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Afrique

Concours et jeux surtaxés, ces SMS qui nous pourrissent la vie…

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 02:38
En février 2010, l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) avait sommé les trois opérateurs de la téléphonie mobile (Djezzy, Mobilis et Ooredoo) de renoncer à tous les jeux et concours par SMS. Dans une correspondance adressée à ces opérateurs, l’ARPT avait souligné que le Pari Sportif Algérien (PSA) détenait exclusivement le droit de pratiquer ce genre de concours.

Les réseaux de téléphonie mobile sont devenus ces derniers temps un moyen facile de gain de grosses sommes d’argent par des parties occultes par le biais de jeux de hasard. Les abonnés reçoivent fréquemment des SMS les invitant à envoyer des mots à certains numéros avec la promesse de gagner des voitures ou des sommes d’argent. Les citoyens, par crédulité ou par simple désir d’améliorer leurs conditions de vie par hasard et naïveté, sont souvent pris au piège. Ces boîtes occultes demandent même aux abonnées leurs informations personnelles, prétextant qu’elles sont indispensables lors du tirage au sort. Et puis, on ne se contente pas d’un seul envoi, mais on verse plutôt dans une logique d’harcèlement permanent des abonnés de la téléphonie mobile. On commence d’abord par annoncer le concours par des SMS du genre : « Vous voulez gagner une voiture…ou ….DA ? Envoyez…au numéro… ». La série d’envoi s’installe alors dans la durée, sachant que le coût du SMS varie entre 50 et 80 dinars. Il semble que l’opérateur Djezzy soit le plus ciblé par les arnaqueurs, au vu de l’importance du parc de ses abonnés estimés à plus de 15 millions. La plus récente des arnaques provient d’une boîte qui affiche le numéro 66012 et promet aux Algériens de gagner des voitures de type Audi A3 et plus de 100 millions de centimes. Et une pression exacerbée est exercée sur les abonnés de cet opérateur. « Urgent ! Le concours touche à sa fin. Le score de (nom et prénom de la personne) propriétaire du numéro… le favorise pour gagner. Envoie S au 66012 et explose vite ton score ». « Le triage au sort pour gagner Audi A3 sera effectué le…, Vite envoyez… au 66012 ».
Face à cet acharnement, plusieurs citoyens croient qu’il leur est possible de posséder un véhicule dont ils ont longtemps rêvé, mais ils ne font, en réalité, que gaspiller leur argent. Les témoignages des victimes ne manquent pas et ils sont unanimes à appeler les autorités compétentes à mettre un terme aux activités des auteurs de ces jeux de hasard. « J’ai perdu au moins 2 000 dinars dans ces jeux. Il est vrai que je rêve d’avoir un véhicule, moi qui suis incapable de la posséder avec mes propres moyens. Et c’est mon épouse qui m’encourage à tenter ma chance. Depuis plus de deux mois, j’envoie tout ce qu’on me demande, sans résultat. Ce qui m’intrigue, c’est que cette boîte organisatrice de concours n’affiche même pas les noms des gagnants. J’ai compris alors qu’il s’agit simplement d’une escroquerie », déplore Hamid, la quarantaine. « Moi, j’ai perdu au total près de 5 000 dinars car je suis déjà amateur des jeux du hasard. En fin de compte, je me suis rendu compte que cet argent est parti en fumée et que je ne gagnerai jamais rien. J’ai renoncé à ce genre de jeux », affirme un autre citoyen.
Appelez vite le… et gagnez… !
Les pratiques préjudiciables ne s’arrêtent pas aux SMS, mais s’étendent aussi aux appels. Des messages sont envoyés aux citoyens les invitant à appeler à certains numéros pour gagner des voitures, meubles, voyages, argent, etc. Et rien ne semble arrêter cette jungle où les crédules parmi les abonnés aux réseaux de la téléphonie mobile continuent de rêver. « Il y a des citoyens qui viennent recharger leurs téléphones trois ou quatre fois par jour. Et parfois, ils participent aux jeux par SMS dans ce local même et redemandent encore à recharger. Je leur donne des conseils que cela ne mène à rien et qu’ils ne font que jeter leur argent par la fenêtre, mais en vain. Ces jeux sont devenus comme une addiction pour certains ! », témoigne Hamid, propriétaire d’un kiosque multiservices au boulevard Colonel Amirouche (Alger-centre). Les appels sont tarifiés à 75 dinars les 30 secondes. On peut alors imaginer les sommes faramineuses dépensées par les crédules qui croient encore à cette pratique malveillante. « Il y a quelques jours, j’ai reçu un SMS m’informant que j’étais sélectionné pour gagner une voiture de grosse cylindrée et me demandant d’appeler à un numéro pour confirmer ma présence à la cérémonie de remise de ce cadeau. J’ai vite acheté une carte de recharge de 2 000 dinars et j’ai appelé. Une femme me répondait, elle m’a demandé mon nom et prénom, adresse, fonction…Ensuite, elle m’a exigé de la rappeler dans 10 minutes. J’ai consommé tout le crédit et elle me donne encore rendez-vous de la rappeler quatre jours plus tard pour qu’elle me précise le lieu de la cérémonie. C’est un cauchemar, j’ai dépensé au total 4 500 dinars, sans résultat », avoue Linda, fonctionnaire dans une administration centrale à Alger. « Je veux engager des procédures judiciaires pour dévoiler ces arnaqueurs, mais un avocat m’en a dissuadé, arguant que je serais appelée à dépenser encore plus d’argent. Il faut que l’Etat intervienne pour sanctionner sévèrement les auteurs de ces escroqueries », se révolte notre interlocutrice. Un fait remarquable ; si les citoyens instruits tombent facilement dans le piège, que peut-on dire sur les autres catégories de la société ? Il y a même des abonnés qui récidivent à tenter leur chance, estimant que 75 ou 80 dinars ne signifie rien pour eux. Et ils ne se rendent pas compte qu’après avoir épuisé une « fortune ». C’est le cas de Kamel, serveur dans un restaurant qui a dépensé en un mois plus que sa paie. « J’ai participé à un concours où on devait envoyer le maximum de messages afin d’accumuler beaucoup de points et gagner une voiture. J’envoie en moyenne deux messages par jour et à chaque fois je reçois des réponses encourageantes m’informant que j’occupe actuellement la tête du classement et que je devais continuer pour battre mes concurrents. Je demandais à chaque fois des avances sur salaires. Et à la fin du mois, lorsque j’ai demandé au patron de me payer, il m’a dit que je lui devais plutôt 1 000 dinars ! », témoigne t-il, sur un ton d’amertume, jurant de ne plus participer à ce genre de concours.

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Ghardaïa : Saisie de 500 millions de cts en faux billets

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 02:32

Les groupes de recherche et d’investigation des services de la sûreté de la wilaya de Ghardaïa ont mis fin à l’activité d’un fabricant de faux billets en Algérie, selon une information rapportée par le site ‘’ObservAlgerie’’ .L’opération s’est déroulée suite à des informations parvenues aux services de sécurité, faisant état de la circulation de faux billets de 2000 DA et de 1000 DA au niveau de la daira de Reggane ( wilaya de Ghardaia ).Les services de sécurité ont procédé à la fouille de l’appartement du faussaire situé dans la localité de Reggane, ils ont trouvé une somme de 543 millions de centimes, des scanners, des PC, des produits chimiques et du papier spécial pour l’imitation de la monnaie nationale. Après enquête, l’accusé et ses quatre complices, tous âgés entre 21 et 28 ans ont été déféré devant le procureur de la république prés le tribunal de Ghardaia pour fabrication, détention et écoulement d’une fausse monnaie.

Salim

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Afrique: l’exploration pétrolière affiche son plus haut niveau en deux ans

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 02:29

L’exploration pétrolière en Afrique, montre de bons signes de reprise après que le nombre de plateformes au large du continent a atteint son plus haut niveau depuis 2016, constate un rapport de Baker Hughes. Dans les prochains mois, d’autres plateformes sont prévues pour gonfler les données actuelles, ajoute le même rapport. Au terme du mois de mai, les plateformes rotatives actives en mer sont passées à 17, contre 9, un an plus tôt.

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Iran : un groupe terroriste démantelé au nord ouest

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 02:27

Une cellule terroriste activant dans la zone frontalière d’Oshnavieh, dans le nord-ouest de l’Iran a été démantelée vendredi soir par les Corps des gardiens de la révolution iranienne (CGRI). « Les vaillants combattants du CGRI sont parvenus à démanteler, le vendredi 8 juin au soir, une cellule terroriste liée à l’Arrogance mondiale qui avait l’intention d’infiltrer l’Iran depuis la zone frontalière d’Oshnaviyeh, près d’Urmia, dans la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest », a rapporté dimanche l’agence Irna citant un communiqué du bureau des relations publiques du quartier général de la base Hamzeh.

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Quatre migrants périssent en tentant de rallier l’Espagne

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 02:11

Quatre migrants ont trouvé la mort et 108 autres secourus dimanche en Méditerranée alors qu’ils tentaient de gagner l’Espagne à bord de quatre embarcations, ont annoncé les services de secours espagnols. Les quatre corps ont été découverts dans une des embarcations dans les environs du détroit de Gibraltar, qui sépare l’Espagne du Maroc. On ignore les causes de leur mort, a précisé le service de sauvetage en mer. Plus de 240 migrants ont trouvé la mort depuis le début de l’année en tentant de gagner l’Espagne, troisième porte d’entrée en Europe pour l’immigration clandestine derrière l’Italie et la Grèce, selon des chiffres officiels.

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Technologie : Volkswagen teste l’informatique quantique pour la recherche sur les batteries

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 02:00

Pour la première fois, des experts de Volkswagen ont réussi à simuler des molécules utiles pour l’industrie en utilisant un ordinateur quantique, un résultat particulièrement important pour le développement de batteries automobiles hautes performances.

Les experts ont réussi à simuler des molécules telles que l’hydrure de lithium et les chaînes carbonées. Ils travaillent maintenant sur des composés chimiques plus complexes et souhaitent parvenir, à terme, à simuler la structure chimique de l’ensemble d’une batterie électrique sur un ordinateur quantique. Leur objectif est de développer une « batterie personnalisée », c’est-à-dire un modèle chimique configurable, prêt pour la production. À l’occasion du CEBIT (Hanovre, 12-15 juin), Volkswagen présente ses travaux de recherche sur l’informatique quantique.

« Nous mettons l’accent sur la modernisation des systèmes informatiques dans l’ensemble du Groupe, explique Martin Hofmann, DSI du Groupe Volkswagen. L’objectif est d’intensifier la digitalisation des processus de travail afin de les rendre plus simples, plus sûrs et plus efficaces et de mettre en place de nouveaux business models. Nous combinons ainsi notre métier de base avec l’introduction de technologies essentielles pour l’entreprise. Ces technologies comprennent notamment l’Internet des objets et l’intelligence artificielle, ainsi que l’informatique quantique. »

Objectif : une « batterie personnalisée », un modèle configurable

Grâce à de nouveaux algorithmes, les experts de Volkswagen ont lancé les bases de la simulation et de l’optimisation de la structure chimique de batteries automobiles hautes performances sur un ordinateur quantique. À long terme, un tel algorithme quantique pourrait simuler la composition chimique d’une batterie sur la base de différents critères tels que la réduction de poids, la densité de puissance maximale ou l’assemblage des cellules et fournir un modèle prêt à être utilisé pour la production. Cela accélérerait significativement le processus de développement des batteries, qui reste très exigeant en temps et en ressources.

« Nous travaillons dur pour développer le potentiel des ordinateurs quantiques pour Volkswagen, explique Florian Neukart, chercheur au laboratoire CODE de Volkswagen à San Francisco. La simulation des matériaux électrochimiques est un projet important dans ce contexte. Nous réalisons un véritable travail de pionnier. Nous sommes convaincus qu’une fois commercialisés, les ordinateurs quantiques ouvriront des possibilités jusqu’alors inimaginables. Nous avons l’intention d’acquérir dès aujourd’hui les connaissances spécialisées dont nous aurons besoin pour y parvenir. »

Pour ce projet de simulation des matériaux électrochimiques, le service IT travaille en étroite coopération avec le service Recherche du Groupe Volkswagen. Les experts de Volkswagen ont déjà réussi à simuler des molécules clés telles que l’hydrure de lithium et les chaînes carbonées sur un ordinateur quantique. Ils travaillent maintenant sur des composés chimiques plus complexes et estiment qu’ils n’en sont qu’aux prémices de leur travail de développement.

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Car Design Award 2018 : Le concept Honda Urban EV nommé « Meilleur Concept-Car »

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:53

Un jury international d’experts en automobile a décerné au concept Honda Urban EV le titre de « Meilleur Concept-Car » à l’occasion du Car Design Award 2018, remis dans le cadre du salon automobile de Turin.

Les finalistes et vainqueurs du Car Design Award, organisé par le magazine Auto & Design, sont sélectionnés et évalués par un jury composé de 12 journalistes automobiles appartenant aux publications les plus prestigieuses au monde.

Le concept Honda Urban EV a été sélectionné en tant que finaliste en avril dernier, avant d’être choisi comme gagnant de la catégorie « Concept-Cars » face à neuf autres conceptions automobiles. Cette reconnaissance mondiale du Car Design Award fait suite à un autre succès du concept Urban EV, élu Concept de l’Année 2018 par le magazine Automobile en janvier dernier.

Honda a dévoilé le concept Urban EV lors du salon automobile 2017 de Francfort. Sa conception marque une étape importante et ouvre la voie au premier modèle Honda à batterie électrique, qui sera introduit fin 2019 en Europe avec une apparence simple et élégante en contraste avec la technologie avancée qui motorise la voiture.

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Marché automobile mondial : Volvo abandonne les salons automobiles européens

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:34

Le constructeur suédois Volvo a annoncé qu’il ne sera pas présent au prochain Salon de Genève, faisant qu’il tourne le dos aux trois plus importantes réunions automobiles en Europe.

Le Salon helvétique était devenu, depuis quelques temps, le seul salon européen d’envergure international que Volvo continuait de fréquenter et ce après avoir « zappé » ceux de Paris et de Frankfurt. Mais cette présente tire à sa fin avec la confirmation par Volvo de ne plus participer dans les salons classiques, préférant des évènements propres à la marques et des évènements hors automobiles.

Jusqu’ici plus ou moins épargné, seules les marques Mini, Opel, Cadillac/Chevrolet étaient absentes cette année, les organisateurs du salon de Genève enregistre ainsi une grosse perte tout en croisant les doigts pour que ça s’arrête la.

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Autoroute Est-Ouest : Accélération des travaux au niveau du tronçon d’El Tarf

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:30

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Adelghani Zaalane, a insisté dimanche à El Tarf, sur l’accélération de la cadence du chantier du dernier segment de l’autoroute Est-Ouest, depuis la commune de Drean jusqu’au frontières tunisiennes, qui s’étend sur 84 km.

Inspectant le chantier de l’autoroute Est-Ouest dans la localité d’Ain Arem à Drean, le ministre a instruit les maitres d’ouvrage à « redynamiser les chantiers’’ et à œuvrer à avancer « avant la saison de pluies en renforçant les chantiers de ce projet en moyens humains et matériels ». Il a, dans ce sens, souligné que le dernier segment du méga projet de l’autoroute Est-Ouest affiche actuellement un taux d’avancement de l’ordre de 12%.

Au cours de l’inspection des différents chantiers de l’autoroute Est-Ouest, s’étalant sur les communes de Drean, Besbes, Sidi Kaci, Zerizer, Lac des oiseaux , Ain Assel, El Traf et Khenguet Aoun, plusieurs questions liées aux contraintes de terrain ont été soulevées notamment en ce qui concerne un tronçon de 20 km inondable. In situ, M. Zaalane a instruit à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires et de recourir « à un traitement très particulier’’ pour solutionner le problème. Soulignant l’impact de ce tronçon dans la facilitation des échanges économiques entre l’Algérie et la Tunisie, la fluidité du trafic et la sécurité des usagers de la route, le premier responsable du secteur a indiqué que « toutes les mesures ont été prises pour respecter l’environnement de cette région verte, réputée pour sa biodiversité et son charme discret ».

Selon les explications fournies, le dernier tronçon de l’autoroute Est-ouest, qui a mobilisé 84 milliards de dinars, sera réceptionné « au plus tard avant fin 2019’’. Actuellement, les chantiers de ce segment autoroutier assure 1.030 postes d’emploi, entre mains d’œuvre locales et étrangères et mobilise 49 ateliers pour les travaux de terrassement, 43 zones de dépôts, 4 carrières d’agrégat et 17 gites de matériaux, selon les données présentées

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Les lesbiennes sortent de l'ombre à cœur ouvert

24 Heures au Bénin - Mon, 06/11/2018 - 01:30

Rosine et Francine vivent en couple depuis bientôt deux ans. Très amoureuses et vivant en concubinage, les deux tourteaux ne se soucient plus des qu'en-dira-t-on et de la parentalité et envisagent adopter des « enfants » au moment opportun. Un couple homosexuel à Cotonou alors même qu'aucune disposition légale ne l'autorise.

Tout part des regards profonds, des mains autour des cous, têtes légèrement penchées de côtés, des lèvres qui se collent, des langues qui se mélangent, l'autre main baladeuse le long du corps descendant jusqu'aux fesses, des déclamations de textes sentimentaux et amoureux, le déshabillement en douceur, toutes nues avec des caresses interminables suivies des cris d'amour, l'accélération des mouvements, des ébats amoureux et au finish, l'atteinte de l'orgasme. Tel est le bref aperçu du scénario qu'offrent les filles ayant opté pour une vie amoureuse avec leurs sœurs décrite par Romaine, une jeune fille d'une trentaine d'années rencontrée dans une des résidences de l'Université d'Abomey-Calavi.
Tout comme Romaine, elles sont nombreuses à opter pour cette vie sentimentale, l'homosexualité. Elles, on les appelle des lesbiennes. Plus de doute aujourd'hui, le phénomène a court désormais au Bénin et surtout à Cotonou et elles ne s'en cachent plus.
Annette est une étudiante béninoise en troisième année de comptabilité et de gestion dans une université privée de Cotonou. Dans son uniforme d'école, elle revenait des cantines ce vendredi soir avec son sac en bandoulière, un calepin en main dans une démarche nonchalante. Des pas qui prouvent tout le stress dû aux différents enseignements universitaires reçus tout le long de la semaine.
Consciente de son statut d'homosexuelle, Annette ne cache pas qu'elle sort avec Edwige, aussi étudiante dans la même université mais en deuxième année de communication. « Nous nous entendons bien et nous vivons notre passions sans gêne. Nous sommes bien épanouies dans notre relation sentimentale », affirme fièrement Annette. L'expression de son visage, le sourire observé au bout de ses lèvres, le regard déterminé de la jeune fille ne laissent aucun doute sur son choix et son statut. « Je m'en moque, je le suis et je l'assume », rétorque Annette à la question de savoir l'opinion qu'ont les autres sur son choix.
Quelques minutes plus tard, on aperçoit, à une vingtaine de mètres, une jeune fille, teint clair, cheveux tressés, chemise dossiers dans la main gauche, son portable dans l'autre main, aussi en uniforme s'avançant vers Annette.
Des centaines d'étudiants qui se trouvent dans la cour de l'établissement, les regards d'Annette ne sont fixés que sur cette fille qui s'empresse à la rejoindre. A son arrivée et lançant un léger bonsoir, les deux filles se rapprochent et s'embrassent à la bouche. La courte scène confirme qu'il s'agit bien de la jeune Edwige, la petite amie d'Annette. « Presque toute l'école le sait déjà. Plus besoin de se cacher », déclarent-elles.
Des étudiantes lesbiennes dans une cabine des résidences à l'UAC
En dehors de cette université, il n'est pas rare de découvrir d'autres lieux de rencontre des amoureuses de même sexe. Il sonnait 22h10 ce samedi, à quelques encablures du stade de l'amitié Mathieu Kérékou à Kouhounou (Cotonou). Les voies sont presque désertes et les quelques rares passants ne sont concentrés que sur leur chemin. Dans cette ambiance de calme et de fraîcheur, un véhicule de marque Toyota s'immobilisa à la devanture du complexe hôtelier à peine éclairé par des lampes bleues. Deux femmes, habillées de manière sexy, entrent dans l'hôtel, les bras dessous bras dessous. Une fois à l'intérieur, elles prennent place au fond du restaurant et quelques minutes après, ellesfont leur commande pour la soirée. La façon de se comporter, les gestes d'attouchement et les caresses qui s'observent de loin ne laissent aucun doute sur la nature des relations entre ces deux tourtereaux. Il s'agit en fait de Rosine (48 ans) et de Francine (45 ans). Rosine est caissière dans une structure bancaire à Cotonou et Francine, Camerounaise de nationalité, est une ancienne religieuse expulsée du couvent pour manque de contrôle d'envies libidinales. Les deux sont ensemble, selon leurs témoignages, depuis un (01) an. Ce21 mars 2017, c'est leur premier anniversaire de fiançailles qu'elles ont préféré célébrer, comme tout bon couple, dans ce lieu afin de « se témoigner, pour une nouvelle fois, leurs amours et confirmer leurs sentiments dans la prise d'un nouvel engagement ».
Nadia, une lesbienne épanouie sexuellement
Des scènes et des témoignages du genre, on en rencontre souvent dans les villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi. Ce qui était jadis, un sacrilège, se fait aujourd'hui à visage découvert et avec une certaine fierté.

L'environnement détermine le choix du partenaire

« Les raisons qui pourraient conduire à l'homosexualité de façon générale, sont les crises mal résolues au niveau des stades de développement de l'enfant », diagnostique le psychologue Nicanor,qui trouve que les périodes scolaires et d'adolescence sont souvent marquées par des crises œdipiennes.
« J'ai été vraiment curieuse et j'ai découvert, une fois approchée, que c'était ce qu'il me fallait pendant tout ce temps », confie Romaine, étudiante à l'Université d'Abomey-Calavi. Pour cette adolescente de 23 ans, l'envie d'une compagnie féminine est survenue après quelques jeux beaucoup plus intimes avec les camarades depuis le cours secondaire. « On était toujours ensemble, on faisait tout ensemble. On se racontait tout et on se touchait même », raconte-t-elle en désignant une de ses camarades d'antan avec qui elle s'entendait bien. Selon ses dires, des caresses ont été même plus intimes et elles en jouissaient toutes. De ce témoignage, il est évident d'établir, selon Nicanor Isaïe, psychologue clinicien que la période scolaire est souvent marquée par le phénomène de l'homosexualité infantile. Ce qui, à l'entame, n'a rien de sexuel, mais qui est caractérisée par le plaisir que les enfants de même sexe ont à traîner ensemble. Bande de garçon contre celle des filles. En somme, précise le psychologue, c'est la période de la poterie, de la camaraderie faite avec les autres enfants de sexe analogue.
Etant donné que cette période couvre l'âge scolaire, la tendance de l'homosexualité pourrait généralement commencer à s'installer chez l'individu au cours de cette période très sensible.
Comme Romaine, Nadia a débuté sa relation sexuelle avec une camarade de sa classe. Nadia, 19 ans, est élève dans un complexe scolaire privé d'Akpakpa, dans la ville de Cotonou. En classe de1ère, elle est fiancée depuis un an environ à sa camarade dont elle a souhaité garder en anonymat. « Au début, nous avions peur de passer véritablement à l'acte. On ne savait pas réellement ce qu'on devrait faire de nos sentiments, de ce que nous éprouvons l'une pour l'autre. Ce n'est qu'après des mois, lors d'une sortie à deux, qu'on a osé se caresser si amoureusement », raconte Nadia tout en révélant que sa partenaire est aussi hétérosexuelle puisqu'ayant son copain.
Romaine, une ex religieuse désormais lesbienne
« Oui, nous recevons souvent lors des consultations des filles homosexuelles mais ayant régulièrement des rapports sexuels avec les hommes », confirme Atanrès Adjibi, coach en psychologie sexuelle.
Ce double choix pour certaines lesbiennes résulte, selon le psychothérapeute Romaric Agbofoun, « de la société dans laquelle elles évoluent, étant donné que ce phénomène n'est pas encore totalement accepté dans les pays occidentaux encore moins au Bénin qui est un pays attaché à ses valeurs culturelles et traditionnelles ».
A l'unanimité des spécialistes de la question et aussi des actrices elles-mêmes, les probables causes de ce choix sont nombreuses et multiformes. Dans la plupart des cas, les femmes optent pour cette orientation sexuelle, compte tenu de leurs propres orientations dans la découverte de leur propre sexualité et des facteurs gratifiant ou inhibant qui ont malheureusement marqués leur processus de maturation physique et psychologique depuis l'âge scolaire à l'âge adulte en passant par la période de leur adolescence. « Tout est lié à l'expériences de ces femmes », conclut Nicanor Aimé Isaïe.
« Le plus souvent, les personnes que nous recevons ont été marquées par une expérience douloureuse ou décevante et de rare fois traumatisante de leur hétérosexualité », confie Antarès Adjibi, psychologue sexuelle.
Cette expérience douloureuse, décevante ou traumatisante fait remonter à l'esprit de ces femmes des souvenirs de bien-être et d'attirance sexuelle ou affective pour d'autres personnes de même sexe.
Samuel, psycho sexologue, explique que l'environnement détermine le choix sexuel. On remarque aisément que la plupart de ces femmes lesbiennes ont grandi dans des endroits qui ont favorisé, encouragé ou entretenu leur penchant pour le "lesbianisme".
C'est le cas de Francine, partenaire sexuelle de Rosine.Cette femme camerounaise raconte qu'elle avait eu les premiers signes lors de son séjour au couvent des sœurs religieuses dans son pays natal. « J'avais toujours eu de folles envies sexuelles », avoue-t-elle. Et puisque le couvent n'est composé que de femmes, elle se donne satisfaction en faisant des auto-attouchements et en se caressant avec la présence imaginaire d'une autre sœur qu'elle affectionne si tant dans la cour. Selon ses dires, elle n'arrivait même pas, à des moments donnés, de contrôler ses désirs et se laisse à des cris d'amour. Pour éviter de s'exposer et de se faire ridiculiser par les autres religieuses, elle confie qu'elle s'isolait en restant le plus loin possible. « Je n'avais jamais su qu'une sœur me guettait et me suivait de près. Un jour, j'étais en plein « ébat sexuel » moi seule quand elle apparaît devant moi. Etant donné que j'étais déjà dans « ma folie », je n'avais même pas vite remarqué sa présence. Mais elle se déshabilla et entama l'œuvre avec moi », se souvient Francine qui confie que ce fut le début d'une aventure amoureuse entre deux sœurs dans un couvent religieux.
Mais malheureusement pour ces deux femmes, leur relation n'a été que de courte durée puisque toutes deux ont été expulsées du couvent pour manque de contrôle d'envies libidinales. Frustrée et très choquée par cette nouvelle, elle quitte le Cameroun et trouve refuge au Bénin où elle a rencontré Rosine avec qui elle vit son homosexualité aujourd'hui.

Les facteurs déterminants dans ce choix sexuel

Selon une théorie développée par le psychanalyste Freud, l'enfant, avant l'âge adulte, évolue selon les stades qui partent du stade oral en stade œdipien en passant par ceuxanal et phallique. A ce dernier stade, l'enfant fait la reconnaissance des sexes et l'orientation part déjà de là. « Si l'enfant, après avoir découvert les deux sexes de ses parents, se dirige plus vers le sexe analogue ou a un penchant pour ce dernier, c'est déjà le flair de l'homosexualité qui s'installe à petit coup », ajoute le psychothérapeute Romaric Agbofoun.
De son côté, le sexologue Samuel y voit un choix caractérisé par les premiers rapports sexuels de l'individu, surtout la femme. Pour lui, les crises qui surviennent à cette période et surtout les douleurs qui en résultent sont des facteurs très déterminants pour la femme dans le choix de sa préférence sexuelle.
Aussi, évoquent-ils les crises conjugales mal résolues entre les parents. Et c'est cet aspect qui a le plus marqué Nadia qui, se basant sur les disputes incessantes de ses parents et au cours desquelles elle trouve son père extrêmement méchant et violent, a opté pour n'avoir à faire sexuellement qu'avec les femmes « pour plus de douceur, de tendresse et de plaisirs ».
Il convient également d'évoquer l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication qui sont en majorité les facteurs déterminants dans ce choix sexuel. « Il y des sites de rencontres entre les lesbiennes, des groupes whatsapp et facebook, des fora de discussions et d'échange d'expérience », témoignent de nombreuses lesbiennes.
Etant donné que le phénomène est inné en certaine, le lesbianisme ne leur apparaît plus comme une question de choix mais une imposition sexuelle ou un passage obligatoire dans la découverte de leur propre sexualité. Par contre, selon le psychologue clinicien Nicanor Isaïe, certaines femmes développement la bisexualité pour exprimer qu'elles sont à la fois hétérosexuelles et lesbiennes. Mais en réalité, ces adolescentes traversent une phase de transition. Cependant, vu que la sexualité est avant tout un comportement, selon la personnalité en devenir chez l'adolescente, cette ambivalence sexuelle peut devenir permanente ou non à l'âge adulte.« Tout part de la psychologie et il y a une prédisposition à cet état de chose », signale Romaric, le psychothérapeute.
En somme, ce choix sexuel de ces femmes influence sur leur comportement dans la société. « Il nous arrive de piquer souvent de colère parce qu'à chaque regroupement des autres, notre sujet est le principal angle de discussion et ils se moquent de nous et de notre orientation sexuelle », déplore Romaine, lesbienne et étudiante à l'Université d'Abomey-Calavi.
Le regard parfois étrange que portent les autres sur ces lesbiennes témoigne du fait que la société béninoise, toujours ancrée dans la culture et la civilisation de ses aïeux, n'est pas encore prête à les accepter.
Annette et Edwige assument certes leur homosexualité, mais l'acceptation n'est pas encore un acquis, non seulement dans leur environnement d'études, mais encore moins dans leur famille respective. Les différentes pressions que subissent ces femmes dans leurs familles contraignent certaines à se demander s'il ne vaudrait pas mieux de repenser autrement leur vie sexuelle. Mais hélas, c'est un phénomène parfois inné ou ce sont des sentiments qui sont déjà si forts qu'il leur est presque impossible d'abandonner.
« C'est aujourd'hui possible qu'en fonction des motivations qui poussent au changement et de la médiation faite avec les raisons qui avaient orientées vers le lesbianisme, des femmes pourraient éventuellement changer d'orientation sexuelle avec le temps », fait remarquer Nicanor Isaïe. « Avec souvent notre aide, le pronostic pour le changement est davantage favorable », renchérit le sexologue Samuel. Pour nombre de lesbiennes interrogées sur la question d'un possible revirement sexuel, « ce n'est pas évident à leur étape actuelle » mais elles reconnaissent qu'un changement pourrait subvenir avec le temps.

Plaidoyer pour la reconnaissance des homosexuels

« Une bonne éducation part toujours de celle donnée par les parents à leur progéniture dès leur bas âge à la maison », expliqueAbdon Ahissou, sociologue et instituteur au cours primaire. Pour cet acteur du système éducatif, l'éducation d'un enfant doit être suivie de près par les parents qui sont les premiers exemples que copient les enfants dans leur évolution dans la société.
Le psychologue Nicanor trouve dans ce choix sexuel que la responsabilité, pour la plupart des cas, incombe aux parents qui, à un moment donné, n'arrivent plus à « être attentifs à la croissance et au développement psychologique et affectif de leurs enfants ».
Antarès Adjibi, coach en psychologie sexuelle, recommande que « les parents soient des confidents, des guides et des modèles à leurs enfants en évitant les situations qui entretiennent l'homosexualité primaire après l'âge scolaire ».
Les parents doivent être constamment présents et attentifs à la maturité psychoaffective et psychosexuelle des enfants. Si malgré ce rôle bien joué dans le sens "hétérosexuel" de l'éducation, les enfants choisissent la voie de l'homosexualité, les accepter tels qu'ils sont avec leur choix de vie serait la meilleure option pour leur épanouissement.
« Si seulement les mentalités des Béninois pouvaient changer à notre égard, on sera encore plus épanouies », souhaite vivement Rosine. Puisqu'elles ont du mal à s'afficher dans la société et compte tenu du fait qu'elles soient stigmatisées en constance, ces femmes souhaitent, de tous leurs vœux, une reconnaissance légale. « Des pays ont déjà voté des lois pour la reconnaissance des homosexuels. Les habitants de ces pays sont quand même aussi des créatures de Dieu et biologiquement, nous possédons les mêmes organes et donc, les mêmes envies sexuelles. Pourquoi le Bénin ne peut-il pas leur emboîter les pas ? », s'interrogent-elles tout en promettant faire le plaidoyer auprès des parlementaires pour l'introduction d'une loi à l'Assemblée nationale.

Josaphat DAH-BOLINON

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Ils sont otages d’un conflit entre Mihoubi et Bentorki : Les festivals de Djemila et Timgad compromis

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:29

Les festivals de Timgad et de Djemila risquent de ne pas avoir lieu. Devenus des rendez-vous inévitables tous les étés, depuis plusieurs années, les deux festivals de musique, qui se déroulent habituellement en juillet et août, n’ont toujours pas d’affectation budgétaire. Et si le ministère de la Culture n’a pas encore débloqué les fonds nécessaires pour leur déroulement, ce n’est pas pour des raisons de restrictions budgétaires. C’est à cause, à en croire des indiscrétions, d’un conflit opposant le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi et Lakhdar Bentorki, le directeur général de l’ONCI, qui devait organiser ces manifestations culturelles. Les mêmes indiscrétions ajoutent qu’aucune solution ne se dessine jusqu’ici et, du coup, les festivals risquent carrément d’être annulés.

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Université de Tamanrasset : Une copie de thèse de master en braille

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:28

 Initiative plus que louable que celle prise par deux étudiants de master en sciences économiques, au centre universitaire de la wilaya de Tamanasset. Il s’agit de Saâd Hadher et Ahmed Toufik Alalaoui qui ont fait l’exception cette année par la remise en braille d’une copie de leur thèse intitulée “Le rôle des dispositifs de financement dans la réalisation de l’économie verte, étude de cas de l’entreprise Guidoum à Tamanrasset”. Encadrés par le spécialiste en économétrie, Abdelbasset Azzaoui, le binôme a réalisé un exploit qui marquera à jamais leur soutenance et leur geste, premier du genre dans une université algérienne, en faveur d’éventuels universitaires non-voyants qui auront accès à cette étude scientifique traitant des énergies renouvelables.

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SETRAM innove : Pas de monnaie, pas de tram !

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:25

 A Alger, si vous voulez prendre le tram, prévoyez de la monnaie. En effet, les préposés à la vente de billets vous informent qu’ils n’ont pas de monnaie lorsque vous leur présentez un billet de 1 000 ou 2 000 DA pour l’achat du ticket. Au mieux, vous êtes renvoyé dans l’autre guichet…, où vous entendrez le même refrain : pas de monnaie. Pour vous convaincre, on vous invite à lire un écriteau au-dessus du guichet où il est mentionné à l’attention des usagers de prévoir de la monnaie pour emprunter le tram. Si vous prenez le risque de monter sans ticket, vous courrez le risque d’être pris par le contrôleur, qui dans le meilleur des cas, vous débarque à la prochaine station. Dans le pire, il vous fait payer 200 DA, sans la moindre attention à votre explication.

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Rencontre PORTUGAL-ALGÉRIE : L’écart du commentateur de l’ENTV

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:24

 La direction des sports de la Télévision publique nationale (EPTV) doit être un peu plus exigeante avec certains de ses journalistes commentateurs qui, parfois, se laisse aller à des digressions sinon racistes, du moins régionalistes. C’est d’un tel écart qu’est coupable Samy Noureddine qui, commentant la rencontre amicale jeudi à Lisbonne entre le Portugal et l’Algérie, a tenu des propos visant à rabaisser le joueur Boukhenchouche. “La vie est parfois étrange… qu’un joueur comme Boukhenchouche venu de Merouana se retrouve face à Cristiano Ronaldo”, a-t-il laissé échapper, provoquant l’indignation des téléspectateurs et des internautes. Carton rouge !

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Direct Aid au secours des populations de Kpatohoué

24 Heures au Bénin - Mon, 06/11/2018 - 01:21

L'organisation internationale koweïtienne Direct-Aid a mis en service, ce samedi 9 juin 2018, un château d'eau à Kpatohoué, dans la commune de Djakotomey.
Une fois encore, elle est présente à côté des populations. Cette fois-ci, c'est la commune de Djakotomey qui a accueilli les mains ouvertes de l'ONG Direct Aid. Une adduction d'eau potable pour les couches défavorisées de la population vient d'être mise en service. L'infrastructure inaugurée est un ouvrage d'assainissement en béton armé érigé sur quatre poteaux. En haut, il y a deux dalles sur lesquelles sont posés deux tanks d'une capacité de 8000 litres. Avec l'infrastructure, environ 1000 foyers peuvent être approvisionnés par jour. Cette action de l'organisation koweïtienne Direct Aid vient donner un souffle aux populations du village de Kpatohoué. Le représentant résident adjoint de Direct-Aid Bénin, Radouane Boukhanfra rassure de cette action qui n'est pas la dernière. ''Nous sommes ici pour célébrer la vie à travers l'eau. C'est un geste de cœur, un geste de solidarité et de partage'', a-t-il déclaré.
Il invite les populations à en prendre soins. C'est ce qui selon lui témoignera " des raisons de réaliser des infrastructures d'une très grande valeur au profit des populations vulnérables à faibles revenus dans tout le Bénin.
Les autorités de la localité n'ont pas manqué de dire leur joie pour cette action qui marque un point fort dans la vie des populations de Kpatohoué. Étienne Tognigban, maire de la commune de Djakotomey a salué les efforts de Direct-Aid Bénin, qui s'inscrivent dans le même régistre que le Plan de développement communal (PDC), 3ème génération de Djakotomey. ''Je reste persuadé qu'il va, non seulement améliorer les conditions de vie et la santé des populations, mais aussi augmenter la productivité agricole de la localité'', a-t-il souligné.
Giscard AMOUSSOU

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Tentative de réconciliation entre les cadres du FLN, Talaï et Tliba : Rehiel manque ses bons offices

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:20

 L’ex-directeur de cabinet de l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, Mustapha-Karim Rehiel, qui a entrepris de réconcilier les deux députés FLN de Annaba, Boudjemaâ Talaï, et Baha-Eddine Tliba, n’a pas eu une initiative heureuse. L’ancien ministre des Transports lui a fait parvenir, par un messager parmi les membres du bureau politique du parti, qu’il n’applaudit pas à cette médiation qui reste, lui aurait-il rappelé, une démarche qui n’engage pas les structures du parti mais sa seule personne.

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Une braderie sauvage érigée sur la voie publique : Le calvaire des automobilistes à Café Chergui

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:18

Depuis le début de la deuxième quinzaine du mois de Ramadhan, l’axe routier dit Café Chergui (commune de Bordj El-Bahri) est devenu impraticable pour les automobilistes, particulièrement de nuit. En effet, juste après la rupture du jeûne, cet espace urbain, qui connaît d’ordinaire une grande anarchie, se transforme en une braderie sauvage, où toutes sortes d’articles et produits contrefaits sont exposés. Les étals de fortune qui occupent pratiquement tous les trottoirs débordent carrément sur la chaussée. Plus aucun espace n’est laissé aux automobilistes qui peinent déjà à circuler en raison des piétons, forcés à marcher au milieu de la route. À cela s’ajoute également le stationnement anarchique des fidèles de la mosquée de Café Chergui, une situation qui rend toute circulation impossible pendant la soirée. Pour faire un parcours de 500 m, les usagers de cette route se voient souvent bloqués pendant plus d’une demi-heure.

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La Sbee veut lancer une opération de recouvrement des créances

24 Heures au Bénin - Mon, 06/11/2018 - 01:16

La Société béninoise d'énergie électrique (Sbee) veut lancer une grande opération de recouvrement de ses créances auprès de la clientèle. La nouvelle a été annoncée lors d'une conférence de presse, vendredi 8 juin 2018, dans les locaux de la société, à Cotonou.
Le Directeur Général de la Sbee et ses collaborateurs ont profité de l'occasion pour rappeler les obligations contractuelles des clients de l'entreprise.

Rappelant les nombreuses actions menées par la société dont il a la charge, Laurent Tossou salue la volonté du gouvernement, à travers la location de groupe électrogène de 120 MW, la mise en place d'une ligne de crédit pour l'approvisionnement en combustible des centrales, la construction de la centrale de 120 MW, qui est en cours d'installation à Maria-Gléta, et le projet d'éclairage public qui est en plein développement. Pour le directeur général, "le délestage est complètement conjugué au passé". En dehors de ces efforts louables du gouvernement pour sortir le Bénin de l'obscurité, le DG Sbee souligne l'appui financier de l'État pour la modernisation de son réseau, la révision des centrales thermiques, la reconstruction d'un barrage, etc. Il invite la clientèle à se mettre à jour vis à vis de la société.
Le Directeur Commercial et de la Clientèle, M. Raymond Okpeicha, rappelle que " tout client est desservi par un branchement ayant pour objet de fournir l'énergie électrique à travers un contrat d'abonnement''. Selon lui, "Le prix des fournitures du courant est exigible dans les 5 jours qui suivent la présentation de la facture aux clients. (...). En cas de non-paiement dans le délai imparti, la Sbee pourra suspendre la fourniture de l'énergie dans les 10 jours qui suivent la date limite de délai'', précise-t-il.

Les actions musclées

Le Directeur Juridique et de la Prévention des Risques, M. Benjamin Koudoli a déclaré que la Sbee s'est montrée très large avec sa clientèle qui en retour ne respecte pas les engagements que la lie avec la société. "Nous avons pris l'habitude de donner des moratoires, mais il est constaté qu'il y a des clients qui ne se soucient pas de payer leurs dettes. Je veux seulement rappeler qu'il existe d'autres moyens de droit pour recouvrir les créances", fait-il comprendre.
Les efforts que fournit la société pour maintenir le cap induit des ressources importantes. Dès la semaine prochaine, indique Laurent Tossou, il sera "lancé une vaste opération de recouvrement en mettant en œuvre, aussi bien les procédures commerciales que pénales pour que nous puissions ensemble, relever le défi qui nous a été confié''. Selon lui, les créances de la société auprès de sa clientèle s'élèvent à plus de 20% du chiffre d'affaires de l'année écoulée. Une situation qui influence les obligations de la Sbee vis à vis de ses fournisseurs. Ainsi, le recouvrement des créances va permettre à la Sbee non seulement d'améliorer ses services au profit de la clientèle, mais aussi de payer ses fournisseurs.

G. A.

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Le Président du Mojec Aziz Adjakpe fait des propositions et appelle au calme

24 Heures au Bénin - Mon, 06/11/2018 - 01:15

Depuis l'annonce de la nouvelle proposition de loi portant code électoral en République du Bénin, beaucoup d'acteurs politiques et de la société civile ont élevé leur voix pour dénoncer les insuffisances que contient ce nouveau texte. Du côté du Mojec, des propositions concrètes ont été faites au gouvernement à travers la voix de son président Aziz Adjakpè.

« Il faut inviter les uns et les autres au calme et à la sérénité mais surtout à un dialogue franc et sincère ». C'est par ces mots que Aziz Adjakpè, président du mouvement des jeunes pour l'égalité des chances s'est prononcé sur les insuffisances relevées par les uns et les autres dans la nouvelle proposition de loi du nouveau code électoral. A l'en croire, le dialogue est le moyen dont nous disposons pour nous entendre sur l'essentiel. « Nous devons consolider notre jeune démocratie et renforcer la cohésion nationale », a-t-il dit lors d'une rencontre avec les jeunes à Paris. Lors des échanges au cours de cette rencontre, il a été constaté que la nouvelle proposition de loi portant code électoral comporte des insuffisances qui méritent d'être corrigées. Et pour preuve, l'article 249 est aujourd'hui la pomme de discorde au sein de la classe politique béninoise. Et pour trouver le consensus qui a valeur constitutionnelle, Aziz Adjakpè renvoie dos à dos les deux parties et propose que l'ancien article soit maintenu dans le nouveau code électoral. Aussi, la gestion de la liste électorale dans une certaine opacité n'est pas du goût du président du Mojec. Pour lui, le Cos-Lépi est un organe purement politique et enclines à beaucoup d'intrigues politiques. « Ce qui fait que lorsque ça ne va pas à ce niveau, la Cena est bloquée », a-t-il ajouté. C'est pourquoi, il invite les acteurs politiques siégeant au niveau du Cos-Lépi à faire preuve de responsabilités et de sacrifices afin que la mise à jour de la liste se fasse dans les délais requis. « Mais pour sortir de cette situation, il faut permettre à la Cena de contrôler et de superviser l'actualisation de la liste électorale. C'est la meilleure option que nous devrons faire », a-t-il lâché. Cette mesure permettra d'alléger les processus électoraux et de supprimer le Cos-Lépi qui est une vache à lait des acteurs politiques. Enfin, pour permettre à la diaspora qui joue un rôle prépondérant dans le développement du Bénin de participer désormais à la vie du parlement béninois, Aziz Adjakpè, président du Mojec propose la création par le nouveau code de 04 autres circonscriptions électorales avec 16 sièges de députés au profit des Béninois vivant à l'extérieur avec une clé de répartition ainsi qui suit : (Afrique et Moyen-Orient : 06, Europe : 06, Amériques : 03, Asie et Océanie : 01). C'est pourquoi il émet le vœu de voir ces propositions recevoir l'assentiment du grand nombre afin de changer qualitativement le mode opératoire du processus électoral au Bénin. Tout en soutenant de façon indéfectible les actions du chef de l'Etat, Patrice Talon, le président du Mojec en appelle au sens de responsabilité de tous les acteurs politiques.

Nelson A. (Coll)

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Logements de fonction à Tamanrasset : D’anciens cadres de la wilaya squatteurs

Algérie 360 - Mon, 06/11/2018 - 01:10

 Bien qu’ils soient promus aux fonctions supérieures de l’État pour occuper entre autres des postes de chef de daïra et de directeur d’exécutif dans d’autres wilayas, d’anciens cadres de la wilaya de Tamanrasset ne veulent toujours pas quitter leurs logements de fonction. Selon une source auprès de la wilaya, certains “indus” occupants se sont même offerts le luxe de louer leurs appartements, au mépris des lois de la République. Notre source fait savoir que ce dossier a été remis sur la table du premier magistrat de la wilaya, cependant, rien n’a été fait jusqu’à présent, au grand dam de certains employés de la wilaya qui attendent impatiemment le dénouement de cette affaire pour bénéficier d’un logement décent et, du coup, échapper aux griffes des spéculateurs immobiliers.

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