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Afrique

Candidat à la députation, à Rosso, Cissé Housseynou Birama se livre dans une interview exclusive

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 16:45
Natif de Rosso, juriste de formation et défenseur incontournable des opprimés, l'avocat du peuple et candidat aux prochaines élections...
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Yémen: le gouvernement exige des Houthis de libérer des prisonniers avant de négocier

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 16:43

RYADH – Le gouvernement yéménite a conditionné son retour à la table des négociations avec les rebelles Houthis à la libération de tous les prisonniers détenus par les insurgés, lors d’une rencontre dimanche à Ryadh avec l’émissaire de l’ONU pour le Yémen.

« Il est nécessaire (pour les insurgés) de montrer de la bonne volonté avant le début des prochaines discussions, et cela à travers la libération de tous les détenus dans (leurs) prisons », a affirmé le Premier ministre yéménite Ahmed ben Dagher à Martin Griffiths, selon l’agence de presse yéménite Saba.

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JAJ-2018/Gymnastique: 5 médailles pour l’Algérie

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 16:42

ALGER – La sélection algérienne de gymnastique garçons et filles a remporté 5 nouvelles médailles (1 or, 2 argent et 2 bronze), lors de la 5e journée consacrée aux épreuves individuelles de trampoline et tumbling, lundi à Alger dans le cadre des Jeux africains de la jeunesse-2018 (JAJ-2018).

La médaille d’or a été l’oeuvre de Laras Mohamed Louzkal aux épreuves de tumbling, devant son coéquipier Kehal Allaa Eddine, médaillé d’argent, alors que la médaille de bronze est revenue à l’Angolais Mateia Hossi Elias.

« Je suis très content de cette médaille d’or devant le public algérien. C’était un concours très engagé devant mon coéquipier Allaa Eddine qui a remporté la médaille d’argent. Nous avons un bon groupe de quatre athlètes qui peuvent aller plus loin dans cette discipline qui demande beaucoup de concentration et de préparation technique », a déclaré à l’APS Laras (14 ans), également champion d’Afrique en titre dans la catégorie des 12-13 ans.

Une médaille d’argent a été également remportée en tumbling filles grâce à Djafour Razia, devancée par la Namibienne Van Zyl Carane, médaillée d’or, alors que la médaille de bronze est revenue à l’autre Namibienne Loveira Thalia Theresa.

Dans les épreuves de trampoline, deux médailles de bronze ont été décrochées par Habza Narimane Hasna chez les filles et Youcef Bahiou chez les garçons.

Pour l’entraîneur de la sélection masculine de tumbling, Hamza Ahmed Cherif, les quatre athlètes algériens constituent le noyau de cette discipline laquelle peut énormément contribuer au développement de la gymnastique algérienne sur le plan africain et international.

« Je pense qu’il y a une réelle conviction chez les responsables de la fédération algérienne que cette discipline peut apporter des médailles à l’Algérie avec ces quatre athlètes déjà médaillés d’or par équipes et qui méritent d’être pris en charge dès la fin de ces jeux en vue des prochains championnats du monde prévus le mois de novembre en Russie », a-t-il dit.

Le total de la récolte algérienne s’élève désormais à 28 médailles, à savoir 12 en gymnastique artistique (3 or, 3 argent et 6 bronze), 7 en aérobic (2 or, 4 argent et 1 bronze) et 9 en trampoline et tumbling (1 or, 4 argent et 4 bronze).

La compétition se poursuivra cet après-midi à partir de 14h00 avec le déroulement des épreuves de trampoline synchronisé garçons et filles.

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Une 'esclave' libérée candidate aux législatives en Mauritanie

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 16:33
BBC Afrique - Pour les élections législatives du 1er septembre 2018, le mouvement anti-esclavagiste IRA, présentera une ancienne...
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JAJ-2018/Basket-ball 3×3: les sélections algériennes terminent au pied du podium

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 16:27

ALGER – Les sélections algériennes (garçons/filles) de basket-ball (3×3) ont terminé au pied du podium des Jeux Africains de la Jeunesse (JAJ-2018) qui se déroulent du 18 au 28 juillet courant à Alger, après leurs défaites respectives contre le Nigeria (17-16) et l’Egypte (20-8), en matchs de classement pour la troisième place, disputés dimanche au Complexe Ahmed Ghermoul (Alger).

Le Mali, grand favori du tournoi, a remporté l’or aussi bien chez les garçons que chez les filles, après avoir dominé respectivement l’Egypte (13-9) et le Nigeria (21-5), lors des finales qui ont été disputées dans la foulée des matchs de classement.

Des deux sélections algériennes, c’est celle des garçons qui a nourri le plus de regret après avoir terminé à cette frustrante 4e place, car elle semblait en mesure de faire beaucoup mieux.

« On aurait pu aller en finale et offrir à l’Algérie au moins une médaille d’argent. A la fin, nous sortons complètement bredouille et c’est frustrant » a indiqué à l’APS l’entraîneur national Sofiane Boulahia, juste après avoir perdu le match pour la 3e place.

En effet, en demi-finale contre l’Egypte, les Algériens semblaient bien partis pour se qualifier, avant de se faire égaliser à quelques encablures du coup de sifflet final (14-14).

Il fallait alors recourir aux prolongations pour départager les deux équipes et c’est finalement l’Egypte qui a réussi à l’emporter (16-14), tout comme le Mali, qui avait surclassé le Nigeria (17-15) dans l’autre demi-finale.

Le même scénario s’est répété dans le match de classement pour la 3e place, puisqu’à 24 secondes de la fin, les Algériens menaient confortablement (16-14), avant de commettre quelques erreurs d’inattention qui ont fini par tout remettre en cause.

En effet, les Nigérians ont commencé par marquer un point, avant d’obtenir deux lancers francs, qui leur ont permis de renverser complètement la situation (17-16), alors qu’il ne restait que trois petites secondes à jouer.

De son côté, l’entraîneur de la sélection algérienne féminine, Radia Hamadache a expliqué la lourde défaite de son équipe contre l’Egypte par « la grosse débauche d’énergie » dans le match précédent.

« Les Maliennes étaient les grandes favorites du tournoi et les filles étaient très motivées lorsqu’elles les avaient affrontées en demi-finale. Elles ont vraiment tout donné, comme le prouve le score étriqué de (13-9).

Des efforts que nous avons finis par payer dans le match de classement face à l’Egypte, surtout que le temps de récupération était relativement court » a-t-elle encore expliqué.

Avant cette 3e édition des Jeux Africains de la Jeunesse, l’Algérie ne disposait pas d’une sélection de basket (3×3), ni en garçons, ni en filles. Elle les a formées spécialement pour cet évènement continental, qui était leur toute première compétition internationale.

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M’sila: la protection du site archéologie Kalâa des Béni Hammad vivement demandée

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 16:26

M’SILA – La protection du site archéologie Kalâa des Béni Hammad est « vivement » demandée par les services de la wilaya de M’sila à la faveur  d’une levée de dégel attendue concernant ce projet devant valoriser davantage la richesse patrimoniale de la région.

C’est ainsi que les mêmes services ont formulé une demande de levée du gel sur le projet de protection et de mise en valeur du site archéologique « Kalâa de Béni Hammad », fondée en 1007 par Hammad Ibn Bologhine, fils de Bologhine Ibn Ziri Menad El Sanhadji dans l’actuelle commune de Maâdid, a-t-on appris auprès de ces services.

Ce projet, ont souligné les services de la wilaya, revêt une « importance capitale » pour déterminer et délimiter les monuments du site mais également obtenir des mécanismes pour sa protection au titre de monument historique islamique.

Inscrit il y a plus dix au profit de la wilaya de M’sila, ce projet a enregistré un retard considérable en raison de la condition imposant son attribution à un bureau d’étude spécialisé agrée par la ministère de la Culture selon la même source qui a souligné « la rareté de ce genre de bureaux à l’époque ».

En attendant la levée du gel sur ce projet, le secteur local de la culture œuvre à animer « Kalâa de Beni Hammad » à travers l’organisation de manifestations culturelles et artistiques sur ce site, implanté dans une région montagneuse caractérisée par sa fraicheur et la présence de multiples sources d’eau.

Kalâa des Béni Hammad est un site archéologique remarquable qui se situe à 36 km au nord-est de la ville de M’Sila. Cet ensemble, constitué de ruines préservées à 1 000 m d’altitude, est situé dans un site de montagnes d’une saisissante beauté sur le flanc sud du Djebel Maâdid.

Kalâa des Béni Hammad fut abandonnée en 1090 sous la menace de l’invasion hilalienne et constitue un des complexes monumentaux les plus intéressants et les plus précisément datés de la civilisation islamique.

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L’inflation moyenne annuelle à 4,6% jusqu’à juin 2018

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 16:20

ALGER – L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,6% jusqu’à juin 2018, a appris l`APS auprès de l`Office national des statistiques (ONS).

L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel en juin 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte de 12 mois allant de juillet 2017 à juin 2018 par rapport à la période allant de juillet 2016 à juin 2017.

Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de juin 2018 par rapport à celui du mois de mai 2018, elle a augmenté de 1,1%.

En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont inscrit une hausse de 2% en juin dernier par rapport à mai 2018.

A titre d’exemple, les prix des produits agricoles frais ont grimpé de 3,2% en raison, essentiellement, de l’augmentation des prix des légumes (+6,6%), de la pomme de terre (+22,6%) et de la viande blanche (+9,6%).

En revanche, certains produits ont affiché des variations négatives, principalement les œufs (-14,4%) et le poisson (-15,1%).

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Mauritanie/Éducation : Début des épreuves de la session complémentaire du BAC et du concours d’entrée aux lycées d’excellence

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 15:51
Tawary - Les épreuves de la session complémentaire du baccalauréat et du concours d’entrée aux établissements d'enseignement d’excellence...
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Dépôt bancaire: Du nouveau pour le système de garantie

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 15:22

Par Z. Mehdaoui.

  Désormais, les banques doivent souscrire au capital de la société de garantie des dépôts bancaires qui est réparti, à parts égales, entre elles. C’est ce qui ressort du nouveau règlement du ministère des Finances relatif au système de garantie des dépôts bancaires. Ce règlement précise que les banques actionnaires veillent à préserver cette égalité, même en cas de modification de capital dûment décidée par l’assemblée générale des actionnaires, dans les conditions et formes prévues par la législation en vigueur.

L’entrée en liquidation d’une banque actionnaire et la mise en mouvement de la procédure d’indemnisation de ses déposants entraînent, de plein droit, à l’issue de l’opération d’indemnisation des déposants, la réduction du capital de la société de garantie des dépôts bancaires pour la part de capital qui revient à la banque, objet de la procédure. Ses droits, dans le capital de la société, sont considérés comme acquis pour le fonds de garantie des dépôts bancaires et versés à son compte. Les banques sont tenues de verser, au fonds de garantie des dépôts bancaires, une prime annuelle calculée sur le montant global des dépôts, en monnaie nationale, enregistrés au 31 décembre de chaque année.

Le taux de cette prime est fixé, annuellement, par le Conseil de la monnaie et du crédit, dans la limite de 1% prévu par le second alinéa de l’article 118 de l’ordonnance n° 03-11, du 27 Joumada Ethania 1424 correspondant au 26 août 2003, modifiée et complétée, susvisée, sur la base d’indicateurs de supervision. La société de garantie des dépôts bancaires, chargée de la gestion du fonds, doit veiller, quant à elle, au recouvrement des primes dues au fonds de garantie des dépôts bancaires et de leur versement dans un compte ouvert, auprès de la Banque d’Algérie. Elle doit, également, s’assurer du placement de ces ressources disponibles dans des actifs sûrs. Ce placement ne peut être effectué, que par l’achat de titres émis ou garantis par l’Etat et ce, par l’intermédiaire de spécialistes en valeurs du Trésor – SVT.

Le fonds de garantie des dépôts bancaires, prévu à l’article 118 de l’ordonnance n° 03-11 du 27 Joumada Ethania 1424 correspondant au 26 août 2003, modifiée et complétée, susvisée, est géré par une société par actions, dénommée « Fonds de garantie des dépôts bancaires – FGDB ».

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Le pétrole en légère baisse en Asie

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 15:20

Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse, lundi en Asie, en raison notamment de l’impact de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et les grandes puissances. Vers 03H00 GMT, le baril de « light sweet crude » (WTI), la référence américaine du brut, pour livraison en septembre, cédait 18 cents, à 68,08 dollars, dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent de la mer du Nord, principale référence sur le marché mondial, pour septembre, perdait 24 cents, à 72,83 dollars. La guerre commerciale entre grandes puissances a perduré ce week-end au G20 Finances à Buenos Aires: alors que le FMI et l’UE craignent qu’elle n’affecte la croissance mondiale, la France a appelé à la raison les États-Unis, qui restent inflexibles.

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Spécialisée dans la production de transformateurs de grande puissance: Une nouvelle entreprise voit le jour à Tizi Ouzou

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 15:19

Le partenariat algéro-indien qui a fait naître ce groupe est le fait de la Sonelgaz avec 15%, Electro-industries à 45% et Vijai Électrics Limited à raison de 40%.

Une cérémonie de signature des statuts de la nouvelle société de production de transformateurs de grande puissance, a eu lieu, hier, dimanche 22 juillet 2018 à 9h30 au siège de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette usine née d’un partenariat algéro-indien, sera opérationnelle dans deux années pour couvrir d’abord le marché national avant de passer à l’export. Les responsables des deux parties étaient présents, représentés par le wali de Tizi Ouzou côté algérien et du président du groupe indien Vijai Electricals. Après la cérémonie de signature des statuts, les deux parties ont annoncé officiellement le lancement des travaux pour aboutir à la production à l’horizon 2021. Selon les responsables de la prochaine usine, l’Algérie sera leader dans la production des transformateurs de grande capacité en Afrique. Les capacités seront supérieure à celles des transformateurs produits actuellement en Afrique du Sud avec des ambitions à l’export dans les prochaines années. Cette place de leader bénéficiera aussi aux citoyens de la région car l’usine créera quelque 380 à 400 postes d’emploi. Selon le responsable algérien de la société qui sera une Sarl de droit algérien, la production sera d’abord orientée vers la satisfaction des besoins du marché national. Après cette étape, le marché maghrébin sera la cible avant le marché africain.
A rappeler par ailleurs que le partenariat algéro-indien qui a fait naître ce groupe est supporté financièrement par la partie algérienne, la Sonelgaz avec 15%, Electo-industries à 45% et Vijai Électrics Limited à raison de 40%. Le capital social de la société est évalué à 1,4 milliard de dinars. La société produira ainsi des transformateurs de puissance 40-60-120 et de 300 mégavoltampères (MVA) et tensions de 60/200 et 400 kilovoltampères (KVA).
Ces capacités sont, selon le responsable de la société, les plus grandes en Afrique, mais pas seulement. La société ne vise pas uniquement les marchés africains, asiatiques et maghrébins.
La qualité des transformateurs produits sera égale ou meilleur que celle de ceux produits sur tous les continents. L’export vers les pays européens ou d’Amérique est une autre étape à venir. Par ailleurs, il est à rappeler que cette société n’est pas la seule à être implantée à Tizi Ouzou. Une autre usine de fabrication d’insuline y est déjà en activité. Ses capacités techniques lui ont permis, elle aussi, de viser les marchés internationaux après avoir satisfait les malades algériens du diabète. La qualité de la production de cette société lui permet donc de rivaliser avec les autres groupes.

Par Kamel BOUDJADI.

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Zouerate/ UPR : des candidatures qui suscitent renoncements et grincements de dents

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 15:10
ZouerateActu - Après la publication des listes de candidats du parti au pouvoir pour les élections municipales, législatives et régionales de...
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Dialogue stratégique algéro-brésilien : Réunion aujourd’hui à Alger

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 15:04
Une réunion du Dialogue stratégique algéro-brésilien se tiendra aujourd’hui à Alger sous la co-présidence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho. Cette réunion se déroulera dans le cadre de la visite de travail du chef de la diplomatie brésilienne en Algérie du 22 au 24 juillet, à l’invitation de M. Messahel. Lors de cette visite, les deux ministres « examineront les possibilités de renforcement des dispositifs de coopérations existantes et la prospection de nouvelles opportunités d’investissements et de partenariat mutuellement bénéfique ». Cette visite permettra également aux deux ministres « de poursuivre, conformément à la tradition établie, leur concertation et la coordination des positions des deux pays autant sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun qu’au sein des foras auxquels ils appartiennent ». Pour rappel, une première réunion du Dialogue algéro-brésilien s’est tenue en octobre 2015 à Alger. L’accord portant sa création a été signé lors de la 4ème session de la commission mixte intergouvernementale, qui s’est déroulée à Brasilia le 19 juillet 2010. Cette première réunion a été consacrée à la mise en place des mécanismes susceptibles d’impulser et d’intensifier le dialogue stratégique algéro-brésilien. Elle a été également l’occasion de discuter de l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur raffermissement, à travers notamment, la mise en place de programmes, de projets et d’initiatives de partenariat, mutuellement bénéfiques dans tous les domaines. L’Algérie et le Brésil s’étaient engagés à œuvrer au renforcement des relations économiques et à leur diversification et à la consolidation du cadre juridique existant entre les deux pays, selon un communiqué conjoint.Ils s’étaient également engagés à encourager le développement de la coopération et des échanges bilatéraux dans les domaines de l’énergie, de la santé, du commerce, des travaux publics, de l’agriculture, du développement social, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le Brésil parmi les 5 principaux partenaires commerciaux de l’Algérie Concernant le domaine commercial, le Brésil figurait, en 2017, parmi les cinq premiers clients de l’Algérie, avec 2,08 mds usd (6% des exportations globales algériennes), ce qui représente une hausse de 28,7% par rapport à 2016. En mars dernier, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a estimé, à l’issue d’un entretien avec l’ambassadeur brésilien en Algérie, Eduardo Botelho Barbosa, que le Brésil est « en mesure d’apporter sa contribution à la relance de l’industrie algérienne », relevant l’expertise brésilienne dans le secteur des mines et dans l’industrie sidérurgique dont pourraient bénéficier les entreprises algériennes dans le cadre de partenariats. Dans le domaine de l’industrie automobile, M. Yousfi a invité les opérateurs brésiliens à investir en Algérie dans les composants automobiles, estimant que l’industrie agroalimentaire est aussi un domaine dans lequel les opérateurs algériens et brésiliens peuvent coopérer. Pour sa part, l’ambassadeur du Brésil a mis en exergue la « bonne forme » de la relation économique entre l’Algérie et le Brésil, soulignant que « les échanges commerciaux entre les deux pays ont évolué de 30% en 2017 avec un différentiel favorable à l’Algérie ». Meriem L.

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Reprise spectaculaire du tourisme en Tunisie : Le secteur table sur 8 millions de touristes en 2018

Algérie 360 - Mon, 07/23/2018 - 14:59
Écrit par Fayçal Djoudi.

Après avoir été durement affecté par l’horreur du terrorisme en 2015, le tourisme en Tunisie, l’un de ses poumons économiques, semble revigoré par une fréquentation de touristes en croissance, confirmant l’amorce d’une reprise observée par les professionnels depuis le début de l’année. Ce qui augure d’un été radieux rendu ainsi par l’arrivée prévue de quelque 8 millions de touristes, dont 3 millions d’Algériens.

Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers les professionnels de ce secteur clé, soulagés de voir son horizon s’éclaircir. Ils s’enthousiasment devant l’afflux de touristes dans les endroits les plus prisés du pays. «Tous les hôtels affichent complet à Djerba, à Hammamet, à Sousse et à Mahdia», s’accordent-ils à dire. De nouveau sur les bons rails, le tourisme repart nettement à la hausse en Tunisie, pour la plus grande satisfaction de sa ministre de tutelle, Selma Elloumi, qui se félicite de cette «amélioration importante». A tel point que «les chiffres de 2014 ont été dépassés, voire ceux de 2010 (+6%), année de référence pour le tourisme tunisien», s’est-elle réjouie. «En effet, le nombre d’entrées a dépassé les 2,3 millions le 20 mai, soit une hausse de 21,8% par rapport à la même période en 2017 et de 5,7% par rapport à la même période en 2010. Les recettes liées au tourisme, elles, ont atteint 358,6 millions de dollars durant les cinq premiers mois de 2018, soit une hausse de 31,8% par rapport à la même période en 2017», a-t-elle encore précisé. En 2017, 7 millions de touristes ont visité la Tunisie, 23% de plus par rapport à 2016, et l’évolution des nuitées passées a augmenté de plus de 20% alors que le tourisme intérieur a atteint 30% du total des nuitées à lui seul. Les recettes touristiques, elles, ont atteint 1 milliard d’euros, soit une amélioration de plus de 17%. Une saison touristique réussie en somme ! Mais l’année 2017 ne sera pas un pic historique, vu que les recettes touristiques ne dépasseront pas, au final, les 3 milliards de dinars tunisiens. Loin des performances des années 2008 (3,4 milliards), 2009 (3,47 milliards), 2010 (3,52 milliards) ou encore et surtout 2014 avec son record de 3,6 milliards de dinars tunisiens. Il n’en demeure pas moins que pour Selma Elloumi, l’objectif pour la Tunisie est d’atteindre les 10 millions de touristes en 2020.

Les Algériens fidèles à la destination
D’ici là, la Tunisie peut toujours compter sur le pays voisin direct qu’est l’Algérie. Les autorités tunisiennes ambitionnent de porter le nombre de touristes algériens à 3 millions, dans le sillage du record de 2,5 millions de touristes algériens enregistré l’année dernière. L’affluence des Algériens a représenté l’année dernière 35% des 7 millions de touristes ayant visité la Tunisie. Même la ministre tunisienne du Tourisme, Selma Elloumi, a constaté que des indicateurs «très positifs» ont été observés depuis le début de l’année en cours. Elle a souhaité que lorsque les Algériens viennent en Tunisie, il leur soit donné l’impression d’être chez eux et non d’être en visite dans un pays étranger.
Il en est de même pour plusieurs opérateurs tunisiens rencontrés à Hammamet. Comme nous le confirme Mourad El Magroun, tour-operator tunisien propriétaire de l’agence de voyages New Sun Travel : «Nous avons mis en place plusieurs mesures en faveur des visiteurs algériens […] Nous avons également œuvré à améliorer les services et nous engagerons les hôteliers à proposer des prix bien étudiés à nos frères venus d’Algérie.» Et de démentir dans la foulée les informations relayées par certains médias selon lesquelles certains hôtels tunisiens auraient exigé une augmentation de 30% sur leurs tarifs pour les touristes algériens. Il assuré qu’aucune hausse «soudaine» n’a été décidée pour les touristes algériens, reconnaissant que les prix ont connu, d’une façon générale, une légère hausse. «Au contraire, certains hôtels tunisiens ont décidé de faire des réductions allant jusqu’à 30% pour les familles algériennes», a-t-il indiqué. Voilà qui enterre définitivement la polémique qui avait commencé à enfler il y a tout juste une semaine, lorsque le secrétaire général adjoint du Syndicat national des agences de voyage (SNAV), Cherif Menacer, avait affirmé dans une tribune que «de nombreux hôtels en Tunisie ont refusé d’accueillir des familles algériennes en plus d’avoir procédé à une augmentation des tarifs de réservations de 30%».
Pour sa part, un responsable de la direction du tourisme de Hammamet a révélé qu’une réunion a été organisée il y a une semaine pour étudier le marché algérien. «Nous considérons le touriste algérien comme un touriste tunisien. La tenue d’une réunion pour discuter du marché algérien est une preuve que c’est un marché stratégique pour nous. Nous avons discuté avec l’Office national du tourisme tunisien de la façon d’attirer le plus grand nombre de touristes algériens, en particulier en dehors de la haute saison estivale. L’Office régional du tourisme de Sousse a été chargé de préparer une série de propositions», a-t-il indiqué. De son côté, le représentant régional du tourisme à Sousse, Bassam Al-Ouertani, a fait savoir qu’«il existe un plan d’action en faveur des Algériens, notamment en ce qui concerne les services et les prix. Des offres spéciales seront faites pour les retraités, en particulier pendant les vacances d’été, en plus de l’augmentation du nombre de vols à destination et en provenance de la Tunisie».

Le come-back des Français
Après les Algériens, ce sont sans doute aux touristes français que les Tunisiens se sont habitués. Après avoir déserté en masse la Tunisie pour des considérations sécuritaires – 3 Français ont été tués lors de l’attentat du Bardo en 2015 – ils font un come-back très remarqué dans les stations balnéaires tunisiennes. Les réservations ont grimpé en flèche pour atteindre un taux de croissance de plus de 200% par rapport à 2017. Pour René-Marc Chikli, le président du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), ce retour en grâce de la Tunisie dans le cœur des touristes français s’explique par le fait «qu’il n’y a pas eu d’événements particuliers» susceptibles de les dissuader d’en faire leur destination préférée, avant de livrer une analyse plus nuancée. «Les Français ont redoublé leur confiance vis-à-vis de la destination, en partie et pas en totalité. Il y aura encore beaucoup de chemin à faire pour convaincre les Français de partir en Tunisie et atteindre les chiffres enregistrés en 2010.» Mais la reprise spectaculaire du tourisme en Tunisie n’est pas sans susciter une certaine inquiétude quant à la capacité du pays à y faire face. Apportant un bémol à l’enthousiasme général, Jabeur Ben Attouch, le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), cité par le journal tunisien Assabahnews, exhorte l’Etat à prendre des «mesures exceptionnelles», notamment la libération de l’importation des moyens de transport touristique, et à pallier sans délai au manque de personnel qualifié, consécutif aux nombreux licenciements que la grave crise liée aux attaques terroristes a entraîné.

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« La police républicaine désormais dans la proactivité » (Général Hounnonkpè)

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 14:54

La police républicaine est désormais dans la proactivité, elle ne va plus attendre qu'il y ait des victimes avant d'agir, c'est ce qu'a affirmé le directeur général de la police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè, ce dimanche 22 juillet 2018, sur le plateau de la télévision nationale. Selon le directeur général, « il faut occuper le terrain et surtout anticiper. Ne pas attendre qu'il ait d'abord des victimes » en privilégiant la prévention avec des patrouilles dissuasives de jour comme de nuit.
Nazaire Hounnonkpè a aussi souligné que le taux de couverture aujourd'hui a été amélioré avec des agents postés un peu partout sur le territoire et la sécurisation des corridors systématisée avec des patrouilles 24h/24. La manière de travailler aussi a totalement changé, a-t-il précisé en rappelant que dans un passé pas très lointain, les unités étaient beaucoup plus enclines à faire de la police judiciaire et les commissariats et les brigades étaient beaucoup plus perçus comme un prolongement du parquet, donc des boîtes de réception de plaintes ; ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

Outre ces différentes avancées, la police républicaine fait l'effort de soigner son image à travers la création d'un climat de confiance entre elle et les populations, a informé le directeur général. « La police est le premier compagnon de l'homme en temps normal. On essaie d'expliquer aux agents la nécessité d'enlever de leur tête la perception selon laquelle après eux sur la terre, il n'y a plus personne. Nous sommes un service public et chaque citoyen qui rencontre un policier ou une patrouille doit se sentir à l'aise », a souligné Nazaire Hounnonkpè. Pour lui, il faut que la police se mette dans son rôle de protecteur des personnes, de leurs biens et d'assistance. D'ici quelques années, poursuit-il, la police ne sera plus redoutée même si la loi elle, sera davantage redoutée.

Au ministère de l'intérieur, informe le directeur général, un numéro vert (166) est ouvert et les populations peuvent appeler 24h/24.

Selon lui, le gouvernement a mis les moyens pour que 10 minutes après l'appel, une équipe de patrouille soit à disposition. Comparant la police républicaine à l'ex police nationale et l'ex gendarmerie nationale, le général Hounnonkpè, fait observer que ces unités n'ont jamais disposé d'un système de transmission et le gouvernement actuel a débloqué plus de 4 milliards FCFA pour acheter les relais et réhabiliter entièrement le système de transmission.

Le lancement officiel de ces systèmes sera fait en août prochain, a précisé le directeur général. Ainsi, les policiers sur les carrefours n'auront plus à utiliser leur propre téléphone, mais plutôt des talkies-walkies en vue d'être plus opérationnels, a confié le directeur général. Il exhorte les populations à savoir que l'insécurité zéro n'existe nulle part. Chaque citoyen, selon lui, doit en prendre conscience et éviter des comportements à risque.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le Bloc progressiste pour soutenir les réformes de Talon

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 14:40

Une nouvelle naissance dans l'arène politique. Le Bloc progressiste vient de poser ses premiers pas avec le regroupement des partis et alliances de partis politiques proches du pouvoir. C'était ce dimanche 22 juillet 2018 à Cotonou.
Annoncé au lendemain de la prise du pouvoir, le rêve du chef de l'Etat se concrétise petit à petit. Créer des grands blocs politiques afin de permettre aux politiques d'accéder au pouvoir. Conformément à la réforme du système partisan qui tient à cœur aux partisans de la Rupture, onze partis et alliances politiques avec d'autres en attente de la validation de leur adhésion ont confirmé leur fusion prochaine en un seul bloc. Ainsi, le forum politique sur l'assainissement de la vie politique, par les alliés ont fait naître le ‘'Bloc progressiste'' qui s'engage dans la promotion des réformes du chef de l'Etat. Selon l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, « la décision de la création prochaine de ce parti politique est un acte fondateur de portée historique majeure et salutaire ». Ce signal fort annonce déjà plusieurs adhésions. Il indique que les formations politiques ont déjà pris la mesure du danger que constituent pour la démocratie et la nation, la dispersion et l'émiettement excessifs des forces politiques. « Les expériences successives des alliances de partis politiques ont montré leurs insuffisances, notamment à travers leur caractère éphémère notoire et la transhumance politique fréquente des élus parlementaires et communaux », signale-t-il.

Une nécessité qui s'impose
Il est impérieux selon Mathurin Nago de fédérer les ressources, les expériences et les intelligences pour mettre en place un parti digne du nom, plus fort et véritablement d'envergure nationale. Il reconnaît que la tâche ne sera pas facile. « C'est pourquoi nous nous y sommes tous attelés, d'abord dans nos partis respectifs, ensuite dans notre creuset collectif avec d'autant plus de ferveur et d'optimisme que le contexte actuel y est favorable », assure M. Nago. Les onze partis politiques selon Abraham Zinzindohoué, sont unis sur la base de principes, d'idées et de vision au service du peuple. Cette fusion vise à « cultiver et perpétuer les idéaux de la démocratie, du patriotisme, de l'unité nationale, de la paix, de la justice et du progrès social », martèle-t-il. Un parti qui selon lui, va contribuer à l'animation de la vie politique, économique, sociale et culturelle et contribuer efficacement à l'édification d'une nation prospère.
Le Bloc progressiste regroupe l'Union fait la Nation (Un), l'Alliance des Forces démocratiques unies (Alliance Fdu), la Renaissance du Bénin (Rb), l'Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And), l'Union pour le Bénin (Ub), le parti Alternative citoyenne (Ac), le Congrès du peuple pour le progrès (Cpp), l'Union pour la solidarité et le progrès (Usp-Alléluia), la Nouvelle vision pour la fraternité et le développement (Nvfd), le Congrès pour le développement et la solidarité (Cds-Finagnon) et le Parti pour la démocratie et le progrès social (Pdps) et autres. En attendant la création d'autres regroupements de partis, on peut dire que le Bloc progressiste a déjà fait un pas de géant.

G.A.

Categories: Afrique

Une université n'est pas un cours primaire qu'il faut créer dans tous les quartiers

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 14:39

Invité sur Diaspora FM et Eden TV, ce dimanche 22 juillet 2018, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Attanasso, s'est prononcée sur les réformes actuelles dans son département ministériel.

« Quand il y a réforme, il y a toujours des résistances. Avec le temps, on commence par s'entendre. Ils ont compris l'utilité des réformes et nous accompagnent. Ce n'est pas facile mais avec le temps, ça va de mieux en mieux », affirme le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans son secteur, il y beaucoup d'irrégularités qu'il faut corriger. « Il y a beaucoup de dysfonctionnement et beaucoup de textes non appliqués. Il y a trop de choses qui pouvaient permettre l'amélioration des choses au niveau des universités. Nous avons pris notre bâton de pèlerin pour améliorer et mieux faire », explique Marie Odile Atanasso. Dans cet imbroglio, le pire reste la situation au niveau du secteur privé. « Ce qui était criard était ce qui se passait dans les établissements privés. Les produits formés n'étaient pas ce qu'il faut. Des professeurs qui n'avaient pas le niveau ainsi que les étudiants qui sortaient », explique le ministre. Afin de trouver une solution, elle s'est engagée dans bien des consultations en vue de prendre la décision idoine. « C'est de là que nous avons eu des rencontres avec les acteurs et écouter certains. Ce que nous a amené à initié les examens de licence et master pour voir la qualité de ce qui se passe », souligne Marie Odile Atanasso.
Il ne faut pas avoir selon elle, des formations disparates. « En principe, les établissements se créent avec toutes les dispositions mais ici les établissements sont créés sans avoir même le site de formation ». Elle ajoute qu' « Une université n'est pas un cours primaire qu'il faut créer dans tous les quartiers, c'est des laboratoires de qualité. Une université rassemble les fils et filles, qui créent l'unité ».
Le ministre de l'enseignement supérieur s'affaire à mieux fédérer les universités afin de voir comment rationnaliser le personnel. « Nous sommes dans les universités publiques où il n'y a pas de logique avec la réalité du terrain. Il y a des formations qui sont créées mais qui ne sont pas adaptées aux besoins du terrain. Nous sommes entrain de travailler pour corriger les irrégularités », assure-t-elle. ‹‹Sinon, nous risquons de former pour la forme et il n'y aura pas toujours d'adéquation avec l'emploi et c'est déplorable. Nous y arriverons », ajoute Mme Attanasso.

Gestion des universités publiques

Afin d'aider les universités par des apports conséquents, le ministre Marie Odile Atanasso pense qu'il urge de mettre en place le Conseil d'administration. Selon elle, « l'université est gérée de façon autonome et il nous est impossible de connaître la taille des ressources. En mettant sur pied le Conseil d'administration, on pourra avoir plus d'informations et cela permettra d'améliorer la gouvernance ». Elle affirme que aujourd'hui, « toutes les universités sont gérées comme des entreprises privées et il faut y arriver aussi au Bénin ». Le Conseil d'administration n'est pas selon elle, si nouveau. Il a toujours existé mais sous une forme large. Elle indique que même, les recteurs « veulent aussi de ce Conseil d'administration et font pression sur nous. Ce qui permet d'avoir plus de visibilité dans ce qu'ils font. On veut avoir un Conseil pour mieux gérer les fonds, identifier les besoins, accompagner les universités ». Elle assure qu' « On est entrain de travailler pour que le schéma de gouvernance soit le même dans toutes les universités. On a déjà validé deux AOF. Si tout va bien dès la rentrée prochaine, le Conseil d'administration sera installé dans toutes les universités ».
Ainsi donc, « Nous ambitionnons d'avoir des universités de qualité avec des infrastructures de qualité. Nous réfléchissions pour y arriver. Certes, ça prend plus de temps mais il ne faut pas se presser pour le faire aussi », explique le ministre.

Gratuité de l'enseignement

La question de la gratuité de l'enseignement n'a pas été occultée. Pour Marie Odile Atanasso, « dans aucun pays la gratuité ne fait du bien ». En plus, cela n'a été instauré sur aucune base. La gratuité de l'enseignement supérieur n'est pas obligatoire selon elle. « Je ne vois pas l'importance de la gratuité au niveau des universités. C'était un choix hasardeux », indique-t-elle Ce qui a fait « qu'après toutes les consultations, les recteurs ont demandé la suppression de cette gratuité. C'est une décision politique qui devrait être accompagnée par les recteurs mais c'est eux mêmes qui ont demandé sa suppression ». Elle précise que le chef de l'Etat n'a pas été d'avis de la suppression rapide mais progressivement. Mais la gratuité n'avantage pas les universités du moment où, « il faut construire des infrastructures et recruter des enseignants ». A titre d'exemple, elle rappelle qu' « avec la gratuité, l'Etat apportait un (01) milliard et il y avait un gap de plus de deux (02) milliards FCFA ». Aujourd'hui, il faut réformer les choses et permettre aux universités de mieux fonctionner.
Le ministre pense qu'il faut dépasser l'étape d'inscription dans les écoles et facultés. « Nous sommes arrivés dans un schéma où il n'y plus frais d'inscription mais le coût de la formation. Il faut voir ce qui est possible, faire le point des besoins, les infrastructures, les enseignants et proposer ce que peut donner l'étudiant. C'est de là que le gouvernement verra ce qu'il peut apporter aux universités ».
Pour l'harmonisation des formations dans les établissements privés, le ministre pense que tout est finalisé déjà. « Tout est fin prêt au niveau de la Direction Générale de l'Enseignement Supérieur. Il reste que les promoteurs d'établissement vont prendre les nouvelles harmonisations », précise-t-elle.
Concernant les examens, elle renseigne que « les résultats des licences ont donné environ 89%. Il y a donc un gap qui n'a pas la compétence et nous verrons comment faire pour les accompagner ». Mme Attanasso précise par ailleurs que « tous les établissements n'ont pas présentés tous leurs étudiants. Ceux qui l'ont fait ont présenté les étudiants qui sont prêts et non tous leurs étudiants ».

G. A.

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« Le Bénin est malade de ses élites » (Jacques Ayadji)

24 Heures au Bénin - Mon, 07/23/2018 - 14:39

Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, observant l'évolution des cadres béninois depuis les années 1960, pense que le Bénin est malade de ses élites. Il l'a affirmé, ce dimanche 22 juillet 2018, lors de l'émission ‘'Cartes sur table'' de la radio Océan Fm. Si quelque chose est noire, constate le directeur général des infrastructures, on arrive à dire non, que c'est un peu du jaune et on manipule le peuple. Jacques Ayadji a rendu hommage aux élites des années des indépendances qui, selon lui, ont mené des luttes pour que nos pays puissent s'affranchir de la domination des colonisateurs. Une lutte couronnée par l'ascension de nos pays à l'indépendance. Mais après, déplore Jacques Ayadji, les espoirs nés de cette volonté d'accession à l'indépendance, se sont rapidement mués en désillusion jusqu'en 1990 avec la parenthèse de l'année 1972 où, le général Mathieu Kérékou est arrivé au pouvoir mettre fin à ce qu'on appelait, le ‘'monstre à trois têtes'' avec une volonté d'industrialisation du pays marquée par la création de certaines industries. Les présidents de la République selon Jacques Ayadji, sont toujours aux tâches des élites et tout ce qui se passe, ne saurait être imputé aux chefs d'Etat. Le général Mathieu Kérékou, en son temps, parlait « d'intellectuels tarés ».
Aujourd'hui, poursuit-il, nous avons depuis 2016, l'accession du président Patrice Talon au pouvoir avec des méthodes différentes et le courage de prendre des décisions. Mêmes des choses auxquelles on pensait que personne n'allait toucher, souligne le directeur général des infrastructures, il arrive à les faire sans craindre d'être impopulaire. Pendant que ces réformes sont en chantiers, il déplore que des élites s'invitent dans le débat pour dire que c'est mauvais ce qu'il fait.
Jusqu'en 2010, Jacques Ayadji, dit n'être pas du tout connu des Béninois. Son entrée progressive sur la sphère publique fut marquée par une déclaration publique de Nicaise Fagnon, ancien ministre des infrastructures et des transports de l'ancien président, Boni Yayi. Le ministre dans sa déclaration disait que « de 1960 à 2006 à la veille de l'accession du président Boni Yayi au pouvoir, rien n'a été fait au ministère des infrastructures et c'est en cinq ans que le président Boni Yayi et son gouvernement ont fait plus que tout le monde ». Alors qu'il n'était que chef division temporaire du projet de construction de la voie Godomey-Akassato, Jaques Ayadji fut révolté et comme pour dire non, qu'on ne peut pas dire des choses comme ça, il a sorti un document dans lequel il a exposé preuve à l'appui que le point de ce que l'ancien ministre de Boni Yayi défendait, faisait 14 km de voie sur les 5 ans de gestion. Pour lui, on peut défendre un gouvernement tout en étant honnête et objectif par rapport à ceux qui ont précédé ce gouvernement. Une réaction qui, à l'époque a eu un écho favorable même au niveau des cadres du ministère et lui a valu sa place au sein du syndicat du ministère. Sa maîtrise du secteur rappelle-t-il, a fait que, chaque fois qu'il s'agissait de prendre la parole sur le secteur, ce n'était que lui. « Un intellectuel, quand il veut opiner sur un dossier, il le fait de façon objective », recommande le directeur général. Pour Jacques Ayadji, lorsqu'on est entrain de tisser une corde et qu'on prend le relai dans cet exercice, il y a toujours une ancienne corde, peut importe sa qualité et, il faut reconnaître cela, et c'est ce que le directeur général des infrastructures veut des élites béninoises.
« Le Bénin a besoin d'être reformé et pour que ces réformes marchent, il faut que des élites accompagnent » exhorte-t-il. Ceux qui sont au pouvoir selon lui, ne sont pas des dieux, il peut arriver qu'ils se trompent. Mais lorsqu'on prend la parole, il faut d'abord dire ce qui est bon, ce qui est moins bon ; un fait que Jacques Ayadji ne constate pas chez les élites au Bénin.
Au sujet de la participation aux prochaines législatives de son Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin), Jacques Ayadji affirme qu'au nom de la discipline du groupe, il ne peut se prononcer. La façon dont le parti est né, sans tapage vise selon lui, à donner un symbole. « Lorsque l'enfant veut naître, beaucoup son surpris de la naissance et on invite maintenant les gens pour la cérémonie de sortie de l'enfant », a-t-il souligné. Il annonce la sortie officielle du parti le samedi 28 juillet prochain. M. Ayadji invite les Béninois qui voudraient faire du chemin avec ce parti, à venir massivement à cette cérémonie. « On ne vient pas au Moele-Bénin pour des intérêts personnels », avertit Jacques Ayadji avant d'ajouter qu'on vient pour militer et lorsqu'on milite, on prend sa place dans le mouvement et on participe à la prise de décision. Pour lui, ce parti est mis en place pour montrer qu'on peut faire autrement la politique et pour faire autrement, c'est les militants à la base qui doivent payer les cotisations pour faire en sorte que les ressources que le parti va utiliser soient des ressources qui proviennent des militantes et des militants du parti.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Mauritanie: un ministre évoque un 3e mandat pour le président Ould Abdel Aziz

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 14:30
RFI - En Mauritanie, la polémique refait surface autour de l’éventualité d’un troisième mandat pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz....
Categories: Afrique

Nouadhibou: Visite de travail de l'ambassadeur marocain

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 07/23/2018 - 13:51
Mauriweb - Le nouvel ambassadeur du royaume chérifien en Mauritanie, Hamid Chabar, se rendra lundi à Nouadhibou pour une visite de travail et de...
Categories: Afrique

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