En dépit des moyens importants mis en place par la direction de l’Education nationale de la wilaya de Tizi Ouzou pour assurer une meilleure scolarité aux élèves, plusieurs défaillances sont constatées sur le terrain. En effet, les associations de parents d’élèves tirent la sonnette d’alarme quant à la précarité qui guette leurs enfants au niveau de leurs établissements scolaires, notamment en ces périodes de grand froid.
Ce qui, inévitablement, pénalise leur cursus scolaire et les empêche de mener leur scolarité dans de bonnes conditions. Manque de chauffages, insalubrité des sanitaires, repas froids au niveau des cantines… C’est le quotidien des élèves de l’école primaire des Frères Krim, au niveau de la localité de Aït Yahia Moussa, daïra de Drâa-El-Mizan (à 42 km au sud-ouest) de la wilaya de Tizi-Ouzou. C’est un réel cri de détresse qui a été lancé par certains membres de l’association des parents d’élèves qui ont tenu à dénoncer haut et fort les conditions précaires dans lesquelles leurs enfants suivent leurs cours.
« A défaut de la disponibilité de chauffages dans les classes, nos enfants suivent leurs cours dans un froid glacial », regrette un membre de l’association des parents d’élèves. « Comment voulez-vous que les enfants aient la volonté de travailler dans ces conditions précaires ? » s’interroge-t-il. Pis, la cour de l’école primaire est totalement dégradée, notamment après les intempéries qu’a connues la région. Le même membre de l’association des parents d’élèves regrette l’état dans lequel se trouve la toiture de cet établissement scolaire implanté dans cette localité qui a enfanté l’un des grands pionniers de la guerre de Libération nationale, Krim Belkacem.
« La toiture est totalement dégradée, ce qui a provoqué des fuites d’eau et qui s’accumulent pour constituer des lacs à l’intérieur des classes. C’est aberrant, mais c’est la réalité », nous dira la même source qui a préféré s’exprimer sous le sceau de l’anonymat. D’après le même parent d’élève, ces situations incitent les populations rurales à s’installer en milieu urbain pour permettre à leurs enfants de poursuivre leur cursus scolaire dans des conditions plus appropriées pour un avenir meilleur. Le même constat est à déplorer au niveau de l’établissement du cycle primaire Saâdou-Ali, dans la localité d’Azeffoun (à une soixantaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de Tizi-Ouzou) où les élèves sont livrés à eux-mêmes aléas et les conditions d’enseignement laissent à désirer.
Cette situation a été débattue à l’issue d’une réunion de travail, organisée par l’association des parents d’élèves le week-end dernier et au cours de laquelle les membres de ladite association ont remis en cause le fonctionnement administratif de cette école. Vu la capacité d’accueil de cet établissement estimée à 750 élèves, cela nécessite de mettre en place deux directions qui seront chargées de son fonctionnement. « Nous avons demandé à ce que la gestion de cet établissement soit menée par deux directions pour assurer une gestion efficiente et mettre fin aux lacunes existantes qui gênent le quotidien de nos enfants.
Parmi ces lacunes, des fuites d’eau des toitures et l’insécurité auxquelles sont confrontés les élèves. « Lors de cette réunion de travail, nous avons demandé d’établir une fiche technique pour la réalisation d’un mur d’isolement de cette école pour sécuriser nos enfants de tous les fléaux sociaux », dira, Rachid Boutoura, président de l’Association des parents d’élèves scolarisés au niveau de cet établissement. Le même interlocuteur lance son appel auprès des autorités locales concernées, en l’occurrence le directeur de l’éducation Ahmed Lallaoui d’intervenir pour mettre fin à cette précarité qui menace l’avenir des élèves.
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ALGER- Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a reçu mardi à Alger le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, porte-parole officiel du gouvernement, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectue à Alger en sa qualité d’envoyé spécial du président mauritanien, indique un communiqué des services du Premier ministre.
L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
L’envoyé spécial du président mauritanien s’était entretenu auparavant avec M. Messahel sur les relations bilatérales marquées par une « dynamique accrue » à la faveur de la concertation régulière entre les responsables dans les deux pays et « les échanges qui connaissent une courbe ascendante », traduisant, ainsi, la volonté mutuelle du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et de son frère Mohamed Ould Abdelaziz, président de la République islamique de Mauritanie, de conférer aux relations algéro-mauritaniennes « un caractère d’excellence ».
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Le taux d’avancement des travaux de la salle de prière du projet de la mosquée Okba-Ibnou-Nafaâ est estimé à 70%. La surface foncière de cette dernière est estimée à 13 300 m2 pour une capacité globale de 8 000 fidèles.
Pas moins de 14 entreprises activent pour l’achever. Il importe de rappeler que le projet, dont l’inscription date de 1994, prévu initialement comme complexe islamique au chef-lieu de wilaya, avec toutes les commodités, fut réduit après tout ce retard considérable à la réalisation d’une mosquée qui devrait normalement être livrée en juin 2020.
Le gros œuvre, notamment les coupoles, les minarets et la salle d’ablution, qui ont coûté 23 milliards, sont achevés, la salle de prière est en cours de réalisation par trois entreprises pour la somme de 39,5 milliards de centimes. Cependant, l’achèvement des travaux de réalisation et équipement de la mosquée ont fait récemment l’objet d’inspection par le chef de l’exécutif.
Ce dernier a déploré les retards enregistrés pour cette infrastructure. Alors que la notification date du 12/02/2010, l’autorisation de programme est estimée à 975 000 000 DA et le montant initial était de l’ordre de 200 000 000 DA. Le projet a fait l’objet de pas moins de trois réévaluations, soit la première en 2014 de l’ordre de 50 000 000 DA, la seconde en 2018 de 575 000 000 DA, et celle de 2019 de 100 000 000 DA.
Avec un engagement pour une enveloppe de l’ordre de 654 976 685,28 DA et un payement de l’ordre de 264 018 896,15 DA, et un reste de l’autorisation de programme de 270 023 314,72 DA. Enfin, le projet pour lequel l’enveloppe financière est estimée à 97 milliards de centimes dont 92,5 milliards émanant du Trésor public et 5 milliards d’une association, datant de plus d’un quart de siècle, sera-t-il réceptionné réellement en juin 2020 ? L’avenir nous le dira.
K. M.
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ALGER – Dix-sept personnes sont décédées et 1.242 autres ont été blessées, suite à 1070 accidents de la route enregistrés durant la période du 10 au 16 de ce mois, indique mardi la Protection civile dans un communiqué.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de Relizane avec deux (2) personnes décédées et 30 autres blessées suite à 17 accidents de la route.
Concernant les secours à personnes, les services de la Protection civile ont effectué 15.100 interventions qui ont permis la prise en charge de 1.780 blessés traités sur les lieux d’accidents et l’évacuation de 12.972 malades vers les structures de santé.
Les éléments de la PC ont, en outre, effectué 970 interventions pour l’extinction de 623 incendies urbains, industriels et autres, conclut le communiqué.
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ALGER – Dix-sept personnes sont décédées et 1.242 autres ont été blessées, suite à 1070 accidents de la route enregistrés durant la période du 10 au 16 de ce mois, indique mardi la Protection civile dans un communiqué.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de Relizane avec deux (2) personnes décédées et 30 autres blessées suite à 17 accidents de la route.
Concernant les secours à personnes, les services de la Protection civile ont effectué 15.100 interventions qui ont permis la prise en charge de 1.780 blessés traités sur les lieux d’accidents et l’évacuation de 12.972 malades vers les structures de santé.
Les éléments de la PC ont, en outre, effectué 970 interventions pour l’extinction de 623 incendies urbains, industriels et autres, conclut le communiqué.
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BECHAR – Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé lundi à Igli (Bechar) que l’Etat poursuivra ses efforts pour la généralisation du gaz pour les foyers à travers l’ensemble du territoire de la wilaya de Bechar.
« Les effort seront poursuivis pour la dotation des communes restantes de la wilaya en gaz pour les foyers, et ce au titre de la stratégie de l’Etat tendant à la généralisation de cette énergie aux foyers de la région, notamment les communes frontalières de Lahmar, Mougheul, Boukais et Meridja », a indiqué le ministre, en marge du lancement des travaux de réalisation d’une station de distribution de gaz propane liquéfié (GPL) au profit des habitants de la commune d’Igli (160 km au sud de Bechar).
Cette nouvelle infrastructure énergétique, dont la réception et la mise en service est prévue le 20 aout prochain et qui a nécessité un investissement public sectoriel de plus de 182 millions DA, disposera de quatre (4) réservoirs de 100 m3 chacun, soit une capacité globale de 180 tonnes de GPL, signalent des responsables locaux de la société de distribution de l’électricité et du gaz (SDO, filiale de Sonelgaz).
Un réseau de distribution de 38 km linéaires sera également réalisé à travers cette collectivité, en marge des travaux de la station, dont la production en GPL est destinée à 1.651 foyers, extensible à 7.000 autres, ont-ils précisé.
« En matière de distribution de gaz naturel, une couverture de plus de 65% est enregistrée à travers la wilaya », selon les mêmes responsables.
Auparavant, le ministre de l’Energie a procédé à la mise en service, au chef-lieu de la daïra de Lahmar (30 km au nord de Bechar), d’un réseau de distribution de l’énergie électrique au profit de 638 foyers de deux nouveaux lotissements relevant de l’habitat rural.
Une enveloppe de 50 millions DA a été prévue par la SDO pour le financement des travaux de ce réseau de transport et de distribution de 12 km.
Une centrale photovoltaïque de 300 mégawatts projetée à Bechar
M.Mustapha Guitouni a révélé, par ailleurs, qu’une centrale photovoltaïque de 300 mégawatts, et qui passe pour être l’une des plus grandes en Afrique, sera réalisée à Bechar, et ce dès la finalisation des études inhérentes à cet important projet énergétique.
‘’Le projet de réalisation de cette importante centrale photovoltaïque s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de production de ce type d’énergie renouvelable, et l’Algérie œuvre à produire 22.000 mégawatts d’énergie solaire à l’horizon 2030 », a affirmé le membre du gouvernement.
‘’Notre pays a produit, depuis 2011, un total de 400 mégawatts de cette énergie, et nous poursuivrons nos efforts et investissements pour développer davantage son exploitation, surtout dans les régions sahariennes du pays », a tenu à souligner M. Guitouni.
Le ministre de l’Energie poursuivra mardi sa visite de travail dans la wilaya par la pose de la première du projet de réalisation d’un dépôt de carburant de l’entreprise nationale Naftal à 40 km au nord de Bechar, de même que le projet d’un centre culturel et sportif relevant de la même entreprise nationale.
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KHENCHELA- Plus de 40 exposants prennent part à la 9ème édition de la fête du tapis qui se tient à la maison de la culture Ali Souaï de la ville de Khenchela.
Initiée conjointement par la direction de la culture et l’association culturelle « créativité », la manifestation réunit des exposants de plusieurs wilayas dont Oum El Bouaghi, Tébessa, Biskra, Batna, Tizi Ouzou et Khenchela.
La fête est une occasion pour mettre l’accent sur le savoir-faire traditionnel perpétué par la femme algérienne et contribuant à la création de richesses et à l’attraction touristique, a souligné le directeur de la culture, Abdelkader Djaalab.
Pour le président de l’association culturelle « créativité », Aïssa Bouzekri, cette manifestation révèle la richesse de la tapisserie et des spécificités de chaque région. Il a également indiqué que la spécificité de l’actuelle édition est d’animer un atelier sur les techniques de teinture.
Le tapis de Babar, représentatif du patrimoine du Sahara des Nememcha, est à l’honneur durant la manifestation au travers de multiples modèles présentées par plusieurs associations locales.
Entamées hier lundi, les activités de la fête du tapis se poursuivront pendant trois jours à la maison de la culture, selon les organisateurs.
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BECHAR – La problématique d’exploitation, de gestion, de distribution et de traitement de l’eau est en voie d’être résolue à Bechar, à la faveur d’un vaste programme visant la sécurisation des besoins en eau potable des populations et des secteurs d’activités de l’ensemble des 21 communes de la wilaya.
Dans le cadre de ce programme de développement du secteur dans cette wilaya et la wilaya déléguée de Béni-Abbes, cette dernière va bénéficier bientôt de deux importants forages localisés dans la région de Zghemra, pour une meilleure disponibilité et distribution de l’eau tant pour l’alimentation quotidienne des populations que pour les besoins de l’irrigation agricole et des activités industrielles, a-t-on appris auprès de la direction locale du secteur des Ressources en eau (DRE).
L’alimentation en eau potable des populations (AEP) de cette région saharienne est l’une des préoccupations majeures du secteur des ressources en eau, qui n’a pas lésiné sur les moyens financiers et matériels pour la satisfaction des besoins des habitants de l’ensemble des 21 communes de la wilaya, notamment celles de Bechar, Abadla, Kenadza et Béni-Abbès où l’on recense les plus grandes concentrations d’habitants de la région et donc une plus importante demande en eau.
Les trois premières collectivités ont connu, durant la saison estivale 2018, un début d’une réelle crise en matière de distribution de l’eau potable à leurs habitants, due essentiellement à une grave baisse du niveau des eaux du barrage de Djorf-Ettorba à 55 millions M3, et dont la station de traitement et d’épuration des eaux assure l’approvisionnement quotidiennement de ces communes, a-t-on rappelé.
« La production de cette station, qui été auparavant de 30.000 M3 jour, vient d’être augmenté à 44.000 M3 jour, grâce à une vaste opération de
rénovation dont elle bénéficiée pour un coût de plus d’un (1) milliard de DA », a-t-on signalé.
Cependant et pour mettre un terme à la dépendance des habitants de ces régions aux eaux du barrage, le ministère des Ressources en eau a initié un programme d’urgence pour la réalisation de dix (10) forages dans la région de Boussir, lancé en juillet 2018.
Le transfert des eaux de Boussir, un projet d’envergure
Ce programme d’urgence, qui constitue la solution adéquate pour l’alimentation en eau potable des habitants des villes de Bechar, Kenadza
et Abadla, à travers le lancement en juillet 2018 d’un projet de réalisation de dix (10) forages pour le transfert de leurs eaux vers cinq communes ( Bechar, Kenadza, Abadla, Mechraa Houari Boumediene et Erg Farradj), est un projet d’envergure jamais réalisé dans la région.
Ce projet hydraulique d’envergure de transfert des eaux albiennes du champ de captage de la zone de Boussir dans la région frontalière de Béni-Ounif, en réalisation actuellement et qui a nécessité un financement de plus de 9 milliards DA, va mettre un terme aux insuffisances en matière de distribution de l’eau au niveau des mêmes communes, de même qu’il permet une forte augmentation de l’offre en eau dans la région, à savoir 30.000 M3/ jour, selon des techniciens de la DRE.
Les travaux en cours pour la concrétisation de ce projet, confiée à des entreprises nationales, sous le pilotage de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), permettra la réalisation à la fin avril prochain de 190 km de conduites, de trois (3) stations de pompage et de deux grands réservoirs de 15.000 et 20.000 m3, qui seront alimentés à partir des forages précités, selon des responsables locaux du secteur.
Ce projet, qui est scindé en neuf (9) lots pour permettre une intervention plus soutenue et rapide des entreprises réalisatrices et qui
est accueilli favorablement par les populations de la région, vient aussi en application des mesures prises en mars 2018 par le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, qui avait insisté, lors d’une visite de travail dans la wilaya janvier dernier, sur la diversification des ressources hydriques pour l’AEP et ne pas dépendre exclusivement des eaux du barrage de Djorf Ettorba, qui restent une ressource aléatoire, dépendante de la pluviométrie.
Ces dix (10) forages, avec une production de 250 litres/seconde, représentent 51% de la production moyenne de l’ADE en 2018 pour l’AEP de trois communes (Bechar, Kenadza et Abadla), tandis qu’en 2019, la production d’eau à partir de ces mêmes forages dépassera de 5% la mobilisation en eau des eaux superficielles durant l’année 2018, selon l’Agence nationale des ressources hydriques (ANRH).
Le champ de captage de ces forages s’étend sur une superficie de 2.773,67 km2, d’où la nécessité de création et de délimitation à l’avenir d’une zone protégée pour le maintien de la qualité des eaux de ce champ captant, a souhaité le directeur régional de cette agence, Taha Ansari.
Auparavant, il a été procédé a une opération de rénovation et de modernisation du réseau de distribution de la commune de Bechar sur un linéaire de 233 km, pour permettre une meilleure alimentation en eau potable des habitants de la ville, ainsi que de mettre un terme aux fuites estimées à 1 million de m3/an par la direction locale de l’Algérienne des eaux (ADE).
La rénovation de ce réseau s’est traduite par une amélioration sensible de la distribution et de la disponibilité de l’eau dans les foyers de cette commune de plus 300.000 habitants, qui faisait face à des perturbations désagréables en matière de distribution à cause justement de la vétusté de son réseau qui datait de la période coloniale, selon les responsables de l’ADE.
Actuellement, l’ensemble des 21 communes de la wilaya sont reliées à 99% au réseau de distribution de l’entreprise, avec une dotation réelle de 170 litres/ jour/ habitant, ce qui passe pour être l’une des meilleures offres en eau aux ménages dans le pays, a-t-on assuré à l’ADE.
En outre, le barrage de Djorf-Ettorba, qui a une retenue de 365 millions M3 des eaux de l’oued Guir, fait l’objet d’une opération de prise en charge conséquente, dans le but d’augmenter sa capacité de stockage additionnelle à 165 millions M3, pour atteindre un total de 530 millions M3, au titre de la stratégie nationale de mobilisation des eaux superficielles, a indiqué le directeur général de l’ANBT.
L’augmentation des capacités de retenue de cet ouvrage hydraulique passe par des travaux, en cours, de dévasement du barrage lancés au début de ce mois de février avec un délai de 32 mois, dans le cadre d’un programme de dévasement de 10 ouvrages similaires à travers le pays, initié par le ministère des Ressources en eau. Ce qui permet d’extraire 5 millions M3 de vase du barrage à partir d’une profondeur de 16 mètres, a fait avoir M. Arezki Baraki, lors d’une récente visite au site.
Un navire de dragage de fabrication nationale, mis au point pour la première dans le pays par une entreprise publique (Alieco, filiale de l’ENCC), devra prendra en charge l’ensemble des travaux liés à cette opération de dévasement du barrage, pour un coût de 750 millions DA, dégagée par le ministère des Ressources en eau, a précisé à l’APS le premier responsable de l’ANBT.
En plus de cette opération de dévasement, des travaux d’élévation de sa principale retenue de 1,45 mètres, sera entamée prochainement avec un cout de 117 millions DA, a-t-il également indiqué.
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ALGER – Plus de 3.700 individus impliqués dans diverses affaires criminelles ont été arrêtés par les services de sûreté de la wilaya d’Alger dans le cadre de la lutte contre la criminalité en milieu urbain, a-t-on appris, lundi, auprès de la cellule de communication de ce corps de sécurité.
Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont traité, le mois dernier, plus de 3.200 affaires ayant permis l’arrestation de 3.726 individus qui ont été présentés devant les juridictions compétentes pour leur implication dans diverses affaires criminelles, liées à la possession et à la consommation de drogues et de psychotropes, au port d’armes blanches prohibées, à l’atteinte aux biens et personnes, en sus de délits et crimes contre la famille, attentatoires aux mœurs et contre la chose publique, et des affaires liées aux crimes économiques et financiers, ajoute le communiqué.
Dans le cadre de la lutte contre la drogue, les mêmes services ont traité près de 1.500 affaires ayant permis l’arrestation de plus de 1.680 individus, avec la saisie de 4.327 kg de cannabis, plus de 8.400 comprimés psychotropes, 8.78 g de cocaïne, 18.18 g d’héroïne et 321.6 g d’opium, précise la même source.
S’agissant des activités de police, les forces de police ont mené durant le même mois, 214 opérations de contrôle d’activités commerciales réglementées, où il a été procédé à l’exécution de 20 décisions de fermeture ordonnées par les autorités compétentes, conclut le document.
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AIN DEFLA- L’assainissement des listes électorales en prévision des prochaines élections présidentielles a conduit à une baisse de 151.000 inscrits par rapport au même rendez-vous électoral de 2014, a indiqué à Aïn Defla, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), soutenant que l’assainissement des listes électorales constitue un « gage de précision du taux de participation et de légitimité pour le vainqueur ».
« Le nombre des citoyens inscrits sur les listes électorales en prévision des prochaines élections présidentielles a baissé de 151.000 par rapport au même rendez-vous électoral de 2014, ce qui dénote du travail effectué en matière d’assainissement des listes, lequel constitue un gage de précision du taux de participation et de légitimité pour le vainqueur », a précisé M. Derbal, en marge d’une visite visant à s’enquérir des préparatifs pour le prochain scrutin.
« A chaque jour que Dieu fait, nombre de personnes bouclent leur 18 ans au moment où d’autres quittent ce bas-monde d’où la nécessité de procéder à l’assainissement des personnes inscrites sur les listes électorales, une opération presque sans fin », a observé l’invité lundi de la Radio régionale de Ain Defla.
S’exprimant sur les visites entamées dans un certain nombre de wilaya du pays, il a précisé que celles-ci visent à une meilleure explication des prérogatives des représentants de l’instance et de la nécessité pour eux de travailler en étroite coordination.
S’attardant sur la formation, M. Derbal a fait remarquer que compte tenu de la diversité qui caractérise les membres de l’instance (410 dont la moitié sont des magistrats au moment où le reste est composé de compétences dont des professeurs, des chirurgiens, des journalistes, des hommes d’affaires…etc.), le perfectionnement s’impose en vue de les faire doter d’un certain nombre d’outils susceptibles de les aider à exercer leur travail.
« Le travail de l’instance s’effectue avant, pendant et après les élections, des étapes qui ont chacune une spécificité et qui, de ce fait, nécessite une formation appropriée », a-t-il souligné, observant que « l’instance accompli une mission de contrôle, non d’observation ».
Pour le premier responsable de la HIISE, l’instance qu’il préside s’emploie à garantir que les voix exprimées en faveur d’un candidat donné profitent réellement à ce dernier, mettant en exergue l’indépendance de l’instance sur les plans législatif, financier ainsi que celui ayant trait à la prise de décision.
Evoquant les plaintes ou recours introduits par des individus s’estimant lésés, il a signalé que ces derniers sont souvent la résultante de la méconnaissance ou de la mauvaise interprétation de la réglementation en vigueur, préconisant d’avantage d’intérêt à ce volet.
« Souvent, pour ne pas dire toujours, les plaintes enregistrées résultent de la méconnaissance ou de la mauvaise interprétation de la réglementation en vigueur, des lacunes que seules la recherche et la formation sont à même de combler », a-t-il argumenté.
M.Derbal s’est par la suite rendu à la permanence de son instance, discutant longuement avec ses membres sur les préparatifs liées aux élections du 18 avril prochain.
Le président de la HIISE a clos sa visite en se rendant à l’APC de Boumedfaâ (55 km à l’est de Aïn Defla), invitant ses membres à délivrer la carte d’électeur aux citoyens et à ne pas attendre que ces derniers se déplacent au siège de la commune.
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La wilaya d’Alger a mis à profit, hier, la célébration de la Journée nationale du chahid pour l’organisation d’une caravane de sensibilisation à la participation des citoyens au scrutin présidentiel du 18 avril prochain.
Pour réussir le coup, les services de la wilaya ont mobilisé notamment les scouts et deux associations, très peu connues, et ramené, de force, les employés d’au moins trois communes, à savoir Bab El-Oued, Bologhine et La Casbah.
Le “carnaval”, car c’en est vraiment un, a commencé par un défilé des scouts, encadrés par leurs responsables, les responsables des deux associations, l’une dite “Pour le rayonnement culturel” et l’autre nommée “Zahrat bladi”, et un groupe de femmes drapées dans un hayek traditionnel mobilisé à l’occasion.
Hautement sécurisé par la police, le cortège, plutôt festif, s’est ébranlé sous le regard curieux des passants et des riverains, vers 13h, depuis le stade Omar-Hamadi de Bologhine pour rejoindre la salle de cinéma Atlas où la délégation, menée par le wali délégué de Bab El-Oued, était à l’accueil.
Empruntant le front de mer, le défilé a été animé par des chants patriotiques et les youyous des femmes.
Si les appels de soutien au 5e mandat ont été, habilement, évités par une animatrice diffusant, à l’aide d’un haut-parleur, des messages sibyllins, à bord d’une Jeep militaire de collection, flanquée du sigle de l’armée US, le message n’a pas pour autant échappé aux riverains. En effet, des “Non au 5e mandat !” fusaient des fenêtres tout le long de l’itinéraire de ce “festival” aux non-dits. “Si vous croyez que nous sommes dupes, vous vous trompez lourdement. Votre message saute aux yeux ; vous êtes en campagne pour un 5e mandat pour Bouteflika. Laissez-le terminer ses jours en paix”, lance, avec amertume, aux organisateurs une vieille dame qui passait par-là. Ces derniers ont fait la sourde oreille.
Le cortège a pu atteindre le cinéma Atlas, sans incident.
La salle était ornée de plusieurs banderoles portant un même message : appel à un vote massif des citoyens à l’occasion du scrutin présidentiel du 18 avril prochain. Le message a été, en outre, longuement corroboré par le wali délégué devant une maigre assistance. En effet, la salle était quasiment vide. La plupart des fonctionnaires, forcés à venir sous la menace de leur retenir une journée de salaire, ont quitté la salle avant même l’entame du show. “Je suis contre le 5e mandat et les élections en général dans ce pays. Si je suis là, c’est parce que ma hiérarchie a menacé de me retenir une journée de salaire”, avoue, en effet, désabusé, un fonctionnaire à l’APC de La Casbah.
Les jeunes scouts n’en sont pas moins conscients. “Je suis venu uniquement pour éviter d’aller à l’école”, confie, ironiquement, l’un d’eux.
C’est dire combien ce show a été pour le moins poussif.
Farid Abdeladim
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La note du Premier ministre précise que “les bénéficiaires de ces placements ne peuvent exiger leur confirmation dans des entreprises publiques où la situation financière est difficile”.
Les bénéficiaires des emplois aidés, à savoir ceux du dispositif du Contrat de travail aidé (CTA) et ceux recrutés dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) ne seront pas titularisés de sitôt. Une note du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, datée du 9 janvier dernier “annule” la décision du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, qui a instruit l’été passé, les entreprises publiques et privées ayant bénéficié de tels placements de procéder à la permanisation des recrues à l’issue de la période d’insertion.
Dans sa note, le Premier ministre explique que les recrutements effectués dans ce cadre sont “des contrats d’insertion à durée déterminée”, en application, précise la note d’Ouyahia, “des textes et la philosophie des emplois aidés”. Les services du Premier ministère font référence à l’arrêté ministériel n°144 du 30 juillet 2018, signé par M. Zemali, ainsi qu’aux courriers adressés par le directeur général de l’emploi et de l’Agence nationale de l’emploi (Anem), à leurs démembrements locaux, où le ministre du Travail leur recommande d’amener les entreprises économiques qui bénéficient de ce mode de recrutement, de procéder aux recrutements des bénéficiaires des dispositifs de manière permanente.
La note d’Ouyahia “abroge” l’arrêté de Zemali et lui rappelle “la nécessité” de se conformer “à l’esprit des textes” régissant le DAIP et le CTA. Pour rappel, l’arrêté ministériel n°144 du 30 juillet 2018 émanant du département de Mourad Zemali souligne que “le contrat de travail aidé est à durée indéterminée” et que “les entreprises qui bénéficient de tels placements sont tenues de confirmer tous les bénéficiaires du CTA”. Les services du ministère du Travail ont instruit le directeur général de l’emploi au ministère et celui de l’Anem de se conformer à l’arrêté et d’aviser leurs services locaux, à savoir les Directions de l’emploi et les agences Anem, de s’y conformer également.
La note d’annulation de l’arrêté de Zemali décidée par le Premier-ministre précise, quant à elle, que “les bénéficiaires de ces placements ne peuvent exiger leur confirmation dans des entreprises publiques où la situation financière est difficile”. La note cite l’exemple de l’entreprise publique de sidérurgie d’El-Hadjar à Annaba où des bénéficiaires de ce dispositif ont réclamé leur confirmation alors que l’entreprise “accumule une dette de 150 milliards de dinars”. Les services du département d’Ahmed Ouyahia ont ajouté dans la même note que “si l’arrêté vient à être appliqué, même ceux placés dans les administrations publiques exigeront leur recrutement, ce qui provoquera, inéluctablement, l’épuisement de la finance publique”.
La même note précise à l’adresse du ministre du Travail que “toutes vos décisions citées dans l’arrêté n°144 du 30 juillet 2018 sont, de ce fait, annulées” ainsi que “les correspondances adressées par les directeurs généraux de l’emploi et de l’Anem, sous votre autorité, à leurs représentants locaux, sont nulles et non avenues”. Il faut rappeler dans ce sillage qu’après les administrations publiques qui ne bénéficient plus du DAIP depuis 2017, l’année 2019 enregistre d’ores et déjà une forte baisse de placements dans le cadre de l’emploi aidé au niveau des entreprises économiques tant en DAIP qu’en CTA. Pour preuve, la quasi-totalité des offres exprimées par les entreprises économiques privées et même publiques ne sont plus satisfaites par les Directions de l’emploi des wilayas sur instructions non écrites.
Le chômage ayant augmenté à 11,7% en septembre 2018 (11,01% en avril 2018) selon l’ONS, les jeunes n’auront pas d’emplois pérennes, et ils ne pourront même pas avoir d’emplois aidés, ce qui pose la question de la pérennité de ces dispositifs à quelques encablures de la présidentielle. Il faut souligner que la note d’Ouyahia a été adressée à tous les départements ministériels.
Mohamed Mouloudj
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Enfant précoce, grand couturier, créateur, photographe, designer, dessinateur hors pair, homme logo... Difficile de réduire Karl Lagerfeldà un seul costume. Nous avons appris la disparation ce mardi 19 février 2019 de celui qui avait ceint sa vie d’une aura de mystère. Une information confirmée par la maison Chanel. Le PDG du groupe de luxe LVMH, propriétaire de Fendi, s’est dit «infiniment attristé» par cette nouvelle et a salué le «génie créatif» d’un «ami très cher».
Du jour de sa naissance, que nombreux se sont accordés à définir au 10 septembre 1933, à sa vie intime, de nombreux secrets l’entouraient. Fils d’un entrepreneur allemand et d’une mère vendeuse de lingerie berlinoise, il a abandonné la banlieue de Hambourg pour Paris au milieu de l’adolescence afin de terminer l’école secondaire au lycée Montaigne, dans le VIe arrondissement. Il ne quittera plus la capitale française.
L’amitié avec YvesRésident de la rive gauche, Karl Lagerfeld devient assistant chez Pierre Balmain où il apprend le savoir-faire qui fera des étincelles tout au long de sa carrière. Étudiant à l’École de la Chambre syndicale de la couture parisienne, il y rencontre Yves Saint Laurent avec lequel il se lie d’amitié. Mais l’année 1954 divisera les jeunes talents. Ils gagnent tous deux les premiers prix du Concours du Secrétariat international de la laine – Yves pour une robe, Karl pour un manteau. Sourd alors une rivalité qui durera quarante-quatre ans, passant de l’affection à l’amertume, lorsque le compagnon de Karl, le dandy Jacques de Bascher, devint l’amant de Saint Laurent. L’idylle reste à ce jour le conflit le plus légendaire de la mode.
En 1962, Karl Lagerfeld quitte Pierre Balmain pour rejoindre la maison Jean Patou. Mais c’est en 1964 qu’il décroche le premier poste important de sa carrière en entrant chez Chloé auprès de Gaby Aghion, la fondatrice de la maison parisienne. Il fait de la griffe un grand nom de la création, aux mythiques robes nude inspirées des étudiantes du Quartier latin qu’il fréquente. Il réalise aussi les célèbres publicités de la marque en collaboration avec le grand photographe Helmut Newton. Mais c’est surtout chez Chanel que Karl Lagerfeld va se révéler en directeur artistique.
L’épopée ChanelEn 1982, date où la marque est à deux doigts de la faillite, Karl est nommé directeur artistique du label aux deux C. Doté d’une énergie colossale, il signe plus d’une dizaine de collections par an pour la maison de la rue Cambon, mais aussi pour Fendi et pour sa marque éponyme. Passant avec aisance d’une esthétique à l’autre, il réinvente la fourrure pour la griffe italienne et renforce l’ADN de Chanel.
Il s’imprègne des références signées Coco Chanel à travers les célèbres vestes à quatre poches, les twin-sets, les tweeds masculins, la petite robe noire, les souliers bicolores ou encore le sac matelassé… En parallèle, il réalise des courts-métrages de fiction sur la vie de Gabrielle avec sa galaxie d’égéries fidèles, à l’instar de Keira Knightley, Vanessa Paradis et Kristen Stewart.
L’homme logoPlus qu’un directeur artistique, Karl était une star. Et le plus reconnaissable de tous les créateurs grâce à son look signature : cheveux blancs poudrés, lunettes sombres vissées sur le nez, cols montants empesés, redingotes ajustées… Son sens de la répartie faisait le bonheur des intervieweurs. Même son régime, grâce auquel il avait perdu plus de 40 kilos dans les années 2000, était devenu un modèle.
Le Kaiser, qui n’a pas de descendance à part sa chatte Choupette, s’est constitué au fil des années une véritable famille d’«héritiers». Il a rejoint son grand amour, Jacques de Bascher, pour l’éternité. «Il n’y aura pas d’enterrement. Plutôt mourir», disait Karl dans Numéro, en 2018. Peu importe, son aura est immortelle.
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Quel est le volume des échanges économiques et commerciaux entre l’Algérie et le Burkina Faso (20 millions d’habitants et à 4 500 km) ? Réponse franche et directe de l’ambassadeur Djindjire Dominique : autant dire qu’il est à un niveau zéro !
Et d’ailleurs au tableau des partenaires à l’export et à l’import des biens, l’Algérie brille par son absence où la lointaine Suisse comptabilise 999,9 milliards de FCFA, le Japon 16,7 milliards FCFA et le Mali 17,7 milliards FCFA. Et c’est pour pallier ce vide que les parties algériennes et burkinabè ont organisé hier, à Dar El Djazaïr-Safex, une journée d’information sur les opportunités d’affaires et de partenariat.
Une initiative de la Caci (Chambre algérienne de commerce et d’industrie) en charge de l’accompagnement des entrepreneurs algériens venus en nombre participer à cette journée, ils n’étaient pas loin de 150. Après la présentation d’une monographie générale par le conseiller économique burkinabé de l’ambassade visant à mettre en exergue les opportunités d’investissement dans les divers secteurs de l’économie de son pays, Djindjire Dominique interviendra pour expliquer que ce type d’initiatives s’inscrit dans le cadre de l’intégration économique et d’échange intra-africains dans un partenariat gagnant-gagnant tel que préconisé par l’Union africaine (UA). Il ne manquera pas d’exprimer sa vive satisfaction devant la présence massive des opérateurs algériens.
«Les portes de mon pays vous sont largement ouvertes et vous êtes les bienvenus». Il déclarera à l’occasion qu’une importante rencontre aura lieu très bientôt à Ouagadougou entre les entrepreneurs des deux pays.
Bendjaber Brahim, P-dg du Comptoir commercial Cirta témoignera, en termes fleuris, de l’expérience des entreprises algériennes présentes sur le territoire burkinabé. Il anticipera les questions des invités quant aux moyens, délais, modalités et coûts de l’acheminement des produits algériens au Burkina, par fret Air Algérie (90 DA /kg) dont les prix ne seraient pas élevés et surtout flexibles et négociables.
Par mer aussi à travers les ports d’Abidjan, (Côte d’Ivoire), de Cotonou (Bénin), de Lomé (Togo) et enfin le Tema du Ghana, important centre logistique de l’Afrique de l’Ouest comme le relèvera un entrepreneur déjà en activité au Burkina. Il fera part brièvement de son expérience avec beaucoup d’émotion insistant sur l’accueil et la sympathie dont font montre les burkinabés devant une assistance qui buvait presque ses paroles. Pour le reste, tout le monde est d’accord que les Etats ont leur part de responsabilité dans l’allègement des tarifs douaniers et la simplification des procédures administratives.
Le conseiller économique de l’ambassade du Burkina insistera dans son exposé, par ailleurs, sur les réformes mises en place dans son pays pour favoriser un climat d’affaires attractif pour tout investisseur étranger notamment les Algériens dont c’est le sujet du jour. Bien sûr, les entraves liées aux relations interbancaires qui voient les transferts alourdis par le temps, soit deux semaines au moins, casse-tête à régler dit-on au niveau des institutions financières des deux pays.
Le représentant de Trust Bank rebondira sur le sujet estimant que celle-ci enregistre déjà 20 millions d’euros de demandes d’exportation vers le Burkina, signifiant par-là, les potentialités existantes. L’ambassadeur expliquera que malgré les spéculations actuelles sur la fiabilité contestée du Franc CFA, (tendance de l’Afrique de l’ouest vers une monnaie unique), cette monnaie arrimée à l’euro et au dollar, reste une monnaie sûre et stable.
Le diplomate insistera sur l’importance de la Cedeao, espace économique et social en pointe dans la sous-région qui permet la libre circulation des biens et des personnes entre les pays qui en font partie. Pour certains décideurs et opérateurs qui sont partis sur une fausse idée de la relation économique Algérie-Burkina Faso, à savoir l’exportation de produits «made in» Algeria qui s’était limitée à un moment donné aux biberons et tétines (aux normes internationales prouvées) selon Bendjaber, cette journée à Dar El Djazaïr-Safex aura démontré deux faits majeurs, les burkinabé n’ont pas dans leurs projets seulement l’importation de produits manufacturés mais de voir nos entrepreneurs investir sur place, c’est-à-dire ouvrir des sociétés quel que soit le secteur d’activité dans un pays il est vrai à 80 % à vocation agricole.
D’autre part, l’on aura noté le vif intérêt de nos entrepreneurs à se lancer dans l’aventure. Une belle cagnotte est à séduire en effet, le gouvernement burkinabé a réuni la coquette somme de 5.5 milliards d’euros pour les routes, les casernes, l’habillement militaire, le matériel de vision nocturne, etc.
Un opérateur algérien installé est à la tête d’une usine de tomates qui emploie, selon, ses dires, 5 000 personnes. Emporté dans son enthousiasme, il lance à une assistance brusquement tirée de son écoute des diplomates burkinabé, «Venez à Ouaga, achetez un véhicule 4X4, ne restez pas à l’hôtel et foncez, il y a beaucoup à gagner».
Mécanique, céramique, société de gardiennage et sécurité, information, autant de profils d’investissement dont les représentants – dans le débat – ont exprimé leurs vifs intérêts d’être des pionniers algériens dans le développement économique du pays du défunt Thomas Sankara, grand ami de l’Algérie. C’est la réponse du berger à la bergère, avec de la malice dans le propos, l’ambassadeur leur lancera une boutade au risque dit-il de provoquer un incident diplomatique : ne vous laissez pas doubler par un certain pays (suivez son regard) !
Nous apprenons, par ailleurs, que le traditionnel festival de cinéma de Ouagadougou se tiendra incessamment, la délégation algérienne sera menée par Ahmed Bedjaoui qui n’est plus à présenter.
Brahim Taouchichet
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Soumise à une forte pression de la part du secteur économique notamment, la formation professionnelle s’est mise au diapason des exigences et des entreprises et des milliers de demandeurs de formation, a assuré Mohamed Mebarki, hier au forum de la Chaîne I de la Radio nationale.
A l’orée de la rentrée de la deuxième session prévue la semaine prochaine, le ministère de la Formation professionnelle assure avoir mis le paquet, entre autres aspects, en offrant 28 000 nouvelles places pédagogiques et une dizaine de nouvelles spécialités à travers une quarantaine de nouveaux établissements qui font qu’à compter de dimanche prochain, ils seront 1 295 instituts, centres et autres établissements de la formation professionnelle que rejoindront également un millier de nouveaux formateurs et enseignants parmi lesquels certains ont suivi des cursus avec le concours d’établissements français spécialisés dans la formation des formateurs.
De nouveaux investissements consentis pour l’élargissement du nombre de stagiaires et de nouvelles spécialités destinés à répondre à la demande du secteur économique en main-d’œuvre et personnels qualifiés.
L’élargissement de la nomenclature des formations dispensées passées désormais à 480, résulte ainsi d’une mise à jour continue de la palette de spécialités, a assuré Mohamed Mebarki qui a fait état, en guise d’exemple, d’une concertation assortie de rencontres avec des ministères comme cela a été le cas avec ses collègues de l’énergie, d’une part, et de l’industrie, de l’autre, au sujet de la formation des personnels destinés au «projet du siècle», comme il le qualifiera, pour parler de l’usine de phosphate à Tébessa qui devra créer 14 000 emplois dont 3 000 pour le début de son exploitation.
Par ailleurs, Mohamed Mebarki est revenu sur l’instauration du nouveau diplôme, le BEP équivalent au baccalauréat, qui autorise son détenteur à accéder au second cycle de l’enseignement professionnel que sanctionne un BEPS, une sorte de licence professionnelle.
Ceci avant d’affirmer que la formation professionnelle s’oriente désormais dans une large mesure vers certaines spécialités en relation avec l’agriculture, le tourisme, les nouvelles technologies, l’audiovisuel et les arts graphiques pour répondre à une forte demande que le secteur de la formation professionnelle ne peut satisfaire malgré tout ce qui a été consenti comme investissements ces dernières années et la spécialisation de certains instituts et centres selon les pôles d’activité dominants dans des régions bien déterminées à travers le pays, comme c’est le cas par exemple à Alger où, eu égard à l’enrichissement du parc hôtelier avec 80 établissements nouveaux et une trentaine d’agences de tourisme, une forte demande dans les métiers de l’hôtellerie fait qu’il y a un décalage entre la demande et l’offre de formation.
La levée du gel de certains investissements permettra peut-être de passer outre cette défaillance, une des rares qu’accuse le secteur de la formation professionnelle, selon les propos du ministre.
M. Azedine
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Le football algérien fait face actuellement au phénomène du dopage, et la FAF compte bien débusquer les «footballeurs fraudeurs».
D’ailleurs, la structure de gestion du football algérien va s’approvisionner en 1 000 kits antidopage.
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Au 31 décembre 2017, le régime général français verse un avantage à 14 221 309 bénéficiaires : 14 139 534 retraités (de droit direct ou de droit dérivé) et 81 775 conjoints à charge. 91,4% résident en France.
L’ensemble des 16 Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) et des quatre Caisses générales de Sécurité sociale (CGSS) verse le minimum vieillesse (allocation supplémentaire L. 815-2/3, Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa)) et l’Allocation supplémentaire d’invalidité (Asi) à 436 099 bénéficiaires (433 989 retraités et 2 110 conjoints à charge) dont 98,9% résident en France : plus de 100 000 Algériens en bénéficient.
Ces bénéficiaires représentent 3,4% des 13 001 361 prestataires ou conjoints à charge qui résident en France. La majoration article L. 814-2 concerne 164 976 bénéficiaires (137 913 retraités et 27 063 conjoints à charge) dont 75,8% résident à l’étranger.
Le montant mensuel moyen des retraites payées au 31 décembre 2017 par la France s’établit à 717 € pour les résidents de France, 718 € pour les résidents de métropole et à 635 € pour ceux des régions des quatre CGSS.
Minimum vieillesse pour les plus démunis
Inscrites à l’ordonnance n°2004-605 du 24 juin 2004, l’Aspa et l’Asi remplacent depuis le 1er janvier 2006 les anciennes prestations constitutives du minimum vieillesse. Ces allocations simplifient donc le minimum vieillesse.
L’Aspa est attribuée à partir de 65 ans (ou entre 60 et 64 ans au titre de l’inaptitude au travail) à tout titulaire d’un avantage contributif (direct ou dérivé) au seul titre de l’assurance vieillesse ou à un conjoint à charge.
L’Asi est attribuée avant 60 ans aux titulaires d’un avantage contributif (direct ou dérivé) au titre de l’assurance invalidité ou vieillesse.
LSR
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La sélection algérienne de handball (U17), qui prend part au championnat méditerranéen de la catégorie, qui se déroule à la Port-Saïd, Egypte, est versée dans le groupe A en compagnie de la Roumanie, la Libye, le Monténégro, la Tunisie et l’Arabie Saoudite.
L’équipe conduite par le coach Arrouch Lakhdar et Amar Daoud, entraîneur des gardiens, a disputé deux rencontres hier pour le compte de la 1re et 2e journée. Hier matin, elle a affronté et perdu devant la Roumanie (8-23) avant de croiser le fer, durant l’après-midi, face à la Tunisie. Pour la journée d’aujourd’hui les capés de Lakhdar Arrouch disputeront également deux rencontres face respectivement au Monténégro et la Libye avant d’affronter l’Arabie Saoudite mercredi. Durant la première phase, chaque sélection devra disputer cinq rencontres, à l’issue de laquelle un classement sera établi. Les quatre premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale tandis que les équipes classées 5e et 6e de chaque poule disputeront les matchs de classement.
La finale de ce championnat est programmée pour samedi 23 février. Et avant de rallier l’Egypte nos cadets avaient prix part au tournoi maghrébin de handball à Nabeul, Tunisie, qu’ils ont terminé à la 3e place. «C’est une sélection en prévision de la constitution des équipes nationales U18 et U19. Ce ne sera pas la liste finale des joueurs car beaucoup de noms entreront et sortiront du groupe jusqu’à la fin 2019, avait expliqué l’entraîneur national des U17 Arrouch avant le départ pour Port-Saïd.
Ah. A.
Composition
Groupe A : Roumanie, Libye, Monténégro, Algérie, Tunisie, Arabie Saoudite.
Groupe B : Emirats Arabes Unis, Egypte, Italie France, Turquie, Maroc.
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Une foule immense a manifesté ce mardi matin autour du siège de l’Assemblée populaire communale de Khenchla, où un portrait géant du Président Abdelaziz Bouteflika et un emblème national couvraient la façade de l’immeuble.
Sous la pression des manifestants qui scandaient des slogans hostiles à un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, l’administration locale a fini par céder et retirer le portrait du Président, le drapeau national aussi.
Mais la population a réagi en scandant en chœur : «Retirez le portrait, laissez l’emblème… ».
Cet incident s’est déclenché après que le P/APC de Khenchla a refusé à Rachid Nekkaz l’accès pour la signature des formulaires de candidature aux élections présidentielles du 18 avril 2019.
Par cette réaction, les citoyens de Khenchla ont surtout tenu à «dénoncer le parti pris de l’administration pour le candidat à la candidature Abdelaziz Bouteflika», comme il a été souligné sur les réseaux sociaux.
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C’est un signal très fort que la population d’Ath Leksar, commune située à 20 kilomètres au sud-est de Bouira, a lancé hier à travers l’action entreprise pour faire entendre sa voix et exiger des pouvoirs publics la reprise immédiate du projet de réalisation d’une polyclinique au niveau de ce chef-lieu communal.
Suite à un appel lancé par le mouvement associatif de la commune qui regroupe toutes les associations activant sur le territoire de la commune, la population a répondu d’une manière unanime à la grève générale pour protester contre le retard mis dans l’achèvement du projet de réalisation d’une polyclinique.
Une polyclinique inscrite selon les citoyens rencontrés sur place, depuis 2010 mais jamais achevée. En 2015, après la levée du blocage des projets suite à la crise de 2014, les citoyens croyaient que le projet allait, enfin, être achevé. Mais, sitôt le projet confié à une autre entreprise après la résiliation du contrat avec la première qui a avancé à hauteur de 40% dans les travaux, la nouvelle entreprise a exigé la révision des prix et la réévaluation de l’enveloppe initiale allouée au projet.
Et depuis 2016, l’entreprise attend la réponse de la part des responsables de la wilaya pour pouvoir relancer le projet.
Aussi, hier matin, alors que la grève générale était suivie à 100% , lors du rassemblement tenu au niveau de la place publique qui fait face au siège de l’APC, les organisateurs de cette action, ont tenu à rappeler l’historique de ce projet et les tergiversations des responsables qui sont derrière ce retard à répétition.
A la fin du rassemblement où plusieurs jeunes ont pris la parole, il a été décidé de dépêcher une délégation pour rencontrer le wali de Bouira et lui exprimer leur colère quant à ce retard dans la réalisation de la polyclinique dont a besoin la population de la commune et même celle de la commune voisine, Ouled Rached, qui comptent plus de 30 000 âmes.
C’est dire combien la population attend cette polyclinique puisque, jusqu’à présent, les malades sont obligés de parcourir une dizaine de kilomètres sinon plus, pour une simple consultation médicale.
Cela étant, rappelons que le wali de Bouira, Limani Mustapha a eu à s’exprimer à travers les ondes de radio Bouira au début de cette semaine sur le problème des projets en souffrance au niveau du secteur de la santé. À ce sujet d’ailleurs, il dira qu’une commission ministérielle est actuellement à Bouira pour faire le point sur les différents projets à l’arrêt et les causes de ces retards dans leur réalisation.
En tout cas, au niveau de la commune d’Ath Leksar, l’action d’hier, a été un grand moment de mobilisation mais également de civisme puisque, malgré la sensibilité du sujet et la colère qui couvait chez beaucoup de citoyens mécontents par ce retard, aucun incident n’a été signalé.
Y. Y.
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