ALGER – Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a déclaré dimanche à Koweit qu’il restait « confiant » pour les fondamentaux du marché pétrolier suite à la dernière décision Opep-non Opep, indique un communiqué du ministère.
Interrogé par la presse en marge de la 101ème session du Conseil ministériel de l’Organisation des pays arabes exportateurs du Pétrole (OPAEP), le ministre a avancé que les effets du dernier accord Opep vont être positifs sur le marché: « Rappelez-vous qu’il a fallu un trimestre en 2017 pour avoir les effets escomptés des ajustements de fin 2016 ».
M. Guitouni a également précisé que « la production de l’Opep sera nettement inférieure comparativement au niveau de production d’octobre 2018 vu que 21 des 24 pays de l’Opep vont réduire volontairement leur production à partir de janvier et que certains vont réduire bien plus à cause des déclins naturels ou intentionnellement comme déjà annoncé par l’Arabie saoudite ».
« Nous allons nous revoir encore en avril pour évaluer les conditions du marché et examiner la possibilité d’agir en conséquence. Nous avons déjà démontré notre flexibilité et notre réactivité durant les 2 dernières années », a fait savoir le ministre.
Il a également fait valoir que la mise en oeuvre de l’accord Opep-non Opep va contribuer à équilibrer le marché.
« Ceci va aider les investissements et la croissance économique globale. Cela va surtout attirer les investissements dans la chaîne pétrolière de façon à pouvoir répondre à la demande à venir. Notre démarche est dans l’intérêt des consommateurs et des producteurs », a-t-il soutenu.
Le ministre a dans ce cadre souligné que le niveau de conformité moyen des pays Opep aux ajustements de la déclaration de coopération était de 115%.
Concernant l’Algérie, il a déclaré: « nous nous sommes toujours conformés à notre engagement et nous continuerons à nous conformer au nouvel accord ».
Pour rappel, l’Opep s’est mise d’accord début décembre avec ses partenaires, dont la Russie, pour réduire la production d’environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir de janvier.
Lors de cette 101ème session du Conseil ministériel de l’OPAEP, les ministres ont examiné les conclusions et les recommandations des travaux des différentes commissions techniques, ainsi que l’évolution de la situation du marché pétrolier mondial.
En marge de cette réunion, M. Guitouni et le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, se sont entretenus avec le ministre du pétrole irakien, M. Thamir Ghadhban.
Les parties ont abordé les opportunités d’investissements dans les deux pays notamment dans l’exploration des hydrocarbures et ont également discuté de la possibilité d’associer Sonatrach dans le développement de gisements de pétrole et de gaz en Irak en tenant compte de son expérience dans ce domaine et du besoin de l’Irak dans le domaine des hydrocarbures.
Ils ont aussi abordé le développement des ressources humaines et les échanges entre les deux pays en matière de formation.
Pour rappel, les pays membres de l’OPAEP sont l’Algérie, l’Arabie saoudite, le Koweït, la Libye, le Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Qatar, l’Irak, la Syrie et l’Egypte.
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ORAN – La première opération d’exportation algérienne du rond à béton est prévue cette semaine à partir du port d’Oran, a-t-on appris dimanche auprès de la cellule de communication de l’Entreprise portuaire (EPO).
« La première cargaison de rond à béton destinée à l’exportation est en cours de chargement au niveau du port d’Oran, à destination du port de Houston aux Etats-Unis », a-t-on précisé de même source.
Quelque 10.000 tonnes de ce matériau de construction, provenant du Complexe d’aciérie « Tosyali » de Béthioua (Oran) seront transportées par le « Centirius », un vraquier de 180 mètres de longueur battant pavillon « Iles Marshall », a-t-on indiqué.
Ce navire est entré au port d’Oran, vendredi dernier, après avoir été affrété par la société de transport maritime de marchandises « CNAN Nord », filiale de la Compagnie nationale de navigation (CNAN Groupe).
Réalisée par la société turque de droit algérien « Tosyali Iron and Steel », l’aciérie « Tosyali » de Béthioua avait été mise en service en juin 2013.
Les prévisions de cette société tablent cette année sur un chiffre d’affaires de 180 milliards de dinars, contre 140 mds en 2017.
Selon les données de l’EPO, ce même complexe prévoit d’autres exportations en 2019 à raison de deux chargements mensuels à partir du port d’Oran.
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Avec la loi des finances, Gestion 2019, le Président Patrice TALON, avec le concours de son Gouvernement, a fait le choix clair de renforcer les conditions favorables à la création de richesses et d'emplois pour permettre à la jeunesse de prendre en main les générations futures. C'est la suite logique de sa vision exprimée le 22 Décembre 2017 à Porto-Novo devant la Représentation Nationale dans son message sur l'Etat de la Nation : « La relance économique engagée par mon Gouvernement mise sur le développement des PME et la promotion de l'emploi dont j'ai confié désormais la charge, à plein temps, à un département ministériel. ».
A cet effet, outre les actions prises en charge par le Ministère des Petites et Moyennes entreprises et de la Promotion de l'emploi, de nouvelles mesures ont été prises dans cette loi en faveur de la jeunesse entreprenante et des PME. Il s'agit entre autres de :
Recruter un effectif de 5.154 jeunes dans la fonction publique, en complément des 8.637 prévus au titre de 2018 ;
Doter la jeunesse d'un fonds d'appui à la mise en place des startups pour 1.000.000.000 F CFA en 2019 ;
Investir dans les filières cibles techniques et professionnelles pour accroître l'employabilité des jeunes. La priorité en 2019 est donnée à la formation aux métiers du bois, à l'agriculture et au tourisme et à la mécanique auto. Il est prévu au budget 2019 pour la prise en compte de cette activité, des crédits d'un montant de 1.000.000.000 F CFA ;
Améliorer la taxation des micros et petites entreprises avec la réduction de la Taxe Professionnelle Synthétique (TPS) qui passe de 400.000 F CFA à 150.000 F CFA. La mesure engendre pour l'Etat, un effort financier à hauteur de 1.000.000.000 F CFA.
Ces mesures viennent s'ajouter à celles prises en 2018 en faveur des PME et qui ont été reconduites pour l'année 2019. Par ailleurs, cette Loi des Finances est celle d'opérationnalisation des projets phares et structurants dans plusieurs domaines, particulièrement dans les domaines de la santé, du cadre de vie, de l'éducation, de l'agriculture, du tourisme, des infrastructures de transport, du sport et des infrastructures marchandes.
Ces grands chantiers ouverts représentent des opportunités d'affaires pour les PME (y compris celles du secteur de l'artisanat) et d'emploi pour la jeunesse béninoise. C'est pour ça que le MPMEPE envisage de mettre en œuvre, à partir de janvier 2019, un programme d'urgence pour l'adaptation de la main d'œuvre locale aux besoins et exigences du marché, ceci dans toutes les localités du Bénin.
L’halitose de l’estomac est causée par un trouble du système digestif. C’est un type de mauvaise haleine qui est généralement plus difficile à contrôler, car il ne suffit pas de combattre les bactéries qui se trouvent dans la bouche.
Bien que cela n’indique pas toujours un problème sérieux, il est important d’identifier si cela a à voir avec une infection ou si c’est simplement le symptôme d’un manque du contrôle du pH de l’estomac.
Il existe plusieurs problèmes digestifs liés à la tendance à développer ce type d’halitose (mauvaise haleine). Bien qu’ils ne déclenchent pas toujours ce symptôme, il est important de les considérer comme une cause possible (ulcères, reflux gastro-œsophagien, déséquilibre bactérien, digestion lourde).
Vous souffrez de mauvaise haleine à cause d’un problème digestif ? Gardez à l’esprit ces remèdes naturels simples et commencez à la combattre afin qu’elle ne vous dérange plus.
Menthe
Cette plante médicinale a des propriétés digestives qui aident à contrôler la production excessive de jus acides et la croissance bactérienne. Son effet rafraîchissant aide à neutraliser la mauvaise odeur de la bouche et favorise la régulation du pH de la salive.
Ingrédients :
• 1 cuillère à café de menthe (5 g).
• 1 tasse d’eau (250 ml).
Préparation :
• Trempez une cuillère à café de menthe dans une tasse d’eau bouillante.
• Couvrez la boisson, laissez reposer pendant 10 minutes et égouttez.
• Prenez 2 ou 3 tasses d’infusion de menthe par jour.
Persil et vinaigre de cidre de pomme
En raison de sa chlorophylle riche, le persil est l’un des meilleurs remèdes pour contrôler l’halitose qui provient de divers problèmes digestifs. Dans ces cas, nous améliorons ses effets avec un peu de vinaigre de cidre de pomme, un ingrédient qui régule l’excès d’acidité dans l’estomac.
Ingrédients :
• 2 branches de persil.
• 1/2 tasse de vinaigre de cidre de pomme (125 ml).
Préparation :
• Faites tremper les branches de persil dans le vinaigre de cidre de pomme, pendant 10 ou 15 minutes.
• Retirez les branches de persil et mastiquez-les pendant 3 minutes.
• Répétez ce remède après chaque brossage de dents.
Eau chaude et citron
Le remède alcalin classique de l’eau chaude et du citron est toujours valable comme une solution naturelle pour les niveaux d’acide incontrôlés dans l’estomac.
Ingrédients :
• Le jus d’1/2 citron.
• 1 verre d’eau (200 ml).
Préparation :
• Diluez le jus d’un demi-citron dans un verre d’eau tiède.
• Consommez cette boisson le matin à jeun et dans l’après-midi.
Graines de fenouil
Ses propriétés aident à améliorer les processus digestifs et à réduire le risque d’altération des bactéries saines.
Ingrédients :
• 1 cuillère à café de graines de fenouil (5 g).
• 1 tasse d’eau (250 ml).
Préparation :
• Versez les graines de fenouil (zeriâte el besbas) dans une tasse d’eau bouillante et couvrez la boisson.
• Laissez reposer pendant 15 minutes et filtrez avec un tamis.
• Prenez jusqu’à 3 tasses de l’infusion de graines de fenouil par jour.
• Continuez jusqu’à ce que l’halitose soit guérie.
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Hydratez-vous régulièrement
Une baisse de seulement 2% de votre réserve en eau dans l’organisme entraîne une diminution des performances.
En effet, un manque d’hydratation, même léger, a des effets immédiats sur la capacité à se concentrer, à réagir vite et de façon appropriée, ainsi qu’à mémoriser. Donc, même si vous ne ressentez pas la soif, buvez tout au long de la journée afin de renouveler l’eau dans votre corps. La boisson idéale est l’eau. Buvez-en l’équivalent d’un petit verre toutes les heures. Soyez raisonnable avec le thé et le café : pas plus de 3 ou 4 tasses par jour. Riches en caféine, ils pourraient vous énerver et vous stresser inutilement.
Lexique culinaire
Dépouiller :
Retirer les impuretés et matières grasses qui surnagent à la surface d’une sauce, d’un bouillon, d’un potage…
Dessécher :
Sécher sur le coin du feu un appareil quelconque (pâte à choux, pommes duchesse…) en le travaillant sans arrêt à la spatule.
Détrempe :
Pâte obtenue par le mélange d’eau et de farine. Sert à faire le feuilletage.
Détremper :
Mélanger à la main la farine et l’eau, le lait ou les œufs.
Dorer :
Etendre la dorure au pinceau.
Dorure :
Œufs entiers battus, additionnés d’une goutte d’eau ou de lait. Peut se faire aussi avec deux jaunes d’œufs ou deux jaunes et un blanc.
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Par Brahim Maherzi
Les récents événements survenus au sein du FLN, ce parti auquel j’ai toujours appartenu, m’interpellent. Monsieur Djamel Ould-Abbès, l’atypique secrétaire général du parti, quitte subitement la scène politique et rentre chez lui. Il est remplacé par un directoire ayant à sa tête M. Moad Bouchareb, un jeune député de Sétif, devenu président de l’APN depuis peu et ce, après la destitution du président élu il y a un an, lâché par ses pairs et son parti.
Première décision du directoire: dissolution de toutes les structures du parti (bureau politique, comité central, mouhafadhate et kasmate).
Feuille de route annoncée : créer une instance exécutive chargée de préparer un congrès extraordinaire rassembleur d’où émergera une nouvelle direction élue démocratiquement avec un programme précis à appliquer.
Le nouveau coordinateur du FLN s’est vite attelé à la tâche d’autant que deux échéances électorales l’attendent à brève échéance où le parti aura son mot à dire : d’abord les élections sénatoriales, ensuite la présidentielle (si elle se tient !). Il a commencé par inviter un certain nombre de personnalités, ayant eu, par le passé récent, à influer le cours des événements au sein du FLN et qui en ont été éloignées pour diverses raisons.
Son objectif affiché : les consulter sur le devenir du parti et recueillir leur vision sur la manière de faire pour rassembler ses différentes factions qui se déchirent depuis des années au point d’affaiblir profondément le parti en le rendant impopulaire et sérieusement en danger malgré l’aura dont il jouissait par le passé. Son image s’est sérieusement dégradée ces dernières années le faisant passer d’un parti aux nobles idéaux au service des démunis, des travailleurs, et des classes moyennes, à un parti «beznassi» (affairiste).
Ce nouveau et jeune responsable, ayant tout de même à son actif des années de militantisme au sein du parti, je ne l’ai connu qu’en 2007 lorsque j’ai eu à diriger la campagne du FLN pour les élections législatives dans la 2e wilaya du pays : la wilaya de Sétif. Il était sur la liste du FLN dirigée alors par le membre du bureau politique Salah Goudjil. Elus tous deux haut la main avec d’autres, ils siégèrent ensemble à l’APN. Très dynamique, bon orateur, ses interventions pertinentes dans les débats ne passaient pas inaperçues, ouvrant à sa carrière politique des horizons prometteurs. Le moudjahid Salah Goudjil, compagnon de Mostefa Ben Boulaïd, ancien mouhafedh de Sétif et ancien ministre des Transports, passera, quant à lui, plus tard de l’ APN au Sénat, tout en se consacrant, sur le plan partisan, à partir de 2010, à son rôle de coordinateur des redresseurs au cours de deux étapes cruciales de ce mouvement.
Au FLN, les choses n’allaient pas bien du tout. Les textes fondamentaux du parti sont bafoués et remis au placard. De nouvelles pratiques contraires à l’éthique apparaissent. Les militants compétents et intègres sont peu à peu écartés au profit d’intrus, hommes d’affaires véreux et opportunistes de tous bords. Une crise s’installe et un mouvement de redresseurs composé de membres dissidents du comité central (dont j’ai fait partie)voit le jour en 2010. Son objectif : dénoncer publiquement la mauvaise gestion qui mène le parti à la dérive et œuvrer par tous les moyens légaux à le remettre sur les rails, en exigeant, pour commencer, la tenue d’un congrès extraordinaire pour élire une direction fidèle aux principes fondamentaux qui ont toujours guidé le parti.
Depuis cette date, le mouvement n’a pas cessé de crier haut et fort sa colère et sa totale désapprobation de la politique suicidaire menée par les dirigeants exécutifs du parti. Composé d’un petit nombre au départ, qui se réunissait à chaque fois chez l’un des membres, avant d’avoir un siège à Draria, à l’ouest d’Alger, il a pu, en un laps de temps, réaliser à travers les wilayas une formidable mobilisation des vrais militants qui partagent ses principes et sa vision et gagner la sympathie des citoyens intéressés par le sort du parti. Une structure parallèle très active se mit rapidement en place.
Cette mobilisation connut son apogée par l’organisation à Draria d’une conférence nationale du mouvement regroupant cinq cent cinquante délégués venus de toutes les régions du pays. Autorisée par les autorités publiques, elle bénéficia de la bienveillante et efficace protection des escadrons de la gendarmerie et de la police dépêchés sur les lieux pour empêcher toute perturbation de l’événement. La conférence fut largement couverte par tous les médias nationaux, y compris, pour la première fois, par la chaîne de télévision publique.
Pour nous, ce fut un événement historique puisque nous avons pu, à cette occasion, transmettre en direct, par l’image et le son, toutes nos propositions relatives aux nouveaux projets de loi en discussions menées par les pouvoirs publics (ceux relatifs aux partis, aux élections, à l’information, etc.) Ces projets, que nos experts et professeurs universitaires de renommée, faisant partie du mouvement, ont décortiqués à la loupe, faisaient l’objet de larges consultations nationales desquelles notre mouvement, non reconnu officiellement, était exclu!! Une consolation tout de même : les lois promulguées ont tenu compte de plusieurs de nos propositions !!
Sur notre lancée, face à l’entêtement de la partie adverse qui faisait la sourde oreille devant les importantes manifestations organisées devant le siège du parti à Hydra, manifestations mobilisant un nombre impressionnant de policiers et incommodant à notre grand regret les riverains, nous avons décidé de présenter, au nom du FLN, nos propres listes aux élections législatives toutes proches. Pressentant des débordements risquant de perturber gravement l’organisation de cette échéance si le FLN se présentait avec deux listes, monsieur Belkhadem a été obligé de prendre langue avec notre coordinateur Salah Goudjil pour trouver une solution. Ils finirent par convenir de fusionner les deux listes en une seule et classer les candidats selon le mérite et les chances de chacun.
Malheureusement, l’accord n’a pas été respecté en bout de piste. Par un tour de passe-passe, tous nos candidats, bien que minutieusement choisis et répondant amplement à tous les critères exigés, passèrent par la trappe au stade de la sélection finale opérée par la commission de monsieur Belkhadem, qui n’a retenu, finalement et à notre insu, que sa propre liste. Même ceux du mouvement qui ont tenu, malgré tout, à se présenter en candidats libres et qui ont mené une formidable campagne, soutenus qu’ils étaient par une large sympathie des électeurs, ont été au final injustement broyés.
Notons au passage que la machine broyeuse de cadres militants ne s’est pas limitée à l’époque de monsieur Belkhadem. Elle a fonctionné à fond du temps de ses deux successeurs avec plus d’arrogance et moins de finesse, M. Belkhadem cultivant l’image d’un homme bien éduqué et correct, respectueux des formes et des traditions, sachant reconnaître quand il faut ses erreurs et ses limites et se montrer parfois magnanime.
Quelque temps après, et suite à moult actions menées contre lui par le mouvement des redresseurs, il finit par être destitué démocratiquement par les membres du comité central, suite à un vote secret couvert en direct par l’ensemble des médias. Une première dans le pays ! Et pour être juste, il faut rendre hommage à M. Belkhadem qui a accepté de jouer le jeu de la transparence jusqu’au bout, alors que, statutairement, il n’y était pas obligé. Sûr sans doute du nombre de ses appuis dans la salle, il était convaincu qu’il l’emporterait aisément et le rendrait ainsi définitivement incontestable. Mais certains membres, dont quatre fidèles ministres, ont, contre toute attente, voté pour son départ. Stoïque, il accepta la défaite et redevint un simple militant du parti, attendant patiemment des jours meilleurs.
Lui succédant au pied levé au mépris des textes réglementaires, M. Ammar Saâdani nous a obligés à recourir à la justice qui nous a donné raison, en vertu d’un jugement prononcé en référé par le Conseil d’Etat (dont les décisions, il faut le rappeler, sont non révisables, définitives et sans appel conformément à la Constitution du pays). Mais, à notre grande surprise et celle de l’opinion publique en général, un tribunal de première instance passa outre et annula de fait le jugement du Conseil d’Etat, instance suprême dans ce genre de conflits ! Encore une première dans le pays !
Face à cette nouvelle adversité, nous n’avons pas baissé les bras pour autant. Nous avons donc continué à nous battre avec les moyens légaux dont nous disposions, et ce, jusqu’à la veille de la tenue du 10e congrès devant consacrer la «légitimité» d’une direction de fait qui a usurpé sa place à la tête du parti au mépris de ses textes statutaires et réglementaires. Ce jour-là, nous avons tenu une réunion importante au siège de notre permanence, une villa située en plein centre d’El-Biar sur les hauteurs d’Alger, pour annoncer notre position officielle relative au «congrès» devant se tenir le lendemain. Etaient présents sur les lieux plusieurs membres du comité central : hauts cadres du parti, ministres, sénateurs et députés. Le jeune Moad Bouchareb en faisait partie. Soutenu par d’autres députés, il croisait le fer avec M. Saâdani qui l’avait démis du poste de vice-président de l’APN. La presse nationale convoquée pour la conférence était présente en force ainsi que la police pour assurer l’ordre public.
Tous les membres de la Direction unifiée des redresseurs (une vingtaine composés d’anciens ministres influents, de membres du Parlement et de hauts cadres permanents du parti) étaient présents. Le bureau était composé de trois ténors du mouvement, rompus aux joutes politiques et largement médiatisés : Salah Goudjil, coordinateur et porte-parole officiel, Abada Abdelkrim et Abderrahmane Belayat. Les journalistes étaient impatients de connaître enfin les noms des contestataires importants dont la partie adverse n’a pas cessé de minimiser le nombre et la qualité.
Elle affirmait partout que la majorité des personnalités influentes du comité central sont de son côté et assisteront bien au «congrès», le reste, à ses yeux, n’étant qu’une minorité aigrie pesant peu dans la balance.
Le coordinateur ouvre la séance et me passe la parole pour lire la déclaration au nom des 111 membres du comité central qui ne reconnaissent pas le pseudo-congrès sur le point de se tenir et, par conséquent, déclarent réfuter à l’avance ses résolutions et la direction qui en émergera. Puis je passe à la lecture de la liste des signataires.
Au fur et mesure que j’égrenais un à un leurs noms dans un silence à couper le souffle, je voyais, à chaque fois que je levais la tête, les yeux grands ouverts des journalistes présents, surpris de découvrir que parmi les noms cités figurait la majorité des «grosses pointures du FLN» connues à l’échelle nationale et au-delà, ayant occupé, à un moment ou à un autre, de hautes fonctions au sein des institutions de l’Etat et/ou du parti. Cette majorité était censée participer le lendemain au congrès, selon les affirmations de ses organisateurs!!
Malheureusement pour nous et malgré l’absence remarquée des grosses pointures du FLN au «congrès», M. Saâdani fut conforté et renforcé dans son poste. Il continuera à gérer à sa guise les instances du parti sans être inquiété, en s’appuyant notamment sur de nouvelles mouhafadhate (une cinquantaine) qu’il a créées en un clin d’œil, jusqu’au jour où il surprendra son monde en annonçant sa démission inattendue, à l’ouverture d’une session du «comité central» à l’hôtel El-Aurassi, pour «maladie». Il laissera sa place (au mépris des procédures réglementaires encore une fois) à M. Ould-Abbès qui, coïncidence, a utilisé, plus tard, le même motif de la «maladie» pour expliquer son éclipse !!
Dernier baroud d’honneur des redresseurs quand même au lendemain de la clôture du «10e congrès» : convoqué de nouveau à El-Biar, la presse enregistre, comme déjà annoncé, notre ferme opposition à tout ce qui a émané de ce «conclave» : résolutions et direction. Pour nous, la légitimité reste et revient toujours à la direction issue du 9e congrès.
Pour la petite histoire, il faut noter, au passage, que la liste des membres du «comité central» émanant de ce «10e congrès» est restée secrète et n’a pas été, à ce jour, divulguée au public, contrairement aux traditions établies. Ceci conforte, à nos yeux, la justesse de la décision du nouveau directoire de dissoudre toutes les structures actuelles du parti et aller à un congrès extraordinaire.
Quelque part, bien que tardivement, on nous donne raison, puisque tel était l’objectif de nos revendications afin de repartir à zéro sur de bonnes bases.
Donc, en principe, le nouveau directoire se dirige, sauf imprévu, vers un congrès extraordinaire ! C’est bien et c’est là, pour rappel, le souhait de tous les vrais militants. Mais ne peut-on pas saisir cette occasion pour tout remettre à plat et aller enfin au fond des choses ? Je m’explique : le parti du FLN a vu le jour au lendemain de l’indépendance du pays en succédant au FLN historique et ce, en application des résolutions du congrès de Tripoli adoptées par la majorité des membres du CNRA. Plus d’un demi-siècle plus tard, le moment n’est-il pas venu pour dépoussiérer ce parti et lui faire subir un sérieux check-up et un véritable lifting ?
N’est-il donc pas opportun de profiter de la préparation de ce grand événement pour évaluer les étapes parcourues par le parti, étudier ses forces et ses faiblesses, ses réalisations et ses échecs, examiner ses positions par rapport à l’évolution de la société, peser les opportunités et les contraintes imposées par l’environnement, lui fixer, par voie de conséquence, des objectifs précis et lui tracer une véritable feuille de route pour les atteindre ? En filigrane, n’est-il pas temps de procéder à sa remise en cause pour aller, au-delà d’un simple redressement, à une véritable refondation et lui éviter une lente agonie souhaitée et voulue par ses détracteurs impatients de l’envoyer au musée de l’histoire ?
S’il doit avoir lieu, ce lifting doit être opéré par les véritables militants, structurés ou en dehors des structures actuelles. Ces derniers, très nombreux, sont restés attachés et fidèles au parti, mais, ne se reconnaissant pas dans la voie empruntée par ses trois dernières directions, ont préféré s’en éloigner momentanément ou en ont été brutalement écartés. Ils restent, malgré tout, profondément attentifs à l’évolution de la situation au sein de leur parti, qu’ils n’hésiteront pas à rejoindre le moment venu !
Si le principe d’aller vers la refondation est retenu, il faut alors se poser la question : que faire pour entamer et mener à bien cette importante opération ?
Monsieur Moad Bouchareb répète dans ses déclarations qu’il n’est pas pressé de tenir ce congrès, l’important pour lui étant de bien le préparer, indépendamment des prochaines échéances électorales. C’est une résolution sage de sa part. Garantir, en effet, un bon congrès qui remet une fois pour toutes et pour longtemps le parti sur des rails solides implique des actions salutaires menées avec courage, prudence et patience.
Quelles sont à mon humble avis ces actions ? Il s’agirait en premier lieu de bien choisir les membres de l’instance exécutive. Elle doit être bien équilibrée dans la représentation des différentes sensibilités et étoffée surtout de militants ouverts au dialogue, aptes à analyser, à critiquer et à anticiper sans perdre de vue les objectifs à atteindre. Pour ce genre de profils, le choix est aisé vu la pépinière de cadres à la disposition du parti pourvu qu’ils soient convaincus de la démarche et des bonnes intentions des responsables !!
Ensuite, il s’agirait de procéder à une véritable opération de restructuration de la base qui a été terriblement malmenée ces dernières années, au point qu’on a assisté à des désertions massives de militants sincères de plusieurs kasmate. Celles-ci ont été infiltrées par des opportunistes, affairistes et arrivistes sans scrupules qui se manifestent surtout à l’occasion des élections, où l’argent coule à flots, à la recherche de profits personnels et de postes à même de servir leurs intérêts.
La supervision de cette opération de restructuration par les membres de l’instance exécutive constitue la pierre angulaire de tout l’édifice. Elle doit s’appuyer sur des cadres connus pour leur compétence et leur intégrité (ils sont nombreux et il suffit de les solliciter!) qui s’impliqueraient à fond, aidés en cela par des militants connus et reconnus, ayant une parfaite connaissance de la réalité locale.
Certes, ce ne sera pas une opération facile, loin de là: les opportunistes, tapis dans l’ombre ou s’affichant outrageusement, ne vont pas désarmer facilement, surtout que les registres des militants dans beaucoup de kasmate ont fait l’objet de manipulations ces dernières années et des cartes d’adhérents ont été bradées et distribuées à tort et à travers. Dans certains cas, il s’agira en quelque sorte de repartir à zéro en étudiant minutieusement les documents officiels au niveau des mouhafadhate et kasmate et recourir, si nécessaire, aux méthodes classiques d’adhésion et de réadhésion en s’appuyant sur l’avis éclairé des plus anciens.
Une fois cette opération — ô combien ardue, complexe et difficile — menée à bien avec courage, persévérance et patience, on passe à la phase suivante, à savoir l’élection des délégués au congrès. Ce sont eux qui auront, il faut le rappeler, la lourde mission d’enrichir et d’adopter les projets de résolutions du congrès et d’élire la direction qui sera chargée de veiller à leur application. Dans cette opération, une attention toute particulière doit être accordée au respect des critères de candidature et des procédures de vote.
À préciser qu’à côté des délégués élus, les membres du comité central élus par le 9e congrès doivent participer de plein droit à ce prochain congrès extraordinaire.
Parallèlement à ces actions sur le terrain, une commission nationale se penchera sur la préparation des documents et projets de résolutions à présenter au congrès après récolte et prise en compte des enrichissements pertinents proposés par la base, consultée une fois structurée bien sûr (projets relatifs notamment aux aspects idéologiques, politiques, économiques, culturels, sociaux, statutaires, etc.).
La mission de cette importante commission est de regarder vers l’avenir en l’anticipant : où va l’Algérie ? Quels défis attendent le pays ? Comment va évoluer sa société dans un monde qui ne pardonne pas aux faibles ? Quels sont les enjeux stratégiques à prendre en compte ? Comment et avec quelles forces accompagner la population pour lui éviter les écueils et les dangers qui la guettent ? Comment faire pour assurer à ses enfants un avenir prometteur bâti sur la justice, le travail et la rigueur ? Quel système de gouvernance proposer ? Quelles couches de la population le parti doit-il cibler en premier ? Quelles démarches retenir et comment y procéder, etc. ?
En un mot, il s’agira pour cette commission d’élaborer une véritable stratégie à long terme tenant compte d’un maximum de paramètres collant au plus près de la réalité. Cette stratégie se traduira par des opérations planifiées à moyen et court terme avec la mise en place d’un système d’évaluation et de contrôle permettant de vérifier, à chaque étape, qu’on tend toujours vers les objectifs tracés et rectifier, si nécessaire, à temps, la trajectoire.
Tout le long des phases de la préparation du congrès, des instructions claires et précises allant jusqu’aux détails, doivent être données à tous les échelons et leur application suivie à la lettre et contrôlée, étape par étape. La réussite d’un véritable congrès consacrant la refondation du parti — au lieu de l’envoyer au musée de l’histoire, comme ne cessent de le souhaiter ses adversaires de tous bords — est à ce prix. En un mot, il y va de son devenir et, quelque part, de celui du pays.
Dans tous les cas, l’Histoire retiendra le nom du principal artisan de l’œuvre accomplie au vu du résultat obtenu : musée, simple redressement ou véritable refondation !
B. M.
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ALGER – Deux (02) personnes sont décédées par asphyxie suite à l’inhalation du monoxyde de carbone (CO) émanant d’un chauffe bain, samedi soir à Rais Hamidou (Alger), a-t-on appris dimanche des services de la protection civile de la wilaya d’Alger.
Les services de la protection civile ont enregistré, samedi, la mort de deux (02) personnes, un homme et son épouse, âgés respectivement de 30 et 26 ans, décédées asphyxiées par le CO émanant d’un chauffe bain à l’intérieur de leur domicile à la commune de Rais Hamidou (Est d’Alger), a précisé à l’APS le lieutenant, Sadek Kamel.
Les corps sans vie des deux victimes ont été transférés à la morgue de l’hôpital de Bainem, ajoute la même source.
Rappelant la nécessité de faire preuve de vigilance concernant ce type d’accidents, M. Sadek a appelé les citoyens à respecter les normes de sécurité lors de l’utilisation des équipements fonctionnant au gaz et de les contrôler périodiquement afin d’éviter des accidents similaires.
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C’est dans l’immense salle de l’ex-hôtel Césarée et devant une assistance résolument acquise à la culture musicale andalouse que deux grands artistes ont créé l’événement, tant par leur présence, leur notoriété, leur savoir-faire que par leur modestie. Il s’agit de Abdelkader Bendamèche et Lila Borsali.
Même si la réputation du grand artiste Bendamèche n’est plus à faire, notre jeunesse doit mieux le connaître. Ce dernier, né dans la wilaya de Mostaganem et diplômé de l’Ecole nationale d’administration, fut cadre supérieur au ministère de la Culture durant de longues années. Membre du Cnes et professeur du patrimoine culturel, il est aussi producteur d’émissions de télévision. Ce chanteur chaâbi a réalisé plusieurs ouvrages consacrés principalement au patrimoine, à l’instar des grandes figures de l’art musical en Algérie et des principales œuvres d’El Anka, Guerouabi, Ahmed Wahbi et tant d’autres. Quant à l’autre grande artiste présente cette soirée à Cherchell, en l’occurrence Lila Borsali, qui a su se faire adouber et adopter affectueusement par le public cherchellois, elle était à l’âge de onze ans une amoureuse de la mandoline en classe d’initiation dirigée par M. Bekkaï. Elle rejoint, quelque temps après, l’orchestre senior de la prestigieuse association Ahbab-Cheikh-Larbi-Bensari, menée par M. Fawzi Kalfat, et en devient l’une des solistes piliers du groupe. Elle participe à de nombreux concerts et festivals ainsi qu’à l’enregistrement d’un CD à Radio France intitulé «Nouba zidène» dans lequel elle interprétait un insiraf : Ya ghazal dabyu el hima.
En 2013, l’artiste décida de revenir avec un double album nouba ghrib à la suite du décès de son époux. Elle a réalisé, auparavant, un album comportant des inkilab, et en 2012, un autre dédié à la nouba, avec des touchiates, des insirafs et des istikhbars et des noubas ghrib. Au cours de cette récente et belle soirée musicale dédiée à feu Cherifi, l’association musicale Nassim Essabah de Cherchell, parrainée par plusieurs structures et organismes officiels, nationaux et locaux, a relevé le noble défi de rendre un hommage appuyé à un grand notable de la ville de Cherchell et ancien député de la wilaya de Tipasa : le défunt Mohammed Cherifi, un natif de Cherchell et authentique descendant d’une lignée d’artistes et d’hommes de culture.
Que de tristesse avait accompagné la perte brutale de ce notable amoureux de la musique chaâbie et andalouse. C’est dans cet esprit que la grande famille musicale et artistique a décidé de commémorer l’anniversaire de la mort de ce natif de Cherchell. C’est dans un élan de reconnaissance, de respect et de défi que l’association Nassim Essabah a rendu hommage à ce Cherchellois en rappelant le souvenir de cet être cher. C’est M. Bouabdellah, le président du Comité des fêtes de Cherchell, qui rappela les derniers moments qu’il avait vécus avec le défunt, à la veille de son décès. Il rappela cette perte à l’assistance, en présence de l’épouse du défunt, de M. Dahel, dit Grobois, un intime du défunt, qui écouta, avec grande tristesse, les paroles évocatrices de cet événement.
Quant à M. Sid Ali Kibouche, un dirigeant de Nassim Sahab, il a fait part de sa fierté d’avoir organisé cet hommage, auquel ont été conviées des personnalités locales et nationales, à l’instar des représentants civils, politiques et militaires.
En effet, l’association Nassim Essabah vient de relever le défi en organisant une belle soirée musicale, qui a vu se produire, outre ses classes moyennes et supérieures, sous la houlette du jeune Ouloulou pour la classe moyenne, mais aussi sous la direction de Hadi Boukoura, le grand chef d’orchestre et l’animateur Mourad Zirouni. On a, également, remarqué les jeunes Ghofsane, Nora, Haroubia, mais aussi le drabki Islane et la jeune Amira. Nous avons également été impressionné par le qanoundji Oussama Baâtouche, mais aussi par la voix inégalée de la soliste Mériem, ainsi que Bouaiche et Dahal, Kaïd Youcef et Ghemati Farid et Kichaïbti avec son mélodieux nesraf.
Rappelons que cette association musicale, créée en 2010, s’était distinguée auparavant par différentes participations dans les domaines de la musique haouzi et andalouse plusieurs années durant, en 2011 jusqu’à 2017 au sein de la ville de Blida.
Cette association avait participé au Festival national du haouzi à Tlemcen en 2012, 2014, 2015 et 2016. Nassim Essabah s’est également distinguée par sa participation au Festival national du malouf de Constantine en 2013 et 2014. Le 1er novembre 2016, cette association fut conviée à participer à Istanbul, en Turquie, à une importante manifestation culturelle, en l’honneur de l’Algérie, de même qu’elle fut invitée en 2017 à Tunis pour participer à un événement culturel et musical de niveau international. Il est noté la présence à cet événement des chantres du chaâbi, M. Aïssou Mohamed et M’hammed El Annabi.
Houari Larbi
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Pour la relance du secteur de l'agriculture, le gouvernement béninois s'est lancé à travers son programme d'action, des défis. Entre autres, la gestion de la fertilité des sols, la promotion des filières phares, la mécanisation de l'agriculture, la réduction de la malnutrition et la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L'Etat béninois s'est aussi engagé dans le renforcement des services de recherches agricoles, les ambitions sont multiples. Deux ans après le lancement du PAG en son volet agriculture, les statistiques agricoles parlent sont éloquentes.
Maïs local
Campagne 2016-2017 : 500.719 tonnes
Campagne 2017-2018 : 706.054 tonnes
Maïs amélioré
Campagne 2016-2017 : 875.964 tonnes
Campagne 2017-2018 : 808.860 tonnes
Riz
Campagne 2016-2017 : 281.428 tonnes
Campagne 2017-2018 : 361.336 tonnes
Manioc
Campagne 2016-2017 : 3.892.287 tonnes
Campagne 2017-2018 : 4.078.558 tonnes
Culture maraîchère
Campagne 2016-2017 : 730.728 tonnes
Campagne 2017-2018 : 734.224 tonnes
Coton
Campagne 2016-2017 : 451.000 tonnes (premier record)
Campagne 2017-2018 : 597.986 tonnes (deuxième record)
Campagne 2018-2019 ; Une prévision de plus de 700.000 tonnes (un troisième record en vue)
Anacarde
Campagne 2016-2017 : 97.518 tonnes
Campagne 2017-2018 : 110.117 tonnes
Ananas
Campagne 2016-2017 : 30.3887 tonnes
Campagne 2017-2018 : 316.276 tonnes
L'agriculture dans le développement économique d'une nation, tient une place importante. Au Bénin, elle occupe une part importante de la population active et génère 35% du PIB national. Depuis le lancement du programme d'action du gouvernement il y a deux ans, d'importantes innovations ont permis de booster le secteur. Sur le terrain les résultats s'observent. Les gouvernants restent déterminés à poursuivre et surmonter les goulots d'étranglement liés au développement du secteur.
BATNA – Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a inauguré samedi en fin d’après-midi dans la commune d’Oued Chaaba, dans la wilaya de Batna, une usine d’assemblage de voitures de la marque BAIC avec un partenaire chinois.
Le ministre qui était accompagné des autorités de wilaya a exprimé sa satisfaction de la haute technologie utilisée dans l’assemblage par cette usine notamment de contrôle de la qualité et sécurité du véhicule.
‘‘Nous nous intéressons à la qualité des voitures qui nous permettra d’exporter ces produits et offrir au consommateur algérien une voiture de haute qualité’’, a déclaré le ministre qui a ajouté que ‘‘nous avons demandé au propriétaire de l’usine de hâter le recours à la sous-traitance pour que le prix de la voiture soit raisonnable’’.
‘‘L’objectif n’est pas l’assemblage mais la fabrication de voitures qui s’obtient progressivement’’, a ajouté le ministre estimant que cela ‘‘nous pousse à créer de nouvelles industries dont celles des vitres de voitures et des divers plastiques utilisés en voitures’’.
Cette orientation s’inscrit dans le cadre de la diversification de l’économie nationale sur laquelle a insisté à plusieurs reprises le président de la République Abdelaziz Bouteflika ainsi que l’exportation, a indiqué le ministre estimant que la région des Hauts plateaux et de l’Est du pays connait ‘‘l’émergence d’un véritable pôle par excellence de l’industrie mécanique’’.
Les divers projets engagés actuellement dans le pays dont ceux du phosphate à Tébessa et autres wilayas indiquent que ‘‘nous nous dirigeons vers le changement de l’économie algérienne des hydrocarbures vers l’industrie, l’agriculture et le tourisme’’.
Le propriétaire de l’usine a assuré au ministre que le but tracé est d’exporter 50 % de la production affirmant que des contrats d’exportation ont été déjà signés vers nombre de pays et un premier lot sera dirigé vers la Tunisie dont le concessionnaire de BAIC a pris part à la cérémonie d’inauguration.
Selon les explications données au ministre, l’usine BAIC Algérie à Batna assemblera 5 modèles dont un utilitaire avec une capacité de 20.000 unités avant de passer à 60.000 unités/an.
BAIC Algérie dont l’activité génère 1000 emplois directs et 220 emplois indirects détient des autorisations pour exporter 50 % de ses produits vers les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, a-t-on également indiqué.
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ORAN – Deux corps sans vie ont été repêchés, samedi après-midi, par les unités du groupement territorial des garde-côtes d’Oran, au large de Gdyel (Est d’Oran), a-t-on appris dimanche de la cellule de la communication de ce corps de sécurité.
Il s’agit des dépouilles d’une femme et de sa fille. Les deux corps ont été repêchés à 17 heures 30 respectivement à 2 miles au nord de Kristel (Gdyel) et à 3 miles de Cap Aiguille.
Les services de la brigade de la gendarmerie de Gdyel ont réussi à identifier les deux corps.
Selon la même source, ce drame a touché toute une famille y compris le père et le fils qui faisaient partie du groupe des 20 candidats à l’émigration clandestine dont l’embarcation a pris feu au large d’Oran.
« Le père est toujours porté disparu tandis que le fils, secouru, se trouve actuellement à l’hôpital de Tenes » (Chlef), a souligné la même source.
Par ailleurs, les unités territoriales des gardes-côtes d’Oran poursuivent les opérations de recherche des autres passagers de cette embarcation portées disparues, a-t-on assuré.
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ALGER- Les réserves de change de l’Algérie (or non compris) ont baissé à 82,12 milliards de dollars à fin novembre 2018 contre 97,33 milliards de dollars à fin 2017, soit une érosion de 15,21 milliards de dollars en 11 mois, a indiqué dimanche le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, devant l’Assemblée Populaire Nationale (APN).
Lors d’une séance plénière présidée par Mouad Bouchareb, président de l’APN, consacrée à la présentation du rapport de la Banque d’Algérie sur les évolutions financières et monétaires du pays, M. Loukal a rappelé que les réserves de change étaient de 86,08 milliards de dollars à fin septembre 2018 et de 88,61 milliards de dollars à fin juin 2018.
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Le livre a été publié en 2016 par les éditions Barzakh (Alger) et réédité par L’Harmattan (Paris) en 2017, sous la plume du pédagogue Ahmed Tessa, un habitué de nos colonnes. Il s’agit de L’enseignement du français en Algérie ou l’impossible éradication qui s’est vu décerner le Prix de la Renaissance française – édition 2018, organisé par l’Académie des sciences d’Outre-mer. Un Prix ayant pour devise : «Promouvoir la culture – œuvrer pour la paix – distinguer les mérites».
Préfacé par Amin Zaoui, cet essai, traite du statut de la langue française à l’école et à l’université algériennes. Loin de s’opposer à l’enseignement de la langue arabe, il propose de moderniser les méthodes d’enseignement et d’algérianiser les contenus de toutes les langues enseignées en Algérie. Toutefois, Ahmed Tessa dénonce «la précipitation, voire l’aveuglement, avec laquelle la politique d’arabisation a été menée». Et de pointer du doigt l’idéologie»revancharde» sur laquelle elle s’est appuyée dès sa généralisation au début des années 1980.
Ce qui, pour l’auteur, a été une opération menée de façon hypocrite «puisque ses concepteurs et ses partisans avaient inscrit leurs enfants dans des classes dites ‘’transitoires’’ totalement francisées et au lycée Bouamama ex-Descartes (années 1970 et 1980), puis dans les établissements privés ainsi qu’au lycée français de Ben Aknoun». Alors que les enfants du «bon peuple» sont relégués dans les classes dites «arabisées». Un livre indiscutablement intéressant qui fourmille d’informations sur l’histoire de la langue française en Algérie et sur sa place actuelle tant au niveau de la société, des institutions de l’Etat que du système éducatif. Evoquant la coupure linguistique entre le système scolaire et l’université, A. Tessa parle «d’apartheid linguistique et culturel qui aggrave la division de la société algérienne».
Reprenant à son compte la formule de Kateb Yacine («le butin de guerre»), l’auteur voit en la langue française un élément du patrimoine culturel algérien et maghrébin. Il souligne au passage que les marocains et les Tunisiens n’ont pas de complexe vis-à-vis de cette langue. Dans le chapitre «reconciliation par les langues», l’auteur préconise une cohabitation harmonieuse entre l’arabe, le français et l’amazigh et, à cet effet, fait des propositions. Contacté par nos soins sur son absence à la cérémonie de remise du Prix à Paris, le lundi 17 décembre, Ahmed Tessa a tenu à préciser que «jamais je n’ai demandé de visa pour la France – ni en vu de ce Prix, ni auparavant. Pour me représenter, j’ai désigné Chantal et Arezki Allaf, un couple d’amis de longue date.» En réalité, pour ceux qui liront cet ouvrage, une idée s’impose : c’est un double cri du cœur et de la raison pour une renaissance de l’école algérienne, en dehors de tout chauvinisme linguistique ou culturel. Une école de la citoyenneté universelle, celle du vivre-ensemble.
R. C.
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40g de beurre, 30g de farine, un cube de bouillon de bœuf
Faire un roux avec le beurre et la farine. Ajouter 1/4 de litre d’eau en une seule fois et bien mélanger. Ajouter le cube de bouillon, une cuillerée à soupe de vinaigre et une cuillerée à café de poivre. Faire épaissir. Ajouter du sel si nécessaire (inutile en principe, à cause du bouillon).
Au moment de servir, ajouter du poivre moulu. Très bonne avec de la viande rouge en grillades.
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L’eau de rose est le liquide de beauté par excellence.
Elle tonifie, rafraîchit, hydrate et adoucit la peau.
Tous les spécialistes de beauté affirment que l’hydrolat de rose fait des miracles sur la peau. C’est un excellent soin de beauté naturel qui convient à tous types de peaux, même les plus sensibles, mais elle est très appréciée des peaux grasses. L’eau de rose resserre les pores et raffermit la peau, elle ravive le teint, elle apaise aussi les petites irritations cutanées en laissant sur la peau un parfum délicat. L’eau de rose est traditionnellement utilisée après le nettoyage pour garder le teint clair. Elle peut être utilisée aussi comme tonique après le démaquillant pour peaufiner le démaquillage et donner un petit coup de fraîcheur à la peau. Son odeur fraîche et délicate est un plaisir absolu à renouveler fréquemment.
Une recette maison
L’eau de rose est un véritable trésor de beauté, un soin efficace du visage et des yeux qu’on peut fabriquer chez soi.
Il suffit de faire bouillir 1 litre d’eau et une poignée de pétales de roses.
Ensuite, on laisse infuser hors du feu durant 20 minutes, puis on filtre. Mettez donc le produit préparé dans une petite bouteille hermétique propre stérilisée.
N’oubliez pas d’utiliser ce remède miracle avant une durée de 6 mois car elle perd ses vertus.
Si vous décidez de l’acheter ailleurs, vérifiez qu’elle est pure et non trafiquée (100% hydrolat de rose).
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