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Diplomacy & Defense Think Tank News

How sustainable is recycling? Reconciling the social, ecological, and economic dimensions in Argentina

How can recycling in developing countries be shaped to be socially, environmentally, and economically sustainable? Our research synthesizes the ideas and expectations of a diverse set of actors in the recycling sector of Buenos Aires, Argentina.

How sustainable is recycling? Reconciling the social, ecological, and economic dimensions in Argentina

How can recycling in developing countries be shaped to be socially, environmentally, and economically sustainable? Our research synthesizes the ideas and expectations of a diverse set of actors in the recycling sector of Buenos Aires, Argentina.

L’Inde, épicentre de nombreuses révoltes

IRIS - Mon, 21/12/2020 - 10:42

New Delhi a mis en œuvre de nouvelles réformes de libéralisation du secteur agricole.  Cette nouvelle a créé une profonde révolte dans les classes paysannes du pays, allant jusqu’à bloquer la capitale, New Delhi. Cet événement vient s’ajouter aux nombreux mouvements de contestation qui secouent l’Inde. Point sur la situation avec Jean-Joseph Boillot, chercheur associé à l’IRIS.

Quelles sont les raisons qui expliquent la grande révolte que connait aujourd’hui l’Inde ?

En Inde, il n’y a pas UNE grande révolte en ce moment, mais plutôt un ensemble de révoltes plus ou moins petites ou grandes. Ce n’est pas nouveau, c’est même le titre d’un roman écrit par le plus grand romancier indien, V.S.Naipaul, L’Inde. Un million de révoltes. C’est un pays remuant et habitué à être remué. Mais il est vrai que l’Inde a connu une grève générale le 26 novembre dernier qui aurait réuni près de 250 millions de personnes. Elle était appelée par une dizaine de syndicats et soutenue par toute l’opposition. Les revendications étaient assez radicales en comparaison des orientations actuelles du régime et couvraient aussi bien des allocations de revenu minimales de 7500 roupies par mois, que l’extension des programmes spéciaux de garantie d’emplois, les droits à la retraite pour tous et le retrait de tous les projets de réformes en cours dont le marché du travail et l’agriculture. On peut citer cinq facteurs sous-jacents à l’origine des révoltes actuelles et qui expliquent sans doute leur convergence exceptionnelle le 26 novembre.

Le premier concerne la situation du pays face à la pandémie de Covid-19. Près de 60% de la population aurait été infectée. Même s’il y a beaucoup moins de morts par millions d’habitants que dans les pays européens, cette très forte contagion suscite des peurs qui accompagnent les révoltes plus sectorielles. La campagne de vaccination prévue pour 2021 ne se présente pas clairement pour l’instant bien que l’Inde soit le plus grand producteur mondial de vaccins, ce qui renforce l’incertitude dans les familles et les communautés.

Un deuxième est illustré par le saccage et la mise à feu d’une usine de téléphones mobiles près de Bangalore dans le sud du pays il y a quelques jours. La Mecque de l’informatique mondiale côtoie une exploitation des travailleurs digne du XIXe siècle. Les cols bleus de cette usine de technologie assemblant des iPhone y sont extrêmement mal traités. Officiellement taïwanaise, la loi indienne oblige en réalité ce type d’entreprise à avoir des « partenaires » locaux qui gèrent plus ou moins l’entreprise et surtout des contracteurs plus ou moins véreux qui fournissent et gèrent la main-d’œuvre dite intérimaire. Ils prennent notamment des commissions confortables de sorte que le salaire net des ouvriers est de moins de 50 dollars par mois, quand il est payé d’ailleurs puisque les ouvriers se plaignaient en l’occurrence de ne pas être payés régulièrement depuis des mois. Cet exemple se retrouve un peu partout en Inde et génère des millions de petites révoltes salariales. Le paradoxe est que l’Inde est désormais un des premiers producteurs mondiaux de téléphones mobiles, surtout pour son marché, mais aussi à l’exportation grâce à des lois très avantageuses.

Une troisième source d’alimentation des révoltes est l’explosion des inégalités. Le récent rapport annuel sur la richesse mondiale par le Crédit suisse a été dévoilé la semaine dernière et il montre que l’Inde comptait 245 000 millionnaires, dont 1820 possédant plus de 50 millions de dollars. Or les Indiens les plus riches se sont encore nettement enrichis pendant la crise du Covid-19 alors qu’inversement elle frappait durement les pauvres. Ceux qui étaient ainsi juste au-dessus du niveau de pauvreté de 1,9 dollar par jour sont retombés dans les trappes à pauvreté. On estime que le pourcentage de la population indienne vivant non pas dans la pauvreté, mais dans ce qu’il faut appeler la misère, est passé de 35% à près de 50%. Les inégalités déjà particulièrement criantes dans le pays sont nettement reparties à la hausse et de plus en plus visibles. On peut s’en satisfaire en période de forte croissance pour tous. Tel n’est plus du tout le cas, au contraire, d’où une frustration qui se transforme en exaspération à la moindre occasion.

Un quatrième facteur concerne le monde rural qui a fourni le gros des troupes à la mobilisation du 26 novembre avec même une marche sur Delhi arrivée le 30 novembre pour atteindre des centaines de milliers de paysans début décembre, venant notamment des greniers à blé de l’Inde, le Punjab et l’Haryana. Le monde rural indien proteste contre trois lois en cours de discussion qui renient complètement les engagements pris par le Premier ministre actuel, Narendra Modi, en 2014, l’année de son élection. Il avait alors promis que les prix minimum garantis (MSP) couvriraient au moins 50% des coûts de revient. Les agriculteurs se sont aperçus que l’on était loin du compte et que la situation ne cessait de se détériorer. Ils considèrent même que ces trois lois vont aggraver la situation et les empêcher de vivre correctement de leur travail.

On ne peut donc pas parler d’une révolte, mais d’une multitude de révoltes qui ont exceptionnellement convergé le 26 novembre et que l’on peut résumer par l’impact d’une pauvreté multisectorielle, multirégionale, explosive et aggravée par l’épidémie dans un pays profondément divisé depuis l’élection de Narendra Modi en 2014 et sa réélection en 2019.

Le gouvernement peut-il réellement espérer retourner l’opinion publique contre la révolte paysanne ?

Le gouvernement indien ne pourra pas retourner l’opinion publique contre les manifestants des campagnes, même si les électeurs traditionnels, le noyau électoral du régime de Narendra Modi, se recrutent plutôt dans les villes et peu dans les zones rurales, et que les industriels qui le financent fortement sont les gagnants de la réforme agricole, tels que Mukesh Ambani ou Gautam Adani. Il appliquera la même méthode que le colonisateur britannique en son temps : Divide and Rule (« diviser pour mieux régner »). Mais il est peu probable qu’il puisse retourner l’opinion publique contre la révolte des ruraux, les deux tiers de la population étant directement ou indirectement reliés au monde paysan, et 80% de la population indienne souffre des mêmes difficultés.

Il est donc probable que l’on s’achemine vers une épreuve de force comme ce fut le cas avec les lois sur la terre ou sur le marché du travail que Narendra Modi avait tenté de faire adopter lors de son premier mandat entre 2014 et 2019, sans y parvenir. S’il ne gagnera probablement pas sur toutes les réformes engagées, il pourrait cette fois en conserver deux volets : sortir certains produits agricoles du système de subvention MSP et permettre aux grands industriels de renforcer leur modèle contractuel dans les campagnes, c’est-à-dire à leurs prix et à leurs conditions.

Cette révolte s’inscrit dans une période difficile pour l’Inde. Comment résumer la situation du pays ? Ces mouvements de contestations viennent-ils davantage le fragiliser ?

L’Inde est dans une situation difficile comme beaucoup de pays dans le monde. Probablement plus difficile que d’autres pays qui ont peu ou prou géré l’épidémie d’une façon coordonnée et volontariste, avec des mesures sanitaires cohérentes et des plans de soutiens économiques et sociaux. Si la mortalité semble contenue, les estimations sur la croissance indienne valident les prévisions les plus pessimistes avec un retournement réel de 10% à 15% du PIB pour l’année 2020. De plus, il n’y a pas de signaux clairs quant à une reprise pour 2021, pour autant que l’épidémie s’éclaircisse grâce à la vaccination ou parce que le virus disparaît tout seul.  Certains parlent de rebond rapide. Je note qu’un des meilleurs experts, l’ancien gouverneur de la Banque centrale, Raghuram Rajan est extrêmement inquiet de la crise financière latente et notamment de la situation des banques perclues de mauvaises dettes et donc incapables d’accompagner un nouveau cycle de crédit.

Plutôt que fragiliser le pays, on peut lire les mouvements de contestation d’aujourd’hui comme typiques de la régulation à l’indienne de ses problèmes. À la différence de la Chine. Ils font partie de la solution aux problèmes. Dans le cas des réformes agricoles, éviter des réformes qui iraient dans le sens d’une paupérisation accrue des paysans est plutôt un élément favorable sur le moyen terme. Il en est de même des garanties d’emplois publics élargis dans un tel contexte de crise, ou encore de l’augmentation des filets de protection sociale.

En revanche, le régime de Narendra Modi ne semble pas être fragilisé par ces mouvements ou par cette situation économique au vu des sondages et des élections de ces derniers mois comme au Bihar. Il n’y a pas d’opposition unie ou crédible, encore moins de programme qui fasse consensus. Sur le plan idéologique, il n’y a pas vraiment d’alternatives au radicalisme hindouiste qui s’appuie sur des boucs émissaires, en particulier sur les musulmans, pour faire oublier son incapacité à relancer le rêve de superpuissance à revenu intermédiaire et de plein-emploi qu’il avait vendu au moment des élections de 2014. Au plan diplomatique même, Narendra Modi profite et exploite à plein une position exceptionnelle face à la Chine où l’Inde apparaît comme incontournable dans n’importe quelle alliance pour la contenir.

Le business des vaccins contre le Covid-19 au centre des débats à l’OMC

IRIS - Mon, 21/12/2020 - 09:42

Alors que la vaccination contre le Covid-19 démarre en Europe et aux États-Unis, nombre de chefs d’État ont fait des déclarations pour souhaiter que l’ensemble de la population mondiale puisse y avoir accès. Les plus optimistes penseront que ces déclarations résultent d’une prise de conscience de l’importance qu’au XXIe siècle, la santé soit accessible à tous. Cyniquement, nous pourrions en déduire que ces déclarations de bonnes intentions viennent en réalité habilement habiller une impérieuse nécessité : qu’une majorité de personnes soient vaccinées pour que la pandémie soit vaincue. Et pourtant, une vaccination universelle ne semble pas encore totalement acquise à l’heure qu’il est. Les pays riches ont quasiment acheté 80% de la production mondiale de vaccins jusqu’en 2022. Certains ayant acquis des doses pour vacciner plusieurs fois l’ensemble de leur population, captant ainsi une part démesurée des vaccins qui seront disponibles.

Les débats qui se tiennent actuellement au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) autour de la lutte contre le Covid-19 ne laissent par ailleurs aucune illusion sur les belles intentions de la part des pays les plus développés. Dans un éditorial venant introduire les 11e brèves de l’OMC, la lettre mensuelle publiée par la délégation permanente de la France auprès de l’Organisation explique en effet comment les pays abritant de grands laboratoires pharmaceutiques militent pour le respect des accords sur les droits de propriété intellectuelle tels que négociés dans le cadre de l’Uruguay Round (TRIPS). Les pays émergents et en développement, à l’inverse, bien conscients que comme à l’accoutumée, ils seront les derniers servis, et qui s’inquiètent aussi du coût que va représenter pour eux et leur population une campagne vaccinale, demandent une suspension temporaire de ces droits afin de pouvoir avoir accès aux traitements et/ou vaccins.

« On pensait pourtant ce problème résolu depuis la conférence ministérielle de Doha en 2001 ! Sa décision avait débouché sur le seul amendement d’un accord de l’OMC depuis le cycle d’Uruguay : il permet aux PMA (pays les moins avancés) et, aux pays ayant des capacités de production insuffisantes, de recourir aux ‘licences obligatoires spéciales’ pour importer des copies génériques de tout médicament. », explique Jean-Marie Paugam, dans l’éditorial de cette 11e brève. L’Inde et l’Afrique du Sud ont ainsi déposé début décembre une demande de suspension temporaire de l’accord TRIPS, sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent le commerce). Ils se heurtent à la vision plus libérale dans l’esprit, mais en réalité conservatrice et protectionniste des grands pays, Union européenne en tête, vision qui a également une dimension géopolitique autour d’une certaine idée de la diplomatie du vaccin, très certainement. Ces arguments ont été développés lors d’un récent webinaire organisé à l’IRIS dans le cadre de l’Observatoire (Dés)information et géopolitique au temps du Covid-19.

Une fois n’est pas coutume, ces visions différentes opposent aussi les entreprises. Certaines d’entre elles font pression sur leurs États pour protéger et breveter au plus vite leurs vaccins. D’autres, au contraire, s’associent aux initiatives visant à assurer un accès aussi large que possible au vaccin.

Pour les premières, la démarche est d’autant plus étonnante – pour ne pas dire choquante – que leur recherche et développement a été massivement financé sur fonds publics et qu’au vu de l’urgence sanitaire, leur retour sur investissement et leurs profits sont déjà assurés par leurs seuls débouchés dans les pays riches. Le manque de transparence est total et nous ne saurons probablement jamais quels furent ces profits.

Pour les secondes, en revanche, et c’est assez novateur pour être souligné, avaient déjà lancé au début des années 2000 un Fonds mondial pour la lutte contre les grandes pandémies de l’époque (Sida, tuberculose et malaria) ainsi qu’une alliance pour les vaccins à l’initiative de la Fondation Gates, de l’Unicef, de la banque mondiale et de l’OMS. GAVI ou Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation pousse les fournisseurs de vaccins à baisser leurs prix pour les pays les plus pauvres. Elle participe aujourd’hui à la vaccination de la moitié des enfants dans le monde. Elles sont aujourd’hui engagées dans un accélérateur d’accès aux outils de lutte contre le Covid-19 (ACT-Accelerator) incluant un pilier « vaccins » au travers d’une facilité d’achat de vaccins, la Covax. Il est à noter que la candidate africaine à la direction de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala préside actuellement le conseil d’administration de GAVI en charge également de la Covax, mais sa nomination qui devait intervenir début novembre est à ce jour bloquée par les États-Unis et la Corée du Sud.

Une fois de plus, cette situation nous démontre combien les débats autour de la mondialisation restent clivés et assez prévisibles entre égoïsmes nationaux et défense de l’intérêt collectif, combien les États, ne sont plus, loin s’en faut, les seuls acteurs d’une gouvernance mondiale en pleine refonte. Les acteurs non étatiques, entreprises et ONG comme représentantes des sociétés civiles sont, dans les situations les plus opérationnelles, des acteurs bien plus actifs et efficaces pour trouver des solutions collectives et pragmatiques.

Wie die neue EU-Arktispolitik die Pandemie berücksichtigen sollte

Die Auswirkungen der Pandemie bestimmen weltweit die Jahresrückblicke: Plötzlich und unerwartet ist die „Corona-Krise“ in unseren Lebensalltag gerückt und ein neuer Fluchtpunkt für die politische Zusammenarbeit geworden. Andere globale Herausforderungen wie der Klimawandel scheinen oftmals weniger akut. Anders in der Arktisregion, in der dringender Handlungsbedarf sowohl im Umgang mit der „Corona-Krise“ als auch bei den transformativen Auswirkungen der „Klima-Krise“ besteht. Markus Rex, Leiter der MOSAiC-Arktis-Expedition, beschreibt den Klimawandel mit eindringlichen Worten: „Das Eis der Arktis stirbt.“ Gleichzeitig erkranken in der abgelegenen Region immer mehr Menschen an COVID-19, deren medizinische Versorgung eine besondere Herausforderung darstellt. Für die EU, die im nächsten Jahr im Rahmen des europäischen Grünen Deals eine neue Arktispolitik verabschieden wird, gilt es deshalb, das aktuelle Momentum der politischen Zusammenarbeit aufzugreifen, um die „Corona-“ und die „Klima-Krise“ in der Arktis und global wirksam zu bekämpfen.

„Was in der Arktis geschieht, bleibt nicht in der Arktis. Es betrifft uns alle.“ – so deutlich formulierte der EU-Kommissar für Umwelt, Meere und Fischerei, Virginijus Sinkevičius die Bedeutung der Region kürzlich beim Launch der öffentlichen Konsultation zur neuen EU-Arktispolitik. Die EU will mit einer „klaren und kohärenten Arktispolitik“ zukünftig eine Vorreiterrolle übernehmen. Damit das gelingen kann, muss die EU die Erfahrungen aus der Pandemie unbedingt berücksichtigen. Denn durch COVID-19 haben sich bestehende Ungleichheiten und Herausforderungen in der Region verstärkt – insbesondere in den Bereichen Infrastruktur und Gesundheitsversorgung. Gemeinschaften, die in der Arktis weit entfernt von größeren Gesundheitszentren leben, sind während der Pandemie beispielsweise mehr denn je auf die begrenzte (auch digitale) Infrastruktur angewiesen. Hohe Transportkosten, Grenzschließungen und unterbrochene Lieferketten sind für die Menschen nicht selten lebensbedrohlich.

Lokale Ansätze, wie der gemeinsam mit indigenen Wissensträger*innen entwickelte One Health-Ansatz für die Arktis, der die Gesundheit von Mensch, Tier und Umwelt zusammendenkt, tragen zu einem besseren Verständnis von kurz- und langfristigen Folgen der „Klima-“ und „Corona-Krise“ bei. Die wirtschaftlichen Folgen der Pandemie schwächen allerdings die lokalen Strukturen. Wichtige Einnahmen fallen durch Einbrüche im Handel, Tourismus und in der Ressourcenerschließung weg. Zugleich schwächt die historisch hohe Arbeitslosigkeit viele Regionen in der Arktis. Die EU sollte Foren fördern, die zu einem pan-regionalen Austausch unter Einbeziehung lokaler Akteure und Institutionen beitragen, um Herausforderungen transnational zu beraten und Lösungsansätze inklusiv zu formulieren. Vor diesem Hintergrund kann eine Verstetigung des EU-Arktis-Forums, das gemäß der EU-Arktispolitik von 2016 als „zeitweiliges Forum“ gegründet wurde, einen wichtigen Impuls in der neuen EU-Arktispolitik setzen. Das Forum folgte einem Multi-Stakeholder-Ansatz, ermöglichte Diskussionen über regionale Entwicklungen und konzentrierte sich insbesondere auf die Themen internationale Zusammenarbeit sowie Klimawandel.

Zugleich sollte die EU ihr bisheriges Engagement in der Region fortsetzen – insbesondere die Förderung von Forschungsaktivitäten. Diese sind essentiell, um die komplexen regionalen Veränderungsprozesse besser zu verstehen und ein wesentlicher Beitrag zur transnationalen Zusammenarbeit in der Arktis, den die EU leistet. Auch die multilaterale Zusammenarbeit in dem bedeutsamsten intergouvernementalen Forum der Region, dem Arktischen Rat, zeichnet sich vor allem durch herausragende Erfolge im Bereich der Wissensgenerierung aus. Bereits im Sommer stellte der Arktische Rat einen umfassenden Bericht zu den Auswirkungen der Pandemie in der Arktis vor, der gemeinsam mit lokalen und indigenen Wissensträger*innen entwickelt wurde. Auf dessen Grundlage hat der Rat im November Maßnahmen zum Umgang mit den Auswirkungen der Pandemie beraten. Diese ‚Methode‘ kooperativer Wissensgenerierung und informierter politischer Umsetzung ist für das Forum aber kein Neuland, sondern stellt auch die Richtschnur im Bereich des Klimawandels dar. Ein Blick in die Arktis ‚lohnt‘ also – und kann viele Beispiele für erfolgreiche transnationale (Wissens-) Zusammenarbeit für die Bewältigung globaler Krisen aufzeigen, die auch für die EU relevant sind.

Die Treibhausgase in der Atmosphäre haben in diesem Jahr erneut einen Rekordwert erreicht. Prioritäten in der politischen Zusammenarbeit können schnell angepasst werden - das hat die Corona-Pandemie gezeigt. Hoffentlich stehen statt der negativen Auswirkungen der Pandemie erfolgreiche Bewältigungsstrategien im Zentrum der Jahresrückblicke im nächsten Jahr, die Vorbild für den Umgang mit anderen Krisen sind – in der Arktis und weltweit.

Dieser Text entstand in dem durch die Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) geförderten Projekt „Nachhaltige Städtische Entwicklung in der Europäischen Arktis (SUDEA): Verbesserung von Transnationaler Kooperation in Abgeschiedenen Regionen“ (Projektnr. 426674468).

Wie die neue EU-Arktispolitik die Pandemie berücksichtigen sollte

Die Auswirkungen der Pandemie bestimmen weltweit die Jahresrückblicke: Plötzlich und unerwartet ist die „Corona-Krise“ in unseren Lebensalltag gerückt und ein neuer Fluchtpunkt für die politische Zusammenarbeit geworden. Andere globale Herausforderungen wie der Klimawandel scheinen oftmals weniger akut. Anders in der Arktisregion, in der dringender Handlungsbedarf sowohl im Umgang mit der „Corona-Krise“ als auch bei den transformativen Auswirkungen der „Klima-Krise“ besteht. Markus Rex, Leiter der MOSAiC-Arktis-Expedition, beschreibt den Klimawandel mit eindringlichen Worten: „Das Eis der Arktis stirbt.“ Gleichzeitig erkranken in der abgelegenen Region immer mehr Menschen an COVID-19, deren medizinische Versorgung eine besondere Herausforderung darstellt. Für die EU, die im nächsten Jahr im Rahmen des europäischen Grünen Deals eine neue Arktispolitik verabschieden wird, gilt es deshalb, das aktuelle Momentum der politischen Zusammenarbeit aufzugreifen, um die „Corona-“ und die „Klima-Krise“ in der Arktis und global wirksam zu bekämpfen.

„Was in der Arktis geschieht, bleibt nicht in der Arktis. Es betrifft uns alle.“ – so deutlich formulierte der EU-Kommissar für Umwelt, Meere und Fischerei, Virginijus Sinkevičius die Bedeutung der Region kürzlich beim Launch der öffentlichen Konsultation zur neuen EU-Arktispolitik. Die EU will mit einer „klaren und kohärenten Arktispolitik“ zukünftig eine Vorreiterrolle übernehmen. Damit das gelingen kann, muss die EU die Erfahrungen aus der Pandemie unbedingt berücksichtigen. Denn durch COVID-19 haben sich bestehende Ungleichheiten und Herausforderungen in der Region verstärkt – insbesondere in den Bereichen Infrastruktur und Gesundheitsversorgung. Gemeinschaften, die in der Arktis weit entfernt von größeren Gesundheitszentren leben, sind während der Pandemie beispielsweise mehr denn je auf die begrenzte (auch digitale) Infrastruktur angewiesen. Hohe Transportkosten, Grenzschließungen und unterbrochene Lieferketten sind für die Menschen nicht selten lebensbedrohlich.

Lokale Ansätze, wie der gemeinsam mit indigenen Wissensträger*innen entwickelte One Health-Ansatz für die Arktis, der die Gesundheit von Mensch, Tier und Umwelt zusammendenkt, tragen zu einem besseren Verständnis von kurz- und langfristigen Folgen der „Klima-“ und „Corona-Krise“ bei. Die wirtschaftlichen Folgen der Pandemie schwächen allerdings die lokalen Strukturen. Wichtige Einnahmen fallen durch Einbrüche im Handel, Tourismus und in der Ressourcenerschließung weg. Zugleich schwächt die historisch hohe Arbeitslosigkeit viele Regionen in der Arktis. Die EU sollte Foren fördern, die zu einem pan-regionalen Austausch unter Einbeziehung lokaler Akteure und Institutionen beitragen, um Herausforderungen transnational zu beraten und Lösungsansätze inklusiv zu formulieren. Vor diesem Hintergrund kann eine Verstetigung des EU-Arktis-Forums, das gemäß der EU-Arktispolitik von 2016 als „zeitweiliges Forum“ gegründet wurde, einen wichtigen Impuls in der neuen EU-Arktispolitik setzen. Das Forum folgte einem Multi-Stakeholder-Ansatz, ermöglichte Diskussionen über regionale Entwicklungen und konzentrierte sich insbesondere auf die Themen internationale Zusammenarbeit sowie Klimawandel.

Zugleich sollte die EU ihr bisheriges Engagement in der Region fortsetzen – insbesondere die Förderung von Forschungsaktivitäten. Diese sind essentiell, um die komplexen regionalen Veränderungsprozesse besser zu verstehen und ein wesentlicher Beitrag zur transnationalen Zusammenarbeit in der Arktis, den die EU leistet. Auch die multilaterale Zusammenarbeit in dem bedeutsamsten intergouvernementalen Forum der Region, dem Arktischen Rat, zeichnet sich vor allem durch herausragende Erfolge im Bereich der Wissensgenerierung aus. Bereits im Sommer stellte der Arktische Rat einen umfassenden Bericht zu den Auswirkungen der Pandemie in der Arktis vor, der gemeinsam mit lokalen und indigenen Wissensträger*innen entwickelt wurde. Auf dessen Grundlage hat der Rat im November Maßnahmen zum Umgang mit den Auswirkungen der Pandemie beraten. Diese ‚Methode‘ kooperativer Wissensgenerierung und informierter politischer Umsetzung ist für das Forum aber kein Neuland, sondern stellt auch die Richtschnur im Bereich des Klimawandels dar. Ein Blick in die Arktis ‚lohnt‘ also – und kann viele Beispiele für erfolgreiche transnationale (Wissens-) Zusammenarbeit für die Bewältigung globaler Krisen aufzeigen, die auch für die EU relevant sind.

Die Treibhausgase in der Atmosphäre haben in diesem Jahr erneut einen Rekordwert erreicht. Prioritäten in der politischen Zusammenarbeit können schnell angepasst werden - das hat die Corona-Pandemie gezeigt. Hoffentlich stehen statt der negativen Auswirkungen der Pandemie erfolgreiche Bewältigungsstrategien im Zentrum der Jahresrückblicke im nächsten Jahr, die Vorbild für den Umgang mit anderen Krisen sind – in der Arktis und weltweit.

Dieser Text entstand in dem durch die Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) geförderten Projekt „Nachhaltige Städtische Entwicklung in der Europäischen Arktis (SUDEA): Verbesserung von Transnationaler Kooperation in Abgeschiedenen Regionen“ (Projektnr. 426674468).

Wie die neue EU-Arktispolitik die Pandemie berücksichtigen sollte

Die Auswirkungen der Pandemie bestimmen weltweit die Jahresrückblicke: Plötzlich und unerwartet ist die „Corona-Krise“ in unseren Lebensalltag gerückt und ein neuer Fluchtpunkt für die politische Zusammenarbeit geworden. Andere globale Herausforderungen wie der Klimawandel scheinen oftmals weniger akut. Anders in der Arktisregion, in der dringender Handlungsbedarf sowohl im Umgang mit der „Corona-Krise“ als auch bei den transformativen Auswirkungen der „Klima-Krise“ besteht. Markus Rex, Leiter der MOSAiC-Arktis-Expedition, beschreibt den Klimawandel mit eindringlichen Worten: „Das Eis der Arktis stirbt.“ Gleichzeitig erkranken in der abgelegenen Region immer mehr Menschen an COVID-19, deren medizinische Versorgung eine besondere Herausforderung darstellt. Für die EU, die im nächsten Jahr im Rahmen des europäischen Grünen Deals eine neue Arktispolitik verabschieden wird, gilt es deshalb, das aktuelle Momentum der politischen Zusammenarbeit aufzugreifen, um die „Corona-“ und die „Klima-Krise“ in der Arktis und global wirksam zu bekämpfen.

„Was in der Arktis geschieht, bleibt nicht in der Arktis. Es betrifft uns alle.“ – so deutlich formulierte der EU-Kommissar für Umwelt, Meere und Fischerei, Virginijus Sinkevičius die Bedeutung der Region kürzlich beim Launch der öffentlichen Konsultation zur neuen EU-Arktispolitik. Die EU will mit einer „klaren und kohärenten Arktispolitik“ zukünftig eine Vorreiterrolle übernehmen. Damit das gelingen kann, muss die EU die Erfahrungen aus der Pandemie unbedingt berücksichtigen. Denn durch COVID-19 haben sich bestehende Ungleichheiten und Herausforderungen in der Region verstärkt – insbesondere in den Bereichen Infrastruktur und Gesundheitsversorgung. Gemeinschaften, die in der Arktis weit entfernt von größeren Gesundheitszentren leben, sind während der Pandemie beispielsweise mehr denn je auf die begrenzte (auch digitale) Infrastruktur angewiesen. Hohe Transportkosten, Grenzschließungen und unterbrochene Lieferketten sind für die Menschen nicht selten lebensbedrohlich.

Lokale Ansätze, wie der gemeinsam mit indigenen Wissensträger*innen entwickelte One Health-Ansatz für die Arktis, der die Gesundheit von Mensch, Tier und Umwelt zusammendenkt, tragen zu einem besseren Verständnis von kurz- und langfristigen Folgen der „Klima-“ und „Corona-Krise“ bei. Die wirtschaftlichen Folgen der Pandemie schwächen allerdings die lokalen Strukturen. Wichtige Einnahmen fallen durch Einbrüche im Handel, Tourismus und in der Ressourcenerschließung weg. Zugleich schwächt die historisch hohe Arbeitslosigkeit viele Regionen in der Arktis. Die EU sollte Foren fördern, die zu einem pan-regionalen Austausch unter Einbeziehung lokaler Akteure und Institutionen beitragen, um Herausforderungen transnational zu beraten und Lösungsansätze inklusiv zu formulieren. Vor diesem Hintergrund kann eine Verstetigung des EU-Arktis-Forums, das gemäß der EU-Arktispolitik von 2016 als „zeitweiliges Forum“ gegründet wurde, einen wichtigen Impuls in der neuen EU-Arktispolitik setzen. Das Forum folgte einem Multi-Stakeholder-Ansatz, ermöglichte Diskussionen über regionale Entwicklungen und konzentrierte sich insbesondere auf die Themen internationale Zusammenarbeit sowie Klimawandel.

Zugleich sollte die EU ihr bisheriges Engagement in der Region fortsetzen – insbesondere die Förderung von Forschungsaktivitäten. Diese sind essentiell, um die komplexen regionalen Veränderungsprozesse besser zu verstehen und ein wesentlicher Beitrag zur transnationalen Zusammenarbeit in der Arktis, den die EU leistet. Auch die multilaterale Zusammenarbeit in dem bedeutsamsten intergouvernementalen Forum der Region, dem Arktischen Rat, zeichnet sich vor allem durch herausragende Erfolge im Bereich der Wissensgenerierung aus. Bereits im Sommer stellte der Arktische Rat einen umfassenden Bericht zu den Auswirkungen der Pandemie in der Arktis vor, der gemeinsam mit lokalen und indigenen Wissensträger*innen entwickelt wurde. Auf dessen Grundlage hat der Rat im November Maßnahmen zum Umgang mit den Auswirkungen der Pandemie beraten. Diese ‚Methode‘ kooperativer Wissensgenerierung und informierter politischer Umsetzung ist für das Forum aber kein Neuland, sondern stellt auch die Richtschnur im Bereich des Klimawandels dar. Ein Blick in die Arktis ‚lohnt‘ also – und kann viele Beispiele für erfolgreiche transnationale (Wissens-) Zusammenarbeit für die Bewältigung globaler Krisen aufzeigen, die auch für die EU relevant sind.

Die Treibhausgase in der Atmosphäre haben in diesem Jahr erneut einen Rekordwert erreicht. Prioritäten in der politischen Zusammenarbeit können schnell angepasst werden - das hat die Corona-Pandemie gezeigt. Hoffentlich stehen statt der negativen Auswirkungen der Pandemie erfolgreiche Bewältigungsstrategien im Zentrum der Jahresrückblicke im nächsten Jahr, die Vorbild für den Umgang mit anderen Krisen sind – in der Arktis und weltweit.

Dieser Text entstand in dem durch die Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) geförderten Projekt „Nachhaltige Städtische Entwicklung in der Europäischen Arktis (SUDEA): Verbesserung von Transnationaler Kooperation in Abgeschiedenen Regionen“ (Projektnr. 426674468).

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Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 21/12/2020 - 01:00
La Commission a publié le 18 décembre ses recommandations aux Etats membres pour la mise en œuvre de la prochaine politique agricole commune (PAC) d'ici à 2023. Elle recommande de développer leurs chaines d'approvisionnement, d'identifier les potentielles zones de production biologique, de promouvoir l'alimentation biologique et de favoriser la transition vers ce mode de production.

Commission, La Commsision ouvre la voie au rapprochement entre PSA et Fiat Chrysler

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 21/12/2020 - 01:00
Le 21 décembre, a Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement sur les concentrations, le projet de concentration entre les entreprises automobiles Fiat Chrysler Automobiles N.V. ("FCA") et Peugeot S.A. ("PSA"). L'autorisation est subordonnée au respect intégral d'une série d'engagements proposés par les deux entreprises.

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