L'Eglise catholique romaine risque de perdre un patrimoine au Bénin, dans la commune de Grand-Popo. Il s'agit de la paroisse Saint Sacré Cœur d'Agoué. Ce lieu de culte, créé il y a 183 ans, est menacé de disparition par l'érosion côtière, que rien ne semble arrêter. Les vagues destructrices sont déjà à quelques mètres de la clôture de la paroisse...
Incroyable mais vrai ! Agoué va disparaître si rien n'est fait pour arrêter l'érosion côtière. Cité historique et touristique, berceau de la chrétienté au Bénin, Agoué est petit arrondissement de la commune de Grand-Popo. Cette belle ville côtière subit les conséquences de l'avancée de la mer. Un drame qui crée la panique dans le rang des populations riveraines et surtout des chrétiens catholiques qui craignent la disparition de leur lieu de culte. Cette érosion est responsable de la destruction massive des habitations en bordure de mer. Aujourd'hui, l'inquiétude est aussi grande puisque la seule église catholique de référence est aussi menacée de disparition.
Créée en 1835, la paroisse Saint Sacré Cœur d'Agoué a été le point de départ de l'évangélisation du reste du territoire du Bénin (ex Dahomey) et de plusieurs pays de la sous-région côtière. Porte d'entrée de l'évangélisation, l'Eglise catholique d'Agoué qui reste une icône pour le peuple béninois pourrait être, dans les prochaines années, rayée de la carte, si la situation perdure sans la moindre intervention des autorités pour la protection de la côte. Des témoins rapportent qu'en l'espace de deux ans, la mer a avancée d'environ 300 mètres.
Première du Dahomey et de la côte ouest-africaine, cette église en sous menace constante de disparition avec l'avancée incontrôlable de la mer. Selon les informations recueillies auprès des riverains, il y un référentiel de suivi de l'avancée de la mer. Mais ce référentiel situé à plus de 200 m de la mer, se retrouve aujourd'hui au fond de l'océan.
La menace est de plus en plus persistante puisque cette église ne va certainement pas résister aux vagues dans les prochains mois, si rien n'est fait pour sauver ce patrimoine. Avec l'annonce faite sur les prévisions pluviométriques de l'année 2018, le pire pourrait arrivé. Même si la population chrétienne continue de garder sa foi, les catastrophes naturelles ne préviennent pas. Il vaut mieux agir le plutôt pour sauver l'église d'Agoué et les nombreuses habitations qui sont en instance d'être englouties au fond de l'océan.
Les autorités compétentes sont interpellées afin que les mesures prévues par le Programme d'actions du gouvernement soient lancées pour sauver ce qui peut encore l'être. « Il vaut mieux prévenir que guérir », dit-on.
Giscard AMOUSSOU
PARIS – Plus d’une cinquantaine de personnalités, historiens, politiques, juristes, journalistes et cinéastes, ont demandé au président Emmanuel Macron de reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat par l’armée française de Maurice Audin en juin 1957.
« Le 11 juin 1957, pendant la bataille d’Alger, Maurice Audin, mathématicien communiste de 25 ans, était arrêté par les parachutistes du général Massu devant sa famille, avant d’être torturé. Le jeune assistant à la faculté d’Alger n’en est jamais revenu, et l’armée française a fait disparaître son corps », ont d’emblée rappelé les signataires de la lettre ouverte adressée au président Macron.
Ils ont souligné que tous ceux qui ont travaillé sur cette « affaire » ont établi que Maurice Audin avait été torturé et assassiné par l’armée française, agissant dans le cadre des pouvoirs spéciaux votés par le pouvoir politique.
Ils estiment, dans cette lettre ouverte dont une copie est parvenue à l’APS, que le moment est venu pour « des actes forts sur cette période de l’histoire », comme Emmanuel Macron en avait promis.
Pour eux, la reconnaissance des sévices subis par Maurice Audin, puis de son assassinat par l’armée française « serait cet acte fort » ( ) « pour sa famille d’abord, qui attend depuis plus de soixante ans, mais aussi pour les milliers d’Algériens ‘disparus’ comme Maurice Audin de l’autre côté de la Méditerranée ».
« Des deux côtés de la Méditerranée, les mémoires algérienne et française resteront hantées par les horreurs qui ont marqué cette guerre, tant que la vérité n’aura pas été dite et reconnue », ont-ils soutenu, estimant qu’il est aujourd’hui « grand temps d’apaiser cette mémoire pour aller de l’avant ».
En février dernier, l’affaire a été relancée médiatiquement après le témoignage d’un ancien soldat français appelé de contingent, publié par le quotidien L’Humanité, qui pense avoir enterré le corps de Maurice Audin.
« Je crois que c’est moi qui ai enterré le corps de Maurice Audin », avait confié ce témoin des atrocités qu’avait fait subir l’armée française aux Algériens durant la guerre de libération, qui a voulu garder l’anonymat en se tenant à la disposition de la famille Audin.
D’après son témoignage, les événements se sont déroulés dans une ferme à Fondouk (actuellement Khemis el-Khechna, Boumerdès) où, dans une cabane fermée à clé, se trouvaient « deux cadavres enroulés dans des draps et cachés sous la paille », avait raconté le témoin de 82 ans pour « soulager sa conscience et se rendre utile pour la famille Audin ».
« J’ai d’abord l’impression de loin que ce sont des Africains. Ils sont tout noirs, comme du charbon », avait-il précisé, faisant état des propos du soldat Gérard Garcet, désigné plus tard par ses supérieurs comme l’assassin de Maurice Audin qui racontait « fièrement » avoir passé les deux victimes à la « lampe à souder (…) pour éviter qu’on puisse les identifier ».
« C’est une grosse prise. Il ne faut jamais que leurs corps soient retrouvés », avait-il ajouté aux jeunes appelés, dont le témoin.
Selon le député Cedric Villani (mathématicien), le président Macron lui a fait part de son « intime conviction » que Maurice Audin a été « effectivement assassiné par l’armée française ».
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Le tabagisme, y compris le tabagisme passif, sont des causes majeures de maladies cardiovasculaires, provoquant quelque trois millions de décès annuels, a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac.
La plupart des gens savent que le tabac provoque des cancers et des affections pulmonaires, mais on ignore bien souvent le rôle qu’il joue dans les maladies cardiovasculaires, qui viennent en tête des causes de décès dans le monde, a fait observer le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
« Si l’on sait souvent que le tabagisme accroît le risque de cancer, il est inquiétant de constater les connaissances bien plus lacunaires concernant les risques cardiovasculaires », a averti l’OMS, ajoutant que cette faible sensibilisation atteignait des proportions notables dans certains pays.
Douglas Bettcher, directeur de la prévention des maladies non transmissibles à l’OMS, a souligné que les gouvernements disposaient des pouvoirs nécessaires pour protéger la population contre les maladies cardiaques évitables.
« Parmi les mesures réduisant les risques de cardiopathie liés au tabac figurent l’interdiction totale de fumer dans tous les lieux publics et lieux de travail intérieurs et l’emploi de mises en garde sur les conditionnements illustrant les risques sanitaires liés au tabagisme », a-t-il précisé.
Malgré la baisse régulière de la consommation dans le monde, plus de 7 millions de décès annuels sont imputables au tabac comme le montre un nouveau rapport de l’OMS.
« S’il est vrai que la proportion mondiale de fumeurs a été ramenée de 27% en 2000 à 20% en 2016, la réduction de la demande de tabac, de la mortalité et de la morbidité qui lui sont dues progresse à un rythme qui ne permettra pas d’atteindre la cible d’une baisse de 30% d’ici à 2025 chez les 15 ans et plus », a estimé l’OMS. APS
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Des centaines de milliers de routeurs et autres dispositifs de stockage ont été infectés et piratés par des cybercriminels dans une «attaque qui a visé l’Ukraine», mais qui a touché pas moins de 54 autres pays. L’alerte a été lancée le 23 mai par la société Cisco Talos Intelligence, une filiale de l’américain Cisco Systems, spécialisée dans la sécurité des réseaux. Si les conclusions de l’enquête n’étaient pas définitives, elles ont permis une réaction rapide. Le FBI a annoncé, cinq jours plus tard, avoir pris le contrôle du botnet massif qui a infecté plus de 500 000 routeurs.
Talos enquête depuis plusieurs mois, en collaboration avec différents acteurs de la cyber-sécurité, sur la diffusion d’un «système malveillant modulaire appelé VPNFilter», probablement «parrainé par un Etat» qui a infecté des centaines de milliers de routeurs et d’objets connectés. Sur son blog, la société explique que le code de ce malware «se chevauche avec les versions du malware BlackEnergy», un puissant virus responsable de la coupure générale d’électricité en Ukraine en 2017. Même constat : VPNFilter est un «malware potentiellement destructeur», qui «infecte activement les routeurs ukrainiens à un rythme alarmant, en utilisant une infrastructure de commandement et de contrôle (C2) dédiée à ce pays», indique Talos sur son blog.
Selon la filiale de Cisco, «l’échelle et la capacité de cette opération sont préoccupantes». «En collaboration avec nos partenaires, nous estimons le nombre d’appareils infectés à au moins 500 000 dans au moins 54 pays», lit-on dans le document. Plusieurs équipements de réseaux sont infectés par VPNFilter. Il s’agit des marques de routeurs domestiques et de bureaux : Linksys, MikroTik NETGEAR et TP-Link. Mais également des dispositifs de stockage en réseau (NAS) de la marque taiwanaise QNAP.
Décrivant le comportement «préoccupant» de ces logiciels «malveillants» sur les équipements réseau, Talos affirme que VPNFilter permet «le vol d’informations d’identification de sites Web et la surveillance des protocoles Modbus SCADA (Contrôle de supervision et d’acquisition de données). Sa capacité ‘’destructrice’’ peut ‘’rendre inutilisable un dispositif infecté’’ avec le ‘’potentiel de couper l’accès à internet pour des centaines de milliers de victimes à travers le monde’’».
Selon les conclusions de l’enquête (qui est encore ouverte), VPNFilter «est utilisé pour créer une infrastructure expansive, difficile à attribuer, qui peut être utilisée pour répondre aux multiples besoins opérationnels de l’acteur de la menace».
En prenant possession des équipements infectés, les «activités malveillantes (…) pourraient être attribuées à tort à ceux qui en sont, en fait, des victimes», explique le document. «L’acteur (de la menace) pourrait facilement utiliser des périphériques infectés avec ce malware comme points de saut avant de se connecter à sa victime finale afin de brouiller leur vrai point de départ de l’attaque.»
Le domaine source démasqué
Selon The Hacker News, le département américain de la sécurité intérieure (Homeland Security) «a affirmé qu’il enquêtait sur les logiciels malveillants qui semblent avoir ciblé les appareils de Netgear, MikroTik, Linksys, QNAP et TP-Link». «Il a également conseillé aux utilisateurs d’installer des mises à jour de sécurité», ajoute le site spécialisé dans les questions de piratage et de sécurité.
De son côté, le FBI a «publié un avertissement» accusant des «criminels informatiques russes» d’être à l’origine de cette attaque qui a compromis des centaines de milliers de routeurs domestiques et de bureaux. Le FBI a exhorté, vendredi dernier, les utilisateurs à «télécharger les mises à jour» des fabricants de ces marques de routeurs
Une ordonnance d’un tribunal américain a donné au FBI l’autorisation de saisir tout site Web que les pirates auraient pu utiliser dans le cadre d’un botnet.
L’enquête mène vers un groupe nommé Sofacy, «connu sous le nom d’APT28 et Fancy Bear» et «affilié au gouvernement russe», rapporte The Hacker News.
Le FBI affirme avoir saisi le domaine «qui fait partie de l’infrastructure de commande et de contrôle de VPNFilter», ainsi qu’à identifier «l’adresse IP des périphériques infectés» et «transmettre aux autorités du monde entier pour supprimer le malware». Selon un officiel du FBI, cité par The Hacker News, les types de routeurs ciblés par les pirates informatiques ont été acquis par les utilisateurs dans des magasins en ligne.
A. Z.
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ALGER- Le Directeur chargé de la lutte contre les maladies chroniques au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Youcef Terfani, a fait savoir jeudi que 1,5 milliard de cigarettes sont produites annuellement en Algérie, alors que la moyenne de consommation individuelle est de 17 cigarettes par jour.
Lors d’une rencontre de sensibilisation à l’Institut national de santé publique (Alger) à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac (31 mai de chaque année), M. Terfani a précisé que le taux de tabagisme s’est relativement stabilisé en 2017 autour de 15% de la population, avec 8% en milieu scolaire.
Ce constat s’explique par la hausse entre 100 à 150% du prix du paquet entre 2015 et 2018 outre les différentes taxes imposées sur ce produit dangereux, dont une grande partie est versée à la Caisse nationale de lutte contre le cancer », a-t-il indiqué.
Il a déclaré que la lutte contre le trafic menée par les éléments de la Sûreté et de la gendarmerie s’est soldée en 2017 par la saisie de 1,128 milliard de paquets, ce qui a contribué, a-t-il dit, « à la maitrise des prix ».
Concernant la lutte contre le tabagisme au milieu scolaire, le même responsable a déclaré que les ministères de l’Education et de la Santé ont « intensifié leurs efforts à travers l’organisation de larges campagnes de sensibilisation menées par des médecins scolaires à travers le pays ».
Il a évoqué, par ailleurs, la stratégie adoptée par l’Algérie en application de la convention cadre de lutte contre le tabagisme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2003, et ce, à travers la
baisse du tabagisme au milieu des jeunes et la protection des citoyens exposés à la fumée secondaire notamment dans les lieux publics, outre l’application de la stratégie nationale d’aide au sevrage tabagique 2016/2019.
De son coté, le Directeur général de la Prévention et de la Promotion de la Santé, Djamel Fourar a indiqué que l’enquête nationale, réalisée en 2017 par le ministère de la Santé en coordination avec
l’Organisation mondiale de la Santé à Alger et l’Office national des statistiques, et dont les résultats seront annoncés prochainement apportera des statistiques précises sur la consommation par wilaya, ce qui contribuera à la maitrise de sa propagation dans la société ».
Les autorités publiques ont mis en place « un arsenal juridique de lutte contre ce fléau nécessitant des mesures strictes pour son application, a-t-il affirmé rappelant, dans ce cadre, les 14 articles contenus dans le nouveau projet de loi sur la Santé.
Le représentant de l’OMS en Algérie, qui a lu le message de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le Dr. Matshidiso Moeti, a indiqué que 146.000 personnes de moins de 30 ans meurent chaque année en Afrique en raison de maladies causées par le tabagisme.
Les pays africains intensifient leurs efforts pour encourager le sevrage tabagique, ce qui contribuera à l’amélioration de la santé et du bien-être des peuples du Continent, a-t-ildéclaré, estimant que l’imposition de taxes et l’augmentation des prix du tabac contribuent à sauver des vies à travers la baisse du taux des maladies et décès causés par ce fléau, outre la création des ressources pour la santé publique.
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Evasion à Natitingou. A la sortie d'une audience au tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou, deux détenus ont réussi à tromper la vigilance des forces de l'ordre pour s'échapper. Ils sont actuellement très recherchés par les forces de défense et de sécurité. La collaboration des populations est fortement sollicitée pour arrêter ces deux prisonniers.
F. A. A.
Cette initiative s’inscrit, selon le directeur du Musée, le colonel Chouchane Mourad, dans le cadre de l’intérêt capital qu’accorde le Haut commandement de l’Armée nationale populaire (ANP), à la consécration des principes de la révolution nationale chez les générations montantes, en vue de permettre à ces dernières de « poursuivre le processus de progrès national, tout en restant fidèles au serment des chouhada ».
Le colonel Chouchane a mis l’accent, à ce titre, sur l’importance d’enseigner aux enfants d’aujourd’hui les grands sacrifices consentis par leurs aïeux, afin qu’ils mesurent le lourd tribut payé pour l’indépendance et la liberté.
Cette cérémonie, rehaussée par la présence d’un grand nombre d’élèves et d’éléments des Scouts musulmans algériens (SMA), a débuté par la projection d’un film-documentaire sur les enfants durant la Révolution, suivie d’une conférence animée par la psychopédagogue, Mme Bouchabout, au cours de laquelle elle a mis en exergue le rôle central des établissements éducatifs dans l’éducation de l’enfant qui doit s’imprégner des valeurs nobles.
La conférencière a évoqué la symbolique des musées dans la transmission et la vulgarisation du legs historique de l’Algérie.
Plusieurs enfants ont exprimé leur joie pour l’organisation de telles initiatives qui leur ont permis de s’enquérir de l’histoire de l’Algérie et de ses artisans dont les enfants de la révolution.
Akram, un écolier de l’établissement primaire » Ali Medjabra » d’El Madania, s’est réjoui de la visite scolaire effectuée au musée qui vient consolider ses connaissances en histoire reçues en classe, se disant fier des contributions des enfants à la Glorieuse révolution nationale, à l’image de Farid Maghraoui, tombé en martyr à Diar El Mahçoul (El Madania), alors qu’il n’avait même pas 10 ans.
Idem pour la petite fille Ibtissam de l’école » Les frères Fadhli » dans la commune de Mohammed Belouizdad, qui a dit que sa visite au musée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’enfance, était une occasion pour se remémorer les sacrifices consentis par les enfants lors de la révolution, ce qui constitue, pour elle, une motivation supplémentaire dans ses études, pour qu’elle soit en mesure de servir, à l’avenir, son pays, en s’armant de savoir.
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La tournée d'information et de sensibilisation des membres du comité communal de gestion foncière a pris fin ce mercredi 30 mai, par les arrondissements de Toumboutou, Guéné, Madécali et Garou. Cette commission a été présidée par le conseiller Mazou Seidou Mousssa.
Mazou S. Moussa, accompagné des cadres de la marie, n'a pas manqué de faire part aux populations des missions qui lui sont dévolues. Il s'agit entre autres d'accompagner les populations dans la formalisation des transactions et mutations foncières, de délivrer l'attestation de détention coutumière, de contribuer au bon déroulement des opérations pour l'établissement et la mise à jour du plan foncier rural.
La commission est composée du chef de village et de deux personnes élues par conseil de village, deux notables, un représentant des guides de l'équipe d'enquête foncière, un représentant des associations de développement du village, trois représentants des organisations professionnelles du secteur agricole, deux représentants des groupements de femmes, élues en assemblée générale avec un mandat de trois ans renouvelable une fois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La ville de Comé, dans le département du Mono, est retenue au plan national pour accueillir les manifestations officielles de la 34ème édition de la journée de l'arbre. En prélude à ces manifestations, le préfet du Mono, Komlan Sedzro Zinsou, accompagné des techniciens départementaux de l'environnement, s'est rendu dans l'après-midi de ce mercredi 30 Mai 2018 au Ceg d'Akodéha, pour constater l'état d'avancement des travaux du site devant accueillir les manifestations officielles. Il était très satisfait des travaux exécutés, selon le Chef du service reboisement et aménagement des forêts au niveau de l'inspection forestière Mono et du Couffo, Kabirou Aboudou Lawani. Pour ce dernier, les travaux de défrichement, de piquetage et de trouaison sont terminés sur un domaine de cinq hectares dans ledit Collège. 12.500 plants d'essence composés d'acacia, de céïba, de samba, d'iroko, de baobab, de rônier et d'eucalyptus sont prévus pour être mis en terre sur le site aménagé, a-t-il informé.
L'autorité préfectorale a remercié toutes les personnes impliquées (enseignants et apprenants et autres) dans la mise au propre des lieux et souhaité que la journée de ce jeudi soit mise à profit pour les derniers réglages.
F. A. A.
Le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Adam Boni Tessi, a reçu en audience ce mardi 29 mai, une délégation de l'Assemblée Spéciale conduite par le Président du Conseil National du Patronat de la Presse et de l'Audiovisuel (CNPA-Bénin) Basile Tchibozo et son homologue de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), Franck Kpotchémè.
Réunissant les conseillers et cadres de la HAAC, cette séance a permis d'aborder plusieurs sujets notamment la mesure de suspension du quotidien “La Nouvelle Tribune”, depuis le mercredi 26 mai. Les associations professionnelles des médias ont souhaité que les sanctions prononcées contre les manquements à la déontologie restent dans le cadre légal. Ce sont l'ODEM et les associations faîtières qui sont jugés compétents, lorsqu'il y a violation du code de la déontologie et non la loi organique. C'est le juge correctionnel qui est habileté à infliger une peine d'amende, quand un journaliste offense le Chef de l'Etat. Les associations professionnelles des médias ont donc plaidé pour que le processus se poursuive tel qu'édicté par la loi organique qui a été visée à l'occasion de la prise de la mesure conservatoire.
Le président de la HAAC, affirmant être dans ses droits en prenant ladite mesure a promis faire tenir une plénière dans les meilleurs délais pour connaître du dossier “La Nouvelle Tribune''. Il a invité les journalistes à faire leurs productions dans le respect strict des lois régissant la profession.
Au cours de cette séance d'autres sujets d'intérêt ont été abordés tels que : l'attribution de la carte de presse aux nouveaux membres de la profession par un appel à candidature qui se fera dorénavant tous les ans, la demande du renouvellement de la carte de presse qui sera automatique.
La HAAC a accordé un délai supplémentaire de 15 jours à compter de ce mercredi pour les organes de presse écrite qui ne sont pas à jour.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le sieur Kaanich Hachem, né le 04 Mai 1989, un terroriste se réclamant de l'idéologie ‘'Salafiste'' serait présent sur le territoire national. Le directeur général de la police républicaine, Nazaire Hounnonkpè, dans une correspondance en date du lundi 28 Mai 2018, adressée aux directeurs départementaux de la police républicaine, au directeur de renseignement territorial et au directeur de l'émigration et de l'immigration, a informé ces derniers de la présence de ce terroriste sur le territoire national. Les forces de défense et de sécurité sont instruites pour repérer ledit individu et le mettre hors d'état de nuire.
F. A. A.
Par D. B.
Malgré les nombreux sit-in organisés au niveau de la wilaya et la daïra d’Oran; des centaines de mal-logés ayant déposé des dossiers auprès de l’OPGI, depuis plusieurs années, attendent toujours un relogement ou une pré-affectation. Selon des habitants des quartiers de Gambetta et St Eugène qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, des dossiers de demande d’un logement ont été déposé auprès des services de l’OPGI, pour certains, depuis prés de 30 années. «Nos parents ont déposé des dossiers dans les années 80, puis a notre tour nous avons déposé des demandes dans les années 90, mais jusqu’a ce jour nous n’avons rien vu venir» assure un père de famille qui partage un logement de trois pièces avec ses deux frères mariés a Gambetta. D’autres expliquent avoir déposé leurs dossiers en 2009 auprès de l’agence OPGI de Gambetta mais en vain. Ce sont des centaines de familles réparties sur les nombreux quartiers populaires à avoir entrepris toutes les démarches pour obtenir un logement au même titre que les autres bénéficiaires.Ces familles habitant dans les quartiers de Saint Pierre, Bel Air, la rue Cavaignac, Gambetta, Saint Eugéne, Maraval en somme dans des quartiers connus pour la concentration d’immeubles datant de l’ère coloniale. Nos interlocuteurs précisent également que la commission d’attribution chargée d’étudier les dossiers des postulants ne s’est jamais penchée sur leur cas puisque jusqu’à présent aucun demandeur ayant déposé son dossier dans les années 90 n’a obtenu un logement. Une situation que plusieurs familles n’arrivent pas à comprendre. Ils se disent tous en possession de récépissés mentionnant le nombre de points. Nous nous sommes plusieurs fois déplacés au siège de l’agence de l’OPGI de Gambetta pour avoir des explications mais malheureusement aucune information n’a filtré pour répondre aux doléances des demandeurs souligne-t-on. Les familles dénoncent ce parcours du combattant entre les différentes administrations et signalent également le manque de communication de la part des instances locales. «Plusieurs familles recensées dans les années 2000 ont été relogées alors que nous avons déposé nos dossiers il y a plus de 20 ans et nous occupons des logements indécents» clame-t-on.
Nos interlocuteurs espèrent bénéficier des programmes conséquents inscrits au profit de la wilaya d’Oran. Ils exigent dans ce registre des réponses concrètes de la part des responsables locaux et appellent à ce que la lumière soit faite sur des milliers de demandeurs qui attendent leur relogement depuis des lustres.
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Contraints de quitter la Ghouta orientale, Oumayma al-Cheikh et sa famille ont trouvé dans le nord-ouest syrien le calme et la sécurité qu’ils recherchaient. Mais leur nouveau domicile appartient à une famille qui a elle aussi été poussée à fuir. «Personne n’aime vivre dans une maison qui n’est pas la sienne, ou utiliser les affaires d’un autre», confie cette mère de deux enfants, vêtue d’un niqab noir qui ne dévoile que ses yeux.
La ville kurde d’Afrine ainsi que la province du même nom ont été la cible d’une offensive d’envergure menée en début d’année par la Turquie. Ankara nie avoir visé la population mais l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a évalué à plus de 280 le nombre de civils tués. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir. Aujourd’hui, une atmosphère détendue règne dans la ville. Devant des immeubles éventrés lors de l’opération militaire turque, des enfants ont pris d’assaut les balançoires, et sur les trottoirs les vendeurs ont réinstallé leurs étals. «On est venu ici pour épargner à nos enfants souffrances et bombardements», dit Mme Cheikh, lors d’une promenade dans un jardin public. Après un siège asphyxiant de plusieurs années et une campagne de frappes ayant dévasté l’ancien fief rebelle de la Ghouta, le régime de Bachar al-Assad a fini par s’emparer en avril de cette région en périphérie est de Damas dont la famille al-Cheikh est originaire, poussant là aussi des milliers d’habitants sur les routes. Quelque 36 000 déplacés ont trouvé refuge à Afrine et dans sa région, selon l’OSDH. Certains vivent dans des camps –environ 10 000 selon l’ONU–, mais d’autres se sont installés dans les maisons abandonnées.
«Si le propriétaire revient?»
Depuis le début du conflit en 2011, la moitié de la population syrienne a été contrainte de quitter son foyer, soit environ 11 millions de personnes, dont six millions de déplacés internes. «Les maisons que nous avons abandonnées sont habitées par d’autres personnes. C’est le cas de tout le monde en Syrie. Nous ne sommes pas les seuls», se défend Oumayma al-Cheikh. «Des groupes rebelles nous ont aidés à habiter ici. On est épuisés par les bombardements du régime, on veut un peu de repos», ajoute Ahmed Al-Bouri, qui a fui la Ghouta avec ses parents. «Si le propriétaire revient, on ne sait pas ce qu’on va faire», reconnaît-il. «On va devoir partir, aller dans les camps (de déplacés) ou chercher une autre maison». Pour le jeune homme de 19 ans à la silhouette frêle et à la barbe fine, l’heure n’est pas vraiment au départ. Il a postulé pour rejoindre la police locale mise en place par les rebelles qui, avec les soldats turcs, contrôlent désormais la région. Mehdi Haymur et son fils fouillent dans un tas de débris à l’entrée d’un appartement criblé de balles, à la recherche d’objets qui puissent leur être utiles. Ils trouvent une paire de coussins déchirés. «Nous avons perdu nos maisons, nos terres et notre travail. Nous avons été forcés de quitter la Ghouta et nous sommes également venus ici de manière forcée», déplore M. Haymur.
«Des inconnus»
Cette situation inquiète les habitants d’Afrine même s’ils n’expriment leur exaspération qu’à demi-mots. «Des inconnus se sont installés dans la maison de mon cousin et ne veulent pas en sortir», lâche Mahmoud Hassan, un keffieh sur la tête. Cet agriculteur de 58 ans s’empresse toutefois de tempérer: «Les gens de la Ghouta sont très bien, on s’entend avec eux». Plus de 137 000 personnes ont fui la région d’Afrine et se trouvent toujours déplacées dans les régions environnantes, selon l’ONU, tandis que 135 000 autres ont choisi de rester dans la région, dont un tiers dans la ville d’Afrine. Pour ces déplacés, «la liberté de mouvement reste limitée», a récemment déploré le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (Ocha), estimant que cela «empêchait» certains de rentrer chez eux. Des responsables kurdes accusent Ankara d’entraver leur retour pour imposer un changement démographique à l’enclave kurde. La Turquie, elle, n’a jamais caché son hostilité face à l’autonomie de facto acquise par les Kurdes de Syrie dans de vastes territoires proches de sa frontière, et considère comme «terroriste» la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) qu’elle a chassée d’Afrine. Othmane Khalil ne cache plus sa frustration. «Des familles de la Ghouta se sont installées dans notre rue, ils sont entrés dans la ville alors que les (habitants d’Afrine) ne sont pas autorisés à revenir», lâche cet ouvrier de 57 ans à la barbe rêche. «Si la route était ouverte, tout le monde rentrerait».
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