La saison agricole humide 2023 s'installe timidement dans la région de la Boucle du Mouhoun, au Burkina Faso. Les paysans retrouvent, de plus en plus, le chemin des champs. Ils s'affairent au défrichage, au labour et au semis pour ne citer que ces activités. Notre reporter, sur place à Dédougou, s'est rendu dans quelques localités rurales.
A l'horizon, le soleil monte dans le ciel. Il commence à darder ses rayons brûlants sur la cité du Bankuy. Laquelle cité retrouve progressivement son animation habituelle en ce début de journée de samedi 24 juin 2023. A l'instant même, nous enfourchons notre cyclomoteur avec pour leitmotiv d'aller à la rencontre de paysans dans des localités rurales riveraines de Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun. Le ciel avait déjà commencé à ouvrir ses vannes depuis maintenant quelques semaines, arrosant par endroits la région. Et la campagne agricole 2023 s'installe au fur et à mesure, même si cela reste de manière à ne pas satisfaire entièrement nombre de paysans. La rareté des pluies est brandie pour justifier ce ressenti. Les cultivateurs sont néanmoins dans les champs. Ils se livrent à diverses activités y relatives. Le cap est mis sur des localités situées dans la partie sud-ouest de la ville de Dédougou. Chaque kilomètre qui éloigne de la cité est une charge supplémentaire de peur au ventre. Les incursions ou la présence de groupes armés terroristes dans plusieurs localités voisines de Dédougou oblige.
Les paysans entre plusieurs tâches
Premier village sur le trajet, Sonyalm-tenga, localité située à moins de deux lieues de Dédougou. Sous un ciel éclairci, le soleil déjà enflammant, Abdoulaye Sankara et ses enfants s'empressent de mettre en terre du mil et du maïs. Leur champ est vaste d'environ trois hectares. Le père de famille a visiblement des doutes vis-à-vis du début de la campagne agricole 2023 dans la Boucle du Mouhoun. « La saison s'installe avec un petit retard par rapport à l'année passée. Ce qui est encore inquiétant, c'est la non-régularité des pluies pour permettre aux semis de pousser correctement », glisse-t-il du bout des lèvres. D'une main, chacun tient sa pioche et, de l'autre, une petite calebasse contenant des semences. Pas question de perdre ne serait-ce qu'un seul instant.
Son voisin Souleymane Oumsaonré est propriétaire de champ d'une superficie de cinq hectares. Il confie son intention de faire pousser du mil, du maïs, du riz et des arachides. Ses femmes, ses enfants et lui sont au four et au moulin. Pendant qu'un tracteur, bruyant et terrassant tout sur son passage et dont le propriétaire du champ s'est attaché les services, remue la terre d'un côté du champ, les membres de la famille, à l'autre bout, s'emploient à l'ensemencement de la rizière. Le chef de famille, muni d'une pelle, s'attèle à éparpiller des tas de fumure organique. Il a un avis certain sur l'installation de la saison agricole. « Le début est bon. Nous souhaitons que la cadence des pluies se poursuive bien afin que nous ayons une fin satisfaisante de campagne agricole », a-t-il imploré, le corps tout trempé de sueur.
Pékuy est à portée de main après une quinzaine de minutes de route. Dans ce village tout comme le long du trajet, les champs sont noirs de paysans. Le temps semble compté pour ces acteurs du développement socioéconomique local, tant ces derniers s'émeuvent de partout. Parmi eux, Karim Kindo. Il parcourt, les pieds nus, son champ d'est en ouest, pataugeant presque dans un bas-fond. Appareil à pomper au dos, Monsieur Kindo pulvérise sa rizière de plus d'un hectare contre les insectes, les herbes et autres éléments nuisibles. Une bonne volonté lui a fait don du lopin de terre. « Je suis une personne déplacée interne venue de Sanaba. Ma famille est à Dédougou, mais je suis venu négocier ce terrain jusqu'ici pour cultiver », nous accueille-t-il. Par ce travail, « l'exilé interne » croit pouvoir dire non à la résignation et à l'assistanat perpétuel.
Poursuivant le périple, nous voilà à Fakouna, dernière localité visitée. Le village est à une quinzaine de kilomètres de Dédougou. Nous avons dû traverser des marécages, patauger parfois dans la boue à certains endroits et emprunter des pistes sinueuses pour nous y rendre. La saison agricole présente, dans cette bourgade, la même physionomie que dans les autres localités. Chaque paysan, dans son champ, y va de ses moyens de bord. Des animaux de trait comme les ânes et les bœufs sont mis à contribution, respectivement par Salif Dakuyo et Adama Kondé. Contrairement à eux, leur voisine est à court de moyens financiers pour s'offrir les services d'un tracteur ou de bêtes de trait. Balguissa Zana s'est contentée de semer sur un terrain nu. Sans aucune protection, elle manipule des produits chimiques tels des herbicides destinés à pulvériser son champ. La paysanne était à l'œuvre au moment où nous l'accostions. « Depuis plus de dix jours, nous sommes dans les champs. Pour le moment, le rythme des pluies ne correspond pas à ce qu'on aurait voulu. Mais, nous espérons qu'il va pleuvoir régulièrement les jours à venir », lâche-t-elle.
L'angoisse de ces paysans se résume essentiellement au retard, léger soit-il, relevé par certains des acteurs et à la rareté des pluies en ce début de campagne agricole. Il faut cependant noter un changement positif depuis la veille de la fête de la Tabaski, pour ce qui concerne la ville de Dédougou et ses environs. L'enchaînement des pluies tend à ramener la sérénité au sein du monde paysan. Au-delà de cette préoccupation majeure soulignée par les paysans, bien d'autres sont légion.
L'insécurité traîne sa bosse partout
Ces cultivateurs crient également au manque de ressources financières pour l'achat des intrants agricoles et à l'inaccessibilité de ceux-ci sur le marché. Ils n'admettent pas de flambée des prix des intrants agricoles cette année. Mais ces derniers regrettent quand même la cherté de ces produits en considération des coûts auxquels ils sont proposés. La situation sécuritaire est indexée comme responsable de la mise en berne des activités économiques dans la région au point de tarir les possibilités pour ces agriculteurs de trouver les moyens d'acheter l'engrais et les produits phytosanitaires dont les herbicides.
A en croire Salif Dakuyo, le sac d'engrais de 50 kg coûte 30 000 F CFA alors que le prix des herbicides varie entre 1 000 F CFA le sachet (poudre) et 3 000 F CFA le bidon d'un litre (liquide). Il informe pourtant avoir besoin de plus d'une vingtaine de sacs d'engrais et une importante quantité de produits phytosanitaires pour couvrir ses dix hectares de coton, de mil et de maïs. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Yacouba SAMA
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Le ministère public requiert pour l'ex DAF du ministère des Transports, Jean Gabriel Séré, 24 mois de prison et 10 millions de francs CFA d'amende, le tout ferme.
En plus de cela, il réclame une peine de dégradation civique (droit de vote, de décoration...) pour une durée de 5 ans et qu'il soit décerné à son encontre un mandat d'arrêt.
Il a eu une amende honorable parce que, d'après le ministère public, il a accepté de s'exprimer, de dire ce qu'il en était dans cette affaire. M. Séré est considéré comme étant la boîte noire de ce "crash".
Au-delà de ses déclarations, poursuit le procureur, M. Séré, lors des interrogatoires par l'Autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), ensuite par le parquet et enfin au procès, il s'est assumé en restant droit dans ses bottes.
Il faut rappeler qu'il est poursuivi pour abus de fonction, de détournement de deniers publics, d'enrichissement illicite. Toutes ces infractions, selon le ministère public, sont avérées sauf celle de détournement de deniers publics.
" À ce niveau, nous n'avons pas pu démontrer que M. Séré à touché directement de l'argent lors des différentes transactions. Par conséquent, on suggère, M. le président, que soit requalifiée cette infraction", a suggéré le procureur.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Pour le ministère public, le Nouveau temps pour la démocratie (NTD) est coupable de complicité de financement occulte de parti politique, de blanchiment de capitaux. Par conséquent, le procureur a requis sa dissolution pure et simple et une amende de 23, 461 millions de francs CFA.
Pour le prévenu Alhousseini Ouédraogo de Ildo Oil, le procureur réclame 60 mois dont 24 mois ferme d'emprisonnement, 10 millions de francs CFA d'amende ferme et un mandat d'arrêt. Il est poursuivi pour complicité de détournement, de financement occulte de parti.
Pour ce qui est de l'infraction de complicité de financement occulte de parti, l'instruction n'a pas pu établir les faits. "Aucun lien n'a pu être établi entre lui et les transactions frauduleuses. Le ministère requiert qu'il soit relaxé au bénéfice du doute", a suggéré le procureur.
Par contre, il est bel et bien complice de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. Parce que des dires du procureur, il a été l'homme le plus inconstant dans cette affaire. "C'est lorsque l'étau s'est resserré qu'il a reconnu avoir participé à cette machination", a-t-il soutenu.
La commerciale de Green Energy, Coulibaly Minata, elle, est poursuivie pour faux en écriture publique, de complicité de détournement et de complicité d'enrichissement illicite.
Pour le ministère public, l'infraction de faux en écriture publique ne souffre d'aucun débat. "Parce que les factures qu'elle a acquittées sont fausses de même que les bordereaux de livraison. Dame Coulibaly, en le faisant, était parfaitement au courant de ce qu'elle faisait", a expliqué le procureur.
Acquitter de fausses factures pour dire que sa société a reçu de l'argent et qu'elle a livré du carburant au ministère, constitue l'infraction de la complicité.
Le procureur l'a donc reconnue coupable pour l'ensemble des infractions à elle reprochées et requiert une peine d'emprisonnement de 60 mois avec sursis et une amende de 15 millions de francs CFA ferme.
Sigué Ousmane a lui 84 mois d'emprisonnement dont 48 ferme, 25 millions de francs CFA d'amende ferme et un mandat d'arrêt. Le ministère public est convaincu que Sawadogo Yassia, PCA de Green Energy, est coupable de complicité de faux en écriture publique mais qu'il soit relaxé pour l'infraction de complicité de détournement de deniers publics et d'enrichissement illicite.
Le ministère public demande contre lui 48 mois de prison et une amende de 10 millions de francs, le tout assorti de sursis.
Kouanda Malick, l'une des grosses têtes de ce procès, DG de la SOFAPER-B, de l'analyse du ministère public, il est coupable d'abus de fonction, de détournement de deniers publics, de financement occulte de parti politique.
Il requiert 10 ans d'emprisonnement dont 5 ferme et une amende ferme de 100 millions de francs CFA et un mandat d'arrêt. Également, le ministère public souhaite qu'il soit déchu de ses droits civiques pendant 7 ans, de ses médailles et décorations.
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Le président sénégalais Macky Sall a annoncé ne pas vouloir se présenter aux prochaines élections. « Non, je ne serai pas candidat à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024 » a-t-il déclaré sur la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), ce 03 juillet 2023.
Il a expliqué que sa décision était mûrement réfléchie , et de soulignar que même si « la Constitution m'en donne le droit, le Sénégal dépasse ma personne ».
En rappel, de violentes manifestations ont eu lieu au Sénégal après le verdict contre Ousmane Sonko (principal opposant au président) condamné pour corruption de la jeunesse.
Plus d'une vingtaine de morts ont été enregistrées au cours de ces manifestations.
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République du Sénégal
Un Peuple-Un But-Une Foi
Message à la Nation du Président de la République, Son Excellence, Monsieur Macky SALL
Le 3 juillet 2023
Mes cher(e)s compatriotes d'ici et de la diaspora
C'est en forte conscience des responsabilités qui m'incombent que je voudrais m'adresser à vous, ce soir, en ma qualité de garant du fonctionnement régulier des institutions, de l'indépendance nationale et de l'intégrité du territoire.
Pour beaucoup d'entre nous, nous venons de célébrer la fête de la Tabaski, cette fête de la foi, de la solidarité et de la convivialité, en compagnie de ceux et celles que nous aimons et qui emplissent nos vies de bonheur, d'espoir et d'amitié. Pour certains de nos concitoyens cependant, la fête s'est déroulée dans l'ombre du deuil, parce que leurs chers enfants faisaient partie de ceux et celles qui ont perdu la vie dans des violences insoutenables, injustifiables et inexcusables. Des violences qui ont mis à l'épreuve notre cohésion sociale et notre longue et enviable tradition de paix et de stabilité en Afrique.
Vous aurez donc compris la tristesse et la douleur qui sont miennes. Vous, comme moi, nous n'étions pas cette année dans le même état d'esprit par lequel nous honorons et célébrons la fête du sacrifice.
Permettez-moi de m'incliner, à nouveau, devant la mémoire de nos enfants qui ont tragiquement perdu la vie, sous les effets brutaux de la violence et de renouveler mes condoléances à toutes les familles éplorées et à la nation toute entière. Je n'ai pas manqué, dans mes prières, il y a quelques jours, aux lieux saints de l'islam, de penser à nos regrettés disparus. Aucun de nos fils, aucune de nos filles, ne doit payer de sa vie les désaccords qui s'expriment dans nos sociétés. La vie de nos concitoyens ne peut être sacrifiée sous l'autel d'intérêts politiques. Nous avons l'obligation de protéger la vie et la dignité de tous les sénégalais, de toutes les sénégalaises.
Devant l'insoutenable, l'innommable, la prise de parole n'est pas toujours facile et souvent, les mots n'arrivent pas à exprimer le plein de tristesse qui nous envahit.
Nous avons vécu des événements particulièrement graves, marqués par une violence sans précédent, occasionnant des morts et des blessés, ainsi que la destruction massive de biens publics et privés.
Les scènes de violences et de pillages auxquelles nous avons assisté et leur coïncidence avec une cyber attaque contre des sites stratégiques du Gouvernement et des services vitaux, tels que l'eau et l'électricité, n'ont rien à voir avec une quelconque manifestation politique.
Rien, ni aucune revendication ne saurait justifier qu'on tue, qu'on diffuse des messages de haine et de violence dans les réseaux sociaux, qu'on saccage et brûle des biens publics et privés, y compris des moyens de transport, des commerces, des lieux de culte, des domiciles, des Consulats, des ambulances –même un corbillard- , des universités et des écoles comme pour éteindre la lumière du savoir, réduire au silence notre élite et notre relève scientifiques et intellectuelles et plonger notre pays dans les ténèbres de l'obscurantisme. L'objectif funeste des instigateurs, auteurs et complices de cette violence inouïe était clair : semer la terreur, mettre notre pays à l'arrêt et le déstabiliser. C'est un véritable crime organisé contre la nation sénégalaise, contre l'État, contre la République et ses Institutions.
Face à ces actes inadmissibles, l'État est resté debout et le peuple sénégalais, attaché à son vivre ensemble, a refusé de tomber dans le piège de cette machination insurrectionnelle aux antipodes des valeurs démocratiques et qui visait à s'emparer du pouvoir par la violence et détruire notre modèle de société.
Je renouvelle mon soutien et mon entière confiance à nos forces de défense et de sécurité dont la retenue, le professionnalisme et le sang-froid ont permis d'éviter un bilan plus lourd.
Je redis avec fermeté que les auteurs, les commanditaires, les complices répondront de leurs actes inqualifiables devant la justice. En attendant, les enquêtes se poursuivent. Nous ferons toute la lumière sur ces événements et sur les forces occultes qui veulent ébranler notre pays. Pour ma part, j'affirme ici que je ne transigerai pas avec des fossoyeurs de la nation, de l'État, de la République. Ce serait trahir mon serment constitutionnel.
J'exprime encore ma profonde compassion et ma solidarité aux victimes de ces actes criminels qui ont perdu leurs biens, fruits d'années d'investissement, de labeur et d'efforts quotidiens. Je pense également à toutes celles et tous ceux plongés aujourd'hui dans la détresse, parce que leurs emplois sont perdus ou menacés. C'est le Sénégal qui se lève tôt, qui travaille dur toute la journée et qui se couche tard qui est ainsi atteint.
J'invite fortement les parents et les familles à plus de vigilance. Je demande solennellement aux citoyens, aux leaders d'opinion, à toutes les forces vives de la nation, politiques et apolitiques, soucieux de la sauvegarde des valeurs démocratiques, de la paix, de la sécurité et de la stabilité de notre pays, de soutenir, sans réserve, l'action de l'État pour mettre en échec le projet pernicieux de déstabilisation du Sénégal. Quand la paix, la sécurité et la stabilité de la patrie sont à ce point menacées, il n'y a point d'indifférence et de neutralité possibles
Au regard de cette situation sans précédent, j'ai demandé au gouvernement de faire un bilan exhaustif des pertes et d'examiner les voies et moyens d'assister les familles des victimes ainsi que les personnes et entités ayant subi des préjudices.
Le contexte est difficile, les inquiétudes, les angoisses sont là. Mais je sais que le peuple sénégalais a les ressources spirituelles, culturelles, traditionnelles, sociales pour transformer ces moments d'épreuves en une chance pour la paix.
Ainsi œuvrer à transformer nos divergences en des occasions de dialogues constructifs pour forger le Sénégal que nous voulons, un Sénégal de respect de la vie humaine, de la justice, de l'égalité et de la paix. Un Sénégal qui se réconcilie avec ses valeurs de « disso », de concertation qui ont traversé le temps et construit son histoire enviée.
L'heure du bilan viendra plus tard alors que des occasions se présenteront pour vous parler de ce que le Sénégal a été sous ma présidence.
Mais aujourd'hui, je voudrais interpeller toute la classe politique, sans exclusive. Notre pays nous demande de regarder ensemble vers l'avenir afin que nous soyons les bâtisseurs du Sénégal de demain. Consolidons les forces de nos institutions tout en remédiant à leurs faiblesses ; Abandonnons les postures populistes, nihilistes, extrémistes qui tentent de présenter notre pays comme un désert sans loi. Chaque nation peut être éprouvée, chaque société peut être traversée par des tensions. Mais voici plus de 60 ans que nous œuvrons à construire un Sénégal selon nos valeurs de paix et de solidarité. Des jalons ont été posés par mes prédécesseurs.
Continuons à bâtir sur ces acquis et éloignons-nous des radicalismes qui veulent faire de la violence l'arbitre principal de nos différends. Nous pouvons être des adversaires mais jamais des ennemis. C'est pour cela, qu'après le dialogue national réussi que je salue encore, ma main demeure tendue à toutes les voix de bonne volonté pour continuer d'échanger sur les bonnes idées, les bonnes propositions qui nous permettront de faire advenir un Sénégal de bâtisseurs et non de casseurs, d'asseoir une paix durable, de réussir des élections apaisées dont les résultats seront acceptés par tous, le lendemain du scrutin.
Cette vision de nous-mêmes comme un peuple ancré dans la paix et la stabilité n'est pas une utopie, même si notre histoire politique a rencontré quelques moments de fragilité, de tensions. Notre force a été d'avoir toujours su trouver les mots, les paroles, les rencontres pour converser, pour panser ensemble les plaies, guérir ensemble les maux. Et depuis mon investiture à la magistrature suprême, mon gouvernement et moi, n'avons ménagé aucun effort pour renforcer l'unité nationale, consolider les acquis de notre démocratie et le respect des droits de l'homme. Nous n'avons cessé de relever les défis liés au développement économique et social. Nous avons un bilan qui amène nos adversaires, même ceux parmi les plus virulents, à reconnaître que nous avons fait progresser le Sénégal.
Mais aujourd'hui, ce n'est pas sur le bilan de nos réalisations que je veux surtout m'appesantir. Je veux parler avec vous de notre avenir en tant qu'il est façonné par les dynamiques de notre présent, de nos aspirations les uns à l'égard des autres, de la promesse que chacun peut être pour l'autre dans la construction du Sénégal que nous souhaitons léguer à nos enfants. Je veux donc parler de ce que, le Sénégal de demain exige de nous aujourd'hui, nous les contemporains. Je veux évoquer nos responsabilités en tant que communauté de destin.
Nous sommes condamnés à une solidarité susceptible de préserver l'unité de notre nation, malgré les tensions et divergences qui peuvent nous opposer. Cette solidarité ne signifie pas une totale convergence des points de vue, une uniformisation des consciences, une domination des uns sur les autres. Cette solidarité est celle qui nous empêchera de traduire nos désaccords, nos dissonances dans des violences meurtrières, justement parce que nous aurons su nous abreuver dans les sources démocratiques, morales, spirituelles et culturelles du grand peuple sénégalais. Cette solidarité, mes chers compatriotes, c'est celle qui poussera chaque individu à développer les comportements qui ne menacent pas l'avenir de notre nation. Cette solidarité enfin, c'est celle qui fera de chacun, de chacune de nous, une digue contre la violence.
J'entends bien les aspirations du peuple sénégalais, de sa jeunesse en particulier, de ses attentes légitimes en matière de justice socio-économique, de création d'emplois, de renforcement du système d'éducation et de formation professionnelle, de meilleurs cadres de vie. Je comprends la volonté de notre jeunesse de vouloir vivre une vie qui vaut la peine d'être vécue, ici au Sénégal et non ailleurs. C'est justement à nous concerter à repenser ensemble cette solidarité que nous parviendrons, en tant que société, à répondre aux justes revendications de notre jeunesse et de l'ensemble des citoyens sénégalais.
Jamais la violence n'a permis à un pays de répondre aux aspirations de sa population. Loin d'être une solution, la violence et les discours qui la construisent sont les signes d'une démission morale, intellectuelle, politique et citoyenne. N'est-ce pas à inventer, à réinventer de nouvelles manières de penser le développement de notre pays et de l'Afrique que nous devons nous atteler afin d'assumer notre destin dans un monde de plus en plus instable ?
Mais pourrait-on collectivement nous ouvrir à des possibles, produire le meilleur de nous-mêmes, si nos intérêts politiques personnels nous dressent les uns contre les autres, poussant ainsi une partie de la jeunesse dans la banalisation de la violence ? A l'heure où se reconfigurent les rapports de pouvoir au niveau global, où la révolution numérique nous plonge dans des ailleurs incontrôlés, le Sénégal et l'Afrique de manière générale, ont plus que jamais besoin de se réarmer scientifiquement et intellectuellement par la production des savoirs et des savoirs faire capables de défendre l'intérêt de nos populations et de nos cultures.
Nous avons des intelligences et des ressources humaines, ici, mais aussi disséminées à travers le monde, que seul le sens de la solidarité pourrait mobiliser au service d'une Afrique forte dans un monde malmené par des luttes d'influences et de domination. La violence est un frein à la mise en œuvre de nos capacités, de notre engagement à faire émerger un Sénégal prospère, un Sénégal de richesse partagée, bref, un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous.
C'est fort de la conviction d'un Sénégal enraciné dans les vertus de la paix et du dialogue, que j'ai appelé à l'organisation d'un dialogue national ouvert, pluriel et inclusif. Je ne saurai assez remercier le coordonnateur de ce dialogue national ainsi que les présidents et rapporteurs de commissions, de même que tous les participants, sans exception, qui ont su mettre le Sénégal au-dessus de tout pour produire, en un temps record, des recommandations fort stratégiques, sur les différentes dimensions de la vie sociale, politique, économique et culturelle de notre pays. Je salue les conclusions très positives du dialogue national dont la mise en œuvre débutera cette semaine par la saisine de l'assemblée nationale pour la modification de certaines dispositions de la constitution et du code électoral entre autres.
Mes cher(e)s compatriotes,
S'agissant de l'élection présidentielle du 25 février 2024, je tiens à ce que le gouvernement prenne toutes les dispositions pour une bonne organisation du scrutin, comme par le passé.
En ce qui me concerne, j'ai suivi avec beaucoup d'attention et d'émotion les différentes manifestations de soutien à ma candidature pour un second quinquennat. La dernière étant celle des 512 maires et présidents de conseil départemental sur les 601 que compte notre pays. A cela s'ajoutent les soutiens de la diaspora, de mouvements de jeunes, de femmes, de nos respectés sages, d'enseignants, d'arabisants, de religieux et bien d'autres groupes, tous déjà prêts pour mener le combat de ma réélection.
A tous ces compatriotes, je voudrais exprimer ma profonde gratitude en réservant une mention spéciale et toute particulière à la coalition BBY, à mon parti l'Alliance Pour la République et à la grande coalition de la majorité présidentielle.
Mes cher(e)s compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024. Et cela, même si la constitution m'en donne le droit. En effet, depuis la révision constitutionnelle de 2016, le débat juridique a été définitivement tranché par la décision du Conseil Constitutionnel n°1-C-2016 du 12 février 2016.
Je sais que cette décision surprendra tous ceux et celles nombreux dont je connais l'admiration, la confiance et la fidélité sincères. Elle surprendra aussi ceux et celles qui souhaitent me voir encore guider la construction du pays qui trouve de plus en plus ses marques. Mais le Sénégal dépasse ma personne et il est rempli de leaders également capables de pousser le pays vers l'émergence.
On a tant spéculé, commenté sur ma candidature à cette élection. Cependant, Je n'ai jamais voulu être l'otage de cette injonction permanente à parler avant l'heure, car mes priorités portaient surtout sur la gestion d'un pays, d'une équipe gouvernementale cohérente et engagée dans l'action pour l'émergence, surtout dans un contexte socio-économique difficile et incertain.
Contrairement donc aux rumeurs qui m'attribuaient une nouvelle ambition présidentielle, je voudrais dire que j'ai une claire conscience et mémoire de ce que j'ai dit, écrit et répété ici et ailleurs, c'est-à-dire que le mandat de 2019 était mon second et dernier mandat. C'est cela que j'avais dit et c'est cela que je réaffirme ce soir. J'ai un profond respect pour les Sénégalais et les Sénégalaises qui m'ont lu et entendu. J'ai un code d'honneur et un sens de la responsabilité historique qui me commandent de préserver ma dignité et ma parole.
Je rends ici un hommage à mes prédécesseurs, les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade dont les parcours sont, bien sûr, différents mais qui ont contribué chacun à construire l'image de ce Sénégal démocratique qu'il faut perpétuer. Je ne saurai faire moins.
D'ici la transmission du pouvoir au futur président de la république, in shallah, le 2 avril 2024, j'assumerai avec responsabilité et fermeté toutes les charges qui incombent à ma fonction. En vertu du mandat que vous m'avez confié et en étroite cohérence avec mon serment constitutionnel, je continuerai de consacrer toutes mes forces à défendre, sans failles, les institutions constitutionnelles de la république, le respect des décisions de justice, l'intégrité du territoire, la protection des personnes et des biens. Je resterai à vos côtés, à votre écoute et au service de la république et de la nation.
Nous avons des réalisations indéniables et un potentiel incroyable. Mais soyons vigilants et conscients des difficultés, des obstacles qui sont réels et de l'activisme des ennemis de l'intérieur et de l'extérieur.
L'enjeu essentiel pour moi, c'est que notre cher Sénégal, ce pays que j'ai à cœur, que vous avez à cœur, garde le cap vers l'émergence dans la voie de l'action, de la paix, de la stabilité, du respect du droit, de l'ordre public, dans l'unité nationale et la cohésion sociale.
Cela exige de chacune, de chacun de nous l'adhésion à notre modèle de société fondé sur la démocratie, la liberté, le respect de nos valeurs socio culturelles, le respect de ce vivre ensemble qui a su jusqu'ici nous rassembler et nous ressembler, le respect de nos religions, de nos confréries et de nos guides religieux. En somme, le respect de notre identité collective sénégalaise qui est ancrage dans le socle socioculturel sénégalais et africain, mais aussi ouverture dans la modernité.
C'est seulement ainsi que nous pourrons poursuivre, ensemble, épaule contre épaule, notre élan commun vers notre destin commun, fidèles à notre devise nationale : Un Peuple, Un But, Une Foi.
Vive la République !
Vive le Sénégal.
Dans un communiqué signé de la main du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré datant du 3 juillet 2023, il a signé le décret de promulgation de la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso.
Cette loi votée le 20 juin 2023 par une majorité à l'assemblée nationale remplace celle de 2008.
Dans cette loi, la promotion immobilière a été redéfinie et exclut dorénavant les promoteurs immobiliers privés des opérations d'urbanisme, particulièrement le lotissement ou la restructuration.
Il y a en outre, l'interdiction de vente des parcelles.
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A l'audience du lundi 3 juillet 20223, le procureur a requis 24 mois d'emprisonnement ferme et 10 millions d'amende ferme contre le prévenu Jean Gabriel Séré, Directeur administratif et financier du ministère des transports au moment des faits. Dans leurs plaidoiries, ses conseils ont déploré le fait que le procureur ait omis l'implication de leur client dans le cours de ce procès, lui qui, jusque-là, est le seul à avoir reconnu les charges qui pèsent contre lui et par l'entremise duquel, plusieurs dénonciations ont été faites. Ils ont plaidé pour l'excuse absolutoire ( dispense de peine prévue par le législateur, tenant compte de certaines situations) au profit de leur client.
"Bénéficie d'une excuse absolutoire dans les conditions prévues par le présent code pénal, quiconque auteur ou complice d'une ou de plusieurs infractions prévues par le présent chapitre, qui, avant toute poursuite, révèle une infraction aux autorités administratives ou judiciaires ou aux instances concernées et permet d'identifier les personnes mises en cause." Telles sont les mentions qui relèvent de l'article 335-2 du code pénal et qui ont été repris en boucle par les conseils de Jean Gabriel Séré.
Pour eux, leur client a jusque-là fait preuve de bonne foi et c'est grâce à lui que tous les prévenus qui comparaissent dans le box des accusés ont été interpellés. C'est aussi lui qui a mis le procureur sur certaines pistes, notamment l'existence d'un compte ECOBANK (lequel compte a servi à financer la campagne) et l'achat fictif de carburant. Pour ce faire, le tribunal pourrait lui accorder l'excuse absolutoire, vu qu'il a pleinement contribué à ce que ce procès se tienne. "Nous avons entendu durant ces dernieres semaines que l'Etat a été égorgé, qu'il a été tué ou encore qu'il est mort.
Mais M. le président, il n'en est rien. L'Etat n'est pas mort. M. Séré a sauvé l'Etat. Il l'a sauvé du pire. Il a sauvé l'Etat par son courage, son honnêteté. Il est ressorti durant les débats que notre client a agi sous ordre du président du NTD, Vincent Dabilgou. Ce dernier a produit des pièces qui à la longue se sont avérées fausses et les témoins qu'il a fait intervenir ne lui ont été d'aucun secours. Si M. Séré était coupable de tout ce qu'on lui reproche, comment se fait-il que le parti de M. Dabilgou soit financé par quelqu'un d'autre sans qu'il ne soit au courant ? De même, lorsqu'il s'est rendu compte que M. Séré avait fait des choses dans son dos, quelle sanction a-t-il pris contre ce dernier ?
De toute évidence, il est clair que c'est M. Dabilgou qui a été l'instigateur de toutes ces illégalités. Et il faudrait qu'à travers ce procès, premier du genre, on lance un message. Pour ce qui est de notre client, il ne faudrait pas que tous ceux qui seront tentés de dénoncer soient retenus parce qu'après on les enverra au gnouf (prison) au même titre que les autres. Ce que nous réclamons pour M. Séré ce n'est pas l'impunité, mais que les circonstances qui ont concouru à ce que ce procès se tienne puissent être prises en compte. Raison pour laquelle, nous plaisons pour l'excuse absolutoire. A défaut de cela, nous vous prions de lui accorder le sursis", ont plaidé ses avocats.
L'audience reprend le mardi 4 juillet 2023 au Tribunal de grande instance, à 9h.
Erwan Compaoré
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Le samedi 2 juillet 2023, l'église famille de Dieu à Tenkodogo s'est agrandie. Elle a vu quatre de ses fils ordonnés prêtres. La célébration eucharistique consacrant ces jeunes prêtres s'est tenue à la cathédrale Saint François Xavier de Tenkodogo.
Abbé Urbain Trawina, abbé Alexis Trawina, abbé Bernard Zané et abbé Aristide Dagana sont les jeunes qui ont reçu l'huile d'onction les consacrant prêtres de Jésus Christ. L'émotion était vive. Des prières et des chants de louange ont rythmé cette action de grâce au Seigneur.
Monseigneur Prosper Kontiebo, au cours de son homélie, a exhorté les jeunes prêtres à être des artisans de paix dans un monde où la violence semble prendre le dessus.
« Vous devez semer l'espérance là où il y a la souffrance. Vous devrez parler au nom de votre seigneur qui est la paix. Travaillez à faire reculer la violence et faites que la paix soit au cœur de votre ministère », leur a-t-il conseillé. Mgr Kontiebo a également insisté sur le fait que la route est encore longue. « Vous venez de recevoir l'ordre du presbytérat. Ce n'est pas fini. Il vous faut être maintenant des saints », a insisté le prélat, en soulignant son bonheur de voir « ses enfants » ordonnés prêtres. Tout en manifestant sa joie auprès des familles biologiques, monseigneur a encouragé le peuple de Dieu à prier pour les nouveaux prêtres.
Quant à l'abbé Constantin Kaboré, représentant le presbyterium, il a tenu à féliciter les nouveaux élus. Il leur a souhaité la bienvenue dans la famille des prêtres. « Vous êtes des nouveaux prêtres. Nous vous accueillons avec joie. Vous faites désormais partie de la famille. Les bras ouverts, nous avons la même mission, celle de servir le Christ ».
Pour l'abbé Bernard Zané, représentant les nouveaux prêtres, les mots manquent pour exprimer leur gratitude aux fidèles. Il a adressé ses remerciements au Seigneur, grand pasteur par excellence : « Notre joie va à l'endroit de Jésus Christ, du père évêque et de nos formateurs. Nous sommes reconnaissants vis à vis des confrères prêtres, de nos parents et amis qui nous ont encouragé ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Gérard BEOGO (Collaborateur)
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Le vendredi 30 juin 2023 a eu lieu à Ouagadougou, un panel sur le thème : « Mariage (s) en contexte burkinabè : défis et perspectives ». Une initiative du Pôle d'excellence africain /Africa Multiple ou Africa clusters Centres (ACC) de l'université Joseph Ki-Zerbo, un des cinq pôles mis en place en partenariat avec l'université de Bayreuth en Allemagne.
Ce panel a permis d'aborder la question du mariage sous les prismes coutumier, chrétien, notamment protestant, musulman sans oublier civil. Et s'il y a bien un point commun à ces mariages, c'est le consentement demandé aux futurs époux.
Le premier intervenant, Ali Komi, administrateur des affaires sociales a abordé la conception coutumière du mariage. Il a révélé qu'il existe plusieurs sortes de mariage coutumier au nombre desquels le mariage par don, le rapt, le mariage par lévirat et par sororat.
Et une des conditions à remplir pour le mariage coutumier, c'est l'accord des deux familles. Il y a aussi des étapes comme la présentation à la famille de la future mariée, ainsi que la cérémonie de dot. Pour M. Komi, au-delà des deux époux, le mariage coutumier est aussi une affaire de familles d'où le rôle important qu'elles jouent dans la célébration de ce mariage.
Le pasteur Abel Sanou lui a abordé la conception chrétienne du mariage et des étapes à respecter. Il a rappelé que le mariage est une institution divine et une étape importante de la vie de l'être humain, c'est pourquoi avant de s'engager dans le mariage, il conseille aux futurs époux de prier pour demander la volonté de Dieu. C'est aussi l'un des conseils de l'imam Ismaël Tiendrébéogo qui demande aux musulmans de faire la prière de consultation avant de s'engager dans tout projet de mariage.
L'imam et le pasteur suggèrent également de s'observer mutuellement avant de s'engager définitivement dans un mariage qui est supposé être pour toute la vie et dont il n'est pas possible de divorcer chez les chrétiens comme le souligne le pasteur Sanou.
Les deux religieux se rejoignent sur le fait qu'avant de célébrer le mariage que ce soit au temple ou à la mosquée, il est nécessaire de passer par l'étape de la dot, donc du mariage coutumier. Et l'imam Tiendrébéogo de souligner que l'un des critères les plus importants pour choisir son conjoint est la religiosité de ce dernier et pas que sa beauté ou encore sa richesse ou sa noblesse.
Germaine Sebego/Linda, administratrice civile, a, elle abordé la question du mariage légal. Elle a rappelé qu'il est régi par le code des personnes et de la famille. Elle est revenue sur l'âge légal du mariage qui est de 20 ans pour l'homme et de 17 ans pour la femme, ainsi que sur les régimes matrimoniaux et ce qu'ils impliquent. Et si la communauté ou la séparation de biens est laissé à l'initiative des époux avec chacun ses avantages et ses inconvénients, l'imam Tiendrébéogo rappelle qu'en islam, la communauté de biens n'est pas permise parce que les biens de la femme lui appartiennent. Des époux musulmans qui veulent s'unir devant la loi, doivent donc automatiquement choisir la séparation des biens, ce qui n'est pas forcément le cas chez les chrétiens.
Tout en déplorant la perception sociale du mariage légal, que certains considèrent comme facultatif ou étant l'apanage des fonctionnaires, des "bourgeois", Mme rappelle qu'il a plusieurs avantages. Au nombre desquels, des avantages fiscaux, une meilleure protection du conjoint survivant, une filiation protégée, le droit à la pension de réversion et en cas de divorce, personne n'est lésée. Elle plaide pour que le code des personnes et de la famille soit vulgarisé. Elle demande aussi que les leaders musulmans organisent des mariages collectifs comme c'est le cas dans les églises afin de permettre à un grand nombre de couples musulmans d'être aussi mariés selon la loi.
À en croire Dr Fernand Bationo, du département de sociologie de l'université Joseph Ki-Zerbo et membre du pôle d'excellence Africamultiple, le choix du thème : "mariage en contexte burkinabè : défis et perspectives" s'explique par le fait que mariage reste un élément important de la vie de l'être humain et qu'il soit coutumier, chrétien, musulman ou légal, on constate des changements sociaux au fil des années. « Il y a des changements sociaux, mais il y a une base commune à tous ces mariages », a-t-il laissé entendre. Il était donc nécessaire de revenir sur ces différentes conceptions du mariage.
Justine Bonkoungou
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Les membres de la Ligue islamique du Faso (LIFA) étaient réunis, ce dimanche 2 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, pour non seulement souhaiter la bonne fête de Tabaski à toute la communauté, mais aussi pour parler de la situation nationale du pays. Elle a saisi cette occasion pour dénoncer le fait qu'un Suédois ait brulé quelques pages d'un exemplaire du « Saint Coran » devant la plus grande mosquée de Stockholm, lors d'une manifestation le 28 juin dernier.
Le mercredi 28 juin 2023, jour de la fête de la Tabaski, on a appris, par voie des médias, qu'un homme a brulé quelques pages d'un exemplaire du Saint Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm lors d'un rassemblement. « Un homme a déchiré et brûlé un exemplaire du Coran devant la grande mosquée de Stockholm mercredi à l'occasion d'une manifestation autorisée par la police. (…) La police a ensuite inculpé l'homme, un Irakien ayant fui son pays pour la Suède, pour agitation contre un groupe ethnique ou national », rapporte les confrères du média Le Monde.
Cet incident, qui a coïncidé avec le début de la fête musulmane de l'Aïd-El-Kebir et la fin du grand pèlerinage annuel à la Mecque en Arabie saoudite, a provoqué des réactions de colère dans le monde musulman. En effet, l'Organisation de coopération islamique (OCI), basée en Arabie Saoudite a exhorté les Etats membres à « prendre des mesures collectives pour empêcher que des profanations d'exemplaires du Coran ne se reproduisent ». A l'instar des leaders religieux de nombreux pays, ceux de la région des Hauts-Bassins au Burkina Faso ont exprimé leur mécontentement face à cet acte qu'ils ont qualifié « d'acte odieux ».
Réunis au sein de la LIFA, ils estiment que cet acte est inacceptable et dénoncent ainsi une incitation à la haine. Selon le président de la communauté musulmane des Hauts-Bassins, Mahama Sanogo, cet acte ne favorise pas les efforts visant à répandre les valeurs de tolérance. « La Suède est un pays civilisé et elle ne devrait pas accepter ce genre d'acte. Nous condamnons cet acte odieux qui ne favorise pas cette tolérance prônée sur le plan mondial. Ce sont ces genres d'actes qui nourrissent le terrorisme parce qu'il y a des musulmans qui ne peuvent pas supporter ce genre de choses. Ce qui peut les amener à poser des actes qui seront qualifiés d'actes terroristes », a laissé entendre Mahama Sanogo.
Il invite le gouvernement de la Suède à prendre des mesures pour éviter de nouveaux incidents qui vont « choquer des milliards de personnes dans le monde ».
Romuald Dofini
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Francis Wodié a tiré sa révérence ce lundi 3 juillet 2023, apprend t-on de nos confrères de l'Agence Ivoirienne de Presse (AIP). Ancien président du Conseil constitutionnel ivoirien (2011- 2015), l'homme est décédé à l'âge de 87 ans.
Ce Pr agrégé de droit était un acteur politique, fondateur du Parti politique ivoirien des travailleurs (PIT) . Il a été ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sous la gouvernance de Henri Konan Bédié.
En 2016, il s'était rendu au Burkina Faso pour participer au colloque international de Ouagadougou sur les alternances politiques en Afrique.
Il s'était alors confié sur la situation politique ( insurrection populaire) du pays des Hommes intègres. « j'ai suivi l'évolution de la situation au Burkina Faso et je me félicite des résultats obtenus qui montrent la volonté du peuple burkinabè de réaliser les changements nécessaires à l'amélioration du bien-être et à la bonne gestion du bien commun qu'est le pouvoir.
Mais, vous l'avez constaté, ces problèmes sont quasiment éternels. Au plan théorique, on se pose nombre de questions. Comment concrètement obtenir que les changements se réalisent une fois qu'on a pris des décisions, qu'on a rédigé des textes, comment les appliquer effectivement pour que ce que l'on espère voir s'améliorer au sein du pays puisse être effectivement obtenu.
Il faut poursuivre la réflexion, il faut que le peuple soit en éveil également et que les gouvernants et gouvernés puissent obtenir les améliorations nécessaires, autant que possible, par les voies pacifiques » avait -il argumenté.
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Sources : AIP
Après neuf ans de formation, 26 nouveaux prêtres ont été ordonnés le samedi 1er juillet 2023 à la cathédrale de Ouagadougou, en présence de parents, amis, collègues et aînés dans le sacerdoce. La cérémonie d'ordination a été présidée par le cardinal Philippe Ouédraogo.
Après neuf ans de formation (une année de formation en spiritualité, trois ans de formation en philosophie, deux années de formation en théologie, une année de stage, deux ans de théologie), ces 26 abbés ont été ordonnés prêtres pour servir Dieu et les hommes.
« En tant que prêtres, vous êtes configurés au Christ. La proximité avec Dieu est la mission la plus concrète avec le Christ. Le prêtre doit être, à l'image du Christ, un bon berger », a indiqué le cardinal Philippe Ouédraogo dans son homélie. Pour lui, avoir 26 prêtres en ce jour est vraiment une action de grâce car la vocation, qu'elle soit sacerdotale ou religieuse, est un don de Dieu.
« Dieu nous a comblés car nous venons d'avoir 26 prêtres, 26 serviteurs. Je souhaite vraiment qu'ils continuent d'être des amoureux de Jésus, des amoureux de son église et des amoureux des hommes », a-t-il ajouté.
Il a prodigué aux nouveaux prêtres des conseils pour qu'il puissent mener à bien leur vie sacerdotale.
« Je leur demande vraiment de garder une grande proximité avec le Seigneur, proximité avec leur évêque, proximité avec leurs confrères prêtres, proximité avec l'ensemble du peuple de Dieu. Nous rendons grâce au Seigneur et nous prions pour ces jeunes prêtres pour qu'ils soient vraiment des humbles et fidèles serviteurs dans le champ du Seigneur, pour la gloire de Dieu et le salut des hommes », a formulé le cardinal Philippe Ouédraogo.
Pour le nouveau prêtre David Ouédraogo de la paroisse Saint-Augustin de Bissighin, c'est une joie immense d'être ordonné. « Je ressens beaucoup d'émotions en moi, des sentiments de joie. C'est l'histoire d'une vie qui connaît un dénouement, qui connaît un détour capital d'une chose tant recherchée qu'on a enfin saisie. Et en même temps des sentiments d'appréhension parce que l'on sait qu'il y a une nouvelle vie qui commence avec plein de défis à relever », a exprimé le nouveau prêtre.
Carine Daramkoum
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La grande famille TIENDREBEOGO à Villy, Koudougou ;
Les familles TIENDREBEOGO, YE à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Côte d'Ivoire, Bagassi ;
Les familles alliées ;
La veuve Madame Marie Jocelyne TIENDREBEOGO/YE ;
Les enfants Rosine, feue Béatrice, Ernest, Séraphine, Désiré, Maxime, Alice, Clémence à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Bitou ;
Les petites filles et petits fils ;
Très touchés par les nombreuses marques de soutien et de compassion dont ils ont bénéficié lors du décès survenu le 28 juin 2023 suivi de l'enterrement le 01 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso de leur enfant, père, grand-père, oncle, époux, cousin et ami ;
Monsieur Anthyme Zanna TIENDREBEOGO à la retraite ; précédemment Technicien à la Société Africaine de Pneumatique (SAP Olympic) ;
Expriment leur reconnaissance à toutes celles et à tous ceux qui de près ou de loin qui les ont soutenus dans cette douloureuse épreuve. Vos marques d'attention et vos mots réconfortants nous ont apporté une lueur d'espoir dans ces moments difficiles.
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier. Puisse Dieu dans son infinie bonté, rendre à chacun ses bienfaits au centuple.
Après ce chagrin causé par cette lourde perte vient le temps de l'apaisement. Son souvenir restera à jamais avec nous.
1Thessaloniciens 4 : 14 « Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts »
Union de prière !!!
A l'appel de la Coordination nationale des OSC du Burkina Faso (CNOSC-BF), plusieurs personnes sont sorties le samedi 1er juillet 2023 à la Place de la nation de Ouagadougou, pour apporter leur soutien aux autorités de la transition.
Comme aux précédents meetings, des manifestants ont apporté leur « soutien indéfectible » au président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, et à son équipe exécutive. « Nous lançons, à cet effet, un appel patriotique en invitant tous les Burkinabè de tous bords à s'unir derrière les autorités de la transition pour une victoire finale et sans condition sur les ennemis du peuple burkinabè menaçant même l'existence de notre nation », a lancé Ghislain Dabiré.
Tout en rappelant son adhésion à la politique actuelle menée par la transition, Ghislain Dabiré a déclaré : « La légitimité du capitaine Ibrahim Traoré et de son gouvernement tire sa source du peuple burkinabè ».
Munis de vuvuzelas, de sifflets et d'autres gadgets, ces manifestants répondaient à l'appel de la Coordination nationale des OSC pour, disent-ils, appeler à une relecture de la Constitution au Burkina Faso. « Nous sommes sortis pour exprimer notre soutien au projet de relecture de la Constitution annoncé par le Premier ministre », a indiqué Sita Ouédraogo, l'un des animateurs du meeting.
Sur le changement constitutionnel, Brigitte Ouédraogo, manifestante et présidente du Collectif des femmes pour la paix et le développement, a invité le capitaine Ibrahim Traoré à procéder, dès les jours à venir, à la relecture de la Constitution afin que celle-ci reflète les aspirations des Burkinabè. « Les Burkinabè veulent un pays où ils seront ceux qui prennent les décisions. On veut que cette Constitution reflète cela parce qu'on a vu que cette démocratie que les impérialistes nous ont imposée a montré ses limites. Donc nous voulons écrire ce que nous voulons, ce que nous voulons que le Burkina soit dans les jours à venir », a-t-elle déclaré.
Ces organisations de la société civile disent non à la « manipulation du peuple burkinabè par certaines organisations internationales telles que la CEDEAO et l'Union européenne ». « Non aux valets locaux et à leurs politiques internes de déstabilisation ; non aux politiques françaises et de diabolisation du Burkina Faso », ont brandi les manifestants, soutenant que c'est « maintenant ou jamais » que la « réelle adversité impérialiste » commence.
Après les leaders d'OSC, les chefs coutumiers et les représentants des différentes confessions religieuses présents sur place sont montés tour à tour sur le podium pour passer leurs messages. Tout en exprimant leur adhésion au projet de relecture de la Constitution, ils ont dit être engagés auprès du pouvoir de la transition pour le retour de la paix au Burkina Faso.
Ce meeting, il faut le rappeler, a vu la participation de plusieurs autres leaders d'OSC et d'activistes venus du Congo, du Mali, de Guinée et de la France, selon les organisateurs. L'activiste malien Adama Diarra alias « Ben le cerveau » a brillé de sa présence. Dans son intervention, il a demandé au peuple burkinabè d'aller vers une nouvelle Constitution, à l'instar du Mali.
Cryspin Laoundiki
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Plan International, une ONG engagée dans la protection des droits des enfants et la promotion de l'égalité pour les filles à travers le monde, est présente au Burkina Faso depuis 1976.
L'ONG intervient dans divers domaines tels que l'éducation, la santé, l'autonomisation économique des jeunes, la protection de l'enfant, l'eau potable et l'hygiène/assainissement, les urgences humanitaires…
Dans le cadre de la mise en œuvre de ses programmes, Plan International lance un appel à manifestation d'intérêt en vue de présélectionner des organisations nationales/locales afin de renforcer son réseau de partenaires.
L'objectif est de collaborer avec des acteurs nationaux afin de relever les défis auxquels sont confrontés les enfants et les jeunes vulnérables, notamment les filles. Cet appel s'adresse à toutes les ONG, Associations de Développement, les Groupes de Jeunes, Groupes de Filles/femmes, etc.
Les organisations intéressées sont priées d'enregistrer leurs dossiers sur la plateforme à travers le lien ci-après : https://forms.office.com/e/SBrrnKbPQ0. Cet avis concerne aussi bien de futurs nouveaux partenaires que les anciens partenaires de Plan International.
La date limite de soumission des dossiers pour cette phase est fixée au 31 Juillet 2023
Pour tout renseignement complémentaire, merci de nous joindre aux adresses ci-après : Tel : (00 226) 25 37 87 37-38 ; Email : Burkina.CO@plan-international.org.
COMMUNIQUE
La Secrétaire générale du Ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, porte à la connaissance de l'ensemble des citoyens burkinabè, de l'intérieur et de la diaspora, du lancement d'un appel à candidature pour l'attribution du « Prix du meilleur engagement citoyen », édition 2023 composé ainsi qu'il suit :
le « grand prix du meilleur engagement citoyen » ;
le « prix spécial de l'intégration ».
L'attribution de ces prix vise à renforcer la fibre patriotique des Burkinabè, à travers la valorisation de bons exemples d'engagement citoyen de personnes physiques ou morales au profit des communautés et de la collectivité. L'initiative de l'attribution de cette récompense a pour but de mettre en valeur les actions individuelles ou collectives de citoyens qui contribuent au renforcement de la cohésion sociale entre les communautés et au développement socioéconomique du Burkina Faso.
Les actions visées sont celles ayant un caractère exceptionnel et qui, de par leur impact, leur envergure et leur motivation, contribuent à l'amélioration des conditions de vie des populations, à la promotion des valeurs sociales burkinabè ainsi qu'au renforcement du sens du dévouement du citoyen pour la patrie et de l'esprit d'unité du peuple burkinabè. Elles doivent ainsi porter le sceau du don de soi, du bénévolat et de la permanence.
Les conditions de participation et les critères d'appréciation des actions sont précisés par arrêté de Monsieur le Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des sceaux, portant règlement intérieur du prix du meilleur engagement citoyen qui est joint au présent communiqué. Ce règlement intérieur peut être également consulté sur le site web « justice.gov.bf » et sur la page Facebook du Ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions. Il est par ailleurs, disponible au secrétariat de la Direction de l'éduction au civisme et à la citoyenneté (DECC) à Ouagadougou, sise au 1er étage de l'Immeuble SIMPORE ainsi que dans les Directions régionales des Droits humains et de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (DRDHPCP).
I. DU DEPOT DES CANDIDATURES OU DES PROPOSITIONS DE CANDIDATURE
Les dossiers de candidature ou de propositions de candidature, dûment constitués, sont réceptionnés sur support physique et numérique (dans une clé USB), du 10 au 28 juillet 2023 sous pli fermé.
La candidature d'une personne physique ou morale peut être proposée par elle-même ou par une tierce personne.
Les dossiers sont recevables tous les jours ouvrables de 09H00 à 15H00 au secrétariat de la Direction de l'éducation au civisme et à la citoyenneté du Ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions (1er étage de l'immeuble SIMPORE), sise au 1200 logements et dans les Directions régionales des Droits humains et de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix.
NB : chaque demande de candidature doit préciser en objet le prix convoité.
II. DE LA REMISE DES PRIX
Les prix seront remis officiellement lors de la cérémonie de clôture de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC), édition 2023, à Ouagadougou.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter la Direction générale de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (DGPCP) au 70473443 / 76544763 / 66665307.
La Secrétaire générale
Haoua KAFANDO/GANAME
Chevalier de l'Ordre du Mérite
COMMUNIQUE
Le Projet de Gestion Durable des Paysages Communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD) informe le Public que le deuxième appel à concours portant sur « la conception et la réalisation d'un logotype et d'une charte graphique au profit du Projet » a donné les résultats suivants par ordre de mérite :
• 1er : CRAC Communication
• 2ème : Creative and Work
• 3ème : TRAORE Latif Abdoul Razak
Les trois lauréats sont invités à prendre attache avec le service de communication du projet pour les formalités diverses.
Tout en félicitant l'ensemble des soumissionnaires pour les riches propositions, le projet rappel que, pour des besoins administratifs, les candidatures enregistrées font partie du fonds documentaire du projet. Par conséquent ils ne pourront pas être retirés.
Merci pour la compréhension.
Contact : 226 25 37 44 56
Le Coordonnateur du PGPC/REDD+
Jean Bosco SO
Officier de l'Ordre National
La ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun a présenté à la presse les médailles d'or, d'argent et de bronze obtenues par ses athlètes au championnat national enfants de karaté-do. C'était à l'occasion d'une conférence de presse tenue ce samedi 1er juillet 2023 à Dédougou, au cours de laquelle elle a fait le bilan de sa participation audit championnat et celui de ses activités.
La ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun a également décliné ses perspectives à court terme, en lien avec des tâches à réaliser pour le développement de la discipline en particulier, et des arts martiaux en général dans la région. Ainsi, elle avoue être en pleins préparatifs pour la participation des athlètes de la Boucle du Mouhoun au championnat national de karaté-do des grandes catégories prévu pour se tenir à partir du 23 juillet 2023 à Ouagadougou. « Nous continuons le travail de préparation pour mettre en jambe nos athlètes qui iront au championnat national de karaté-do des grands », a laissé entendre le président de la ligue, Me Oumarou Doubassoé Nabié.
Déjà, en fin mai 2023, la ligue a organisé, à l'interne, une compétition dans la catégorie des grands qui a permis de sélectionner les meilleurs parmi les cadets, les juniors et les seniors. Ces derniers, à en croire le directeur technique de la ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun, Me Mamadou Bénin, iront défendre les couleurs de la région au championnat national de leur catégorie. Au titre des perspectives, il faut ajouter la tenue d'un examen de grade pour fin juillet au niveau de la ceinture maronne, celle qui précède la ceinture noire.
La ligue régionale de karaté-do est satisfaite de la mise en œuvre de son programme d'activités à mi-chemin de l'année sportive 2022-2023, tout comme les résultats engrangés par ses athlètes au championnat national de la catégorie des petits. Sur les douze athlètes présentés, deux ont remporté des médailles. Il s'agit d'Alexandre Domboué qui a raflé deux médailles ; une en or et l'autre en bronze, respectivement en « Kumite » et en « Kata » dans la catégorie des benjamins garçons (10-11 ans), tandis que son coéquipier Alfred Diallo a remporté la médaille d'argent en combat ou « Kumite » au niveau des minimes (12-13 ans). Les athlètes de la région ont donné le meilleur d'eux-mêmes lors de la compétition, selon l'un des coachs, Me Fidèle Domboué, qui a salué le travail technique préalable. « Les compétitions en amont ont beaucoup participé à donner plus de tonus à nos athlètes. Ce qui leur a permis d'avoir les bagages nécessaires pour pouvoir s'imposer », a-t-il déclaré.
A l'instar de ce travail de préparation des athlètes aux compétions hors région, la ligue a travaillé à la mise en œuvre de deux autres principales activités. La première est relative au regroupement de tous les pratiquants des différents clubs pour un travail de mise à niveau chaque mois. La seconde dite « programme des gradés » vise les encadreurs. De l'avis du directeur technique de la ligue, il est question de « mettre ensemble, mensuellement, toutes les ceintures noires à partir du premier dan en montant, pour une mise à niveau car ce sont eux les instructeurs et les assistants des instructeurs ». Ce n'est pas sans difficultés que la ligue réalise ses activités. La principale contrainte est d'ordre financier car la structure fonctionne sur fonds propres. D'où l'appel de son président aux membres à se mettre à jour de leurs cotisations ainsi qu'aux mécènes à voler à leur secours.
A noter que la ligue de Karaté-do de la Boucle du Mouhoun est créée en 2013 et se compose des districts de Nouna, Solenzo, Tougan, Boromo et Dédougou. A ce jour, seul le district de Dédougou, comprenant cinq clubs, est fonctionnel. Les autres ont cessé leurs activités, en majorité dû à l'insécurité.
Yacouba SAMA
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COMMUNIQUE OFFRE DE FORMATION
Il est porté à la connaissance du public que l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI), l'école de formation professionnelle en diplomatie et relations internationales, organise une session de formation continue au bénéfice des cadres et agents des services de protocole sur le thème : « Protocole diplomatique et accueil » du 21 au 25 août 2023, à Ouagadougou.
Les agents chargés de Protocole sont les vitrines de nos administrations et services et le lien avec les partenaires étrangers. Il est donc important qu'ils soient outillés et renforcés dans leurs capacités. Pour ce faire, les modules tournent autour des points suivants :
la définition du rôle de protocole
les exigences du métier de protocole ;
l'accompagnement efficace de l'Autorité de rattachement ;
l'organisation des cérémonies et évènements.
La présente offre de formation a pour public cible :
les cadres et agents des structures publiques et privées ;
les agents des organisations internationales et sous régionales ;
les agents des collectivités territoriales (protocoles des gouverneurs) ;
les particuliers et toute personne intéressée.
La session de formation dure cinq (05) jours pour un coût de deux cent-cinquante mille (250 000) francs CFA par personne.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l'INHEI aux numéros suivants : +226 25 40 79 60 / 25 40 79 82/Whatsapp 66 52 22 14, email : inhei@fasonet.bf
Le Directeur Général
Dr Poussi SAWADOGO
Officier de l'Ordre National
Les grandes familles DIALLO et OUEDRAOGO, à Ouahigouya, Ouagadougou et Bobo - Dioulasso
La familleMandé à Gourcy.
Les familles alliées : Zoungrana, Tapsoba, Compaoré, Boly, Zongo et Sawadogo.
Les enfants : Yacine Gaëlle, Nasser Arold, Issam, Mamouna, Souad, Ali, Malicki Junior, Sékinatou, Ramata, Massoud et Leïla,
M. DIALLO Bécaï, ses frères et sœurs,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père : DIALLO MALICKI opérateur économique, décès survenu le 03 juillet 2023 de suite de maladie.
L'enterrement a eu lieu le jour même au cimetière de kamboinsin après la prière de 14heures. Par ailleurs ils vous informent que le doua du 7ème jour aura lieu le dimanche 09 juillet 2023 à son domicile à Hamdalaye à 09 heures.
Sa Majesté le chef de Tangaré, La grande famille Lingani à Tangaré, Sebré, Zèba à Garango, Ouaga, Bobo, Cote d'lvoire, Etats Unis, Canada, France, Maroc,
La grande famille Yoda, Bancé à Komtoèga, Ouaregou et Torla à Ouaga, Bobo, Côte d'Ivoire, Guinée, Gabon, Ouganda, Canada, France
Les familles alliées,
Papa Harouna Jacques Lingani et ses frères et sœurs,
Les enfants : Antoine , Jeanne, Hyacinthe, Jean Didier , Apollinaire, Modeste, Martine Benjamin, leurs épouses & époux, cousines et cousins, les petits-enfants et arrière-petits-enfants,
Très touchées par vos nombreuses marques de sympathies, de soutien et d'amitiés manifestées lors des funérailles chrétiennes qui se sont déroulées les 21 et 22 avril 2023 à Garango de leur épouse, sœur, mère, grand- mère et arrière-grand-mère
Yoda Sibidou Germaine
vous adressent leurs remerciements et leur profonde gratitude.
Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Puisse le Seigneur vous récompenser pour vos bienfaits.
Aussi, à l'occasion du premier anniversaire du décès de leur très regrettée (04 juillet 2023), ils vous invitent à une union de prière. A cet effet, des messes seront dites du lundi 03 au dimanche 09 juillet à l'église Saint Camille et au juvénat Saint Camille Garçon
Union de prière