Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) a diffusé, le 19 juillet dernier, un communiqué alertant sur le retrait, du marché national, de lots de Valsartan et de Valsartan/hydrochlorothiazide, indiqués pour les maladies cardiaques notamment. Ce retrait préventif a été décidé à cause d’une impureté retrouvée dans la substance active fabriquée par la société chinoise Zhejiang Huahai Pharmaceuticals, soupçonnée d’être cancérogène pour l’homme. Il n’en demeure pas moins que certains groupes pharmaceutiques algériens, qui produisent cette molécule localement dont El-Kendi, ne sont pas approvisionnés par le ce fournisseur, affirment des sources proches de la tutelle. À ce titre, les traitements prescrits pour des pathologies cardiaques précises (poussées hypertensives, décompensation d’une maladie cardiovasculaire, accidents vasculaires…) ne seraient pas touchés par l’alerte. D’ailleurs, le ministère de tutelle a bien précisé que ce sont 16 marques commerciales de médicaments contenant du Valsartan qui ne sont plus autorisées à la mise sur le marché national.
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Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a insisté, lundi à Tlemcen, sur la contribution des agences touristiques dans la promotion du tourisme national.
Au terme d’un exposé sur le secteur du tourisme dans la wilaya de Tlemcen présenté par les responsables locaux et après les interventions de certains gérants d’agences de voyage, le ministre a souligné que ces dernières doivent relever le défi de la promotion du produit national et susciter l’intérêt des citoyens pour ces produits en dépit des problèmes rencontrés, notamment ceux trait à la publicité de leurs produits.
« Il faut accorder une grande importance à la promotion de la destination Algérie, qui offre des infrastructures et sites qu’il faille exploiter et réhabiliter. Les agences de tourisme doivent intégrer dans leurs programmes des offres pour défendre l’image touristique du pays et ne pas se contenter de la promotion des voyages du Hadj et de la Omra. »
Le ministre du Tourisme a indiqué que le programme de la relance économique a offert au citoyen des conditions de vie décentes en lui garantissant le logement, les infrastructures sanitaires, les routes, le raccordement aux différents réseaux. Ce programme a permis également la promotion des grands pôles touristiques et celle du tourisme balnéaire, de montagne, forestier et saharien.
Il a également souligné que l’État a assuré tous les moyens pour la relance du tourisme signalant qu’à la faveur du programme du président de la république Abdelaziz Bouteflika, des changements et des réalisations ont été opérés au profit du secteur qui offre aujourd’hui de meilleures prestations. « Notre objectif est d’accroître la capacité du parc hôtelier national pour atteindre les 250.000 lits grâce à la pérennité et aux mesures de facilitations accordées par l’État pour relancer notre secteur « , a-t-il indiqué.
Au programme de la visite du ministre du Tourisme dans la wilaya de Tlemcen figurent le coup d’envoi de la réhabilitation de la station thermale de Boughrara, l’inspection des travaux de réhabilitation de l’hôtel « Tafna » de Maghnia relevant de l’entreprise de gestion touristique de Tlemcen (EGTT). Le ministre constatera aussi les conditions de déroulement de la saison estivale à la plage de Marsat Ben M’hidi.
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Le club omnisports de Bouzeguène a dénoncé, hier, les pratiques de la Fédération algérienne de karaté qui a injustement mis à l’écart une de ses athlètes de ces compétitions africaines. “Après avoir confirmé sa bonne performance et même amélioré son classement individuel, Belabbas Sonia a été injustement mise à l’écart avec la complicité du président de la fédération qui ne cessait pourtant de rassurer quant à son maintien dans l’équipe”, lit-on dans la déclaration du club, qui explique que ce n’était qu’à la veille du début des jeux, le 16 juillet, que le club a été informé que l’athlète en question n’a pas obtenu son badge et qu’elle ne pouvait donc prendre part à ces jeux. “Il nous faisait perdre du temps pour éviter toute réclamation au moment opportun”, a déploré le président du club.
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L’Algérie est classée parmi les plus gros pays consommateurs de pomme de terre avec une disponibilité alimentaire annuelle de plus de 111 kg/habitant.
« Les disponibilités alimentaires à la consommation en pomme de terre sont de 111,5 kg par habitant annuellement, contre une consommation mondiale moyenne de 31 kg/habitant/an. Cette quantité place l’Algérie parmi les plus gros consommateurs de ce produit à l’échelle mondiale. »
Des chiffres qu’a donnés le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, dimanche à Alger lors d’une journée nationale de la pomme de terre organisée par le Conseil national interprofessionnel de cette filière agricole.
A titre comparatif, la Bélarusse occupe la première place avec une consommation de 181 kg/habitant/an, alors que celle du Royaume-Uni est de 102 kg et la Tunisie avec 30 kg. En Afrique, la consommation moyenne est de 4 kg/habitant/an.
Par ailleurs, le ministre a affirmé que la demande nationale en pomme de terre est assurée à 100% par la production nationale qui avait atteint 47 millions de quintaux (qx) en 2017, contre 26 millions qx en 2009, avec un rendement de près de 310 qx/hectare. La stabilité du marché en ce qui concerne ce légume a permis, selon lui, de rassurer les agriculteurs en les encourageant à élargir les superficies cultivées qui sont passées de 105.121 hectares en 2009 à 148.692 hectares en 2017.
« La filière a connu, ces dernières années, une progression significative qui a permis non seulement de couvrir aisément les besoins nationaux mais également de dégager des excédents à exporter en facilitant, ainsi, une bonne régulation du marché. »
Évoquant les exportations de la pomme de terre réalisées durant les deux dernières années, M. Bouazghi a indiqué qu’elles s’étaient établies à 817 tonnes en 2017 dont 500 tonnes vers le Qatar et 249 tonnes vers l’Espagne. Toutefois, les quantités exportées en 2017 ont nettement baissé par rapport à celles de l’année 2016durant laquelle l’Algérie avait exporté 2.600 tonnes vers 16 pays dont 849 tonnes vers les Émirats Arabes Unis, 605 tonnes vers le Qatar et 487 tonnes vers l’Espagne.
Concernant la production de semences de pomme de terre, le ministre a assuré que les superficies qui leur sont consacrées ont presque doublé par rapport aux dix dernières années en atteignant 23.430 hectares. Ce qui a permis au pays de réduire ses importations en pommes de terre de semences de 50% : « Notre objectif est d’assurer une disponibilité régulière qui permet d’atteindre un taux de couverture raisonnable de nos besoins par la production nationale et de constituer des stocks de sécurité« .
Sur ce point, il a noté que sur la campagne agricole 2017-2018, les importations en pommes de terre de semence ont nettement diminué par rapport à la campagne précédente en passant de 72.000 tonnes à 35.000 tonnes.
Par ailleurs, le ministre a fait valoir qu’outre son importance dans la sécurité alimentaire du pays, la filière de pomme de terre a un impact certain sur la croissance économique en général et sur le secteur agricole en particulier. Selon ses chiffres, la valeur de la production de pomme de terre a atteint 234 milliards de dinars en 2017, ce qui représente 8% de la production globale du secteur (production végétale et animale). Quant à sa contribution dans la lutte contre le chômage, cette filière engendre annuellement 60.000 emplois, selon le ministre.
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Un film documentaire de 90 minutes, retraçant le parcours de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) depuis sa création en 1946 jusqu’à son ultime sacre africain en 1995, vient d’être finalisé par le journaliste Abderrazak Larbi Cherif. L’avant-première de ce film sera projetée le 30 avril prochain à la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Décliné sous une juxtaposition de titres, en kabyle et en français, respectivement Asmi Terbah- JSK : 1946-1996 et Joyeuse saga des Kanaris (JSK), le film donne la parole à deux membres fondateurs du club, Lounès Madoui (décédé il n’y a pas longtemps) et à Ali Bensalem qui livrent des témoignes précieux.
Le réalisateur, qui a fait le commentaire exclusivement en kabyle, a zoomé également sur d’autres noms qui ont marqué le parcours de la JSK, entre autres l’entraîneur Stéphane Ziwotko, rencontré chez lui en Pologne.
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Des experts en entomologie et maladies transmissibles de l’institut Pasteur et du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ont mis l’accent, lundi à Alger, sur la nécessité d’éliminer les déchets ménagers et les eaux stagnantes, et ce, pour mettre fin aux nids du moustique tigre et diminuer leur prolifération.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la prévention des piqures du moustique tigre, les experts ont imputé la prolifération de cet insecte en Algérie, notamment au niveau des wilayas côtières, aux comportements du citoyen, notamment « l’accumulation des déchets ménagers au niveau des cités et aux différents types d’eaux stagnantes au niveau des maisons et près des agglomérations », relevant que ces endroits représentaient « des nids de reproduction pour cet insecte ».
Pour sa part, le professeur Idir Bitam, spécialiste en maladies infectieuses au niveau de l’institut Pasteur, a appelé à « la préservation de la propreté de l’environnement, à la fermeture des contenants de l’eau et à l’élimination des eaux stagnantes en vue de contrecarrer la reproduction du moustique-tigre et de tous les insectes qui sont à l’origine des maladies de la saison de l’été ».
Il a souligné, par ailleurs, la nécessité de mobiliser tous les acteurs de la société pour diminuer la prolifération de cette espèce « transmissible des maladies et des virus infectieux », à l’instar du Chikungunya, de la dengue et du Zika, ajoutant que ces virus « se propagent particulièrement dans la zone du sud-est de l’Asie, et dont la transmission dans plusieurs pays du monde est favorisée par les vastes échanges commerciaux et le développement du transport aérien des personnes ».
Le même spécialiste a indiqué, par la même occasion, que la mobilisation des agents d’hygiène et l’utilisation des insecticides « ne suffisent pas sauf dans le cas où le citoyen est associé à cette opération de démoustication », affirmant, à ce titre, que l’utilisation récurrente des traitements insecticides pour diminuer la prolifération de cette espèce et ses piqures demeure nuisible à l’environnement et contribue leur résistance à ces produits chimiques dont l’utilisation devient, selon lui, « inefficaces ».
S’exprimant sur la situation épidémiologique, le Pr Bitam a estimé que la prolifération de cet insecte en Algérie était toujours « au premier stade », c’est à dire qu’il ne représente aucun danger et qu’il n’y a pas encore lieu de s’alarmer, citant, dans ce sens, les moyens assurés par l’Institut pasteur en matière de contrôle et de formation des fonctionnaires dans ce domaine.
M.Benallal Kamel Eddine, entomologiste à l’Institut pasteur a présenté un exposé exhaustif sur la prolifération du moustique tigre et le plan national de prévention contre les transmetteurs, ainsi que diverses enquêtes de terrain réalisées par des universités y compris l’utilisation du GPS dans la localisation des zones de prolifération des transmetteurs pour définir les moyens de lutte adéquats.
Il a rappelé, en outre, les mesures appliquées au niveau des aéroports et ports nationaux et la formation périodique des biologistes et fonctionnaires des établissements publics de santé de proximité et des bureaux d’hygiène communale (BHC).
Mme Lynda Cheballah de l’Etablissement d’hygiène urbaine d’Alger est revenu, pour sa part, sur les différentes interventions de l’établissement au niveau de la capitale notamment en ce qui concerne la pulvérisation d’insecticides dans les quartiers infestés, en sus des campagnes de sensibilisation et de prévention contre les piqures de cet insecte.
Elle a insisté, dans ce sens, sur l’importance de l’hygiène et du lancement de vastes opérations de nettoiement au niveau des jardins publics, notamment en hiver pour se débarrasser des résidus qui attirent généralement les moustiques en été.
L’Institut Pasteur avait enregistré en 2017 la prolifération du moustique tigre dans cinq wilayas côtières, en l’occurrence Annaba, Jijel, Tizi Ouzou, Alger et Oran, notant que les wilayas côtières et les zones humides restent les plus exposées à la prolifération de cet insecte.
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Contrairement aux années antérieures, le défilé militaire à l'occasion du 58ème anniversaire de l'indépendance du Bénin, ne durera pas plus d'une heure et demie. Le comité de pilotage de l'Etat-major général des Forces armées béninoises, a donné précision, ce vendredi 20 juillet 2018, lors d'une conférence de presse.
Selon le président du comité de pilotage, Capitaine de vaisseau, Karim Aballo, cette réduction de la durée du défilé s'explique par la fusion de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale qui présentaient une quinzaine de pelotons. Mais depuis le 1er janvier 2018, la fusion de ces deux unités en ‘'Police républicaine'' réduit le nombre de pelotons et on aura à peine une dizaine pelotons de la Police républicaine pour défiler. La deuxième raison, selon lui, est que le défilé motorisé à deux roues sera supprimé.
Au sujet des préparatifs de la fête, Karim Aballo informe que les Forces de défense et de sécurité sont déjà en entraînement. A partir du 27 juillet prochain jusqu'au lundi 30 juillet, explique-t-il, il y aura un exercice de cohésion des différentes forces sur la place de l'Etoile rouge, retenue pour abriter les manifestations officielles. Concernant les manifestations officielles, il y aura le 31 juillet 2018, une retraite aux flambeaux avec deux départs de la préfecture de Cotonou, suivant deux itinéraires différents.
Le défilé militaire proprement dit sera marqué par le défilé pédestre et le défilé motorisé sans les deux roues, a précisé le président du sous-comité coordination, Lieutenant-colonel Saturnin Obélakou. Ce dernier défilé se déroulera en deux étapes. La première étape sera réservée aux engins des Forces de défense, tandis que la seconde est destinée aux Forces paramilitaires. Saturnin Obélakou a souligné qu'il n'y aura pas de Forces étrangères dans le cadre de ce défilé.
Le président du sous-comité sécurité, Commissaire divisionnaire, Louis Tokpanou, informe qu'en raison de ce que les exercices de cohésion des Forces de défense et de sécurité en préparation pour cette fête se dérouleront les vendredi 27, samedi 28, dimanche 29 et lundi 30 juillet, les usagers sont priés d'observer les prescriptions en respectant les consignes des Forces de sécurité qui seront positionnées aux différents points stratégiques. Selon le président du sous-comité sécurité, les Forces de défense et de sécurité qui ne sont pas impliquées dans l'exercice sont également concernées par les consignes données aux civils. « Qu'ils soient en tenue civile ou en uniforme, à pieds, à moto ou en voiture, il leur est demandé de faire honneur à la discipline militaire en évitant de forcer les barrages créant ainsi des incidents inutiles », a précisé Louis Tokpanou.
F. A. A.
Le pont reliant Dan à Djidja et Lalo s'est effondré dans la journée du samedi 21 juillet 2018, occasionnant un mort. L'enfant âgé d'un an et demi, devrait être évacué vers le centre de santé de Dridji. Les parents du patient et le responsable du centre de santé de Dridji n'ont pu traverser le creux du pont, submergé par les eaux de la rivière Kiti. L'enfant a rendu l'âme sur place. Une situation qui a enflammé la colère de la population. Les habitants des hameaux et villages riverains projettent de manifester leur mécontentement, à la préfecture d'Abomey.
Avec l'effondrement de ce pont, plus de 4000 habitants sont coupés du reste de Djida pour diverses activités économiques, les soins de santé et autres préoccupations quotidiennes, selon le chef de village de Dridji, René Akabassi.
Joint au téléphone, le maire de Djidja, Théophile Dako en mission à Cotonou, a affirmé suivre la situation de près. Il a annoncé la réfection du pont pour 2019, le collectif budgétaire de l'année en cours étant bouclé. L'autorité communale dit avoir contacté en vain les responsables de l'entreprise EBOMAF. Selon le maire, les travaux d'extraction minière de cette entreprise causent des dégâts environnementaux dans la localité. Théophile Dako souhaiterait une intervention technique de l'entreprise pouvant permettre aux populations de vaquer à leurs occupations.
L'ouvrage, selon les informations, a été réalisé au temps de l'ancien maire Placide Avimadjènon. Sa réception avait été contestée par Roger Adjado, ancien chef d'arrondissement de Dan.
F. A. A.
Le bureau exécutif de l'Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) fustige à travers une déclaration, la nomination par décret n° 2018-323 du chef de l'Etat, vendredi 19 juillet 2018, des nouveaux membres du Conseil supérieur de la magistrature. Ces nominations selon l'Unamab, sont caractérisées par une invasion du Conseil supérieur de la magistrature par les allogènes nommés par le chef de l'Etat aux côtés de plusieurs nouveaux autres membres du gouvernement et transforme l'institution en un Conseil des ministres bis.
Dans sa déclaration en date du 22 juillet 2018, l'Unamab estime que cette tendance rejetée par le concert des nations constitue en réalité une atteinte grave à l'Etat de droit et une remise en cause de la démocratie en ce qu'elle en affecte le critère essentiel qu'est la séparation des pouvoirs.
« En l'état, il est à craindre une altération de l'office du juge désormais prostré et habité en permanence par le risque de règlements de comptes ; l'objectif visé et inavoué étant d'infliger aux magistrats des sanctions disciplinaires automatiques pour corroborer les récentes récriminations de l'exécutif à leur égard », fustige la déclaration des magistrats.
Face à cette situation, l'Unamab craint une altération de l'office du juge désormais prostré et habité en permanence par le risque de règlements de comptes avec comme objectif inavoué, d'infliger aux magistrats des sanctions disciplinaires automatiques pour corroborer les récentes récriminations de l'Exécutif à leur égard.
Selon le bureau exécutif de l'Unamab, les invectives successives proférées contre les magistrats en général de même que les intimidations et pressions enregistrées à l'égard, particulièrement, de ceux qui ont en charge des procédures intéressant le gouvernement, s'inscrivent dans ce sens. Il dénonce le plan d'une justice soumise, aux ordres et à deux vitesses.
S'indignant d'une telle orientation, le bureau exécutif prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale, en l'occurrence l'ensemble des institutions et représentations internationales accréditées au Bénin, de ce plan de vassalisation du pouvoir judiciaire exécuté par le gouvernement. L'Unamab appelle les magistrats à la sérénité, au respect de leur serment et les invite à rester mobilisés contre la déstabilisation et la forfaiture qui s'annoncent.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les 222 grossistes du marché de fruits et légumes situé à l’entrée est de la ville de Chlef, le chef-lieu de wilaya, opérationnel depuis 32 ans, ne peuvent plus continuer à exercer leur activité de régulation du commerce des produits agricoles dans les conditions lamentables auxquelles il font face au quotidien de jour comme de nuit, des conditions dont pâtissent les clients qui viennent de toute la région pour approvisionner leurs étals.
Les concernés ont exprimé leur ras-le-bol de cette situation lors de l’assemblée générale qu’il ont tenue à la fin de la semaine écoulée sous la présidence de leur association en la personne de Laïd Boutira.
Unanimement, les concernés on dénoncé les conditions d’insalubrité des lieux : «Pas de réseau d’eau courante, pas de toilettes, pas de réseau d’assainissement d’évacuation des eaux usées ou pluviales, des tas d’ordures de produits qui se putréfient et dégagent des odeurs pestilentielles ; en un mot, des conditions invivables à subir à longueur d’année.»
D’autres voix ont souligné que «malgré ces conditions auxquelles nous sommes confrontés, nous payons chacun 6 000 DA par mois à la commune, en plus d’autres charges dont nous nous sommes toujours acquittés telles que les impôts et les taxes d’entrée des produits au marché». D’autres encore ont dénoncé l’existence près du marché d’un abattoir d’où émanent des odeurs pestilentielles insupportables qui polluent tout l’environnement.
A propos des locaux, il s’agit de locaux de fortune insalubres et invivables par tous les temps, ont expliqué certains.
En conclusion de l’assemblée générale, à l’unanimité, les participants on lancé un appel pressant aux autorités locales pour la réalisation d’une structure commerciale qui réponde aux normes exigibles pour qu’ils puissent exercer leur activité dans les meilleures conditions possibles, dans un environnement sain et salubre pour le bien de tous, commerçants et clients.
L’assemblée générale a aussi été l’occasion de faire la lecture du rapport moral et financier qui a été adopté à l’unanimité, de renouveler le mandat de présidence de leur association à M. Laïd Boutira.
Karim O.
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Lors de la visite effectuée en cette fin de semaine par le chef de l’exécutif et a concerné les communes de Dhalaâ et Blala qui ont bénéficié respectivement d’un renforcement en énergie électrique et le raccordement de 85 foyers en gaz naturel, en marge de cette sortie, notre journal a abordé avec le wali une question qui fait l’actualité des citoyens de la région d’Oum-el-Bouaghi.
La question a tourné autour de la mise en service du transfert de l’eau à partir du grand barrage de Béni Haroun vers Ourkis et qui devait desservir les cinq grandes agglomérations de la wilaya, à savoir Aïn M’lila, Aïn Karcha, Aïn Fakroun, Oum-el-Bouaghi et Aïn Beïda et dont les dates de mise en service ont été repoussées plusieurs fois pour des raisons purement techniques et les causes ont été rapportées dans nos éditions précédentes.
Abordant ce sujet d’une importance capitale, le chef de l’exécutif nous déclara ceci : «Effectivement, les dates de la mise en service de ce barrage tant attendue par les habitants de ces agglomérations ont été repoussées à chaque fois, il ne faut pas oublier que l’entreprise de réalisation de la station de pompage a rompu son contrat, ce qui nous a contraint à recourir à l’acquisition de stations monoblocs pour gagner du temps» et d’ajouter «aujourd’hui, une dizaine de pompes sont opérationnelles avec des essais concluants en attendant l’installation de deux autres dans les tout prochains jours et, si tout est bien par ailleurs, l’eau coulera dans les robinets des foyers des cinq agglomérations vers la fin du mois de juillet en cours ». Pour rappel, les cinq agglomérations touchées par la desserte de l’eau en provenance du barrage de Béni Haroun seront dotées de réservoirs d’une capacité de 20 000 mètres cubes chacun, des installations sont en voie de réalisation, en attendant, ce sont les anciens châteaux d’eau qui pallieront.
Moussa Chtatha
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Selon les bilans communiqués par la Cnas de Aïn Defla, lors des «journées portes ouvertes», la projection à moyen terme ne prête pas, en effet, à l’optimisme. On indique qu’au cours de l’année 2017, il a été enregistré 64 millions d’ordonnances.
Comparativement au premier trimestre 2017, en moyenne 103 000 dossiers de demandes de prestations dont 97 000 au 1/3 payant (cartes Chifa) ont été traités, en 2018, toujours durant le premier trimestre, ce nombre est passé à 110 000. On ajoute que 80% de ces demandes de prestations relèvent des remboursements de médicaments, les 20% restants concernent les accidents et quelques maladies professionnelles.
La prise en charge des cas de cancer est très lourde pour la caisse. On indique que la prise en charge d’un patient est estimée entre 300 et 400 millions de centimes. Par ailleurs, on remarque que si, il y a quelques années, cette maladie touchait principalement des personnes du 3e et 4e âge, aujourd’hui, non seulement le nombre de cas est en nette croissance mais aussi touche des tranches d’âges plus jeunes, de moins de 30 ans même.
S’agissant du dépistage de cette maladie, on indique que même si les frais sont à la charge de la Caisse, on constate que les réticences à se prêter au dépistage demeurent tenaces. Pourtant, selon les statistiques établies, on enregistre chaque année 80 à 90 nouveaux cas.
Pour ce qui est des dépenses, la Caisse verse à la CNR quelque 500 milliards. En plus, elle participe avec un versement forfaitaire de quelque 120 milliards au budget des hôpitaux.
A propos des menaces qui pèsent sur le devenir de la Cnas, il y a le déséquilibre entre les dépenses qui connaissent un accroissement de 6 à 7% par an d’une part, et une stagnation des recettes qui proviennent de l’activité économique en baisse, en l’absence de gros investissements, d’où une baisse des cotisations patronales et individuelles.
La Cnas de la wilaya de Aïn Defla compte 213 656 assurés sociaux dont 195 185 qui ont utilisé la carte Chifa auprès de 201 pharmacies et 47 médecins conventionnés et 14 centres de paiement des prestations. Pour diminuer les déplacements onéreux et difficiles des assurés sociaux demeurant dans les régions éloignées, notamment la daïra de Bathia située au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, à près d’une centaine de km, la Caisse a mis en place, un système de contrôle à distance, en live, avec l’annexe qui y a été ouverte. A propos de contrôle, le service spécialisé de la Caisse a mis au jour une pratique de certains médecins et pharmaciens, peu nombreux certes, heureusement, qui se livraient à des subterfuges pour augmenter leurs recettes, en faisant valoir des consultations ou des ordonnances fictives ayant trait aux ayants droit inscrits dans la carte Chifa et ceux qui sont touchés, nous a-t-on fait savoir, sont les assurés qui laissent en permanence leurs cartes chez le pharmacien ou pour quelque temps chez le médecin traitant conventionné.
Le premier responsable de la Cnas insiste et rappelle que la Cnas est un organisme précieux par conséquent, il faut que toutes les parties concernées contribuent à sa sauvegarde et sa préservation «c’est un bien commun à tous les assurés et à tous les partenaires de la Cnas», dira-t-il
Karim O.
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Cette année encore, le Festival international d’Oran du film arabe dément les rumeurs qui laissaient penser qu’il sera délocalisé. Ainsi, la date de sa tenue a été annoncée officiellement samedi à Oran, par Brahim Seddiki, le commissaire de cette 11e édition. Lors d’un point de presse, l’intervenant a fait savoir que le festival aura lieu du 25 au 31 juillet 2018.
«Certes, il se tient avec les moyens du bord (4 milliards de ct) et pas comme nous aurions souhaité l’organiser mais il a le mérite d’être encore maintenu malgré la situation financière peu reluisante dans un contexte où la concurrence avec d’autres festivals est assez rude», dit-il.
Au total, ce sont 38 films longs (10) et courts-métrages (14) ainsi que des documentaires (14) qui seront en compétition cette année sous le slogan «Le vivre-ensembles».
Pour la sélection du long-métrage dont le jury est présidé par Merzak Allouach, l’Algérie sera représentée par deux longs-métrages : Nous n’étions pas des héros du réalisateur Nassredine Guenifi et Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh. La compétition verra également la participation du Maroc avec le film Keliks Douar El Boum du réalisateur Eiz El Arab el Alaoui El Maharizi. La Syrie avec Un homme et trois jours réalisé par Joud Saïd. L’Egypte participe avec Photocopies du réalisateur Tamer Echari.
La Tunisie, quant à elle, présentera en compétition Tunis la nuit réalisé par Ilyes Bakar. Les Emirats arabes unis seront représentés par le film Achek Amouri réalisé par Amer Salmine. L’Irak avec Le voyage réalisé par Mohamed Deraji. Le Liban présentera Nour réalisé par Khalil Zaârour. Et enfin la Palestine avec Le devoir réalisé par Anne-Marie Jasser.
Le court-métrage réunira, quant à lui, 14 films, où l’Algérie, la Syrie et l’Egypte participent chacun avec deux courts-métrages, tandis que le Bahreïn, l’Irak, l’Arabie Saoudite, la Libye, le Liban, la Palestine et la Tunisie, chacun avec un seul travail. Le jury de cette compétition sera présidé par la Libanaise Takla Chameoune.
La sélection en compétition de cette 11e édition du Festival international d’Oran du film arabe verra cette année la participation de l’Algérie avec 5 films-documentaires. Cette catégorie en compétition aura pour président de jury l’Irakien Kacem Houl Sadoum.
Cette édition verra, comme chaque année, un programme parallèle à la compétition, ainsi dans trois wilayas, Mostaganem, Sidi-Bel-Abbès et Mascara, le 7e art envahira les places par des films hors compétition.
Les ateliers auront leur part durant cette semaine célébrant le cinéma avec notamment des thématiques «Ecrire un scénario pour le cinéma» encadré par Irving Belateche, Alessandro Francesco Ago et Rochdi Radouane. «Réaliser un court-métrage du cinéma» encadré par Chawki Aboubakeur et Sophie Blanvillain. «La réalisation et la conception d’effets visuels dans un film du cinéma. Comment créer une image de cinéma ?» Un atelier encadré par Allal Bahaa Eddine. Et enfin un atelier sera consacré au thème «Technique d’écriture, scénario pour un court-métrage» encadré par Nacer Mohamed Abderrahmane Aggag.
Les conférences ne sont pas en reste de ce programme et tous ceux qui s’intéressent au 7e art pourront suivre les débats que susciteront ces rencontres. Ainsi, Mohamed Bensalah présentera une conférence intitulée «Sensibilisation et formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel». Mme Selwa Bouchelaghem évoquera «Le rôle de la propriété intellectuelle dans la protection des droits cinématographiques». «Le Critique cinéma au monde arabe» est le titre de la conférence qui sera donnée par Kadum Murched Saloom. «Le documentaire : la production et la promotion», un thème abordé par Hani Abuayyash.
Enfin, Fatima Ouzene mettra en avant les outils qui permettent de «Projeter votre court-métrage dans les compétions et sur le web».
L’ouverture aura lieu à la salle de cinéma El-Maghreb et verra le retour du réalisateur Khaled Youcef au Festival d’Oran auquel il avait participé avec deux films Doukan Chahata et Kaf el kamar et dont il avait obtenu le prix du meilleur réalisateur. Cette année, il revient à Oran hors compétition, en ouverture de la soirée inaugurale avec son dernier film Karma qui traite des disparités ethniques, religieuses et financières qui divisent la société. Un film où il est question de la relation tendue entre musulmans et chrétiens, à travers l’histoire d’un jeune musulman qui tombe sous le charme d’une chrétienne.
Pour information, ce travail du réalisateur et opposant politique Khaled Youcef a été interdit de projection à quelques jours seulement de sa sortie en Egypte. Après plusieurs discussions et pressions, le long-métrage a fini par obtenir le visa d’exploitation.
Les hommages un incontournable des festivals où il a été décidé pour cette année de rendre hommage à Farouk Beloufa, le réalisateur du film Nahla, l’un des films les plus importants du cinéma algérien. Né en 1947 à Oued Fodda (Algérie) et décédé le 9 avril 2018 à Paris.
Chadia, la chanteuse et actrice égyptienne, une icône dans son pays et dans les pays arabes, a joué aux côtés des plus grands comme Abdelhalim Hafez. Avec plus de 112 films à son actif, c’est à l’âge de 50 ans qu’elle avait décidé de se retirer du monde des projecteurs. Elle est décédé le 28 novembre 2017.
Amel Bentolba
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ALGER – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu lundi à Alger, le ministre brésilien des Relations extérieures, Aloysio Nunes Ferreira Filho, qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre.
L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
Le chef de la diplomatie brésilienne a entamé dimanche une visite de travail de trois jours en Algérie, à l’invitation de M. Messahel, durant laquelle il participera à la réunion du Dialogue algéro-brésilien.
Cette visite sera aussi une occasion, pour les deux pays d’examiner « les possibilités de renforcement des dispositifs de coopérations existantes et la prospection de nouvelles opportunités d’investissements et de partenariat mutuellement bénéfique ».
Elle permettra également à l’Algérie et au Brésil de poursuivre « la concertation et la coordination de leurs positions respectives tant sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun ».
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ALGER – Le voilier-école « El-Mellah » a fait escale lundi au niveau du port d’Oran en provenance du port de La Valette à Malte.
Dans la cadre de la quatrième phase de la campagne d’instruction « ETE-2018 », le voilier-école « El-Mellah » numéro de bord (938) a effectué, ce lundi 23 juillet 2018, une escale au niveau du port d’Oran en provenance du port de La Valette à Malte, où il a été accueilli par le Commandant de la Façade maritime Ouest (2ème Région militaire) », précise le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
Au cours de cette escale, l’équipage du voilier-école « El-Mellah » qui effectue sa première campagne d’instruction cette année, durant la période du 30 juin au 05 août 2018, effectuera une visite de courtoisie au Comandant de la 2e Région Militaire et aux autorités locales de la wilaya d’Oran.
« En outre, plusieurs activités sportives et culturelles seront organisées au profit des élèves », souligne la même source.
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CONSTANTINE – Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Emigration, relevant de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelhamid Si Affif, a mis en avant dimanche à Constantine « l’intérêt tout particulier » accordé depuis 1999 par l’Etat à la communauté algérienne établie à l’étranger.
Dans une déclaration à l’APS, en marge d’une visite des membres de cette commission, pour s’enquérir des conditions d’accueil des membres de la communauté nationale établie à l’étranger, à l’aéroport international Mohamed Boudiaf, M. Si Affif, a souligné « les multiples facilitations » décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika au profit de cette communauté en matière d’accès au logement, d’encouragement à l’investissement et d’amélioration des conditions d’accueil entre autres.
La communauté algérienne établie à l’étranger constitue un « atout à mettre au service du développement national », a encore considéré le même responsable, rappelant les orientations du président de la République pour « œuvrer à insérer cette communauté dans le processus du développement du pays ».
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