Waterscapes with mining activities are often sites of water resource degradation and contestation. To prevent this, policy-makers deploy an increasing number of measures that purportedly align the interests of different water users. In Mongolia, mining-related protests led to the prohibition of mining in and close to rivers. However, implementation of these regulations has been slow. In this paper, we investigate why that is the case, drawing on an extended elaboration of the Institutional Analysis and Development (IAD) framework to disentangle the web of formal and informal rules, incentive structures, discourses, and other elements that characterize Mongolian miningscapes. We find that i) a combination of insufficient resources for lower-level actors, large areas to cover and high mobility of extractive operations, ii) a lack of information among implementing entities, combined with time pressure on decision-making and a lack of involvement of local actors, and iii) cultural norms and political context conditions that privilege the pursuit of private interests are key obstacles. Irrespective of these challenges, the prohibition of mining in riverbeds entrenches a social imaginary in the Mongolian governance framework that prioritizes water resources protection over resource extraction, offering a counterweight to dominant discourses that cast mining as a necessary requirement for social and economic development. Our analysis illustrates the usefulness of looking at implementation processes through the lens of mining- and waterscapes to identify how social power is embedded in social-political artifacts and impacts hydro-social outcomes. Strong discrepancies between the formal description of governance processes and interactions on the ground support the need to look at how processes play out in practice in order to understand implementation obstacles.
Les tensions géopolitiques demeurent vives entre Washington et Pékin malgré le changement d’administration américaine. Et la pandémie de coronavirus n’a fait que renforcer la méfiance entre les deux puissances. Mais à quel prix ? Quel est leur jeu et leur stratégie notamment au niveau de la zone Asie-Pacifique ? Le point avec Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’IRIS.
En 2021, les tensions sont toujours très fortes entre Washington et Pékin. Dans quel type de rapport de force se trouvent-elles actuellement ?
La compétition entre la Chine et les États-Unis n’est pas récente, elle s’impose même comme une constante depuis la fin de la Guerre froide. Mais s’il s’agit d’une constante dans son ensemble, on relève des évolutions très importantes dans la forme. Côté chinois, les leaderships de Jiang Zemin ou de Hu Jintao sont très différents de celui de Xi Jinping, d’abord parce que la Chine a considérablement évolué – et est montée en puissance – en trois décennies, ensuite parce que le président chinois actuel symbolise l’attitude plus décomplexée de Pékin sur la scène internationale, et notamment dans le rapport de force avec Washington. Le temps où Deng Xiaoping se prêtait au jeu de la diplomatie des symboles en se couvrant d’un chapeau de cowboy (en 1979) est désormais bien révolu. Côté américain, les changements d’administration occasionnèrent également des différences de stratégie face à la Chine. Si on se limite à la dernière décennie, on voit ainsi que si la Chine s’impose comme une obsession chez les démocrates et les républicains, cette obsession est traitée différemment. Avec la stratégie du pivot, Barack Obama cherchait à renforcer le leadership américain en Asie, mis à mal par la montée en puissance chinoise. Mais tant le volet économique (le partenariat trans-pacifique, ou TPP, mal négocié) que le volet stratégique (des accords bilatéraux disparates avec des pays asiatiques, sans ligne directrice) furent peu couronnés de succès. Donald Trump balaya même l’héritage de son prédécesseur, en enterrant le TPP dès sa prise de fonction, et abandonna le principe d’un redéploiement stratégique, qui fut même mis à mal avec les critiques sur le partage du fardeau exprimées à l’encontre des alliés japonais et sud-coréen. Trump axa sa politique chinoise sur les « guerres commerciales », au risque d’ignorer les autres sujets de désaccord. Joe Biden semble de son côté décidé à étendre le domaine de la lutte avec Pékin, en gardant le cap sur les négociations commerciales, et en y ajoutant le volet stratégique (les tensions autour de Taïwan et le soutien de Washington à Taipei en sont les principales caractéristiques, mais les différends en mer de Chine méridionale figurent aussi au menu), et surtout de vives critiques du régime chinois sur le sort des minorités (Ouïghours surtout) et les droits de l’homme (Hong Kong en tête). La rencontre d’Anchorage en mars dernier, entre Antony Blinken d’un côté, Wang Yi et Yang Jiechi de l’autre, illustre ce rapport de force plus tendu que sous les administrations précédentes.
Le QUAD, alliance rassemblant États-Unis, Australie, Japon et Inde, a mis en place depuis quelques mois une stratégie dans l’espace indo-pacifique face à la puissance chinoise. Comment est-il perçu par cette dernière ?
Il convient d’abord de noter que sur le QUAD, comme d’ailleurs l’Indo-pacifique, c’est surtout le Japon d’Abe Shinzo (Premier ministre de 2012 à 2020) qui a joué un rôle central, le leadership américain étant plus effacé. Bien sûr, la Chine prend très au sérieux ces initiatives, comme tout ce qui est perçu comme dirigé contre elle. Elle s’inquiète aussi de voir le QUAD s’élargir à de nouveaux membres et constituer une sorte de front anti-chinois dans la région. Les hostilités à Pékin et à l’hégémon chinois qui se met en place sont nombreuses, et les dirigeants chinois le savent, aussi la méfiance est de mise. L’Indo-pacifique ne peut non plus laisser indifférent, d’autant qu’il est désormais partagé par un nombre grandissant de pays, dont la France. La route vers un hégémon chinois en Asie n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut cependant faire la distinction entre la convergence d’intérêts qui se dégage de ces initiatives, et la convergence de valeurs qui fait défaut. D’abord, les membres du QUAD sont très déséquilibrés dans leurs moyens comme dans leurs ambitions, et s’ils se rejoignent sur leur inquiétude à l’égard de la Chine, ils se montrent par ailleurs très pragmatiques. Le Japon et l’Australie ont ainsi signé la création du RCEP (aux côtés de la Chine, mais aussi la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et l’ASEAN) le 15 novembre dernier, posant les jalons du plus grand accord de libre-échange au monde sans que les États-Unis y soient impliqués, et sans l’Inde qui a refusé de s’y joindre. Cette dernière a cependant rejoint il y a quelques années l’Organisation de coopération de Shanghaï. Les rééquilibrages en Asie-Pacifique ne répondent pas tant à une logique de bipolarité (n’en déplaise au Pentagone) qu’à des intérêts nationaux et un très grand pragmatisme dans la manière de traiter avec la Chine.
La nouvelle administration de Joe Biden apporte-t-elle de la crédibilité aux États-Unis sur le continent asiatique ? La stratégie de stigmatisation américaine réussit-elle à affaiblir la Chine sur la scène régionale et internationale ?
La crédibilité se gagne, elle ne se décrète pas. Elle se gagne dans la durée, en particulier en développant une relation de confiance. Et elle se gagne en faisant la démonstration qu’elle peut être plus profitable que la concurrence. En clair, si Washington veut voir sa crédibilité renforcée en Asie-Pacifique, il va falloir convaincre les partenaires que les gains à coopérer avec les États-Unis seront plus importants qu’avec la Chine. Or, l’immense majorité des pays de la région a Pékin comme principal partenaire commercial, bénéficie de projets d’investissements chinois, et s’arrime à une dynamique régionale dont la Chine est aujourd’hui l’une des locomotives. Face à cela, les États-Unis restent un partenaire apprécié, mais pas une alternative.
Au niveau politico-stratégique, les États-Unis conservent dans de nombreux pays asiatiques un capital sympathie qui fait souvent défaut à la Chine. Mais sympathie n’est pas crédibilité, et cette situation se traduit par une utilisation de la relation avec Washington par des pays asiatiques pour disposer de leviers dans leur relation avec Pékin. Le principal risque qui se pose à l’administration Biden, au-delà d’un déficit de crédibilité que les atermoiements de ses prédécesseurs (et cette tendance fâcheuse à décortiquer quasiment tout ce que l’administration précédente a mis en place) ont considérablement renforcé, est de servir de faire-valoir aux pays asiatiques dans les agendas politiques qui leur sont propres, et ainsi de ne plus être en mesure de mettre en avant des objectifs stratégiques et économiques pensés à Washington.
Webinaire, organisé à l’occasion de la publication du rapport n°7 de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques, mené pour le compte de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées. Autour d’Olivier Antoine, fondateur et dirigeant du cabinet de prospective stratégique et territoriale ORAE Géopolitique, spécialiste des problématiques agricoles, alimentaires et environnementales en Amérique latine, et de Philippe Copinschi, expert des questions énergétiques internationales et africaines, enseignant à Sciences Po Paris. Animé par Pierre Laboué, chercheur à l’IRIS en géopolitique de l’énergie, coordinateur de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques.
Die Corona-Pandemie hat viele Familien vor gewaltige Herausforderungen gestellt. Deren Situation kommentiert anlässlich des bevorstehenden Tages der Familie (15. Mai) C. Katharina Spieß, Leiterin der Abteilung Bildung und Familie am DIW Berlin:
Es ist gar nicht hoch genug zu bewerten, was Familien während der Corona-Pandemie leisten. Vor allem geschlossene Kitas und Schulen, aber auch die derzeit nicht zur Verfügung stehenden Freizeitmöglichkeiten stellen sie vor enorme Probleme. Zu den Herausforderungen des Alltags kommen Sorgen der Eltern um Bildung, Gesundheit und Zukunft ihrer Kinder und in nicht wenigen Familien auch um die eigene wirtschaftliche Situation. Bis zu 60 Prozent der Eltern sorgten sich in den vergangenen Wochen und Monaten beispielsweise um die Bildung ihrer Kinder. Solche Sorgen machen etwas mit Eltern, sie beeinflussen deren Aktivitäten zu Hause, aber auch die Produktivität bei der Erwerbsarbeit. Das Umfeld, in dem Kinder und Jugendliche aufwachsen und lernen, ist seit der Corona-Pandemie ein anderes. Die Politik hat ein „Aufholprogramm“ von zwei Milliarden Euro beschlossen, um Familien zu entlasten und Lernrückstände zu kompensieren. Das ist ein Anfang, mehr aber auch nicht. Das Programm wird nicht ausreichen, um insbesondere jene Familien zu unterstützen, die von der Pandemie besonders betroffen waren und es noch immer sind. Dafür braucht es koordinierte und gezielte Maßnahmen aller familienpolitischen Akteure. So könnten die Kommunen beispielsweise Pandemiebeauftragte speziell für die Belange der Familien einsetzen, die durch Land und Bund unterstützt werden. Ein unkoordiniertes Nebeneinander vieler gut gemeinter Initiativen ist bei weitem nicht so effektiv wie abgestimmte Maßnahmen. Diese dürfen nicht an bürokratischen Hürden scheitern.Le conflit israélo-palestinien, qu’on disait oublié, mis de côté, ayant perdu sa centralité, vient de ressurgir au plus fort de l’actualité. Plus de 35 morts à Gaza, plusieurs centaines de blessés palestiniens sur l’Esplanade des Mosquées depuis plusieurs jours, 5 morts en Israël, un bilan déjà lourd en ce 12 mai au matin, qui pourrait encore s’aggraver.
Tout a commencé par des manifestations d’extrémistes israéliens criant « mort aux arabes » fin avril dans Jérusalem-Est dont les médias ont peu parlé. Ensuite, c’est dans le cadre de manifestations de soutien à des familles palestiniennes qui devaient être expulsées de leurs maisons à Jérusalem-Est au profit de colons juifs que les choses se sont aggravées. Mais il ne s’agit plus d’une querelle foncière, c’est le sort des Palestiniens qui est en jeu. Ces derniers estiment que les Israéliens veulent les expulser de Jérusalem-Est pour en faire une ville uniquement juive. Côté israélien, on estime qu’il s’agit d’un simple différend foncier qui peut être réglé par la justice. Sauf que la loi n’est pas la même pour tous. Des juifs qui peuvent établir qu’ils avaient des titres antérieurs à 1948 peuvent demander la restitution de leurs biens, ce qui est interdit aux Palestiniens.
Après les heurts sur l’Esplanade des Mosquées, le Hamas a posé un ultimatum à Israël en exigeant le retrait des forces israéliennes de l’Esplanade. Sans réaction d’Israël, le Hamas a déclenché des tirs de roquettes à partir de Gaza sur Jérusalem puis sur Tel-Aviv les 10 et 11 mai, faisant 5 morts côté israélien.
La réaction de la « communauté internationale » à ces évènements a été fort timide. Si le même type de violence intervenait dans d’autres lieux, la réaction, notamment des pays occidentaux, serait évidemment beaucoup plus déterminée.
Quelles leçons tirer de ces évènements dramatiques ? La paix signée par Israël avec certains pays arabes ne résout rien. Pourquoi ? Parce que ces accords n’ont pas réglé la question palestinienne. Israël peut faire la paix avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc, le Soudan, la question palestinienne n’a pas pour autant disparu de l’agenda. Tous ceux qui disaient qu’elle n’était plus un problème se sont trompés. D’ailleurs, on ne peut faire la paix qu’avec un pays avec lequel on est en conflit. Or Israël n’était pas en conflit avec Abu Dhabi ou Rabat, mais bien avec les Palestiniens.
La question palestinienne, que beaucoup, notamment les soutiens les plus inconditionnels d’Israël, présentaient comme réglée, ne l’est en rien. Si d’autres drames occupent bien entendu l’actualité, elle reste centrale. Récemment encore, Human Rights Watch, la grande ONG américaine de défense des droits de l’homme, plutôt proche du département d’État américain structurellement et idéologiquement et qu’on peut difficilement soupçonner d’islamogauchisme, évoquait une situation d’apartheid pour qualifier la situation des Palestiniens. Ce qui se passe n’est tout simplement pas défendable : il y a un peuple occupé par un autre et ce n’est pas possible que cela perdure au XXIe siècle. La seconde moitié du XXe siècle avait été marquée par la mise en œuvre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en Afrique, en Asie. Dans ce cadre, la question palestinienne reste aujourd’hui une exception qui n’est ni acceptable ni durable.
Sur le plan politique, Netanyahou est contesté : après 4 élections, il n’arrive toujours pas à former un gouvernement. Le fait d’attiser les tensions peut être un moyen pour lui de protéger son pouvoir. Il est d’ailleurs en large partie responsable de la montée en puissance de l’extrême droite israélienne et de son entrée à la Knesset, du fait des accords électoraux qui lui ont permis de se maintenir au pouvoir. De ce fait, l’extrême droite se sent le vent en poupe et hésite de moins en moins à faire valoir son idéologie.
Côté palestinien, la situation politique n’est pas meilleure : Mahmoud Abas est au pouvoir depuis 2005, il repousse à nouveau les élections. Il coopère avec les Israéliens en en profitant personnellement et familialement, tout en protestant de temps en temps, pour la forme. Il n’est plus légitime aux yeux des Palestiniens. Ceux-ci n’ont pas non plus envie d’être représentés par le Hamas. Il y a donc une crise de représentativité côté palestinien. Mais ce n’est pas pour cette raison que les droits des Palestiniens doivent être niés. En tous les cas, ce ne doit pas être le radicalisme ou la corruption de leurs dirigeants qui doivent les priver du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Beaucoup disent que les médias français ne parlent pas suffisamment de la situation, et que si de tels évènements avaient lieu à Hong Kong ou à Moscou, ils seraient beaucoup plus offensifs à condamner ceux qui commettent les violences. Il est vrai que les médias français sont un peu plus timides lorsqu’il s’agit de parler du conflit israélo-palestinien que d’autres cas de répression, certainement parce que l’accusation d’antisémitisme tombe dès qu’une critique est émise à l’égard du gouvernement israélien. Les réactions, les manifestations qui interviennent parfois suite à l’évocation de ce sujet – comme ce fut le cas pour France Télévisions – ont également tendance à restreindre le temps médiatique consacré au conflit.
Les cris « mort aux arabes » qui ont retentis à Jérusalem n’ont pas suscité l’indignation qu’ils méritaient. Si des manifestants arabes avaient crié « mort aux juifs », les réactions auraient été d’une toute autre ampleur.
Le silence, la « timidité », ou le deux poids deux mesures des médias centraux sur ce sujet ne peuvent que nourrir le complotisme que par ailleurs ils dénoncent. Mais ce n’est pas en restant muet ou timide sur ce sujet, parce qu’il divise les audiences, que l’on va faire disparaitre ce sujet de l’actualité. C’est une façon de nourrir le complotisme que de ne pas traiter ce sujet de façon saine et sereine.
On notera également que la diplomatie française, qui a été traditionnellement en pointe sur la défense du droit des Palestiniens à disposer d’eux-mêmes, ne l’est plus vraiment, et qu’elle se situe dans une moyenne commune, très discrète et très timide en réalité.
Quand certains dénoncent un « islamo-clientélisme » pour qualifier le soutien de certains responsables ou intellectuels français à la cause palestinienne alors qu’elle n’est qu’un soutien au droit international et aux droits humains. Quant aux élus français qui, sans dire un mot sur les Palestiniens, proclament leur solidarité sans faille avec les Israéliens, qui peut croire qu’ils le font à partir d’une analyse juridique ou géopolitique ?
Bien sûr Israël est une démocratie, mais c’est une démocratie où l’extrême droite, comme dans d’autres pays, gagne de plus en plus de terrain. Cela est d’autant plus inquiétant que cette extrême droite est très violente. Israël est surtout une démocratie qui occupe un autre peuple, et ce n’est pas normal au XXIe siècle.
Il faut rendre hommage aux Israéliens courageux, qui luttent pour la paix et contre l’occupation et qui sont soumis en Israël à la répression et dont on ne parle pas suffisamment dans les pays occidentaux et notamment en France. Ceux qui se disent amis d’Israël devraient penser à rendre hommage à ces pacifistes israéliens.
Great expectations are placed in hydrogen as an energy carrier: The climate-neutral molecule will replace fossil fuels in the future in applications where direct electrification is impossible or too expensive. This enables effective climate protection in energy-intensive industries, heavy duty transport, aviation, and shipping. At the same time, industrial policy and geopolitical opportunities arise. German companies are excellently positioned to produce key components for a future hydrogen economy: e.g., electrolysers, logistics solutions, and vehicles. Moreover, switching energy imports to climate-neutral energy sources will make Germany less dependent on individual suppliers: Renewable energies are available worldwide, whereas oil and gas reserves are concentrated in just a few countries.
In Germany, the debate is currently focused on green hydrogen. In fact, to be climate-neutral by 2050, green hydrogen is the adequate solution. It is produced directly from renewables. But it will take time before it is available in large quantities. Currently, Germany plans to expand its water electrolysis capacity up to 5 gigawatts by the end of the decade, but this does not even correspond to 15 per cent of the demand in 2030. Therefore, partnerships with potential producer countries of cheap green hydrogen are being initiated – including Morocco, Chile, and Australia.
Exporting blue hydrogen can pay a dividend on foreign policyThe use of low-carbon hydrogen could be accelerated by greater openness to other sources of hydrogen. Blue hydrogen, for example, is produced from natural gas, but the resulting CO2 is captured and stored. This technology is viewed critically by many in Germany. However, in the medium term, it will be cheaper than its green counterpart. In addition, many of our current fossil energy partnerships can switch from exporting gas to blue hydrogen. This would pay multiple dividends: In terms of climate policy, it enables emissions to be saved quickly and on a large scale. But also in terms of foreign and industrial policy such a step would also open up opportunities.
Today, we import around 70 per cent of our primary energy needs in the form of fossil fuels: gas, oil, and coal. The energy transition will not bring self-sufficiency for Germany either. This is because there is a lack of land and probably also a lack of social acceptance for the expansion of renewable energies and for the necessary electricity grid expansion. In the long term, Germany will therefore have to import renewable energy sources, i.e., climate-neutral hydrogen and its derivatives such as methanol or ammonia.
From a foreign policy perspective, hydrogen partnerships are promising. More than in the past, future energy partnerships will depend on political choices. Geology no longer dictates whom we buy oil and gas from. Rather, we can import low-carbon hydrogen from many countries worldwide with good conditions for renewable energy. But today’s oil and gas suppliers should also have opportunities to continue earning from energy trade. Coopting them for a climate-neutral world is virtually a climate policy imperative. If the oil- and gas-rich countries lose their income opportunities, they risk being destabilised. Venezuela presents a case in point. In the European Union’s neighbourhood, Algeria, Egypt, and also Russia are threatened with the loss of central state revenues.
The oil and gas producers are coming up with very different answers to their challenges. Today, the Gulf monarchies are already testing technologies for hydrogen production, but also for the capture, recycling, and storage of CO2. Russia, for its part, is also betting on a process to produce turquoise hydrogen, which produces solid carbon. All this is part of the global race over competing technologies. If emission savings can be credibly and measurably achieved, and more and more quantities of climate-neutral and low-carbon hydrogen are traded, this will also establish international supply chains earlier, reduce costs, share the burden among more actors, and thus cushion the socio-economic costs of emissions savings worldwide.
Importing hydrogen from Saudi Arabia, Qatar, and Russia helps prevent the Green ParadoxGermany and Europe should take advantage of these transformations in Saudi Arabia, Qatar, and Russia. By doing so, we simultaneously open up new sources of income for these states and the diversification of their economies. If we do not, they are likely to exhaust their fossil fuel business model with other trading partners. If demand from countries with ambitious climate policies drops, the prices for fossil fuels would slump. The probability is high then that the so-called Green Paradox would occur: The oil and gas would not remain underground, but would become cheap and be used in developing and emerging countries to fuel growth there. Already today, the centre of fossil fuel demand has shifted to Asia. Thus, the path via blue hydrogen can at the same time preserve value-added potential in the oil- and gas-rich countries and open up an alternative to conventional fuels for net importers of primary energy worldwide.
A look at Asia shows that elsewhere, people are very agnostic about the colour of hydrogen when it comes to building partnerships. The competition is already in full swing. Japan is leading the way: Various processes and methods are being explored with Australia, Brunei, and Saudi Arabia to test trade and transport and to set standards. Hydrogen and its derivatives (mostly ammonia) are produced from lignite (Australia) or natural gas (Brunei and Saudi Arabia) and transported in three different ways. This is being done with the intent to strengthen energy trade relations and industrial policy opportunities – because this is how the manufacturers of key components of a hydrogen economy gain a competitive edge over the rest of the world.
Of course, the long-term goals of climate and carbon neutrality are also in focus. Asia is keeping a broad energy and technology mix open and hopes for flexibility and a strong starting position in global competition. Yet, decarbonisation does not mean an immediate shift away from oil, gas, and coal. Rhetorically, the focus is on “clean” energy technologies, and by pursuing such an agnostic approach, the countries could possibly also benefit from the price reductions for fossil fuels due to the Green Paradox if other countries solely focus on renewable sources for their hydrogen production.
For the energy transition, we rapidly need the largest possible quantities of climate-friendly hydrogen; at best from different countries all over the world. It is counterproductive to exclude potential suppliers now.
This text was also published at fairobserver.com.
Great expectations are placed in hydrogen as an energy carrier: The climate-neutral molecule will replace fossil fuels in the future in applications where direct electrification is impossible or too expensive. This enables effective climate protection in energy-intensive industries, heavy duty transport, aviation, and shipping. At the same time, industrial policy and geopolitical opportunities arise. German companies are excellently positioned to produce key components for a future hydrogen economy: e.g., electrolysers, logistics solutions, and vehicles. Moreover, switching energy imports to climate-neutral energy sources will make Germany less dependent on individual suppliers: Renewable energies are available worldwide, whereas oil and gas reserves are concentrated in just a few countries.
In Germany, the debate is currently focused on green hydrogen. In fact, to be climate-neutral by 2050, green hydrogen is the adequate solution. It is produced directly from renewables. But it will take time before it is available in large quantities. Currently, Germany plans to expand its water electrolysis capacity up to 5 gigawatts by the end of the decade, but this does not even correspond to 15 per cent of the demand in 2030. Therefore, partnerships with potential producer countries of cheap green hydrogen are being initiated – including Morocco, Chile, and Australia.
Exporting blue hydrogen can pay a dividend on foreign policyThe use of low-carbon hydrogen could be accelerated by greater openness to other sources of hydrogen. Blue hydrogen, for example, is produced from natural gas, but the resulting CO2 is captured and stored. This technology is viewed critically by many in Germany. However, in the medium term, it will be cheaper than its green counterpart. In addition, many of our current fossil energy partnerships can switch from exporting gas to blue hydrogen. This would pay multiple dividends: In terms of climate policy, it enables emissions to be saved quickly and on a large scale. But also in terms of foreign and industrial policy such a step would also open up opportunities.
Today, we import around 70 per cent of our primary energy needs in the form of fossil fuels: gas, oil, and coal. The energy transition will not bring self-sufficiency for Germany either. This is because there is a lack of land and probably also a lack of social acceptance for the expansion of renewable energies and for the necessary electricity grid expansion. In the long term, Germany will therefore have to import renewable energy sources, i.e., climate-neutral hydrogen and its derivatives such as methanol or ammonia.
From a foreign policy perspective, hydrogen partnerships are promising. More than in the past, future energy partnerships will depend on political choices. Geology no longer dictates whom we buy oil and gas from. Rather, we can import low-carbon hydrogen from many countries worldwide with good conditions for renewable energy. But today’s oil and gas suppliers should also have opportunities to continue earning from energy trade. Coopting them for a climate-neutral world is virtually a climate policy imperative. If the oil- and gas-rich countries lose their income opportunities, they risk being destabilised. Venezuela presents a case in point. In the European Union’s neighbourhood, Algeria, Egypt, and also Russia are threatened with the loss of central state revenues.
The oil and gas producers are coming up with very different answers to their challenges. Today, the Gulf monarchies are already testing technologies for hydrogen production, but also for the capture, recycling, and storage of CO2. Russia, for its part, is also betting on a process to produce turquoise hydrogen, which produces solid carbon. All this is part of the global race over competing technologies. If emission savings can be credibly and measurably achieved, and more and more quantities of climate-neutral and low-carbon hydrogen are traded, this will also establish international supply chains earlier, reduce costs, share the burden among more actors, and thus cushion the socio-economic costs of emissions savings worldwide.
Importing hydrogen from Saudi Arabia, Qatar, and Russia helps prevent the Green ParadoxGermany and Europe should take advantage of these transformations in Saudi Arabia, Qatar, and Russia. By doing so, we simultaneously open up new sources of income for these states and the diversification of their economies. If we do not, they are likely to exhaust their fossil fuel business model with other trading partners. If demand from countries with ambitious climate policies drops, the prices for fossil fuels would slump. The probability is high then that the so-called Green Paradox would occur: The oil and gas would not remain underground, but would become cheap and be used in developing and emerging countries to fuel growth there. Already today, the centre of fossil fuel demand has shifted to Asia. Thus, the path via blue hydrogen can at the same time preserve value-added potential in the oil- and gas-rich countries and open up an alternative to conventional fuels for net importers of primary energy worldwide.
A look at Asia shows that elsewhere, people are very agnostic about the colour of hydrogen when it comes to building partnerships. The competition is already in full swing. Japan is leading the way: Various processes and methods are being explored with Australia, Brunei, and Saudi Arabia to test trade and transport and to set standards. Hydrogen and its derivatives (mostly ammonia) are produced from lignite (Australia) or natural gas (Brunei and Saudi Arabia) and transported in three different ways. This is being done with the intent to strengthen energy trade relations and industrial policy opportunities – because this is how the manufacturers of key components of a hydrogen economy gain a competitive edge over the rest of the world.
Of course, the long-term goals of climate and carbon neutrality are also in focus. Asia is keeping a broad energy and technology mix open and hopes for flexibility and a strong starting position in global competition. Yet, decarbonisation does not mean an immediate shift away from oil, gas, and coal. Rhetorically, the focus is on “clean” energy technologies, and by pursuing such an agnostic approach, the countries could possibly also benefit from the price reductions for fossil fuels due to the Green Paradox if other countries solely focus on renewable sources for their hydrogen production.
For the energy transition, we rapidly need the largest possible quantities of climate-friendly hydrogen; at best from different countries all over the world. It is counterproductive to exclude potential suppliers now.
This text was also published at fairobserver.com.
François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS, répond à nos questions à l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage « Fake News : manip, infox, et infodémie en 2021 » :
– Dans votre ouvrage, vous mentionnez le phénomène d’infodémie. Que signifie ce terme ? À quel moment a-t-on basculé dans cette infodémie ?
– Que révèlent les fake news sur l’état de la communication et de l’information en 2021 ? Comment peut-on expliquer une expansion aussi rapide ces dernières années ?
– En 2020 et 2021, le monde a été rythmé par le Covid-19. En quoi l’infodémie de cette pandémie mondiale a-t-elle impacté les relations internationales ?
Die Schulschließungen in der Corona-Pandemie haben Ängste geweckt, dass gerade lernschwache Kinder oder Kinder von weniger gebildeten Eltern durch das Homeschooling abgehängt werden. Aktuelle Auswertungen der SOEP-CoV-Studie zeigen nun, dass die Bildung der Eltern zwar kaum Auswirkung auf die Lernzeiten der SchülerInnen hatte, solange die Schulen geschlossen waren. Aber das änderte sich in der Zeit unmittelbar nach dem ersten Lockdown, als die Schulen teilweise wieder öffneten. Kinder von weniger gebildeten Eltern verbrachten damals zu Hause wesentlich weniger Zeit mit Schulaufgaben als ihre MitschülerInnen. Eine ähnliche Entwicklung ist auch aktuell zu erwarten, wenn an immer mehr Schulen wieder Präsenzunterricht stattfindet. Um die unterschiedlichen Leistungsrückstände der SchülerInnen aufzufangen, plant das Bundesministerium für Bildung und Forschung (BMBF) groß angelegte Förderprogramme. Damit diese erfolgreich sind, muss der Leistungsstand der Kinder und Jugendlichen zeitnah, überall zur gleichen Zeit und konsistent zueinander erfasst werden.
Die im DIW Berlin angesiedelte forschungsbasierte Infrastruktureinrichtung Sozio-oekonomisches Panel (SOEP) sucht zum nächstmöglichen Zeitpunkt
eine studentische Hilfskraft (w/m/div) für 10 Wochenstunden.
Ihre Aufgabe ist die Mitwirkung bei der Datenaufbereitung, Gewichtung und der Generierung von nutzerfreundlichen Variablen. Dabei lernen Sie das reichhaltige Angebot der SOEP-Daten in seiner ganzen Breite kennen und können mit vergleichbaren Datensätzen aus anderen Ländern arbeiten (UKHLS, PSID, HILDA).
Internationale Indizes und Rankings, wie der Mitte April 2021 publizierte World Press Freedom Index, spielen eine zunehmend wichtige Rolle im Maghreb. Maghrebinische Regierungen vermarkten Verbesserungen der eigenen Position, polemisieren gegen schlechte Einstufungen anderer oder nutzen eigene bessere Platzierungen, um ihre Kontrahenten herabzusetzen. Gleichzeitig ermöglichen Rankings Oppositionellen, auf Missstände im eigenen Land hinzuweisen. Externen Kooperationspartnern, allen voran der Europäischen Union (EU) und ihren Mitgliedstaaten, dienen sie als Entscheidungsgrundlage für Politiken gegenüber Algerien, Marokko und Tunesien. Auch wenn Indizes und Rankings Objektivität und Vergleichbarkeit insinuieren, sind sie oftmals problematisch in ihrer Genese, Aussagekraft und Verwendung. Nur wenn sie in die qualitative Forschung zum Maghreb eingebettet und ihre Kehrseiten reflektiert werden, können sie dazu beitragen, Reformbedarf zu identifizieren und Missstände zu beheben.
Internationale Indizes und Rankings, wie der Mitte April 2021 publizierte World Press Freedom Index, spielen eine zunehmend wichtige Rolle im Maghreb. Maghrebinische Regierungen vermarkten Verbesserungen der eigenen Position, polemisieren gegen schlechte Einstufungen anderer oder nutzen eigene bessere Platzierungen, um ihre Kontrahenten herabzusetzen. Gleichzeitig ermöglichen Rankings Oppositionellen, auf Missstände im eigenen Land hinzuweisen. Externen Kooperationspartnern, allen voran der Europäischen Union (EU) und ihren Mitgliedstaaten, dienen sie als Entscheidungsgrundlage für Politiken gegenüber Algerien, Marokko und Tunesien. Auch wenn Indizes und Rankings Objektivität und Vergleichbarkeit insinuieren, sind sie oftmals problematisch in ihrer Genese, Aussagekraft und Verwendung. Nur wenn sie in die qualitative Forschung zum Maghreb eingebettet und ihre Kehrseiten reflektiert werden, können sie dazu beitragen, Reformbedarf zu identifizieren und Missstände zu beheben.
Militärische Großübungen im Umfeld von Krisengebieten dienen nicht nur der Ausbildung. Mit ihnen senden Staaten politische Signale. Solche Manöver verstärken Bedrohungsperzeptionen und bergen die Gefahr der Eskalation. Als Moskau ab Ende März 2021 seine Truppenpräsenz östlich der Ukraine und auf der Krim erhöhte, warnten der ukrainische Präsident Selenskyj und westliche Militärexperten, Russland könne die Ukraine angreifen. Moskau beschuldigte Kiew, die Lage im Donbass zu verschärfen. Die Nato versicherte Kiew ihrer Solidarität. Auch das Manöver Defender Europe 21, das im März unter US-Führung begann, enthält eine politische Botschaft an Alliierte und Russland. Teile der bisher größten Militärübung von Nato-Staaten auf dem Balkan finden in unmittelbarer Nachbarschaft zur Ukraine statt. Moskau erklärte am 22. April die »Ausbildung« für beendet und kündigte an, bis zum 1. Mai die Truppen zurückzuverlegen. Doch die Lage bleibt instabil. Um Berechenbarkeit wiederherzustellen, müssen gegenseitige militärische Beschränkungen vereinbart werden. Dazu sollte die Allianz das Gespräch mit Moskau suchen.
Militärische Großübungen im Umfeld von Krisengebieten dienen nicht nur der Ausbildung. Mit ihnen senden Staaten politische Signale. Solche Manöver verstärken Bedrohungsperzeptionen und bergen die Gefahr der Eskalation. Als Moskau ab Ende März 2021 seine Truppenpräsenz östlich der Ukraine und auf der Krim erhöhte, warnten der ukrainische Präsident Selenskyj und westliche Militärexperten, Russland könne die Ukraine angreifen. Moskau beschuldigte Kiew, die Lage im Donbass zu verschärfen. Die Nato versicherte Kiew ihrer Solidarität. Auch das Manöver Defender Europe 21, das im März unter US-Führung begann, enthält eine politische Botschaft an Alliierte und Russland. Teile der bisher größten Militärübung von Nato-Staaten auf dem Balkan finden in unmittelbarer Nachbarschaft zur Ukraine statt. Moskau erklärte am 22. April die »Ausbildung« für beendet und kündigte an, bis zum 1. Mai die Truppen zurückzuverlegen. Doch die Lage bleibt instabil. Um Berechenbarkeit wiederherzustellen, müssen gegenseitige militärische Beschränkungen vereinbart werden. Dazu sollte die Allianz das Gespräch mit Moskau suchen.