie d’un lot de 3 appareils de même type, réceptionnés par les Douanes de Skikda.
Il a été décidé, ensuite, de le transporter à Constantine à l’effet de réaliser cette opération de contrôle, sur ses routes et celles aussi des wilayas dépendant administrativement de la même direction régionale des Douanes, indique-t-il encore.The post Les Douanes mettent en service le scanner mobile appeared first on .
A. Zerzouri
Un bébé de sexe féminin, âgé à peine de 14 mois, a été tué par le monoxyde de carbone, dans la nuit du mardi au mercredi 20 février, alors que 4 autres membres de la même famille ont été sauvés in extremis. Un drame terrible, encore un, causé par le « tueur silencieux ». Les sapeurs-pompiers de l’unité principale de la Protection civile Benatallah Mohamed Cherif’, à Ali Mendjeli, ont intervenu dans la soirée du mardi, à 21h35, à l’Unité de Voisinage n°17, pour porter secours à cette famille, dont les membres ont été intoxiqués par l’inhalation du monoxyde de carbone qui se dégageait du chauffe-bain, selon un communiqué de la Protection civile.Les sapeurs-pompiers signalent que la mort du bébé a été confirmée, sur place, par le médecin de la Protection civile (arrêt total des fonctions vitales), une seconde victime, âgée de 39 ans, a été trouvée dans un état critique, presque comateux, et les trois (3) autres victimes, 2 enfants de 6 et 7 ans, et 1 femme de 28 ans, souffraient de maux de tête, de vomissements et d’étourdissements.
Le corps du bébé a été transféré à la morgue de l’hôpital de la nouvelle ville Ali Mendjeli, et les 4 autres victimes ont reçu les premiers soins sur place avant d’être évacuées au même hôpital, indique le communiqué de la Protection civile. Rappelons qu’au début du mois de janvier de cette année, 3 personnes ont péri des suites d’une intoxication au monoxyde de carbone.
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A.Z.
Un jeune homme de 30 ans a été mortellement blessé par un coup d’épée, qui lui a été asséné par son propre frère, en début de soirée du mardi 19 février, au niveau de la cité Daksi Abdesselem.Un crime qui a mis en émois tous les riverains de ce quartier populaire. Les policiers se sont immédiatement déplacés sur le lieu de ce drame familial, avant-hier, à 19h15mn, après une alerte sur le numéro vert, faisant état de l’attaque à l’épée par un individu contre son propre frère, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya.
Une fois sur le lieu, les policiers tenteront de porter secours à la victime, mais qui succombera à sa blessure sur place, ajoute la même source. Ajoutant que les services de la sûreté de wilaya ont ouvert une enquête, mobilisant dans ce sens tous les moyens humains et matériels, notamment pour ce qui relève de la collecte de preuves scientifiques pour élucider ce fratricide et procéder à l’arrestation du suspect, activement recherché, puisqu’il s’est évaporé dans la nature après avoir commis son forfait.
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A. E. A.
Un incendie s’est déclaré, hier, dans deux serres d’élevage de volailles, d’une surface de 288 m² chacune, décimant 6 000 poussins.Selon le communiqué de la Protection civile reçu à la rédaction, l’unité secondaire «Haouadek Mohamed» des pompiers est intervenue, dans la matinée d’hier, à 6 heures 11 minutes, au lieudit « Zehtat Benchérif », dans la commune de Beni H’midène, suite au déclenchement d’un incendie dans deux serres d’élevage de volaille.
Les flammes ont ravagé toute l’installation, et décimé l’ensemble des poussins, âgés de quatre jours, de même qu’une vingtaine de bonbonnes de gaz butane ont été détruites. Aucun dégât humain n’a été enregistré, fort heureusement.The post Beni H’midène: 6 000 poussins décimés dans un incendie appeared first on .
D. B.
Dans le cadre de la lutte contre l’habitat précaire, un quota de plus de 3.500 logements sociaux sera réceptionné au nouveau pôle urbain de Misserghine, avant la fin de l’année en cours, a-t-on appris, hier, de sources proches de la wilaya et sera consacré aux mal-logés de la wilaya. En effet, en parallèle au lancement des travaux d’aménagement, au pôle urbain de Gdyel, le chantier de réalisation de plus de plus de 3.500 logements, a été lancé au nouveau pôle urbain de Misserghine sur instructions du wali; dans le cadre du programme de logements accordé à la wilaya d’Oran, par le ministère de l’Habitat, pour lutter contre l’habitat précaire.Selon nos sources, le terrain proposé au ministère de l’Habitat pour la concrétisation de ce programme a été approuvé. Selon nos interlocuteurs, ce programme vient s’ajouter en plus des 18.000 logements, toutes formules confondues, programmés par la wilaya d’Oran. Dans ce pôle, 4.000 autres logements de type AADL sont, actuellement, en cours de réalisation.
Le nouveau pôle urbain de Misserghine a été retenu pour la réalisation de 10.000 nouveaux logements AADL, dans le cadre du quota supplémentaire (13.000 logements), accordé dernièrement, par le ministère de l’Habitat. Ce nouveau programme vient s’ajouter aux 8.000 logements, déjà inscrits danse ce même pôle. Selon nos sources, les travaux des 10.000 logements ont été lancés et avancent à un rythme soutenu.
En décembre dernier, le wali d’Oran avait indiqué qu’à l’instar du nouveau pôle urbain de Belgaid où plus de 7.000 logements ont déjà été réalisés, plus de 8.000 autres et des équipements d’excellence seront réalisés, au nouveau pôle urbain de Misserghine. Les 2 projets concernent la réalisation de 4.000 logements AADL et 4.000 autres sociaux locatifs. Ces 2 programmes d’habitat constituent le premier noyau d’édification du nouveau pôle urbain dont a bénéficié la wilaya, sur un site important, dans la partie sud-ouest du groupement urbain de la ville.
Pour la concrétisation des 4.000 logements sociaux de Misserghine, 2 entreprises ont été retenues pour l’étude et la réalisation. Les entreprises ont été choisies à l’issue d’un avis d’appel d’offres national. Chaque entreprise prend en charge un quota de 2.000 logements. Le futur pôle urbain de Misserghine est situé dans le triangle Aïn Beïda Es Senia – Misserghine. Avec ses 1.300 ha, il constitue une réelle opportunité foncière de l’aire urbaine d’Oran. Il s’agit d’une ville devant accueillir une population de 200.000 âmes, avec à la clé, un programme mixte de 60.000 logements, d’équipements culturels, de santé, d’éducation, des espaces publics.
La commune de Misserghine, signalons-le, a bénéficié d’un programme de 1.050 logements sociaux destinés à éradiquer l’habitat précaire dans cette commune.
160 logements ont déjà été attribués, alors que plus de 900 autres sont en phase d’achèvement dans les sites de Zabana et Haï Rabah. Outre ce programme, il est prévu la réalisation de plus de 900 logements, dans le cadre du programme réservé aux familles des Planteurs’. Ces derniers seront implantés à Hai Zabana. Signalons, enfin, que le wali d’Oran a annoncé, la réalisation d’équipements d’excellence dans ce nouveau pôle. La priorité sera accordée aux infrastructures scolaires et sanitaires, aux espaces verts et aires de jeux et de loisirs, ainsi qu’aux équipements de service.
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Rachid Boutlelis
Sur instruction du wali, une commission, présidée par un administrateur des plages, sera installée le mois d’avril prochain, dans toutes les communes balnéaires, a-t-on appris hier, de sources proches de la commune d’Ain El Turck.Nos sources indiquent que cette commission sera mise en place pour une meilleure prise en charge des estivants, durant les trois mois de l’été. Comme ce fut le cas, l’année dernière, et conformément aux instructions du wali, le gestionnaire des plages sera renforcé, dans ses missions, par deux élus dans chaque commune côtière. Nos sources indiquent que tous les administrateurs des plages suivront un cycle accéléré de formation, sur tout ce qui a trait a la gestion des plages, notamment l’application des lois, dont celles liées à la gratuité des plages, l’accueil, les relations entre l’Administration et les estivants… Plus connu sous l’appellation de Monsieur Plage’, cet agent public est désigné, dans chaque commune, pour toute la saison estivale. Il aura pour mission de coordonner entre les différents intervenants et signaler au quotidien, tout manquement ou insuffisance, en termes d’hygiène, de quiétude et de sécurité des périmètres balnéaires.
Nos sources, indiquent que l’installation de cet administrateur pour toute la durée de la saison estivale, intervient en application des instructions du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, visant à offrir aux estivants les meilleures conditions de séjour, en bord de mer. Nos interlocuteurs indiquent que cette expérience de gestion des plages a été lancée, en 2017, pour l’ensemble des communes balnéaires et avait donné ses fruits ,malgré quelques petits problèmes d’où la nécessité de ce cycle de formation. Nos sources indiquent que cet apport répond aux attentes des estivants. L’année dernière, lors de l’installation des gestionnaires des plages, les services de la wilaya du Tourisme avaient signalé que malgré les efforts fournis pour améliorer le cadre de vie des estivants, il y a lieu de pallier aux défaillances et autres dépassements récurrents qui sont relevés, chaque saison estivale. Les mêmes services ont estimé que le renforcement de la gestion des plages, par ce « dispositif vigilant », initié par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, pourra améliorer les prestations au profit des estivants. Outre son travail de coordination entre les différents services, l’administrateur peut recourir au service des garde-côtes pour la surveillance des engins mécaniques en mer (jets-skis), ainsi que le renforcement du transport assurant les dessertes aux plages et sites balnéaires, dans la perspective de l’assurer, même à des heures tardives.L’intérêt est, également, accordé à la mise d’un terme à certaines pratiques commerciales informelles comme l’occupation anarchique et illégale des espaces balnéaires.
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