(B2) Il faut poursuivre l’opération Sophia a souligné la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, mardi (17 décembre) lors d’un déplacement à Sigonella (Sicile) pour rendre visite au détachement aérien espagnol
M. Robles visitant la base de Sigonella où est stationné un avion de surveillance maritime Vigma D4 pour l’opération Sophia (crédit : MOD Espanol)Une opération stratégique pour l’Espagne
L’intérêt de cette opération destinée à combattre les trafics (êtres humains, armes, pétrole) en Méditerranée centrale (face aux côtes libyennes) est « essentiel ». La mer Méditerranée est « stratégique » (1). L’Espagne voulait le retour d’une présence navale de l’opération à son état antérieur, avec une présence naval affirmée. Madrid fait d’ailleurs partie des pays (avec l’Italie) prêt « sous 14 jours » à mettre à disposition de l’opération un navire.
Cinq États participants à l’opération
Si 26 États membres participent aujourd’hui à l’opération, c’est essentiellement en fournissant des officiers au quartier général d’opération (OHQ) de Rome. Seuls en fait cinq pays sont impliqués directement avec des moyens militaires, aériens : Luxembourg, Pologne, France, Italie et Espagne.
Aujourd’hui l’armée de l’air espagnole fournit ainsi un avion de patrouille maritime — un Vigma D-4 de l’escadron 803, basé à la base aérienne Getafe — et un détachement de 38 soldats espagnols (pilotes, mécaniciens, soutien). L’Espagne a également huit militaires au quartier général de Rome et trois autres en soutien au quartier général de la Force navale à Rota (Cadix).
Pas d’évolution de la politique d’engagement extérieur avec Podemos
Quant à « l’entrée au gouvernement de Podemos », appartenant à une gauche réputée hostile à l’Alliance atlantique, elle « n’affectera pas le rôle de l’Espagne dans l’OTAN de quelque manière que ce soit » selon le quotidien El Mundo. « Ce sont des politiques d’État qui ne sont pas à la merci de certains changements de gouvernement »? L’Espagne « en tant que pays [a un] engagement solide » avec ses alliés internationaux, a-t-elle ajouté, faisant référence au dernier plan d’opérations extérieures approuvé.
(NGV)
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© Marine nationale
Il fixe les lumières depuis plusieurs minutes. Elles sont de couleur bleue, blanche, rouge, jaune ou verte. Leurs formes sont rondes, rectangulaires, carrées ou en forme de croix.
On pourrait croire ce marin perdu dans ses pensées mais si l’une d’entre-elles venait à clignoter ou à s’éteindre, il réagirait immédiatement. Ce marin assure son quart devant un tableau de sécurité-plongée à bord d’un sous-marin nucléaire en mission.
Tout à l’heure, il quittera ce sapin multicolore pour en rejoindre un autre, tout aussi synthétique et retrouver ses camarades de quart pour partager le repas de fêtes que le service commissariat aura pris soin de préparer.
Pendant les fêtes, pensant bien sûr intensément à leurs proches, encore plus que les autres jours ces sous-mariniers loin du monde sont liés par un même esprit d’équipage.
Liés à eux par un fil invisible, les marins de quart dans les centres de transmissions marine et de contrôle opérationnel les soutiennent en veillant et leur apportant toutes les informations nécessaires à la conduite de leurs missions, pour ces SNA (sous-marins nucléaires d’attaque) et SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) qui patrouillent loin des yeux durant les fêtes de fin d’année.
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Cet article L’ambassadeur du Bénin auprès de l’UE déclaré persona non grata (mais pas expulsé). Une première, très symbolique est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
© Marine nationale
A l’approche des fêtes de fin d’année, les 30 élèves issus de différentes filières : Ecole de Maistrance, quartier-maître et matelot de la flotte (QMF) Pont (matelot de pont) et de réorientation QMF Mopontvol (matelot de pont d’envol), embarquent aux Cours des Métiers du Marin dans l’objectif d’obtenir le Brevet d’Aptitude Technique (BAT) de manœuvrier, dont la formation est dispensée à l'École navale (Lanvéoc-Poulmic) vont retrouver leurs familles avant de rejoindre leur affection début 2020.
Durant les quatre mois de formation, entamée le 26 août dernier, au sein de la promotion 2019, 2 manœuvriers ont acquis des compétences de navigation côtière et hauturière, de manœuvre théorique et pratique, d’embarcation rapide ou encore de matelotage. Les élèves ont été également formés au quart en passerelle, mais aussi à devenir barreur, veilleur et équipier de manœuvre. A l’issue du cours, ils seront chargés de la mise en œuvre et de l’entretien des apparaux de manœuvre, des embarcations et des manœuvres spécifiques (mouillage, remorquage, ravitaillement à la mer).
Rencontre avec le quartier-maître Sulivann et le second-maître Thomas afin d’échanger avec eux. Nous les avons questionnés à propos de leur parcours, de leur formation et de leur prochaine affectation après l’obtention de leur BAT.
Sulivann entre dans la Marine nationale en 2009, sur l’île de la Réunion, en tant que manœuvrier volontaire pendant dix mois. Il devient fusilier marin durant cinq ans mais l’envie de voyager et de naviguer le pousse à changer de spécialité en intégrant en 2014 le cours Formation Elémentaire Métier (FEM). A l’issue, il est affecté sur un bâtiment hydrographique de la Marine nationale avant d’intégrer le BAT Manœuvrier.
Thomas entre dans la Marine nationale en 2016 en tant que volontaire durant deux ans et demi, sur un bâtiment hydrographique et océanographique de la Marine nationale, avec pour spécialité manœuvrier. Au cours de son volontariat, Thomas a l’envie de s’engager en intégrant Maistrance. En sortie de cours, il commence le Brevet supérieur Navigateur mais cela ne correspond pas avec ses attentes, le choix du BAT manœuvrier s’impose alors à lui.
A l’issue de leur BAT, le QM Sulivann et le SM Thomas seront affectés respectivement sur un remorqueur haute mer et sur un bâtiment d’expérimentation et d’essais. « J’ai choisi le remorqueur haute mer en rapport à ses missions côtières, afin de passer mon cours de plongeur de bord ainsi que mon TOEIC, en parallèle » souligne le QM Sulivann. Pour le SM Thomas, le choix du bâtiment d’expérimentation et d’essais s’est fait suite à l’obtention du BAT : « nous avons un nouveau niveau de compétence sur les bateaux, comme pilote d’embarcation et je voulais embarquer le plus possible afin d’acquérir de l’expérience ».
Durant toute la formation, la promotion a maintenu un bon état d’esprit, une bonne ambiance ainsi que de la cohésion. Le BAT est constitué de profils hétérogènes. Les élèves de la promotion ont un cursus différent, ce qui favorise l’entraide. « Nous avons appris tellement de choses, nous sommes impatients de retrouver nos affectations afin de mettre en pratique ce que nous avons appris » soulignent les deux élèves.
« Etre dans la Marine nationale c’est tellement enrichissant puisque cela nous fait grandir assez rapidement, on s’ouvre au monde, on découvre de nouvelles cultures, cela nous responsabilise vite, nous avons l’impression de participer à l’actualité ».
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(B2) Toute l’équipe de B2 passe en mode ralenti cette fin d’année 2019. Bonnes fêtes à vous tous et toutes en famille, en mission ou en opération. Histoire d’égayer vos matinées ou soirées, nous continuerons à publier (si nécessaire) des articles d’actualités ainsi qu’un reportage sur le front de l’opération anti-piraterie (EUNAVFOR Atalanta)
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Cet article Carnet spécial plénière du Parlement européen (16 au 19 décembre 2019). Brexit. Prix Sakharov. Droits de l’Homme. État de droit (Hongrie, Malte). Diplomatie parlementaire. Institutions. Ils ont dit. est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Depuis sa consécration en 1982, toute difficulté politique entraîne des promesses de décentralisation. Cela ne se discute pas plus qu'un article de foi : ce serait forcément un progrès démocratique que de confier plus de pouvoir à des élus locaux plus proches du peuple et de ses problèmes que les fonctionnaires d'État et les dirigeants politiques nationaux. On oublie en général de préciser que que la décentralisation procédait aussi d'une révolte de grand notable, comme le suggère son initiateur Gaston (...)
- Régime d'opinion / France, Histoire, Région, Politique, UrbanismeCet article Tout élu au Parlement a droit à l’immunité, même les indépendantistes catalans, dit la Cour de justice est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
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(B2) Un pétrolier de la compagnie britannique Union Maritime Ltd a été attaqué par des pirates dimanche (15 décembre) vers 07h UTC, au large des côtes du Bénin
Le MT Duke (crédit : Union Maritime Ltd)Le MTT Duke, qui bat pavillon des Iles Marshall, était parti de Luanda, en Angola, et faisait route vers Lomé, au Togo, quand il a été arraisonné. L’équipage (des ressortissants indiens), géré par V Ships, a été pris en otage.
(NGV)
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(B2) La proposition de la présidence finlandaise (negociating box) pour le cadre budgétaire (MFF) des sept années futures (2021-2027) a fait tomber de leur chaise ceux qui se voyaient déjà puiser allégrement dans une cagnotte européenne alléchante. Cette initiative a un grand intérêt : poser des questions fondamentales qui n’ont pas été résolues : Faut-il une défense européenne ? À quel prix ? Pour quoi faire ? Quid de l’exportation des armes
© NGV / B2À quelle sauce est mangé le fonds européen de défense (FEDef) ?
Sur les 11,5 milliards prévus pour les 7 ans à venir (en prix 2018, 13 milliards en euros courants), la Finlande n’en a retenu que la moitié : 6 milliards d’euros (Lire : Des nouvelles du programme EDIDP. Inquiétude pour le futur Fonds européen de défense. Le budget raboté ?). Soit à peine 1 milliard par an au lieu des 2 milliards espérés. « Avec çà, on ne peut que remonter » plaisante un vieux grognard du fonds défense.
Cette coupe est-elle une surprise ?
Non. Cette coupe était proprement attendue. Personne (à part de doux rêveurs) ne pensait pouvoir terminer avec le budget présenté par la Commission. Au Berlaymont, siège de l’exécutif européen, on s’était préparé à l’épreuve du coupe-coupe, assez classique. La barque avait été un peu chargée, en se disant qu’ainsi on pourrait perdre quelques ballots en route, sans trop de dégâts. En gros, avec 9 milliards d’euros sur sept ans (10 milliards en euros courants), le Fonds européen de défense tiendrait déjà un certain cap, ambitieux. Soit entre 1,2 et 1,3 milliard d’euros par an (1,5 milliard en euros courants). Si cet objectif était atteint, on pourrait sabler le champagne. Les Finlandais ont mis le coup de rabot beaucoup plus bas.
Le rabot finlandais a-t-il opéré en préférence sur la défense ?
Oui. sans conteste. La défense (-50%) tout comme la gestion des frontières (-33%) sont les premières visées par les coupes en pourcentage (1). Tout le budget ‘défense’ est passé au ‘rabot finlandais’. Le budget de la mobilité militaire passe autour de 2,5 milliards € (au lieu de 5,76 milliards €) sur les 7 ans de la période 2021-2027. Tandis que la facilité européenne pour la paix (budget prévu pour la gestion de crises extérieure) n’aurait plus que 4,5 milliards € (sur 9,2 milliards prévus). L’agence Frontex aussi perd des plumes : 6,15 milliards au lieu de 9 milliards d’euros (-32%). Seul le fonds de sécurité intérieure s’en sort un peu mieux, avec 1,7 milliards € (au lieu de 2,2 milliards) et l’espace qui ne perd « que » 10% !
Est-ce grave ?
Raison gardons. Nous sommes en pleine négociation budgétaire. Chacun doit dramatiser pour tenter d’arracher les centaines de millions d’euros supplémentaires sur ‘ses’ priorités. Le chiffre proposé est sans doute insuffisant pour faire face à tous les enjeux auxquels la recherche et développement (R&D) en matière de défense doit faire face. Surtout après des années de serrage de vis. Mais, même raboté, ce budget n’est pas négligeable si on le compare à ce que les États membres dépensent, de façon cumulée, aujourd’hui pour la R&D = pas loin de 9 milliards d’euros par an, selon les chiffres de l’Agence européenne de défense (2), y compris le Royaume-Uni. Cela représente tout de même un sixième du budget des États. Le budget européen même raboté est donc loin d’être négligeable. Avec le Brexit, ce ratio sera encore supérieur. De plus, il faut tenir compte de la R&D ‘civile’ qui a désormais une utilité plus forte pour la Défense, que par le passé (3).
Est-ce à la hauteur des ambitions recherchées ?
Clairement non. L’Europe est aujourd’hui placée face à un choix. Soit elle développe des technologies autonomes qui, demain, irrigueront le tissu économique. Et elle doit avoir un coup de fouet dans la recherche. Soit elle continue de subir et d’utiliser des technologies venues d’ailleurs (américaines et chinoises aujourd’hui, indiennes ou turques demain) en se contentant d’être un bassin de consommation et de services, sans maitriser les industries et les réseaux.
Quelques questions à poser
L’exportation des armes ?
Développer de nouveaux ‘équipements’ est sans doute important pour l’industrie et les armées européennes. Mais d’un point de vue purement économique, ces matériels ne seront pas rentables à produire sans un vecteur ‘exportation’. Certains industriels le disent franchement (4). Et là on nage en plein tabou : l’Europe doit-elle développer une industrie de défense à l’export ? Quelles règles appliquer ? Peut-on laisser chaque pays ‘bricoler’ sa propre règle ? Faut-il s’inspirer de l’accord franco-allemand pour avoir une règle européenne ? Toute une série de questions se posent que n’ont pas pu ou pas voulu se poser les États européens. Mais ces derniers mois, les exemples se multiplient où une position européenne plus affirmée serait nécessaire : l’Arabie saoudite après l’affaire Khashoggi, la Turquie après l’intervention en Syrie (lire : Embargo sur les armes ou coordination de la politique d’exportation d’armes ? Y voir clair). Les Européens ne pourront plus faire l’économie d’une réflexion et d’une initiative sur le sujet.
Quel est l’objectif de l’industrie de défense ?
On ne peut pas juste accoler l’axiome : industrie de défense + dépenses = protection du citoyen. C’est un raccourci, auquel personne ne peut croire décemment. Ce n’est pas une industrie performante de défense qui fait (automatiquement) la protection du citoyen. Un axiome d’autant plus vérifiable quand on regarde la cinquantaine de projets déposés au titre de la coopération structurée permanente (dont une bonne dizaine ont été soumis à financement communautaire). En ‘off’, des responsables européens reconnaissent ce que chacun peut constater : certains projets n’ont à voir que de façon très lointaine avec les besoins communs.
Une défense pour quoi faire ?
Avoir des équipements modernes, riches de technologies, c’est bien. Mais pour quoi faire ? Quand on voit l’atropisme d’une bonne moitié des pays européens à aller en opération, à risquer la vie de leurs soldats, la question doit se poser. Si on regarde les interventions récentes, on voit que des pays avec des moyens beaucoup plus limités que les Européens (Russie, Turquie par exemple) arrivent à développer des capacités militaires, et surtout à les utiliser, de façon stratégique, pour acquérir un pouvoir de négociation, et un pouvoir tout court sur la scène mondiale ? Tout ramener ainsi à un enjeu budgétaire — dépenser davantage pour la défense — ou techno-industriel est ainsi une erreur. Les Européens devront se poser cette question : la défense, pour quoi faire ?
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) L’Iran a dressé le bilan de son action anti-piraterie dans le golfe d’Aden. Intéressant
4400 navires escortés
Les escadres de la Marine iranienne « escortent régulièrement des navires pour leur permettre de traverser en toute sécurité le golfe d’Aden » écrit le représentant iranien à l’ONU dans une lettre envoyée début décembre au secrétaire général de l’organisation (1). « À ce jour, 65 escadres de la Marine iranienne ont été envoyées dans la région », dont plusieurs au cours de l’année écoulée. Et « plus de 4400 navires battant pavillon de différents pays » ont déjà été escortés, durant la période. NB : la période n’est pas précisée, mais elle s’étend en fait sur plus de 10 ans, depuis 2008, la résurgence de la piraterie dans la région et les premières résolutions du Conseil de sécurité des nations unies.
La manière forte employée 234 fois
« Des efforts ont été engagés » pour libérer « rapidement » les gens de mer iraniens capturés par des pirates somaliens. Ces dernières années, les forces iraniennes ont « souvent combattu des pirates ou repoussé leurs attaques ». De tels « affrontements se sont produits à 234 reprises ». Les forces iraniennes ont également « capturé plusieurs pirates ». « Certains d’entre eux sont toujours détenus dans des prisons iraniennes ».
Commentaire : Ces chiffres doivent être pris avec précaution. La présence maritime iranienne tient tout autant à la volonté de Téhéran d’être présent au large de voisins arabes ou du Yémen, où le paus a des intérêts stratégiques, qu’à la lutte contre une criminalité maritime.
Il n’en reste pas moins que 1) les boutres et bateaux de pêche iraniens sont nombreux dans la région ; 2) ils ont été à plusieurs reprises attaqués par les pirates somaliens (1) ; 3) la marine iranienne a une réelle action anti-pirates.
À noter que l’Iran est un des seuls pays qui n’est pas présent dans le système de coordination et de ‘déconfliction’ mis au point par les Européens et Américains dans la région (SHADE). Officiellement, il n’y a pas de contact avec les Iraniens, même en matière de piraterie. Et du côté européen comme otanien, c’est silence et bouches cousues quand on aborde le sujet (2). Officieusement, c’est légèrement différent…
(NGV)
(1) Lire par exemple :
(2) Cela ne date pas d’aujourd’hui. Durant plusieurs années, les Européens ont fait disparaître de leurs statistiques des marins otages des pirates somaliens, les pêcheurs iraniens. Raison invoquée (officielle) : on ne connait pas. Raison (officieuse) : on ne sait pas vraiment s’ils sont otages ou complices des pirates. Lire : Combien de marins sont encore otages des pirates somaliens ?
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(B2) Cinq militaires espagnols participant à la mission EUTM Mali ont été légèrement blessés dans un accident de la route au Mali a annoncé ce matin l’état-major de la défense espagnole
Les soldats, qui appartiennent à la Brigade de la Légion de l’Armée de terre, étaient à bord d’un véhicule Lynx (Lince en Espagne), quand celui-ci s’est renversé. Cela s’est produit lundi (16 décembre) à 22h30 (heure locale), sur la route (parfois chaotique) de Bamako à Koulikoro.
Deux ambulances se sont rendues sur place pour porter secours aux blessés. Ils « sont hors de danger — précise-t-on côté espagnol — et sont toujours en observation au ‘Rôle2’ [l’hôpital de campagne tenu par les Allemands] de la base de Koulikoro », siège de la mission de l’UE de formation des FAMA, les forces armées maliennes.
Les légionnaires font partie de la quinzième rotation (MALI XV) des militaires espagnols dans la mission de formation de l’UE, qui est arrivée sur le terrain le 28 novembre dernier.
(NGV)
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