Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, avec l'appui du Centre de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) et d'autres partenaires, a organisé, ce samedi 27 mai 2023, un exercice de simulation grandeur nature pour tester le plan blanc de l'hôpital. Il s'agit d'un exercice au cours duquel un important nombre de patients arrivent au CHU à la suite d'une situation d'urgence (catastrophe, intoxication, etc.). Comment l'hôpital s'organise-t-il pour leur prise en charge ?
Une situation d'urgence sanitaire peut survenir à tout moment, nécessitant la prise en charge d'un grand nombre de patients. Ce fut par exemple le cas de l'afflux de blessés lors de l'attaque de Cappuccino en 2016. L'hôpital Yalgado Ouédraogo, qui est le plus ancien et l'un des plus grands centres hospitaliers du Burkina, doit donc se préparer en conséquence pour y faire face.
C'est pourquoi, avec l'appui de ses partenaires, notamment le CORUS, l'hôpital a rédigé un plan blanc. Ce plan permet de savoir comment réagir en cas d'urgence. « C'est un référentiel conçu par l'ensemble des acteurs pour faire face à un éventuel afflux massif de patients que nous recevrons au CHU Yalgado Ouédraogo, quelle que soit la circonstance, quelle que soit l'origine », a expliqué Ousmane Néré, directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo.
Et c'est pour éprouver la cohérence de ce plan blanc, identifier ses forces et faiblesses qu'a été initié cet exercice de simulation grandeur nature d'une situation d'urgence. Il a été organisé en collaboration avec l'OMS, Jhpieogo, AFNET, la Croix-Rouge, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, les forces de sécurité et le CORUS.
Défilé d'ambulances, afflux d'un grand nombre de victimes en l'espace d'une heure et l'occasion de tester les services de l'hôpital, notamment les services de soins et d'aide au diagnostic, dans la gestion de ces patients. Un exercice nécessaire, à en croire Pr Nazinigouba Ouédraogo, professeur d'anesthésie-réanimation, chef du département d'anesthésie- réanimation du CHU Yalgado Ouédraogo et coordonnateur médical du plan blanc.
« Pour être efficace, il faut avoir pensé à l'avance comment faire et écrire cela sous la forme d'un plan cohérent pour permettre d'organiser les moyens aussi bien humains que matériels pour répondre à la situation (...) On peut avoir écrit un très beau plan et puis quand on commence à le mettre en œuvre, ça ne va pas du tout, tout va de travers. Donc il est nécessaire de faire des exercices (...) Déjà en temps normal, que ce soit en traumatologie, aux urgences médicales ou à la maternité, nos patients sont à terre. Ça c'est ce qui nous arrive au quotidien. Mais si 20, 30, 50, 100 victimes arrivent, comment cela va se passer ? C'est ce à quoi répond ce test", confie Pr Ouédraogo.
Dr Joseph Soubeiga, directeur du CORUS, a expliqué que l'exercice va permettre de tester plusieurs fonctions du plan blanc, notamment la capacité de l'équipe de crise du CHU à coordonner une urgence sanitaire. L'exercice va aussi tester les capacités des structures médicales à prendre en charge les victimes et aussi la capacité de la cellule de crise à communiquer avec le public et à gérer l'afflux des patients et des accompagnants de malades.
À l'issue de l'exercice, une fois les insuffisances constatées, des recommandations seront formulées afin de réadapter le plan blanc, de sorte à ce que l'hôpital puisse faire face de façon efficace à une urgence sanitaire.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
En réaction aux critiques de Mohamed Bazoum sur sa stratégie anti-terroriste, le Burkina Faso a estimé ce samedi 27 mai 2023 que le président nigérien manque de vision, en pensant que des soldats venus de l'Occident vont se sacrifier gratuitement pour sauver son pays. Des informations rapportées par l'Agence d'Information du Burkina (AI B).
« Confier cette guerre à des armées venues des contrées lointaines, c'est avoir une courte vue en pensant que des soldats vont quitter l'Occident et venir se sacrifier de façon désintéressée pour le destin de nos pays. Mais visiblement, le président nigérien a fait l'option de confier son pays et le destin de son combat engagé à des pays étrangers », a déclaré donc le porte-parole du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le ministre de la communication réagissait aux propos du président du Niger Mohamed Bazoum qui a dit dans une interview accordée à "Jeune Afrique", que les terroristes sont plus aguerris que les armées de la sous-région et que c'était une erreur tragique pour le Burkina Faso, d'associer les VDP (civils) à la lutte.
« Contrairement au président nigérien, toute la dynamique de la Transition est fondée sur notre conviction intime et profonde que nos vaillantes Forces de défense et de sécurité, que nos vaillants Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), soutenus par le peuple burkinabè dans son ensemble et sous le leadership de son Excellence, le capitaine Ibrahim Traoré, vont relever le défi. Nous allons reconquérir notre territoire. Nous allons ramener la paix par nous-mêmes », a ajouté le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Aussi, l'autorité burkinabè trouve malheureuse, qu'un chef d'Etat estime que des hordes terroristes sont plus aguerries que « nos armées ».
« Nous avons le plus profond respect pour l'armée nigérienne qui est une armée vaillante, pour le peuple nigérien qui est un peuple vaillant. Nous avons ici la conviction que ce peuple, que cette armée, contrairement à ce que le président nigérien a dit, est capable par lui-même de relever ce défi historique. Mais comme je l'avais dit, tout le problème : c'est le leadership », a soutenu Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Il pense également que cette interview eu égard au canal utilisé, n'avait d'autres objectifs que de faire plaisir aux pays d'origine des contingents déployés au Niger.
Le 26 avril 2023, le Burkina Faso avait déjà recadré le général nigérien, Mahamadou Tarka dit Abou qui a dénigré la stratégie burkinabè de lutte contre le terrorisme.
Lefaso.net
Source : Agence d'Information du Burkina
La finale de la coupe du Faso 2023 s'est jouée dans l'après-midi de ce dimanche 28 mai 2023 au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou. Elle a mis aux prises SALITAS FC et l'Étoile Filante de Ouagadougou (EFO) sous les yeux du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et de la légende camerounaise et invité d'honneur Samuel Eto'o, président de la fédération camerounaise de football.
Devant un public fortement mobilisé et des invités de prestige, les deux équipes vont pourtant rentrer dans les vestiaires avec un score de parité 0-0.De retour des vestiaires, plus déterminés, les Stélistes vont prendre rapidement le dessus sur les Colombes de Ouaga 2000. Grâce à un doublé de Camille Yé et un but d'Ange Cyriaque Ouédraogo, l'EFO s'impose nettement 3-0 et remporte la 36e coupe du Faso. C'est le 14e sacre pour la reine des stades dans cette compétition.
L'EFO vainqueur de cette finale repart avec le trophée, les médailles d'or et une enveloppe de 10 millions de FCFA. Finaliste malheureux, SALITAS FC se console avec les médailles d'argent et une enveloppe de 7,5 millions de FCFA. Vainqueur du match de classement, l'AS DOUANES 3e empoche 5 millions de FCFA et l'AS POLICE 4e se contente de 2,5 millions de FCFA. Les quatre équipes perdantes des quarts de finale reçoivent chacune la somme de 500 000 FCFA.
En rappel, l'AS DOUANES vainqueur du championnat représentera le Burkina Faso en ligue des champions de la CAF la saison prochaine et l'EFO vainqueur de la coupe du Faso représentera le pays des hommes intègres en coupe de la confédération.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
(Ouagadougou, 28 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis, cet après-midi, le trophée de la 36e édition de la Coupe du Faso, au capitaine de l'Etoile filante de Ouagadougou à l'issue des 90 minutes de jeux sur la pelouse du Stade municipal Issoufou-Joseph-CONOMBO.
La phase finale de l'édition 2023 de la Coupe du Faso a mise en compétition Salitas Football Club (Salitas FC) et l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO). Le Chef de l'Etat a remis le trophée de la coupe du Faso 2023 au capitaine de l'Etoile filante de Ouagadougou, équipe vainqueur de la compétition.
Après le coup d'envoi de cette finale donné par le Chef de l'Etat, les deux équipes se sont tenues en haleine, mais le score à la mi-temps est resté vierge.
A la reprise, l'EFO s'est montrée plus entreprenante en ouvrant le score à la 49e minute. Malgré la ferme volonté de Salitas, l'EFO doublera la mise à la 67e minute. Un troisième but, synonyme de clou du match, sera inscrit à la 80e minute.
Cette finale de la coupe du Faso s'est donc refermée sur ce score de 3 buts à 0 en faveur de l'Etoile filante de Ouagadougou qui trouve ainsi un 14e sacre depuis 1987.
L'édition 2023 de la coupe a connu la présence de Samuel ETO'O, ancien international camerounais et actuel président de la Fédération camerounaise de football, ainsi que de Jonathan PITROIPA et Bakary KONE, anciens internationaux burkinabè.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Gagner du temps en confiant certaines tâches à l'intelligence artificielle est aujourd'hui la nouvelle tendance qui s'impose dans un monde où la compétitivité est de plus en plus rude. C'est conscient de cette réalité que le passionné de nouvelles technologies, Dian Diallo, a depuis plusieurs années pris le train en marche. M. Diallo partage son expérience dans le domaine du digital et de l'intelligence artificielle.
Formateur digital et promoteur d'une entreprise de communication, Dian Diallo accompagne plusieurs entreprises et organisations dans leurs communications sur internet. Ses connaissances, son savoir-faire et ses compétences dans le domaine du digital et des outils de l'intelligence artificielle, lui ont valu la confiance de ceux qui sollicitent ses services.
Ce samedi 15 avril 2023, c'est au 1200 logements, un quartier de la capitale, que Dian Diallo a rendez-vous avec le personnel d'une organisation de la place. Objectif, leur apprendre à exploiter des outils technologiques qui sont à même de faciliter au quotidien leur travail, tout étant très efficaces.
Tous bien installés, les participants attendent avec impatience les nouvelles compétences qu'ils vont recevoir dans un instant. Smartphones, ordinateurs, vidéo projecteur et internet sont les équipements dont ils doivent disposer pour expérimenter instantanément une autre façon de travailler.
« Je passe beaucoup de temps sur les médias sociaux à partager les témoignages des participants à mes formations. Et parmi ceux qui me suivent depuis des années et qui ont montré un intérêt à ce que je fais, figure Aminata Diallo, coordonnatrice d'une ONG qui a fait appel à mon humble expérience », a situé Dian Diallo, les circonstances qui ont prévalu à cette formation.
Cette dernière a toujours souhaité qu'il vienne partager son expérience avec le personnel de son administration, souligne-t-il. Ce qui justifie sa présence en ce jour, pour leur faire découvrir des outils d'intelligence artificielle, dit-il.
Selon M. Diallo, cette formation va permettre aux apprenants d'être ultra efficaces et de gagner du temps dans l'exécution de leurs différentes tâches. « Les outils sur lesquels nous avons en effet travaillé, vont de l'élaboration de rapports avec l'IA, aux compte-rendu de réunion, en passant par les lettres administratives, la conversion de notes vocales ou de fichiers audio en textes, etc. ».
Après que Dian Diallo ait partagé une dizaine d'outils avec les apprenants, ceux-ci ont été émerveillés par le potentiel de ChatGPT, un outil lancé depuis le 30 novembre 2022 (utilisé par une centaine de millions de personnes). « Avec cet outil, les participants ont vu comment est-ce qu'ils pouvaient concevoir une lettre adressée au ministre de l'éducation par exemple en utilisant les bons prompts. Ils ont aussi appris comment élaborer des TDR de formation en quelques secondes et générer plusieurs messages de plaidoyers ».
Une problématique de comptabilité pour l'organisation d'une session de formation a même été résolue par ChatGPT, après que l'IA ait reçu cette requête des participants, confie Dian Diallo.
Pour lui, le monde entier devrait prendre le train en marche en s'appropriant les merveilles que produit aujourd'hui l'intelligence artificielle. Sinon, ce serait agir en 2023, à l'instar d'un monde traditionnel révolu, dit-il.
De l'avis de M. Diallo, l'intelligence artificielle aide à booster la créativité, à aller au-delà des limites, en mettant l'accent sur l'imagination. C'est pourquoi il pense que les écoles devraient de nos jours ouvrir une branche de « Prompt Engineering ». Cette discipline consiste à fournir les compétences pour savoir parler comme il se doit à l'intelligence artificielle, et la faire agir de manière adéquate. Toute chose qui sera bénéfique non seulement pour la communauté technologique et scientifique mais aussi pour le grand public, a-t-il mentionné.
Aussi, c'est convaincu qu'une véritable souveraineté ne saurait être acquise sans une connexion haut débit que Dian Diallo recommande fortement aux dirigeants de prendre les mesures appropriées pour l'expérimenter au Burkina Faso.
Selon M. Diallo, Internet n'a pas que des aspects négatifs, il dispose d'énormes avantages, étant le réseau des réseaux, qui permet aux cinq milliards d'êtres humains d'être connectés et interconnectés. C'est également l'instrument qui permet au monde de faire des affaires au-delà des frontières, argumente-t-il. « Grâce à Internet, des centaines de millions de personnes sont sorties du chômage, il faut juste savoir comment bien l'exploiter pour qu'il soit rentable, estime l'expert du digital ».
Fondateur et directeur de RD Digital, M. Diallo a travaillé avec une variété d'acteurs de divers secteurs, allant du monde de la politique en passant par l'entreprise, jusqu'au monde du développement, notamment des ONG. Sa maîtrise des solutions novatrices en matière de recherche internet, en prompt et en technologie est si impressionnante, au point d'être capable de les expliquer de manière claire et concise. Des qualités qui lui ont valu l'invitation à plusieurs reprises de structures et institutions à l'instar de l'université Nazi Boni, l'université de l'Unité africaine ex-IAM, l'université du Faso, l'espace culturel Gambidi et l'institut Imagine pour donner des formations de courte durée.
En plus d'être un formateur expérimenté, Dian Diallo a travaillé avec des journalistes pour le compte du Centre de presse Norbert Zongo (CNP/NZ). Il est membre du Pool des formateurs de l'incubateur KeoLID, où il partage son expertise en matière de stratégie de communication digitale et de marketing en ligne avec les startup incubés. Il a également contribué à l'appropriation de la technologie et des outils des médias sociaux en milieu rural et urbain sur plusieurs fronts importants à travers l'Afrique de l'Ouest et centrale, de son Sénégal natal au Cameroun en passant par le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Bénin…
Enfin, Dian Diallo est un auteur prolifique qui a publié de nombreux articles.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
La somme totale de 758 218 699 francs CFA sera mise en paiement au cours de cette répartition de mai 2023 au titre des droits d'auteurs. C'est ce qu'a annoncé ce vendredi 26 mai 2023 à Ouagadougou, le Bureau burkinabè des droits d'auteurs (BBDA) lors de sa conférence de presse. La répartition de mai 2023 porte essentiellement sur les droits de représentation et la copie privée des œuvres d'arts graphique et plastique (AGP).
De façon spécifique, le montant global net des droits mis en répartition au titre des droits de représentation et de la rémunération pour copie privée des œuvres AGP s'élève à 403 763 224 francs CFA contre 400 349 984 francs CFA en 2022. Soit un taux d'accroissement de 0,85% estimé à 3 413 240 francs CFA en valeur absolue. Au nombre de 6 981 sur un total de 11 565, le montant des bénéficiaires membres du BBDA, lui, est de 379 226 918 francs CFA soit 93.92% du montant total mis en répartition.
En plus du paiement des droits de mai 2023, les droits en instance des années 2019, 2020, 2021, 2022, février 2023 et ceux de la Semaine nationale de la culture (SNC 2023) d'un montant de 378 991 781 francs CFA seront également mis en paiement. Le montant total des redevances collectées en 2022 au titre des catégories mises en répartition en mai 2023, est de 817 587 880 francs CFA.
À la suite de la collecte, des prélèvements statutaires ont été opérés. Il s'agit des frais de gestion (qui varient de 10 à 35% selon la catégorie) : 208 025 436 francs CFA et du fonds de promotion culturelle et œuvres sociales (taux fixe de 10%) : 63 774 304 francs CFA.
Les bénéficiaires de cette répartition pourront se faire payer de diverses manières. D'abord, par virement bancaire. Pour ce cas, le membre doit adresser une demande au directeur général du BBDA, comportant la copie de sa carte de membre, la copie de sa pièce d'identité et la copie de son relevé d'identité bancaire.
Ensuite, par mobile money (ORANGE MONEY ou MOBICASH). À ce niveau, le membre adresse également une demande (fiche à retirer au service financier ou à la direction de la répartition) au directeur général comportant la copie de sa carte de membre, la copie de sa pièce d'identité (passeport, carte nationale d'identité burkinabè ou carte consulaire).
Enfin, en espèce. Ce mode de paiement s'effectue au niveau des guichets du BBDA des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Le paiement des droits démarre le mercredi 31 mai 2023.
Le BBDA a confié que le montant le plus élevé à payer aux bénéficiaires est de 6 863 034 francs CFA et celui le moins élevé est de 2 300 francs CFA. Les bénéficiaires des droits d'auteurs ont un délai de quatre ? pour récupérer leur dû. Et ce, à compter du 31 décembre de l'année de répartition. Passé ce délai, les bénéficiaires perdent leurs droits qui sont reversés au Fonds de promotion culturelle et au Fonds d'œuvres sociales. Plusieurs initiatives sont menées par le BBDA pour optimiser la collecte des redevances. Ce sont notamment, la géolocalisation, le paiement par mobile money. Et des réflexions sont en cours pour l'implantation d'agence de la structure dans les autres régions du Burkina Faso.
Hamed NANEMA
Crédit photos : Bonaventure PARÉ
Lefaso.net
La finale de la 21e édition de Miss universités a sacré la candidate M21, Caren Kafando, Miss universités Burkina 2023. Elle est également la Miss Moov ou Miss du public pour avoir obtenu le plus grand nombre de votes. Les candidates M14, Vanessa Tiendrébéogo et M5, Binta Diallo, sont respectivement 1re et 2e dauphines. La cérémonie s'est déroulée le samedi 27 mai 2023.
Elles étaient 25 au départ. A l'arrivée, c'est la représentante de l'université Aube-nouvelle, la candidate M21, Caren Kafando, qui a remporté la couronne de la 21e édition de Miss universités Burkina 2023. La candidate M14, Vanessa Tiendrébéogo, est la 1re dauphine et la candidate M5, Binta Diallo, la 2e dauphine. Après le premier passage des 25 candidates en tenue individuelle, puis en tenue traditionnelle individuelle et enfin, en tenue traditionnelle collective, quinze candidates ont été éliminées.
Dix ont été retenues pour poursuivre l'aventure. Ce sont les candidates portant les dossards M1, M3, M5, M7, M13, M14, M15, M16, M19 et M21. La compétition était plus ou moins serrée jusqu'à l'heure du speech ou il fallait démontrer qu'en plus d'être belle, on avait quelque chose dans la tête. Tour à tour, les dix candidates ont pris la parole pour passer leurs messages avec pour thème central « un hommage aux FDS et au VDP ».
C'est à l'issu de cela que le jury a désigné la candidate M21, étudiante de l'université Aube-nouvelle, Miss université Burkina 2023. Elle a obtenu la note de 76/100.
« Je suis très heureuse d'avoir été élue Miss universités 2023. Je sais que toutes, nous méritions cette couronne. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu, mes parents, mes amis, mes proches. Déjà je dis merci à Moov Burkina de nous avoir donné l'occasion de participer à cet évènement. Moov, c'est un réseau leader, un réseau que j'utilise depuis que j'ai un téléphone. Franchement, j'ai mis toute la rigueur qui s'imposait, j'ai travaillé. Mais les autres n'ont pas démérité », a déclaré la Miss après son sacre. Pour être couronnée, Miss Kafando a fait savoir qu'on leur a demandés d'avoir une bonne marche, une belle tenue traditionnelle, une belle marche avec la tenue traditionnelle, un bon discours ... « Ce que je peux dire, c'est que j'ai eu beaucoup de personnes qui m'ont soutenu dans cette aventure », s'est-elle réjouie.
Pour le promoteur de Miss universités, Honoré Bambara, c'est un pari qui a été une fois de plus tenu grâce à ses partenaires. De ce fait, il témoigné sa gratitude à CANAL+, à Moov Africa, à travers Moov Burkina, à SODIBO. Il a terminé en faisant un plaidoyer au nom de toute la communauté culturelle. « Nous souhaitons et nous voulons que le fonds de téléphonie mobile revienne vraiment aux acteurs culturels. Que ce fonds ne soit pas destiné aux activités du ministère ou des directions générales. C'est un appel, c'est un plaidoyer. Si le ministre nous regarde, les acteurs culturels réclament le fonds de téléphonie mobile », a-t-il plaidé.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ouagadougou a effectué une visite dans la matinée de ce vendredi 26 mai 2023 sur le site du marché à bétail de Lanoag-Yiri, situé à la sortie sud de Ouagadougou. Le PDS et sa délégation, accompagnés de la presse, ont pu visiter des sites de vente de bovins, d'ovins et de caprins, etc.
Le 15 avril 2023, les commerçants de bétail du site de Ouaga Inter ont été déguerpis de force et réinstallés sur le site de Lanoag-Yiri. Un mois après ces évènements, les autorités communales ont décidé d'aller s'enquérir de la situation sur le nouveau site.
L'objectif est de toucher du doigt les conditions d'installation et de travail de ces commerçants de bétail, nouvellement installés un peu plus d'un mois après le déguerpissement forcé du site de Ouaga Inter.
« Il était de bon temps que nous venions voir comment ils sont installés, comment ils mènent leurs activités ? Quoiqu'on dise, ce sont des citoyens qui se battent jour et nuit pour subvenir à leurs besoins et participer au développement économique de la ville de Ouagadougou et du pays. … Ce sont des gens qui comptent pour nous, qui méritent notre attention. Aujourd'hui, nous sommes venus vers eux pour voir s'ils sont bien installés, quelles sont les difficultés qu'ils rencontrent ? Avant que ceux de Ouaga Inter ne viennent, y avait d'autres commerçants qui s'étaient déjà installés ici, donc y a des problèmes de leadership et autres. Nous sommes venus pour pouvoir aplanir tous ces problèmes pour que les gens puissent s'installer convenablement et mener leurs activités. C'est dans ce sens que nous allons pouvoir aussi prélever les impôts qu'il faut pour construire encore cette ville », explique Maurice Konaté président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou à l'issue de la visite.
Le constat amer de cette visite a été la découverte d'un abattoir clandestin à ciel ouvert. Certains riverains se plaignaient déjà de l'existence de cet abattoir et le premier responsable de la commune de Ouagadougou a pu voir de lui-même cette situation peu reluisante.
De la viande accrochée sur place, des boyaux et des peaux d'animaux en putréfaction, des excréments d'animaux, des vendeurs et clients se côtoient dans une odeur nauséabonde et dans un bourdonnement infini d'essaim de mouches. C'est le constat qui se dégage à première vue de cet abattoir de fortune installé non loin des maisons d'habitation.
Tout en regrettant la création de cet abattoir clandestin, Maurice Konaté, haut-commissaire de la province du Kadiogo et président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, a rassuré que des dispositions seront prises, de concert avec les premiers responsables du marché pour mettre fin à cette pratique.
Tout en remerciant les premiers responsables de la commune pour la visite, Ablassé Ouédraogo et Boubacar Déra, respectivement président et vice-président du marché à bétail de Lanoag-Yiri, assurent qu'il n'y a pas de « problèmes sur le site ».
Ils disent n'avoir plus la capacité de trouver de nouveaux locaux pour des particuliers qui souhaiteraient s'y installer en raison du nombre élevé des commerçants. Ils invitent donc ceux qui n'ont pas de local à venir simplement vendre ou acheter « sans chercher à créer de problème ».
« Notre seule préoccupation actuelle, c'est le retour de la paix afin que nous puissions mener tranquillement nos activités », a lancé Boubacar Déra. Sur l'abattoir clandestin, il appelle les autorités à trouver un consensus afin de ne pas créer « un autre problème dans ce problème ».
Dans la foule, un commerçant dissident a voulu prendre la parole pour égrener les difficultés rencontrées sur le site mais il a été empêché par ses pairs visiblement d'accord avec les dirigeants du lieu, qui crient « qu'il n'y a pas de problème sur le site ». Le PDS Maurice Konaté a rassuré que ce dernier sera invité dans les locaux de la mairie afin de pouvoir tirer cette histoire au clair. Le PDS a profité de l'occasion pour mettre en garde les éventuelles ventes de terrain sur le site, rassurant que le site appartient à la commune de Ouagadougou.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
(Fada N'Gourma 26 mai 2023). En marge de la cérémonie de lancement du dispositif d'information et d'orientation des étudiants en matière d'opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi, le Président de la Transition, Chef de l'État le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé avec le personnel et les étudiants de l'université de Fada N'Gourma.
Au cours de cette rencontre, le Chef de l'État a décliné au monde universitaire de Fada N'Gourma sa vision de l'enseignement, du développement et profité recueillir les préoccupations des acteurs. « A vous jeunesse estudiantine, nous savons que nous ne pouvons aller nulle part sans vous. Vous représentez la jeunesse, vous représentez l'avenir. L'une de nos préoccupations lors de nos débats, c'est le monde scolaire et universitaire », a indiqué le Chef de l'État aux Étudiants.
Pour le Capitaine Ibrahim TRAORE, la mise en place du dispositif d'information et d'orientation des étudiants en matière d'opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi résulte du constat que le nombre d'étudiants augmente chaque année et les postes à pourvoir dans la fonction publique diminuent.
« Et pourtant notre pays regorge d'énormes potentialités, nous avons des terres riches pour l'agriculture, un sous-sol riche. Pourquoi ne pas orienter la jeunesse vers l'emploi, vers l'auto-emploi avec la promotion des écoles et centres de formation professionnelle », a soutenu le chef de l'État face à une assemblée acquise à sa cause.
Il s'agit désormais d'orienter de plus en plus la jeunesse vers la production dans des secteurs comme l'agriculture, l'élevage, la menuiserie, la soudure, la mécanique auto, la mécanique industrielle, les métiers des mines.
Pour le Chef de l'État, la création de l'Agence pour la promotion de l'entreprenariat communautaire (APEC) s'inscrit dans cette dynamique avec la vision de développer des unités de transformations des produits locaux et la résolution des questions de recherche de financements à travers l'actionnariat populaire.
Mais pour atteindre ces objectifs, le Président de la Transition est convaincu qu'il faut relire les textes et travailler à changer notre système pour favoriser le développement endogène et la création d'emplois pour les jeunes. « Il faut avoir le courage de changer tout cela. Si nous devons suivre ce que nous avons copié ailleurs, tout est réuni dedans pour que nous ne puissions pas nous développer », a affirmé le Capitaine TRAORE.
Il a rassuré les étudiants que le système éducatif est en cours de relecture de sorte qu'à un certain niveau, les apprenants puissent être orientés vers la formation professionnelle et l'emploi.
Le Chef de l'État a évoqué aussi la situation sécuritaire avec le monde universitaire. Pour le Président de la Transition, cette guerre imposée au Burkina Faso depuis près de huit ans n'est qu'une guerre pour le contrôle des richesses du pays, comme l'or. Il a appelé la jeunesse estudiantine à s'engager dans la lutte pour la souveraineté de notre pays.
Les préoccupations des acteurs universitaires ont tourné autour de l'insuffisance des infrastructures universitaires, l'insécurité et la question du manque d'emploi. Le Chef de l'État a rassuré l'auditoire que son gouvernement travaille à prendre en compte les préoccupations de la région de l'Est en général et de l'université de Fada N'Gourma en particulier.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Dans le cadre de la célébration de son cinquantenaire, le quotidien l'Observateur Paalga a fait un don de plus de 5 tonnes de riz aux personnes déplacées internes vivant à Ouagadougou. Ce sont plus de 200 ménages vulnérables recensés par l'Association des ressortissants de la province du Bam qui vont bénéficier de ce don.
Le don est composé de 212 sacs de 25 kg de riz, 716 boules de savon et des vêtements. Ce don a pour objectif de répondre à l'appel de solidarité lancé par le gouvernement. Selon le représentant de l'Observateur Paalga, Robert Ouédraogo, ce don vise à alléger la souffrance des ménages vulnérables.
« L'Observateur Paalga célèbre aujourd'hui ses 50 d'existence. Pendant un demi-siècle, ce journal a été un espace de liberté offert à toutes les sphères de la société burkinabè pour plus d'équité, de justice et de respect des droits de la personne humaine. Très attaché à sa responsabilité sociale, l'Observateur Paalga a toujours été le porte-voix des couches vulnérables de notre société. Pour marquer cet anniversaire qui intervient dans un contexte de crise humanitaire sans précédent, le journal a décidé d'organiser une opération de don de vivres et de kits d'hygiène au profit des déplacés », a précisé Robert Ouédraogo.
Pour le chargé de mission du ministère en charge de la Solidarité, Boureima De Salam Ouédraogo, la solidarité est aujourd'hui un défi national et multisectoriel. « Le don de l'Observateur Paalga va contribuer à améliorer un tant soit peu les conditions de vie des bénéficiaires », a dit le représentant de la ministre de la Solidarité.
« En cette circonstance, je m'en voudrais de ne pas féliciter et rendre un vibrant hommage au P-DG de l'Observateur Paalga, monsieur Edouard Ouédraogo, affectueusement appelé ‘‘le Doyen'' à juste titre », a poursuivi Boureima De Salam Ouédraogo.
Il a profité de l'occasion pour lancer un appel à toutes les sensibilités socio-professionnelles et les couches sociales du pays à se mobiliser et à s'impliquer davantage dans les actions humanitaires pour faire face au défi humanitaire.
Thiam Sawadogo, l'un des bénéficiaires du don, a remercié l'Observateur Paalga pour son action. « Je suis sans voix. C'est le bon Dieu seulement qui peut remercier le donateur. Nous ne pouvons que dire merci à ces personnes qui ont pensé à nous », a dit le déplacé.
Rama Diallo
Lefaso.net
L'Organisation Catholique pour le Développement et de la Solidarité (OCADES), dans le cadre de l'organisation de son 25e anniversaire, recrute un prestataire pour la réalisation d'un film de capitalisation sur ses acquis engrangés au cours de son quart de siècle d'existence.
I. Profil du consultant
Le prestataire doit être un technicien du domaine de la communication (BAC + 3) avec des connaissances éprouvées en matière d'art cinématographique. A cet effet, il devra remplir les critères suivants :
être une agence de production audiovisuelle ou de communication ou un prestataire individuel, exerçant dans le domaine de l'audiovisuel ;
justifier d'une expérience d'au moins 05 ans dans la réalisation de films documentaires ou institutionnels ;
avoir réalisé au cours des trois (03) dernières années au moins trois (3) films documentaires ou institutionnels.
II. Le dossier de candidature
a. Soumission du dossier de candidature
Les prestataires intéressés par le présent avis sont priés de passer au Secrétariat Général de l'OCADES Caritas Burkina pour entrer en possession des termes de référence. Les offres sous plis fermés seront reçues au Secrétariat Général de l'OCADES Caritas Burkina, situé au sein du Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA, 01 BP.1995 Ouagadougou ; Tél : (226) 25-37-00-34 au plus tard le 15 juin 2023 à 16h00mn.
b. Composition du dossier de candidature
Les structures ou prestataires indépendants intéressés devront soumettre une offre technique et financière dans deux enveloppes séparées comprenant.
une lettre d'engagement ;
la compréhension des termes de référence ;
la méthodologie et le chronogramme de réalisation ;
le Curriculum Vitae détaillé présentant les principales qualifications des différents intervenants dans la production du film ;
au moins trois (03) références professionnelles avec leurs contacts (marchés similaires).
Le Secrétaire Général de l'OCADES Caritas Burkina se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel s'il juge les offres insuffisantes.
Ouagadougou, le 25 mai 2023
Le Secrétaire Général
Abbé Constantin Safanitié SERE
Termes de référence pour Le recrutement d'un-e consultant-e pour l'élaboration d'une stratégie de prévention de la désinformation dans les zones d'intervention (Nord, Centre Nord, Est, Sahel, Hauts Bassins, Cascades, Centre Sud et Centre Ouest) du projet de Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR)
I. Contexte
Creative Associates International et son partenaire de mise en œuvre, Lutheran World Relief (LWR), mettent en œuvre le projet Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR) au Burkina Faso, financé par l'USAID depuis juillet 2021. Ce programme de cinq ans vise à renforcer la gouvernance locale au Burkina Faso et la relation entre les citoyens et le gouvernement. Ainsi, le programme est conçu pour atteindre les objectifs suivants :
• Objectif 1 : Le gouvernement du Burkina Faso, en particulier au niveau local, peut fournir de manière efficace et effective des services pour répondre aux besoins de ses communautés.
• Objectif 2 : Les citoyens, les organisations locales et communautaires et les groupes ont la capacité de défendre leurs besoins et de communiquer de manière constructive avec les représentants du gouvernement.
• Objectif 3 : Les citoyens et l'État s'engagent régulièrement dans un dialogue productif et constructif.
L'approche globale de Creative pour IGR s'est dans un premier temps concentré sur des solutions adaptées et locales aux défis de gouvernance auxquels sont confrontés les communes partenaires dans les quatre régions du Burkina Faso concernées par le programme - Nord, Centre Nord, Est Sahel.
Dans le cadre de l'expansion géographique du projet aux régions des Cascades, des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest et du Centre-sud, Creative propose des interventions supplémentaires ciblées dans toutes les régions actuelles et nouvelles, afin de remédier aux fragilités critiques identifiées par IGR, l'USAID et les parties prenantes locales. Parmi ces interventions ciblées, on note le renforcement des capacités des médias locaux et des hommes/femmes de médias pour prévenir la désinformation et la diffusion de fausses informations consciemment ou inconsciemment et qui peuvent être source de violence.
En effet, le Burkina Faso est dans un contexte de transition qui peut être affecté par le flux d'informations véhiculées par les médias, les réseaux sociaux et certains individus et susceptibles de fragiliser la cohesion sociale au niveau local. De plus, les résultats des études FRAMe® menées par IGR à la fin de l'année 2021 avaient montré une crise de confiance entre le gouvernement et la population. Crise de confiance due à plusieurs raisons, notamment un déficit en communication et de diffusion d'informations précises et opportunes au niveau communal. Pour faire face à cette situation, IGR compte entreprendre des actions visant à renforcer la réponse citoyenne et la résilience des communautés à prévenir la diffusion de fausses informations qui visent à compromettre la cohésion sociale dans les communes d'intervention du projet. Ces actions permettront non seulement de de promouvoir la cohésion sociale et la bonne gouvernance en assurant la participation des jeunes et des femmes à la vie publique, mais aussi de prévenir la désinformation.
De plus, étant donné que les fausses informations et les désinformations sont de plus en plus répandues, IGR lancera une série d'activités visant à enseigner et à renforcer les connaissances des jeunes journalistes, blougeurs, influenceurs, activistes, leaders d'opinions, points focaux désinformation des communes partenaires afin qu'ils puissent identifier les fausses rumeurs et les informations nuisibles à la cohésion sociale et à la participation citoyenne dans la vie des communes .
Dans cette perspective, la première étape consistera à identifier les cibles pertinentes (jeunes blogueurs, membres des médias, blogueurs, influenceurs, activistes, leaders d'opinions, points focaux désinformation des communes partenaires) pour tenir un atelier d'échanges afin d'identifier ce qu'ils savent et comprennent sur la façon de détecter les fausses informations et les engager dans un dialogue sur ce qu'ils pensent être leur rôle dans l'atténuation de la propagation des fausses informations. Sur la base de cette réponse, une stratégie contextualisée sera élaborée pour enseigner et soutenir ces cibles à identifier et traiter les fausses informations.
Au cours de ce processus, une revue de littérature sera réalisée sur la désinformation pour exploiter les écrits sur le phénomène, faire un état des lieux et identifier les initiatives et actions pertinentes ayant déjà été menées dans ce cadre. Cette revue de littérature permettra d'une part de finaliser la stratégie contextualisée et d'autre part d'élaborer un module de formation. Au besoin, des données complémentaires pourraient être collectées dans certaines communes de mise en œuvre du projet sans que cela n'impacte les délais de transmission des livrables (stratégie contextualisée et module de formation).
A terme, la stratégie ainsi que les modules de formation devraient permettre d'outiller les acteurs clé et de sensibiliser les populations au niveau local afin que ceux-ci puissent traiter les informations destinées à tromper et à saper la cohésion sociale au niveau local.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette série d'activités, IGR envisage recruter un-e consultant-e. Les présents TDR sont élaborés à cet effet
II. Description de la prestation
Le/la consultant-e sera chargé-e de faire l'état des lieux sur la désinformation, d'évaluer le niveau de connaissances des cibles sur la désinformation et le mode d'identification des fausses rumeurs et informations nuisibles à la cohésion sociale et à la participation citoyenne à la vie des communes, de proposer une stratégie contextualisée et un module de formation. Plus spécifiquement, il s'agira pour le/la consultant- d'identifier les cibles clés avec qui mener un atelier d'échanges afin d'identifier ce qu'ils savent de la désinformation au Burkina Faso et/ou dans leur commune, ce qu'ils savent et comprennent de la façon de détecter les fausses informations et les engager dans un dialogue sur ce qu'ils pensent être des solutions ainsi que leur rôle dans l'atténuation de la propagation des fausses informations. Par ailleurs, il/elle réalisera une revue de littérature sur la désinformation au niveau national et local. Sur la base des données recueillies lors de l'atelier d'échanges ainsi que sur la base de la revue de littérature, le/la consultant-e élaborera une stratégie contextualisée de prévention et de lutte contre la désinformation au niveau local. Enfin, cette stratégie doit être assortie d'un module de formation pour renforcer les capacités de tous les acteurs clés au niveau des régions et communes de mise en œuvre du projet.
Le travail sera mené en étroite collaboration avec le personnel du projet de IGR.
III. Objectif général
L'Objectif général est la production d'une stratégie de prévention de la désinformation au niveau local.
IV. Les objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de la consultance sont :
Organiser et faciliter un atelier diagnostic et de sensibilisation au profit des cibles pertinentes (les blogueurs influents, les membres des médias pertinents au niveau local, les influenceurs, les activistes, les leaders d'opinions, les points focaux de désinformation des communes partenaires ) ;
Réaliser une revue de littérature sur la désinformation pour faire un état des lieux, etidentifier les initiatives et actions pertinentes ayant déjà été menées dans ce cadre. et proposerElaborer une stratégie contextualisée assortie d'un module de formation pour lutter contre la désinformation.
Renforcer les capacités des cibles pertinentes à la vérification des faits et à l'identification des fausses informations
V. Méthodologie
La prestation sera réalisée par un consultant national avec l'appui de l'équipe du projet IGR au niveau national et dans les régions et communes de mise en œuvre du projet :
VI. Résultats / Livrables
Les principaux livrables attendus sont :
Une cartographie des acteurs clés à prendre en compte au niveau national et dans les régions/communes de mise en œuvre du projet
Un rapport détaillé de l'atelier d'échanges et de sensibilisation faisant ressortir les acquis de l'atelier et le gap à combler en matière de connaissances.
La revue de littérature sur la désinformation au niveau local ;
Le document de stratégie contextualisée ;
Le module de formation pour le renforcement des capacités des acteurs clés
Le/les rapports de formation
VII. L'organisation pratique du travail
Supervision et orientation
Le travail sera exécuté sous la supervision d‘un membre du staff de IGR qui sera désigné à cet effet. Cependant, on attend du/de la consultant-e qu'il/elle fasse preuve du plus haut degré d'initiative individuelle dans la limite de ce qui lui est demandé.
Tâches et obligations du /de la consultant-e
• Identifier les cibles pertinentes sur le plan national ainsi que dans les zones d'intervention du projet ;
• Proposer des Termes de Référence puis organiser et faciliter un atelier d'échanges et de sensibilisation sur la désinformation au niveau national et local ;
• Réaliser une revue de littérature sur la désinformation au niveau national et dans les zones d'intervention du projet IGR ;
• Sur la base des données de l'atelier et de la revue de littérature, identifier et retenir les actions pertinentes et élaborer une stratégie contextualisée pour la prévention et la lutte contre la désinformation dans les zones d'intervention du projet
• Elaborer un module de formation et former les acteurs clés à détecter les fausses informations et à traiter les informations destinées à tromper et à saper la stabilité du pays ;
• Produire un rapport de fin de mission.
VIII. Informations sur le consultant
Le/la consultant(e) doit :
• Être titulaire d'un diplôme d'études supérieures de niveau BAC+5 en sciences sociales, sciences de l'information et de la communication, journalisme ou autres disciplines similaires ;
• Être un professionnel actif dans la lutte contre la propagation d'informations erronées et la désinformation ;
• Avoir une expérience dans la facilitation et l'animation d'ateliers de sensibilisation et de formation ;
• Avoir une expérience de travail avec les médias locaux, nationaux et les bloggeurs ;
• Avoir une expérience dans la conception et le déploiement de Campagnes d'information numérique ;
IX. Lieu d'exécution de la mission
Les ateliers d'échanges et sensibilisation se feront essentiellement à Ouagadougou et éventuellement à Bobo Dioulasso. Par ailleurs, en cas de nécessité de collecte de données complémentaires, cela pourrait requérir le déplacement du consultant dans certains chefs-lieux de région.
X. Durée du projet
Le présent travail sera exécuté sur la période du 08 juin au 31 août
XI. Date limite de dépôt
Les dossiers de candidature sont recevables jusqu‘au 05 juin 2023
XII. Mode de candidature
Les candidats intéressés par le présent appel à candidature sont priés d'envoyer leur CV à
L'adresse RecrutementBFIGR@crea-igr.com . Dans l'objet du mail, le/la candidat-e est prié-e (e) de mentionner le terme « Consultant facilitateur désinformation ».
• CV détaillé précisant les prestations similaires déjà réalisées ;
• Attestations de bonne fin d'exécution pour des prestations similaires ;
• Offre technique ;
• Offre financière précisant le montant total par livrable : (i) Cartographie des acteurs clés (avec les adresses) au niveau national et dans les régions/communes de mise en œuvre à considérer dans la lutte contre la désinformation (ii) Rapport d'atelier avec les acteurs clés, (iii) Revue de littérature, (iv) collecte de données complémentaires (si nécessaire) (v) Stratégie contextualisées, (vii) Module de formation, (viii) Rapport de formation
Dans le cadre de la commémoration en différé de la Journée mondiale de la métrologie, célébrée chaque 20 mai, l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a, vendredi 26 mai 2023 à Koudougou (chef-lieu de la région du Centre-Ouest), tenu un atelier de sensibilisation sur la métrologie et ses enjeux, en faveur des acteurs économiques et du public de la région. Pour l'occasion, le directeur général de l'ABNORM a plaidé pour un maillage de tout le territoire, car « cela y va du bien-être du consommateur ».
L'ABNORM a tenu cette journée en collaboration avec le ministère en charge du Commerce et le soutien de l'institut allemand de métrologie, PTB. Par cette commémoration, l'organisme national en charge des questions de métrologie rappelle aux consommateurs et aux usagers-clients l'importance de la métrologie, cette science de la mesure et de ses applications. Cette année, la sensibilisation s'intéresse particulièrement aux instruments et aux techniques utilisés pour réaliser ces mesures dans le secteur agro-alimentaire en lien avec le thème de la Journée mondiale de la métrologie (Mesurer pour soutenir le système alimentaire mondial)
« La thématique est d'actualité, car l'alimentation est en effet une préoccupation majeure pour chacun d'entre nous. Garantir un accès à des aliments sûrs et abordables reste l'un des principaux défis pour les gouvernements du monde entier. C'est également l'objectif des agriculteurs et des producteurs de denrées alimentaires qui vendent leurs produits aux consommateurs par l'intermédiaire de distributeurs et détaillants, à l'échelle internationale, nationale ou locale. (…). La Journée mondiale de la métrologie de 2023 concentre la réflexion sur les nombreux défis à relever notamment en matière de mesures, pour un meilleur fonctionnement du système alimentaire mondial. Elle est également une occasion pour reconnaître et célébrer le rôle et le mérite de tous ceux qui travaillent tout au long de l'année dans les organisations et laboratoires de métrologie inter-gouvernementaux et nationaux », a, dans son discours d'ouverture de l'atelier, situé le conseiller technique du gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubié Ido, représentant le gouverneur, président de l'activité.
L'autorité fait le constat qu'au Burkina, malgré son importance, la métrologie demeure peu connue par la plupart des acteurs socio-économiques. D'où la pertinence de ce cadre de sensibilisation pour mieux impliquer les différents acteurs.
Pour ce faire, les participants ont, en plus de la découverte de l'ABNORM et de ses missions, eu droit à des communications sur « le contrôle métrologique du poids du pain », « l'agrément des réparateurs et installateurs soumis au régime de contrôle », « l'importance de la métrologie dans le domaine agro-alimentaire » et « le prix burkinabè de la qualité ». Toutes ces communications, faites par les experts, ont été suivies d'échanges avec la centaine de participants.
Certifier les produits
Pour l'occasion, le directeur général de l'ABNORM, Habraham Somda, a prodigué des conseils aux acteurs de l'agro-alimentaire et au public en matière de consommation. « Il est bien de s'assurer de la qualité des produits que nous consommons, en se conformant aux normes. Tout ce que nous mangeons, on doit s'assurer que c'est de qualité, de sorte qu'on n'ait pas de problème de santé. (…). Si on dit que la viande, c'est un kilo, qu'on s'assure que c'est effectivement cela. Si on va payer un sac de riz de 25 kilos, on s'assure que c'est effectivement cela, ça y va du bien-être du consommateur », recommande M. Somda, souhaitant que les acteurs, et même les consommateurs, soient informés, pour le respect également du volume et de la quantité de ce qu'on achète.
Il invite de ce fait les entreprises dans l'agro-alimentaire à recourir à l'ABNORM pour demander la certification de leurs produits. « De par le monde, tout consommateur qui voit que votre produit est certifié, est plus serein dans sa consommation, sachant qu'il n'aura pas de problème de santé en ce qui concerne les produits alimentaires », convainc le premier responsable de l'ABNORM.
C'est pourquoi, il souhaite également que certaines contraintes, liées notamment au personnel, soient levées pour permettre à la structure de répondre conséquemment aux besoins sur le terrain et à travers tout le territoire national. « Quand on prend tout le Burkina Faso, peut-être ceux qui sont à Ouagadougou sont des privilégiés. Un village qui est à 300 km, ses habitants ont besoin aussi de produits de qualité, de carburant de qualité. Il est donc nécessaire que l'ABNORM puisse être positionnée partout dans le pays, pour pouvoir apprécier la qualité des produits, surtout au niveau des frontières où, facilement, des produits de qualité douteuse peuvent entrer. Donc, c'est le personnel, et nous y travaillons, avec l'accompagnement de la hiérarchie, pour pouvoir couvrir tout le pays pour le bonheur des consommateurs », confie Habraham Somda.
Etablissement public de l'Etat, l'ABNORM a pour mission de mettre en œuvre la politique nationale en matière de normalisation, de contrôle, de promotion de la qualité, de métrologie et d'accréditation. Elle a pour public cible les organisations et associations professionnelles, les petites et moyennes entreprises ainsi que les acteurs individuels.
O.L
Lefaso.net
Le Centre pour le dialogue humanitaire (HD) est une organisation de diplomatie privée fondée sur les principes d'humanité, de neutralité, d'impartialité et d'indépendance. Sa mission est d'aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais du dialogue et de la médiation.
Dans le cadre de ses actions de médiation locale et de médiation agro-pastorale au Sahel, HD recherche actuellement 3 conseiller(e)s médiation :
1 Basé(e) dans région des hauts-Bassins, Burkina-Faso ;
1 basé (e) dans le Centre-Est Burkina-Faso ;
1 basé (e) dans le Sud-Ouest / Cascades Burkina-Faso ;
Durée de contrat : 12 mois renouvelable
Type : Postes à 100%
En Afrique francophone, HD conduit ses efforts à trois niveaux complémentaires : la médiation d'accords politiques nationaux et de leur mise en œuvre en qualité de médiateur ou de soutien à une médiation entre gouvernements et oppositions armées ; la médiation d'accords locaux entre communautés pour la prévention, l'atténuation ou la résolution des conflits locaux en veillant à instituer un mécanisme permanent de gestion des tensions communautaires ; la médiation d'accords de partage des ressources naturelles et de transhumance entre communautés, notamment pastorales et agricoles.
Dans ce contexte, sous la responsabilité du Chef de bureau Burkina Faso, et en étroite coordination avec ses collègues, le(a) conseiller(e) assume les responsabilités suivantes :
Fournir une analyse régulière des dynamiques de conflits intercommunautaires ou agro-pastoraux et proposer des actions de médiation dès que les conditions sont réunies.
Entretenir et développer un réseau d'interlocuteurs pertinents sur le terrain (communautés, autorités, groupes armés, organisations) pour mener ce travail d'analyse puis de médiation. Mettre en œuvre les processus de médiation pour lesquels l'organisation est mandatée, en qualité de médiateur ou de conseiller des parties. Dans ce cadre, faciliter des rencontres au sein et entre les parties prenantes à un conflit afin de soutenir leurs efforts de négociation d'un accord de prévention, gestion ou résolution de leurs différends.
Critères à remplir pour postuler à ce poste :
Avoir un niveau d'étude universitaire (minimum Bac + 2)
Avoir une expérience d'au moins deux (02) ans dans un poste similaire.
Avoir une bonne connaissance des dynamiques communautaires et sécuritaires au Burkina Faso et des enjeux et acteurs qui animent le contexte politique du pays en général, et particulièrement (selon la région pour laquelle vous souhaitez postuler) :
o Dans la région des Hauts-Bassins. o Dans la région du Centre-Est.
o Dans la région du Sud-Ouest / Cascades.
Etre capable de se positionner de manière impartiale vis-à-vis des parties à un conflit.
Être capable de travailler en équipe et de façon autonome, également sous pression dans des délais courts.
Avoir une bonne capacité de collecte des données, d'analyse, de synthèse, et de rédaction des rapports.
Avoir une expérience de gestion financière d'activités à conduire.
Avoir d'excellentes capacités de représentation publique, mais également rédactionnelles et d'expression orale.
Avoir une bonne connaissance d'une ou plusieurs langues locales. Savoir lire et/ou écrire en anglais est un atout.
Si ce poste vous intéresse et que vous remplissez tous les critères définis ci-dessus, merci d'envoyer un dossier complet (CV : maximum 2 pages + une lettre de motivation) à l'adresse suivante mali@hdcentre.org en précisant en objet votre nom, votre prénom, l'intitulé et la localité choisie, d'ici le 09 Juin 2023. (EXEMPLE : PRENOM NOM - Conseiller en médiation - Hauts-Bassins)
HD promeut l'égalité des chances à l'emploi. Pour plus d'informations, veuillez visiter :
NB : Seul (e)s les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus de recrutement.
Les Étalons Dames juniors se sont inclinées 3-0 dans l'après-midi de ce dimanche 28 mai 2023 face à leurs homologues du Nigeria. Un match comptant pour la 3e et dernière journée des phases de groupe.
Les deux équipes étant déjà qualifiées se battaient pour la première place du groupe. Et c'est le Nigeria qui grâce à cette victoire, occupe la première place devant le Burkina Faso.
Le Nigeria affrontera donc le Bénin et le Burkina Faso en découdra avec le pays hôte le Ghana lors des demi-finales.
Lefaso.net
Flore Natacha Ouedraogo est entrepreneuse dans le domaine de la formation professionnelle et dans le social avec l'ONG Book For Kids. Son quotidien c'est permettre la montée en compétence de jeunes adultes grâce à des formations pratiques dans le digital. Passionnée de lecture, elle entreprend de transmettre cette passion aux enfants en mettant notamment en place une bibilothèque communautaire. Découvrez son parcours de formation dans la finance, son engagement pour l'accès à la lecture aux enfants et ses conseils pour s'orienter et trouver sa voie.
Lien article : https://legrandfrere.bf/finance-entrepreneuriat-social-avec-flore-natacha-ouedraogo/
Le lycée Songtaaba de Gounghin a récompensé les trois premiers de chaque classe de la sixième à la terminale, ainsi que les élèves vivant avec un handicap le samedi 27 mai 2023 à Ouagadougou.
Des prix composés de sacs à dos, de cahiers, de stylos ont été décernés en plus de prix spéciaux constitués d'enveloppes financières et de vélos attribués aux meilleurs du premier et du second cycle ainsi qu'aux élèves vivant avec un handicap.
Pour Issa Minoungou, le président de l'association des parents d'élèves du lycée, l'éducation est le pilier fondamental de la société et il faut promouvoir l'excellence, encourager les élèves et inciter à investir dans l'éducation, d'où l'instauration d'une journée de l'excellence au sein dudit lycée.
« Quand on voit une personne vivant avec un handicap et qui, malgré cela, fait des efforts et travaille à ignorer son handicap pour être sur le même pied d'égalité que ceux qui jouissent de leurs capacités et parfois excellent que ceux qui ont tout, il faut l'encourager. Aujourd'hui, ce sont les élèves méritants qui ont été récompensés », a expliqué Issa Minoungou.
Comme particularité, le président de l'association des parents d'élèves du lycée Songtaaba déplore l'absence des parents d'élèves lors de la cérémonie de l'excellence. Il leur a lancé un appel pour qu'ils fassent l'effort d'accompagner leurs enfants dans le cadre scolaire.
Fabienne Kabré, la meilleure élève du premier cycle, a remercié particulièrement ses enseignants ainsi que tous ceux qui ont contribué à son encadrement scolaire. « J'ai reçu un sac avec des cahiers et deux enveloppes. Je remercie mes enseignants qui m'ont aidé à m'en sortir dans toutes les matières. Aux élèves qui n'ont pas été récompensés, je leur dis de ne pas être désespérés et je les invite à redoubler d'efforts », a laissé entendre la meilleure élève du premier cycle.
En rappel Fabienne Kabré a remporté quatre prix au cours de cette journée de l'excellence. Elle a été première de la classe de 4e A, elle a remporté le prix de la meilleure moyenne féminine, le prix de la meilleure moyenne du premier cycle et le prix de la meilleure moyenne de tout l'établissement.
Carine Daramkoum
Lefaso.net
La cérémonie de clôture des activités académiques du Centre de formation professionnelle Thévenoud a eu lieu le samedi 27 mai 2023. Comme à l'accoutumée, c'est dans une ambiance de fête que le centre a clos son année scolaire.
« Nous sommes très fiers de notre formation qui nous donne des atouts importants pour la vie professionnelle », a exprimé la représentante des élèves, Adèle Marie Nassa, avant de remercier tous ceux qui ont contribué à leur réussite.
Après une année d'apprentissage, les élèves en coupe-couture du Centre de formation professionnelle Thévenoud se réjouissent de leurs résultats. Les élèves en troisième année sont fin prêtes à mettre à profit leurs connaissances et à affronter le monde professionnel. Ceux des deuxième et première années se donnent rendez-vous pour la rentrée académique 2023/2024.
En dehors des discours et mots, des ballets, chants et danses ont égayé les locaux du centre Thévenoud.
La sœur directrice, Émilienne Ouédraogo, a remercié les filles de s'être donné toutes entières pour le bon déroulement de la cérémonie. « A toutes, je souhaite de passer de bonnes vacances », a-t-elle souhaité à ses élèves.
Selon elle, cette journée a été possible grâce à de nombreuses bonnes volontés qui ne ménagent aucun effort pour soutenir le centre. Un présent a été offert au parrain de la cérémonie, le ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ce dernier a exhorté les filles qui ont fini leur formation à mettre de la rigueur dans leur vie professionnelle. « J'ai vu qu'au-delà de la formation en couture, vous êtes formées à plusieurs autres disciplines. Ce sont des qualités que je vous invite à développer pour votre intégration dans la société », a conseillé Dénis Ouédraogo.
Les parents d'élèves, d'une même voix, ont remercié les sœurs pour le travail en faveur de la formation et l'épanouissement de leurs enfants.
« Ce qu'il vous faut de plus important, c'est la volonté. Avec la volonté et l'imagination, vous pourrez mettre en pratique tout ce que vous avez appris », a dit Maurice Balima, président de l'association des parents d'élèves.
Une remise d'attestations et de cadeaux aux plus brillantes de chaque promotion a clos la cérémonie. Le centre de formation professionnel Thévenoud a enregistré 131 élèves couturières pour cette année académique, dont 69 sortantes et prêtes à l'emploi.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Selon les informations de l'Agence d'Information du Burkina (AIB), des vecteurs aériens de l'armée burkinabè ont craché des missiles meurtrières dans la nuit du 27 au 28 mai 2023 sur un groupe de terroristes qui venaient d'attaquer un convoi près de Bourasso dans la Kossi.
Selon le service de communication du gouvernorat de la Boucle du Mouhoun cité par l'AIB, un groupe armé terroriste a tendu une embuscade dans la soirée du 27 mai 2023 à un convoi de l'armée burkinabè, aux environs de Bourasso dans la province de la Kossi.
18 Forces combattantes ont été blessées et reçoivent actuellement des soins appropriés, rapporte la même source de l'AIB.
Selon l'Agence d'Information du Burkina qui cite des sources sécuritaires, dans la soirée de ce dimanche 28 mai 2023, les moyens de surveillance des Forces armées nationales ont détecté quelques heures après cette attaque, la base des malfaiteurs.
Ainsi tard dans la nuit, les vecteurs aériens ont envoyé plusieurs missiles sur des tas de terroristes camouflés dans des arbres, au Nord-est de Bourasso. Toujours selon les sources citées par l'AIB, l'armée poursuit aussi le nettoyage des bases terroristes dans la Boucle du Mouhoun et partout ailleurs.
En outre , les FDS et les VDP se sont battus avec détermination contre les forces du mal dans de nombreux endroits, afin de reconquérir l'intégrité territoriale.
Lefaso.net
Source : Agence d'Information du Burkina
"L'amour de Dieu est plus fort que tout sur la terre où nous sommes"
Sa majesté Naaba Yemdé de Koupela ;
Les familles ZOUGMORE et ZOUNGRANA à Koupela ; Lilgomdé ; Ouagadougou et Koudougou.
Sa majesté Naaba Saneem de Zorgho
Les familles KABORE et YAMEOGO à Zorgho ; Ouagadougou ; Koudougou et bobo dioulasso
Les familles alliées et amies
Les enfants : Charlemagne ; Christelle ; Éric ; Natacha ; Noelie et Inès Nadège
Les petits enfants et arrières petits enfants
Vous adressent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques de compassion, de solidarité et les soutiens multiformes que vous leur avez manifestées lors du rappel à Dieu, le samedi 15 avril 2023, à Ouagadougou suivi de l'inhumation le lundi 17 avril de leur fille ; épouse ; sœur ; mère ; grand-mère ; arrière-grand-mère
Mme ZOUGMORE née KABORE Germaine ;
Secrétaire administrative au ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie à la retraite.
Que Dieu Tout-Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits ! Amen
"Celui qui aime a déjà franchi la mort ; rien ne pourra le séparer de l'amour du Dieu vivant"