La cadence des travaux est bien soutenue, le nouvel hôpital des 240 lits sera réceptionné au courant du second semestre de l’année prochaine, a-t-on appris de source sûre.
Lancés en 2007, les travaux à réaliser sur ce projet ont duré quelque 11 années. Maintenant, il semble que tout est rentré dans l’ordre avec l’intervention de M. le wali qui a suivi, depuis son installation, ce dossier et de solliciter la tutelle de débloquer les fonds nécessaires pour l’achèvement de ce chantier.
D’une capacité de 240 lits pour un coût global de 2,24 milliards de da, l’hôpital sera un projet d’envergure pour la ville de Mostaganem. Les travaux de réalisation de cette structure ont atteint 95% et les cahiers des charges portant sur les équipements médicaux sont au niveau de la commission des finances du ministère de la santé. Ce nouvel hôpital sera un acquis très important pour la population, et il sera converti en centre hospitalo-universitaire (CHU), étant donné que la wilaya de Mostaganem dispose d’une faculté de médecine implantée juste à proximité de cet établissement. Le fonctionnement de cet hôpital nécessitera un budget important pour l’acquisition des équipements médicaux et l’encadrement médical et administratif.
Au sujet des équipements nécessaires au bon fonctionnement de la future structure hospitalière, il a fait état d’un dépôt par la DSP d’une liste exhaustive couvrant tous les besoins de cet établissement.
Par ailleurs, toujours dans le secteur de la santé, nous venons d’apprendre que le service pédiatrique en oncologie sera en quelque sorte ressuscité.
Ce service a été ouvert à l’hôpital Ernesto-Che Guevara en 2016 puis fermé pour faute d’équipements et d’oncologues. Depuis, les enfants cancéreux suivent des séances de chimiothérapie et de radiothérapie dans la ville d’Oran. Cette réalisation va permettre une meilleure prise en charge des jeunes patients et de diminuer la pression pesant actuellement sur le centre en place à Misserguine (Oran).
Egalement dans l’agenda du ministère de tutelle, la construction d’un bunker pour accueillir la radiothérapie dans ce nouvel hôpital. Ce service épaulera celui qui existe dans la capitale de l’Ouest pour recevoir autant de patients atteints de cancer.
La wilaya envisage d’utiliser les nouvelles infrastructures de l’hôpital des 240 lits pour mettre sur pied tous les services de médecine spécialisée, ce qui est de bon augure pour la population locale.
A. Bensadok
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Les autorités locales ont procédé, hier, à la mise en eau du barrage de Tabelout, relevant de la commune de Djimla dans la wilaya de Jijel, pour alimenter 34 communes dans les wilayas de Jijel, Mila, Sétif et l’irrigation de 20 000 hectares dans les Hauts-Plateaux relevant de la wilaya de Sétif, a affirmé le directeur du barrage, Ali Mimoune.
Ce dernier a ajouté que ce barrage d’une capacité de stockage de 294 millions de mètres cubes est le plus grand ouvrage hydraulique dans la wilaya de Jijel, et compte déjà quatre barrages dont Boussiaba, Kessir, Aghrem, Erraguene.
Il convient de souligner que les travaux de sa réalisation, dont le démarrage a eu lieu en 2009, ont été confiés au groupement franco-italien Razel (France) et CME DI Rayenna (Italie) pour un montant de plus de 2 000 milliards de centimes (les transferts vers le barrage de Draâ Diss dans la wilaya de Sétif inclus).
Le même responsable a souligné que ce barrage, qui a nécessité, à lui seul, un investissement de 3,51 milliards de dinars, alimentera, après trois mois de sa mise en eau, 34 communes dans les wilayas de Jijel, Mila, Sétif parmi lesquelles l’on cite Djimla, Oudjana, Benyadjis, Texenna.
D’autre part, on apprend que ce projet prévoit le transfert de 189 millions de mètres cubes vers le barrage de Draâ Diss en vue d’alimenter 20 000 hectares dans les Hauts-Plateaux dans la région d’El-Eulma (Sétif) qui constitue un pôle pour le développement des céréales.
Bouhali Mohammed Cherif
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Le club anglais a décidé de se séparer de l’entraîneur portugais après une série de mauvais résultats.
Manchester United annonce ce mardi matin le départ de José Mourinho. Le club anglais a décidé de se séparer du Portugais en raison des mauvais résultats des Red Devils, 6es de Premier League et battus par Liverpool (3-1) dans le derby d’Angleterre dimanche. Mourinho, 55 ans, entraînait Manchester United depuis 2016. Son palmarès avec les Red Devils : une Ligue Europa (2017), une Coupe de la Ligue anglaise (2017) et un Community Shield (2016). Rappelons que Manchester United affrontera le PSG en 8es de finale de la Ligue des champions.
Plus d’info à venir
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Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, a annoncé dimanche que les trois points défalqués au CR Belouizdad suite à son forfait pour le compte de la première journée du championnat à domicile face à l’AS Aïn M’lila «ne seront pas restitués.». «Je pense que la réglementation est claire dans cette histoire, le CRB a déclaré forfait pour le match de la première journée du championnat à domicile face à l’AS Aïn M’lila pour dettes impayées, ce qui lui a valu une défaite sur tapis vert (3-0) et une défalcation de trois points.
La FAF ne peut pas déroger à la réglementation et aux décision-prises au sein du bureau fédéral. Je souhaite bonne chance au CRB pour la suite du championnat. 45 points sont en jeu et le club doit réagir pour éviter la relégation.», a déclaré Zetchi à la Radio Jil FM. Le CR Belouizdad dirigé par l’ancien président de l’USM Alger, Saïd Allik, après l’arrivée du groupe Madar Holding qui est devenu actionnaire majoritaire du capital social de la Société sportive par actions (SSPA)/CR Belouizdad, traverse depuis le début de la saison une crise de résultats aigüe qui l’a scotché à une place de lanterne rouge avec 10 points seulement à l’issue de la phase aller.
Pour rappel, le club algérois confronté à une crise financière avait déclaré forfait pour le match de la première journée du championnat à domicile face à l’AS Aïn M’lila pour dettes impayées, ce qui lui a valu une défaite sur tapis vert (3-0) et une défalcation de trois points.
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Par Mohamed TOUATI
La visite du Premier ministre sud-coréen, Lee Nak-Yon, intervient à un moment où l’économie nationale, qui souffre de la dégringolade des prix du pétrole, entame une laborieuse diversification.
Lorsque l’on ambitionne de jouer dans la cour des grands, on choisit son sparring-partner. C’est comme un boxeur qui prétend à une couronne mondiale où à un titre continental. C’est en se frottant aux meilleurs que l’on affûte, que l’on devient compétitif, que l’on se donne les moyens d’atteindre son objectif. Ceci est aussi valable pour le domaine économique. L’Algérie, qui est portée à bout de bras par ses exportations d’hydrocarbures est constamment exposée à de féroces crises financières dès que les cours de l’or noir s’effondrent, est dos au mur: son économie doit s’en affranchir.La Corée du Sud est l’exemple à suivre! La visite du Premier ministre sud-coréen ne pouvait mieux tomber. Elle intervient à un moment où l’économie nationale, qui souffre de la dégringolade des prix du pétrole, entame une laborieuse diversification. Les bases ont de toutes les façons été jetées depuis plus d’une décennie, l’Algérie est un partenaire privilégié du «pays du Matin Calme».
C’est le seul pays africain à avoir signé avec lui, en 2006, un accord de partenariat stratégique. La présence sud-coréenne en Algérie remonte cependant à plus loin. Pour les Algériens elle est symbolisée par la présence du constructeur automobile Daewoo. La première voiture asiatique qui a fait son entrée sur le marché algérien porte son logo. 11e puissance économique mondiale, aujourd’hui, la Corée du Sud y est omniprésente à travers ses marques de renommée internationale, que cela soit dans la téléphonie mobile ou les produits électroménagers. Des domaines où la concurrence est rude et où les places sont extrêmement chères. Le positionnement de la Corée du Sud en Algérie est le fruit d’un long cheminement. D’un processus de développement qui lui a permis de faire un bond spectaculaire de croissance et d’intégration qui l’ont propulsé aux premières loges de l’économie mondiale actuelle. Alors que dans les années 1960 son produit intérieur brut par habitant était comparable à celui des pays les moins développés, voire les plus pauvres de l’Afrique et de l’Asie.
Il est vrai aussi qu’en ayant comme soutien, sur les plans économique et militaire les Etats Unis, la Corée du Sud ne pouvait trouver de meilleure rampe de lancement pour jouer dans la cour des grands. Quel a été le secret de cette extraordinaire réussite? Ce boom exceptionnel est dû essentiellement à l’incitation de l’importation de matières premières et de technologie aux dépens des biens de consommation et à l’encouragement de l’épargne et l’investissement, au détriment de la consommation. Il s’explique aussi par une très importante quantité de travail demandé aux ouvriers. En 1980, la semaine de travail d’un ouvrier sud-coréen est la plus longue dans le monde entier. Il ne reste donc aux Algériens que de retrousser les manches, redoubler d’ardeur, d’inculquer aux classes laborieuses la culture du travail et réapprendre à celles prédatrices en col blanc, à renoncer à leur statut de rentier.
Toute une révolution à laquelle le pays du Matin Calme peut servir d’école.
L’Algérie en a grand besoin pour éviter les secousses provoquées par le baril de pétrole. Sa stabilité et son essor en dépendent. Le chemin qui y mène est tout tracé.
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C’est un drame qui cache bien un autre. Le second est plus frappant encore que ces jeunes qui bravent le chemin périlleux de l’émigration clandestine. Parmi les vagues de migrants interceptés à bord d’embarcations de fortune, le long des côtes algériennes, n’ya-il pas, en effet, des enfants,- en bas âge parfois même des bébés- qui y sont embarqués ? Où se situe la responsabilité ? Comment traiter ces cas délicats ? Quoi faire ou sinon a-t-on déjà fait quelque chose pour protéger ces enfants ? C’est en somme à toutes ces questions qui taraudent l’esprit, auxquelles il en a ajouté d’autres, que le professeur Mustapha Khiati, a apporté des réponses.
Invité hier du Forum du Courrier d’Algérie, le défenseur de la cause de l’enfant dissèque le phénomène, donne son avis, émet des critiques et en suggère une batterie de solutions. Président de la Forem (Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche), celui qui a consumé plus de 30 ans de sa carrière pour les consacrer à l’enfant pointe, d’emblée, deux facteurs de responsabilité internes à ce phénomène: une responsabilité d’abord des autorités publiques à laquelle s’ajoute celle des parents. «L’intérêt pour l’enfant est pour nous un souci permanent parce qu’il est le maillon le plus faible dans la société algérienne. Celui qui ne peut s’exprimer, qu’on marginalise, qu’on néglige et celui qu’on oublie souvent. Les hommes demandent leurs droits, les femmes demandent les leurs. Mais les enfants, assez souvent, personne n’est là pour les défendre. C’est pour cela que des voix s’élèvent pour parler de cette couche de la société très importante puisque c’est elle la relève de demain», c’est par ce prélude qu’entame Khiati sa plaidoirie pour évoquer l’enfant, exploité, maltraité, violenté…à tel titre qu’il devient, aujourd’hui, victime du phénomène de l’émigration clandestine.
Qui se souvient des milliers d’Espagnols déportés en Algérie ?
Au plan externe, puisque les récents bouleversements dans la région et sur le plan mondial démontrent la responsabilité directe de l’Europe et des pays de l’Occident dans l’un des plus importants mouvements de personnes dans l’Histoire, Khiati rappelle des faits historiques que la nouvelle génération ne connait peut-être pas ou peu. «Durant la guerre civile espagnole (1936-1939), des milliers d’espagnols ont pris les chaloupes pour venir en Algérie alors sous colonisation française. La France a ouvert des centres de concentrations à Relizane, Oran, Tlemcen, Aïn-Témouchent, Aflou…, certains y sont même restés définitivement…», rappelle le conférencier pour parler des premiers camps de concentration pour personnes déplacées. «Aujourd’hui le phénomène est inversé et le flux de la migration va de l’Afrique vers l’Europe. Qui en est responsable ? D’abord c’est l’Europe qui a une grande responsabilité concernant notamment les régions sub-sahéliennes. C’est elle qui était une puissance coloniale. C’est elle encore qui a essoré ces pays de leurs moyens, richesses et continue à le faire aujourd’hui», dénonce Professeur Khiati. «Les Algériens en ont beaucoup souffert durant cette période mais ce n’est qu’à la fin des années 90 qu’ils ont commencé, timidement dans un premier temps, à fuir via la Tunisie pour atteindre l’Italie ou encore via les côtes oranaises en direction de l’Espagne», explique notre invité.
«Mort de 35 000 migrants de l’Afrique du Nord en cinq ans»
Qu’en est-il des facteurs internes à l’origine du développement de ce phénomène dans notre pays ? «De nombreux parmi eux surtout la mal-vie, qui est exagérée et entretenue. Et puis il y a les images que nous renvoie l’Europe selon lesquelles, les européens sont au paradis et nous nous sommes en enfer. Alors les jeunes font tout pour atteindre l’autre rive. Ce qui est faux et loin d’être vrai. Ainsi va le cours du phénomène qui se développe d’année en année», pense-t-il en se référant aux estimations européennes établies et selon lesquelles, 35 000 migrants originaires de l’Afrique du Nord sont morts sur un nombre total de recensés s’élevant à 300 000 au cours des cinq dernières années. Quoi que, Khiati prend la prudence de parler d’estimations car il serait difficile de se fixer sur le nombre exact de migrants ayant pu traverser vers l’autre rive, ceux qui en ont survécu ou encore ceux qui ont eu le malheur de périr en pleine mer.
«Le phénomène nouveau maintenant qui renvoie aux adultes qui emmènent leurs enfants avec eux remonte à trois ou quatre années en arrière. C’est un phénomène extrêmement grave et c’est une maltraitance gravissime en ce sens que les enfants relèvent d’une double responsabilité : publique et parentale», s’est indigné Khiati. Deux parties sur lesquelles il faudra agir au risque de connaitre en Algérie des cas bouleversants pour s’en rappeler Aylan Kurdi, l’enfant migrant symbole. La tendance des enfants interceptés, moindre soit-elle à présent, avec des adultes à bord de chaloupes importe peu. Mais le drame est bien là et l’image de cet enfant de 3 ans, un petit réfugié syrien de son état, retrouvé sans vie sur les côtes turques (septembre 2015) aura suffi pour provoquer un choc mondial à l’époque.
«Une loi dissuasive contre les parents-coupables»
Pourtant, des mesures à travers un arsenal juridique renforcé dans ses volets traitant des droits de l’enfant et la violence qu’il subit ont été prises en Algérie. C’est le «Oui mais» du spécialiste du dossier, qui pointe du doigt un vide juridique concernant précisément ce phénomène qui montre de plus en plus d’enfants embarqués à bord de chaloupes, à leurs risques et périls, par leurs parents ou proches. «Aux États-Unis par exemple, lorsqu’il y a des exactions contre les enfants, les autorités interviennent pour protéger la victime. Les violences faites à son encontre y sont signalées via des numéros verts. Les autorités se saisissent rapidement, font des diagnostics, et si la requête s’avère fondée, elles prennent immédiatement des mesures contre les responsables. En Algérie nous en sommes encore loin», a-t-il estimé sans pour autant remettre en cause ce qui est fait, si ce n’est son souhait de voir encore plus sur le plan juridique. Ainsi, il réclame par exemple la criminalisation de l’acte lui-même consistant pour les parents d’emmener avec eux leur progéniture sur le chemin de cette forme d’émigration périlleuse. C’est-à-dire, un tel moyen juridique, punissant donc les parents en tant que responsables, est à même de les dissuader à ne plus faire encourir le risque à leurs enfants en bas âge. Khiati va même plus au-delà en suggérant de lancer des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre des parents coupables si ces derniers réussissent à atteindre un autre pays après le périple migratoire. «Je suis sûr qu’il y avait des enfants morts, péris en pleine mer, parmi ceux qui ne sont pas arrivés à bon port», déplore celui qui a consacré un pan entier de sa carrière à cette couche sensible de la société.
«Je suggère aux autorités d’y mener une étude sociologique»
Sur un autre niveau de responsabilité, il estime que les pouvoirs publics «ne s’adaptent pas avec la dynamique sociale» à l’effet de maîtriser le phénomène de la «Harga». Pour lui, il y a des mesures prises, mais elles sont plus répressives alors qu’elles devraient traiter en profondeur pour un phénomène social qui n’est qu’un effet d’une cause pour ainsi dire. En plus donc de la mal-vie, qui n’aide pas à maintenir l’habitant chez lui, au lieu d’encourir le risque, lui et ses enfants, de prendre le large, Khiati évoque «une mauvaise gouvernance» dans la gestion aussi bien en amont qu’en aval de ce phénomène. C’est-à-dire, on aurait pu éviter à pallier ce départ massif de jeunes vers l’étranger, soit de façon régulière ou pas régulière. «Il faut lutter ici même contre ce phénomène. Je suis sûr qu’il y a des solutions. Moi je demande aux autorités de faire une étude sociologique approfondie. Qu’on nous donne le profil des migrants. Sont-ils diplômés ? Sont-ils des chômeurs ou encore travailleurs ?», suggère le Pdt de la Forem. À son niveau, du moins, Khiati est sûr d’une donnée statistique qui donne des sueurs froides. «250 000 jeunes de moins de 16 ans quittent les bancs de l’école. Ce qui va à l’encontre de la Constitution, qui dit que la place de cette catégorie est dans l’école et non pas à jeter dans la rue», alerte le spécialiste de l’enfance comme pour évoquer une bombe à retardement.
Farid Guellil
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Alors que le président du parti Jil Jadid avait chargé vertement le leader du MSP sur son appel pour un report de la prochaine élection présidentielle, ce dernier lui réplique, et va même au-delà pour attaquer le camp des démocrates.
Le ton est clairement monté entre Sofiane Djilali et Abderrezak Makri à travers une guerre de communiqués et contre-communiqués pour atterrir sur les réseaux sociaux. Sofiane Djilali, qui se positionne fermement contre un nouveau mandat au président Bouteflika, s’en est pris à celui qui se voit depuis ces derniers temps comme le porte-parole de l’opposition en l’attaquant sur «son double langage». «Malheureusement, comme s’il n’a pas suffi le soutien zélé des bénéficiaires habituels du système à l’irrationnel, en voilà donc les faux opposants, démasqués, qui proposaient sans vergogne d’enfreindre la Constitution pour piétiner le peu de crédibilité des lois qui en restent», a lancé, samedi dernier, Sofiane Djilali à travers un communiqué de son parti.
Ce à quoi le président du MSP a répondu : «Ceux qui s’accrochent à la démocratie en ayant conscience de la dangereuse impasse que pourrait engendrer une autre fraude électorale et de l’inutilité d’une compétition sur le pouvoir sur fond d’un basculement des forces en faveur de la fraude et de la corruption (…) savaient très bien la nécessité de mettre à profit le besoin du pouvoir, en cette période, de l’opposition pour reporter les élections en contrepartie de plus de réformes politiques et de garanties légales afin de réduire la fraude, et peut-être obtenir un consensus national de sorte à sauver le pays».
Dans une réponse qui vise le camp de l’opposition, faite sur sa page Facebook, hier, Makri persiste et signe: «Des parties dans l’opposition ignorent ces sens, cela sonne leur fin. Car, eux aussi ils portent la responsabilité sur le désastre qui guette le pays». Devant l’impasse pour l’opposition sous toutes ses couleurs de parler d’une seule voix, Makri a clos cet échange ainsi : «Il y a des personnes qui pratiquent la politique avec leurs cerveaux et d’autres qui l’a pratiquent avec leurs caprices, en usant de la haine…». Le projet politique portant «consensus national» en faveur d’un changement de système n’ayant pas abouti, y compris même au sein de sa famille politique, Makri a remodelé son projet en plaidant pour un report des prochaines présidentielles en octroyant au président Bouteflika une prolongation de son mandat d’une année, le temps d’arriver à un consensus pouvoir- opposition. Toutefois, le lancement, par Ghoul de TAJ, d’un appel pour une conférence nationale sous le patronage du président de la République, a été perçu par Makri comme «une tentative visant à récupérer son initiative».
«Personne n’est en mesure de prendre une quelconque décision à notre place, ou pourrait la prédire ou vider notre initiative de sa sève par rapport au scrutin de 2019. Nos instances prendront leur décision à la lumière des rebondissements politiques, dont notamment l’annonce du président de la République (Convocation du corps électoral) qui devrait intervenir dans quelques semaines», a écrit Makri dans une autre publication facebook.
Hamid Mecheri
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L’entraîneur de la sélection nationale féminine de handball, Abdelkrim Bendjemil, a estimé, lundi, que le manque de préparation de ses joueuses leur a joué un mauvais tour lors du championnat d’Afrique des nations, disputé récemment en République du Congo, qualifiant de «bonne expérience» cette épreuve dans le processus de leur formation en vue des challenges futurs.
«Personnellement, je suis satisfait de mes joueuses qui ont donné le meilleur d’elles-mêmes, lors de cette compétition, sachant que cette équipe n’a été constituée que deux mois seulement avant cette compétition», a déclaré Bendjemil à l’APS. La sélection nationale, mise en veilleuse depuis deux années, a terminé à la huitième place au classement final du championnat auquel ont pris part dix pays et remporté par l’Angola devant le Sénégal. «On s’est rendu à Brazzaville sans pression. Notre objectif premier était d’évaluer notre niveau qu’on ne connaissait même pas en raison de notre absence de la scène internationale depuis un bon bout de temps.
Nos jeunes joueuses ont besoin d’être bien prises en charge pour s’illustrer à l’avenir», a poursuivi l’ancienne star du MC Oran et des Verts. Revenant sur le parcours de ses joueuses, le coach national, nommé en poste en octobre dernier, a estimé que le fait de n’avoir pas eu l’habitude d’enchainer les matchs en l’espace de quelques jours seulement a causé une grande fatigue à l’équipe qui a fini par craquer au fil des rencontres, malgré sa victoire lors de son premier match. Il a notamment regretté la défaite contre le Cameroun «restée en travers de la gorge», car les Algériennes auraient pu éviter l’Angola en quarts de finale si elles avaient battu les Camerounaises «qui étaient à notre portée», a poursuivi Bendjemil. Détenant un contrat qui s’étend sur deux ans, l’entraineur national dit se tourner désormais vers l’avenir. Il compte, à cet effet, «investir sur les jeunes joueuses qui ont acquis une bonne expérience du rendez-vous congolais» pour bâtir une sélection «capable de relever le défi lors du prochain championnat d’Afrique». «Je suis en train d’élaborer un programme de préparation s’étalant sur deux années.
Dès janvier prochain, je regrouperai la sélection des moins de 20 ans pour dénicher des joueuses ayant le profil de renforcer la sélection première», a encore fait savoir Bendjemil, qui s’est montré optimiste quant à un retour au premier plan du handball féminin algérien «à condition de tirer les enseignements du passé et effectuer un travail continu», a-t-il conseillé.
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Le président de la FOREM, Pr. Mustapha Khiati, a plaidé hier «pour une amélioration du cadre législatif, afin de veiller sur la consolidation de l’intérêt suprême des enfants en proie à toutes les insécurités liées au phénomène de l’émigration irrégulière». Pour le Pr Khiati, l’ampleur alarmante prise par le phénomène de la Harga «doit amener les autorités à repenser la stratégie de lutte contre les actes de violence à l’égard des enfants», notamment par l’introduction de nouvelles lois. Aussi, il n’a pas manqué de pointer «la responsabilité des parents envers leurs enfants», du fait qu’ils poussent leur progéniture vers l’émigration clandestine.
L’intervenant est revenu, hier, de prime abord, sur les couples qui prennent le risque de traverser la Méditerranée, avec leurs enfants, «une violation des droits de l’enfance» rappelle-t-il, en soulignant que ces enfants relèvent de la double responsabilité, à savoir de l’État et des parents. Poursuivant, avec un ton triste, il relève «que la place des enfants, jusqu’à l’âge de16 ans, est à l’école, selon nos lois» et par ces pratiques, «leur enfance est volée» ce qui constitue une violation de leurs droits, selon la législation nationale et la Convention internationale des Droits de l’enfant. Insistant plus loin sur «le devoir des parents envers leurs enfants», Khiati a mis l’accent sur la portée de ces pratiques, en déclarant «que des parents œuvrent à «noyer» leurs enfants dans leur aventure meurtrière en Méditerranée» sans manquer de dénoncer, en lançant : «c’est inadmissible.»
Par ailleurs, à l’adresse de ceux ayant réussi à atteindre la rive nord de la Méditerranée, il leur dira que «tout au long de la traversée, ces enfants ont subi des traumatismes, liés au sentiment d’insécurité, des conditions météorologiques extrêmes, outre les incertitudes des lendemains et l’instabilité qui en découlent, arrivés de l’autre côté» s’il n’y a pas eu mort avant. Le président de la Forem Pr Khiati a relevé, plus loin dans son intervention, que «la lutte contre la fièvre de l’émigration irrégulière est la responsabilité de tous», au regard des causes profondes à l’origine de ce phénomène, notamment le cadre de vie et les conditions socioéconomiques difficiles, dont le chômage outre le nombre élevé d’enfants en déperdition scolaire avant l’âge de 16 ans, et l’absence d’activité et d’espaces pour la vie culturelle, sportive et autres.
Poursuivant ses dires, il dira que notre pays «a certes accompli d’énormes avancées en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant» avant de souligner que «les autorités concernées peuvent faire mieux» de façon à ce que la loi, poursuit-il, «suit et s’adapte à ce nouveau phénomène qui touche aux générations futures» a-t-il alerté. Par ailleurs, le président de la Forem a plaidé, à cette occasion, en faveur de «l’unification des numéros d’alerte d’atteinte aux droits des enfants et que cette culture se propage au sein de la famille et de l’école», a-t-il conclu.
Mohamed Amrouni
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Le MC Alger, dernier club algérien en lice en Coupe arabe des clubs, affrontera la formation soudanaise d’Al Merreikh en quarts de finale, selon le tirage au sort effectué lundi à Abou Dhabi sous la conduite du premier vice-président de l’Union arabe et président de la commission d’organisation, l’Algérien Mohamed Raouraoua. Le club algérien jouera le match aller au stade 5-Juillet (Alger) avant de se déplacer à Oumdurman pour la manche retour. En cas de qualification, le MC Alger affrontera, en demi-finale, le vainqueur de la double confrontation entre le Raja Casablanca (Maroc) et l’ES Sahel (Tunisie).
Programme des quarts de finale:
Al Hilal (Arabie saoudite) – Ittihad Alexandrie (égypte)
Al Wasl (émirats arabes unis) – Al Ahli (Arabie saoudite)
Raja Casablanca (Maroc) – ES Sahel (Tunisie)
MC Alger (Algérie) – Al Merreikh (Soudan)
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Le président de la Fédération algérienne de natation (FAN), Mohamed Hakim Boughadou, s’attendait à »de meilleurs résultats » de ses nageurs notamment d’Oussama Sahnoune, lors de la 14e édition des Championnats du monde en petit bassin, disputée du 11 au 16 décembre à Hangzhou (Chine), a-t-il dit. Outre Oussama Sahnoune (26 ans), éliminé dès les séries, ses coéquipiers Jaouad Syoud (19 ans), Souad Cherouati (29 ans) et Rania Nefsi (22 ans) ont connu le même sort. »Franchement, on s’attendait à de meilleurs résultats de la part de Syoud et Nefsi mais malheureusement cette échéance est arrivée en début de saison.
Après avoir pris part au Championnat d’Afrique au mois de septembre à Alger, Nefsi n’a pas eu le temps de récupérer alors que Syoud n’y a pas participé à cause d’une blessure. Je pense que le peu de temps de récupération et de préparation leur a joué un mauvais tour », a expliqué le patron de l’instance fédérale à l’APS. Selon lui, Cherouati a rencontré le même problème après sa participation au Championnat d’Afrique. »Il faut que vous sachiez que le niveau technique de cette échéance était très élevé en présence de grandes nations qui se sont préparées d’une manière efficace. Je pense que le fait d’avoir participé avec quatre nageurs est un élément positif pour la natation nationale », a estimé Boughadou. Concernant les résultats enregistrés par Sahnoune, jugés insuffisants et sur lequel reposaient les espoirs de la natation algérienne pour atteindre au moins la finale du 100m nage libre, Boughadou estime que »le natif de Constantine était relativement loin de ses meilleures performances individuelles malgré sa bonne préparation ». Et d’enchaîner: »Peut-être que Sahnoune ne s’est pas adapté au bassin mais il faut signaler que ses meilleurs résultats ont été enregistrés dans les grands bassins.
Il a tout donné dans ce rendez-vous chinois. Personnellement, j’étais très surpris de voir cinq nageurs réaliser un chrono dans les 45 secondes au 100 m nage libre ». Le président de la FAN a indiqué que beaucoup de travail attendait son instance et que l’objectif de Sahnoune reste les Championnats du monde en grand bassin en Corée du Sud (12-28 juillet 2019).
Pour rappel, les représentants algériens ont tous été éliminés dès les séries. Syoud a terminé bon dernier de la troisième série du 200 m quatre nages (2:00.10) et Cherouati a été éliminée aux 800m nage libre (8:44.73) et 400m nage libre (4:20.12). De son côté, Sahnoune a été éliminé aux 50m nage libre (21.53) et 100m nage libre (47.33), tandis que Hamida Rania Nefsi a été éliminée au 400m quatre nages (4:53.29).
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La direction des Ressources en eau de la wilaya de Tipasa a annoncé, dimanche, la réouverture de la source de Sidi Lekbir, de la commune de Hameur El Aïn, suite à la réalisation de travaux de réaménagement, après sa fermeture en août dernier. Cette source avait été fermée par les autorités locales, suite à la déclaration de la «non potabilité» de ses eaux, conséquemment à l’apparition de l’épidémie de choléra dans certaines wilayas du pays.
Selon le responsable de cette direction, Ramdane Kerbadj, la commune de Hameur El Aïn a procédé officiellement, dimanche, à la réouverture de la source de Sidi Lekbir, au profit des citoyens, suite à un premier report de cette opération, initialement prévue le 11 novembre dernier, a-t-il dit. Outre les «raisons techniques», le report était en raison des «réserves émises par le bureau d’hygiène communale», a-t-il souligné.
Il a également rassuré quant à la «potabilité de l’eau de cette source, selon les dernières analyses dont elle a fait l’objet, au niveau des laboratoires respectifs de la Direction de la santé, de la commune de Hameur El Aïn, et de l’Institut Pasteur d’Alger». Pour rappel, la décision de fermeture de cette source a été basée sur les résultats des analyses réalisées par l’Institut Pasteur, qui avait confirmé la non-potabilité « de son eau, suite à l’apparition d’une épidémie de choléra, dans certaines wilayas du pays. Suite à quoi une opération d’aménagement a été lancée le 1er septembre dernier au profit de cette source, son déversoir, et tout son périmètre.
Sachant que la structure de la source de Sidi Lekbir est désormais placée sous le contrôle des services conjoints de la Direction de l’hydraulique de la wilaya, des bureaux d’hygiène de la commune de Hameur El Aïn et de la Direction de la santé, a indiqué M.Kerbadj, signalant que ses servcies veillent régulièrement au contrôle des eaux de plus de 200 sources à travers la région. Cette décision de fermeture fut, à l’époque, totalement rejetée par la population locale, qui s’est dite convaincue de la salubrité de son eau. La wilaya de Tipasa avait enregistré 15 cas confirmés de choléra, tous pris en charge au niveau de l’hôpital de Boufarik (Blida), sur un total de 130 cas suspectés de choléra, à l’échelle nationale.
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La wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié d’une enveloppe de 890 millions de DA pour la prise en charge des dégâts causés par les intempéries du 3 novembre passé, a indiqué dimanche, le président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW), Youcef Aouchiche.
L’APW qui se réunira, mercredi et jeudi prochain, en session ordinaire pour débattre, notamment de la situation des secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de la pêche, et du foncier industriel, votera l’ouverture d’un crédit d’un montant de 890 millions de DA pour la réparation des dégâts causés par les intempéries, a indiqué à l’APS le même responsable, précisant que l’opération est inscrite par les pouvoirs publics au profit de la wilaya. Le bilan des dégâts causés par les intempéries de novembre dernier sera présenté lors de la réunion de l’APW, a précisé M. Aouchiche, ajoutant que la commission de l’APW, installée à cet effet, qui a effectué une vingtaine de sorties sur le terrain a relevé plusieurs dégâts causés à l’infrastructure de base (routes, réseaux d’AEP et d’assainissement), des équipements publics et à des particuliers.
Cette même commission a également relevé des points noirs dans des localités ayant été les plus touchées par les intempéries de novembre dernier où la wilaya avait reçu entre 12H00 et 21H00 plus de 80 mm de pluie, notamment dans la ville de Tigzirt «qui nécessite une prise en charge très particulière», le bassin de Draâ Ben Khedda/TadmaÏt et celui de Boudjima/Ouaguenoune/Timizart, a-t-il ajouté. Un bilan des dégâts, occasionnés aux ouvrages et réseaux d’assainissement, établi par la Direction des ressources en eau (DRE) et dont l’APS a obtenu une copie, fait état de plusieurs interventions de la DRE pour, entre autres, le curage de l’oued BouaÏd le long de la RN 12 (à hauteur de Boukhalfa, Tizi-Ouzou), le curage et le nettoyage du talweg et du canal d’évacuation des eaux pluviales de la ville de Tigzirt ainsi que du bassin de réception de l’ovoïde du lotissement Salhi (Tizi-Ouzou).
De son côté, l’unité de Tizi-Ouzou de l’Algérienne des eaux (ADE) a effectué 17 interventions au total pour la réhabilitation, avec les services de la DRE, des traversées de l’Oued Imzizou et El Kahra (commune de Fréha) emportées par les crues et pour la réparation des conduites d’AEP de 18 communes touchées. L’Office national d’assainissement (ONA) a effectué, pour sa part, 22 interventions pour le débouchage et le curage de 300 avaloirs et de 25 regards, et pour le curage manuel de 2 caniveaux dans six communes à savoir, Tigzirt, Tadmaït, Draâ Ben Khedda, Tizi-Ouzou, Draâ El Mizan et Fréha. Le coût global de réparation des dégâts causés aux ouvrages d’AEP et d’assainissement est estimé par la DRE à 610 millions de DA, soit 380 millions pour l’infrastructure d’assainissement, 80 millions de DA pour celle d’AEP et 150 millions pour le curage et nettoyage des oueds et talwegs.
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L'interpellation du ministre de l'économie et des finances de Boni Yayi suite à un mandat d'arrêt international continue de nourrir des polémiques.
L'ancien directeur général du FNM est recherché pour des malversations au niveau du Fonds national de la microfinance. D'autres chefs d'accusations sont retenus à son encontre.
Mis aux arrêts par la police des airs et des frontières de Madrid, il a été écouté au parquet de Madrid où les motifs de son interpellation lui ont été cités le vendredi 13 décembre 2018. De sources concordantes, on apprend que le dossier a été affecté à un juge le lundi dernier. Selon les mêmes sources, la section Interpol Espagne vient de saisir officiellement l'Interpol Bénin.
Dès réception à Cotonou de la note d'interpellation de Komi Koutché, un collège de juristes commis par le Garde des Sceaux se rendra à Madrid pour le compte du Bénin. L'extradition ou non de l'ex argentier de Boni Yayi sera ensuite prononcée par le juge espagnol suite aux différentes plaidoiries.
Il convient de rappeler que la détention d'un autre passeport par Komi Koutché n'est pas exempt de sa comparution devant la justice béninoise. Le dossier Komi Koutche est donc parti pour plusieurs semaines.
G. A.
Dans un entretien avec les internautes, le gouvernement à travers le directeur des infrastructures, Jacques Ayadji, a apporté des éléments de réponses aux différentes questions concernant le suivi des grands chantiers du gouvernement et l'entretien du réseau routier.
Le directeur des infrastructures était le répondant du gouvernement sur AskGouvBénin. Il a été question pour lui d'éclairer la lanterne des populations sur un certains nombre de sujets concernant le réseau routier et les projets du gouvernement.
M. Jacques Ayadji a clairement précisé suivant les questions, les avancées et les difficultés dans l'exécution de certains travaux.
En ce qui concerne les travaux de bitumages des voies Calavi Houèdo, Zinvié-Misséssinto prévus pour durer 36 mois, le directeur précisé que les difficultés sont au niveau de la non libération à temps du financement.
Il confirme que les travaux ont réellement repris et l'entreprise exécutant est informée de le livraison à temps du chantier.
L'Aéroport de Glo Djigbé étant une préoccupation de l'heure, Jacques Ayadji souligne que le chantier a démarré même si l'entreprise qui va exécuter les travaux n'est pas encore très active.
Le directeur des infrastructures indique que le technicien qui va réaliser les travaux techniques détaillés pour le recrutement de l'entreprise travaille déjà et les dédommagement sont suivis. Il estime que les travaux vont démarrer une fois que l'entreprise serait recrutée. Quant au contournement de Cotonou, le directeur des infrastructures informe que le démarrage des travaux est prévu pour le dernier trimestre de l'année 2019.
Concernant les travaux de l'aménagement de la route Djougou, Péhunco, Kérou, le directeur annonce qu'ils vont démarrer bientôt puisque le financement est presque bouclé. Il reste les derniers réglages avec le bailleur qui est la Bad. Des concessions sont faites pour que dès que le Conseil d'Administration de la Bad donne son accord, les choses puissent avancer rapidement.
Les travaux d'aménagement et de bitumage de Sèmè Porto-Novo et la construction d'un nouveau pont pourront démarrer avec le recrutement d'une entreprise dès la fin des études techniques détaillées confiées à une entreprise française en association avec une société béninoise.
En ce qui concerne l'entretien du réseau routier, le directeur des infrastructures, indique que les réflexions sont en cours pour mieux gérer cet aspect notamment les divers actes de vandalisme.
Dans le cadre de l'inspection du réseau routier, l'échangeur de Godomey sera pris en compte dès début 2019.
Sur l'axe Godomey-Carrefour Sika Toyota, il est prévu à moyen terme la réalisation des travaux d'entretien périodiques.
Une procédure de passation de marché a été mise en œuvre visant la réalisation des études préalables à son exécution. « Nous avons déjà recruté un consultant qui fera les études pour la réalisation des travaux », confie-t-il.
Par ailleurs, le directeur des infrastructures explique qu'à long terme, « dans le cadre de la coopération Bénin-Japon, il a été initié un projet d'aménagement d'un échangeur au carrefour Toyota››. Le plan détaillé du projet sera établi courant Janvier- février 2019 par une équipe conjointe de consultants japonais et l'administration routière béninoise. Une bonne nouvelle pour les usagers de ce tronçon qui connaît au quotidien de forts embouteillages. Jacques Ayadji souligne que « compte tenu de l'ampleur de dégradation des travaux, la direction départementale des travaux Atlantique-Littoral sera instruite pour procéder à court terme à l'entretien sommaire de la session concernée ».
G.A.
L'affaire ICC-Services fait des révélations. L'audience de ce lundi est saluée à juste titre au regard des personnalités ayant témoigné devant la CRIET.
D'abord, la volonté réelle du ministre Pascal Irénée Koupaki à la manifestation de la vérité.
Confiant de l'aboutissement de l'affaire, le ministre d'Etat, secrétaire général de la Présidence de la République ne s‘est pas fait prier pour aller faire sa déposition devant les juges de la Cour. Cette démarche du secrétaire général révèle la confiance que ce dernier à en la justice de son pays.
Dans l'ensemble, il est à souligner que le ministre dans sa déposition n'a pas manqué de situer les responsabilités de chacun.
Cette ouverture d'esprit devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme renseigne qu'en réalité, Pascal Irénée Koupaki n'était que le sapeur pompier que l'ancien gouvernement de Boni Yayi a voulu essayer de faire passer pour pyromane. Malgré les questions tendancieuses pouvant le plonger, M. Koupaki est resté patient, calme tout en livrant sa version des faits.
Quant au sieur Aplogan, PDG de Icc-Services, il a clairement affirmé qu'il faisait des dons au nom du président Boni Yayi, qui le connaissait bien. C'est dire simplement que l'ancien chef d'Etat Boni Yayi a sa main politique derrière le geste de générosité voilée entreprit en son nom à l'endroit des plus vulnérables.
Ce qui en réalité, alimente son électorat. Soulignons aussi que le Pdg du groupe a indiqué avoir donné de l'argent à Victor Topanou, ministre de la justice de Boni Yayi à l'époque. Ce qui révèle aussi le degré d'implication du gouvernement dans cette affaire qui a spolié plus d'une centaine de milliards de francs CFA aux épargnants.
Ce qui est important dans cette affaire est que la population suit en réalité ce qui s'est passé dans cette affaire et la part de responsabilité de chacun des membre du gouvernement Yayi. Ce dernier qui a entièrement sa responsabilité engagée dans l'affaire.
Il faut donc attendre les jours à venir pour savoir plus dans ce procès que l'ancien régime a presque étouffé.
Paul TONON