Après un mois d'attente, les populations de la commune urbaine de Diapaga, dans la province de la Tapoa, region de l'Est, ont été ravitallées ce dimanche 20 août 2023 en produits de première nécussité.
Plusieurs produits qui avaient disparu des rayons des boutiques, ont refait surface.
Un soulagement pour les populations qui n'arrivaient plus à tenir à cause de l'augmentation des prix de ces produits dans les rayons.
En rappel, le sac de riz de 50kg était passé de 18 000 à 37 500FCFA, le kg de sucre de 800 à 2000, le litre d'huile de 850 à 2000, le litre d'essence de 850 à 3000, le sac de sel de 25kg de 3500 à 12 500FCFA, le cube maggi de 25 à 75 et la bière à 1500FCFA, la bouteille.
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Source : AIB
Cotonou (Bénin), 21 août 2023 - Le 8e « Refresher Program » des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique de l'Ouest réunis au sein de l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP) s'est tenu du 9 au 17 août 2023 au Centre Saint Jean Eudes d'Atrokpocodji dans la commune d'Abomey-Calavi, ville voisine de Cotonou en République du Bénin. Co-organisé par l'Association béninoise des communicateurs et journalistes catholiques du Bénin (ABCJ/KTO) et l'Union Catholique Africaine de la Presse du Burkina Faso (UCAP-Burkina), le Refresher Program 2023 a réuni quatre-vingt (80) participants venus de neuf (9) pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Togo. Le Comité exécutif de l'UCAP continental était l'invité de ce rendez-vous annuel tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l'Ouest : Contribution des communicateurs et des professionnels des médias ».
Afin de rentrer spirituellement dans la rencontre, Mgr Eugène Cyrille HOUNDEKON, Evêque d'Abomey et Président de la Commission épiscopale des Moyens de communications du Bénin a conduit la prière des Vêpres dans la soirée du 9 août dans la chapelle du centre Saint Jean Eudes. Il a saisi l'occasion pour souhaiter la bienvenue aux hôtes et les a confiés à la providence divine pour que toutes les activités se déroulent au mieux.
Place a été ensuite faite à la présentation individuelle des membres des différentes délégations afin de mieux faire connaissance.
C'est à l'issue de cette présentation que les participants ont consacré un moment d'hommage aux membres de l'UCAP de différents pays décédés dans l'intervalle des Refresher Program de 2022 et 2023. Il s'agit de Paul Miki ROAMBA de l'UCAP-Burkina, d'Augustin KOSSI du Togo et de Kwesi ANNOH et John KUMAH du Ghana. Prières et témoignages ont marqué ces forts instants.
De la cérémonie d'ouverture
La grande cérémonie d'ouverture de cette importante rencontre des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique a été présidée, le 10 août 2023, par Mgr Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN, évêque du diocèse de Djougou et Président de la Commission épiscopale en charge du Dialogue interreligieux du Bénin. Elle a également connu la présence des représentants du ministère de l'Intérieur, du secrétaire général de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin et d'autres invités de l'Administration et de l'Eglise Catholique du Bénin. Elle a été ponctuée par plusieurs allocutions.
Mme Reine AZIFAN, présidente du comité d'organisation s'est attelée à planter le décor en souhaitant la bienvenue aux participants, puis a exprimé sa joie de voir que le Bénin, malgré toutes les difficultés, a tenu à relever le défi.
Monsieur Guy Constant EHOUMI, président de l'ABCJ/KTO a livré le message du Vatican qui insiste sur la nécessaire prise de conscience des professionnels des médias et de la communication de l'importance de leur rôle pour la consolidation de la paix à travers le dialogue interreligieux. Le président de l'UCAP-Afrique, Charles AYETAN, a saisi cette occasion pour inviter la région Ouest-Afrique à prendre part au Refresher Program que l'UCAP Continentale organise en novembre 2023 en Ouganda et au Congrès continental au Ghana en juillet 2025.
Quant à Monsieur Alexandre Le Grand ROUAMBA, président de l'UCAP-Burkina Faso et co-Président du Comité d'organisation, il a dit toute sa reconnaissance à chacun et à tous pour l'engagement et le sacrifice consenti pour rallier le Bénin afin de garantir la réussite de cette activité. Initiatrice du Refresher Program Afrique de l'Ouest, l'UCAP-Burkina, à travers son Président, a félicité la section sœur du Bénin pour avoir battu le record de participation (9 pour pays pour 80 participants). Il n'a pas manqué de féliciter la Guinée et le Nigéria qui prennent part, pour la première fois, à une édition des Refresher Program de l'Afrique de l'Ouest. Alexandre Le Grand ROUAMBA a rappelé que toutes les religions aiment la paix et il est indispensable que les uns respectent la culture et la religion des autres pour une société de concorde.
Pour sa part, Monsieur Julien AKPAKI, Secrétaire Général, représentant le Président de la HAAC a rappelé que le journaliste est celui qui collecte, traite, vérifie et diffuse l'information et que de ce fait, il doit savoir que ses micros, caméras et plumes sont aussi dangereux que les armes. La maîtresse de cérémonie a fait noter le message de soutien de l'aumônier de l'Association Ivoirienne des journalistes et communicateurs catholiques.
Le discours d'ouverture est revenu à Mgr Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN, Evêque de Djougou. Il a exhorté les journalistes et communicateurs catholiques à être lumière du monde à travers l'exercice de leur métier. Des intermèdes musicaux bien à propos ont permis à l'assistance de cerner un pan de la culture du Bénin.
Des communications et des panels
A l'issue de la suspension, l'Evêque de Djougou a donné la communication inaugurale du Refresher Program, Bénin 2023, qui a porté sur le thème central : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l'Ouest : contribution des communicateurs et des professionnels des médias ». Le conférencier a présenté un aperçu des religions dominantes en Afrique de l'ouest, en l'occurrence l'islam, le christianisme et les autres religions, notamment les religions traditionnelles. Selon Mgr Bernard de Clairvaux, l'exemple du Bénin est une illustration de la bonne cohabitation entre plusieurs religions. Car il est rare de voir que l'on refuse le mariage entre deux personnes qui s'aiment pour des raisons ethniques ou religieuses. Cette pluralité est une bonne chose de son point de vue. Il a cité le philosophe Socrate à travers sa célèbre phrase : “connais-toi, toi- même” : se connaitre aide ou contribue à briser les stéréotypes qui créent des problèmes que l'on pourrait éviter. Il a mis l'accent sur l'importance de la tolérance, qui favorise le vivre-ensemble et la paix. L'Evêque de Djougou a donné des exemples sur son enfance en rappelant qu'il est allé à l'école coranique avec des enfants d'autres confessions religieuses.
Selon lui, le dialogue interreligieux ne se résume pas à favoriser la paix mais c'est aussi le développement durable. Sans la paix, il n'y a pas de développement. C'est un outil puissant qui favorise la création d'un monde paisible. Le dialogue franc, les échanges interreligieux, les projets de développement communautaire, l'éducation interreligieuse sont autant d'initiatives que proposent Mgr Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN.
Le panel a porté sur le thème : « Solidarité africaine face à l'extrémisme religieux : quel rôle pour les médias et communicateurs ». Il a été animé par Monsieur Théodore LOKO, ancien Ambassadeur du Bénin près le Saint Siège et Monsieur Fernand NOUWLIGBETO, journaliste et enseignant chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi. Dans leurs interventions, les deux panélistes ont développé les attitudes et comportements professionnels que doit avoir le journaliste pour ne pas favoriser l'extrémisme religieux. Des orientations et recommandations ont aussi été faites dans ce sens.
Cette deuxième journée s'est achevée avec la messe inaugurale présidée par Mgr Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN, évêque de Djougou, qui avait à ses côtés Mgr Roger ANOUMOU, évêque du diocèse de Lokossa (Bénin) ainsi que plusieurs prêtres.
Dans son homélie, Mgr Bernard de Clairvaux a relevé que l'apôtre Paul nous exhorte à un don joyeux et sincère. « Dieu nous a doté d'immenses potentialités. Mettons-les au service de l'humanité pour avoir un monde de paix », a enseigné l'évêque avant de rappeler que Saint Laurent est un exemple à suivre. « Comme lui, nous sommes appelés à être des témoins du dialogue. Que son exemple nous aide à bâtir des ponts entre les cœurs. Qu'il soit pour nous un modèle de charité et nous encourage à semer les graines de la paix et de l'amour », a-t-il conclu.
La journée du vendredi 11 août 2023, a été consacrée à trois thèmes. Il s'agit d'abord de « Inculturation : opportunités et limites pour la foi » qui a été développé par le Père Justin BOCOVO, Curé de la paroisse Notre Dame de la Visitation de Gbèdagba au Bénin. Islamologue et responsable de la Commission diocésaine du dialogue interreligieux et de l'œcuménisme, il a articulé son intervention autour de trois points :
L'Eglise est née pour évangéliser ;
L'inculturation et le dialogue avec la religion traditionnelle africaine ;
Le chrétien face aux défis des traditions ancestrales.
Dans son développement, le Père BOCOVO a suivi cette chronologie en insistant sur un certain nombre d'éléments qui permettent aux chrétiens catholiques de cerner la notion d'inculturation dans sa profondeur, afin d'en tenir compte dans l'affinement du dialogue entre l'Eglise Catholique et les cultures traditionnelles africaines.
La deuxième communication du 11 août a été faite autour de « Défense et protection des frontières à l'ère de la crise sécuritaire : défis des Forces de Défense et de Sécurité ». Il a été présenté par le Commissaire Divisionnaire de Police, Abdoul-Hazizou BAH l'IMAM, représentant du ministère de l'Intérieur du Bénin. Le conférencier a insisté sur quelques cas d'opérations conjointes et d'initiatives de coopération entre plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine ayant pour objectif la mutualisation des efforts pour mettre les populations à l'abri du péril sécuritaire lié à l'extrémisme violent et au terrorisme.
En cinq (5) points, le Commissaire Abdoul-Hazizou BAH l'IMAM de la Direction Générale de la Sécurité Publique au Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique du Bénin a fait le tour d'horizon des mesures et actions engagées avec leurs résultats, sans perdre de vue les défis des Forces de Défense et de Sécurité du Bénin face à l'extrémisme violent ; lesquels défis restent les mêmes pour l'ensemble des pays de la région ouest africaine.
Troisième thème de la journée : « Famille, protection de la vie et promotion de la paix : éducation des jeunes à la paix et à la protection de la vie ». C'est le thème développé par Prof. Dorothée Akoko KINDE GAZARD, parasitologue et ancienne ministre de la Santé du Bénin. Dans sa présentation articulée autour de trois points Prof. GAZARD a mis un accent particulier sur la définition de la famille chrétienne catholique, sur l'institution du mariage catholique, avant de déboucher sur l'importance de la famille comme étant le fondement de la société humaine et la source de la vie humaine.
De la journée d'excursion
La journée du samedi 12 août a été consacrée à l'excursion à travers une descente dans la ville historique de Ouidah et à Cotonou. Tour à tour, les participants ont visité le temple des pythons, la basilique de Ouidah et la route des esclaves. Moments d'histoire mais surtout de vives émotions avec cette immersion dans la vie de nos aïeux qui ont été déportés après avoir connu l'enfer sur terre. A l'issue de cette visite, les participants ont passé d'agréables moments au bord de la plage.
A Cotonou, en dehors d'un tour de ville, les principales places publiques incarnant le tourisme mémoriel ont été visitées. Il s'agit de la place Bio Guéra, du monument de l'Amazone, de la fresque de l'unité, etc. Des moments simplement conviviaux !
Après toutes ces activités, une pause a été observée le dimanche 13 août 2023 à l'issue la messe présidée par le Père Moïse DADJA (Togo) qui avait à ses côtés l'abbé Etienne GANGA (Burkina Faso) et le Père Anicet GNANVI, Directeur de la Communication de la Conférence Episcopale du Bénin, aumônier de la communauté des journalistes et communicateurs catholiques du Bénin. La journée du lundi 14 août a été rendue libre.
Le mardi 15 août 2023, les participants ont mis le cap sur Abomey pour y célébrer la fête de l'Assomption avec l'ordinaire des lieux qui a en charge les moyens de communications sociales. Sur le chemin, ils ont marqué un arrêt à Allada pour visiter le Sanctuaire Notre-Dame de la Divine Miséricorde qui abrite les locaux de Radio Immaculée Conception qui a du reste assuré quotidiennement des émissions en direct et en différé des travaux du Refresher Program.
A la Cathédrale Saint Père Pierre et Saint Paul d'Abomey, Mgr Eugène Cyrille HOUNDEKON et toute la communauté des fidèles de la paroisse ont réservé un chaleureux accueil à l'ensemble des participants. L'occasion a été donnée aux présidents de l'UCAP-Burkina et de l'ABCJ/KTO de présenter le Refresher et de traduire leur reconnaissance à Mgr HOUNDEKON qui a en charge les Moyens de communications sociales.
Il a félicité et remercié les journalistes et communicateurs catholiques pour leur engagement et les a rassurés de ses prières. De jeunes séminaristes béninois qui étaient en stage dans le diocèse d'Abomey ont saisi l'opportunité de la visite des journalistes catholiques pour exposer leurs œuvres d'arts plastiques et offrir , avec d'autres groupes musicaux du diocèse, un concert aux UCAPiens . C'est au cours du déjeuner convivial d'Abomey que les attestations ont été remises aux participants.
Avant de se quitter, les participants ont tenu , dans la journée du 16 août, leur assemblée plénière consacrée essentiellement au partage d'expérience des différentes associations nationales (afin de favoriser une capitalisation au sein de la famille UCAP-Afrique de l'Ouest), à l'évaluation et à l'adoption des conclusions de ce 8e Refresher Program. Cette tribune d'échanges a été co-dirigée par Monsieur Alexandre Le Grand ROUAMBA, président de l'UCAP-Burkina et Mme Reine AZIFAN, présidente du Comité d'organisation. Les expériences enrichissantes variaient d'un pays à l'autre.
L'évaluation faite a permis aux organisateurs de noter les points positifs et négatifs de ce 8e rendez-vous et d'énumérer des perspectives pour garantir aux prochaines éditions du Refresher Program un meilleur succès.
Au terme des travaux, trois (3) recommandations et deux motions ont été adoptées à l'unanimité. Les recommandations vont à l'endroit des leaders religieux de l'Afrique de l'Ouest pour un dialogue interreligieux sincère, aux Chefs d'Etat de l'Afrique de l'Ouest pour le respect de la laïcité dans nos pays, et aux hommes et femmes de médias de l'Afrique de l'Ouest pour une presse plus responsable.
Les deux motions de remerciements s'adressent à la Conférence épiscopale du Bénin pour son accompagnement et à l'ABJC/KTO pour avoir relevé le pari de l'organisation, et à l'UCAP-Burkina pour son leadership qui permet de tenir le Refresher Program sans discontinuité depuis 8 ans.
En divers, le Président de l'UCAP-Burkina a fait le compte rendu des démarches que le bureau auto-suspendu de l'UCAP Afrique de l'Ouest devait entreprendre à l'issue du Refresher Lomé 2022, pour la reconnaissance de cette section sous régionale.
Il a porté à la connaissance des participants que l'ensemble des documents exigés pour l'admission ont été envoyés au Comité Exécutif de l'UCAP Afrique depuis septembre 2022 dont l'avis , promis dans de brefs délais après desdits documents doit encore attendre 4 ans c'est-à-dire lors du Congrès d'Accra en 2025.
En toute fin de travaux, les participants ont reçu la visite de Père Eric HOKPEICHA, du diocèse de Porto Novo et secrétaire général adjoint de la Conférence Episcopale du Bénin. Il est l'un des artisans de la création de l'ABCJ/KTO (UCAP-Bénin). En remerciant l'ensemble des pays pour leur participation, Père Eric a reconnu que l'organisation de ce Refresher Program a été un défi mais, dans l'ensemble le pari a été tenu.
A noter que les célébrations eucharistiques pour les participants étaient quotidiennes.
C'est le cœur plein de joie et les visages rayonnants, et également à l'issue d'une mémorable soirée récréative, que les participants se sont félicités du succès de cette 8e édition et se sont engagés à prendre part au 9e Refresher Program qui se déroulera du 9 au 17 août 2024 en Guinée Conakry.
Cotonou, le 17 août 2023
Le Comité d'Organisation
RECOMMANDATIONS
RECOMMANDATION 1 : Pour un dialogue interreligieux sincère
Considérant les évolutions entre groupes religieux et autorités publiques durant les vingt dernières années
Considérant que cette situation conduit à repenser les conséquences de la diversité religieuse dans la société civile.
Considérant la capacité de collaboration entre communautés religieuses
Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique de l'Ouest, réunis au sein de l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP) tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l'Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »
Appelons les confessions religieuses dans nos pays respectifs à vivre un sincère dialogue interreligieux pour plus de cohésion sociale, facteur de paix.
RECOMMANDATION 2 : Pour le respect du principe de la laïcité dans nos pays
Considérant que tous les pays participants au Refresher Program de l'UCAP Afrique de l'Ouest disposent dans leurs constitutions que l'Etat est laïc
Considérant la nécessité de mettre toutes les religions sur le même pied d'égalité
Considérant la situation socio-sécuritaire de nos pays respectifs
Considérant le rôle important que jouent les différentes communautés coutumières et religieuses dans la résolution des crises
Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique de l'Ouest réunis au sein de l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP) tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l'Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »
Recommandons à nos Chefs d'Etat le respect du principe de la laïcité à travers la considération équitable des différentes confessions religieuses
RECOMMANDATION 3 : Pour une presse plus responsable
Considérant le rôle combien important que joue la presse dans l'éducation et la sensibilisation des populations
Considérant le danger que peut véhiculer une presse partisane
Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique de l'Ouest réunis au sein de l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP), tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l'Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »
Recommandons aux hommes et femmes de médias de notre sous-région, un traitement équitable, juste et apaisé des faits religieux pour une société de concorde et pour un meilleur vivre-ensemble
Fait à Cotonou le 17 août 2023
Les Participants
MOTION DE REMERCIEMENT 1 : A l'endroit de la Conférence épiscopale du Bénin
Considérant l'implication de la Conférence épiscopale du Bénin à travers son président de la Commission épiscopale des moyens de communications sociales et l'Evêque responsable de la Commission du dialogue interreligieux
Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique de l'Ouest réunis au sein de l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP), tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l'Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »
Adressons nos vifs remerciements :
A la Conférence épiscopale du Bénin
A leurs Excellences Messeigneurs Eugène Cyrille HOUDEKON et Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN
MOTION DE REMERCIEMENT 2 : A l'endroit de l'ABCJ/KTO et de l'UCAP-Burkina
Considérant la bonne tenue du Refresher Program Bénin 2023
Considérant l'engagement de l'Association Béninoise des communicateurs et journalistes catholiques du Bénin (ABCJ/KTO)
Considérant l'investissement de l'Union Catholique Africaine de la Presse du Burkina Faso (UCAP-Burkina) pour une tenue régulière du Refresher Program
Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l'Afrique de l'Ouest réunis au sein de l'Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP), tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l'Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »
Remercions :
Le bureau exécutif de l'ABCJ/KTO et le comité d'organisation du Refresher Program pour leur disponibilité et pour le succès du 8e rendez-vous Ouest-africain des journalistes et communicateurs catholiques,
L'UCAP-Burkina pour son leadership qui assure la régularité des différentes éditions des Refresher Program,
Cotonou, le 17 août 2023
Les participants
Dans un communiqué en date du 20 août 2023, le Conseil de la résistance pour la république (CRR), se dit prêt à "enclencher des actions militaires pour s'assurer du retour à la légalité au Niger".
Créé pour rétablir le pouvoir de Mohamed Bazoum et dirigé par Rhissa Ag Boula, chef historique de la rébellion touarègue au Niger, le CRR dit condamner ce qu'il qualifie de "couardise du général Thiani, qui s'inscrit clairement dans un agenda personnel et antinational", et prend la proposition de la transition comme une provocation.
Le mouvement politique soutient que des éléments d'une armée putschiste ne sauraient être au service de la république, et appelle à ce titre "les hommes et femmes dignes du Niger" à les combattre.
Tout en réaffirmant son soutien à l'intention d'intervention de la CEDEAO, le CRR se dit prêt à engager des actions militaires, au moment opportun, pour un retour à l'ordre constitutionnel.
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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Housing Clerk in the General Service Office.
Opening Date : August 22, 2023
Closing Date : September 5, 2023
Open to : All interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 8,824,957 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-06)
ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.
BASIC FUNCTION OF POSITION :
The Housing clerk position serves as the housing subject matter expert and advisor on repairs and maintenance issues in all United States Government lease provided housing. The incumbent serves as the point of contact with landlords' contractors, embassy technicians, and tenants to make sure that work is completed on time and in accordance with embassy residential standards. The Housing Clerk also routes and tracks customer service requests via MyServices database, maintains real property application (RPA).
The position also provides a range of administrative support services for the General Services Office. Incumbent coordinate with FM, Property, POSHO, RSO, and IRM to ensure that required repairs, upgrades, security measures, and telephones are in place in time for new arrivals and conduct visual inspection prior to departure of employees as part of the GSO check in and Check-Out process to assess state of furniture, cleanliness of houses and make ready concerns.
QUALIFICATIONS REQUIRED :
1. EDUCATION : Completion of high school is required.
2. EXPERIENCE : Minimum of two (2) years in, Real estate/Property management, logistics, and administrative management is required.
3. LANGUAGE : - English : Fluent, Written/Speaking/Reading knowledge is required. "This may be tested.”
French : Fluent, Written/Speaking/Reading knowledge is required. "This may be tested.”
Moore : Rudimentary verbal skills is required.
- Dioula : Rudimentary verbal skills is required.
4. SKILLS AND ABILITIES : Cross cultural communication skills capable of mediating conflicting interests of American Embassy residents, facilities maintenance staff, and landlords. Excellent organizational skills with ability to prioritize workload and work under pressure. Must be able to plan, coordinate and monitor activities related to work performed by contractors at residences. Must be tactful, yet effective, in dealing with American personnel relative to the status of their arrival and departure inspections, demonstrating exemplary customer service. Must be able to use a personal computer with proficiency in Microsoft Word, Excel, Power Point, and another related Microsoft Suite. Must have excellent attention to detail, be tactful in negotiating repairs with landlords, monitoring the work of landlords' contractors and Facilities staff as relates to routine maintenance, make-readies and termination. The incumbent must demonstrate exceptional time management and must have a driver license with a driving experience of at least 5 years. Basic numerical kill is required. This may be tested.
5. JOB KNOWLEDGE : Basic local journeyman work practices, and residential safety and security standards.
HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number : Ouaga-2023-032, Housing Clerk and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.
For more information on how to apply visit the Mission internet site https://bf.usembassy.gov/jobs/
Required Documents :
Please provide the required documentation listed below with your application :
All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of high school is required.
• Attestations and Certificates of work
• Other documents
Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Passport copy
What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.
Note :
• All Applications must be made in English.
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.
EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.
Qui croit en moi, même s'il meurt vivra « Jean : 1-25 »
La grande famille KARGOUGOU à Kaya, Tikato,Zabga,Ouagadougou,Abidjan, France, Allemagne, Belgique, Canada, Etats-Unis ;
Le NabaKoom, Chef du Canton de Sanmatenga ;
Le TikatoNaba ;
Le KassirinNaba ;
Le Naaba Yemde de Zabga ;
Le Tib-Soaba de Gaoua ;
La Famille de Feu Paul-Edouard Moussa KARGOUGOU ;
La veuve OUATTARA Maimouna à Ouagadougou ;
Les enfants, Aicha, Jean de Dieu dit « Keffy », Odile, Viviane, Zakaria et Apollinaire ;
Les petits-enfants Nèmatou et Rachidatou ;
Les familles alliées OUEDRAOGO, NABYOURE, KAFANDO, SANDWIDI, TINTO,SAWADOGO, TAPSOBA, GUINGANY, SIMPORE, DAKOURE, GRENDENE, SONKOLIA, BOUDA, OUATTARA, ZINSOU, DARANKOUM, ZONGO, TAMBOURA, NONGUIERMA, TRAORE, TIENDREBEOGO, LOUGUE, ILBOUDO, MOSCATELLI, COMPAORE, LAGUEMVARE, HERLET, DROUET ;
réitèrent leurs sincères remerciements pour le soutien moral, spirituel, matériel et financier que vous leur avez apporté lors du rappel à Dieu de leur regretté fils, frère, époux, père et grand-père ;
KARGOUGOU Jean André Saïdou dit Papa Lycée
Décédé le 08 juin 2023 à Ouagadougou et inhumé le 09 juin 2023 au cimetière de Kamboinsin ;
Leurs remerciements vont particulièrement :
• A SEM le Président de la Transition, Chef de l'Etat :
• A SEM le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Aux membres du Gouvernement ;
• Au personnel du Ministère de la Santé et de l'Hygiène publique ;
• Aux partenaires techniques et financiers du Ministère de la Santé et de l'Hygiène publique ;
• Au personnel de l'Entreprise Delta Construction Business Burkina/Niger ;
• A la CCB Saint Joseph de la Paroisse notre Dame du Rosaire de Kologh- Naba ;
• Aux voisins de Ouidi ;
• Aux amis et connaissances ;
Et à tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu de par sa miséricorde, vous rende au centuple vos bienfaits.
Union de prières !
La commune de Ouagadougou, dans un communiqué en date du vendredi 4 août, annonce qu'elle pourrait effectuer des descentes inopinées dans les lieux de gardiennage d'engins à deux ou quatre roues parkings pour vérifier l'effectivité des tarifs appliqués aux vélos, motos et véhicules. Les parkings ne respectant pas ces tarifs fixés par la municipalité pourraient voir leurs agréments simplement retirés, prévient la commune. En rappel, selon les arrêtés municipaux de 2015, pour mettre son engin en sécurité dans les établissements scolaires et universitaires, les écoles de formations professionnelles, les formations sanitaires, les pharmacies, les morgues et les cimetières, les cyclistes doivent payer 25 francs CFA, les motocyclistes 50 francs et les automobilistes 100 francs. Les prix doublent au niveau de l'administration publique, des yaars et marchés. Pour suivre un concert et ou un spectacle, les propriétaires de vélos paient 100 francs CFA, ceux des motos 200 francs CFA et ceux des véhicules quatre roues 500 FCFA. Des gérants et des clients de parkings se prononcent ce jeudi 10 août 2023 sur la décision de la mairie.
Joseph Tangayiré
« Concernant la volonté de la mairie de faire des descentes inopinées au niveau des parkings, je trouve que c'est une bonne idée. Il faut tenir compte de la population, comment elle vit. Mais est-ce que les autorités pourront continuer sur cette lancée ? C'est la question. Il ne faudrait pas contrôler aujourd'hui et laisser demain, ils vont reprendre leurs habitudes. Si c'est 100 francs pour garer son engin, c'est 100 francs. Il ne faut pas essayer d'augmenter les tarifs. Pour moi, c'est bien de retirer les agréments de ces deniers s'ils augmentent les prix ».
Abdoul Kader Sawadogo (garagiste)
« La commune de Ouagadougou fait bien de contrôler. Mais elle a pris à mon avis du temps pour le faire. Souvent, vous allez dans les pharmacies, dans les hôpitaux, le prix pour mettre sa moto au parking est à 100 francs. Vous entrez voir votre malade et pour repartir on te dit au parking de te débrouiller pour trouver la monnaie avant de prendre ta moto, c'est un peu difficile souvent ».
Ousmane Ouédraogo (mécanicien)
« Je trouve que c'est une bonne initiative. Dans les hôpitaux et devant les pharmacies les prix ne sont souvent pas respectés. Parfois tu sors d'un hôpital et on t'oblige à payer 100 francs. Et quand tu n'as pas la monnaie et que tu leur tends 50 francs, ils refusent ».
Aboubacar Tahita (parkeur)
« Dans notre parking, les tarifs pour les motos sont à 50 francs. Nous sommes au CHU de Bogodogo, précisément au parking sini dit « Basm-yamm ». Il y a à peu près sept mois de cela, la moto était à 100 francs. Mais après cela, une note est sortie nous demandant de faire le prix à 50 francs. Maintenant nous faisons 50 francs pour les motos et 25 francs pour les vélos. Pour les visites inopinées annoncées par la mairie, je ne suis pas inquiet parce que je respecte les prix fixés. Et je trouve que cela est une bonne chose parce que y a des gens qui font ça à 200 francs ».
Lucienne Tamalgo (parkeur)
« Vous savez bien ici nous faisons la moto à 100 francs et le vélo à 50 francs. Le plus dur dans tout ça c'est que les gens refusent souvent de payer sous prétexte qu'ils n'ont pas de monnaie. C'est un réel souci pour nous. Pour certains, c'est de la mauvaise foi. Ils peuvent vous présenter un billet de 10 000 francs pour ne pas payer le prix du ticket. Nous avons notre agrément. Je ne suis pas au courant du dernier communiqué de la commune de Ouagadougou. C'est un sujet qui concerne mon patron. Je suis ici depuis environ deux ans et le prix est toujours le même : 100 francs pour les motos et 50 francs pour les vélos ».
Ahmed Pafadnam (parkeur)
« Le parking des motos à l'intérieur de Saramaya transport pour les voyageurs c'est une semaine gratuite et 500 francs après une semaine. Une personne qui vient peu importe où elle voyage nous gardons sa moto et elle paiera au-delà d'une semaine. Je ne suis pas au courant de la dernière note de la commune de Ouagadougou pour vérifier si les gens appliquent l'arrêt ou pas. Mais je ne suis pas inquiet pour ça car nous somme en règle et nous avons notre agrément ».
Francis Tondé (parkeur)
« Nous nous prenons ce que les clients nous donnent, 50 francs ou 100 francs. S'ils ne nous donnent rien aussi, ce n'est pas grave, nous n'obligerons personne à payer. En revanche, certains clients ne comprennent pas souvent, ils déposent leurs motos aux alentours sans aviser les parkeurs et en cas de vol, c'est comme si on y est pour quelque chose. Pour garder leur moto d'une valeur de 500 000 francs, voire plus, certains rechignent à payer 50 francs au parkeurs ».
Yentemma Alex Lankoandé / Ange Urielle Lézogo (stagiaires)
Lefaso.net
Le Baas neere Naaba de Sig-noghin (arrondissement 9 de Ouagadougou) a fortement aidé les adultes supporters dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso. »
François Xavier SANTOBEGA est adulte supporteur dans le cadre du projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso ». Pendant les trois années de mise en œuvre du projet (2020-2023), il a, avec d'autres collègues, sillonné les artères du quartier Sig-noghin, dans l'arrondissement 9 de Ouagadougou, avec pour objectifs de sensibiliser sur divers thèmes en lien avec la santé sexuelle et reproductive.
Leurs actions n'auraient pas été aisés s'ils n'avaient pas reçu l'accompagnement des responsables coutumiers du quartier. C'est le sens de leur visite ce matin du 02 juin 2023 dans la cour de Baas neere Naaba. « A chaque fois que nous avons eu besoin de lui, il a été très ouvert et accueillant, capable d'aménager son programme surtout quand il s'agit des problèmes de santé sexuelle et reproductive. Il est tout le temps disponible pour nous », affirme M. SANTOBEGA
Bénéficier de l'accompagnement des chefs coutumiers permet aux acteurs de la mise en œuvre du projet d'avoir un « laisser-passer » dans les quartiers et villages et de créer ainsi un environnement favorable pour l'atteinte des objectifs. Mais pour le Baas neere Naaba, c'est aussi leur contribution à la sensibilisation des plus jeunes. « Lorsque les enfants sont laissés à eux-mêmes, ils sont exposés à plusieurs maladies dont ils ignorent les causes. Il est donc important de les sensibiliser car cela est bénéfique pour leur bien-être. », a-t-il renchérit.
Le projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso » est financé par l'Ambassade du Japon au Burkina Faso, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Il est mis en œuvre par deux partenaires d'exécution que sont la Fondation KIMI et l'ABBEF (Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial) avec l'appui de JOICFP (Japanese Organization for International Cooperation in Family Planning).
Publi-reportageLa troisième édition de la Journée de la sauvegarde de la biodiversité de l'Association pour la sauvegarde de la biodiversité s'est tenue le samedi 12 août 2023 à Koankin, dans la commune rurale de Pabré. A l'occasion, l'association a planté plus de 300 arbres.
Pour cette troisième édition de la Journée de la sauvegarde de la biodiversité, l'Association pour la sauvegarde de la biodiversité a mis l'accent sur les espèces qui ont des vertus médicinales, thérapeutiques et nutritives. « Nous avons fait un effort pour sauvegarder la plupart des plantes qui sont en voie de disparition. Pour l'entretien des arbres, nous n'avons pas de forage d'eau mais nous nous débrouillons avec nos moyens de bord, même si nous perdons un maximum d'espèces. Régulièrement, nous venons avec des grilles de protection et nous avons des gens qui surveillent en permanence le domaine », a expliqué Jean Ilboudo, le président de l'Association pour la sauvegarde de la biodiversité.
Pour lui, cette journée symbolise la sauvegarde de la biodiversité. « Chaque année, nous choisissons un thème en rapport avec la protection des enfants. Nous ne pouvons pas envisager l'avenir sans les enfants qui constituent l'essentiel de notre population. Cette année, nous les avons impliqués pour qu'ils puissent vraiment s'approprier la protection de l'environnement et s'impliquer davantage pour que l'environnement puisse être sauvegardé. Il y a plusieurs espèces qui ont été plantées aujourd'hui », a-t-il précisé.
La cérémonie de reboisement s'est déroulée en présence du chef de Koankin. « Cette année, on a privilégié les enfants pour qu'ils sachent comment planter des arbres. En tant que chef de village, nous avons pris quelques mesures pour entretenir les plants. Nous avons essayé de former un groupe de relais qui tourne dans la forêt chaque matin et chaque soir pour voir s'il n'y a pas des animaux en divagation pour détruire ce que nous avons planté », a dit Naaba Kango.
L'activité, parrainée par Patricia Kabré, a regroupé plusieurs enfants, en plus des hommes et des femmes. « C'est avec un immense plaisir que je parraine cette troisième édition et le fait de choisir le thème consacré aux enfants, est vraiment une bonne initiative parce qu'il faut apprendre aux enfants à protéger la nature. La protection de la nature permet de lutter contre l'érosion et la dégradation du sol ; et quand on protège la nature, cela nous permet d'avoir des pluies », a déclaré la marraine.
Carine Daramkoum
Lefaso.net
Vidéo : RTB
Le Premier ministre du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), Ali Mahamane Lamine Zeine a jugé « inhumaines, iniques et inacceptables », les mesures prises par la CEDEAO contre le Niger. Ces sanctions à l'encontre du pays sont en contradiction avec les règles de l'institution régionale, a-t-il souligné.
Cette déclaration du Premier ministre du CNSP intervient à l'issue de la rencontre entre les autorités militaires nigériennes et des leaders religieux venus depuis le Nigéria en médiation.
« Cette rencontre importante vise à rapprocher les deux pays, le Nigéria et le Niger. Les leaders religieux ont fait passer le message du président nigérian au chef de l'État, le général Abdourahamane Tchiani ici même », a-t-il indiqué.
Selon Ali Mahamane Lamine Zeine, le chef de l'État nigérien a chargé les leaders religieux d'expliquer au président du Nigéria, Bola Tinubu, tout ce qu'ils voudraient voir se réaliser dans les prochains jours, à savoir la levée des sanctions.
Il affirme que son gouvernement reste ouvert pour conduire cette médiation en vue d'un retour à une situation de normalité.
Pour rappel, la délégation des leaders religieux de confession musulmane de la République fédérale du Nigéria, conduite par Cheikh Abdulahi Bala Lau est arrivée a Niamey, ce samedi 12 août 2023, en milieu de journée.
Hamed Nanéma
Source : Page Twitter LSI AFRIQUE
Thème du Pèlerinage : « Mon Ame exalte le Seigneur »
Mam siiga waogda m Soala
Lundi 14 Août 2023
16H00 - Découverte et bénédiction d'un monument devant la statue de Notre Dame de Yagma devant la basilique
18H30 – Invitation aux célébrations des fêtes de l'Assomption et des jubilés et anniversaires, par les cloches de la Basilique
19H00 – Célébration des 1ères vêpres de l'Assomption à la Basilique
19H30 – Début de la NUIT DES TEMOIGNAGES
• Intermèdes musicales : Chorale Naaba Sanem – M. Antoine Bouda
22H30 – Récitation du Rosaire
24H00 – ADORATION DU SAINT SACREMENT
Mardi 15 Août 2023 : CELEBRATION DE L'ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE MARIE
• 07H15 : Mot d'accueil et de Bienvenue
• 07H30 : Récitation des Laudes
• 08H00 : Récitation du Chapelet après l'installation de la statue de Notre Dame de Yagma
• 09H00 : CELEBRATION EUCHARISTIQUE
Procession d'offrandes
Solidarité avec les Déplacés internes
Procession mariale
BONNE ET HEUREUSE FETE DE L'ASSOMPTION
HEUREUX JUBILE SACERDOTAL A SON EMINENCE
JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOUS ET A TOUTES
En raison de l'hivernage, le président de la délégation spéciale de Ouargaye, Mahamoudou Soulama a formellement interdit de se baigner dans le barrage de cette localité, située dans la province du Koulpélogo (région du Centre-est). L'objectif est d'éviter « autant que cela est possible » les noyades.
M. Soulama a particulièrement exhorté les parents hôtes et les PDI à sensibiliser leurs enfants pour qu'ils ne fréquentent pas ledit barrage en cette période « dangereuse ». L'autorité communale a prévenu que tout contrevenant s'expose à des sanctions, conformément aux dispositions règlementaires en vigueur.
Pour rappel, deux jeunes hommes âgés de 16 ans environs, y ont perdu la vie par noyade. Le premier cas s'est produit au barrage de Ouargaye tandis que l'autre est survenu au moment de la traversée d'une rivière.
Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina
Le Nigeria qui fournit 70 % de l'électricité utilisée au Niger, a coupé l'alimentation du pays en application des sanctions décidées par la CEDEAO.
Les Nigériens font face à l'enfer des coupures de courant prolongées. Une période de vache maigre pour le secteur informel notamment.
« Nous avions l'habitude de travailler de 8 heures à minuit, mais maintenant c'est impossible. Nous avons en moyenne une heure et 30 minutes d'électricité par jour et il est très difficile d'être productif dans de telles conditions. Depuis que le Nigeria a coupé l'électricité, nos ventes ont baissé. Nous essayons de travailler avec un générateur, mais nous ne pouvons pas l'utiliser pendant de longues heures parce qu'il est cher et que nous devons acheter régulièrement du carburant », raconte sous anonymat, un tailleur nigérien.
En sus de leur impact sur la vie quotidienne, les délestages de courant ne sont pas sans conséquence pour l'économie du pays.
« Les gens sont obligés d'acheter des lampes torches, des générateurs, etc. Mais pour les utiliser, ils doivent acheter des batteries, du carburant. Il y a aussi l'entretien. Ce sont des dépenses imprévues qui vont affecter le pouvoir d'achat de la population. Cette situation est désastreuse car l'électricité est un produit transversal utilisé dans presque toutes les activités économiques », explique un résident de Niamey.
C'est dans ce contexte que des chefs religieux musulmans nigérians sont arrivés à Niamey pour rencontrer des responsables de la junte militaire. Leur mission, tenter de trouver une issue à la crise. Alors que le Niger est sous la menace d'une intervention militaire de la CEDEAO.
Hamed Nanéma
Lefaso.net
Source : Africanews
La Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA) a annoncé ce dimanche 13 août 2023, avoir "anticipé" son retrait d'un camp au sein de la localité de Ber, dans le nord du pays. Cette partie du territoire malien est l'objet de tensions entre l'ex-rébellion touareg et les forces armées maliennes.
La zone en effet, a été l'épicentre de combats où l'armée malienne a récemment perdu des soldats après une attaque "terroriste".
La MINUSMA dit avoir anticipé son retrait en raison de la dégradation de la sécurité dans ladite zone et des risques élevés que cela fait peser sur ses Casques Bleus. Elle l'a affirmé dans un message sur le réseau social “X” (anciennement Twitter), sans précision sur la date de départ initiale et les effectifs.
Lefaso.net
Source : aBamako
(Ouagadougou, 12 août 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé la cérémonie commémorative de la Journée internationale de la Jeunesse (JIJ) ce samedi à Ouagadougou en présence des représentants des jeunes des treize régions du pays.
Cette JIJ a été une occasion pour les jeunes venus des treize régions du Burkina Faso d'avoir des échanges directs avec le Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE dans un franc parler.
Très attaché aux questions touchant les jeunes, le Président de la Transition a un regard sur les défis à relever pour leur épanouissement. Il a invité la jeunesse à s'engager davantage, à travers des initiatives innovantes, pour le développement du Burkina Faso.
Pour ce faire "nous pensons beaucoup à la formation professionnelle", a souligné le Chef de l'État qui a rappelé qu'il ne s'agit pas de se former pour des diplômes mais d'apprendre des métiers et d'exercer.
Au-delà de la sécurisation du pays, pour laquelle le Capitaine Ibrahim TRAORE a rendu un hommage aux jeunes qui se sont engagés comme VDP, les jeunes doivent accompagner, par leurs initiatives et leurs actions, le développement de notre pays.
Les jeunes disent reconnaitre les efforts engagés par le Président de la Transition pour la sécurisation du pays et pour l'épanouissement de la jeunesse. Ils ont réaffirmé leur engagement à accompagner la Transition à relever les défis actuels.
Ils ont saisi l'occasion pour égrener leurs préoccupations qui tournent autour de l'employabilité, de la formation professionnelle, de l'accès aux marchés publics et aux financements pour la mise en œuvre de leurs projets. La question sécuritaire et celle liée à l'état des infrastructures routières sont aussi des préoccupations communes des représentants des jeunes de l'ensemble des régions du Burkina Faso.
A ces préoccupations, le Chef de l'État a donné des réponses en appelant les jeunes à plus de responsabilité et de discernement. Les solutions viendront de façon progressive et en fonction des possibilités selon le Capitaine Ibrahim TRAORE.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Les grandes familles, TRAORE, COULIBALY, OUATTARA BARRO à Moami Toussiana, Orodara, Bobo Dioulasso, Ouagadougou,
Les familles alliées SEYE, SARR, YAGO, OUEDRAOGO, SAWADOGO à Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Dakar,
Monsieur TRAORE Ousmane, Fonctionnaires à la retraite du Ministère de l'enseignement supérieur et ses frères et sœurs,
La Veuve TRAORE/TRAORE Karidiatou, infirmière à la retraite et ses enfants
Monsieur OUATTARA Adama à la SONABEL et ses frères et sœurs
Monsieur Ouédraogo Amadou Madi, opérateur économique à Ouagadougou
Les enfants de feu TRAORE Mamadou Gorille
Les enfants de feu TRAORE Bou Souleymane
Les enfants de feu TRAORE Barou Omar
Les enfants de feu DIARRA Sidiki
La veuve Madame TRAORE/SEYE Aratou, ses enfants TRAORE Abdramane à la mairie de Bobo, TRAORE Mohamed Souleymane Papis opérateur économique à Ouagadougou
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, cousin, beau-frère, père, oncle et grand-père.
TRAORE Boubacar Sidiki dit TBS
• Conseiller des Affaires Economiques à la retraite
• Ancien Directeur Général de l'office National du Commerce Extérieur (ONAC)
• Ancien Directeur des Etudes et de la Planification du Ministère du commerce
• Ancien Coordonnateur du programme de réhabilitation Economique de la région de Bobo Dioulasso (CPRB)
• Ancien PCA et Directeur Général de la Structure de Gestion du Marché de Bobo
Décès survenu ce Mercredi 09 Août 2023 à Bobo Dioulasso
Les obsèques se dérouleront selon le programme ci-après ;
Vendredi 11 Août 2023
➢ 08H30 : Levée du corps à la morgue de l'Hôpital SANOU Souro
➢ 10H00 : Arrivée du corps au domicile du défunt au secteur 22 à coté de la pharmacie AMINE
➢ 13h30 : Départ pour le Cimetière Municipal route de Banakeledaga
Samedi 12 Août 2023
➢ 20H00 : Veillée de prières (FIDAO)
Dimanche 13 Août 2023
➢ 08H00 : Doua
UNION DE PRIERE
Sa majesté Naaba YOUGA II de Boura/Garango, les grandes familles ZOURE, TRAORE, DEMBELE, TOURE, TOE, à Garango, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan.
El HADJ Abdou ZOURE, Mr Abdoul Karim ZOURE, Mr Alphonse ZOURE, Mr Issifou ZOURE, Mr Aziz TRAORE/ZOURE, Mr Yahaya ZOURE, Mr Issouf ZOURE BABA, El HADJ Zoulka Kader TRAORE/ZOURE, Mr Mohamed Lamine TRAORE dit Papa Déni, Mr Malick TRAORE, Mr Modibo ZOURE.
Les enfants :
Mme Nana GUISSOU née ZOURE
El HADJ Daouda ZOURE
Mme Aminata ZOURE
Mme Haoua ZOURE
Mr Amadou ZOURE
Mme Kadidiatou BAKAYOKO née ZOURE
Mme Mariam OUATTARA née ZOURE
Mme Awa NIATA née ZOURE
Mr Abdoulaye ZOURE
Mr Adama ZOURE
Mme Salimata ZOURE
Mme Fatimata ZOURE
Mr Moctar ZOURE
Mme Maïmouna ZOURE
Mme Bibata ZOURE
Les petits-enfants, arrière-petits-enfants et les familles alliées
Ont le regret de vous annoncer le décès de leur fille, épouse, mère, tante, grand-mère, arrière-grand-mère.
Maïmouna ZOURE née DEMBELE dite YANKAFISSA
Décès survenu le dimanche 13 Aout 2023 à Ouagadougou
Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
La levée de corps aura lieu le 14 Août 2023 à 13 h à la morgue de la clinique SUKA à pissy, suivi de la prière au domicile familiale sis à Gounghin (ex secteur 8) à 14h30 et de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin à 15 h.
Le DOUA du 7ème jour aura lieu le dimanche 20 Août 2023 à 8h00 mn dans la cour familiale à Gounghin.
La grande famille ZOMBRE à Ouargaye, Ouagadougou, Tenkodogo, Garango, Bittou,
Bodo Dioulasso, Kaya … ;
ZOMBRE K Gustave à Ouagadougou ;
Les enfants Hugues, Chanelle et Huguette ;
Sa Majesté NAABA KOOM de Garngo ;
La famille de feu BAMBARA Jean Baptiste à Garango ;
La grande famille Bambara à Garango, Tenkodogo, Ouagadougou, Koupéla ;
Les familles alliées : MILOGO, SANHOUIDI,
TERA, PIZONGO, KABORE, CONGO, BATIONO, OUEDRAOGO, SORGHO, PIMA, SAOURA, GORGO, KAGAMBEGA, NARE, MINOUGOU, SEYNOU, LOFO, TIETIEMBOU, GOUMBRI ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille, belle-fille, Sœur, cousine, tante, mère, grand-mère… ;
Madame ZOMBRE/BAMBARA G. Olga,
décès survenu le dimanche 13 aout 2023 à Ouagadougou des suites de maladie.
Les obsèques se dérouleront selon le programme ci-après :
PROGRAMME DES OBSEQUES
DIMANCHE 13 AOUT 2023
19H30 : VEILLEE DE PRIERES AU DOMICILE (KARPALA).
LUNDI 14 AOUT 2023
08H00 : Levée de corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo suivi d'une prière à domicile.
10H 00 : Absoute à la paroisse Saint François d'Asise suivi de l'inhumation au cimetière de Karpala.
"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos" Mathieu 11 vs 28
QUE SON AME REPOSE EN PAIX
Dans une note d'information en date du 11 août 2023, le directeur des services médicaux et techniques du Centre hospitalier universitaire Sourou Sanou (CHUSS), Dr Souleymane Konaté interpelle sur la croissance du nombre de cas de la dengue au sein de la population et du personnel de santé.
Il invite par conséquent à renforcer la surveillance de cette maladie et de toutes les autres fièvres hémorragiques par un dépistage précoce. S'il n'existe pas de traitement spécifique en la matière, Dr Souleymane Konaté affirme que des soins de soutien précoces et énergétiques s'imposent.
Il recommande de ce fait, que tout cas suspect et/ou confirmé soit mis sous moustiquaire tout en utilisant des répulsifs (insecticides…).
L'intégralité de la note ci-dessous.
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