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Afrique

La nouvelle Toyota Supra dévoilée

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 21:37

La Supra 2020, très attendue, qui ne sera dévoilée au salon international de l’automobile de Detroit (NAIAS) 2019 qui se tiendra du 14 au 27 janvier, se laisse surprendre grâce au forum SupraMKV.

Issue de la collaboration avec BMW, la très attendue nouvelle génération de la Supra s’inspire du concept FT-1 et reprend ses lignes même si elle laisse de côté quelques attributs comme ce museau qui laisse place à une large
prise d’air, la disparition du capot vitré et des feux beaucoup plus grands que ceux du concept cité. On remarque également la présence du toit à double bossage.

Le prototype de la nouvelle Supra a déjà effectué quelques apparitions publiques en différentes occasions cette année. En juillet, il a été présenté en première mondiale au Goodwood Festival of Speed, au Royaume-Uni. Plus récemment, en octobre, dans le cadre du programme de développement, la Supra a aussi participé à la 9e manche du championnat d’endurance VLN au Nürburgring, course qu’elle a terminée.

Pour rappel, cette nouvelle génération tant attendue sera fidèle à son héritage, en adoptant un six-cylindres en ligne à l’avant et des roues arrière motrices. Le moteur sera associé à une boîte ZF à 8 rapports.

Enfin, Toyota précise que le lancement de la Supra sur les marchés internationaux est prévu au premier semestre 2019.

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Les congés de maladie explosent … !

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 21:16
Les Algériens semblent avoir la santé fragile, c’est du moins ce qui ressort du chiffre avancé du nombre élevé de congés de maladie qui a atteint des « niveaux dangereux » et ce malgré la guerre menée par la CNAS, contre les prescripteurs et les bénéficiaires de congés de maladie et d’ordonnances de complaisance, des formes de fraude qui grèvent sérieusement son budget. La sonnette d’alarme est tirée, en 2017 la CNAS a remboursé 14 390 000  jours d’arrêt de travail engendrant une dépense de plus de 16, 8 milliards de dinars. Aussi,  les enquêtes  médicales menées par les services de la CNAS  ont relevé 90 000 cartes Chifa blacklistés, de ce fait la CNAS  est victime d’actes de vol qui affaiblissent son équilibre financier et pénalisent les cotisants sérieux, mettant ainsi  dans l’embarras la Caisse nationale des assurances sociales qui continue de perdre de plus en plus, ce qui a  poussé la tutelle à prendre d’autres mesures, en vue de lutter contre la délivrance de congés de maladie de complaisance. C’est dans ce sens que les services de contrôle ont  renforcé la procédure médicale et administrative, qui  devront  faire l’objet d’appréciation du médecin consultant. En outre, les demandes de congé, dont le nombre de jours accordés par le médecin, ne seraient pas conformes avec la nature du traitement et de la maladie, seront systématiquement refusées, selon la CNAS.  Sachant que le constat établi par les mêmes services est alarmant car la majorité des congés de maladie accordés, ne font pas l’objet d’une maladie. De pire en pire encore, en ce premier semestre de cette année en cours le montant  des remboursements des congés maladies s’est avéré à près de 10 milliards de dinars (1000 milliards de centimes), représentant ainsi le coût des arrêts de maladies. Durant cette année en cours, la Caisse a enregistré, plus de 780 000 congés maladies. A ce rythme, le montant des remboursements risque ainsi de connaître une hausse cette année, par rapport à 2017. A ce titre, la CNAS s’attèle actuellement à introduire de “nouveaux instruments” pour lutter contre les dépassements afin de garantir la “pérennité” du système de sécurité sociale, la caisse étant “astreinte à mener cette lutte contre la délivrance des congés de maladie de complaisance qui nuisent à la qualité des soins et à la prise en charge des assurés, tout en affectant l’équilibre et la pérennité du système de sécurité sociale” et risquent de même à  « faire exploser la Caisse ».c Amina L.

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Création de l’université de Sidi Bel Abbes : Trois ministres pour le 40ème anniversaire

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 21:09
Tahar Hadjar, Houda Feraoun, Mebarki Mohamed, respectivement ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ministre de la poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, et ministre de l’enseignement et de la formation professionnelle ont pris part, samedi 15 décembre 2018, dans une ambiance conviviale, aux festivités commémoratives du 40ème anniversaire de la création de l’université ‘’Djilali Liabes ‘’de Sidi Bel Abbès. Les réjouissances, festives organisées au rectorat de l’université, ont été rehaussées par la forte présence des recteurs d’universités du pays, professeurs, présidents d’organisations estudiantines ainsi que d’autres invités.  Dans une brève allocution Tahar Hadjar a tenu à saluer l’essor et la progression considérable réalisée dans cette université jouissant de tous les dispositifs conformes et nécessaires ayant servi à l’accomplissement de résultats probants dans l’enseignement et la recherche scientifique.  »Outre cet aboutissement encourageant auquel est parvenue l’UDL,poursuivit-il,elle a arraché avec mérite  et abnégation des places honorables à l’échelle nationale, maghrébine et arabe, en rappelant  sa 56ème  place au  classement Shanghaï dans le génie civil, la 200ème   position dans les sciences de la matière et à la 1725ème  parmi 27000 universités du monde ».  Ce lieu de savoir  est devenu un pôle universitaire par excellence, pourvu d’un campus, 09 facultés où sont dispensées 171 spécialités, 01 UFC, 48 laboratoires gérés par 370 enseignants chercheurs, une école nationale en informatique et une maison de l’entrepreneuriat  ainsi que 12 résidences universitaires. En 2018, l’université a procédé à l’inscription de 29000 étudiants encadrés par 1400 enseignants. Un vibrant hommage  a été rendu au président de la République et à la famille du martyr ‘’Djillali Liabes’’. Noui Moussa

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Rencontre sur l’information arabe : Kaouane demain à Ryad

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 21:07
Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, prendra part aujourd’hui, lundi à Riyad à une rencontre organisée dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions de la Ligue des Etats arabes « Ryad capitale  de l’information arabe pour l’année 2018/2019 », a indiqué dimanche un communiqué de ce ministère. La participation de M. Kaouane à cette rencontre intervient suite à l’invitation du ministre saoudien de l’Information, Aouad Ben Saleh Al Aouad. Cette rencontre verra la participation des ministres arabes de l’Information, des représentants d’organismes dépendant de la Ligue arabe et des figures de médias arabes, précise la même source. Nadine

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L’élevage contribue pour 24% au PIB mauritanien (officiel)

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 12/16/2018 - 21:00
Journal du Mali - L’élevage contribue à hauteur de 24% au PIB en Mauritanie et y assure également 14,6% de l’offre d’emploi, a déclaré le...
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Mali: Les Etats Unis appellent ses ressortissants à la "prudence" face aux attaques terroristes

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 12/16/2018 - 20:36
Afrique-sur7 - Les Etats unis ont appelé samedi leurs ressortissants au Mali à "une prudence particulière" et à "garder un...
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Le maire Charlemagne Honfo et quelques autorités en face des militants

24 Heures au Bénin - Sun, 12/16/2018 - 19:38

La tournée d'explication démarrée depuis le 6 octobre par la Parti du Renouveau Démocratique (PRD) est arrivée à terme. Le président de la section PRD de Sèmè-Kpodji et son bureau ont échangé avec les militants sur la position du parti face à la réforme du système partisan. Une tournée qui a pris fin ce samedi 15 décembre 2018, à Agblangandan.
L'étape d'Agblangandan a été un moment de réjouissance populaire.
Dernière étape de la tournée, c'est au maire Charlemagne Honfo, président de la section PRD de Sèmè-Kpodji que le palme est arrivé. L'organisation de cette tournée explicative prend sa source dans la décision du parti à faire bloc seul. Ce qui a été mal interprété avec des invectives diverses à l'endroit du président du parti, Me Adrien Houngbédji.
Pour cette étape de la tournée, le maire Charlemagne Honfo étaient avec 5 autres arrondissements avec la remarquable présence du Sg du PRD Falilou Akadiri, du député Noël Akissoé, du VP Christian Bankolé alias "Ebienabo", du CT Gratien Ahouanmenou, du CM Joël Allagbé, du 1er adjoint au maire d'Adjarra, Mikaila Amoussa, de Tundé Adjagba, de Mélodie Ossah, et des têtes couronnées de ladite cité.
Le président de la sous section d'Agblangandan, Bertin Dossou, le président de Cosa Gérard Akerekoro, le représentant des enseignants, Julien Kokpowanou, la représentante des femmes PRD, Bérénice Koukoui, le porte-parole des présidents des sous-sections PRD, Robert Houessou, le représentant des sages, l'honorable André Koukoui et le député Noël Akissoé ont tous dans leur message, salué la clairvoyance du président Adrien Houngbédji pour sa décision. Ils ont promis de mouiller le maillot pour la victoire finale au soir des législatives de 2019 afin de donner plus de chance au président Patrice Talon à la prochaine législature.
"Nous sommes là pour expliquer aux militants notre position face à la réforme du système partisan", a déclaré le maire Honfo. Pour lui, " Jamais le PRD n'a trahi le peuple. Il y a eu des conspirations contre le PRD". Et d'ailleurs, il précise que "le président Adrien Houngbédji a toujours martelé que le système politique dans lequel nous évoluons est biaisé. Il nous faut donc un système partisan rénové. Mais dans cette nouvelle aventure, le PRD a deux conditions : respecter ses textes et maintenir son logo", confie-t-il. Charlemagne Honfo n'a pas manqué d'indiquer que " Dans les discussions, ça n'a pas marché avec nos partenaires et nous avons décidé d'aller seul. À l'étape actuelle des choses, je souhaite que chaque bloc politique puisse expliquer ce qu'il entend faire sur le terrain pour l'amélioration des conditions de vie des populations ". Le maire pense avec fermeté que " Ce qu'il nous reste, c'est de rester soudés derrière le président Patrice Talon car à Sèmè-Kpodji, tout ce qu'on demande, il nous le donne. Notre problème, c'est que nos parents aient l'eau, les routes, le courant, etc ".
" Je voudrais vous dire que le PRD est force nation, notre sang, notre chose et en son temps nous devons voter pour lui à l'unisson ", a indiqué Charlemagne Honfo. Le maire se réjouit des militants qui ont claqué la porte mais sont revenus au bercail. C'est le cas de l'ancien CA de Sèmè-Kpodji, Léopold Medegnonwa qui est revenu au sein du parti après un court séjour aux FCBE et du professeur Lazare Amidjogbe qui a tourné dos à Alléluia pour le PRD".
Ainsi, le PRD motive résolument les militants pour un véritable combat électoral en 2019.
G.A.

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Pari gagné pour l'association de développement Nonvissilélé

24 Heures au Bénin - Sun, 12/16/2018 - 19:13

L'association de développement d'Agoué Nonvissilélé a fait oeuvre très utile, ce samedi 15 décembre 2018. Pour cause, elle a su mettre de la joie au coeur des enfants orphelins et veuves de l'arrondissement à travers l'organisation d'une fête organisée à leur honneur. Ces personnes vulnérables sont reparties chez elles les bras bien chargées de vivres pour un Noël joyeux malgré leur situation actuelle.
Ils sont près de 160 orphelins de père et ou de mère et 70 veuves qui ont été honorés par l'association de développement d'Agoué Nonvissilélé. Et pour la réussite de cette manifestion, le président de l'association Guy Ahlinvi et son vice-président Rémi Johnson ont dû mettre les petits plats dans les grands. Mais au bout du rouleau, c'est la satisfaction totale qui se lit sur les visages tant des bénéficiaires que des organisateurs. Pour le président Guy Ahlinvi, les enfants sont l'avenir de l'arrondissement et donc, il n'est pas question de rester indifférent à la situation des orphelins et aussi des veuves. Nul n'a le droit de vivre heureux tout seul, dit-on. Et ce bonheur que l'association de développement a partagé avec cette couche vulnérable est la preuve que le leitmotiv du nouveau bureau est effectivement le développement de cet arrondissement longtemps resté dans la léthargie. Par cette oeuvre de grande portée sociale, Guy Ahlinvi et tous les membres du bureau de l'association ont fait montre de leur attachement aux idéaux de Nonvissilélé qui est d'œuvrer pour le développement de l'arrondissement. Et comme aucun développement n'est possible sans des hommes et femmes forts, la démarche de cette associaition de partager la joie avec les orphelins se comprend plus aisémenent dans cet arrondissement. ''Je ne peux que remercier les membres de l'association qui ont pensé à ces enfants aussi'', a déclaré le chef village de Missihounkondji. Avec les cadeaux en vivres reçus, les orphelins et les veuves sont sûrs de passer de bons moments de Noël et de fin d'année comme tout le monde. Les cadeaux sont constitués de riz, huile végétale, pâtes alimentaires, boîtes de lait, boîtes de sucre, biscuits, bonbons.
Pour une première organisation, cela a été une réussite totale et ces moments sont gravés à jamais dans la mémoire des populations de cet arrondissment qui, à les entendre, ne savaient pas qu'une association de développement jouait également ce rôle.

Cokou Romain COKOU

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Passation de service : Les raisons du blocage du Conseil régional de Nouakchott

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 12/16/2018 - 18:45
L'Authentique - Élu il y a près de trois mois, le Conseil régional de Nouakchott ne parvient toujours pas à entamer sa mission de gestion des...
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CAN 2019 : Les deux candidats connus !

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 12/16/2018 - 18:00
DZfoot - Il n'y avait pas un suspense énorme mais la CAF a confirmé le nom des deux pays candidats à l'organisation de la CAN 2019, sans...
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G5 Sahel: «Laisser plonger le Sahel, c'est laisser plonger le monde»

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 12/16/2018 - 17:16
RFI - Le G5 Sahel, qui réunit les forces du Tchad, du Niger, du Burkina Faso, du Mali et de la Mauritanie pour lutter contre les groupes...
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CAF : La Mauritanie en course pour le trophée de meilleure sélection de l’année

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 12/16/2018 - 16:22
Morocco Mail - La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé, vendredi 14 décembre courant, la liste finale des trois équipes...
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Vidéo. NBM et BGFI Bank Europe s'allient pour le financement de l'économie mauritanienne

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 12/16/2018 - 16:17
Le360 Afrique - BGFI Bank Europe et Nouvelle banque de Mauritanie (NBM) ont signé une convention de partenariat. La banque mauritanienne...
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Vidéo: Débat entre Naima Salhi et un journaliste autour de la langue amazigh

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 16:02

Dans la vidéo diffusée par la chaîne El Bilad, Naima Salhi débats avec un journaliste autour de la langue amazigh. Un débat qui se transforme quelques secondes plu tard en altercation.

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Élection présidentielle de 2019, Mohcine Belabbas: “L’idée du report n’est pas de Bouteflika”

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 15:21

Dans cet entretien, le président du Rassemblent pour la culture et la démocratie (RCD) livre son analyse sur la situation politique qui prévaut dans le pays à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2019. S’il écarte la possibilité de voir le chef de l’État briguer un cinquième mandat au vu de son état de santé, il dit ne pas croire, pour autant, au report de cette échéance comme préconisé par certains acteurs politiques. Pour lui, cela ne rentre pas dans la démarche de Bouteflika qui en fait, depuis son arrivée au pouvoir, un argument phare pour vendre l’image d’une stabilité retrouvée”. Il aborde, également, la guerre des clans…

Liberté : À moins de cinq mois de l’élection présidentielle, c’est le flou total qui entoure cette échéance. Comment analysez-vous cette situation ?
Mohcine Belabbas : Le flou par rapport à la présidentielle n’est pas nouveau. Il est dû, essentiellement, à la dégradation de l’état de santé du chef de l’État. Cette maladie fait qu’à l’intérieur même d’un système opaque par nature, les clans sont dans l’attente d’instructions qui ne leur arrivent pas. D’où un silence ou des gesticulations difficilement lisibles.
La brusque détérioration de l’état de santé de Bouteflika fait que tout le monde est tétanisé car les courtisans, pris de court, n’osent pas évoquer l’après-Bouteflika qui est un tabou. Entre-temps, l’encadrement compétent qui gravitait autour du régime a été mis à l’écart avec des exclusions spectaculaires ces dernières années et plus encore, par des sanctions allant jusqu’à des emprisonnements ces derniers mois dont seuls les parrains connaissent les véritables causes. Les acteurs du système se sont retrouvés dans une situation où il n’y a plus d’alternative à l’intérieur.
Les luttes entre les clans se sont exacerbées. Il y a ceux qu’on qualifie du clan présidentiel, ceux qu’on dit proches de l’armée et d’autres qui hésitent tout en surveillant la solidité d’interconnections d’intérêts construites depuis longtemps. Ces derniers essayent dans leur positionnement de ne pas apparaître comme catalogués proches d’un clan donné. Il y a aussi le déplacement de certains acteurs du système d’un clan à un autre, selon les conjonctures. Par exemple dans les polémiques de ces derniers mois, on a vu des acteurs réputés être des proches du clan présidentiel se positionner du côté du clan de l’armée et l’inverse est vrai.
C’est selon les évolutions des rapports de force à l’intérieur du système. Mais pour l’instant, il semble qu’aucun de ces clans n’arrive à s’imposer de manière définitive face à l’autre. Le traitement d’un certain nombre de dossiers, notamment l’affaire d’emprisonnement puis la libération de généraux, de journalistes, de comédiens, d’ex-joueurs de football, de blogueurs et de militants en général, ne peut s’expliquer autrement. Souvent, ces différents clans envoient des messages même à travers les personnes arrêtées pour dire que, nous, on n’y est pour rien ; ce sont les autres qui abusent.
Une guerre indirecte ou par procuration est en cours. Mais malgré une situation gravissime à tous les égards, la vraie question est rarement abordée : faut-il oui ou non changer de système ? La société clientélisée spécule sur les chances de tel ou tel sans poser la question du fond, à savoir comment envisager de nouveaux processus de représentation crédibles ?

Cette vague d’arrestations est-elle en lien direct avec la présidentielle ?
L’exacerbation de la lutte des clans est manifeste. C’est difficile de détacher ces règlements de compte de cette échéance, la plus importante constitutionnellement. Ceux qui sont arrêtés et isolés, le sont généralement sans aucun dossier sérieux et les plaintes sont souvent déposées deux ou trois jours après leur arrestation et leur audition. Ce n’est pas une procédure judiciaire sérieuse. Il y a aussi des messages qui leur parviennent à travers leurs avocats et leur entourage de la part de ces différents clans, chacun essayant de se dédouaner en chargeant un clan rival. Certains diront qu’il s’agit de simples scenarii car leur incongruité et leur timing ne plaident pas pour des opérations de diversions maîtrisées.

Donc, selon vous, les clans sont identifiés…
En fait, ce sont des vases communicants. Il y a des gens qui sont dans l’armée, mais qui se réclament plutôt du clan présidentiel. Il y a d’autres qui se structurent dans les organisations proches du clan présidentiel, mais qui sont plutôt du côté de certains militaires. Enfin, comme je le signalais plus haut, il y a un troisième courant qui n’est pas systématiquement structuré comme clan. Celui-ci est constitué d’un certain nombre de cadres de l’État qui, eux, disent vouloir sauver l’Algérie.
Ces personnages se veulent non marqués par un clan ou un autre. D’ailleurs, c’est la tendance qui risque de l’emporter à la fin. Parce que le système algérien a de tout temps opté pour des hommes dits de consensus. En quelque sorte, ceux-là qui ne sont pas trop étiquetés, mais qui sont toujours adoubés par les parrains. C’était le cas des Boudiaf, Zeroual et Chadli. Même Bouteflika n’était pas revenu comme quelqu’un de catalogué, étant loin des centres de décision de l’époque. Et cette tendance existe toujours à l’intérieur du système. Je peux citer, à titre d’exemple, Ramtane Lamamra qui reste difficile à classer. Ce personnel politique du système n’est pas le plus visible certes, mais il a toujours existé et existe encore.
Ils ont des chances de rallier la cause des différents clans en l’absence d’un accord entre les deux groupes les plus en vue et qui se font la guerre. Mais encore une fois cette pratique est désuète et maintenant dangereuse. On parie sur un homme comme on mise sur un cheval dans un tiercé. Quid des programmes, des principes et des fondamentaux qui redonnent la parole au citoyen ? Autant de questions éludées oubliées depuis 1962.

Qui visez-vous ? Pensez-vous à Ouyahia, comme le redoute le MSP ?
Je ne pense pas à une personne déterminée, mais sauf à aller vers un suicide politique, les clans ne peuvent pas rester à se regarder en chiens de faïence.
Des circonstances peuvent favoriser des passages en force pour le parrainage d’une personnalité d’un clan ou d’un autre. Mais ces personnes sont interchangeables, car leur ambition est de se faire désigner pour des missions, dont ils peuvent tout ignorer. La politique de l’entrisme ou du recrutement par soumission est la cause du malheur national.

L’option du report, telle que défendue par le MSP, est-elle envisageable, selon vous ?
Dans la conjoncture actuelle, il n’y a aucune base légale sur laquelle on pourrait s’appuyer pour reporter les élections. Ensuite, depuis 1999, Bouteflika a toujours tenu à organiser les élections dans les délais. Le non-respect des délais constitutionnels signifie une situation d’instabilité. Or, malgré une situation alarmante, il a toujours nié des réalités qui minent le pays et préoccupent observateurs et partenaires.
Depuis son arrivée au pouvoir, il essaye de vendre l’image d’une stabilité retrouvée. La troisième raison qui ne plaide pas a priori pour un report, c’est que différer des élections ne va pas régler le problème du régime dans le sens où plus on éloigne l’échéance de la présidentielle plus le système s’affaiblit sous l’effet des contradictions et des revirements. En réalité, le système a intérêt à organiser les élections rapidement parce que plus on attend, plus la situation économique et sociale s’aggrave.
D’ailleurs, le choix du recours à la planche à billets a été décidé en 2018. C’est une manière d’anticiper la crise, car les décideurs savaient déjà qu’ils ne pouvaient pas se permettre des mesures antisociales en 2019. Je suis de ceux qui croient qu’il est temps, notamment pour l’opposition, d’agir dans le sens de pousser vers l’organisation d’une période de transition. Ce qui est différent du report de l’élection présidentielle. Le report c’est donner, encore une fois, la possibilité aux dirigeants actuels de gérer le pays de manière illégale et pour une durée sur laquelle on n’a pas d’emprise.
Dans une période de transition, il faut que l’on se mette d’accord sur les priorités, le calendrier et les délais avec une définition d’un cahier des charges fixant des préalables démocratiques qui s’imposeront à tous les compétiteurs. C’est une conjoncture qu’on va exploiter pour mettre en place une instance indépendante d’organisation des élections, réviser le code électoral et la Constitution, aller vers un gouvernement d’union nationale et surtout communiquer avec les citoyens parce que sans leur adhésion toutes
les solutions seront précaires. Il faut tracer des objectifs précis et des échéances bien définies. On est loin des paris qui spéculent sur les chances des uns et des autres ou des agitations ciblant un clan et encensant un autre.

Quelle est, par ailleurs, la position du RCD par rapport à l’appel à une conférence nationale ancé par le président de TAJ, Amar Ghoul ?
Il est très clair, depuis des années, qu’un certain nombre d’acteurs politiques qui sont en accord avec le pouvoir n’ont aucune autonomie dans leur prise de position ou leur discours politique. Au minimum, ils agissent pour le compte d’un clan qui les actionne pour contrer une initiative en préparation chez l’autre clan. Pire, ils peuvent être instrumentalisés pour polluer d’autres démarches plus sérieuses.
C’est là un classique des méthodes de la police politique. J’ai entendu parler effectivement d’une conférence nationale. Mais cela n’est pas nouveau. Elle est semblable à celle de 1996 qui a été organisée sous l’égide de Liamine Zeroual. Les décideurs ont l’habitude de tenir ce genre de kermesse avec les acteurs qui composent le système. Évidemment, pareille conférence ne nous intéresse pas. C’est de l’improvisation.
Et puis, dans une proposition, il y a évidemment le contenu, la conjoncture et la crédibilité de l’auteur. Dans des périodes difficiles comme celle que vit le pays actuellement, les initiatives doivent être conçues dans le cadre d’un dialogue pluriel. C’est ensemble que l’on doit penser et agir. On ne peut pas dormir des années et se réveiller un matin et dire : tiens on va faire ceci ou cela et demander aux gens de vous suivre. Les tenants du pouvoir sont autistes depuis longtemps. Ils ne sont pas prévoyants. Ils n’ont pas de vision en dehors des manipulations qui leur permettent de rester aux commandes. Ils ne mesurent même pas l’ampleur de la gravité de la crise. Ils s’entêtent à croire qu’il y a moyen de renouer avec la rente. Pour eux, il suffirait, par exemple, d’aller vers l’exploitation du gaz de schiste et de certaines ressources minières pour pérenniser le régime.
Plus que cela, ils sont en train de donner l’exemple égyptien dans la gestion des hydrocarbures ; ce pays a aboli toute loi dans le domaine et discute au cas par cas avec les partenaires étrangers. Le pouvoir prépare une loi sur les hydrocarbures qui se rapproche de cette sorte de bazar instauré par Sissi. Ils sont prêts à faire toutes sortes de concessions s’agissant de l’extraction des ressources naturelles en vue de l’exportation.

Certains acteurs politiques ne croient pas à l’option d’un cinquième mandat pour Bouteflika. Êtes-vous du même avis ?
On était les premiers à émettre cette hypothèse. On avait dit depuis longtemps qu’à 90% le chef de l’État n’allait pas être candidat, et ce, essentiellement, à cause de la dégradation de son état de santé. L’impossibilité du cinquième mandat est liée uniquement à l’état de santé du chef de l’État. Pas plus. On n’est plus dans la situation de 2014. D’ailleurs, personnellement, je ne pense pas que le chef de l’État voudrait d’un autre mandat pour la bonne et simple raison que ses dernières apparitions le discréditent encore plus. Même ceux qui sont tentés de le pousser à se représenter parce qu’ils n’arrivent pas à trouver un consensus pour son remplacement seraient juste tentés de gagner du temps. Ils seraient tentés de le reconduire même s’ils savent que le prochain mandat sera écourté d’une manière ou d’une autre. À la limite, c’est une forme de report qui ne dit pas son nom.

Qui verriez-vous comme potentiels candidats du système ?
Je serais tenté de vous dire que cela regarde ledit système. Mais les esprits sont conditionnés à ne penser que dans les périmètres soigneusement cloisonnés. Il est très difficile de prédire le nom de celui qui va être choisi parce que nous sommes dans un système opaque où le choix est toujours fait à la dernière minute et la balance a toujours penché à la faveur d’un acteur qu’on n’a pas imaginé au départ. Je prends l’exemple le plus récent qui concerne la crise de l’APN. Personne n’avait pensé que Mouad Bouchareb allait être désigné à la tête de l’Assemblée. Ils nous ont habitués à cette manière de fonctionner. C’est pareil, dans la gestion des crises successives qu’a connues le FLN où personne n’avait prédit que Amar Saâdani allait succéder à Belkhadem, puis Djamal Ould Abbès pour remplacer Saâdani, encore moins Mouad Bouchareb actuellement. Je parle du FLN parce que c’est l’instrument essentiel par lequel le pouvoir impose ses choix. Ce n’est jamais une démarche réfléchie sur le moyen et le long termes. C’est toujours le court terme qui prime, car la question n’est pas d’offrir des perspectives au peuple mais de confisquer la rente. Alors redisons ces propos de bon sens : le problème n’est pas dans les candidats mais dans les conditions d’organisation de cette “compétition”. Et aujourd’hui, tout pousse à croire qu’il n’y aura pas une élection ouverte. Dans les conditions actuelles, on va certainement avoir une élection semblable à celles qu’a connues l’Algérie depuis 1962. Autrement dit, une farce officielle à travers laquelle il va y avoir nomination du chef de l’État. Le plus important qu’il faut essayer de décrypter, c’est la persistance de cette crise à la veille d’une échéance aussi importante, sachant que le système s’est toujours arrangé à régler ses problèmes en interne, généralement, une année avant la présidentielle au minimum. Pour cette fois-ci, nous constatons que la crise s’aggrave de plus en plus. Nous avons assisté à la crise au niveau de l’Assemblée nationale qui aurait pu être évitée parce que l’APN c’est plus une chambre d’enregistrement qu’autre chose. Malgré cette soumission, il y a la crise du FLN.

Que cachent, dans le fond, ces crises ?
Aujourd’hui, il y a un climat de suspicion générale au sein du système : c’est tout le monde qui soupçonne tout le monde, y compris à l’intérieur d’un même clan. On soupçonne certains d’avoir des contacts avec le clan adverse et de travailler en sous-main pour lui. Ils se sont rendu compte que si ça continue comme ça, ils n’ont aucune chance de rééditer le scénario de 2014. En tout cas, cela risque de laisser des traces qui peuvent conduire à une explosion dans la rue. Donc, les parrains qui ne sont pas nécessairement ceux que l’on voit le plus essayent de réorganiser leurs rangs, quitte à abuser de moyens illégaux, de violer la loi, que ce soit dans la gestion de la crise de l’APN, que ce soit dans la gestion de celle du FLN ou dans l’instrumentalisation de la justice. Ce qui se passe au niveau du FLN est sidérant. Ils ont violé leurs statuts et leur règlement intérieur, mais ils ont surtout violé aussi la loi sur les partis. Si jamais une telle décision avait été prise par un parti de l’opposition, le ministère de l’Intérieur aurait certainement réagi. Ce ministère et celui de la Justice sont déjà intervenus dans des crises beaucoup moins graves, pour ne pas dire préfabriquées, vécues par certains partis de l’opposition.

Pourquoi autant de violations des lois dans cette conjoncture ?
La violation des lois dans notre pays n’est pas nouvelle. Elle a commencé un certain juillet 1962 quand une certaine armée des frontières a défié le GPRA. La violation des lois par les dirigeants algériens est une forme de gestion, c’est même la règle et non l’exception. On vient de la subir en l’espace de deux mois à de très hauts niveaux de responsabilité, à savoir l’Assemblée nationale, puis la gestion de la crise du FLN dont on vient de parler. Pour le pouvoir algérien, la loi ne pose jamais de problème (la loi ce n’est pas le problème, avait avoué Zerhouni en son temps). La nouveauté est que ces violations étaient subies par le citoyen ou les opposants ; aujourd’hui elles touchent aussi les affidés du système. Il y a eu des situations similaires auparavant, mais ça n’a jamais pris autant d’ampleur. Pour rappel, en 2014, le système était contraint de rappeler Belkhadem et Ouyahia, le premier comme ministre d’État et le second comme directeur de cabinet. Les deux étaient, pourtant, écartés en 2012. Nul ne sait pourquoi ils ont été jetés ni pourquoi ils sont recyclés. Le fait du prince a toujours existé et les courtisans s’y sont accoutumés, car ils n’ont jamais pensé à détenir leur pouvoir du citoyen. Les choses sont un peu plus violentes maintenant. Les mécanismes d’arbitrage s’usent et les ressources font défaut, c’est tout.

À l’époque, ces décisions ont été l’œuvre de Bouteflika. Pensez-vous que c’est encore lui qui décide aujourd’hui ?
Cela ressemble aux démarches de Bouteflika. Ça a commencé avec la création des anciens élus du FLN, en réalité cela ne date pas de décembre mais de fin septembre ou début octobre. Le pouvoir a compris qu’il s’agit d’une force avec laquelle il fallait renouer et l’intégrer dans la nouvelle démarche. Pour l’essentiel de ces élus ou ex-élus, ils étaient marginalisés, poussés à la porte, et le temps de les récupérer était venu car des nouvelles conjonctures imprévues ou mal anticipées ont perturbé le sérail. Mais comme tout bricolage, il a ses limites. On s’est rendu compte que l’association des anciens élus n’est pas suffisante. D’où l’idée d’éliminer Ould Abbès et dissoudre l’ensemble des instances – en dehors de toute légalité – et de justifier la réhabilitation des militants marginalisés. D’après des fuites des gens proches de ce clan, il y a des scénarii en préparation. Pour certains, il y a l’idée d’aller vers un congrès en janvier où sera annoncé officiellement la candidature soit du chef de l’État, soit de celui que les décideurs voient capable d’agir au nom du FLN et qui ait l’échine souple et la conscience légère pour avaler toutes les couleuvres qui l’attendent. Mais on a tort de s’appesantir sur les misères du régime, le débat devrait être ailleurs.

À seulement quelques semaines de la convocation du corps électoral, ne pensez-vous pas que les délais sont très serrés pour ce genre de manœuvres ?
Il ne faut pas voir les choses en termes de délais pour un parti comme le FLN. Nous sommes dans un pays où il n’y a pas d’élections au sens où on l’entend. Nous sommes dans un pays où il y a une désignation officielle du chef de l’État qu’une farce électorale va valider. C’est-à-dire que l’on fait confirmer un choix fait en amont. Maintenant, il y a l’idée chez certains acteurs du système d’exploiter le FLN pour l’annonce d’un candidat.

Que préconiseriez-vous pour sortir le pays de la crise ?
Nous sommes dans une conjoncture périlleuse pour l’avenir de la nation. Depuis des mois, des dirigeants sont rentrés en guerre contre l’emploi, contre le pouvoir d’achat, contre l’investissement, contre les libertés et contre la classe politique qu’on empêche d’activer et d’agir. Une guerre qui vise l’affaiblissement de la société algérienne et le pays en général, parce que pour le pouvoir et ses prolongements parasitaires il faut saper les ressorts de la société pour garantir le maintien et le renforcement du système. Nous assistons, par ailleurs, depuis des années et davantage ces derniers mois à l’amplification du phénomène des harraga. Il y a une moyenne de 10 jeunes qui meurent par semaine en Méditerranée.
On ne s’exprime jamais assez sur ce phénomène qui endeuille régulièrement des familles algériennes. Nous devons tous agir de façon solidaire. Il y a urgence. La situation est très grave. Le salut de l’Algérie nécessite la mobilisation de tous les citoyens. Chacun d’entre nous doit comprendre qu’il doit se mobiliser, sensibiliser et agir dans son entourage immédiat. Si on ne fait rien, le statu quo suicidaire va tout emporter. Le maire de Si Mustapha, si les informations dont on dispose sont exactes, a démissionné car il a refusé d’exécuter des instructions illégales de la wilaya de Boumerdès. La population s’est immédiatement solidarisée avec lui. Les soulèvements populaires font des dégâts collatéraux certes, mais ce qui est anéantissant pour le pays c’est l’entêtement des dirigeants officiels à maintenir le pays dans une situation de non-droit et de contre-développement. En définitive, il n’y a pas de salut dans le système. La solution est dans la fin du système.

F. A.

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En dix mois, 4 000 migrants algériens ont rallié les côtes espagnoles

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 15:18

Quatre-mille (4 000) migrants algériens auraient rejoint l’Espagne par voie maritime ou par voie terrestre, notamment par les enclaves de Ceuta et Melilla. C’est ce qu’a révélé un nouveau document établi par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugies (HCR).

A ce sujet, le document établi par le HCR en collaboration avec des organismes gouvernementaux espagnols et des organisations et associations non-gouvernementales a fait état de 3 955 harraga algériens qui ont rallié le Royaume entre janvier et le 31 octobre 2018, contre 3 729 à la même période de 2017.

Selon la même source, les migrants algériens qui sont arrivés en Espagne représentent 7% de la des migrants ayant rallié ce pays européen pendant cette période, soit 53 000.

En effet, les ressortissants algériens représentent la 5e nationalité des migrants qui sont arrivés sur les côtes ibérique, dont  les Marocains sont en tête (11 446 migrants), suivis des Guinéens (11 150), des Maliens (8 465) et Ivoiriens (4 497).

A ces migrants, s’ajoutent plus de 1 000 autres qui ont rejoint les côtes italiennes depuis Annaba, El Tarf en passant par la Sardaigne, selon des statistiques officielles de l’agence Frontex et des autorités italiennes.

Hassen Houicha / Traduit par: Moussa. K.

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Initiative de conférence nationale de consensus: Ghoul réplique à Makri

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 15:16

La polémique entre TAJ et le MSP autour de l’initiative de conférence
nationale de consensus ne cesse d’enfler.

Après la réplique d’Abderrezak Makri contre Ghoul qu’il a accusé de “vouloir se greffer” à une initiative, “sur injonction” dont “le but est de la dépouiller de son contenu”, Amar Ghoul, fraîchement réélu à la tête de TAJ, a choisi de riposter, mais avec délicatesse. Lors de son discours prononcé, hier, à la clôture des travaux du premier congrès de son parti devant une pléiade d’invités, M. Ghoul a estimé que l’initiative qu’il lance “ne vise ni l’affaiblissement” de celles des autres, “ni à les concurrencer et à encore moins les isoler”. Dans sa riposte à son ex-camarade du MSP, Amar Ghoul a indiqué, par rapport aux autres initiatives, dont celle du MSP notamment, que “TAJ veut juste en bénéficier” pour “choisir la plus appropriée à notre situation”. “L’idée du consensus a toujours figuré dans les slogans de notre parti depuis sa création en 2012”, a-t-il encore rappelé, ajoutant que “nous avons besoin, plus que jamais, de réinventer la confiance et le respect entre nous”. Il a, également, estimé qu’il faut “bannir les mauvaises intentions” afin de “semer la culture de la différence où l’intérêt du pays primera sur tout”.

Devant les invités au congrès, Ghoul a réitéré les objectifs qu’il assigne à son initiative qu’il décline autour de volets sécuritaire, économique, social, politique, communicationnel et culturel. Concernant l’adhésion de la classe politique à l’initiative, le chef de TAJ a affirmé que tous les partis politiques contactés à ce sujet ont applaudi l’initiative. “Notre projet a eu l’assentiment de la quasi-majorité des partis que nous avions contactés, y compris ceux de l’opposition”, a-t-il déclaré. Il faut noter que lors de la prise de parole des invités au congrès, Mohamed Saïd du PLJ et Fillali Ghouini d’El-Islah, ont annoncé leur adhésion à l’initiative de TAJ. Idem pour le représentant du MSP qui s’est montré, paradoxalement favorable au projet de TAJ. “Nous saluons tout projet visant à asseoir la culture du débat et qui vise la compréhension et le consensus”, a-t-il dit.

Par ailleurs, Moad Bouchareb, coordinateur du FLN, qui parlait au nom des autres partis de l’Alliance présidentielle, dont les chefs, Ahmed Ouyahia et Amara Benyounès, étaient présents au congrès, a rappelé que les partis de l’Alliance “sont disposés à étudier toute proposition” qui vise “à approfondir les réformes entamées par le président Bouteflika depuis 20 ans”. Moad Bouchareb a, également, réaffirmé, toujours au nom de l’Alliance, “son attachement au programme du Président”, rendant hommage à Bouteflika, sans pour autant évoquer un 5e mandat. Il a, d’autre part, mis l’accent sur la lettre envoyée par le chef de l’État à la rencontre gouvernement-walis, où il s’en était pris, pour rappel et sans les nommer, aux “aventuriers” et aux “semeurs du pessimisme”, expliquant que l’Alliance adhère pleinement “à cette analyse et en fait sa feuille de route”. Concernant le congrès, il faut souligner que la réélection d’Amar Ghoul à la tête du parti n’était surtout pas une surprise.

Mohamed Mouloudj

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Accidents de la circulation : 04 morts et 17 blessés durant en 24 heures

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 15:11

ALGER – Quatre (4) personnes ont perdu la vie et 17 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 24 heures dans plusieurs régions du pays, selon un bilan établi dimanche par les services de la Protection civile.

La wilaya d’Oum El Bouaghi déplore le bilan le plus lourd avec le décès d’une personne, alors que deux autres ont été blessées, suite à une collision entre deux véhicules légers survenue dans la commune de d’Ain Fekroune.

Durant la même période, les secours de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 23 personnes intoxiquées par des fuites de monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains dans des wilayas du Centre et de l’Est du pays.

Enfin, dans la wilaya de Médéa, les unités de la Protection civile sont intervenues pour repêcher le corps sans vie d’une personne, portée disparue depuis vendredi dernier, emportée par les eaux d’Oued Meleh dans la commune de Rebaia.

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Bouira: Ouverture aujourd’hui du 3e salon national de la photo

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 15:09

La maison de la culture Ali-Zamoum de Bouira abritera, du 16 au 19 décembre courant, le 3e Salon de la photographie placé cette année sous le signe «La photographie au cœur de la communication touristique».

Ce salon, dédié aux professionnels et amateurs de la photographie, sera une occasion pour les échanges d’idées et de techniques, mais également une occasion pour le grand public de découvrir de près les secrets de la réussite d’une photo par rapport à une autre.  Le salon, qui sera marqué par une exposition permanente de photos en format 30/45 sur support Forex, de matériels anciens de la photographie, ainsi que d’autres photos d’amateurs mais qui ont capté les regards, aura également trois ateliers de formation qui seront animés par d’éminents photographes de la wilaya de Bouira.

Ainsi, le premier de ces ateliers qui seront organisés à l’intention des adhérents de la maison de la culture Ali-Zamoum, mais aussi aux élèves de l’atelier photographie des centres de formation professionnelle ainsi que pour les amoureux de la photographie sera animé par le photographe Mazouz Abdelaziz et aura pour thème «La balance de la photo vers la vidéo».
Le deuxième atelier aura pour thème «La retouche de la photo» et sera animé par le photographe Hamoudi Yacine, et enfin le troisième tournera autour de «La distribution de la lumière et les réseaux sociaux » et sera animé par Sebai Youcef, un photographe de Khenchla.

Ainsi, pendant trois jours, tous les amoureux de la photo pourront se rencontrer dans le but de promouvoir ce 8e art au niveau de la wilaya, valoriser la photographie, notamment en l’intégrant comme support éducatif pour le jeune public, et enfin créer des passerelles entre différents photographes talentueux  pour échanger leurs expériences.
Signalons à la fin que lors de ce salon, trois figures historiques de la photographie au niveau de la wilaya de Bouira seront honorées. Il s’agit de Graichi Mohamed Boualem, Ouchene Slimane et Zourdani Zinedine.

Enfin, et c’est parce que ce salon est organisé en collaboration avec la direction du tourisme, l’ensemble des invités et des participants sera convié à une sortie vers la station climatique de Tikjda durant la journée de mardi 18 décembre, avec prise de photos dans ces lieux paradisiaques, surtout avec la neige qui s’annonce pour ce samedi, et le soir, une projection du film La maison de la mer d’Anis Mokdad, alors que pour la clôture, le mercredi, outre les cadeaux destinés aux élèves du primaire qui participeront à un concours de la meilleure photo qui sera organisé devant l’esplanade de la maison de la culture, il est prévu un gala artistique.
Y. Y.

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Roman Visa pour Hasna de Rabahi Belkacem et Cristina Welles: Une algérienne au «pays des djinns et des anges»

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 15:02

Paru dernièrement chez Edilivre, en France, Visa Pour Hasna. Entre deux rives pour un droit de vivre est un roman de 116 pages  écrit par  Rabahi belkacem et Cristina welles. Il raconte l’histoire de Hasna, une jeune Algérienne fraîchement débarquée au «pays des anges et des démons».
Hasna est folle de joie, après avoir réussi enfin à obtenir un visa pour la France. C’est remplie de rêves et d’espoir qu’elle débarque à Paris par une froide après-midi  d’hiver. Déjà diplômée en Algérie d’une licence en sciences commerciales, elle compte bien continuer ses études grâce à sa bourse et  obtenir  un bon emploi après ses études.
C’est d’ailleurs le souhait de toute sa famille au bled, en Algérie. Mais Paris, surnommée dans les pays arabes «la ville des djinns et des anges», est peut-être en train de perdre ses anges, partis vers des cieux plus cléments. Dans la capitale  française rôdent d’inquiétants  prédateurs, dont le redoutable Hamza qui n’hésite pas à droguer la jeune étudiante pour parvenir à ses fins, abuser d’elle et surtout pour essayer de l’intégrer dans son réseau de prostitution, comme il l’a déjà fait avec tant d’autres jeunes filles naïves et crédules.
Par bonheur, Hasna parvient à s’échapper de ses griffes. Quelque temps plus tard, sa rencontre avec Kamel ouvre de nouveaux horizons à Hasna, encore sous le choc. Bercée par les douces et poétiques paroles du jeune homme, elle reprend goût à la vie et se met à rêver d’un avenir radieux, loin de ce passé douloureux qui la tourmente encore. Mais c’était compter sans la fourberie et le désir de vengeance du maléfique Hamza. Mais Hasna et ses amis, eux aussi, n’ont pas dit leur dernier mot…
Rabahi Belkacem, né en 1959 à Douéra (commune de la wilaya d’Alger), est poète et nouvelliste. Il exerce différentes  activités culturelles. Trilingue, il a publié une dizaine d’ouvrages dont six recueils en France chez Edilivre, et quatre en Algérie. Belkacem a également reçu un prix littéraire international en langue française au Liban en 2009.
Cristina Welles est une auteure prolifique qui a déja publié dix-huit ouvrages. Elle est aussi fondatrice et rédactrice d’un magasine culturel et artistique  intitulé «Web More & More». A Travers le roman Visa pour Hasna, elle signe son premier duo littéraire avec le poète Rabahi Belkacem.
K. B.

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