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Updated: 3 months 3 weeks ago

Certificat OHADA : Ouverture des inscriptions 13ième session

Sat, 01/07/2023 - 10:30

Cercle OHADA du Burkina vous informe de l'ouverture des inscriptions pour la 13ième session du programme de formation au Certificat OHADA afin de bien maitriser le Traité OHADA et les 10 Actes uniformes dérivés qui commence le samedi 29 juillet 2023 à partir de 8h au CERPAMAD (siège). Le Certificat OHADA vise à permettre aux participants de mieux comprendre et mettre en application le droit uniforme des affaires africain.

Pour mémoire, l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) a été créée par le Traité signé le 17 octobre 1993 à Port-Louis en Ile Maurice en vue de remédier à l'insécurité juridique et judiciaire existante dans les Etats parties, de faciliter les échanges, et de restaurer la confiance des investisseurs. La pratique de l'OHADA et l'adhésion à ce droit des affaires harmonisé est un préalable à l'amélioration du climat des affaires en Afrique. Par conséquent, sa connaissance s'impose à tous ceux qui caressent le rêve d'une Afrique unie et prospère avec l'OHADA comme l'a toujours souhaité feu le juge KEBA Mbaye fondateur de l'UNIDA.

Participation financière :
La participation financière est fixée à la somme de 150 000 FCFA HT par personne à payer à l'inscription, donnant droit à un kit complet des 12 modules de la formation et aux pauses-café.

NB : Les frais de participation sont payés directement auprès de la Secrétaire principale au CERPAMAD contre reçu ou décharge, possibilité de paiement par chèque. Les sommes perçues ne sont pas remboursables en cas d'abandon ou pour toute autre raison.

Planning des modules :

Module 1

Genèse de l'OHADA

Module 2

Les Institutions de l'OHADA

Module 3

Acte Uniforme sur les Procédures Collectives d'Apurement du Passif - révisé

Module 4

Acte Uniforme sur le Droit Commercial Général - révisé

Module 5

Acte Uniforme sur le Droit des Sociétés Commerciales et du GIE - révisé

Module 6

Acte Uniforme sur les Procédures Simplifiées de Recouvrement et Voies d'Exécution- révision en cours

Module 7

Acte Uniforme sur les Sûretés-révisé

Module 8

Acte Uniforme sur la Médiation

Module 9

Acte Uniforme sur l'Arbitrage-révisé

Module 10

Acte Uniforme sur le Droit Comptable et l'Information Financière -révisé

Module 11

Acte Uniforme sur le Droit des Sociétés Coopératives

Module 12

Acte Uniforme sur le Droit du Transport de Marchandises par Route

Très important : Le Code OHADA (dernière édition) est obligatoire pour chaque participant.
Inscrivez-vous à cette 13ième Session de la formation au Certificat OHADA et profiter des 12 séances de formations assurées par des praticiens et professionnels avertis justifiant d'une expérience de plusieurs années pour « Comprendre l'OHADA ». Les séances se tiennent en présentiel tous les samedis matins au CERPAMAD de 8 h à 12h soit 4h avec une pause-café à 10h00 mn offerte aux participants.

Informations § Inscriptions contacter Cercle OHADA du Burkina : Récépissé n° : N 00000 508101/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC du 28 janvier 2019, Siège social Immeuble CERPAMAD sis à la Zone du bois ; N° IFU : 00111804 E ; E-mail : cerclohadaburkina@yahoo.fr ; Tél / Mobile : (+226) 78 27 00 74 / 75 31 57 92 ou Tél / Fixe : (+226) 25 36 07 03 (Secrétariat du CERPAMAD, sis à la zone du bois, près du canal de Zogona, ex-secteur 13 à Ouagadougou).
Ensemble, construisons l'Afrique de demain avec l'OHADA !

Categories: Afrique

Procès Vincent Dabilgou : L'État réclame plus de 1 milliard fcfa et le REN-LAC, la dissolution du NTD

Sat, 01/07/2023 - 00:23

Le procès Dabilgou touche peu à peu à sa fin. Dans la soirée du vendredi 30 juin 2023, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou, les réclamations des parties civiles ont débuté avec l'Etat burkinabè et le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). En tout et pour tout, c'est la somme de 1 001 620 966 fcfa que l'Etat a réclamée aux prévenus, en réparation du dommage d'ordre matériel et moral qu'il a subi. Pour ce qui est du NTD (Nouveau temps pour la démocratie, parti dont Vincent Dabilgou est le président), le REN-LAC est formel : "le parti doit être dissout."

"Personnel, direct et certain" voilà les mots utilisés par le représentant de l'Etat burkinabè, pour qualifier le préjudice qu'à subi l'Etat. Des dommages qui selon lui, ne devaient pas exister car, les fonds détournés auraient pu servir à construire 30 écoles de 6 classes et acquérir plus de 700 kalachnikovs.

Au regard de cela, l'Agence judiciaire de l'Etat (AJE) n'est pas passée par quatre chemins pour avancer ses réclamations. 1 001 620 966 fcfa, voilà ce que réclame l'Etat. Ce montant est reparti comme suit :

Pour le marché entre la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina et la société Green Energie,131 702 128 fcfa ; pour les deux marchés entre le ministère des transports et la société Ildo Oil, 77 529 474 fcfa ; pour le trop perçu sur ordre de virement, 717 389 364 fcfa ; pour le préjudice moral subi par l'Etat, 70 000 000 fcfa ; pour les frais exposés et non compris dans les dépens, 5 000 000 fcfa.

Pour finir, l'AJE fera noter que l'issue de ce procès devrait permettre à chacune des parties de tirer des leçons. "Aux différentes sociétés impliquées dans cette affaire, vous ne devez pas aider les individus mal intentionnés à commettre des choses illégales. Même s'il s'agit de votre ami, il ne faut pas le faire.

Vous contribuez à nous renvoyer en arrière et nous ne nous développons pas. Aux partis politiques, nous leur demandons d'être bien structurés. Si vous prenez ne serait-ce que 1 fcfa, il faudrait que vous puissiez justifier cela au risque de ne pas pouvoir vous défendre un jour. Aux agents publics, on dit souvent lorsqu'on ne veut pas exécuter une tâche ou qu'on veut s'en débarrasser, que ce n'est pas le champ de mon papa. Nous, nous précisons que lorsqu'on doit gérer les caisses de l'Etat, on doit aussi se dire que ce n'est pas la caisse de notre papa. Rien ne peut justifier qu'on puise de l'argent dans les caisses de l'Etat, peu importe la raison" dira-t-il à cet effet.

Après l'AJE, s'est prêté à l'exercice des réclamations, le REN-LAC. Pour la partie représentée par Me Marcelin Ziba, le déroulé de ce procès a permis de faire ressortir la responsabilité de chacun des présumés. Pour le cas précis de Vincent Dabilgou, il dit regretter que le prévenu ait maintenu du début jusqu'à la fin être blanc comme neige, alors que plusieurs fois sa culpabilité sautait aux yeux. "Concernant la peine à lui appliquée, je m'en tiens à votre decision" dira-t-il au tribunal. Toutefois, pour ce qui est du NTD, Me Ziba est catégorique et inflexible : "il faut le dissoudre." "Les partis politiques doivent évoluer dans un cadre sain. Ils ne doivent pas évoluer aux moyens de financements occultes. Comment on peut imaginer que près de 1 milliard fcfa ait été investi pour les besoins d'une campagne ?

C'est ce qui leur a permis d'avoir le nombre de députés qu'ils ont eus. Si le NTD avait été placé sur un pied d'égalité avec les autres, peut être qu'il n'aurait pas eu le nombre de députés qu'ils ont eus et peut être que d'autres auraient eu la chance d'arriver aux affaires et montrer ce qu'ils savent faire pour ce pays. Si on s'inscrit dans cette logique, où ce sont ceux aux affaires qui se maintiennent aux moyens de ces artifices, c'est qu'on ne pourra jamais s'en sortir. C'est pour ça qu'on n'a pas encore de routes et d'infrastructures qui se respectent. Le NTD ne mérite pas de rester sur le paysage politique, il faut le rayer. Je n'ai rien contre M. Dabilgou, mais c'est parce qu'il s'agit des fonds publics" a t-il clamé à voix haute, dans une plaidoirie de 1h31mn.

L'audience est suspendue pour être reprise le lundi 3 juillet 2023. Notons que si les faits de détournement de deniers publics sont avérés, le prévenu principal, en la personne de Vincent Dabilgou, risque une peine d'emprisonnement allant de 11 à 21 ans.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : L'épouse du Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla se signale du côté de la Côte d'Ivoire

Sat, 01/07/2023 - 00:20

Depuis sa nomination en octobre 2022, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimsson Kyelem de Tambela, a été rarement vu en compagnie de son épouse. Au point que certains Burkinabè, nourris par une curiosité légitime, dira-t-on, se demandaient si leur chef du gouvernement était marié. On a enfin la réponse grâce à une dépêche de nos confrères de l'Agence ivoirienne de presse (AIP).

Rendant compte d'une activité caritative, nos confrères ivoiriens nous apprennent que l'épouse du Premier ministre du Burkina Faso, Mme Nadège Kansolé Kyelèm de Tambela a contribué à la construction d'un orphelinat dédié aux orphelins des forces ivoiriennes de défense et de sécurité à l'initiative de la Fondation Force et Vie.

Pour confirmer son engagement à l'édification de cette infrastructure de bienfaisance, Mme Nadège Kansolé a participé à la cérémonie de la pose de la première pierre aux côtés de l'épouse du Premier ministre ivoirien, Mme Florence Achi, rapporte l'AIP.

Et pour l'occasion, l'épouse du Premier ministre ivoirien n'a pas manqué de mots chaleureux envers sa sœur du Burkina Faso qu'elle décrit comme une dame affable et généreuse. « Je rends un vibrant hommage à des personnalités qui ont apporté à la Fondation un soutien moral ou financier. La première est une dame affable, généreuse et au grand cœur, sensible à la cause des enfants défavorisés dont la présence nous émeut et nous comble de joie. Elle a fait spécialement le déplacement de son pays natal pour prendre part à l'évènement. J'ai nommé Mme Nadège Kansolé Kyelèm de Tambela… », a déclaré la présidente fondatrice de la Fondation Force et Vie, Mme Kouamé Ago Marie Fabienne.

La construction de cet orphelinat est une initiative de la Fondation Force et Vie dont la présidente est l'épouse du chef d'état-major général adjoint des Forces Armées de Côte d'Ivoire, le Général de division, Julien Kouamé.

Lefaso.net

Source : Agence ivoirienne de presse (AIP)

Categories: Afrique

Dédougou : Une altercation entre VDP et civils fait des blessés

Sat, 01/07/2023 - 00:15

La fête de la Tabaski 2023 à Dédougou portera à jamais une tache indélébile. En effet, une altercation s'est produite entre un groupe de jeunes et des supposés Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tard dans la nuit du 28 au 29 juin 2023 dans un maquis de la place pendant que les Dédougoulais continuaient de savourer la célébration de l'Aïd el Kébir. L'incident a fait des blessés chez des civils dont quelques-uns nous ont livré leurs témoignages.

« C'est précisément entre 1 heure et 2 heures du matin qu'une bagarre a éclaté entre un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) et un jeune civil. Ils se sont traînés jusque dans les caniveaux. Les gens ont réussi à les séparer. Le VDP a disparu dans le noir. On croyait que la bagarre était terminée. Mais un instant après, les VDP sont revenus nombreux. Ils ont commencé à tirer des coups de feu en s'approchant du maquis. Les uns tiraient en l'air et d'autres contre le sol. Je ne sais pas si ce sont des balles blanches ou des balles réelles. C'était la débandade » a relaté Israël Congo (nom d'emprunt), un témoin oculaire de l'incident.

Touché à la cuisse, il dit avoir constaté la blessure après sa fuite du lieu de la bagarre. « Les gens couraient, je me suis mis à courir également. Après, je remarque une plaie sur ma jambe. Je ne sais pas ce qui m'a blessé. Mais, je sais que je ne suis pas tombé », explique notre interlocuteur. Ce dernier ajoute que les VDP en veulent aux jeunes parce qu'ils leur « auraient piqué » une fille. « Nous ne pouvons pas aller en brousse nous battre et revenir faire la cour à une fille et vous, vous voulez la prendre nous laisser. Ce n'est pas possible », avoue-t-il avoir entendu vociférer les civils en treillis militaire.

Israël Congo blessé à la cuisse droite

Alassane Zoma (nom d'emprunt également) est blessé à la main gauche. Comme le premier, lui aussi dit s'être rendu compte de sa blessure quand il a vu ses habits blancs rougir de sang. « Quand ils ont commencé les tirs, j'ai esquivé, sauté et roulé. Je me suis battu pour me sauver. Par la suite, j'ai vu le sang qui coule de ma main. Je ne peux pas dire c'est quoi exactement qui m'a blessé », affirme celui qui a la main bandée.

Selon ses dires, il s'est rendu à l'hôpital pour des soins. Notre vis-à-vis renseigne avoir trouvé à ce lieu une autre victime de l'incident qui aurait reçu une balle à l'épaule et une deuxième à la fesse, si l'on croit ses propos. Ce dernier de nous souffler avoir entendu parler de quatre blessés provoqués par l'incident. Fort heureusement, l'on ne déplore pas de perte en vie humaine, selon des sources qui se sont confiées à nous.

Atteint à la main gauche, Alassane Zoma dit désapprouver ce qui s'est passé

L'information selon laquelle l'incident est parti d'un vol de bouteilles de boisson appartenant aux VDP par un jeune civil est bottée en touche par les deux témoins oculaires que nous avons rencontrés dans la soirée de ce jeudi 29 juin 2023.

Yacouba SAMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Protection civile en Afrique : Dr Lassina Zerbo partage son expérience avec les étudiants de l'ISEPC

Sat, 01/07/2023 - 00:10

L'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) a organisé une conférence publique sur la protection civile dans les sociétés africaines et le capital sécurité intérieure que cela représente. Cette conférence qui s'est tenue ce vendredi 30 juin 2023 au sein de l'institut a été animé par le Dr Lassina Zerbo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et ancien secrétaire exécutif de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).

Dans sa mission de contribuer au renforcement des capacités des acteurs de la protection civile en Afrique, l'institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) a initié des conférences publiques sur des thèmes en lien avec ce domaine. C'est dans cette optique que s'est tenue cette présente conférence publique sur la protection civile dans les sociétés africaines et le capital sécurité intérieure que cela implique. Le thème choisi pour ces échanges avec les pensionnaires de l'institut est : « Rôle de la protection civile dans nos sociétés africaines, le capital sécurité intérieure ». Il a été présenté par Dr Lassina Zerbo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et ancien secrétaire exécutif de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).

Le présidium lors de cette conférence publique sur la protection civile en Afrique

Pour le colonel-major Lazare Yago, président du conseil d'administration de l'ISEPC, l'objectif de cette conférence publique est profiter de la richissime expérience de Dr Lassina Zerbo afin de renforcer les compétences des étudiants de l'institut. « C'est une très belle initiative qui permet de partager des connaissances. L'intérêt c'est justement inviter une telle personnalité avec une telle expérience, un tel background de venir partager ses connaissances avec les étudiants que nous formons. Il s'agit aussi de faire en sorte que de retour dans leurs pays, ces étudiants puissent transmettre ce qu'ils ont appris ici, ce qui a été enseigné pour qu'au fur et à mesure les sociétés africaines évoluent en matière de protection civile et surtout harmonisent leurs textes, leurs lois, leurs règlementations et leurs façons d'agir », précise-t-il.

Le colonel-major Lazare Yago, PCA de l'ISEPC a précisé que l'objectif de cette conférence publique est de profiter de la richissime expérience du Dr Lassina Zerbo

Il a rassuré que ces conférences publiques se poursuivront notamment au profit des populations civiles car selon lui, il faut de l'éducation, de la formation pour que les populations intègrent la nécessité des organisations de la protection civile dans leurs vies, qu'elles participent dans la planification et la mise en œuvre des mesures de sécurité et de protection civile.

Un thème d'actualité selon le lieutenant-colonel Boubakar Kéita, directeur général de l'ISEPC. « Ce thème est d'autant plus actuel que nos tributaires de la conférence de la Baule peinent à assurer une sécurité réelle aux populations surtout avec l'explosion des actes de nature terroriste, qui mettent mal à l'aise nos forces de défense et de sécurité. Faut-il le rappeler, notre monde fait de plus en plus face à des fléaux qui mettent à mal aussi bien le vécu de l'homme que de son environnement, proche ou lointain. Plus près de nous, en Afrique, nos terroirs jadis réputés pour leur tranquillité, le bon vivre-ensemble, sont de plus en plus objet de méfiance et même parfois des zones de non droit, des villages de plus en plus abandonnés. Ces réalités avec lesquelles certains semblent s'accommoder ne sont pas pour autant sans préjudice tant pour l'homme que ses biens », explique-t-il.

Le lieutenant-colonel Boubakar Kéita, directeur général de l'ISEPC a indiqué que le thème de cette conférence publique est d'autant plus actuel dans la mesure où beaucoup de pays africains peinent toujours à assurer une sécurité réelle aux populations surtout avec l'explosion des actes de nature terroriste

Dans ces échanges, le Dr Lassina Zerbo a d'abord rappelé que la protection civile regroupe l'ensemble des mesures mises en œuvre pour protéger les populations et les biens face aux menaces naturelles ou causées par l'homme et le capital sécurité intérieure est un appui essentiel pour le développement durable. Les organismes de protection civile sont donc chargés d'assurer cette sécurité et de coordonner les interventions d'urgence, selon lui.

Dr Lassina Zerbo est notamment revenu sur les problèmes de la protection civile en Afrique. Un continent qui fait face à des défis énormes notamment d'ordre sécuritaire avec des conflits armés qui persistent dans plusieurs régions du continent avec près de 15 pays touchés. Une situation qui a un impact considérable sur la stabilité et le développement économique des pays africains, selon le conférencier du jour.

Il a notamment souligné que l'Afrique est le continent le plus touché par les problèmes de déplacés internes avec près de la moitié des déplacés dans le monde. Selon les chiffres présentés par le Dr Lassina Zerbo, les attaques terroristes ont doublé depuis 2006 et 50% des décès liés au terrorisme depuis 2021 ont eu lieu en Afrique dont 1/3 dans 4 pays africains dont le Burkina Faso. L'impact de ces crises sécuritaires s'élèvent à plus 171,7 milliards de dollars.

Dr Lassina Zerbo, conférencier du jour a rappelé la nécessité de renforcer la protection civile dans les pays africains et de mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la sécurité des populations et des biens

D'où l'importance du renforcement de la protection civile. Dr Lassina Zerbo s'est aussi attelé sur l'importance du capital sécurité intérieure et les défis pour renforcer la sécurité intérieure. Il a regretté le manque de ressources financières pour soutenir les organismes de protection civile en Afrique, pour investir dans la protection civile. Il y a aussi les capacités techniques et technologiques limitées pour la surveillance, la prévention des risques dans les pays africains.

Dr Lassina Zerbo a donc insisté sur la nécessité de coordination des actions entre organismes africains de protection civile, de renforcement des mécanismes de la coopération régionale et des accords bilatéraux afin de renforcer la protection civile en Afrique. Pour Dr Lassina Zerbo, « il ne suffit pas d'intervenir rapidement, il faut se donner les moyens pour que cela ne se reproduise plus. Les pays avec un environnement sécuritaire stable favorisent les investisseurs étrangers et le développement socioéconomique ».

En marge de ces échanges, l'ISEPC a offert un présent au conférencier Dr Lassina Zerbo

A l'issue des échanges, Dr Lassina Zerbo a trouvé le débat avec les étudiants de l'ISEPC enrichissant. Il a tenu également à féliciter l'institut pour les efforts consentis dans la formation des acteurs de la protection civile en Afrique. « Je voudrais féliciter l'ISEPC qui fait la fierté pas seulement du Burkina Faso mais de la sous-région et de l'Afrique pour le sérieux dans la formation. J'ai été très impressionné par la qualité des bâtiments, des hommes, de la richesse des débats qu'on a eus avec les étudiants. Il est donc impératif de renforcer la protection civile et de mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous », plaide-t-il. Il a profité de l'occasion pour inviter la presse à continuer la sensibilisation en matière de protection civile.

Les participants à cette conférence publique

En rappel, l'Institut supérieur d'études de protection civile a été créé en 2013 sous la forme d'école nationale à vocation régionale et érigé en établissement public de l'Etat à caractère administratif. Sa mission est de contribuer au renforcement des capacités des acteurs de la protection civile en Afrique. A ce jour, l'ISEPC regroupe 26 pays.

Mamadou ZONGO
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Categories: Afrique

Procès Vincent Dabilgou : « On n'est pas là pour parler de mon salaire, mais moi je peux vous payer », un témoin à Me Ouali

Sat, 01/07/2023 - 00:10

Le procès Vincent Dabilgou se poursuit au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Dans la matinée du vendredi 30 juin 2023, a été entendu à la barre Edouard Bado. Le témoin est technicien supérieur dans une entreprise de Bâtiments et travaux publics (BTP) française du nom de BOUIN. Ami de longue date du prévenu Dabilgou, le témoin reconnaît l'avoir soutenu financièrement dans le cadre de sa campagne.

"Je connais M. Dabilgou depuis 34 ans maintenant. C'est un ami, un frère. Lorsqu'il a des besoins et qu'il m'en parle, je fais de mon mieux pour lui tendre la main. J'ai bel et bien contribué au financement de sa campagne. Seulement, je ne peux pas estimer le montant de ce financement. Tout ce que je sais, c'est que c'est plus de 10 millions. Et si je devais m'asseoir pour calculer combien je lui ai donné jusque là, ça va au delà de 20 millions." Voilà de façon résumée la version donnée par le témoin Édouard Bado, pour ce qui est de sa contribution dans la campagne du prévenu Vincent Dabilgou.

A la question du procureur de savoir s'il existe des traces matérielles pouvant servir de preuves pour attester qu'il a bel et bien soutenu financièrement le prévenu, le témoin souligne que son intention n'a jamais été de se glorifier ou de brandir un élément de preuve justifiant qu'il a soutenu le ministre Dabilgou. "Dabilgou est mon ami. C'est un ami. Quand je lui donne de l'argent, je ne peux pas savoir qu'on va m'appeler un jour pour me dire de justifier cela. Je retire beaucoup d'argent et à plusieurs reprises. Je ne peux pas donner de l'argent à mon ami et faire signer des documents comme quoi je lui ai donné de l'argent" a-t-il répondu.

Pour le procureur, le témoin fuit les questions car ce qu'il attend de lui, ce n'est pas une décharge signée par Dabilgou et lui même montrant qu'il y a eu donation, mais plutôt, qu'il fournisse au tribunal des preuves qui montrent qu'il a effectué des retraits et que cela a servi à financer la campagne du prévenu. "L'argent ne tombe pas du ciel", dira t'il à ce propos. Aussi, fait-il noter que le témoin a communiqué avec le prévenu alors qu'il était en détention, chose qui n'est pas normale.

A ce propos, le témoin rappelle que lorsqu'il a communiqué avec Dabilgou, il n'était pas encore témoin dans le cadre de ce procès. De ses explications, il était en France lorsqu'il a appris l'arrestation de son ami. "Je l'ai appelé de là-bas et une fois rentré, je suis allé le voir. Je n'étais lié ni de près, ni de loin à ce procès. Ce n'est que deux mois après ma visite que l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) m'a appelé pour m'entendre" a-t-il clarifié.

Notons au passage que l'audition de ce témoin ne s'est pas faite dans le plus profond des calmes. Il y a eu par deux fois des empoignades avec les parties au procès, en commençant par le procureur. Ce dernier qui lui reprochait de lui couper la parole dans ses observations, s'est énervé en tapant du poing sur la table, puis s'est écrié : Laissez moi finir !".

La deuxième altercation était avec Me Ouali, conseil de Jean Gabriel Séré. Ce dernier dans ses observations, dira clairement que le témoin, bien qu'étant employé d'une entreprise française, ne pouvait pas offrir ces coquettes sommes au prévenu Dabilgou. Des allégations qui ont fait sortir le témoin de ses gonds, l'emmenant à rétorquer au nez et à la barbe de l'avocat : "on n'est pas là pour parler de mon salaire, mais moi je peux vous payer". Ces propos du témoin ont suscité de vives réactions dans la salle. Certains estimant que Me Ouali l'avait poussé dans ses derniers retranchements. D'autres estimant que le témoin est trop zélé. Face au brouhaha qui s'installait dans la salle, le président du tribunal a suspendu l'audience, histoire de calmer les tensions avant la suite des débats.

Erwan Compaoré
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Baccalauréat 2023 : 85 candidats admis et 87 candidats au second tour dans le jury 151 du lycée municipal de Sig-nonghin

Sat, 01/07/2023 - 00:00

La proclamation des résultats du 1er tour du baccalauréat 2023 a eu lieu ce vendredi 30 juin 2023 à Ouagadougou. Sur 295 candidats, seulement 85 sont admis à l'issue des épreuves du 1er tour au jury 151 du lycée municipal Sig-nonghin.

Pour Cherita Zoundi nouvelle bachelière, après son admission au baccalauréat elle aimerait faire le journalisme. « Je suis très contente d'avoir obtenu mon baccalauréat cette année. Je compte m'inscrire dans une université pour étudier le journalisme car c'est ma passion. Je remercie parents amis et encadreurs pour leur soutien multiforme », a exprimé Cherita Zoundi.

Cherita Zoundi, nouvelle bachelière.

Dans le jury 166 du complexe scolaire notre dame de l'Espérance pour le baccalauréat série D, sur 126 candidats inscrits, 28 sont admis soit 14 garçons et 14 filles suite aux épreuves du 1er tour.
Ceux qui vont composer les épreuves du second tour sont au nombre de 24, soit 9 garçons et 15 filles.

Pour la série G2, du jury 166 du complexe scolaire notre dame de l'Espérance, sur 171 candidats inscrits, ils sont 50 à être admis à l'issue des épreuves du 1er tour. 46 candidats sont au second tour et 75 ajournés.

Evelyne Kaboré, nouvelle bachelière.

Pour Evelyne Kaboré nouvelle bachelière du complexe scolaire mes Elites, c'est une très grande joie d'avoir obtenu le baccalauréat cette année. « Je suis sans mots et je suis très contente. Je remercie le bon Dieu qui m'a aidé à obtenir le baccalauréat. Je remercie mes parents et amis pour tout ce qu'ils ont fait pour moi. Que Dieu les bénisse », a laissé entendre Evelyne Kaboré.
La composition des épreuves du second tour aura lieu le lundi 3 juillet.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Violences sexuelles en ligne : Des enfants outillés sur une bonne utilisation des TIC

Fri, 30/06/2023 - 23:55

Le Bureau international des droits des enfants (IBCR) a tenu un panel sur le thème « Les Technologies de l'information et de la communication (TIC) et les violences sexuelles en ligne », ce vendredi 30 juin 2023 à Ouagadougou.

Dans le cadre du projet « Prévenir et lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l'égard des enfants au Burkina Faso », le Bureau international des droits des enfants (IBCR) a organisé un panel au profit des enfants. Il s'agit, selon les organisateurs, de créer un cadre d'échanges entre les enfants du comité consultatif, les spécialistes afin de mieux défendre les droits des enfants.

Ce panel va permettre également la participation du comité consultatif des enfants à la commémoration de la Journée de l'enfant africain à travers le renforcement des compétences sur l'usage approprié des Technologies de l'information et de la communication (TIC) et les Violences sexuelles en ligne (VSL). C'est ainsi que le thème du panel est « Les TIC et les violences sexuelles en ligne ».

Pour Beatrice Nacoulma, la coordonnatrice technique dudit projet, ce panel rentre dans la dynamique de la commémoration de la Journée de l'enfant africain. « Nous avons voulons marquer cette journée avec les enfants du comité consultatif du projet par un panel sur les TIC, qui est d'actualité surtout avec la crise sécuritaire », a-t-il justifié.

Pour Béatrice Nacoulma, une rencontre d'échanges sur l'importance de la Journée de l'enfant africain s'est tenue avant ce panel.

A travers cette activité, l'IBCR veut donner des informations aux enfants du comité, car c'est un organe de veille. « Ce sont les enfants qui doivent veiller à la mise en œuvre du projet, veiller à ce que les droits de l'enfant soient effectivement promus », a affirmé Beatrice Nacoulma.

« Les TIC ont plusieurs avantages mais aussi plusieurs inconvénients »

Selon le directeur de cabinet de la ministre en charge du genre et de la famille, Soumèla Sakho, c'est une ingénieuse idée de l'IBCR qu'il faut saluer. L'ONG a pu associer les enfants autour de la célébration du mois de la famille et de l'enfant, qui se déroule du 15 mai au 16 juin. « Cette année, le thème de la journée a porté sur les enfants et l'environnement numérique. Le panel va permettre aux enfants de les informer, les éduquer sur les TIC et sur la question des violences sexuelles en ligne, qui sont des problématiques très prégnantes au Burkina Faso », a-t-il indiqué.

Dans son intervention, Soumèla Sakho a conseillé aux enfants le bon usage des téléphones portables, qui est un outil à leur portée.

Avec deux communications axées sur l'utilisation saine des TIC, les participants semblent avoir leurs comptes. C'est le cas de Yé Awa Coulibaly, élève en classe de 4e au Lycée Nelson Mandela. « J'ai reçu plus d'informations que j'ignorais », a confié la jeune fille. Au cours de ce panel, elle a tiré leçon de ses habitudes. « Je faisais beaucoup de photos et vidéos pour les publier. Aujourd'hui, j'ai vu qu'il n'est pas bon de publier les photos au hasard. Même à mes camardes, c'est interdit. Donc je dois faire plus attention maintenant », a-t-elle affirmé.

Selon Yé Awa Coulibaly, la mauvaise utilisation des TIC peut détruire l'avenir de quelqu'un.

Yé Awa Coulibaly a justifié sa résolution : « ce n'est pas bon parce qu'une personne peut prendre ta vidéo et aller publier quelque part. Après quand tu vas vouloir être une autorité, ça peut t'empêcher d'être ce que tu veux ».

Dénoncer…

Le constat est pareil du côté de Sheila Luchress Somda. « J'ai retenu que les TIC ont plusieurs avantages mais aussi plusieurs inconvénients. J'ai retenu que les inconvénients sont plus nombreux que les avantages », a confié l'élève en classe de 4e. En tant que membre du comité consultatif, elle compte informer ses autres camarades sur les avantages et les inconvénients des TIC afin qu'ils puissent eux aussi être bien informés.

En cas de harcèlement ou toute forme de violence sur internet, Sheila Luchress Somda sait désormais vers qui s'adresser. « Je peux aller signaler à la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) pour qu'ils m'aident à retenir la personne », a-t-elle laissé entendre.

Sheila Luchress Somda est devenue une ambassadrice de bonne utilisation des TIC.

Et quand il s'agit d'une autre personne, « en tant que camarade, je dois l'épauler, la soutenir et lui dire d'aller informer la BCLCC afin qu'on puisse l'aider ».
Le Bureau international des droits des enfants (IBCR ou Le Bureau) est une organisation non gouvernementale internationale établie à Montréal (Canada) et agissant pour les droits de l'enfant depuis près de 30 ans dans le monde. Sa mission est de promouvoir et protéger les droits de l'enfant dans le monde, en renforçant les systèmes de protection de l'enfant et les compétences de celles et ceux qui les composent.

Au Burkina Faso, l'IBCR est présent depuis 2015 avec un premier projet terminé en 2020. Le Bureau met actuellement en œuvre un projet sur la période 2021-2026 visant à prévenir et lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l'égard des enfants, avec le soutien financier d'Affaires mondiales Canada.

Cryspin Laoundiki
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Burkina : Les acteurs plaident pour la mise à l'échelle des approches « Ecole bleue » et « village propre et productif »

Fri, 30/06/2023 - 21:28

Le « Projet de promotion de l'hygiène et l'assainissement dans les régions du Centre-nord, Centre-sud et du Nord du Burkina Faso » est arrivé à terme en cette fin de juin de 2023 et ce après 60 mois (cinq ans) de mise en œuvre. Porté par le consortium WaterAid Burkina Faso et Eau Vive Burkina Faso, il a été financé par la coopération suédoise. Il visait à répondre aux besoins des communautés en améliorant durablement et équitablement l'accès aux services d'assainissement et d'eau potable des populations des trois régions du Burkina.

Au terme du projet, et fort des résultats satisfaisants enregistrés, les responsables ont initié cet atelier national, qui s'est voulu un espace d'échanges et de plaidoyer autour des conditions d'un passage à l'échelle avec l'ensemble des acteurs engagés dans sa mise en œuvre et plus globalement de ces approches au Burkina Faso. En clair, discuter des conditions de vulgarisation et faire un plaidoyer auprès des autorités sectorielles concernées (éducation nationale, agriculture, environnement, santé, etc.) et des partenaires techniques et financiers pour la mise à l'échelle des approches « Ecole bleue » et « village propre et productif ».

Le directeur-pays de WaterAid Burkina, avec à sa gauche, la directrice régionale de l'éducation pré-scolaire, primaire et non formelle du Centre-sud, Émilienne Konsem et à sa droite, le président de la délégation spéciale de Ziga.

Par ce cadre, il s'est agi, de façon spécifique, de dresser le bilan de la mise en œuvre des deux approches sur le terrain en termes d'enseignements et de leçons apprises ; partager des expériences diverses sur la mise en œuvre des approches « Ecole bleue » et « village propre et productif » par d'autres acteurs ; définir les conditions de base pour le passage à l'échelle dans la mise en œuvre de ces approches ; identifier des actions pour soutenir le plaidoyer pour la mise à l'échelle, etc.

Le « Projet de promotion de l'hygiène et l'assainissement dans les régions du Centre-nord, Centre-sud et du Nord du Burkina Faso » s'est déployé à travers cinq composantes principales : assurer un accès durable aux services d'hygiène, d'assainissement et d'eau potable des populations des trois régions (Centre-nord, Centre-sud et Nord) ; promouvoir la valorisation des sous-produits d'assainissement en milieux scolaire et communautaire ; favoriser l'émergence d'opérateurs locaux de fourniture des services d'assainissement des eaux usées et excrétas ; renforcer la gouvernance locale des services d'eau potable et d'assainissement des eaux usées et excrétas ; assurer la gestion, le suivi-évaluation et la capitalisation.

« Ecole bleue » et « village propre et productif », des approches intégrées et complémentaires

Une « Ecole bleue » se comprend comme une école disposant d'un système d'approvisionnement en eau potable fonctionnel et bien entretenu, de matériels et équipements d'hygiène et d'assainissement adéquats et durables, d'une cantine aux menus améliorés, d'un espace de mise en relation entre l'environnement et la gestion efficiente de l'eau. Dans le cadre de ce projet, cette approche a été expérimentée dans 25 écoles couvrant l'ensemble des trois régions du projet, dont une école par commune d'intervention. Elle a permis d'aménager des jardins scolaires, de les utiliser comme supports pédagogiques, de former des acteurs de l'éducation sur les techniques de production maraîchère et de plants en pépinières, de produire des plants et de faire du reboisement dans les écoles.

Le projet a également permis d'incarner l'approche « village propre et productif », une initiative qui offre un nouveau cadre de mise en œuvre de l'assainissement visant à promouvoir les progrès en assainissement et en hygiène, tout en encourageant les ménages à la valorisation des déchets locaux produits par un recyclage, pour améliorer la productivité agricole. Expérimentée dans le cadre de ce projet, l'initiative a concerné trois villages identifiés dans les trois régions d'intervention et a offert un cadre innovant pour inciter les communautés rurales à un assainissement amélioré et productif, en renforçant la résilience des communautés rurales, en améliorant la productivité agricole et en protégeant la santé et l'éco-système.

Le directeur-pays de WaterAid Burkina

« ''Ecole bleue'' et ‘'village propre et productif'' sont des approches intégrées, qui prennent en compte les aspects d'assainissement, l'agriculture (productivité agricole). Ce sont des approches qui ont été faites, avec pour ambition de les faire connaître et éventuellement, de les mettre à la disposition des autres acteurs. Ce sont des approches complémentaires (elles ne sont pas très nouvelles), adaptées à notre environnement. Les ‘'Ecoles bleues'' ont un caractère pédagogique, parce que ça se déroule en milieu scolaire, donne l'occasion aux enfants d'avoir des connaissances en matière d'agriculture, de protection de l'environnement, de production et de nutrition (les productions sont utilisées pour l'alimentation de la cantine) et qui embarquent à la fois les enseignants, les élèves eux-mêmes, les parents d'élèves. Pour ce qui concerne les ‘'villages propres et productifs'', c'est un aspect important pour la production agricole, surtout avec le renchérissement des coûts des engrais chimiques, donc hors de portée, avoir des solutions alternatives dans leur environnement serait la bienvenue. C'est donc une approche qu'il faut également promouvoir pour solutionner ce problème », a résumé le directeur-pays de WaterAid Burkina, Éric Mamboué, qui a présidé l'atelier.

Le directeur Paul Ilboudo souhaite plus de sensibilisation autour de l'initiative pour une appropriation populaire, au regard, dit-il, de sa portée.

Directeur de l'école Koumbili dans la région du Centre-sud, Paul Ilboudo loue l'initiative. « Les retombées du projet sont énormes. Grâce au projet, nous n'avons plus de problème d'eau potable, nous avons également un jardin scolaire qui permet d'alimenter la cantine. (…). Le début n'a pas été simple, il a fallu une sensibilisation pour que les gens comprennent le bien-fondé. Aujourd'hui, tout le monde a compris l'importance. Nous avons formé des élèves (pour la pérennisation des acquis), nous avons mis en place des clubs. Et les élèves même conseillent leurs camarades. Aujourd'hui, même la gestion hygiénique des menstrues n'est plus un tabou dans notre établissement », confie le premier responsable de cette école de plus de 400 élèves, M. Ilboudo.

O.H.L
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Légendes

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BAC 2023 au Nayala : 235 admis et 294 candidats au second tour

Fri, 30/06/2023 - 20:03

La proclamation des résultats du premier tour du baccalauréat session 2023 a eu lieu ce vendredi 30 juin. Dans la province du Nayala, on enregistre 235 admis et 294 candidats au second tour. Cette année, ils étaient 894 candidats à composer les épreuves du premier tour.

Le premier tour du baccalauréat session 2023 enregistre 235 admis dans la province du Nayala, soit un taux de réussite de 26,29%. La série A4 enregistre 161 admis au premier tour avec un taux de réussite de 27,81%. En ce qui concerne la série D, elle compte 74 admis au premier tour avec 23,49% de réussite.

Elles étaient 465 filles à composer les épreuves du premier tour. 108 sont admises, soit un taux de réussite de 23,23% et 154 tenteront de décrocher le premier diplôme universitaire au second tour.
En ce qui concerne la gent masculine, elle était au nombre de 429 candidats à composer au premier tour. 127 ont réussi avec un taux de 29,60% et 140 sont au second tour.

Quatre jurys composent l'unique centre de Toma. Il s'agit du jury 29 série A4, du jury 30 série A4, du jury 31 séries A4 et D et du jury 32 série D
Dans le jury 29, ils étaient 224 candidats à composer les épreuves du premier tour. 63 sont admis, soit un taux de réussite de 28,13% et 81 candidats sont au second tour contre 80 ajournés.

Du côté du jury 30, c'est 222 candidats au départ. On compte 59 admis. C'est un taux de réussite au premier tour de 26,58%. 80 candidats sont au second tour et 83 sont ajournés. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Y. I K-Z

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Burkina Faso : Le Conseil national des organisations de la société civile ( CNOSC-BF) dénonce une usurpation de son acronyme

Fri, 30/06/2023 - 19:29

Dans un communiqué signé ce vendredi 30 juin 2023, par le président du Conseil national des organisations de la société civile du Burkina Faso, Hermann Doanio, le Bureau exécutif a dénoncé l'usurpation de son acronyme « CNOSC-BF » par la Coordination nationale des OSC du Burkina Faso. Par ailleurs, il se démarque de l'article de cette organisation intitulé « Burkina Faso : Un meeting annoncé par les OSC pour appeller à un changement de constitution », publié ce jour, par un média de la place. Les détails dans le communiqué ci-dessous.

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Demande de réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale : Le recours rejeté

Fri, 30/06/2023 - 19:28

La Commission électorale indépendante (CEI) a rejeté le recours introduit, le 8 juin 2023, par l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour être inscrit sur le fichier électoral. Le Parti des peuples africains–Côte d'Ivoire (PPA-CI), dans un communiqué publié ce vendredi 30 juin 2023, considère « cette non-inscription comme une manœuvre politicienne visant à l'écarter de la vie politique et à affaiblir l'engagement et la mobilisation des militants et sympathisants du PPA-CI en vue des prochaines élections locales, qui se tiendront le 2 septembre ».

Une élection présidentielle est également prévue en 2025. Malgré tout, le document précise que Laurent Gbagbo « n'est point affecté par cette situation et entend se battre ». Pour rappel, l'ancien président de la Côte d'Ivoire a été condamné à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) en 2011. Cette condamnation a été prononcée en 2018 alors qu'il était détenu à La Haye.

Même s'il a été gracié par le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, il est toujours privé de ses droits civiques en attendant l'amnistie.

Lefaso.net

Sources : VOA Afrique
Crédit photo : Lefigaro.fr

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Burkina Faso : 923 poulets congelés et 400 kilogrammes de poisson et de viande avariés saisis

Fri, 30/06/2023 - 18:12

Un drame sanitaire a été évité de justesse au Burkina Faso. La section de recherches de la troisième Légion de gendarmerie a annoncé avoir démantelé des réseaux de contrebandes de produits alimentaires congelés impropres à la consommation. Ces opérations ont eu lieu les 23 et 27 juin 2023 à Ouagadougou et ont permis la saisie de 923 poulets congelés et 400 kilogrammes de poisson et de viande avariés.

Selon la section de recherches, « les commerçants véreux » qui alimentent cette contrebande agissent au sein de puissants réseaux et ont développé avec ingéniosité des stratégies de contournement des différents postes de contrôle pour rallier Ouagadougou via Cinkansé-Bittou-Tenkodogo, Dakola-Pô et Zabré-Manga.

« Les moyens de transport utilisés sont en général des minibus déguisés, communément appelés ‘'HIACE'' avec des sièges démontés, des camions de transport de marchandises diverses ainsi que des tricycles », précise cette même source.

Les investigations se poursuivent pour démanteler d'autres réseaux afin d'éradiquer cette pratique illicite dans la ville de Ouagadougou. Aussi, les populations peuvent dénoncer tout cas suspect à travers les numéros verts ci-après : 1010 (le Centre national de veille et d'alerte), le 16 (la gendarmerie ou le 17 (la police).

Lefaso.net

Source : Direction de la communication et des relations publiques du ministère de la défense nationale

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Burkina/Technologie : Des étudiants se familiarisent avec l'intelligence artificielle

Fri, 30/06/2023 - 17:27

Les 29 et 30 juin 2023, une trentaine de doctorants et d'étudiants, ont vu leurs capacités renforcées en intelligence artificielle(IA). C'était au cours d'un séminaire, organisé par le Centre d'excellence interdisciplinaire en intelligence artificielle pour le développement (CITADEL). En plus des travaux pratiques qu'ils ont pu mener, les participants ont abordé avec les formateurs, des thèmes tels que les défis et les opportunités offerts par l'IA ainsi que l'éthique qui doit prévaloir dans son utilisation.

Intelligence artificielle et éthique. C'est sur ce thème que s'est tenu le séminaire en IA. Il a réuni aussi bien des novices que des personnes ayant déjà une base en IA. A en croire Dr Rodrigue Kafando, enseignant chercheur qui intervient à CITADEL, l'objectif était d'outiller les novices sur les concepts et terminologies de l'IA et les solutions qu'elle peut apporter et de renforcer la connaissance des algorithmes pour ceux d'un niveau avancé.

Dr Rodrigue Kafando enseignant chercheur

Il est donc attendu des participants, qu'ils puissent à l'issue de la formation, être capable de dire ce qu'est l'IA, les principaux défis en ce qui la concerne et comment se l'approprier au Burkina Faso pour créer des solutions à même de répondre à nos besoins, pour ce qui est des débutants. Pour ceux qui sont plus avancés, il est attendu d'eux qu'ils puissent prendre en main un plus grand nombre d'algorithmes et comprendre leur fonctionnement.

Le séminaire a concerné deux volets. Un volet formation qui s'est appesanti sur le renforcement de capacités et les cas pratiques et un deuxième volet qui a consisté à des communications sur les défis et les opportunités qu'offre l'IA, ainsi que sur l'éthique et l'IA. " Quand on parle d'IA, beaucoup sont réticents en ce qui concerne l'utilisation de ses produits. Donc nous commençons déjà à nous poser les questions liées à l'éthique, pour voir comment arriver à développer des solutions d'intelligence artificielle durables et responsables qui vont respecter l'homme", a fait savoir Dr Rodrigue Kafando.

Issouf Nikiema, doctorant en intelligence artificielle

Du côté des participants, c'est un satisfecit général qui se dégage quant au programme déroulé durant ces 48h. Issouf Nikiema, doctorant en intelligence artificielle affirme avoir approfondi ses connaissances en "deep learning" et "machine learning". Et en tant que doctorant, ces nouvelles connaissances vont lui être utiles pour ses recherches dans le cadre de sa thèse et aussi à développer des solutions notamment dans les domaines sécuritaire et économique, qui puissent servir au niveau national.

Serge Ouédraogo, développeur Web

Serge Ouédraogo, développeur Web, soutient que ce qu'il a appris au cours du séminaire, va lui permettre avec son équipe, de mettre au point la plateforme Pazo santé, qui est une plateforme de télémédecine en cours de développement. En utilisant l'IA, ils affirment qu'ils pourront mieux collecter les données et répondre aux besoins des utilisateurs de la plateforme, que ce soit pour des consultations ou des prescriptions médicales.

Ramadan Mohamed Komi, apprécie particulièrement le fait qu'il y ait eu beaucoup plus d'exercices pratiques que de théorie au cours de la formation. Pour lui qui est ingénieur en technologie des réseaux et systèmes, les connaissances acquises vont lui permettre de peaufiner des projets personnels qu'il nourrissait et dans lesquels il voulait faire intervenir l'IA. Elles vont aussi ajoute-t-il, étoffer son curriculum vitæ et augmenter ses chances d'embauche, car de plus en plus d'entreprises sont en quête d'ingénieurs avec des notions en IA.

Ramadan Mohamed Komi, ingénieur en technologie des réseaux et systèmes

En rappel, c'est en 2021 que le Centre d'excellence interdisciplinaire en intelligence artificielle pour le développement (CITADEL) a été créé. Il a pour objectif, de bâtir des talents en IA au niveau local, qui seront capables de développer des solutions à même de répondre aux besoins des populations dans divers domaines tels la santé, l'agriculture, l'éducation, etc.

Armelle Ouédraogo Yaméogo
Lefaso.net

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Burkina : Plus de 80 terroristes neutralisés, 8 militaires et 33 VDP tombés dans la Boucle du Mouhoun et le Centre-nord

Fri, 30/06/2023 - 14:52

Selon un communiqué de l'armée, les éléments du Groupement de forces du secteur ouest ont réagi promptement à un assaut terroriste près de la localité de Tia (province du Mouhoun), le 27 juin 2023, qui leur a permis de neutraliser plus de 30 assaillants. Du côté de l'armée, l'on déplore malheureusement huit morts. Les neuf autres blessés ont été évacués et pris en charge. La veille, le lundi 26 juin 2023, des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Noaka, dans la région du Centre-nord, ont également neutralisé une cinquantaine de terroristes et récupéré une importante quantité de matériels dont de l'armement lourd, des fusils d'assaut, des munitions, des motos et des moyens de communication. Cependant, 33 VDP ont perdu la vie au cours de cette riposte. Les détails dans le communiqué ci-après.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le mardi 27 juin 2023 vers 12 heures, une unité militaire du Groupement de Forces du Secteur Ouest (GFSO) a fait face à une embuscade près de la localité de Tia (Province du Mouhoun, région de la Boucle du Mouhoun).

La vigoureuse riposte des éléments a permis de neutraliser plus de 30 terroristes. Leur armement et leurs moyens roulants ont également été récupérés.

Au cours des combats, huit (08) militaires ont malheureusement été mortellement atteints et neuf (09) autres blessés.

Les renforts déployés ont contribué à l'évacuation des blessés et procédé aux opérations de sécurisation et de ratissage de la zone.

La veille lundi 26 juin 2023, les Volontaires pour La Défense de la Patrie de Noaka (Province du Sanmatenga, région du Centre-Nord) ont vaillamment réagi à une attaque terroriste qui a visé leurs positions. Ces VDP ont ainsi neutralisé une cinquantaine de terroristes et récupéré une importante quantité de matériel dont de l'armement lourd, des fusils d'assaut, des munitions, des motos et des moyens de communication.

Trente-trois (33) VDP ont malheureusement consenti le sacrifice suprême au cours de cette riposte.

Le Chef d'Etat-Major Général des Armées salue la mémoire de tous ces combattants de la liberté morts pour la Partie. Il présente ses sincères condoléances aux familles et aux proches des disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Le Chef d'Etat-Major Général des Armées réitère ses encouragements aux militaires et aux VDP qui font preuve d'un remarquable esprit de sacrifice en ces moments décisifs de l'histoire de notre pays. Il partage avec l'ensemble des forces combattantes sa conviction inébranlable quant à la victoire de notre Peuple sur le terrorisme.

La Direction de la Communication
et des Relations Publiques des Armées

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Burkina Faso : Le canadien Endeavour vend deux mines d'or

Fri, 30/06/2023 - 13:53

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, Endeavour Mining a annoncé la vente de Boungou et Wahgnion considérées comme des actifs « non essentiels », par le président-directeur général Sébastien de Montessus. L'acheteur de ces mines est Lilium Mining, un producteur d'or junior, fondé par le Groupe Lilium, et dirigé par des professionnels expérimentés dans le domaine des ressources naturelles. Dans le cadre de la transaction, Endeavour s'est engagé à conclure un accord de services de transition d'une durée maximale de 12 mois. L'intégralité de l'annonce ci-dessous.

Ouagadougou, Burkina Faso – 30 juin 2023 Endeavour Mining a le plaisir d'annoncer qu'elle a conclu un accord portant sur la vente de ses mines de Boungou et de Wahgnion au Burkina Faso à Lilium Mining, un producteur d'or junior axé sur l'Afrique.

La vente de Wahgnion, située dans la région des Cascades, et celle de Boungou située dans la région de l'Est, s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de gestion active du portefeuille du groupe Endeavour afin de concentrer les efforts de gestion sur des actifs clés.

Selon le DG d'Endeavour, Sebastien de Montessus ‘'Nous sommes ravis de céder nos mines de Wahgnion et de Boungou à une compagnie Africaine d'exploitation d'or qui partage notre engagement à exploiter ces mines dans le meilleur intérêt des employés et des parties prenantes locales.

En outre, nous pensons que Lilium Mining est bien placée pour continuer à créer de la valeur dans les mines de Boungou et de Wahgnion, au bénéfice de toutes les parties prenantes. Nous sommes convaincus que le Burkina Faso continuera à tirer bénéfice du potentiel de ces deux mines désormais détenues par Lilium Mining.''

Dans le cadre de cette transaction, Endeavour s'est engagée dans un accord de services de transition d'une durée maximale de 12 mois, ce qui signifie qu'Endeavour restera en partenariat étroit avec Lilium Mining pendant qu'ils commenceront à exploiter Wahgnion et Boungou.

Endeavour reste au Burkina Faso avec ses mines de Houndé et de Mana, ainsi que ces projets d'exploration. La compagnie continuera à soutenir le développement socio-économique des régions de ses mines.

A propos d'Endeavour Mining

Endeavour Mining est l'un des principaux producteurs d'or au monde et le leader de la production en Afrique de l'Ouest, avec des actifs d'exploitation au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso. La compagnie possède un solide portefeuille de projets de développement avancé et d'actifs d'exploration dans les formations Birimienne de la ceinture de roches vertes très prometteuse en Afrique de l'Ouest.

Membre du Conseil mondial de l'or, Endeavour s'est engagé à respecter les principes de l'exploitation minière responsable et à offrir une valeur durable à ses employés, à ses partenaires et aux communautés auprès desquelles elle opère.

Endeavour est cotée à la Bourse de Londres et à la Bourse de Toronto, sous le symbole EDV.

Pour plus d'informations, veuillez consulter le site www.endeavourmining.com

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Burkina/Cinéma : Dans « Le Galop », Eléonore Yaméogo filme les émotions de celles et ceux qui sont derrière la caméra

Fri, 30/06/2023 - 13:30

L'avant première du film « Le Galop » a été projetée ce jeudi 29 juin 2023, au ciné Burkina. Dans ce film documentaire, la réalisatrice, Eléonore Yaméogo, une fois n'est pas coutume, se penche sur des réalisateurs (trices).

Quatre protagonistes (réalisateurs/réalisatrices) du Burkina Faso, du Sénégal, du Niger et du Rwanda sont filmés(es) tout au long du FESPACO 2021 (27 e édition). Eléonore Yaméogo a voulu mettre en lumière les émotions (angoisse, déception, enthousiasme, joie) de celles et ceux qui sont en compétition durant cette messe du 7e art africain.

Le public a été conquis

Durant les compétitions, les réalisateurs(trices) sont dans des questionnements. Vont-ils/elles gagner ou pas ? C'est cet état de vulnérabilité que la réalisatrice a mis à nu. Dans ce film documentaire de 97 minutes, elle s'est également projetée sur ses propres expériences lorsque ses films étaient en compétitions. Elle a voulu montrer également que le choix des films primés peut être subjectif et que cela ne doit aucunement démoraliser les réalisateurs(trices) en compétition.

Eléonore Yaméogo a expliqué qu'il était important pour elle de projeter le film en avant première au Burkina Faso, car, elle a reçu un apport financier du ministère de la Culture

Elle a expliqué pourquoi son choix s'est porté sur ces cinéastes. Eléonore Yaméogo a choisi des novices dans la réalisation et qui n'étaient pas très célèbres.

Une quête personnelle

Coup de chance, deux des réalisateurs (Burkina Faso et Rwanda) ont reçu des prix au FESPACO de cette année là.

« La réalisation de ce film n'a pas été évident parce que la sélection des films se fait un mois avant les compétitions. J'avais un mois pour organiser le tournage. J'ai été souvent en compétition et je me suis toujours interrogée. En 2019, avec mon film le cimetière des éléphants, beaucoup de médias et des collègues disaient qu'il pouvait être l'étalon d'Or dans la catégorie documentaire. A la fin, quand le palmarès a été dévoilé, il ne faisait pas partie des trois primés. A partir de là, j'ai commencé à me questionner sur les rapports à la compétition. Pourquoi le besoin de compétition ? Est-ce que le regard d'un jury n'est pas subjectif ? Parce qu'un film peut être primé au FESPACO et pas ailleurs. J'ai voulu écouter mes collègues cinéastes sur leur rapport à la compétition » a confié Eléonore Yaméogo.

L'équipe de tournage

A cette première projection, des acteurs(trices) du monde du cinéma était présents(es). « Je me retrouve très impliquée dans les émotions qui ont été filmées. J'ai fait quatre compétitions au FESPACO. Je connais la pression et l'engouement. Elle l'a partagé au public qui ne connaît pas ce que nous vivons pendant la compétition » a signifié la réalisatrice, Apolline Traoré.

Apolline Traoré a apprécié positivement le documentaire

Eléonore Yaméogo a notifié que « Le Galop », sortie en 2023 va être projeté dans quelques pays d'Afrique et d'Europe. Elle a espéré avoir la possibilité de projeter le film si l'occasion se présente une fois de plus au Burkina Faso, car « malheureusement, les documentaires ne sont pas prisés dans les salles. Mais s'il y'a des possibilités, je suis preneuse » a-t-elle conclu. La réalisatrice est à sa troisième œuvre cinématographique.

SB
Lefaso.net

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Appel à candidature pour le recrutement d'un consultant pour l'appui à la mise en œuvre des enquêtes LQAS.

Fri, 30/06/2023 - 10:30

Avis d'appel a candidature
N° 2023-007-Consultant LQAS-MC/BF

Pour prévenir le paludisme chez les enfants de 3 à 59 mois dans les zones où la transmission du paludisme est saisonnière, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS). Malaria Consortium est l'une des principales organisations de mise en œuvre de la chimio prévention du paludisme saisonnier, depuis que l'OMS a recommandé l'intensification de cette intervention en 2012. C'est dans ce cadre que Malaria Consortium Burkina Faso lance un Appel à candidature pour le recrutement d'un consultant pour l'appui à la mise en œuvre des enquêtes LQAS.

1) Le présent Appel à candidature est ouvert à égalité de conditions à tous les consultants, régulièrement installés au Burkina Faso ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.

2) Les termes de références peuvent être consultés sur la page internet de Malaria Consortium, https://www.malariaconsortium.org/tenders.
3) Les personnes intéressées sont invitées à soumettre un CV détaillé et une lettre de motivation décrivant leurs aptitudes et compétences pour ce poste de consultant, les honoraires en francs CFA (toutes taxes comprises) et deux références à l'adresse : hr.burkinafaso@malariaconsortium.org au plus tard le 13 juillet 2023 à 23h 59 mn GMT.

4) Malaria consortium se réserve le droit d'examiner les dossiers de candidatures dans la limite de ses capacités. Il se peut que l'offre soit pourvue et fermée avant la date de clôture.
5) Malaria Consortium se réserve le droit d'apporter toutes modifications au présent Appel à candidature ou de ne donner aucune suite à tout ou partie dudit Appel.

6) Le candidat retenu est tenu de fournir une preuve d'assurance responsabilité civile professionnelle avant la signature du contrat.
7) Les renseignements sur le présent Avis d'Appel d'Offres peuvent être obtenus par écrit à l'adresse e-mail : tenders@malariaconsortium.org. L'objet de l'email doit être intitulé comme suit :« DAO-2023-007-Consultant LQAS-MC/BF/Clarification ».

Ouagadougou, le 30 juin 2023

Le Directeur Pays

Clotaire Marie TAPSOBA

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In memoria : Gérard Kango OUEDRAOGO

Fri, 30/06/2023 - 08:30

1er juillet 2014 – 1er juillet 2023
9 ans de séparation…
9 ans d'absence…
9 ans dans la foi et l'espérance...

Bien cher Papa (Gérard Kango OUEDRAOGO),
Cela fait aujourd'hui exactement 9 ans que tu nous as quittés.
Tu es parti au moment où nous, membres de ta famille avions encore besoin de toi.
Tu es parti au moment où ton pays que tu as aimé et servi avec loyauté avait davantage besoin de ton expérience.

Cette expérience, tu l'as acquise dans différentes responsabilités et on peut citer entre autres :

Conseiller municipal de Ouagadougou,

Grand Conseiller de l'Afrique Occidentale Française (A.O.F) et Chroniqueur à la Radio de l'AOF,

Grand Questeur de l'AOF,

Député au Palais Bourbon,

Ambassadeur,

Président du Rassemblement Démocratique Africain (RDA),

1er Premier Ministre de Haute Volta actuel Burkina Faso, Chef du gouvernement et seul Premier Ministre, Président du Conseil des Ministres,

Président de l'Assemblée Nationale,

Co-Président de l'Assemblée paritaire ACP-UE,

Président de la Coordination des sections RDA de l'Afrique,

Chef de Yirim et de Soubo,

Tu t'es donné tout entier pour le bonheur de ta Patrie.

Ta mort restera toujours pour nous et tous ceux qui t'ont connu, un sombre souvenir. Mais ta vie et tous les bons moments que nous avons partagés seront aussi clairs que la lumière du jour. Tu restes un repère dans l'histoire de ta famille, de ton continent et de ton pays.

Puisse Dieu t'accueillir dans son Royaume et bénir ta progéniture.
Nous te recommandons aux prières de tous.
Papa, tu as vécu utile et tu as marqué ta génération et d'autres partout dans le Monde.
Nous ne t'oublierons jamais.

Repose en paix et prie et veille sur nous et sur le pays de là où tu es.
Papa nous t'aimons et sommes fiers de toi.
A jamais dans nos cœurs.

Me Gilbert Noël OUEDRAOGO

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