Une semaine après la béatification, à Oran, de 19 religieux chrétiens assassinés en Algérie entre 1994 et 1997, une journée de recueillement a été organisée hier par le diocèse de la ville de Valence, dans le sud-est de la France. “Nous allons rendre grâce à ces religieux qui ont voulu manifester l’amour de la terre algérienne et de sa population, qui ont choisi de rester malgré le contexte, qui étaient à l’opposé de tout communautarisme”, a déclaré Monseigneur Pierre-Yves Michel, évêque de Valence, qui évoque, à l’occasion, les liens entre les personnalités béatifiées le 8 décembre à Oran et la Drôme. La journée s’est déroulée en présence de l’évêque d’Oran, Mgr Jean-Paul Vesco.
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L’engagement pris en 2017 par le wali de Tamanrasset quant à la réalisation d’une station de gaz de ville dans la commune de Tazrouk, localité nichée à plus de 1800 m d’altitude dans la wilaya de Tamanrasset, n’est toujours pas honoré, au grand dam des habitants qui s’apprêtent à accueillir un autre hiver glacial sans cette énergie vitale. Le calvaire des habitants de cette région, réputée pour son froid et les températures très basses en hiver, ne connaîtra pas son épilogue de sitôt, puisqu’ils seront encore dans l’obligation de s’affairer autour des réchauds et de réactiver la recherche des bonbonnes de gaz butane qui se font de plus en plus rares dans cette localité située à 270 km du chef-lieu de wilaya.
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La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) lancera, dès le mois prochain, des travaux de rénovation et d’entretien pour l’ensemble de ses locaux à travers 35 wilayas. Ces travaux, qui toucheront par ailleurs l’ensemble de ses infrastructures, ont été confiés à 50 entreprises TCE (tous corps d’état). En revanche, une vingtaine de lots ont été déclarés infructueux par la commission sectorielle des marchés publics, relevant du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
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Au plan de la communication, le Front de libération nationale (FLN) se cherche. Du moins sur les réseaux. Le parti, qui traverse une convalescence organique, après le putsch contre Djamel Ould Abbès et la dissolution de toutes les structures héritées du dernier congrès, peine à gérer sa page facebook. Devant la multiplication des pages facebook au nom du FLN, la nouvelle direction du parti a saisi, il y a deux jours, les services compétents de la police pour enquêter sur qui se cache derrière lesdites pages. La police aurait déjà convoqué quelques-uns des animateurs de ces pages. Les pages “pirates” ont obligé le FLN à redémarrer de zéro sa page facebook pour la quatrième fois.
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Démarrée dans la matinée de ce lundi 17 décembre 2018, l'audience du dossier Icc-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) vient d'être suspendue pour reprendre demain mardi 18 décembre à 9 heures. Ainsi en a décidé Édouard Cyriaque Dossa, président de la Cour, qui après avoir constaté que l'accusé Guy Akplogan n'a plus de force pour répondre aux questions, a décidé de la suspension du procès pour sa reprise ce mardi 18 décembre.
Accusés d'associations de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, complicité d'escroquerie, exercice illégal des activités bancaires et de micro-finance, faux en écriture privée, corruption et recel d'escroquerie et vol de documents, Guy Akplogan, directeur général de Icc-Services et 5 de ses coaccusés ont plaidé non coupable pour l'ensemble des chefs d'accusations contre eux. Dans la suite des débats, il a reconnu n'avoir pas rempli les formalités réglementaires suivant la loi régissant la collecte de fonds en République du Bénin, avant de démarrer les activités de placement et de collecte de l'épargne. Il dit n'avoir pas connaissance de l'existence d'une loi en la matière. L'accusé a par la suite affirmé qu'après des missions de structures publiques, il a déclenché le processus d'obtention d'agrément ; un processus qui, rappelle-t-il, a traîné.
A en croire Guy Akpogan, des autorités au plus haut niveau de l'Etat étaient informées de l'existence de ICC-SERVICES et savaient que la structure n'avait pas l'agrément pour la collecte de fonds auprès des populations. Mais aucune d'entre elles ne lui avaient demandé d'arrêter l'activité. Le directeur de cabinet de l'ancien président de la République, Boni Yayi, Nestor Dako lui aurait même demandé d'ouvrir une agence ICC-SERVICES à Lalo.
Dans la perspective de régler le problème d'agrément, le président Boni Yayi sachant qu'il menait une activité de collecte de l'épargne, lui avait demandé de se rapprocher de Géro Amoussouga pour les aider. Dans ses déclarations, Guy Akplogan souligne que la structure Icc-Services faisait des dons et au nom du chef de l'Etat et les responsables auraient été plusieurs fois reçus à la présidence de la République.
Cette audience a connu la présence du ministre d'Etat secrétaire général du gouvernement, Pascal Irénée Koukpaki en tant que témoin sachant, de l'ancien ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué et l'ancien Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Prudent Victor Tokpanou.
F. A. A.
Sollicité par l'Association Nationale des Initiatives de Formation en Football (ANIF-FOOT), l'expert Fortuné Glèlè qui est le seul Instructeur CAF au Bénin animera deux formations, l'une à Abomey-Calavi et l'autre à Parakou, au mois de janvier 2019.
Le Bénin fait partie des pays de la sous-région Ouest-Africaine, qui comptent le moins d'entraîneurs de football nantis de diplômes professionnels validés par la CAF. Pour aider à corriger le tir, ANIF-FOOT Présidé par Sosthène Sèflimi a conçu un programme de formation en faveur des encadreurs techniques béninois. Dans le cadre de ce programme, il est prévu l'organisation de cours préparatoires aux examens ‘'National D'' et ‘'CAF C''.
Selon les explications de Sosthène Sèflimi, la CAF a institué en Afrique, 3 diplômes professionnels dénommés : « CAF C », « CAF B » et « CAF A ». Ces diplômes sont délivrés après examen, par les fédérations nationales. Au Bénin, c'est donc la Fédération Béninoise de Football qui organise les formations et qui délivre lesdits diplômes. Le protocole veut que les formations soient dirigées par l'instructeur CAF Fortuné Glèlè et bien souvent, la CAF envoie un expert d'une autre nationalité pour faire la supervision.
Les cours préparatoires qu'organise ANIF-FOOT ont pour but de préparer les encadreurs techniques béninois sans diplôme et ceux qui n'ont que le diplôme « National D » à se préparer pour être capables de prendre part aux examens qui seront organisés en 2019, par la FBF.
Les formations auront lieu les 4,5 et 6 janvier 2019 sur la pelouse synthétique du Campus d'Abomey-Calavi et les 8,9 et 10 au Stade municipal de Parakou.
Pour la circonstance, l'expert Fortuné Glèlè sera assisté du coach Enguerran Mathieu Edjèkpan, titulaire du diplôme UEFA B et propriétaire d'un centre de formation à Grottaglie en Italie.
Les frais de participation son fixés à 25.000 F à Abomey-Calavi et à 20.000 F CFA à Parakou.
Créée en décembre 1963, la compagnie nationale des hydrocarbures a connu de nombreuses transformations. Mais les changements qu’elle doit désormais affronter dans un contexte national et international profondément bouleversé s’annoncent comme les plus redoutables de son parcours.
C’est le constat établi par le professeur Chems Eddine Chitour. L’expert appelle à une mutation vers le renouvelable et explique que Sonatrach doit, comme la plupart des compagnies étrangères, s’éloigner du tout-fossile. M. Chitour, dans une déclaration à nos confrères de l’APS, s’est exprimé à l’occasion de la « Journée de l’énergie de l’année 2019 » prévue demain.
Il observe que partout dans le monde, une mutation s’est faite du fossile vers le renouvelable. C’est, a-t-il dit, la conversion à laquelle sont arrivés tous les grands groupes pétroliers internationaux qui, à côté du pétrole, développent de plus en plus les énergies renouvelables.
Il explique son point de vue en soulignant que le renouvelable devrait faire partie des contrats avec les partenaires étrangers sur le principe : une calorie thermique exportée devrait être adossée à une calorie électrique renouvelable mise en place à la fois en terme physique et en terme de savoir-faire, à la fois dans l’amont pétrolier et l’aval, et ce, pour la réalisation du plan ambition de 22 000 MW qui ne peut être finalisé qu’avec l’apport déterminant de Sonatrach. Evidemment, les énergies renouvelables (énergie éolienne, solaire, hydroélectrique, géothermique, biocombustibles) sont des alternatives aux combustibles fossiles qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en diversifiant l’approvisionnement énergétique et en réduisant la dépendance vis-à-vis des marchés des combustibles fossiles, peu fiables et volatiles (gaz et pétrole notamment). Et, fait important dans cette physionomie de développement de l’énergie, le pétrole reste le carburant dominant dans le monde, mais il a perdu une part du marché pendant quatorze années d’affilée. Quant à la production hydroélectrique et d’autres énergies renouvelables, elles ont atteint le record de la consommation globale d’énergie primaire (6,7% et 2,2%, respectivement). A ce stade de l’évolution de l’énergie, chaque pays – et le nôtre n’en fait pas une exception – doit assurer son développement au plan de l’approvisionnement pour le secteur tertiaire (habitat, bâtiment), le secteur des transports et en fin pour le secteur de l’industrie et de l’agriculture. L’Algérie doit s’y prendre de la meilleure des manières, qui soient, pour réussir sa politique énergétique, mettant en avant ses atouts énergétiques (sol et sous-sol), mais également le développement des énergies vertes. Le plaidoyer est fait. Mais Sonatrach va-t-elle en tenir compte ? Aujourd’hui, la compagnie nationale a l’ambition d’optimiser les capacités gazières en parallèle du développement des énergies renouvelables et la pétrochimie notamment. Elle compte doubler la densité du forage, optimiser les gisements existants et lancer l’offshore: En clair, augmenter la production des énergies fossiles. Chitour en sera déçu ! A priori, l’entreprise semble avoir plusieurs cordes à son arc. L’expert, lui, pense qu’elle aura des besoins de financements importants qui seront établis en fonction du prix du baril. Selon ses estimations, avec un baril à 80 dollars, Sonatrach pourra investir l’équivalent de 75 milliards de dollars d’ici à 2030. En outre, la raffinerie d’Augusta permettra en 2019 de fournir de l’essence et du gasoil.
Sonatrach,
l’Alma mater
Ce qui va annuler, selon lui, les achats actuels du pays en ces produits, estimés à près de 2 milliards de dollars/an. Si un baril de pétrole coûte 70 dollars, il faut savoir qu’en le distillant, il peut atteindre les 200 dollars. De plus, il ne sera pas esclave des convulsions erratiques du marché, soutient-il. Evoquant le domaine gazier, il considère que le marché international est rude, ajoutant que défendre les parts de marché notamment en Europe nécessite un management de top niveau et une flexibilité. Les contrats de long terme ayant vocation à être remplacés par le marché. Aussi, de son point de vue, la manne en gaz de schiste devrait être exploitée en faisant énormément attention aux dégâts potentiels avec la technologie de fracturation actuelle. Selon lui, seule la formation de cadres compétents, une veille technologique et une veille environnementale permettront ainsi d’exploiter ces réserves dans des conditions de sécurité: Ce sera le challenge de 2030. Il est utile par ailleurs de noter que la « Journée de l’énergie de l’année 2019 » a été exceptionnellement avancée au 18 décembre en cours afin qu’elle coïncide avec le 55e anniversaire de la création de Sonatrach. Au cours de cette Journée de l’énergie, les élèves ingénieurs de l’Ecole nationale polytechnique (ENP), encadrés par le professeur Chitour, exposeront leur vision du futur concernant l’avenir du pays dans le domaine de l’énergie, de l’environnement, de l’eau et des économies d’énergie. Ce faisant, ils veulent témoigner d’abord de la résilience de Sonatrach dans des conditions parfois difficiles, et ce, par un travail gigantesque qui fait que notre compagnie nationale est toujours là et occupe une place centrale dans le développement du pays. L’aventure pétrolière de l’Algérie avait démarré avec la création de Sonatrach le 31 décembre 1963. Pour Chitour, en 55 ans, les acquis de Sonatrach sont « indéniables ». Ainsi, lors de cette rencontre, plusieurs communications seront données sur ce qui avait été réalisé dans l’amont en termes d’exploration du domaine minier, de production multiforme (gaz naturel, condensat, GPL), et dans l’aval (raffinage, pétrochimie, GNL). Ce sera également l’occasion de mettre l’accent sur les ambitions du groupe Sonatrach en rappelant que ce groupe a élaboré une stratégie multiforme pour atteindre plusieurs objectifs. Il s’agit d’abord d’explorer d’une façon intensive, en augmentant la densité du forage mais aussi l’important domaine minier où des opportunités réelles existent. Il est également question d’aller, ensuite, vers l’aval, en développant la pétrochimie qui sera de plus en plus importante dans les prochaines années. L’expert estime que Sonatrach est à la fois l’Alma mater (mer nourricière) en termes de ressources et l’un des outils de l’Algérie pour réussir sa transition énergétique vers le développement humain durable.
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La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo, a ouvert ce lundi le dossier portant sur le scandale ICC-Services. Plusieurs témoins ont fait leurs dépositions. Entre autres, le président directeur général de la structure Guy Akplogan, qui a reconnu l'existence illégale de ICC-Services puis le ministre Pascal Irénée Koupaki.
Le Président Directeur Général de la structure, Guy Akplogan a plaidé non coupable pour l'ensemble des chefs d'accusations contre lui.
Il s'agit d'association de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, exercice illégal d'activité bancaire ou de microfinance, etc... Bien qu'il ait reconnu n'avoir pas été régulièrement enregistré selon la loi régissant la collecte de fonds en République du Bénin, avant de démarrer les activités de ICC-Services, il dénie toute responsabilité face aux nombreuses accusations dont ses collaborateurs et lui sont accusés.
Selon les propos du PDG de cette structure, des autorités au plus haut niveau de l'Etat étaient au courant de l'existence de ICC-Services. Ne sachant pas qu'il y a une réglementation en la matière, il confie que ce n'est qu'après la visite des autorités qu'il a su en déclenchant le processus d'obtention d'agrément. Il affirme que le directeur de cabinet du président Boni Yayi, Nestor Dako lui aurait même demandé d'ouvrir une agence ICC-Services à Lalo sachant bien qu'il n'avait pas d'agrément. Guy Akplogan laisse croire que le président Boni Yayi était informé de l'existence de la structure de collecte. A l'en croire c'est suite aux difficultés d'avoir l'agrément que le président leur a demandé de se rapprocher du professeur Géro Amoussouga pour les aider. Il précise que ICC-Services faisait des dons au nom du président.
Quant à Pascal Irénée Koupaki, invité à la barre, il fait savoir ne pas connaître du dossier dès le début. Il souligne avoir vu les responsables de ICC-Services pour la première fois, lorsque la crise a commencé. C'est au cours d'une réunion d'urgence au Palais de la présidence convoquée par le. Chef de l'État. Il déploré des dysfonctionnements sur la chaîne de contrôle de l'État sinon cette structure ne pouvait voir le jour. Il se demande « Comment un phénomène de cette nature peut arriver dans un pays organisé ».
G.A.