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Défense

La force du G5 Sahel souffre encore de lacunes sévères

Bruxelles2 - Fri, 11/29/2019 - 16:00
(B2) La force du G5 Sahel mise en place entre les cinq pays les plus concernés de la région (*) peine à se mettre en place. Les violences augmentent. Un constat plutôt courant. Mais quand il est donné par le secrétaire général de l'ONU lui-même, cela prend davantage de poids. Un risque d'extension Le secrétaire […]

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Une habituée du personnel politique français chez Thierry Breton

Bruxelles2 - Fri, 11/29/2019 - 14:45
(B2) La cheffe de cabinet de Thierry Breton, le commissaire chargé du Marché intérieur, de l'Industrie et de la Défense dans la Commission Von der Leyen, devrait être une Allemande, certes, mais très francophone et francophile. Sauf changement de dernière minute Originaire de Hambourg, parfaite bilingue français et allemand, Kerstin Jorna a l'avantage, en effet, […]

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Un nouveau chef à EULEX Kosovo

Bruxelles2 - Fri, 11/29/2019 - 12:55
(B2) Le Suédois Lars-Gunnar Wigemark va prendre la tête de la mission 'Etat de droit' au Kosovo le 1er décembre. Ce jusqu'au 14 juin 2020 , terme de l'actuel mandat d'EULEX Kosovo. Il remplace la Grecque Alexandra Papadoupoulou. Sa nomination a été avalisée par le COPS le 28 novembre Une région qu'il connait bien pour […]

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L’Armée de terre n’est plus Charlie

Blog Secret Défense - Fri, 11/29/2019 - 11:59
Le général Burkhard est indigné par des dessins antimilitaristes. Nos réflexions à ce sujet.
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L’ambassadeur de l’UE au Bénin déclaré ‘persona non grata’

Bruxelles2 - Fri, 11/29/2019 - 09:35
(B2) Le service diplomatique a bien été informé de la décision du gouvernement du Bénin d'expulser l'ambassadeur de l'UE à Cotonou (Bénin), a eu confirmation B2 Oliver Nette, de nationalité allemande, s'est vu retirer son accréditation diplomatique, selon une décision communiquée à Bruxelles le 20 novembre. Il doit quitter le pays avant le 1er décembre. […]

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Boris Johnson ne joue pas fair play. Le Royaume-Uni n’est pas un partenaire loyal de l’UE

Bruxelles2 - Thu, 11/28/2019 - 10:30

(B2 – exclusif) Selon l’accord signé entre Londres et les Européens, dans le cadre du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le Royaume-Uni doit se comporter « de manière constructive et responsable ». Un point rappelé lors de la dernière prolongation fin octobre. Force est de constater aujourd’hui que les Britanniques ne jouent pas (du tout) le jeu…

La non nomination d’un commissaire européen

L’exemple le plus connu est l’absence de désignation d’un commissaire britannique dans la future Commission européenne. Raison invoquée par Boris Johnson : les élections parlementaires qui obligent le gouvernement à s’abstenir de toute nomination internationale. On peut comprendre… Mais cela a obligé à un tour de passe-passe juridico politique avec le lancement d’une simili-procédure en manquement par la Commission européenne contre le Royaume-Uni. Tandis que les 27 ambassadeurs de l’UE s’arrachaient les cheveux pour concocter une décision validant la Commission européenne en ‘oubliant’ le 28e commissaire (britannique).

Le refus d’adopter le budget de deux agences …

Mais deux décisions prises très discrètement ces derniers jours le montrent, la ‘position’ britannique n’est pas ‘fair play’. Le Royaume-Uni a ainsi refusé successivement de valider l’augmentation des budgets de l’agence européenne de défense (EDA), à la mi-novembre, et plus récemment du centre satellitaire de l’UE (SatCen). Lire : Agence européenne de défense. L’augmentation du budget bloquée par le Royaume-Uni) et Augmenter le budget du centre satellitaire de l’UE : c’est ‘No’ dit le Royaume-Uni). Des décisions hautement soupesées et où l’ordre de bloquer toute augmentation a été prise directement à Londres, au ministère de la Défense, comme chez le Premier ministre.

… liées à la sécurité et la défense européenne

Ces deux structures dépendantes du Haut représentant de l’UE, ne sont pas fort grandes. Elles n’en sont pas moins très utiles à l’autonomie européenne de défense : l’une pour expertiser tous les projets de défense en coopération, l’autre pour fournir des produits d’analyse satellitaires aux États membres. C’est peut-être ce qui gêne Londres. Car, en matière budgétaire, on ne peut pas dire que l’impact soit important. L’augmentation prévue représentait respectivement 2,375 millions d’euros pour l’EDA, 1 million d’euros pour le SatCen, au total, tous pays confondus. Ramenée à la quote-part du budget de la Couronne britannique, cela ne dépassait pas 500.000 euros. On ne peut pas dire que cela pouvait mettre en danger le déficit britannique.

Une position pas très loyale…

Cette position constitue, tout d’abord, une infraction caractérisée à l’engagement de ne « pas compromettre le bon fonctionnement de l’Union et de ses institutions » et de « s’abstenir de toute mesure susceptible de mettre en péril la réalisation des objectifs de l’Union » (cf. encadré). L’enjeu électoral a sûrement pesé ; le gouvernement britannique ayant peur de tout sentiment de pouvoir prolonger son appartenance à l’UE.

… contradictoire avec les déclarations britanniques

Mais elle  est contradictoire avec la volonté britannique d’affirmer qu’il reste le garant de la sécurité européenne avant comme après le Brexit, voire de signer tout de suite après le Brexit un accord pour continuer à être partie prenante et bénéficier de ces structures européennes, comme l’indique une note du ministère de la Défense britannique parvenue à B2…

(Nicolas Gros-Verheyde)

L’engagement britannique

« Cette nouvelle prorogation ne saurait compromettre le bon fonctionnement de l’Union et de ses institutions. […] Le Royaume-Uni restera un État membre jusqu’à la nouvelle date de retrait, avec tous les droits et obligations qui en découlent […], y compris l’obligation de proposer un candidat en vue de sa nomination comme membre de la Commission.  Le Conseil européen rappelle l’engagement du Royaume-Uni d’agir de manière constructive et responsable tout au long de la période de prorogation, conformément au devoir de coopération loyale […]. À cet effet, le Royaume-Uni facilite l’accomplissement par l’Union de sa mission et s’abstient de toute mesure susceptible de mettre en péril la réalisation des objectifs de l’Union, en particulier lorsqu’il participe aux processus décisionnels de l’Union. »

Extraits de la décision européenne prise le 29 octobre 2019 prolongeant le délai du Brexit jusqu’au 31 janvier 2020

 

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L’art de négocier de Federica Mogherini

Bruxelles2 - Thu, 11/28/2019 - 08:42
(B2) En cinq ans passés à la tête de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, la Haute représentante de l'UE qui termine son mandat dans quelques jours, a conduit de nombreuses négociations internationales, et en a surtout vu des vertes et des pas mûres. B2 a pu consulter son livre de recettes Dîner pour créer la […]

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Le Parlement valide le refus d’étendre l’exonération de TVA aux missions civiles de la PSDC

Bruxelles2 - Thu, 11/28/2019 - 06:30
(B2) Le Parlement européen a approuvé mardi (26 novembre), la proposition de la Commission européenne de permettre une exonération plus large de la TVA sur les effort de défense consentis dans l'Union européenne, afin de le rapprocher, « dans la mesure du possible » du régime applicable aux efforts consentis dans le cadre de l'OTAN. […]

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Opération Barkhane. La France est-elle (vraiment) seule au Sahel ?

Bruxelles2 - Wed, 11/27/2019 - 18:15

(B2) C’est une ritournelle qui survient à chaque accident ou décès : les Français seraient seuls au Sahel. Est-ce vrai ? Quelques informations et quelques pistes de réflexion…

Evacuation de blessés lors de l’opération Aconit (crédit : DICOD/EMA)

N’en déplaise aux polémistes, il n’y a pas de réponse tranchée, par ‘Oui’ ou ‘Non’, à cette question. Bien sûr proclamer que la France est seule est assez facile. Il revient à dire ‘on est les meilleurs’, pointer du doigt ces ‘ignobles’ Européens et éviter de se poser certaines questions. A l’inverse, dire que les Européens sont bien là réactifs, présents, est peut-être enjoliver la vérité. La réalité est plus complexe. Le devoir du journaliste n’est pas d’asséner un point de vue, c’est de présenter des faits, les analyser au besoin, et éventuellement de tirer des conclusions, mais laissant chacun libre d’avoir une opération.

La réalité : une présence réelle, mais pas suffisante

Premièrement, les Européens sont plutôt là et bien là, en matière de soutien logistique à Barkhane. Deuxièmement, ils assurent le fonctionnement de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali). Enfin ils sont présents dans la Minusma, la force des casques bleus au Mali. Mais il reste un ‘hic’ : la présence au sol. Elle reste pour l’instant lacunaire. Avec une promesse d’amélioration, grâce à l’opération Takuba.

Danemark, Royaume-Uni, Espagnols en soutien logistique primordial à Barkhane

Sans ce soutien, soyons nets : l’opération s’arrêterait en quelques jours. Depuis le début de l’année 2019, 50% du transport intra-théâtre des personnels et du fret est réalisé par les pays alliés et européens : l’Espagne y contribue à hauteur de 15% (missions Mamba et Marfil menées respectivement depuis le Gabon et le Sénégal) (1). Le Royaume-Uni avec ses hélicoptères britanniques Chinook participe également pour près de 15%. Les États-Unis (près de 10%) et l’Allemagne (plus de 6%) contribuent pour le reste, ainsi que le Canada et la Belgique. Lire le détail

Lire aussi :

Une prise en charge d’EUTM Mali

Les Européens ont pris le relais des Français pour assurer la continuité de la mission de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), lancée en 2013, avec un certain général François Lecointre (l’actuel chef d’état-major français des armées) à sa tête (lire : Réussites et manques. Bilan des six premiers mois d’EUTM Mali (Lecointre)).

Cela représente environ 600 hommes. Le commandement actuel est autrichien. Ils vont passer le relais aux Portugais début décembre, puis aux Tchèques à l’été (lire : Les Tchèques vont prendre le commandement de la mission EUTM Mali ).

Autant dire qu’on est bien sur une prise de conscience des Européens. Il existe un questionnement sur le renforcement de cette mission, tant dans les formations données que dans la possibilité d’accompagner davantage les troupes sur le terrain. Elle vient d’être entamée (lire : Sahel. Une inquiétude européenne de plus en plus accrue. Faut-il changer le logiciel d’EUTM Mali).

Une présence dans la Minusma

Enfin, les Européens sont présents dans la Minusma. Selon les derniers obtenus par B2,  environ 380 Allemands (+ une dizaine d’effectifs pour la police) et environ 250 Suédois servent sous le drapeau des Nations unies. Les Roumains avec 120 militaires et quatre hélicoptères IAR-330 L-RM (version roumaine des SA 330 Puma) apportent un apport précieux notamment pour les évacuations médicales ou l’extraction en cas d’incident. Ils seront rejoints par les Danois. Une section lituanienne est également là (une trentaine d’hommes). Là aussi, il y a un questionnement à avoir, encore plus que pour EUTM Mali, sur l’efficacité de l’opération onusienne.

Un engagement au sol limité

Coté sol, les Européens sont, assez peu là sur le terrain à l’exception notable des Estoniens ; rôle qu’il faut saluer nettement (lire : Les Estoniens sont déjà présents en soutien à Gao). Les Britanniques aussi sont présents, de façon plus arrière, avec leurs hélicoptères. Mais l’arrivée de forces spéciales européennes aux côtés des Français pourrait changer la donne. Ce n’est plus pure prospective. Cela progresse un peu, concrètement. B2 en a eu confirmation. Lire : Plusieurs pays européens s’engagent ou songent à s’engager au Mali (opération Takuba)

Cinq (bonnes ou mauvaises) raisons de ne pas venir

Hurler à la solitude ne sert à rien (si ce n’est se faire plaisir), si on ne comprend pas les réticences de certains Européens à venir s’engager. Plusieurs motifs peuvent expliquer cette faiblesse européenne.

1° L’engagement de combat n’est pas du tout dans l’ADN des pays européens. Il faut le dire nettement. Le prix du sang est plus élevé dans certains pays que dans d’autres. Et peu d’hommes politiques en Europe sont prêts à risquer la vie de leurs soldats de façon délibérée. Lâcheté, égoïsme, sens des responsabilités… on peut gloser. Mais c’est la réalité.

2° Un État ne s’engage pas de telles missions à risque sans un solide intérêt national à défendre. Ou alors est-ce par solidarité. Mais, là encore les politiques du pays doivent s’engager et… obtenir leur assentiment de leur population. L’ancien ministre polonais de la Défense et des Affaires étrangères Radek Sikorki posait concrètement la question : « Avons-nous [en tant que Polonais] des intérêts au Mali ou en Afrique. Non. On n’aurait jamais envoyé nos troupes si on n’était pas ensemble, si on ne croyait pas qu’on était dans une famille. »

3° Il faut obtenir à chaque fois une validation par un gouvernement (en coalition souvent) ou/et du Parlement. Avec, bien souvent, une justification point par point de l’engagement en termes financiers, humains et de stratégie. Un document qui n’existe pas en termes publics pour l’opération Barkhane.

4° Peu d’États sont près à s’engager dans ce type de missions, hors d’un cadre très serré type OTAN. Or ce cadre n’existe pas au Mali (et ne pourrait pas exister). L’idée de partir en coalition ad hoc, sans les Américains (ou l’OTAN) en garde-fous ne plait pas à beaucoup d’Européens. Cela change. Mais lentement

Enfin, dernière raison : il faut laisser aux Européens une part de commandement, d’orientation dans la stratégie. Dire : venez, voici la stratégie, signez et obéissez n’est pas vraiment de nature à entraîner l’adhésion de tous. Nous en avions discuté il y a un an avec le général Lecointre, chef d’état-major des armées. Et la conclusion était assez claire : on peut faire quelque chose à côté de Barkhane, mais laisser les rênes de Barkhane ne serait pas un bon choix. D’où l’idée qui est née d’une équipe de forces spéciales (lire : Tous ensemble, cela ne veut pas dire tous derrière nous (général Lecointre))

D’autres questions gênantes à se poser

Histoire de ne pas tourner en rond dans le débat, il faut aussi commencer à se poser des questions plus gênantes.

Premièrement, est-ce que si les Européens arrivaient en force, doublaient, triplaient le nombre de moyens (soldats, hélicoptères), cela aurait un effet sur le terrain et empêcherait des accidents comme celui de lundi dernier ?

Deuxièmement, est-ce que les Français seraient prêts à partager le commandement de Barkhane, par exemple si 3000 Allemands arrivaient en force (hypothèse très hypothétique) ? Je ne suis pas vraiment sûr que l’opération y gagnerait en efficacité…

Troisièmement, même s’ils ne sont pas présents sur le terrain, le fait que des Européens assurent la présence dans EUTM Mali ou dans la Minusma, n’est-il pas utile fondamentalement ? Les Français seraient-ils en capacité de les remplacer s’ils décidaient de partir ? …

Un problème de stratégie ?

Enfin, il faut bien poser le doigt où cela fait mal : Pourquoi les terroristes normalement détruits, minés ressurgissent avec autant de force ensuite ? Pourquoi avec toute la technologie, nos forces entraînées, nous n’arrivons à vaincre quelques centaines ou milliers de ‘rebelles’ peu entraînés ? N’y a-t-il pas une stratégie à changer ? C’est toute la question de l’asymétrie des forces qui est posée, mais aussi de la difficulté à imposer la paix dans un pays qui n’est pas en capacité de gérer cette paix…

Pourquoi le pouvoir malien se révèle toujours aussi incapable d’assurer son autorité ? Pourquoi laisse-t-on certains pays influencer, notamment sur les écoles coraniques ? Etc. Barkhane doit évoluer, EUTM Mali également, la Minusma doit se remettre en question et le pouvoir malien cesser de s’abriter derrière son petit doigt.

Une question qui intéresse l’Europe politique

Oui ! en effet, la France ne doit pas, seule, se poser ces questions. Ce sont des questions qui intéressent les Européens. Et, au lieu de sempiternelles observations du nombril européen (notamment sur le Brexit), une discussion approfondie, étayée, franche entre les leaders européens lors d’un prochain sommet en décembre serait bien nécessaire.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Coûteuse dérive sahélienne

Défense en ligne - Wed, 11/27/2019 - 17:24

Le crash lundi soir de deux hélicoptères en opération dans la « zone des trois frontières » (Mali, Niger, Burkina Faso), qui a coûté la vie à treize militaires, pourrait faire évoluer un engagement militaire français qui était déjà menacé d'enlisement. Car rien ne va plus au Sahel. Pour les Africains, c'est la foire d'empoigne : la spirale de la violence ne cesse de gagner du terrain, les stratégies s'empilent, et le sentiment domine que « quelque chose ne fonctionne pas ». Pour les étrangers, fournisseurs de troupes ou d'aide, à la fois déçus et rétifs, c'est la « grosse fatigue ».

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La commission von der Leyen réunit une nette majorité au Parlement

Bruxelles2 - Wed, 11/27/2019 - 16:45
(B2) Le Parlement européen a investi le nouveau collège des 27 commissaires ce mercredi 27 novembre. La Commission va pouvoir commenter à travailler comme l'y a appelé à plusieurs reprises sa nouvelle présidente, Ursula von der Leyen, lors de son discours de présentation La présidente devait obtenir une majorité simple. Elle l'a dépassé de 85 voix. Le score se révèle […]

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Les budgets de défense des alliés de l’OTAN augmentent lentement. 9 pays atteignent les 2% du PiB

Bruxelles2 - Wed, 11/27/2019 - 14:30
(B2) Le sommet de Londres des 3 et 4 décembre devrait être l'occasion pour les dirigeants de l'Alliance de se réjouir de voir les dépenses de défense augmenter. Des chiffres jalousement gardés par l'Alliance pour préserver à la fois l'effet de surprise et éviter trop d'analyses préalables. Premiers éléments Pour rappel : les Alliés s'étaient engagés, lors […]

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La discussion sur les rapports PESC et PSDC continue

Bruxelles2 - Tue, 11/26/2019 - 23:48
(B2) Les rapports sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) comme sur la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ont commencé à être discutés 398 amendements ont été apportés sur le rapport PESC et 486 sur le rapport PSDC. Ils sont très divers, comme l'a expliqué […]

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Idées reçues sur l'Allemagne, par Claire Demesmay





Claire Demesmay, Idées reçues sur l'Allemagne. Un modèle en question, Le Cavalier Bleu, Paris, 2018
Spécialiste reconnue de l'Allemagne, des relations franco-allemandes et des questions européennes, Claire Demesmay (directrice du programme franco-allemand de l’Institut allemand de politique étrangère à Berlin – DGAP) nous offre ici un panorama précieux de la République Fédérale au présent.
Comme le veut l’esprit de la collection, l'objectif consiste à revenir sur quelques perceptions fréquemment reprises, pour démêler ce qui tient du fantasme, de la réalité, ou d’une évolution plus subtile. On apprend beaucoup dans ce travail, qui explore les domaines politique, culturel, économiques et sociaux, ou relatifs à l’action extérieure.
Oui, l'ancienne RDA et sa disparition ont laissé des traces, le déclassement existe à l’est, la marginalisation guette et l’extrême droite en profite. Mais pas nécessairement de la façon dont on le dit vu de France ou d’ailleurs. Oui, la Chancelière a été fragilisée par la crise des réfugiés. Mais elle est toujours là, et sa stabilité au pouvoir ferait pâlir d’envie bien des présidents français. Oui, Berlin est central dans l’imaginaire allemand, mais les entités régionales sont fortes.
De la minorité turque à la Bundeswehr en passant par la place de la musique classique, du marché du travail à la question énergétique, cet ouvrage fait redécouvrir l'Allemagne, insuffisamment connue en France, où la crainte obscurcit encore le regard.
La relation franco-allemande connaît des difficultés, qui chaque fois inquiètent, mais devraient être abordées avec la sérénité d’une meilleure compréhension de la nouvelle République de Berlin, post-réunification. Ce travail y aide grandement.

Le chemin de croix de Ursula von der Leyen se termine

Bruxelles2 - Tue, 11/26/2019 - 20:20

(B2) L’accouchement a été douloureux. Mais cette fois devrait être la bonne. Sauf incident de dernière minute, la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et ses 26 autres commissaires devraient être intronisés par le Parlement européen lors d’un vote solennel mercredi

Ursula von der Leyen saura ce mercredi 27 au Parlement si elle sera la première femme à diriger l’exécutif européen. Ici en orange pour la journée des violences des femmes devant le Berlaymont, siège de la Commission européenne (crédit : CE)

La nouvelle Commission pourra alors entrer en fonction le 1er décembre. Soit avec juste un mois de retard sur le tempo normal. « Ce n’est pas anormal », indique un diplomate européen habitué du jeu bruxellois. Un parcours initiatique en quelque sorte.

Le parcours initiatique

Rien n’aura pourtant été épargné à Ursula, durant ses premiers mois à Bruxelles. Tout d’abord, sa nomination n’est pas le premier choix des parlementaires européens. Son compatriote bavarois, Manfred Weber, tête de liste du parti populaire européen, comme Frans Timmermans, son alter ego social-démocrate se voyaient déjà occuper le siège de Jean-Claude Juncker. Mais les chefs d’État et de gouvernement, Macron en tête, Merkel en soutien en décident autrement (Le nouveau top chef européen : un choix ambitieux et une victoire de la french team ). Le résultat ne se fait pas attendre. Les parlementaires boudent… Le 16 juillet dernier, quand il s’agit de valider la protégée de Merkel comme présidente de la Commission, ils ne lui accordent que neuf voix de plus que la majorité (absolue) requise. Tout juste. Très juste. D’autant que ce soutien a été acquis grâce à quelques eurodéputés polonais du PiS, le parti conservateur polonais, peu en odeur de sainteté à Bruxelles. (Lire : Ursula von der Leyen élue présidente de la Commission européenne 2019-2024. De justesse)

 

 

 

Incident en cascade lors des auditions

L’enfer de l’Allemande continue ensuite avec la constitution du collège. Elle peine à obtenir certains noms, surtout à obtenir le nombre de femmes souhaitées (lire : La Commission von der Leyen : paritaire, équilibrée, expérimentée). Une fois ce travail accompli commence l’épreuve du feu parlementaires : les auditions des candidats choisis pour être commissaires. Les eurodéputés s’en donnent à cœur joie. Dans le jeu du chamboule tout, trois commissaires passent à la trappe : le Hongrois László Trócsányi, la Roumaine Rovana Plumb et, surtout, la Française Sylvie Goulard. Une pièce maitresse de la future Commission qui doit occuper le portfolio très en vue de commissaire au Marché intérieur (Les sept raisons de l’échec de Sylvie Goulard). Il faut reprendre la procédure de nomination et trouver trois remplaçants. Le chemin reste pavé d’embûches

L’imbroglio roumain

Tout d’abord, la donne a changé à Bucarest avec le renversement du gouvernement roumain social-démocrate. Les leaders politiques locaux mettent du temps à proposer un nouveau commissaire roumain. La Première ministre sortante Viorica Dăncilă (sociale-démocrate) et son successeur Ludovic Orban (PNL, chrétien-démocrate) se disputent le droit de nommer un commissaire. Finalement ce dernier l’emporte. Mais la présidente doit encore batailler ferme pour essayer de s’approcher de la parité promise. Budapest et Paris ont décidé d’envoyer un homme et n’en démordent pas. Bucarest consent à envoyer une femme.

La tangente du Brexit

Intervient un autre problème, le Brexit prévu pour le 30 octobre revient par la tangente. Il est repoussé de trois mois (Un nouvel accord conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sur le Brexit. Les textes). Le Royaume-Uni doit donc désigner un commissaire. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, en pleine campagne électorale, s’y refuse. Nouveau casse-tête. Les eurocrates, jamais à court d’idée, trouvent l’astuce. La Commission va lancer une procédure d’infraction contre le Royaume-Uni. Quitte à ce que celle n’aboutisse que longtemps après. Histoire de se couvrir de siéger à 27 là où il faudrait 28 personnes autour de la table ovale de l’exécutif européen. Question réglée.

Le second set d’auditions sans casse

Les auditions des trois derniers commissaires se déroulent finalement sans casse à la mi-novembre. Le Français Thierry Breton, bien que titillé sur son passé de chef d’entreprise, passe la rampe haut la main (Pari réussi pour le Grand oral de Thierry Breton ? Ma boussole sera l’intérêt général européen). La Roumaine Adina-Ioana Vălean fait de même. Le commissaire hongrois Oliver Varhelyi est bien un peu accroché (Le Hongrois Olivér Várhelyi manque de vision claire. Il ne convainc pas le Parlement européen). Mais, après un écrit de rattrapage, il finit par obtenir le fameux sésame. Le groupe S&D (social démocrate) qui n’avait pas approuvé son audition, se ravise, et vote en sa faveur.

La real politik a parlé…

La première femme à occuper le poste de président de l’exécutif européen fait, entretemps, quelques concessions aux Sociaux et Démocrates, histoire de les amadouer. Elle accepte de changer le nom du portefeuille du commissaire grec chargé de la « protection du mode de vie européen », qui perd son qualificatif de ‘protection’. Une marque d’Europe forteresse jugée mal-à-propos par plusieurs groupes politiques. Elle octroie quelques concessions aux commissaires socio-démocrates : le luxembourgeois Nicolas Schmit obtient les droits sociaux en plus de l’Emploi, tandis que l’Italien Paolo Gentiloni (Économie) est chargé de veiller à ce que les objectifs du développement durable soient bien intégrés dans les politiques économiques. Les sociaux-démocrates crient victoire. Ursula jubile… intérieurement. L’Allemande a gagné ses galons au niveau européen, affichant une résilience à toute épreuve. Une qualité acquise durant ses presque six années passées à la tête de la Bundeswehr.

Un retard utile

Ce retard n’aura pas été tout à fait inutile. Il a été mis à profit pour stabiliser et conforter la majorité au Parlement européen. Von der Leyen a ainsi rendu visite aux principaux groupes politiques, pour les convaincre. Tandis qu’en coulisses, ses mentors — Emmanuel Macron comme Angela Merkel —, ont fait discrètement passer le message à leurs homologues chefs de gouvernements et chefs de partis : le 27 novembre, il ne doit manquer aucune voix à la nouvelle présidente. L’Europe n’a pas besoin d’une crise de plus aujourd’hui.

(Nicolas Gros-Verheyde)

version rallongée et complétée d’un article paru mardi matin dans Sud-Ouest

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Les réactions européennes et internationales après la mort de 13 militaires français au Mali

Bruxelles2 - Tue, 11/26/2019 - 17:30

(B2) Très vite, les réactions sont tombées a Bruxelles après l’annonce du décès de 13 militaires français dans un accident d’hélicoptères. L’Union européenne a adressé « ses plus sincères condoléances aux familles des militaires français, engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel » a indiqué la porte-parole de Federica Mogherini, la Haute représentante de l’UE, contactée par B2.

L’Europe toute entière est en deuil

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a aussi réagi « rendant hommage » aux treize soldats. « C’est l’Europe toute entière qui est en deuil car […] au Mali comme ailleurs, c’est l’armée française qui défend l’honneur et la sécurité de l’Europe », a annoncé sa porte-parole Mina Andreeva en ouverture du traditionnel point de presse du mardi.

Un engagement français indispensable contre le terrorisme

« Nous partageons la douleur du peuple français » a déclaré la présidente élue de la prochaine Commission, Ursula von der Leyen. « L’engagement des troupes françaises au Mali est essentiel pour la protection contre le terrorisme, tant de la population malienne que de l’Europe » a assuré celle qui jusqu’à peu était ministre de la Défense en Allemagne et a dû subir une épreuve identique quand un hélicoptère allemand s’est crashé (L’Allemagne perd deux de ses hommes dans le crash d’un hélicoptère près de Gao).

 

Autres réactions

« La mort de 13 soldats français au Mali nous attriste profondément. Nos pensées vont à leurs parents et camarades. Dans la lutte contre le terrorisme, ils ont également défendu notre sécurité et ont perdu la vie. » Heiko Maas (Allemagne – Ministre des Affaires étrangères).

« Permettez-moi, au nom du people lituanien et en mon nom propre de vous exprimer les plus profondes condoléances pour le décès de 13 soldats français lors d’une opération de combat contre des djihadistes au Mali. » Linas Linkevicius (Lituanie – Ministre des Affaires étrangères – message adressé à JY Le Drian)

« Ils sont morts pour la France, pour le Mali, pour le Sahel, pour la Liberté, pour l’Homme. » Ibrahim Boubacar Keïta (président malien)

(propos rassemblés par NGV, CG, AP)

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