D. B.
En perspective du lancement des travaux d’aménagement de la rue des Aurés (ex La Bastille), les marchands qui y sont installés, ont rejeté la proposition de leur transfert vers le marché Michelet’ durant la période des travaux et ont proposé l’installation de leurs étals dans les rues adjacentes, notamment, les rue Lamoricière, la Fonderie, Clichy…Il s’agit de ruelles donnant directement sur le marché de La Bastille. Selon des marchands qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, le wali d’Oran leur a affirmé que les travaux ne seront pas lancés, sans l’approbation des marchands. Nos interlocuteurs indiquent que le chef de l’Exécutif a instruit les responsables de la commune de tenir une réunion pour trouver un consensus. La semaine dernière, le wali d’Oran a effectué hier une visite sur les lieux, accompagné des responsables de l’APC d’Oran et des directeurs de l’Exécutif concernés. Sur place, le wali d’Oran a eu un large aperçu sur le projet à travers l’exposé présenté par le bureau d’études. Le chef de l’Exécutif s’est ensuite longuement entretenu avec les marchands qui lui ont exprimé leurs doléances.
Selon des sources proches de la commune d’Oran, le chantier d’aménagement de la 1re tranche seront lancés, après l’approbation des marchands. Suite aux instructions du maire d’Oran M. Boukhatem Noureddine, il a été décidé de transférer par tranches, les 140 marchands, détenteurs de tables dans ce marché, vers le marché Michelet’. Dans une 1re phase, le transfert concernera 43 marchands qui devront rejoindre le marché Michelet’. Ce transfert permettra de lancer les travaux sur un linéaire de quelque 300 m, allant de l’entrée du marché à la Place Maghreb jusqu’à la rue Pélissier.La 2ème phase des travaux, sera lancée, ultérieurement, après le transfert des 100 autres marchands et concernera l’aménagement de quelque 400 m jusqu’au Consulat d’Espagne. En parallèle à l’aménagement de cette artère, des travaux de réhabilitation des immeubles seront lancés. Une opération qui sera prise en charge par l’OPGI et la direction de l’Urbanisme. Pour les travaux d’aménagement, nos sources indiquent qu’une première enveloppe de 3 milliards de centimes a été débloquée par l’APC. Il y a lieu de signaler que le président de l’Assemblée populaire communale d’Oran a insisté, lors du dernier exécutif communal, sur l’impératif de reconquérir les espaces publics de la ville, à travers un aménagement qualitatif, pour rehausser son standing de métropole. « La promotion de l’image de la cité doit passer par la valorisation de son patrimoine et l’amélioration du cadre de vie des citoyens, à travers un aménagement qualitatif pour rehausser son standing de métropole », a souligné Noureddine Boukhatem, lors du Conseil exécutif communal, organisé au siège provisoire de l’APC d’Oran.
Le président de l’APC avait annoncé à l’occasion, le lancement prochain de travaux d’aménagement de la rue des Aurès (ex La Bastille), où se tient quotidiennement le célèbre marché des fruits et légumes. L’opération d’aménagement de la rue des Aurès se fera par tranches, avec le concours des concessionnaires des réseaux, à savoir : les services de la Société des eaux (SEOR), Sonelgaz et de la Poste et des Télécommunications, a-t-il expliqué, instruisant le vice-président d’APC chargé des Activités économiques à installer, provisoirement, les vendeurs d’étalage dans des locaux qui sont disponibles dans les marchés de fruits et légumes limitrophes, tels que celui situé à Haï El Moudjahid (ex Miramar) et Haï El Hamri. Il s’agit d’une « solution provisoire » pour ces vendeurs, détenteurs de tables de fruits et légumes et qui sont locataires de la commune, en vue de mener à bien les travaux d’aménagement et en finir avec l’incurie qui a longtemps prévalu dans cette rue commerçante, a-t-il fait observer. « Pour rendre cet espace plus convivial, une opération complémentaire a été retenue pour la réhabilitation des façades des immeubles de cette rue commerçante », a-t-il ajouté.The post Ils proposent de transférer leurs tables vers les ruelles adjacentes: Les marchands de la rue de La Bastille refusent de rejoindre le marché Michelet appeared first on .
Rachid Boutlelis
Après plusieurs appels lancés en direction des responsables concernés de la commune, les habitants de la localité de Trouville à Ain El Turck, viennent d’adresser une correspondance au wali d’Oran, lui demandant d’intervenir pour inciter les responsables à construire une passerelle sur la RN2. En effet, suite à la recrudescence des accidents de la route sur cet axe très fréquenté qui longe, partiellement, la localité de Trouville, des habitants de cette localité se sont mobilisés pour recueillir un maximum de signatures pour l’envoi d’une pétition au wali.Les riverains ont fait état au Quotidien d’Oran’ de leur vive inquiétude au sujet des excès de vitesse sur la RN2, tout en suggérant l’installation d’une passerelle synonyme de la fin de leur angoisse.
« J’ai surtout peur pour mes enfants qui sont obligés de traverser cet axe routier tous les jours pour se rendre à l’école. Des chauffards n’hésitent pas à appuyer sur le champignon sans se soucier du danger qu’ils créent ainsi les piétons », a fait remarquer un riverain de ladite localité. Le même son de cloche s’est fait entendre auprès d’autres interlocuteurs domiciliés dans les localités mitoyennes de St Roch et Bouisseville. D’autres habitants du village côtier de Cap Falcon et des petites localités limitrophes, abordés à ce sujet par Le Quotidien d’Oran’, ont abondé dans le même sens. « La route reliant Cap Falcon au Complexe Les Andalouses est extrêmement dangereuse pour les piétons qui tentent de la traverser sans prendre un maximum de précaution.
Les véhicules roulent à une très grande vitesse sur cet axe et gare à celui qui ne traverse pas en courant et encore cela n’est pas évident. L’installation d’une passerelle demeure la seule solution sur cet axe qui a déjà fait des victimes parmi les piétons », ont confié des habitants de la localité La Madrague. Il importe de noter dans ce contexte que 2 années auparavant une proposition a été formulée pour la réalisation de 2 passerelles métalliques sur la route, reliant le village côtier de Cap Falcon aux Andalouses, par la daïra d’Aïn El Turck et soumise à l’approbation de la wilaya d’Oran, ont indiqué des sources proches de ce dossier. Il s’agissait du projet de réalisation d’une passerelle à hauteur de Bomo Plage et d’une autre à Bousfer Plage. La réalisation de ce deux ouvrages a été décidé dans le souci d’assurer un maximum de sécurité d’une part à la population, demeurant dans cette zone située sur le territoire de la municipalité de Bousfer et d’autre part aux millions de vacanciers qui fréquentent ces plages.The post Trouville, Cap Falcon, Les Andalouses: Des riverains revendiquent l’installation de passerelles appeared first on .
Le dossier Icc-Services, l'un des plus grands scandales financiers qu'a connu le Bénin dans l'histoire de son évolution, fait l'objet depuis ce lundi 17 décembre 2018, d'une audience retransmise en direct sur les ondes de la radio nationale et divers autres canaux à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Des personnalités de hauts rangs défilent depuis devant cette nouvelle juridiction créée sous le régime du Nouveau Départ et de la Rupture pour connaître du dossier aux fins de situer les responsabilités. Après avoir suivi les différentes déclarations, quelques citoyens rencontrés à Cotonou et à Abomey-Calavi livrent leurs impressions.
Selon Jonas Ahouangbè, conducteur de taxi-moto à Abomey-Calavi, l'ouverture de ce dossier témoigne de la volonté du gouvernement du président Patrice Talon de connaître la vérité et permettre aux populations qui ont été victimes de cette vaste escroquerie, d'être remboursées. C'est qui s'est passé dans cette affaire poursuit-il, n'est pas facile. « Des familles ont perdu leurs fortunes, d'autres ont été disloquées, des couples ont été séparés, des gens sont décédés », a déploré le conducteur de zémidjan. Indexant ceux qui y voient une récupération politique, Jonas Ahouangbè estime que même après des centaines d'années, si un gouvernement cherche à connaître de ce dossier et à situer les responsabilités, ce sera la bienvenue car, seul le pouvoir d'Etat peut vraiment trancher. Il a par ailleurs émis le vœu qu'au bout du procès et des enquêtes, le plus important est que les spoliés puissent entrer en possession de leurs sous.
Même avis que son confrère Jean Mèdébaho. Pour lui, les populations n'auraient pas été aussi grugées, si le pouvoir d'alors n'avait pas donné sa caution aux promoteurs de Icc-Services. « On les a vus plusieurs fois reçus en audience par le chef de l'Etat, leurs rencontres ont été médiatisées et tout le monde a vu. Comment veut-on que les populations doutent encore de ces gens-là ? », s'est-il interrogé. Depuis le moment où la crise a éclaté, explique le conducteur de taxi-moto, aucun déposant ne pouvait s'attaquer directement à un promoteur pour réclamer ses sous. Pour dénouer la crise, une commission d'enquête a été mise sur pieds, les gens ont été recensés mais au finish, d'autres structures ont remboursé leurs épargnants mais Icc-Services n'a remis aucun rond à l'un de ses déposants. Des biens ont été saisis et vendus, qu'a-t-on fait de tout ça ?, s'est interrogé Jean Mèdébaho. « Il faut que le peuple connaisse la vérité », a-t-il insisté regrettant que des choses comme ça se passe dans un pays sous le couvert des dirigeants, des gens censés protéger les populations.
Davènon Michel, étudiant en 2ème année de linguistique à l'Université d'Abomey-Calavi pense pour sa part qu'un rebondissement de cette affaire est nécessaire pour que le peuple connaisse la vérité. Mais le contexte dans lequel cela est survenu et la tapage médiatique qu'on en fait laisse croire qu'on veut rendre des coups politiques et multiplier le nombre d'exilés et de détenus politiques. Nous sommes à l'approche des élections et c'est à croire que le gouvernement cherche à intimider certaines personnes dans l'opposition. Pour un dénouement définitif de cette crise, il suggère que le gouvernement se patiente, laisse les élections se dérouler correctement comme il le faut et après se penche sur ce dossier.
Au regard du montant élevé de la somme mobilisée par les promoteurs de Icc-Services, Davènon Michel pense que le remboursement d'une telle somme aux spoliés relève d'une utopie. Il souhaite tout de même que la lumière soit faite sur la question et que les différents acteurs impliqués soient punis.
Pour son camarade Rostand Kouho, l'objectif final de tous dans cette affaire, c'est le remboursement des gens qui ont été grugés. Si après tout ces déballages devant la CRIET, on ne rembourse pas les populations, ce serait dommage.
''Aucune affaire ne donne autant de bénéfice''
Selon Arouna Lassissi, enseignant du primaire à Abomey-Calavi, la saisie du dossier Icc-Services par la CRIET n'est pas en soi une mauvaise chose. Ce dossier est un grand scandale financier dans lequel beaucoup de Béninois ont perdu leurs ressources. Mais au lieu de penser au remboursement des spoliés, se désole-t-il, les dirigeants en ont fait un dossier politique. Examinant la période où la CRIET s'est saisie du dossier, il estime que c'est une façon d'amener les opposants du régime en place à fuir. Quand il est question de vrais problèmes qui touchent la vie des populations, poursuit-il, il faut en faire du sérieux. « La façon dont la CRIET rend ses décisions, ne présage pas d'un dénouement objectif et sûr de ce dossier », a souligné l'enseignant.
Pour Bruno Montcho, enseignant chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi, c'est de la distraction politique, les politiques sont entrain de nous distraire. « Objectivement, la finalité, c'est quoi, est-ce qu'on veut payer les gens ? ça va se faire comment ? De quelle manière ? », s'est-il interrogé. Pour lui, les Béninois aujourd'hui ont d'autres soucis.
Cette affaire selon lui, est un dossier que même les victimes ont déjà oublié. Si c'est pour se donner des coups politiques, ça c'est la politique et les acteurs concernés selon l'enseignant, vont s'en donner autant qu'ils le veulent.
Bruno Montcho craint cependant la banalisation de l'institution judiciaire. La perception que les citoyens ont de cette institution n'augure pas selon lui, d'un lendemain meilleur. « Même si un bon travail veut se faire, à travers ce procès de la CRIET, l'écho que cela donne dans l'opinion ne permet pas de donner une légitimité à ce qui sortira de là », a-t-il souligné.
Le sociologue spécialiste des questions de déviances a par ailleurs précisé que la responsabilité de l'Etat à certains moments devrait se limiter. « Est-ce que c'est l'Etat qui a orienté les gens là-bas ?, s'est interrogé Bruno Montcho qui rappelle que la Côte d'Ivoire aussi a connu une affaire comme ça mais que l'Etat s'était désengagé. Il reconnaît tout de même que du point de vue du rôle régalien de l'Etat, si celui-ci manque à son contrôle, il y a de la déviance, et lorsque les déviances surviennent, il faut que chaque acteur prenne la mesure de la situation. Le dossier tel que c'est entrain d'être gérer, selon lui frise une certaine théâtralisation et les hommes politiques sont entrain de nous occuper. « Les acteurs de la justice se banalisent, les institutions judiciaires sont banalisées et ça ne nous donne pas la crédibilité nécessaire d'avoir confiance en notre justice », regrette Bruno Montcho.
Selon Agathe Mahougnon, revendeuse, c'est la recherche de gain facile qui a amené les gens à déposer leurs sous aux promoteurs de Icc-Services qui les ont bien escroqués. « Pour tout commerce, on doit viser son bénéfice », a souligné la revendeuse. Mais lorsque cela atteint une certaine proportion, il faut déjà commencer à se poser de questions, a-t-elle indiqué.
Le pays dans lequel nous sommes rappelle la revendeuse, est un pays de droit. « Les avocats se sont déjà saisis du dossier, si on les rembourse, ils vont remercier le Seigneur, dans le cas contraire, ils vont garder une fois pour toujours la leçon qu'aucun commerce ne donne autant de bénéfice », a précisé Agathe Mahougnon.
F. Aubin AHEHEHINNOU
A l'issue du congrès constitutif tenu, ce samedi 22 décembre 2018, à Banigbè dans la commune d'Ifangni, le mouvement Agir Whenusu a annoncé son appartenance au bloc du Parti du Renouveau Démocratique (PRD). Selon les responsables dudit mouvement, cette adhésion a été rendue possible grâce au dynamisme du maire André Toudonou Zannou.
Le président du mouvement Agir Whenusu, Anselme Aguemon, a salué l'engagement du chef de l'Etat, à faire développer la République du Bénin. Pour les membres du mouvement Agir Whenusu, soutenir le président Patrice Talon, « c'est travailler sur le terrain, c'est aller écouter la détresse des populations pour leur apporter assistance et solidarité. C'est vivre avec eux, c'est travailler à donner espoir à ceux qui sont en difficulté ».
Pierre Kotin, représentant de la section PRD-Ifangni a confié aux membres dudit mouvement qu'ils ont le soutien indéfectible du PRD. Il les a invités à être confiants et de savoir qu'aucune intimidation ne viendra d'où que ce soit pour les faire disperser du terrain. « Avec Agir Whenusu, le PRD se renforce », s'est-il réjoui.
Selon les membres du mouvement Agir Whenusu, c'est le maire André Toudonou Zannou qui les inspire à travers son plein amour pour la population et sa bienfaisance.
« Il est prêt à se sacrifier pour les jeunes, les femmes, les étudiants, les orphelins et les démunis. C'est ici le lieu de lui dire merci publiquement pour les efforts constants qu'il fournit pour le mieux-être commun », a déclaré le président Anselme Aguemon.
Le mouvement Agir Whenusu adhère ainsi officiellement au bloc du Parti du Renouveau Démocratique (PRD).
Akpédjé AYOSSO
Le gouvernement Talon ambitionne un lendemain radieux pour les sports au Bénin. Raison pour laquelle de nombreuses réformes ont été entreprises depuis l'avènement du régime du Nouveau départ sous l'égide du ministre Oswald Homeky, qui s'est entouré de jeunes dynamiques au nombre desquels Imorou Bouraima, directeur du sport et de la formation sportive.
En organisant le tournoi inter centres de formation de football, ce jeune directeur veut mettre en oeuvre la politique du développement du sport du gouvernement. Ainsi depuis le 16 décembre, les jeunes de 15 à 17 ans croisent les crampons sur le terrain synthétique du stade municipal de Lokossa.
Depuis le 16 décembre, les centres de formation sur le territoire du Bénin se sont regroupés à Lokossa pour une compétition. Il y a au total 21 équipes dont 12 des moins de 15 ans et 9 des moins de 17 ans. L'objectif de ce regroupement est d'assurer une pépinière certaine pour le football béninois. Le directeur du sport et de la formation sportive a fait d'une pierre deux coups car parallèlement à la compétition, les encadreurs ont subi une formation sous la conduite d'un expert FIFA.
Ce jeune directeur met tout en oeuvre pour accompagner la politique du gouvernement dans le développement du sport roi.
Avec cette évaluation des centres de formation et la formation des encadreurs, on peut espérer de lendemains meilleurs pour le football au Bénin. Le plus important reste le suivi de ces jeunes joueurs.
Avec la volonté affichée du directeur, le ministre Homeky peut se frotter les mains d'avoir placer à la place qu'il faut l'homme qu'il fallait.
La finale de ce tournoi est prévue pour le dimanche 23 décembre.
Le Bénin est résolument engagé sur la voie de l'excellence dans le domaine sportive.
Cokou Romain COKOU
Pourquoi ai-je des vergetures?
Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que les femmes enceintes qui ont des vergetures. Modification hormonale ou distension soudaine de la peau, l’apparition de ces lésions cutanées a une double origine : le corps qui change à la puberté, il arrive en effet que le corps produise du cortisol en excès.
La surproduction de cette hormone a pour conséquence une diminution de la production de collagène et d’élastine et, par voie de conséquence, une fragilisation du réseau fibreux. Si la croissance se fait ensuite de manière brutale ou que le corps subit une prise ou une perte de poids conséquente, la traction exercée sur la peau s’accroît alors, tirant sur les fibres de collagène. Les fibroblastes n’ont alors pas le temps de produire suffisamment d’élastine pour faire face à ces tensions importantes, le réseau de fibres élastiques ne résiste pas et se rompt par endroits.
Les bons réflexes anti-vergetures
S’il est impossible de réguler sa production de cortisol, il est cependant possible de surveiller sa courbe de poids… Évitez donc de perdre ou de prendre du poids trop soudainement. Veillez également à nourrir régulièrement votre peau avec une crème hydratante afin de l’assouplir et la rendre plus résistante aux étirements.
Comment atténuer ses vergetures ? Si les vergetures ne disparaissent jamais complètement, il est toutefois possible de les atténuer. Il existe tout d’abord des crèmes spécifiques, dites «antivergetures», à base de silicium, de vitamine F, de lierre ou d’extraits de soja. À appliquer en massage à raison de deux fois par jour sur les zones à traiter.
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A priori, il est difficile de souffrir d’insomnies sans s’en rendre compte ! Par contre, il peut s’agir d’un problème d’apnées du sommeil. Il s’agit d’arrêts de la respiration pendant plusieurs dizaines de secondes, se reproduisant plusieurs fois par nuit.
Ce trouble survient essentiellement vers la quarantaine. Il peut être lié à un excès de poids. Ces apnées du sommeil réveillent parfois le dormeur plusieurs fois par nuit et seraient ainsi responsables d’un cas sur dix d’insomnie. Consultez votre médecin.
Pourquoi a-t-on la voix enrouée le matin
Le matin, les cordes vocales sont détendues. Elles sont aussi plus ou moins enflées en raison d’éventuels ronflements, d’une respiration nocturne par la bouche si le nez est un peu congestionné, voire d’une toux. Elles peuvent enfin être recouvertes de mucus accumulé par l’écoulement nasal. Résultat, au réveil, la voix est plus grave, le temps que les cordes vocales se nettoient avec les premières vibrations et qu’elles reprennent leur forme normale.
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00 g de viande hachée, 1 carotte, 1 courgette, 1 oignon, 1 tomate, persil, herbes de Provence, 3 gousses d’ail, 1 kilo de chou-fleur, 100-150 g de fromage râpé, 50 cl de crème liquide, 1 à 2 c. à s. de farine, sel, poivre
Faire cuire le chou-fleur (il doit rester un peu croquant). Pendant ce temps, faire revenir dans une poêle l’oignon émincé. Ajouter la viande hachée, la carotte hachée ou découpée en lanières, la courgette détaillée (lanières ou hachée). Découper la tomate en cubes et la mettre avec le reste. Ecraser l’ail. Laisser un peu revenir le tout avec du sel, du poivre, herbes de Provence, persil. Garnir un plat à gratin de cette préparation. Ajouter un peu de fromage râpé. Déposer sur la viande le chou-fleur égoutté. Réaliser une sauce avec la crème et un peu de farine, en faisant chauffer jusqu’à obtention d’une consistance de béchamel. Assaisonner. Verser la sauce sur les légumes. Ajouter le reste du fromage râpé. Enfourner 30 minutes environ.
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Le Soir d’Algérie : La cinémathèque vit un état de léthargie depuis plusieurs années. Pourquoi avoir attendu la désignation du nouveau directeur pour réagir ?
Damien Ounouri : La Cinémathèque est aux abois depuis des années et il est clair qu’il y avait besoin de la restructurer et de la moderniser. Cette nouvelle nomination a constitué un déclic pour fédérer le maximum de personnes, ce qui était assez compliqué par le passé. Ce nouveau directeur a insulté, calomnié et diffusé de la haine contre beaucoup de cinéastes et des gens du métier, ainsi que des festivals comme «les Rencontres cinématographiques de Béjaïa». Et le voilà aujourd’hui parachuté à la tête du symbole le plus sacré du cinéma. C’est cette étincelle qui a provoqué et permis l’adhésion de 500 personnes qui ont clairement exprimé leur refus de voir la Cinémathèque livrée à un individu aussi hostile au cinéma et à la liberté de création.
Vous demandez au ministère de la Culture l’annulation de cette décision et le remplacement du nouveau directeur mais vous n’êtes pas sans savoir que la tutelle ne peut que nommer un responsable en phase avec sa politique actuelle.
Il est évident qu’il faut réfléchir à une autre action à mener concernant les modalités de nomination d’un directeur de la Cinémathèque. Les signataires sont disposés à proposer un nom qui fait l’unanimité de par ses compétences, son engagement et son respect du cinéma. Nous pouvons également faire des propositions sur la manière de restructurer et moderniser la Cinémathèque. C’est notre manière de participer à la gestion d’un espace qui appartient à tous les Algériens.
Il s’agit donc d’une prise de conscience globale sur l’état actuel du cinéma ?
Cette prise de conscience existe depuis longtemps. Le problème est que les gens sont souvent atterrés par les mauvaises nouvelles, ce qui engendre une certaine léthargie. Au final, on se rend compte qu’il n’y a jamais eu de rassemblement pour le cinéma. Nous considérons qu’il était temps d’exprimer clairement notre engagement à ne pas laisser la situation se détériorer car nous sommes la force vive du cinéma algérien.
S. H.
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Faisant suite à une pétition signée par 500 personnes, un rassemblement s’est tenu jeudi devant la Cinémathèque algérienne en protestation contre la nomination du nouveau directeur et pour la reconquête de ce précieux espace culturel.
Plus d’une vingtaine de personnes ont participé jeudi à un rassemblement devant la Cinémathèque algérienne pour exprimer leur rejet de la désignation controversée par le ministère de la Culture du nouveau directeur Salim Aggar. Journaliste et réalisateur, ce dernier est considéré par les 500 signataires d’une pétition rendue publique lundi dernier, comme une menace claire au temple de la liberté et du débat qu’est la cinémathèque. « Il n’y a aucun préjugé de notre part, il y a des faits : cet homme est en conflit ouvert avec une partie importante de la profession. Profitant pendant 20 ans ou plus d’une tribune médiatique et se cachant derrière quelques pseudonymes frileux, il a fait de son métier de ‘’critique’’ une couverture pour mener des campagnes de lynchage violentes et réactionnaires contre des cinéastes.», lit-on dans le texte signé entre autres par Sofia Djama, Adila Bendimerad, Damien Ounouri, Karim Moussaoui, Khaled Benaïssa, Malek Bensmaïl, Habiba Djahnine, etc.
Considérant cette nomination comme un énième affront au cinéma algérien, les signataires y ont vu également un déclic fédérateur pour dénoncer plus globalement les travers d’une gestion inadaptée du secteur, basée sur la censure, l’exclusion et la propagande. Le rassemblement qui a débuté à 15h a vu la participation d’une vingtaine de réalisateurs, comédiens et activistes culturels dont Adila Bendimerad (comédienne et scénariste), Damien Ounouri (cinéaste), Mustapha Benfodil (écrivain), Amina Menia (plasticienne), Sofia Djama (cinéaste), Karim Moussaoui (cinéaste), Kader Affak (militant associatif), Meryem Medjkane (comédienne), Kader Sadji (animateur du café littéraire de Béjaïa), etc.
Brandissant des pancartes où on peut lire entre autres «La Cinémathèque en danger», «Pas de censure à la tête de la Cinémathèque», «Libérez le cinéma algérien», les participants ont très vite attiré l’attention des passants à qui ils ont expliqué les motivations de leur sit-in. Des éléments de la police sont ensuite venus s’enquérir de la situation et, après de longues tractations, ont fini par enjoindre aux personnes présentes de quitter les lieux. Présent au rassemblement, l’écrivain et journaliste Mustapha Benfodil précise qu’il ne vise pas «la personne de Salim Aggar mais exprime un ras-le-bol général concernant l’état actuel de la culture en Algérie. Ces derniers temps, les scandales de censure, d’exclusion et de blocage se suivent à un rythme inédit. Il fallait réagir et occuper l’espace public afin de prendre l’opinion à témoin. Il fallait poser les bonnes questions : quel est exactement le rôle de l’Etat dans la gestion du cinéma ? En tant que citoyens, que pouvons-nous faire pour participer à cette gestion et empêcher les dérives autoritaires ? La nomination du nouveau directeur, au-delà de son aspect anecdotique, en dit long sur la vision de l’Etat et la persistance d’un système de copinage et d’allégeance à la tête de la culture. Il s’agit de fermer le cinéma algérien et le vider de toutes ses forces vives et ses voix libres. Je suis venu aujourd’hui avec mes deux filles car j’espère qu’elles pourront un jour retrouver dans cet espace un cinéma libre, vivant et affranchi du chapeautage étatique».
Une réunion s’est tenue après le rassemblement où il a été convenu de se retrouver prochainement avec le plus grand nombre de signataires afin d’élaborer une plateforme de revendications concernant notamment la gestion de la Cinémathèque et la révision de la loi Khalida Toumi sur le cinéma, entrée en vigueur en 2010. Il est également prévu de rédiger une série de propositions et d’alternatives afin d’entériner le principe d’une participation effective des professionnels à la gestion du secteur cinématographique.
Sarah Haidar
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Dans cet ouvrage abondamment rédigé, mais remarquable de rigueur intellectuelle et de générosité, Chems-Eddine Chitour propose une écriture de l’histoire dans toute sa polysémie. C’est une manière originale de faire de l’histoire en la relisant et la réinventant suivant une démarche plus réflexive et plus juste, d’une parfaite clarté.
Pareille interprétation de l’histoire permet, à bien des égards, de mieux comprendre le passé, de l’interpréter, de le transmettre, d’en prolonger la traçabilité avec effet de projection sur le futur. L’auteur déconstruit et reconstruit, relit et réinvente l’histoire de l’Algérie pour une compréhension la plus large possible, tout en contribuant à enrichir l’étude et le débat d’idées sur des sujets sensibles. Chems-Eddine Chitour n’est pas historien (professeur à l’Ecole polytechnique d’Alger, il est docteur-ingénieur, titulaire d’un doctorat ès-sciences), mais il sait que «seule l’histoire dit à l’homme ce qu’il est» (Wilhelm Dilthey), et que c’est à travers l’interprétation de l’histoire que l’homme devient libre (et donc capable d’agir). Et comme l’auteur est un passionné d’histoire, il sait rendre celle-ci passionnante, loin des textes académiques généralement insipides et pasteurisés. Il écrit d’ailleurs à ce propos : «Ce récit-plaidoyer n’est pas celui d’un historien, encore moins de quelqu’un qui est là pour imposer une vision personnelle ou partisane. Ma seule ambition est de nous convaincre que l’Algérie a un passé, qu’il nous faut revisiter de façon généreuse. La Révolution de Novembre plus proche de nous, aussi prestigieuse soit-elle, n’a porté que sur un segment d’une épopée de trois mille ans d’histoire, cette histoire que nous devons connaître avec ses riches heurs et ses malheurs. Naturellement, comme l’écrit Montesquieu, «on doit mourir pour son pays, mais nous ne sommes pas tenus de mentir pour lui». «C’est donc, en honnête courtier, que j’ai tenté de rapporter les faits, tous les faits mais rien que les faits. Il est important que la jeunesse s’empare de son passé, l’assume et le glorifie. C’est, de mon point de vue, le plus sûr moyen de lutter contre l’anomie identitaire.»
Connaître et comprendre l’histoire de l’Algérie depuis trois mille ans, c’est aussi opérer un prolongement vers le présent. C’est surtout se projeter dans l’avenir : «Il vient que la nation algérienne est un graal que nous devons chaque fois tenter d’atteindre. Pour cela et pour reprendre Ernest Renan, elle doit être un ‘’plébiscite de tous les jours’’, doit se mériter au quotidien, car il est important d’avoir des racines, mais il est encore lus important, voire décisif d’avoir des ailes, c’est-à-dire de se tourner vers la conquête du futur en épousant les savoirs de son temps.» Explorer le passé pour entrevoir d’où nous venons et où nous allons, faire fructifier l’héritage des générations précédentes et le léguer aux générations futures… En cela, le savoir et la connaissance historiques nécessitent un travail de déconstruction, d’émancipation, de libération de toute forme de complexe d’inhibition.
Chems-Eddine Chitour prône la seule écriture de l’histoire digne d’attention, celle d’un peuple libre. Dans l’avant-propos, il cite l’écrivain bengalais Chatterjee qui disait : «Qui louera nos nobles qualités si nous ne les louons pas nous-mêmes ? C’est une loi de la vie qu’un homme qui ne se préoccupe pas de faire savoir qu’il est grand est considéré par ses contemporains comme quantité négligeable. La gloire d’une nation a-t-elle jamais été chantée par une autre nation ?» D’où ce «plaidoyer sur la nécessité d’un récit national qui sert de viatique aux générations algériennes et qui leur permettra de lutter contre l’errance identitaire, fruit d’une histoire écrite par les autres». D’autre part, l’auteur a écrit cet essai pour répondre à un sentiment qu’il éprouve, celui du vide mortel d’une Histoire sans projets. «Notre indépendance a plus de cinquante ans, l’âge de raison. Devant le vide sidéral actuel qui fait que les Algériennes et les Algériens se désintéressent de leur histoire partant du constat réaliste qu’il n’y a rien à attendre de la puissance coloniale qui garde par-devers elle, les documents et nos fragments de mémoire. De plus, cinquante ans après, il faut bien en convenir, l’histoire de l’Algérie avec un grand H reste à écrire.»
Le constat ainsi dressé, les enjeux et les défis clairement identifiés, l’auteur donne à lire un ouvrage très construit, très riche d’informations, qui se révèle être bien plus un livre d’histoire (même si Chems-Eddine Chitour écrit l’histoire à sa façon), qu’un simple plaidoyer. De plus, il s’agit d’une somme historique considérable de 450 pages harmonieusement réparties entre le factuel, l’événementiel, le didactique, l’utile, le critique et le prospectif. Après la préface (signée Ali Benflis) et l’avant-propos, l’ouvrage est découpé en quatorze chapitres chrono-thématiques ou thématiques, dans lesquels l’auteur revisite le vaste sujet, qu’est l’histoire de l’Algérie. Parmi les époques traversées et les thèmes abordés : «Une brève histoire de l’Algérie jusqu’à la veille de l’invasion coloniale» ; «L’invasion : la fin d’un monde» ; «L’éducation et la culture en Algérie depuis les origines» ; «Histoire religieuse de l’Algérie» ; «Les chants de résistance : le témoignage oral» ; «Les luttes culturelles et politiques au XXe siècle» ; «Ces Algériennes qui ont fait l’Algérie à travers l’Histoire» ; «Les ‘‘Justes’’ qui se sont engagés pour l’indépendance de l’Algérie» ; «L’Algérie du futur : pour une deuxième Révolution de Novembre avec les savoirs du XXIe siècle»… Le sous-titre du livre («De la résilience à la quête de la modernité») préfigurait déjà la problématique, le cœur du propos. L’accent mis sur les mots souligne combien l’essai se veut une contribution à un renouvellement historiographique, à une construction nouvelle du savoir historique sur l’Algérie, notamment par le biais de l’histoire sociale, culturelle et cultuelle, de l’histoire de l’art, de l’anthropologie historique, de la mémoire et de la recherche pluridisciplinaire. «Aussi loin que nous plongeons notre regard dans l’histoire de l’Algérie, nous nous apercevons que bien avant les nations européennes actuelles, l’Algérie était une nation au sens de l’époque comme nous allons le montrer en présentant l’Algérie avant l’invasion française. Sept périodes correspondant chacune à la venue en Algérie d’un envahisseur qui a apporté avec lui sa «civilisation» et qui a tenté quelle que soit la durée de sa présence, d’imposer aux habitants de ce pays un impérialisme basé sur des considérations ethniques de supériorité de la race et de religion», écrit l’auteur à l’entame du chapitre premier. Et comme l’histoire est une démarche intellectuelle qui inclut la «préhistoire», Chems-Eddine Chitour commence par remonter très loin dans le temps, traversant rapidement les âges et mettant en lumière l’évolution humaine depuis au moins 20 000 ans. Après la révolution du néolithique, «la protohistoire est marquée au Maghreb occidental surtout, par l’apparition du cheval domestique, vers le milieu du IIe millénaire avant J.-C. et l’émergence des peuples et royaumes berbères». Premier repère spatio-temporel : «Lorsque les Berbères (les Amazighs) émergent de l’histoire, ils sont déjà un peuple, une langue, des royaumes.» A l’époque, «une culture existait déjà en Algérie», étant prouvé que «plusieurs jalons ont marqué le savoir et la connaissance dans notre pays, depuis plus de trois mille ans». Plus précisément, «l’avènement de la dynastie des royaumes berbères aurait débuté au Xe siècle avant Jésus-Christ».
Mais pourquoi la succession des envahisseurs depuis la plus haute antiquité ? Parce que l’Afrique du Nord a toujours été convoitée pour ses richesses naturelles, dont l’abondance des productions agricoles. Vinrent d’abord les Phéniciens, à partir du XIIe siècle avant J.-C. : «Ce peuple de la mer, constitué d’habiles commerçants avait un but premier : le profit.» Les Phéniciens vont fonder une vingtaine de ports «dont le plus célèbre d’entre eux est Icosium qui devait devenir près de trente siècles plus tard la ville d’Alger».
Un autre jalon est planté : «Avec eux, les populations locales font leur entrée dans l’histoire économique et politique de la Méditerranée.» Plus qu’une puissance commerciale de premier ordre, la ville de Carthage reste dès lors «pour les Berbères un repère civilisationnel» pendant des siècles. Suite aux guerres puniques et à la chute de Carthage en 146 avant J.-C., il y eut l’extension romaine en Afrique du Nord (de 146 avant J.-C., à 434 après J.-C.). «Cette période peut être considérée, valablement, comme le début de l’impérialisme (…). La domination romaine s’est réalisée en Algérie sur près de six siècles», rappelle l’auteur. Il est utile de dire aussi que «l’Empire romain a laissé en Algérie plus d’une centaine de villes», pillées pour l’essentiel par le colonialisme français. Du point de vue archéologique, il est clair, en effet, que «le pouvoir colonial eut là un véritable trésor dont les meilleures pièces se trouveraient dans les musées de France et les collections privées de militaires de l’armée d’Afrique notamment».
Dans cette brève, mais riche histoire de l’Algérie avant l’invasion coloniale en 1830, Chems-Eddine Chitour revisite les illustres rois numides, notamment les grandes figures que sont Massinissa et Jugurtha. Deux importants repères, deux symboles. Sous le long règne de Massinissa (202-148 avant J.-C.), «l’Algérie constituait déjà un Etat puissant où fleurissaient les sciences et les arts». Quant à Jugurtha, il est «le dirigeant politique avisé et chef militaire intrépide, éternel symbole de la résistance à l’occupation étrangère, qui porta la menace de destruction du pouvoir romain jusqu’aux portes de sa capitale». Chems-Eddine Chitour donne à lire une histoire vivante, passionnante et toujours aussi rigoureuse et solide épistémologiquement. L’auteur multiplie les détails significatifs, cite différents auteurs et références, authentifie ou confronte les sources bibliographiques à chaque page de son ouvrage. La pioche (la plume) minutieuse de l’historien découvre, couche par couche, la trace des civilisations qui ont succédé à l’Empire romain : la période vandale (432-534), l’occupation byzantine (534-647), les conquérants arabes au VIIe siècle, la résistance de Koceïla et de la Kahina… Et cet autre repère : «La résistance berbère cédera à la puissance du message de renouveau de l’Islam apporté par les conquérants arabes. Quarante ans suffirent pour voir l’armée musulmane, dans sa grande majorité berbère et conduite par leur chef Tarik Ibn Ziyad, traverser la Méditerranée à la conquête de l’Espagne. (…) Après la victoire et les premiers tâtonnements, le califat ‘’occidental’’ s’installe en Andalousie, indépendant de Damas puis de Baghdad. Alors, sept à huit siècles durant, l’histoire de l’Algérie actuelle se confondra avec celle du Maghreb tout entier, cette partie occidentale et autonome de l’empire musulman.» C’était aussi la période (près de 700 ans, entre le huitième et le quinzième siècle) où l’Islam, le christianisme et le judaïsme vécurent en paix. Une période connue comme la «convivencia» (la cœxistence) dans l’histoire espagnole et qui a notamment apporté à l’Europe le savoir, la connaissance, la sagesse de la philosophie grâce aux échanges culturels, au commerce… Aux épopées antiques succèdent les épopées des royaumes musulmans au Maghreb (Kharédjites, Rostomides, Fatimides, Hamadites) et des dynasties hafcide (1229-1526), Zianide (1235-1554) et mérinide (1244-1465) nées après la disparition des deux grandes dynasties almoravide (1056-1145) et Almohade qui ont «réalisé, pour la première fois dans l’histoire, l’unité politique du Maghreb».
Dans cette brève rétrospective aux multiples facettes, le flâneur raffiné des jardins du savoir historique revisite les importants bouleversements qui s’opèrent aux XIVe et XVe siècles : alors que le Maghreb vit une période de profonde décadence économique et politique, la Méditerranée occidentale connaît l’émergence et la montée de nouvelles puissances, tandis qu’à l’Est l’Empire ottoman étend son influence.
Puis vient cet autre marqueur historique : «S’il est vrai que l’Algérie a été occupée sous la période ottomane, il faut, cependant, rendre justice à Kheireddine Barberousse qui a sauvé l’Algérie d’une christianisation forcée comme ce fut le cas des incas et des Aztèques (…) De plus, Kheireddine fut le premier à délimiter les frontières de l’Algérie actuelle (…). Kheireddine repousse les attaques espagnoles sur les différentes villes. C’est l’acte de naissance de la Régence d’Alger.»
Une histoire de la Régence qui, à son tour, sera racontée avec toute la verve du chroniqueur, mais une fantaisie créatrice combinée à une démarche intellectuelle rigoureuse. Car le scientifique et homme de culture sait mettre ses talents de chroniqueur au service d’une écriture de l’histoire qui brille de toute sa polysémie, que ce soit par son volet témoignage utile et critique ou dans son découpage en plans (chronologiques, thématiques, chrono-thématiques, mixtes). L’ouvrage est d’une belle composition et c’est ce qui relance, ravive l’intérêt du lecteur alors que celui-ci n’a pas encore fini de savourer le chapitre premier. Dans l’histoire épique et tumultueuse de la Régence d’Alger, le lecteur apprend, par exemple, que la Régence fut la première à reconnaître l’indépendance des états-Unis en 1776 ! «Alger a vécu du XVIe au XIXe siècle par la mer et pour la mer. En très peu de temps, elle s’imposa dans le concert des nations et se tailla une place de choix en Méditerranée.
Elle se dota d’une flotte redoutable et s’attacha les services de corsaires intrépides. Mais du point de vue scientifique et technologique, elle prit un retard qu’elle paya cher», souligne Chems Eddine Chitour, tout en expliquant les causes d’une telle décadence. «Au vu de l’histoire des cinq derniers siècles, mariant à la fois le fait religieux et le fait économique, l’Occident sortant d’un Moyen âge entame sa «Renaissance». Il part à la conquête et à la destruction du monde non chrétien, joint à l’appât du gain. Trois siècles d’invasions, de meurtres, de rapines, d’évangélisation forcée peuvent caractériser l’Occident. De ce fait, l’invasion de l’Algérie était inéluctable en 1830 du fait du retard scientifique et technologique de la Régence et plus encore de l’Empire ottoman», fait remarquer l’auteur à la fin du chapitre d’ouverture.
Les treize chapitres et la conclusion qui vont suivre sont, par-delà leur variété thématique et leur richesse documentaire, la démonstration des vérités énoncées dans l’avant-propos. Des principes de la démonstration mathématique (ou déduction constructive) basés uniquement sur les faits, et que la voix persuasive de Chems Eddine Chitour sait défendre admirablement. En plus de montrer dans cette étude bien détaillée le vrai visage de la colonisation, d’analyser et d’expliquer la résilience des Algériens durant 132 ans, de donner à lire deux excellentes études sur «L’éducation et la culture en Algérie depuis les origines» (chapitre III) et sur «L’histoire religieuse de l’Algérie» (chapitre IV), l’intellectuel généreux n’oublie pas de rendre hommage à tous les Européens qui ont défendu l’Algérie. Mention spéciale également à ces «Algériennes qui ont fait l’Algérie à travers l’histoire» (chapitre X). Ou encore «Les chants de résistance : le témoignage oral» (chapitre VII), car «nous devons, en définitive, ne pas oublier de nous souvenir de notre passé comme un puissant facteur de ressourcement ! En effet, toutes les souffrances subies sont des marqueurs identitaires».
Dans le jeu passé-présent, déconstruction-construction, l’essayiste ne se contente pas de dire à l’Algérien ce qu’il est (un être historial), il lui indique «L’Algérie du futur : pour une deuxième Révolution de Novembre avec les savoirs du XXIe siècle» (chapitre XIV).
Ce chapitre — magistral dans sa vision stratégique et de prospective — confirme, si besoin est, que l’Algérie possède des penseurs et des hommes de culture éclairés.
Les décideurs politiques ont le devoir de les écouter. Il est plus que temps : «A côté des légitimités historiques, le moment est venu de faire émerger d’autres légitimités, de déclencher une autre révolution, celle du savoir, à même de permettre aux jeunes Algériens qui, tout en tenant à leurs repères, iront à la conquête du monde avec une mentalité de vainqueurs.»
Hocine Tamou
Chems Eddine Chitour, L’Histoire de l’Algérie. De la résilience à la quête de la modernité, Chihab Editions, Alger 2018, 450 pages,1 400 DA.
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La Maison de la société Civile (MdSC) vient de reconnaitre les mérites du réseau Social Watch Bénin et de six autres organisations de la société civile.
A la faveur d'une cérémonie qui a eu lieu le vendredi 21 décembre 2018, à l'Infosec de Cotonou, elle a délivré au réseau, une attestation de labellisation pour sa crédibilité, son professionnalisme et la bonne qualité de sa gouvernance. En plus de l'attestation, Social Watch représenté par le vice-président du conseil d'administration, Victor GBEDO a reçu un trophée estampillé « Labelle qualité des OSC du Bénin 2018 », un chèque d'un millions de FCFA, et un vidéo projeteur.
Cette consécration est une reconnaissance pour l'ensemble des actions de veille citoyenne et de contrôle de l'action publique menées par Social Watch Bénin. Aussi, constitue-t-elle une invite pour le réseau à persévérer dans cette dynamique afin de maintenir haut, le standard du label ainsi obtenu.
Social Watch Bénin vient donc ainsi renforcer sa crédibilité auprès des partenaires sociaux qui l'accompagnent dans sa mission. Ainsi, s'ouvre donc pour le réseau, un boulevard pour de nouveaux partenariats susceptibles de contribuer à une gouvernance basée sur la transparence, la participation et la redevabilité effectives dans notre pays.
Signalons que, le référentiel de labellisation est construit sur certains critères fondamentaux, à savoir les prescriptions de la charte de la société civile, les règles de gouvernance interne au sein des Osc, les principes d'Istanbul et les orientations de la Déclaration de Paris.
R.H