Le comédien Hakim Dekkar a réussi, dans la nuit de vendredi à samedi, à redonner le sourire aux passionnés des planches en présentant des extraits actualisés de son célèbre monologue «Khabat K’raou», à l’occasion de la Journée nationale de l’artiste célébrée le 8 juin de chaque année. Fidèle à son habitude, le fils de l’antique Cirta a créé sur les planches du théâtre régional Mohamed Tahar Fergani, une belle ambiance mêlant humour et comédie, en abordant des sujets liés au vécu du simple citoyen, suscitant l’adhésion du public qui a interagi avec le comédien à coups d’éclats de rires et d’applaudissements nourris, preuve que ce monologue produit durant les années 1990 n’a pas pris une ride. S’exprimant en «daridja», langage populaire algérien, Hakim Dekkar a ciblé de nombreux phénomènes sociétaux rythmant les journées du citoyen, tels que la bureaucratie, l’immixtion dans la vie des autres, les problèmes conjugaux et le chômage, signant ainsi son retour sur les planches du théâtre de Constantine, où il a appris le «b.a.-ba’» de la comédie.
La manifestation, organisée pour célébrer la Journée nationale de l’artiste, a constitué également l’occasion d’honorer l’artiste Hafiza Bechiri et le dramaturge Mohamed El Seghir Hadj Smain ainsi que les familles des défunts artistes Montasser Khelifi et Nadir Bouda.
A cette même occasion, au cours de laquelle les autorités locales ont procédé à la distribution de 10 cartes d’artistes à des artistes de Constantine activant dans le domaine de la créativité et de l’art, le secrétaire général de la wilaya, Bekkouche Benamor, a salué le rôle important de l’artiste dans la société, mettant l’accent sur la volonté des autorités locales de continuer à soutenir cette catégorie créative.
L’événement a, en outre, été marqué par un spectacle de chaâbi animé par l’artiste Tarek Difli, qui a été très apprécié par le public.
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Les éléments de l’ordre public, qui relèvent du service de la sécurité routière de la Sûreté de wilaya de Aïn Defla, ont procédé, durant le mois de mai, au retrait de 226 permis de conduire à travers plusieurs communes. Les mêmes éléments ont également dressé 2 058 procès-verbaux pour diverses infractions au code de la route. “Outre ces retraits de permis de conduire et ces procès-verbaux, il a été également procédé à la mise en fourrière de plusieurs véhicules dans différentes communes de la wilaya. Les conducteurs mis en cause, qui seront déférés prochainement devant les tribunaux compétents, roulaient dangereusement dans les différentes routes à l’intérieur des villes de la wilaya, ce qui a causé, rien que durant le mois de mai, 29 accidents de la circulation qui ont fait un mort et 35 blessés”, précisent des sources de la Sûreté de wilaya. Excès de vitesse, non-respect des distances de sécurité entre les véhicules et des feux tricolores, dépassements dangereux, défauts mécaniques de certains véhicules et non-utilisation de clignotants dans les virages demeurent entre autres parmi les infractions enregistrées par les brigades policières qui ont également effectué 281 opérations de contrôle au niveau de toutes les routes à l’intérieur de la wilaya.
AHMED CHENAOUI
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ALGER – Plusieurs mesures seront prises cette année pour sécuriser le Baccalauréat, prévu du 20 au 25 juin, à travers notamment la coupure de l’internet avant chaque épreuve et l’interdiction au niveau des centres d’examen des téléphones portables et autres tablettes, des outils numériques et objets connectés, afin d’éviter les tentatives de fraude.
En effet, la ministre de la Poste, des Télécommunications, Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, a annoncé récemment que « l’internet sera coupé pendant une heure, au début de chaque épreuve du baccalauréat, pour éviter tout ce qui peut entacher cet examen scolaire ».
L’opération a été définie conjointement par l’entreprise Algérie Télécom et le ministère de l’Education nationale en fonction d’un calendrier de coupure, a indiqué la ministre qui fait état d’une certaine perturbation probable des réseaux sociaux durant la période du baccalauréat, estimant que « les fuites sur les réseaux sociaux sont infimes, mais l’écho qu’elles reçoivent prend des dimensions énormes ».
De son côté, le ministère de l’Education nationale reconduira pour cette année les mesures prises durant les précédentes sessions de BAC notamment, depuis le déploiement de l’internet mobile haut débit 3G en 2014 en Algérie, à savoir l’interdiction au niveau des centres d’examen des Smartphones et autres tablettes, des outils numériques, objets connectés et écouteurs, a-t-on appris auprès du ministère.
Ces mesures concerneront aussi bien les candidats au Baccalauréat que les enseignants, les surveillants et le personnel administratif, a-t-on précisé de même source.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a préconisé cette année, pour sa part, d’éviter les visites officielles aux centres d’examens pour l’ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves pour ne pas déstabiliser les candidats et sécuriser davantage les examens.
« Le lancement des examens scolaires nationaux enregistre des visites officielles aux centres d’examens pour superviser l’ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves et donner le coup d’envoi, allant parfois jusqu’à l’inspection des classes, ce qui déstabilise les candidats et suscite un climat défavorable à un bon début de l’épreuve », a-t-elle ajouté.
Elle a expliqué que de telles situations sont à même « de disperser l’attention du chef du centre, au moment où il a le plus besoin de concentrer toute son attention et sa vigilance sur les sujets conformément aux strictes exigences du guide de gestion du centre des examens ».
« Face au phénomène d’utilisation de petits objets de technologies de communication pour diffuser les sujets des examens sur les réseaux sociaux, dès les premiers instants suivant leur distribution, ces visites, avec tous leurs dispositifs protocolaires, peuvent constituer une opportunités à ce genre de dépassement », a estimé la première responsable du secteur de l’Education.
Eviter les visites pour sécuriser les épreuves
« Ainsi est-il devenu aujourd’hui extrêmement important d’éviter ces visites pour sécuriser davantage les épreuves et garantir plus de sérénité et de calme dans les centres d’examen », a-t-elle expliqué, ajoutant que « ceci aidera les candidats à passer les épreuves dans de bonnes conditions, et c’est, ce à quoi œuvrent l’ensemble des corps participant à l’organisation des examens scolaires nationaux ».
Pour rappel, l’examen de Baccalauréat de 2016 a été entaché par des fuites des sujets de Baccalauréat à travers les réseaux sociaux constatés avant même le début des épreuves. L’examen de 2017 a été, quant à lui, marqué par la publication de sujets de Baccalauréat une quinzaine de minutes après le début de certaines épreuves.
En effet, en 2017, en dépit des mesures prises pour sécuriser l’examen du Baccalauréat notamment par un « blocage » des réseaux sociaux, des sujets du baccalauréat avaient été publiés en ligne après environ un quart d’heure du début des épreuves.
Mme Benghabrit avait affirmé que l’examen du baccalauréat session 2017 s’est déroulé dans de bonnes conditions marquées par la sécurisation des centres d’examen, à travers la prise de mesures rigoureuses.
Il s’agit entre autres de l’élaboration d’un plan adopté par le ministère de l’intérieur et des collectivités locales afin de sécuriser les centres de déroulement, notamment l’installation de brouilleurs et de caméras de surveillance au niveau des centres d’impression et de conservation des sujets du baccalauréat et l’interdiction d’entrée des véhicules dans les centres de déroulement, outre le refus d’entrée des retardataires et le retrait des téléphones portables et de tout moyen de communication à l’entrée du centre.
En 2016, des épreuves partielles du baccalauréat ont été organisées le 19 juin suite à la fuite des sujets de certaines matières lors de l’examen qui s’est déroulé du 29 mai au 2 juin. Il a été décidé durant ces épreuves de couper les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter, dans le cadredes mesures adoptées par les autorités concernées pour faire face aux fuites de sujets.
Un total de 709.448 candidats sont attendus à l’examen du baccalauréat 2018.
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Au marché de Télaghma, où se négocie le plus gros de la récolte, l’ail est écoulé à 10 DA le kilo par les cultivateurs.
Les prix de l’ail subissent les incidences de la surabondance de l’offre à Mila. En cette période de récolte, qui s’étend de la mi-mai à fin juillet, les coûts de l’ail sont tombés à des niveaux insoupçonnés en raison de l’offre qui enregistre des chiffres jamais égalés auparavant. L’ail, qui se vendait à 1 200 DA le kilo en 2017, est cédé à 10 DA. Du jamais vu ! En effet, au marché de Télaghma, où se négocie le plus gros de la récolte, l’ail est écoulé à 10 DA le kilo par les cultivateurs.
En l’absence de structures de conditionnement, les agriculteurs sont contraints d’écouler leur récolte, dussent-ils la vendre à perte. Beaucoup d’entre eux y laisseront des plumes.
L’un d’eux affirme, en effet, avoir vendu sa maison et sa voiture pour cultiver une parcelle de terre d’ail à Oued Seguen, encouragé par les bonnes affaires réalisées la saison passée par les agriculteurs de la région. Or, dans la tournure que prend le marché ces derniers jours, à la faveur de l’abondance de la récolte estimée à plus d’un million de quintaux, contre 6000 q l’année passée, ce cultivateur se retrouve dans une situation proche de la faillite. Et ils sont nombreux à endurer cette situation en raison de l’inexistence d’un réseau de distributeurs professionnel et l’absence de structures de stockage et de conditionnement. “J’ai mis tout ce que j’avais pu rassembler d’argent dans la culture de l’ail, mais les prix de gros sont tombés si bas que je réalise que je ne pourrai même pas récupérer les fonds que j’ai investis”, se désole-t-il. Chez les détaillants, les choses ne sont guère meilleures. Dans les marchés de la région et le long des routes, la botte d’ail de 2 kg est vendue à 100 DA, soit 50 DA le kilo. Et encore faut-il trouver preneur. Bref, cette situation, du reste inédite, appelle les pouvoirs publics, à leur tête la DSA, à concrétiser dans les plus brefs délais leurs plans consistant en la création d’unités de stockage et de conditionnement pour préserver l’activité et les centaines d’emplois qu’elle génère. Surtout qu’une partie du périmètre irrigué de la commune de Télaghma vient d’être mis en service sur près de 2 900 ha, ce qui laisse supposer que la récolte de l’année prochaine frisera le double de celle réalisée cette année.
Les services agricoles prévoient, en effet, d’atteindre 1,9 million de quintaux d’ail avec l’entrée en exploitation dudit périmètre irrigué.
Kamel B.
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La direction de distribution de Gué de Constantine relevant de la société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger (SDA) déplore une énième agression sur son réseau de distribution de gaz à Djenane Sfari (Birkhadem). Les équipes de la DDG se sont déplacées immédiatement sur le lieu de l’incident, pour écarter le danger en premier lieu puis réparer la panne et rétablir l’alimentation en gaz naturel. Cette agression qui a privé plus de 500 foyers de l’alimentation en gaz en plein mois de Ramadan n’est pas la première du genre, estime la DDG. Au 30 avril 2018, le réseau de distribution de gaz a subi plus de 75 agressions, privant ainsi des milliers de foyers de gaz. La commune de Baraki vient en tête des localités les plus touchées, suivie de Aïn Naâdja et de Birkhadem. “Les travaux des tiers à proximité des ouvrages d’électricité et de gaz (sans respect des plans) portent atteinte à nos réseaux et induisent des perturbations de distribution”, explique la direction de Gué de Constantine. Les désagréments des citoyens peuvent se prolonger, car la réparation de la panne nécessite la localisation d’abord du lieu de l’agression et l’envoi ensuite des équipes techniques qui se chargeront des réparations. Parmi les dégâts dont fait l’objet le réseau électrique et de gaz, “nous citons les constructions sur ou sous les ouvrages, les dommages provoqués par des engins lors de travaux et chantiers, la foudre, les oiseaux et les grandes chaleurs”, indique la même source. À l’évidence, ces accidents engendrent des points faibles qui entraînent des incidents et causent des coupures d’électricité lors des périodes de grande consommation. La responsabilité incombe de prime abord, selon la DDG, aux entreprises qui travaillent au sol, souvent sans autorisation préalable des services concernés et sans même les consulter. “Ne connaissant pas la situation exacte des câbles et conduites, ces sociétés peuvent y causer des dégâts avec leurs engins”, souligne la direction de distribution de Gué de Constantine. Tout en dénonçant ce genre de comportements, elle appelle les entreprises publiques et/ou privées qui réalisent des travaux à proximité de ses réseaux électriques et/ou gaziers à “coordonner avec nos services avant d’entamer les travaux en vue de prendre préalablement connaissance des plans du tracé de nos conduites pour éviter des incidents qui pénalisent nos abonnés et affaiblissent les réseaux”.
B. K.
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