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Mis à jour : il y a 3 mois 2 semaines

Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant au Burkina : Une recommandation pour sa traduction en langues nationales

jeu, 26/08/2021 - 17:00

Le directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire, Seydou Soulama, a présidé la cérémonie d'ouverture de l'atelier de diffusion des recommandations issues de la présentation des 4e, 5e, et 6e rapports périodiques du suivi de la mise en œuvre de la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant. Un atelier, tenu ce jeudi 26 août 2021, qui a également connu le lancement officiel de l'élaboration des 7e et 8e rapports de ladite charte.

Depuis sa ratification à la Convention relative aux droits de l'enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant (CADBE) en 1990 et 1992, le Burkina Faso s'est engagé à soumettre périodiquement aux différents comités des rapports sur les mesures prises pour leur application. C'est donc de ces rapports qu'il a été question au cours de cet atelier ouvert ce 26 août 2021 à Ouagadougou.

Vue des participants

Il s'est agi notamment de la diffusion des recommandations issues de la présentation des 4e, 5e et 6e rapports périodiques de suivi de la mise en œuvre de la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant ainsi que du lancement officiellement de l'élaboration des 7e et 8e.

Pour le directeur de cabinet de la ministre en charge de la Famille, Seydou Soulama, cet atelier se veut un cadre de partage et d'échange sur lesdites recommandations. Des recommandations qui, selon le secrétaire permanent du conseil national pour l'enfance, Silvain Zoungrana, s'élèvent à une centaine pour ces trois rapports, dont le renforcement de la capacité financière des différentes structures de protection et de promotion des droits de l'enfant, et la traduction de la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant en langue traditionnelle pour faciliter la compréhension de tous les acteurs.

Silvain Zoungrana, secrétaire permanent du conseil national pour l'enfance

Prise en charge des victimes de violences et la répression des auteurs

Mais au-delà de ces recommandations, le directeur de cabinet, Seydou Soulama, a noté sa satisfaction en raison des acquis enregistrés dans les domaines de la coordination des actions de protection, le renforcement du système national de protection à travers la prévention, la prise en charge des victimes de violences et la répression des auteurs, etc.

Au titre des acquis, Seydou Soulama a cité, entre autres, l'adoption de la stratégie nationale 2020-2024 de protection de l'enfant et de ses outils de suivi, la mise en place d'un plan d'urgence pour assister les personnes déplacées internes dont le nombre s'élevait à la date du 31 juillet 2021 à 1368 164 personnes réparties sur 274 communes d'accueil soit 60,73% d'enfants. A cela s'ajoutent l'opérationnalisation progressive de la budgétisation sensible au genre et aux droits de l'enfant, et également l'admission du Burkina comme « Pays pionnier » pour mettre fin aux violences faites aux enfants.

Seydou Soulama, directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire

Ces points de satisfaction satisfont aussi l'un des partenaires du Burkina à savoir l'ONG Eriks. Car, selon le chargé de suivi de la qualité des programmes au sein de l'ONG, Paul Kambou, l'une des satisfactions, c'est de voir que le Burkina Faso produit ces rapports en lien avec les efforts qui sont faits dans le cadre de la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant.

Paul Kambou, chargé de suivi de la qualité des programmes à l'ONG Iriks

Toutefois, il a fait savoir que bien que ces progrès aient été enregistrés dans la mise œuvre des instruments juridiques au Burkina, de nombreux défis restent à relever en matière de promotion et protection des droits de l'enfant. Et c'est pourquoi il invite tous les acteurs à s'engager résolument dans une synergie d'action pour l'épanouissement harmonieux de l'enfant au Burkina.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Promotion des investissements en Afrique : Le président du Faso participe au sommet du « G20 Compact with Africa »

jeu, 26/08/2021 - 16:56

(Ouagadougou, 26 août 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, prendra part ce vendredi 27 août 2021 par visioconférence, au sommet économique du « G20 Compact with Africa » qui se tient à Berlin en Allemagne.

Ce sommet qui est à sa quatrième édition, se veut une occasion de promotion de l'attractivité des investissements privés en Afrique.

Au cours de cette rencontre, les chefs d'État et de gouvernement se pencheront sur les moyens d'améliorer l'environnement des affaires et de manière substantielle les cadres macroéconomique, commercial et financier en Afrique.

La conférence abordera également la problématique de la production de vaccins en Afrique.
A ce jour 12 pays africains dont le Burkina Faso, ont rejoint l'initiative « G20 Compact with Africa ».

Direction de la communication de la présidence du Faso

Catégories: Afrique

Burkina : Les hôpitaux de Ouagadougou ont urgemment besoin de sang (pédiatre)

jeu, 26/08/2021 - 16:21

Ouagadougou, 26 août 2021(AIB)-« La semaine dernière j'étais de garde et j'ai assisté au décès de trois enfants. La situation est déplorable dans tous les hôpitaux de la ville. On a urgemment besoin de sang. On n'a pas de sang du tout et c'est vraiment sérieux. C'est une collecte d'urgence qu'on veut faire pour essayer de sauver la situation », tel est le cri de cœur du médecin-pédiatre Madibèlè Kam.

Il invite les citoyens en bonne santé à se rendre massivement les 26 et 27 aout 2021 à hôpital Bogodogo et à l'hôpital de District de Boulmiougou (ex CMA de Pissy) pour donner un peu de leur sang, afin de sauver des vies en cette période de pluies où sévit grandement le paludisme.

« La Chaine de solidarité pour la santé et l'éducation, organise en partenariat avec la Société burkinabé de pédiatrie, la Coordination santé de la commune de Ouagadougou et le Centre national de transfusion sanguine, 48 heures de don de sang au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo et à l'hôpital de district de Boulmiougou.

2 lieux, 2 jours pour sauver des vies !!!!
Travailleurs, usagers , riverains des hôpitaux concernés, vous êtes tous conviez les 26 et 27 août à faire le don de ce précieux liquide qu'est le sang pour sauver des vies.

Contacts : 60 89 97 63 et 78 83 83 60. »

Agence d'information du Burkina
Source : Chaîne de solidarité pour la Santé et l'Education.
Photo d'archive Dr Madibèlè Kam : Le Pays.

Catégories: Afrique

Cheick Amidou Ouédraogo, sélectionneur de l'équipe nationale de rugby du Burkina : « Avec un peu d'accompagnement, l'avenir du rugby s'annonce radieux »

jeu, 26/08/2021 - 16:18

Le rugby est une discipline sportive peu connue au Burkina Faso. Si ce sport collectif est encore loin de détrôner le football, il fait cependant de plus en plus d'adeptes. Malgré les nombreuses difficultés que rencontre l'équipe nationale, elle a pu se qualifier dans le top huit africain aujourd'hui. Selon le sélectionneur Cheick Amidou Ouédraogo, « avec un peu d'accompagnement, l'avenir du rugby s'annonce radieux au Burkina Faso ».

Le Burkina Faso va jouer pour la première fois, la Coupe d'Afrique des Nations de rugby en 2022. En effet, malgré leur lourde défaite face au Zimbabwe, l'une des meilleures équipes d'Afrique au rugby, les étalons rugby sont toujours dans la course pour les quarts de finale dont les huit pays qualifiés sont désormais connus. Il s'agit de l'Algérie, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Kenya, de la Namibie, de l'Ouganda, du Sénégal et du Zimbabwe.

Selon le sélectionneur de l'équipe nationale de rugby, Cheick Amidou Ouédraogo, plusieurs facteurs ont conduit à cette défaite et notamment à cet écart au niveau du score (101 à 03). Il a reconnu que même si l'équipe burkinabè n'avait pas de chance de gagner le match face au Zimbabwe, « si elle s'était bien préparée, elle pouvait réduire considérablement cet écart de score », a-t-il dit.

AB1 : Photo de famille de l'équipe nationale de rugby (photo d'illustration)

Avant de poursuivre : « Le Zimbabwe fait partie des grandes nations du rugby africain. Et le Burkina est une jeune nation. Le pays vient d'être affilié à la World rugby et c'est ce qui nous a permis de jouer contre les grandes nations. Avec notre affiliation, nous étions classés parmi les 20 premières équipes africaines. Ainsi, aux éliminatoires qui se sont déroulés au Burkina, nous avons pu battre le Burundi et le Cameroun. Ce qui nous a permis de nous qualifier parmi les 12 meilleures équipes du continent. C'est ainsi que nous avons croisé le Zimbabwe et la Tunisie.

Il faut noter que le Zimbabwe est dans le top deux africain, donc forcément il y avait un écart conséquent. L'équipe burkinabè a rencontré beaucoup de difficultés liées au report du tournoi. Cela a occasionné l'absence de plusieurs joueurs titulaires au sein de l'équipe. Et comme le match n'était pas encore sûr, nous n'avons pas pu faire de regroupement, donc on n'a pas eu une bonne préparation. C'est ce qui nous a donné ce résultat que nous avons déploré aussi. L'équipe du Zimbabwe pouvait nous battre, mais la manière de nous battre était due à notre mauvaise préparation », a expliqué Cheick Ouédraogo.

Un grand exploit pour l'équipe nationale de rugby

Il a par ailleurs exprimé sa joie face à cette qualification de l'équipe nationale pour la Coupe d'Afrique des Nations qui va se jouer l'année prochaine. Il estime ainsi que cette victoire est un grand exploit pour l'équipe nationale. « Même si les gens ne peuvent pas trop comprendre. Le Burkina fait partie aujourd'hui du top huit africain. Je pense qu'une jeune nation comme le Burkina dans le top huit mérite d'être accompagnée », a-t-il indiqué. C'est pourquoi, il a lancé un appel à tous les partenaires, aux fils et aux filles du pays, afin qu'ils voient les efforts des acteurs du rugby qui se battent au quotidien pour le rayonnement de cette discipline sportive au Burkina.

Cheick Ouédraogo plaide pour un accompagnement de l'équipe nationale de rugby

« De façon sincère, le rugby a de l'avenir au Burkina surtout quand on voit les potentialités que le pays a aujourd'hui. Nous avons beaucoup de bras valides qui peuvent jouer au rugby. Si le rugby est accompagné, nous pouvons mieux faire que ça », s'est-il convaincu. Avant de plaider pour des infrastructures de qualité afin de permettre l'entrainement des équipes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Mauvais état des voies : Les habitants de l'arrondissement 9 derechef en mouvement

jeu, 26/08/2021 - 14:40

C'est le deuxième mouvement d'humeur en une semaine et le quatrième depuis le 18 août 2021 . Le lundi 23 août , la population de l'arrondissement 9 s'était mobilisée pour exprimer son ras-le-bol vis-à-vis de la mauvaise gestion communale caractérisée par l'état défectueux des infrastructures routières.

Cette manifestation n'avait pas porté ses fruits, selon les manifestants qui sont ressortis ce jeudi 26 août déterminés à se faire entendre.

Ayant bien failli dégénérer, cette démonstration populaire a pu être maîtrisée suite à la sortie du deuxième adjoint au maire M. Amadé Sawadogo qui a promis que l'ensemble des travaux de rénovation des routes de l'arrondissement 9 débutera sous peu.

Les manifestants ont accordé un délai de 72h pour rénover la route principale qui traverse la mairie, faute de quoi une autre mobilisation serait organisée jusqu'à l'exigence du départ du maire.

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Ministère de l'Economie numérique : Au 2e trimestre 2021, les projets et programmes ont un taux d'exécution physique d'environ 55%

jeu, 26/08/2021 - 14:00

Le ministère de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale tient ce jeudi 26 août 2021 à Ouagadougou, une revue des performances des projets et programmes au deuxième trimestre de l'année 2021. La présente revue, en plus de l'examen des performances, va intégrer le partage d'expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des projets et programmes de développement.

Le ministère de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale dispose actuellement de cinq projets et programmes. Il s'agit de trois projets en exécution que sont le Projet Backbone national des télécommunications, le Projet e-Burkina et le Projet d'appui au développement des technologies de l'information et de la communication (PADTIC/BKF-021).

Parmi les cinq projets, il y a un en clôture, qui est le Programme régional des infrastructures de communication en Afrique de l'Ouest, projet du Burkina Faso (FA-PRICAO-BF), et un projet en démarrage, le Programme d'identification unique pour l'intégration et l'inclusion régionale en Afrique de l'Ouest au Burkina Faso (WURI).

Une vue des participants à la revue trimestrielle

Avec ces projets, le ministère ambitionne de réduire la fracture numérique et de contribuer substantiellement au développement économique et social du pays. « Il y a trois projets qui concernent les infrastructures. On investit dans les infrastructures pour améliorer la connectivité et la bande passante internationale. C'est le débit internet qu'on cherche à améliorer.

Il y a un projet qui concerne les services, pour l'édification d'une administration performante, à travers le projet e-Burkina, qui par le support des TIC doit permettre à l'administration d'être encore plus efficace. Les autres, c'est l'investissement à travers la fibre optique, l'investissement à travers les équipements pour améliorer la connectivité internet dans notre pays », explique Hugues Christian Lingani, directeur général des études et des statistiques sectorielles.

Hugues Christian Lingani, directeur général des études et des statistiques sectorielles.

Pour s'assurer de la bonne marche des différents projets et programmes, le ministère tient chaque trimestre une revue des performances. Cette revue se veut un cadre de concertation des acteurs sur la dynamique de mise en œuvre des projets et programmes et est coordonnée et pilotée par la Direction générale des études et des statistiques sectorielles sur la base de données collectées chaque trimestre auprès des coordonnateurs de ces projets et programmes.

Au cours de la présente revue, au titre du 2e trimestre de l'année 2021, il s'agit pour les participants d'analyser les performances des différents projets et programmes, mais également de formuler des recommandations pour une plus grande efficacité dans la mise en œuvre des projets et programmes et de partager l'expérience de la planification du projet WURI.

Photo de famille

Un taux d'exécution satisfaisant

A en croire Saidou Yanogo, conseiller technique représentant la ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale à la cérémonie d'ouverture de la revue, les taux de réalisation des projets et programmes sont encourageants. « Pour ce 2e trimestre, la moyenne des quatre projets réalisent au niveau physique, un taux d'exécution qui est satisfaisant, il est au-dessus de 55%. Au niveau financier, nous ne sommes pas tout à fait satisfaits parce que la moyenne des projets est autour de 32%. Mais il y a une bonne note, c'est que nous avons constaté qu'au 2e trimestre, il y a eu un bond significatif qui a été réalisé, c'est-à-dire qu'il y a une bonne dynamique qui a été enclenchée, même si le résultat global est en dessous de nos attentes », a laissé entendre M. Yanogo.

Saidou Yanogo, conseiller technique représentant la ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale

La revue du 2e trimestre de l'année 2021 des projets et programmes intègre une innovation ; il s'agit du partage d'expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des projets et programmes de développement. Selon Saidou Yanogo, cette innovation va aider les différents acteurs de l'écosystème du numérique à mieux faire face aux défis auxquels ils seront confrontés.

Justine Bonkoungou
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Catégories: Afrique

Burkina : Bangane Bomboma, le pépiniériste passionné de plantes médicinales

jeu, 26/08/2021 - 13:30

Bangane Bomboma, alias Emmanuel, est un jeune pépiniériste spécialisé dans la production de plantes aromatiques et médicinales à Ouagadougou. Également féru d'aviculture, il possède une basse-cour d'environ 150 têtes de pigeons, de cailles et des oies. Bangane utilise sa pépinière pour soigner les hommes et les animaux. Installé dans le quartier Tanghin depuis 2018, le jeune homme d'origine togolaise est intarissable sur les bienfaits des plantes. Portrait.

Bangane est né à Atakpamé, dans la préfecture d'Ogou, dans la région des Plateaux, en république togolaise. C'est là-bas qu'il fait ses études primaires et secondaires entre 1997 et 2012, à l'école privée Gamaliel et au collège Saint Albert le Grand, où il obtient le baccalauréat.

Le bac en poche, le premier fils de la famille est contraint d'abandonner sa scolarité par manque de moyens financiers. « Après le Bac, je ne pouvais pas continuer mes études, faute de moyens. Ma maman était malade et la famille était démunie. Je me suis battu pour pouvoir continuer mes études comme tout le monde, mais malheureusement je n'ai pas eu d'issue. Il fallait que je me lance dans la vie », confie-t-il. Bangane dépose donc ses bagages dans la capitale du pays des Hommes intègres en 2013 pour être un apprenti réparateur de parebrises. Mais très vite, Bangane abandonne. « Mon objectif était de pouvoir travailler pour aider ma maman à se soigner. Mais malheureusement, les choses évoluaient très lentement et ne suivaient pas la logique que je voulais. J'étais obligé d'arrêter. Je n'ai pas terminé l'apprentissage », explique-t-il. Il plie alors bagages et rentre dans son Togo natal, mais dans l'espoir de revenir au Burkina.

Au Togo, la famille de Bangane lui conseille d'essayer autre chose. Il avait déjà en projet de retourner au Burkina pour concrétiser un projet de vente de pièces détachées d'automobiles qu'il avait avec un autre jeune burkinabè. C'est ainsi qu'il se rend à nouveau à Ouagadougou au Burkina en 2014. Malheureusement, le projet est un échec. « Décidemment, je n'ai pas de chance avec les voitures », se dit le jeune Bangane. « J'étais obligé de travailler dans un maquis en tant que serveur pendant quatre mois », explique-t-il.

Puis, il intègre pendant deux ans une entreprise biomédicale, avant de se retrouver dans un laboratoire d'analyses médicales comme secrétaire et coursier. C'est là-bas qu'il se découvre une passion pour les plantes et les animaux.

Grâce aux réseaux sociaux, Bomboma découvre l'élevage des cailles. « Tout a commencé par les animaux en 2018. Je suivais les statuts d'un ami qui avait fait une publication pour vendre des cailles », explique-t-il. Après avoir approfondi ses recherches sur les cailles dont il avait déjà vu le nom mentionné dans des versets bibliques, il décide alors de se jeter à l'eau. Il débute avec quatre mâles et une femelle. C'est aussi le début de ses difficultés. « Quand j'ai commencé, je voyais qu'ils se battaient à un moment. Je ne comprenais pas pourquoi », explique-t-il. Pour lui, le fait que ses cailles se battaient était dû à leur nombre. Bomboma décide alors d'augmenter l'effectif en rachetant le reste des cailles de son ami. Il se retrouve avec trois femelles et treize mâles. Le problème ne disparaît pas.

Le Noni, une plante médicinale qui stimule le système immunitaire

Je suis mon propre cobaye

L'apprenti éleveur apprendra par la suite qu'il fallait mettre ensemble un mâle et quatre femelles. A ses cailles, il ajoute d'autres espèces : des pigeons locaux et de diverses origines (africaine, européenne, américaine... ) ; de la caille locale et la ‘‘caille jumbo'', des oies de Toulouse et de Guinée.

Après les difficultés rencontrées dans l'élevage des cailles, Bomboma renforce ses connaissances à travers des recherches sur internet pour ne plus répéter les mêmes erreurs et assouvir sa curiosité. Il tombe sur l'ortie (communément appelé ‘‘tim'' au Burkina) qui a des qualités thérapeutiques pour les humains. Cette plante réveille en lui son instinct de pépiniériste guérisseur. Bomboma continue ses recherches sur les plantes et leurs propriétés thérapeutiques. « À force de soigner les animaux, j'ai constaté après des recherches, que ces plantes, peuvent guérir les êtres humains. Je me suis demandé pourquoi ne pas mettre cela en valeur ? Et au fur et à mesure j'ai continué des recherches sur des maladies fréquentes que la médecine n'arrive pas à soigner, pour proposer des solutions et venir en aide à ces personnes à un prix abordable », explique-t-il.

Dans sa pépinière, on peut trouver des plantes comme le pissenlit, qui selon lui, peut être utilisé dans le traitement du cancer, dans le traitement des problèmes urinaires ou pour la régulation du sang. On y trouve également le romarin, l'artemisia, le noni, le pissenlit africain…

De nos jours nombreux sont ceux qui disent pratiquer la pharmacopée, mais qui sont en réalité des charlatans. « Sur ce plan, affirme le pépiniériste, chacun a son objectif. Le mien, c'est d'abord aider les gens. Le gain, c'est après. Mon objectif c'est d'abord chercher à faire du bien. Si je suis arrivé à ce niveau actuel, c'est par les encouragements des gens qui ont été guéris par les plantes que j'ai prescrites. »

Il affirme avoir guérit plusieurs personnes à partir de plantes ou de tisanes. Il s'agit principalement des femmes souffrant de règles douloureuses, de trompes bouchées sans compter des personnes qui souffrent « de petites maladies comme les maux de têtes, l'insomnie ». Bomboma assure qu'il teste d'abord ses produits sur lui-même. « Je me soigne avec mes plantes et je suis mon propre cobaye », déclare-t-il.

Le Lahore noire une race de pigeon très répandue au Burkina

Goulots d'étranglement

Même si Emmanuel arrive à vivre de ses activités, les difficultés ne manquent pas. Parmi les principales, il y a d'abord le problème de terrain. Vivant dans une cour en location, il ne peut se permettre de tout faire. Selon ses explications, il ne peut pas se permettre de planter certains grands arbres qui coûtent chers, dont les branches sont utilisées pour faire des boutures.

Ensuite, le problème d'eau se pose avec acuité. Emmanuel utilise l'eau de l'ONEA, ce qui n'est pas vraiment adapté à la production de plantes biologiques. « J'ai demandé à creuser un puits, mais les propriétaires de la cour n'ont pas été favorables. Pourtant, pour mes activités, il faut un puits ou un forage où l'eau est naturelle », explique-t-il.

Emmanuel est responsable de l'entreprise Élevage Famille B2. Il a un employé à temps plein et une dizaine de contractuels qui l'épaulent. Aux jeunes, il conseille « la persévérance et l'amour de ce que l'on fait ». Pour lui, on n'a pas besoin de beaucoup pour entreprendre. Il faut oser se lancer avec le peu qu'on a. Mais avant tout, il préconise la passion dans le domaine dans lequel l'on désire entreprendre.

Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)

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Catégories: Afrique

Avis de recrutement d'un Conseiller crédit

jeu, 26/08/2021 - 10:30

Le Cabinet C.R.I recrute pour le compte d'une Institution de microfinance le profil suivant :

Intitulé de l'emploi

Conseiller crédit

Nombre

01

Qualifications /Expérience

Être titulaire d'un diplôme de niveau Bac + 5 en finances, comptabilité, gestion ou tout autre diplôme équivalent ;
Justifier d'une expérience professionnelle de cinq (05) ans à un poste similaire dans une Institution de finance ou de micro finance
Attributions :

Sur l'organisation et la coordination de l'ensemble des activités
La supervision de la bonne circulation de l'information au sein du service ;
Le dénouement des situations entravant le bon fonctionnement du service ;
La veille informationnelle sur les activités du service et leur bon acheminement (rapports et situations) ;
La veille sur la motivation continue de tout le service ;
L'organisation de séances d'échanges et mise en commun de pratique dans le but de standardisé les activités ;

L'organisation du développement des compétences de tous les acteurs ainsi que l'organisation en duo pour favoriser les remplacements en cas d'absence ;
La mise en place et le pilotage d'un système d'écoute de la clientèle et l'optimisation de l'utilisation et de l'intégration de ces informations au processus décisionnel ;
La veille concurrentielle pour soutenir les activités de pénétration ou de maintien du marché ;
L'organisation des missions de suivi des performances (productivité, efficacité et rendement) des agences ;

L'évaluation des chefs d'agence et prise des mesures en vue de l'atteinte des objectifs fixés.
Sur la promotion des produits et le développement de la base de clientèle et des portefeuilles
L'organisation et le pilotage des activités de commercialisation des produits de l'institution ;
La supervision de tous les calendriers de promotion, sensibilisation, démarchage de grande envergure ou sur site ;

Le suivi des tableaux de bords de vente des produits et services.
Sur la supervision de toutes les opérations de l'institution dans un souci de fluidité, d'accessibilité et de sécurité.
La supervision de la gestion du patrimoine de tous les sites ainsi que des dispositions physiques pouvant faciliter les opérations en guichets ou sur le terrain ;
Superviser le maintien des bonnes dispositions du réseau pour une expérience client optimale (positionnement des guichets, disposition au sein des guichets, hygiène et propreté, etc.) ;

Faire la veille sur l'accueil et la satisfaction de la clientèle ;
Participer activement aux opérations de grandes envergures comme les opérations avec des partenaires etc ;
Le suivi du budget d'exploitation du service et des recommandations ;
Le coaching du service dans la réalisation des activités prévues dans le plan opérationnel annuel ;

L'organisation et le suivi du reporting de gestion (circulation ascendante et descendante des différends tableaux de bords de gestion).
Sur la supervision de la prise des engagements et leurs respects ainsi que la participation active à la validation des demandes :
La coordination de l'activité de crédit de toute l'institution ainsi que de l'ensemble du personnel chargé du crédit ;

La conduite des réunions périodiques avec les chargés ;
Le suivi des gros risques et l'analyse des performances de chaque agent de terrain ;
La validation des informations des dossiers de demande de crédit ;
La participation à l'étude de dossiers de crédit au sein du comité interne du crédit ;
La production des procès-verbaux sanctionnant les réunions du Comité de Crédit Interne ;

L'introduction des dossiers d'inscription hypothécaire au juridique ;
L'instruction de dossiers de la mainlevée d'hypothèque ;
La supervision des recouvrements des créances de l'institution ;
L'étude des demandes de rééchelonnement de crédits à soumettre au Comité Interne de Crédit pour approbation ;
L'analyse des rapports généraux et projection périodique du service crédit ;
L'Analyse des rapports de diagnostic des agences et les résultats obtenus.
Sur la Planification stratégique
Le suivi et l'accompagnement des agences dans la planification annuelle des activités ;

L'élaboration et la mise en place avec les différentes agences des stratégies par rapport aux lignes des épargnes disponibles ;
Le suivi de l'élaboration du plan opérationnel annuel aligné sur le plan d'expansion de l'institution ;
L'Assistance des chefs d'agence dans l'atteinte des objectifs fixés ;
Le suivi de l'élaboration et la mise en œuvre des stratégies d'assainissement du portefeuille crédit/épargne ;
La Proposition à la Direction Générale des objectifs de croissance interne à chaque agence ;

L'élaboration et la mise à jour du plan d'expansion et des projections financières de l'Institution ;
L'élaboration de concert avec ses collaborateurs du plan opérationnel et du budget du département ;
La contribution à la planification/budgétisation et au suivi de l'Institution ;
L'Assistance de la Directrice Générale dans l'accomplissement de sa mission.

Il devra produire des statistiques mensuelles sur son service : évolution et performances du portefeuille par agent, par guichet et par agence, la répartition par produits, par secteur d'activités, par type d'activité.

1. Conditions Générales :
Etre âgé au plus de 50 ans au 31 décembre 2021 ;
Etre de nationalité burkinabé ;
Nature du contrat : contrat à durée déterminée d'une année renouvelable ;
Lieu d'affectation : Ouagadougou

2. Composition du dossier :
Une lettre de motivation, datée et signée ;
Un curriculum vitae sincère, assorti de trois (03) noms de personnes de référence ;
Une version scannée de la copie légalisée du diplôme exigé ;
Une version scannée de la copie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabé ou du passeport en cours de validité ;
Une copie non légalisée du (des) certificat (s) de travail et la copie du contrat en cours.

3. Procédure de recrutement : présélection sur dossier, test écrit et entretien oral.

4. Comment postuler !

Etape 1 : créer son compte sur la plateforme (www.cribrukina.com)
Etape 2 : renseigner au moins une expérience professionnelle et son parcours universitaire
Etape 3 : Postuler en joignant tous les documents exigés en version PDF.

NB :
 Date limite : au plus tard le vendredi 03 septembre 2021 à 17h00.
 Pour toute information complémentaire, appeler le +226 25 47 64 01/51 22 46 39.

Catégories: Afrique

WORLD VISION ONG internationale chrétienne centrée sur l'enfant recherche pour son nouveau bureau implante au Burkina Faso un ‘' field programs security and access officer

jeu, 26/08/2021 - 10:30

Organisation : World Vision Burkina Faso
Département : Sécurité
Durée du Contrat : 1-2 ans
Type de Contrat : Contrat Local
Lieu de travail : Ouagadougou, Burkina Faso
Date limite de clôture : 15 Septembre 2021 à 17 :00 GMT.

OBJECTIF DE LA POSITION :

Le Field Programs Security and Access Officer pour la Réponse Urgence est responsable de la supervision de la gestion quotidienne de la sécurité de tous les locaux et sites de World Vision, en assurant un contrôle permanent et une évaluation de la situation sécuritaire du pays, en se référant et en mettant en œuvre les guides techniques de gestion de la sécurité et les protocoles établies par OCS pour la gestion sécuritaire normale et en Réponse Urgence. Il/Elle conseillera aussi le Directeur de la Réponse et l'équipe de management sur tous les problèmes de sûreté et sécurité et fournira des formations et des accompagnements sécurité appropriés. Il sera en charge de vérifier l'accès au programmes en accordance avec la politique WVI.

RESPONSABILITES MAJEURES
1) Analyse du contexte et des risques
• Développer et mettre à jour régulièrement les données sécurité du pays (en incluant la situation concernant la présence et influence des groupes armés extrémistes, socio-économique, politique et/ou militaire, le niveau de criminalité, la nature des conflits en cours et les risques climatiques, sismiques et épidémiques du pays dans les zones affectées).
• Suivre les évènements et développements majeurs dans le pays, développer des analyses sur les tendances sécuritaires et faire la cartographie des parties prenantes locales.

• Remplir et mettre à jour régulièrement la Matrice Analytique des Risques, SRA, (menace, probabilité, impact, niveau de vulnérabilité, niveau de risque) et le Niveau de Risque du Pays et des Zones d'Intervention, CRR et DZSRR
• Effectuer des enquêtes de sécurité des nouvelles zones d'intervention de World Vision et des partenaires.

2) Développement et mise à jour des plans Sécurité Pays, SOPs et plans d'urgence

• Elaborer et mettre à jour régulièrement le Plan de Sécurité et les Obligations Securitaires Base (Core Security Requirements) pour validation du Directeur de la Réponse et approbation du bureau régional.
• Recommander des changements dans les plans de sécurité au Directeur de la Réponse et au département Sécurité du bureau régional.
• Implémenter les Procédures Standard d'Opération disponibles et en produire des autres adaptées au contexte local

• Elaborer et mettre à jour régulièrement les plans d'évacuation médicale (MEDEVAC), d'évacuation et d'urgence de la capitale et soutenir les partenaires dans le développement des plans d'évacuation et d'urgence de leurs zones.
• Assurer la préparation des évacuations et des urgences (contrôler les kits d'urgence, kits de premiers secours, hibernation etc…).
• Construire et tester une arborescence de communication sécurité, réseau radio d'urgence, et provisionner des fournitures d'urgence pour les employés terrain.

3) Gestion sécurité au quotidien
• Coordonner et contrôler les activités sécurité pour garantir que les règles et les procédures de sûreté et sécurité sont mises en œuvre.
• S'assurer que tout le personnel est pleinement conscient des menaces sécuritaires et totalement informés sur les moyens de réduire leur vulnérabilité face à ces menaces.

• Contrôler le niveau de préparation sécurité du personnel pays et renforcer la conformité avec les SOPs et règles de sécurité internes, en s'assurant qu'ils sont connus et compris par tout le staff.

• Organiser et contrôler la mise en place de mesures d'atténuation des risques et de règles sécurité en accord avec le contexte local.
• S'assurer de la conformité avec les Standard Sécurité Minimum d'Opération (MOSS) et développer des plans d'action pour l'amélioration de la sécurité
• Effectuer les évaluations sécuritaires des nouveaux sites, garantir un niveau standard de protection des locaux et superviser les gardes.

• S'assurer que les missions ont adapté leurs moyens de communication selon les recommandations pourvu par l'Evaluation Sécuritaire des Risques (SRA), et garantir la maintenance pour soutenir l'équipe Logistique pays.
• Assurer une mise à jour constante de la liste de contacts d'urgence et la délivrance dans les temps des cartes d'identité.

• Garantir un niveau de préparation adéquat avant les déplacements sur le terrain, s'assurer que les moyens de transports sont adaptés,
• Garantir la maintenance de la flotte, et instaurer des règles de déplacement adaptées au contexte local et assurer le suivi opérationnel des déplacements selon la nouvelle Politique de Gestion de la Flotte - Road Safety and Fleet Management .

4) Gestion de crise
• Adapter les protocoles de gestion de crise à la situation locale
• Agir en membre clef de l'équipe de gestion de crise pour que les politiques et procédures de sûreté soient mises en œuvre.
• Travailler activement au sein de l'équipe de Gestion de l'Incident sur le terrain selon les indications données par les membres du CMT

5) Reporting
• S'assurer que les rapports sécurité hebdomadaires/mensuels sont complétés et envoyés au bureau régional.
• S'assurer que le système de suivi des incidents internes est utilisé correctement : créer une base de données des incidents sécuritaires et effectuer une cartographie et des analyses des incidents.

• Fournir des mises à jour régulières de toutes les évolutions de situation et de sécurité notamment les enquêtes sur les incidents sécuritaires.
• Produire des rapports d'incidents en temps réel

6) Formation et briefing
• Envoyer le document de Pre-Departure Security Briefing a tous les visiteurs avant aux moins une semaine avant la date de leur voyage. Pourvoir les briefings sécurité pour tout nouvel employé international arrivant dans le pays.
• Utiliser les modules de formation sécurité mise a disposition par le Training Team du OCS. Selon les nécessitées du terrain, revoir et adapter les modules de formation disponibles et les faire valider par le Directeur de la Réponse et par le Directeur Régional de la Sécurité.

• Déterminer les besoins de formation pour tout le personnel
• Former les employés nationaux pour développer leur conscience des risques et sens des responsabilités (SAINT)

• Organiser en coordination avec le DRS toutes les formations de sécurité des employés qui sont obligatoires et les appuyer selon les indications du DRS* et du CRS** (HEAT, formation pour les chauffeurs et gardes, exercices d'évacuation, sécurité incendie, etc…).
• Mener des enquêtes et retenir les leçons apprises pour les intégrer dans les formations des futurs staffs.

7) Développer et maintenir un réseau sécurité
• Participer activement aux réunions de coordination hebdomadaires et mensuelles.
• Créer un réseau d'information dans le pays, en identifiant les informateurs clefs.
• Construire des relations professionnelles fortes avec les agences de l'ONU, les autorités locales, autres ONGs (locales et internationales) et autres acteurs pertinents.

• Participer aux réunions de coordination sécurité (INSO et autres disponibles) et tenir au courant le Directeur de la Réponse et le bureau régional des problèmes de sécurité en cours.
• Contribuer au renforcement d'une image positive et surtout de la crédibilité de l'organisation, notamment par l'application du code de conduite, des valeurs et politiques de World Vision Int. en prenant en compte les parties prenantes internes et externes.

Qualifications : Formation/Connaissances/Connaissances Techniques et Expériences
• Expérience avérée en tant que gestionnaire professionnel et fiable (y compris la gestion des personnes et des projets).
• Très compétent dans l'organisation de programmes de terrain à grande échelle, rapides et réactifs.

• Connaissance de la situation et des possibilités.
• Solide capacité d'esprit d'équipe, d'encadrement et de perfectionnement du personnel, et d'encourager la collaboration et la coopération inters fonctionnels.
• Sens exceptionnel de l'organisation et de la coordination.
• Compétences démontrées en gestion/leadership
• Excellente capacité d'établir des relations, d'établir des relations interpersonnelles et de représenter efficacement l'IRC dans les forums et auprès des intervenants externes.

• Il est essentiel d'avoir de solides compétences en négociation et en médiation et d'avoir de l'expérience dans la résolution de conflits.
• Excellentes aptitudes à la communication orale et écrite, avec la capacité d'exprimer clairement et de façon persuasive les idées et les concepts avec les principaux intervenants internes et externes.

• Expérience de travail avec succès avec les parties prenantes locales telles que les ONG locales et internationales, le gouvernement, etc. avec sensibilité et diplomatie.
• Capacité avérée de concevoir et de diriger des engagements de formation avec le personnel et les partenaires afin d'améliorer les compétences et de s'adapter aux exigences changeantes des programmes.

Qualification minimum exigée :

• Un minimum de 5 ans d'expérience de travail au sein d'organismes sans but lucratif ou d'ONG dans le cadre de programmes d'aide humanitaire internationale ayant démontré des capacités à planifier, organiser et exécuter des opérations de sécurité humanitaire sur le terrain.
• Forte expérience en tant que formateur ; capacité à développer, mettre en œuvre, faciliter et transmettre l'apprentissage à un large éventail d'auditoires.
• Expérience Militaire, ou dans le domaine de l'application de la loi, Police, fortement privilégiée

• Expérience de l'acquisition d'une compréhension précise et impartiale des politiques locales, régionales et internationales, des positions opérationnelles et des interactions, en fournissant des briefings dynamiques clairs et une analyse des situations politiques et de sécurité donnée et en cours lorsqu'elles se présentent.
• Expérience régionale fortement privilégiée

Qualifications Préférées :

• Diplôme universitaire en gestion, en sciences politiques ou dans un domaine connexe, de préférence.
• Diplôme ou certification technique dans un domaine connexe avec une expérience pertinente significative.

Environnement et Conditions de travail :

• Comprendre les principes humanitaires, le code de conduite et les complexités spécifiques de la prestation des services essentiels aux personnes dans le besoin à l'intérieur du sous-secteur du travail du Burkina Faso lié aux contextes de terrain et d'opérations des ONG.

• Compréhension du contexte régional et local, de la dynamique et des limitations d'accès liées au genre, au handicap, à la religion, aux traditions et aux normes locales.
• Connaissance de la technologie des communications, y compris les communications par satellite, le téléphone cellulaire, etc. est un atout.

COMMENT POSTULER :

Si vous souhaitez postuler à ce poste, veuillez envoyer votre candidature (CV + Lettre de motivation) par email à l'adresse suivante : wvburkinafaso_recruitment@wvi.org en mentionnant comme objet du mail le poste auquel vous postulez.

Tout candidat remplissant les conditions ci-dessus mentionnées pourra postuler.

Bien que nous remerciions tous les candidats pour leur intérêt, seules les personnes dont les candidatures seront sélectionnées pour des entretiens seront contactées pour la suite du processus.

Catégories: Afrique

Occupation illégale d'espaces de sites SONATUR à Ouaga 2000 : Des actions seront engagées contre tous ceux qui seraient mêlés de près ou de loin à ces pratiques frauduleuses.

jeu, 26/08/2021 - 10:30

Il m'a été donné de constater que des individus mal intentionnés se livrent à des occupations ou à des opérations de morcellement d'espaces de sites de la SONATUR à Ouaga 2000.

Ces opérations illégales se font sur des lots déjà référencés de la partie jouxtant la bande de servitude des pylônes de transport d'énergie de la SONABEL.
Par ce communiqué, il me plaît de rappeler que ce site est partie intégrante du domaine de la SONATUR, et aucune structure, encore moins un individu, ne peut y opérer une quelconque opération. La SONATUR engagera des actions contre tous ceux qui seraient mêlés de près ou de loin à ces pratiques frauduleuses.

J'en appelle donc à la vigilance de toute personne approchée pour des propositions de vente de parcelles en ces lieux et informe par ailleurs toute personne intéressée par d'éventuelles offres de parcelles sur les différents sites SONATUR, à prendre attache avec mes services pour des renseignements afin d'éviter d'éventuels désagréments.

CONTACTS : 25 30 17 73/74
SONATUR, bâtir dans un cadre agréable.

LE DIRECTEUR GENERAL

Souaré GORO
Officier de l'Ordre de l'Etalon

Catégories: Afrique

1ère édition de la Journée du vivre ensemble de L'Association Vivre en Solidarité ce le 28 août 2021

jeu, 26/08/2021 - 10:00

Dans le cadre des initiatives d'accompagnement du Gouvernement dans ses actions de développement, il a plu à un groupe de résidents des Cités de Bassinko de mettre en place en décembre 2020 une association dénommée « Association Vivre en Solidarité », en abrégé « AVIS », avec pour siège sis au secteur 36 (Bassinko-Cités) de l'Arrondissent N°8 de Ouagadougou.

En effet, en décembre 2020, des résidents des Cités de Bassinko réunis en assemblée générale ont décidé de la mise en place de l'association AVIS et adopté ses textes constitutifs sous le Récépissé de Déclaration d'Existence d'Association N°N000001133201 du 1er juin 2021.

L'association AVIS a pour objectif principal de promouvoir le vivre ensemble pour le développement harmonieux du Burkina Faso. Elle poursuit les objectifs spécifiques suivants :

promouvoir les liens de solidarité, de fraternité et d'amitié entre ses membres ;

servir de cadre référentiel de toute la jeunesse du Burkina Faso ;

concevoir et réaliser des projets de développement ;

contribuer aux efforts de promotion de l'éducation ;

sensibiliser les populations sur les bonnes pratiques sanitaires ;

réaliser et participer à la réalisation d'activités sportives et culturelles ;

lutter contre l'immigration ;

promouvoir les droits humains, le civisme et le genre ;

contribuer à la préservation de l'environnement ;

lutter contre la délinquance juvénile et la drogue ;

contribuer à la lutte contre la pauvreté ;

développer un réseau de contacts national et international.

Dans la poursuite des objectifs sus mentionnés, l'AVIS a inscrit à son programme d'activités 2021 l'organisation de sa première activité dénommée "Journée du Vivre Ensemble ",prévue le samedi 28 août 2021 à Bassinko cités.
Cette activité sera meublée par une séance de reboisement, de cross populaire suivi d'aerobic et d'un match de gala.
Au sortir de l'activité, la cohesion sociale et le cadre de vie à Bassinko cités se trouveront améliorés.

Catégories: Afrique

Décès de Naaba KOABGA, Chef de KOGNOUDOU : Remerciements et faire-part

jeu, 26/08/2021 - 08:30

<< Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, fut-il mort, vivra >>, Jean 11 : 25.

Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho ;
Le Goungha Naaba ;
Le Cadre de Concertation des Chefs Coutumiers du Bazèga ;
La Notabilité Coutumière de KOGNOUDOU ;

Les Grandes familles : DJIGMA/GUIGMA, NIKIEMA, ILBOUDO à
Kognoudou, Kombissiri, Doulougou, Ouagadougou, Ghana ;

La Grande famille : ZAN à Là, Tougan, Toma, Ouagadougou ;

Les Grandes familles alliées et amies : SOW, BELEM, KABORE, ZOUNGRANA, SIB, OUEDRAOGO, YARO, MILLOGO, BIEM, TRAORE DIT NIGNAN, TAOKO, NASSA, WANGA, KONSEIBO, NIKIEMA, SÉDÉGO, CONOMBO, BALIMA, COMPAORÉ, ROUAMBA, BOUDA, YORONGO, YAMEOGO, KAFANDO,…..
Madame DJIGMA née ZAN Mariam,
Les enfants : DJIGMA Edgar, DJIGMA Alexandre, Mme ZOUNGRANA/DJIGMA Viviane, DJIGMA Michael

Très touchés par les marques de compassions, de solidarité, et de sympathie vous expriment leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude pour les soutiens multiformes dont ils ont bénéficié lors du rappel à Dieu le Dimanche 20 Juin 2021 de leur bien-aimé grand-père, père, beau-père, frère, époux, oncle et ami :

Le Naaba KOABGA,
Chef de KOGNOUDOU

Leurs remerciements vont particulièrement à l'endroit :
De Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso ;
De son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE ancien Président du Faso ;
De Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier Ministre et l'ensemble du personnel de la Primature ;
De Monsieur le Ministre en charge de l'agriculture ;
De Monsieur le Ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation ;
De Madame la Ministre Déléguée en charge de la recherche scientifique et de l'innovation ;

De Monsieur le Secrétaire Permanent du Conseil Présidentiel d'Investissement ;
Du personnel de la Présidence du Faso ;
Du Professeur Babou Niang et sa très forte délégation venue du Mali, de la Guinée, du Sénégal, de la Belgique etc.
De la grande chancellerie ;
De la Direction Générale du CNRST ;
Du Directeur de l'INERA ;
Des anciens collègues de l'INERA ;
De Monsieur Apollinaire Compaoré Président du Conseil d'Administration de Telecel Burkina ;

Du personnel de Telecel Burkina ;
Du personnel de Coris Bank International ;
Du personnel de la BOA Burkina Faso ;

De Madame le Gouverneur de la région du Centre Sud ;
De Monsieur le Gouverneur du Centre ;
Des collègues de l'Observatoire National du Foncier ;
Des anciens collègues du Ministère de l'Agriculture ;
Des anciens collègues du Programme National de Gestion des Terroirs (PNGT) ;
Des députés de la province du Bazéga ;
De Monsieur le Haut-commissaire de la province du Bazéga ;
De Monsieur le préfet de Kombissiri ;

De Monsieur le Maire de la commune de Kombissiri et son Secrétaire général ;
Des différents partis politiques ;
De Monsieur le Curé de la Paroisse Saint Joseph Artisan de Kombissiri et son presbyterium ;
De Monsieur le Recteur de l'Université Saint Dominique d'Afrique de l'Ouest et son personnel ;

De la Direction de la SONABEL à Kombissiri
De l'entreprise ASI-BF ;
De la CCB Saint Lazare de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la patte d'oie/Ouagadougou ;
Des promotionnaires des lycées et Universités ;
Des amis, des collègues, des voisins ;
La famille éplorée s'excuse auprès de tous ceux et toutes celles dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu bénisse et rende à chacun au centuple ses biens faits.

Le programme des messes en la mémoire de notre illustre défunt s'établit comme suit :

LIEU DATE HEURE
Paroisse Saint Joseph Artisan de Kombissiri Tous les dimanches jusqu'au 26 Décembre 2021

Tous les premiers vendredis des mois jusqu'au 03 Décembre 2021 8h00

06h00
Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie(Ouagadougou) Tous les samedis jusqu'au 26 Mars 2022

Tous les dimanches jusqu'au 27 Mars 2022 18h30

7h00
Paroisse Cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou
Tous les dimanches jusqu'au 27 Mars 2022
09h00

Paix à son âme et union de prière !

Catégories: Afrique

Décès de SANOU/BANCE SORY LAURE MARIE : Faire part

jeu, 26/08/2021 - 08:30

La grande famille SANOU à Tounouma-Bobo Dioulasso, Ouagadougou,
La famille de feu SANOU Sogo Soumana à Saint Etienne, Bobo Dioulasso
SANOU Souleymane dit Solo, Adjudant-Chef Major à la retraite à Ouagadougou, Cité An 2

Les familles alliées, Sanou, Doulkoum, Compaoré, Zida, Bako, Zorome, Zongo, Sara, Dayamba, Yamma, Sako, Ouattara, Zemba, Ouédraogo, Bonkoungou, Kaboré à Bobo, Koudougou et Ouagadougou

La grande famille BANCE, BAMBARA à Torla, Ouarégou, Garango et Ouagadougou
La famille de feu BANCE Issaka Paul à Gounghin, Ouagadougou
Les enfants, Rock, Lydia, Ayouba, Madina, Martial, Aïda, Ali, Ismaël Papy tous à Ouagadougou ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille, sœur, épouse, mère, tante et grand-mère et arrière-grand-mère, Madame SANOU/BANCE SORY LAURE MARIE

Décès survenu le mercredi, 25 août 2021 au CHU de Tengandogo
Le programme des obsèques se présente comme suit :
Mercredi, 25 août 2021 : Journée de réception des condoléances
Jeudi, 26 août 2021 : Journée d'hommage à la défunte et de prières
16H00 : Levée de corps à la Morgue du CHU de Tengandogo et transfert du corps dans le domicile familial à la Cité An 2, suivie des hommages à la défunte ;

• Recueillement dans l'intimité familiale,
• Passage des délégations et groupes présents
20H00 : Veillée de prières au domicile familial ;
Vendredi, 27 août 2021 : Journée d'adieu et d'enterrement
10H00 : Levée de corps au domicile familial sise à la Cité An 2 suivi du transfert du corps au cimetière de Gounghin
11H00 : inhumation

Que par la Miséricorde de Dieu l'âme de Sory Laure Marie repose en paix.

Catégories: Afrique

PROGRAMME DES OBSÈQUES DE PAPA CONGO IDRISSA

jeu, 26/08/2021 - 08:00

 Sa majesté le Moogho Naaba Baongho chef suprême des Mossés ;
 Le chef du Canton de BERE à Manga ;
 Le chef Coutumier de BASGANA à Manga ;
 La grande famille CONGO à BERE, Basgana, Sinna, Kiougou, Ouagadougou et à l'étranger ;

 Les familles alliées ZONGO, ROUAMBA, COMPAORE, MINOUNGOU, ZIDA, KANYILI, ZEMBA, SIMPORE, SANOU, ZOUNDI, KLUVIA, TRAORÉ, DABOUE, BALIMA et OUEDRAOGO.

 Les enfants Esther Bénédicte, Jean Aimé, Wendinmi Judicaël, Martial, Bernardin, Mahamadi, Mamie Zenabo, Franck Abdoul Karim et Farida Roxane ;

 Les petits enfants : Ornella, Cédric, Karen, Matthis, Harold, Loane Maël, Maéva, Razak, Joris, Abraham, Alexa, Maelys, Faheem, Galia.
 Les oncles, tantes, cousins/Cousines belles filles, beau fils
Mme CONGO née OUEDRAGO Zenabo ont la profonde douleur de vous annoncer le décès des suites de maladie de leur frère, père, oncle, grand père ;
M.CONGO Idrissa, PDG de l'entreprise EBCPC/ Sarl à Ouagadougou ;
Décès survenu le Mardi 24/08/2021 à la clinique Médical Centre d'Or.

LE PROGRAMME DES OBSEQUES

Jeudi 26/08/2021 15H30mn.
 Levée du corps à la morgue de l'hôpital Bogodogo suivi du transfert au domicile familial à la Patte d'Oie.
 Vendredi 27/08/2021
 08 H Départ pour Manga (Basgana) pour l'enterrement après la prière du vendredi.

Union de prières

Catégories: Afrique

Stationnements anarchiques à Ouaga : Des habitants de l'arrondissement n°2 remontés contre les propriétaires de camions

jeu, 26/08/2021 - 00:56

A Dapoya, dans l'arrondissement n°2 de Ouagadougou, les lieux de stationnement de certains engins, notamment les camions, provoquent des grincements de dents au sein des riverains. Sur la rue des barrages, juste derrière l'église dudit quartier, plusieurs camions sont garés dans une réserve, à la lisière de la voie, et ce, au grand dam des riverains. Suite à la dénonciation d'un habitant, nous nous sommes rendus sur les lieux ce mercredi 25 août 2021 pour faire le constat.

Pour les habitants de cette partie du quartier Dapoya, ces camions sont installés « anarchiquement » au bord de cette voie et causent de sérieuses nuisances pour les habitants de la zone. « Depuis que les camions sont stationnés ici, nous ne sommes plus tranquilles. Le danger rôde toujours à nos portes. Quand on descend du travail, c'est tout un calvaire. Avec la présence des camions, on a toujours du mal à rentrer sereinement chez soi. Pis, les enfants ne peuvent plus sortir jouer devant leurs portes à cause de ces camions. Avec leur bruit, nous avons du mal à gagner le sommeil. J'ai saisi plusieurs fois la mairie de l'arrondissement, rien n'y fit. Même la police municipale a été saisie à ce sujet, aucun résultat. Ils viennent mais rien ne bouge ».

La réserve occupée par les camions et des briquetiers

C'est ainsi que cet habitant exprime son ras-le bol. Il confirme avoir déposé une demande auprès de ladite mairie afin de trouver une solution à cette préoccupation. Un autre riverain de renchérir dans l'anonymat que « Souvent, les freins des véhicules lâchent et c'est la débandade ici. Tout le temps, il y a des pneus qui éclatent, semant la panique ». il ajoute que ce stationnement anarchique cause également de gros problèmes d'hygiène. « Quand Simon Compaoré était maire, il arrivait à y mettre de l'ordre. Mais depuis, son départ, c'est la pagaille », déplore-t-il.

Selon eux, la réserve occupée par ces gros porteurs était un terrain de distraction. « Nous jouions même au ballon là-bas », affirme-t-il encore, déplorant le fait que le lieu devienne de plus en plus une zone d'insécurité. « Si rien n'est fait, nous avons peur que les jeunes du quartier, excédés par ces nuisances, ne viennent à prendre leurs responsabilité », ajoute un autre.

Un mauvais stationnement dénoncé par les riverains

Dans cette ancienne réserve située au bord du barrage de Tanghin, briquetiers et camionneurs continuent de vaquer sereinement à leurs occupations, malgré les mises en garde des riverains.
Stationnés à quelques centimètres de la voie, les camions sont la principale pomme de discorde qui oppose riverains et propriétaires des véhicules. Les briquetiers eux, disent ne pas être au courant du mécontentement des habitants de la zone.

Les propriétaires de camions bottent en touche

Contrairement aux plaignants, ce n'est pas le même son de cloche que donnent ceux qui sont accusés. « Il est vrai que nous sommes mal stationnés. Mais il n'y a jamais eu de dégât ici causé par nos engins », retorque Jovin Marie Justin Zoungrana, responsable des chauffeurs. A l'en croire, une demande a été déposée à la mairie pour l'occupation temporaire de cet espace. Jusque-là, dit-il, la mairie n'a pas encore répondu à cette correspondance transmise il y a maintenant trois ans. « Nous avons même saisi les agents de l'environnement pour leur signifier notre présence parce que nous sommes à côté de l'eau qui est leur domaine », a-t-il poursuivi.

Le responsable des chauffeurs, Jovin Marie Justin Zoungrana demande à la mairie de se saisir du problème

Pour lui, le stationnement dans cette réserve est dû à un manque d'aires de stationnement dans la ville de Ouagadougou. « Il n'y a pas de lieux de stationnement des camions dans la ville », a-t-il déploré, tout en exprimant leur volonté de quitter les lieux au cas où ils auraient trouvé un espace. En attendant, confie-t-il, « nous avons déposé aussi une demande d'aire de stationnement au niveau de l'arrondissement n°4. Si nous obtenons gain de cause, nous allons y aller », promet-il.

Selon certaines informations, la police municipale aurait donné aux chauffeurs la date butoir du premier septembre prochain pour quitter les lieux. Ce que confirment les camionneurs, qui comptent jouer la carte de la négociation.
Nous avons tenté sans succès d'avoir la version de la mairie sur ce litige qui oppose les deux parties. A la mairie de l'arrondissement 2, il nous a été dit que le maire est absent.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Lutte contre la désertification et la dégradation des terres : Le périmètre bocager de Guiè, une approche aux résultats extraordinaires !

jeu, 26/08/2021 - 00:50

Confrontées à la dégradation des terres agricoles, les populations de Guiè, dans la commune de Dapelogo, région du Plateau central, réunies autour de l'association Zoramb Naagtaaba (AZN), expérimentent depuis une trentaine d'années, une nouvelle approche agricole qui restaure les terres dégradées, recouvre le couvert végétal et stoppe l'avancée du désert : le « bocage » sahélien. L'approche intègre aussi la sauvegarde de l'environnement dans l'agriculture en instaurant un nouveau cadre bio-écologique. Et les résultats sont sans appel. Reportage !

Des haies vives et des routes boisées à perte de vue qui s'entremêlent. Des diguettes arpentées et une végétation qui force l'admiration. Le périmètre bocager de Tankouri dans le village de Guiè est un vrai chef-d'œuvre qui attire par son charme et la magie de l'imagination humaine. Une végétation qui offre un cadre paradisiaque au milieu de ce paysage désertique. Autant de merveilles à découvrir dans ce périmètre bocager.

Des arbres utilisés comme des murs mitoyens entre les champs, des terres élevées comme des ponts pour retenir des eaux de pluie et des pare-feux créés au milieu des champs pour lutter contre les feux de brousse. Le périmètre bocager de Guiè constitue aujourd'hui une biodiversité locale qui enregistre des centaines de plantes de différentes variétés à savoir des tamariniers, des karités, des lianes, des dattiers, des raisiniers, etc.

Située à une soixantaine de kilomètres au Nord de Ouagadougou, dans la région du Plateau central, la ferme-pilote et d'expérimentation de Guiè est devenue très célèbre, tant au niveau local qu'international. Devenu un lieu d'attraction, le site draine du monde. Certains pour des découvertes, d'autres pour des voyages d'études ou de recherches. Le site enregistre en moyenne 500 à 600 visites par an.
La ferme bocagère de Guié n'attire pas que du grand monde, elle offre aussi un climat qui fait bon vivre avec de bonnes récoltes.

A l'origine, il y a Henri Girard

La ferme commence en 1989 lorsqu'un jeune français de 28 ans à l'époque, Henri Girard, originaire de la région bocagère de l'Avesnois dans le Nord-Pas-De-Calais, sac à dos sur les épaules et maigres économies en poche, rencontre les paysans de Guié. Il s'en est suivi son installation. Il explique : « Pour approfondir ma connaissance, j'avais passé une année à observer les pratiques agricoles et la progression des zones blanches gelées par la surexploitation où plus rien ne pousse. Et j'avais l'intuition qu'il fallait tester le bocage pour restaurer les terres. L'idée est de mettre en place un système qui crée un cadre favorable à la conservation durable du milieu ».

Il a eu le déclic dès l'âge de 12 ans, selon ses confessions, lorsqu'il est tombé sur un reportage sur la grande sècheresse qui frappait le Sahel en 1973 et avait créé la famine. Il avait donc décidé qu'une fois grand, il ira reverdir ce désert. Et la ferme pilote de Guié est ainsi créée !

La création de ladite ferme a été lancée concomitamment avec celle de l'association Zoramb Naagtaaba (AZN, qui signifie en langue locale mooré union des amis) soutenue par l'ONG Terre verte. Loin d'être une solution circonstancielle, Henri Girard et les paysans des onze villages réunis autour de l'AZN ont également créé un centre de formation des aménagements ruraux (CFAR) afin de former les jeunes aux techniques du bocage sahélien pour préparer la relève et vulgariser la pratique.

De terres dénudées, elles sont devenues aujourd'hui des vastes végétations à couper le souffle

« Avec le bocage, on ne perd jamais quand on cultive »

Talato Sawadogo, rencontrée très tôt en cette journée du 17 juin 2021 sur le périmètre bocager de Tankouri, avait déjà le corps bien trempé (sueur), mais semble le faire avec beaucoup de joie. La campagne agricole 2021-2022, en effet, bat son plein en ce mois de juin et elle semble déjà prometteuse au regard de la physionomie des plants et des résultats des anciennes récoltes.

Talato Sawadogo fait partie des personnes qui cultivent sur le périmètre bocager. Elle a la cinquantaine sonnée mais avec une énergie de jeunesse. L'âge semble n'avoir aucun effet sur dame Sawadogo. Elle partage avec son époux les 3/84 hectares dont ils ont bénéficié. Et c'est avec un large sourire qu'elle nous accueille dans son espace.

« Avec le wegoubri (bocage), on ne perd jamais quand on cultive. On gagne plus qu'avant, on a plus de récoltes, bien sûr, sinon on ne sera pas ici. Il y a certains mêmes qui ont des récoltes de plus de deux ans dans leur grenier ; une chose qu'on ne pouvait pas s'imaginer dans le passé », raconte-t-elle avec un air de satisfaction, répondant à la question des avantages du bocage. A l'écouter, c'est une expérimentée ; près de 20 ans de pratique. « Cela fait plus de 19 ans que je cultive sur cet espace embocagé. Et je ne peux pas gâter le nom de Dieu, c'est surtout avec ce que je gagne que je nourris mes enfants. C'est mieux qu'avant », relate-t-elle.

Pour Talato Ouédraogo, le bocage a sauvé la majorité des paysans de Guié

Restaurer et fertiliser les terres appauvries

Lancé depuis une vingtaine d'années, le périmètre bocager de Tankouri continue de faire le bonheur de la population locale. Son objectif : restaurer et fertiliser les terres appauvries pour les paysans. Selon le directeur de la ferme pilote de Guié, Seydou Kaboré, le périmètre bocager est un espace à vocation agro-sylvo-pastorale qui est aménagé et clôturé de sorte qu'on associe en même temps l'agriculture, la foresterie et l'élevage. Il s'agit en réalité d'un ensemble de techniques agroécologiques et dont les avantages ne se comptent plus.

Cultiver dans un tel espace n'était pas dans les habitudes des populations de Guié voire des Burkinabè. Et même pour cette agricultrice, Talato Sawadogo, c'était une nouvelle pratique qu'elle découvre avec l'arrivée de Henri Girard. « Personne d'entre nous ne la connaissait ici, ni avait entendu parler avant que le blanc n'arrive avec sa chose », s'est-elle rappelée, avant de se pencher sur les bienfaits de la pratique. « Cette terre que vous voyez-la, poursuit l'exploitante, n'eut été le wegoubri, si quelqu'un vous disait de venir cultiver ici, vous-mêmes, vous refuseriez. Personne ne la voulait, même gratuitement, et les parents l'avait abandonnée depuis longtemps ».

A 200 mètres d'elle se trouvait son époux. Nongrègma Sawadogo, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est l'un des anciens du site. Du haut de ses 70 ans révolus, Nongregma Sawadogo semble battre le record d'ancienneté des bénéficiaires. « Si on va compter, ça dépasse 23 ans que je suis ici. Aujourd'hui, on peut dire qu'on a gagné, les cultures réussissent, on pâture nos animaux comme on le veut, tout est devenu plus facile. Les arbres que nous avons plantés dans le périmètre nous nourrissent aussi. On fait de la rotation de culture et ça marche : petit mil, sorgho, maïs, haricot, tous ensemble. Depuis que le wegoubri est venu ici, nous avons été sauvés », se réjouit-il.

Vue des paysans en plein sarclage de leur champ

Une pratique générationnelle

La pratique du bocage à Guié est devenue une question de génération. Elle se transmet désormais de génération en génération et de père en fils. Pour Maurice Sawadogo, que nous avions croisé plus tard sur le périmètre bocager de Konkoos-raogo, un autre site bocager, le bocage ne doit pas être abandonné ; et même après eux les enfants doivent poursuivre l'œuvre pour le bien de leurs terres et de leur environnement.

« Car, vous-mêmes voyez, nous montre-t-il avec son doigt, grâce à cette pratique, beaucoup de nos terres ont été arrangées et les ressources naturelles sont protégées et renforcées pour les générations futures. Il y a même des arbres qu'on ne retrouvait plus et des oiseaux qui sont en train de revenir ». C'est pourquoi, persiste-t-il, tout le monde doit pratiquer le bocage au Burkina Faso et il doit être transmis à aux enfants pour ne pas qu'il disparaisse un jour.

Le bocage a été au départ testé à petite échelle avant d'être lancé à grande échelle. Aujourd'hui, Guié compte au total quatre périmètres bocagers notamment de Tankouri, Konkoos-Raogo, Kankamsin et Zemstaaba, avec des centaines de terres récupérées. Outre la province de l'Oubritenga, plusieurs autres sites bocagers ont été aménagés dans le Kourweogo, le Yatenga et le Samatenga. Et l'approche, selon les données, continue de drainer de plus en plus du monde, et aujourd'hui environ 1359 hectares de bocage ont été aménagés au Burkina pour 471 familles bénéficiaires.

Pour le directeur de la ferme pilote de Guié, Seydou Kaboré, « le périmètre bocager permet d'associer à la fois l'agriculture, la foresterie et l'élevage »

L'appel à la mobilisation des politiques

L'aménagement d'un site bocager nécessite la mise à contribution de plusieurs techniques combinées. Et de l'avis du directeur de la ferme pilote de Guié, Seydou Kaboré, d'abord il y a des haies vives composées d'arbres et de grillages qui protègent le site contre la divagation des animaux et qui servent également à délimiter les différentes parcelles.

« Elles permettent en outre de retenir l'eau grâce aux digues afin de lutter contre la sècheresse et de limiter l'érosion des terres tout en créant le retour d'une végétation qui s'adapte aux changements climatiques. Ce qui crée également des corridors biologiques et tout le soin apporté aux sols contribue d'office à améliorer les rendements », détaille-t-il.

Ces techniques sont également accompagnées d'autres techniques comme le zaï. Pour Seydou Kaboré, il s'agit de creuser un trou pour retenir l'eau dès les premières pluies avant d'y déposer du compost et de la terre dans lequel on sème la graine. Et cela permet d'enrichir le sol et de multiplier les rendements et rend les cultures moins sensibles aux aléas climatiques, etc.

Dans l'une de ses interviews, l'ancien directeur de la ferme pilote de Guié, Henri Girard, expliquait que le concept mis au point est une compilation de ses connaissances du bocage en France et des savoir-faire apportés par les paysans locaux.

Henri Girard, président de l'ONG Terre verte et cofondateur de la ferme pilote de Guié

Selon les témoignages des bénéficiaires, la pratique du bocage est une technique pertinente pour la restauration des terres dégradées, le retour de la biodiversité et la lutte contre l'avancée du désert. Et les résultats sont sans appel, mais comme toujours, le manque de moyens empêche beaucoup de paysans d'en bénéficier du fait du coût de l'aménagement. Pour un hectare de périmètre bocager, le coût varie entre 400 000 et 600 000 FCFA, en fonction de la taille du site. Une somme qui, pour Seydou Kaboré, n'est pas négligeable pour un paysan dont 90% de ses revenus viennent uniquement de son champ.

Son cri de cœur, c'est un appel qu'il lance aux autorités politiques afin qu'elles puissent apporter leur soutien à l'AZN pour que beaucoup de terres puissent être récupérées pour le bien-être des paysans. « Depuis plus de 30 ans, l'association se débrouille avec ses maigres ressources pour aménager à son rythme les sites au profit des paysans, sinon, du côté politique, nous ne bénéficions pas de suffisamment d'appui pour aménager le maximum de terres dégradées », regrette-t-il.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Situation sécuritaire : « Cette guerre imposée au Burkina Faso a atteint un seuil d'inquiétude totale », estime l'ADP

jeu, 26/08/2021 - 00:45

L'Alliance pour la défense de la patrie (ADP) a animé une conférence de presse, ce mercredi 25 août 2021 à Ouagadougou, pour donner sa lecture de la situation sécuritaire et la question de réouverture des frontières, fermées suite au Covid-19.

Depuis 2015, le Pays des hommes intègres fait l'objet d'attaques terroristes. Selon le président de l'Alliance pour la défense de la patrie (ADP), Abraham Badolo, « cette guerre imposée au Burkina Faso a atteint un seuil d'inquiétude totale ». Ainsi, il appelle tous les Burkinabè à une coopération avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).

« L'heure n'est pas à l'exacerbation des contentieux et des règlements de comptes entre clans politiques et les forces sociales. Il est indéniable d'avoir à l'esprit que c'est parce que le Burkina Faso existe encore comme une entité souveraine que le jeu démocratique, politique et social est toujours possible », a-t-il poursuivi.

Le retrait des 600 soldats tchadiens de la zone dite des trois frontières s'est invité au cours de ce tête-à-tête avec les hommes de médias. L'ADP dit avoir appris cette information avec beaucoup d'inquiétude. Toutefois, elle appelle à plus de vigilance et de solidarité. « La solidarité doit être tout aussi accentuée entre les chefs d'États du G5 Sahel, plus précisément ceux du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour relever ce nouveau défi sécuritaire qui va s'imposer dans cette zone ».
Dans un tel contexte, Abraham Badolo a dénoncé un déficit de communication au niveau du gouvernement.

Pour Abraham Badolo, l'ADP est une association de la société civile qui milite pour la promotion des valeurs démocratiques.

Vers la réouverture des frontières

Suite à la fermeture des frontières à cause du Covid-19, l'ADP note que 16 mois plus tard, il est objectif de reconnaître que cette mesure a largement atteint ses limites. Abraham Badolo et ses camarades ont « accueilli avec un intérêt particulier » l'annonce au récent Traité d'amitié et de coopération (TAC), de la mise en place d'une commission qui va examiner la réouverture des frontières entre le Burkina et la Côte d'Ivoire.

L'ADP espère que l'ouverture de ces frontières va relancer l'économie qui a été fragilisée par cette crise sanitaire et souhaite que le Burkina Faso puisse entreprendre des pourparlers avec d'autres pays avec lesquels il partage des frontières.

M.L.C
Lefaso.net

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Fin de la prison à vie de Hissène Habré : Seul dictateur africain jugé, condamné et emprisonné

jeu, 26/08/2021 - 00:40

Hissène Habré est mort le 24 août 2021 à Dakar, au Sénégal, où il purgeait une peine de prison à vie. Celui qui est responsable de la mort de près de 40 000 Tchadiens durant son règne de terreur de huit ans de 1982 à 1990 a été emporté par le Covid-19. Ses victimes sont mortes dans les mains de la redoutable police politique qu'il avait mise en place, la DDS (Direction de la documentation et de la sécurité). Qui était Hissène Habré ? Comment s'est-il hissé au pouvoir et avec le soutien des puissances occidentales qui vont le lâcher pour Idriss Deby, venu le chasser ? Retour sur la vie du seul dictateur africain jugé et condamné en Afrique.

Hissène Habré est venu sous les projecteurs comme preneur d'otages au Tibesti. Il séquestrait une archéologue française, Françoise Claustres, avec son alter égo Goukouni Wedeye. Le monde découvre ce sous-préfet qui veut libérer le Tchad de la domination française et récupérer la bande d'Aouzou occupée par le colonel libyen Mouammar Kadhafi.

Ce militant du Frolinat (Front de libération nationale du Tchad), va marquer la politique tchadienne par ses alliances et ruptures multiples avec les autres responsables politiques. Un moment avec Goukouni, puis avec Malam, qu'il trahit pour Goukouni et qu'il quitte pour reprendre le maquis et fuir au Soudan.
Hissène Habré va reprendre le pouvoir à Goukouni avec l'aide de la France et des États Unis. Son opposition à Kadhafi a fait de lui un ami des occidentaux qui vont l'oublier pendant huit ans alors qu'il a transformé son pays en une boucherie humaine.

C'est son numéro deux, Idriss Deby, qui va aller au Soudan comme lui et revenir le chasser du pouvoir. Cette stratégie de la rébellion, qui s'organise au Soudan ou en Libye, est toujours utilisée par certains opposants tchadiens comme l'atteste la dernière incursion rebelle venue de Libye et qui a été fatale au maréchal du Tchad, le second dictateur tchadien, Idriss Deby. Habré perd le pouvoir en 1990 et, dès 1992, une commission nationale donne l'ampleur des crimes de l'ami fidèle de la France.

Rejoindre le chœur des pleureuses quand les puissants tombent entre les mains de la faucheuse qui ne craint personne chez les humains, est du conformisme social. Sous prétexte que la mort absout tout et commande d'oublier, et de ne pas raconter ce qui fait l'histoire et la mémoire douloureuse des peuples est une faute par omission. Cette revendication politique de l'oubli du passé est une double peine pour les victimes, puisqu'on leur nie le droit d'évoquer les atrocités et les douleurs qu'elles ont subies. On refuse au pays sa mémoire et son histoire parce que les coupables ne seraient plus là.

L'Association des victimes d'Hissène Habré, avec les mouvements des droits de l'homme de par le monde, ont été à la base du procès d'Hissène Habré. Ils ont recensé les crimes, recherché les rescapés qui portent les stigmates de cette tragédie dans leur chair et dont les nuits sont hantées par les cauchemars de ce qu'ils ont vécu à la DDS.

Les victimes d'Hissène Habré ne sont pas dédommagées

Le dictateur Blaise Compaoré qui a régné durant 27 ans au Burkina semble un enfant de chœur comparé à Hissène Habré. La liste des crimes de sang impunis non exhaustive, en remontant au CNR (Conseil national de la révolution) dressée par les organisations démocratiques contient quelques centaines de noms. Hissène Habré, en 8 ans, a fait des milliers de victimes individuelles et des communautés comme les Zaghawa.

Il a été condamné en 2016 pour des crimes contre l'humanité, tortures et viols par les Chambres africaines extraordinaires créés par un accord entre l'Union africaine et le Sénégal. C'est pour éviter l'extradition d'Hissène Habré que l'Union africaine et le Sénégal vont organiser ce procès que le Sénégal a retardé par des mesures dilatoires. Le dictateur tchadien va briller à ce procès par son mutisme, refusant de répondre aux questions du tribunal.

Ce geste témoigne une fois de plus de son refus de reconnaître les victimes, et de sa volonté de renverser l'échelle des valeurs en se posant en victime. Avec la mort d'Habré quelques mois après celle de Deby, on espère que le Tchad ferme la page des tyrans sanguinaires et qu'une nouvelle ère s'ouvre. L'Union africaine qui a jugé Habré n'a rien fait pour les victimes, qui devraient recevoir la somme de 82 milliards 290 millions de francs CFA pour les dommages.

Sana Guy
Lefaso.net

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Eliminatoires Coupe du monde 2022 : Les Etalons sans Charles Kaboré et Alain Traoré

jeu, 26/08/2021 - 00:30

Le sélectionneur des Etalons, Kamou Malo, a rendu publique, ce mercredi 25 août 2021, la liste des joueurs retenus contre le Niger et l'Algérie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Après la qualification à la CAN 2021, les Etalons entament dès ce 2 septembre 2021 les éliminatoires de la Coupe du monde. Pour cette sortie, ils seront opposés au Mena du Niger. Et le 7 septembre, ils seront face aux Fennecs d'Algérie.

Pour ces deux rencontres très importantes, l'entraîneur national, Kamou Malo, a fait appel à 27 joueurs. Pour l'une des rares fois, la sélection nationale devra jouer des échéances avec autant de cadres absents. En effet, Bertrand Traoré, Edmond Tapsoba ne seront pas de la partie pour raison de blessure. Alain Traoré récemment libéré par son club marocain, Berkane, et le capitaine Charles Kaboré sont absents de l'effectif parce qu'ils sont sans clubs.

Des retours au sein du groupe sont notés. Il s'agit de Blati Touré, Brayan Dabo qui avaient quitté la sélection pour diverses raisons. En rappel, le Burkina Faso est logé dans le groupe A en compagnie de l'Algérie, du Niger et du Djibouti.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

1-Koffi Hervé (Royal Charleroi Sporting club)
2-Sawadogo Babayoure (RCK)
3-Ouedraogo Soufiane Farid (USFA)
4-Traore Ben Idriss (AS Sonabel)
5-Dayo Issouf (Berkane)
6-Yago Steeve Farid (Aris Limassol)
7-Ouattara Soumaïla (RAJA de Casablanca)
8-Kabore Issa (Troyes)
9-Traore Oula Abass (Horoya AC)
10-Nikiema Herman (Salitas)
11-Ouattara Mohamed (Al Salut SC)
12-Malo Patrick (Hassania Agadir)
13-Simpore Saïdou (Al Masry)
14-Nikiema Dramane (Horoya AC)
15-Ouedraogo Ismahila (PAOK)
16-Sangare Gustavo Fabrice (Queville Rouen Métropole)
17-Toure Ibrahim Blati (AFC Eskilstuna)
18-Guira Adama (Racing Rioja)
19-Dabo Bryan (Caykur Rizespor)
20-Sanogo Zakaria (FC ARARAT)
21-Bayala Cyrille Barros (Ajaccio)
22-Bande Boureima Hassane (NK-ISTRA 1961)
23-Tapsoba Abdoul Fessal (Standard de Liège)
24-Traore Éric (Pyramid)
25-Traoré Franck Lassina (Chakhtar Donetsk)
26-Konate Mohamed (FC AKHMAT)
27- Ouattara Mohamed Lamine (AS SONABEL)

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Micro-trottoir : Que pensez-vous du piercing ?

jeu, 26/08/2021 - 00:00

Transpercer la peau ou une muqueuse pour y fixer un bijou est devenu un phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur dans nos sociétés. Les jeunes de nos jours, filles comme garçons, se font des piercings.

Ainsi donc, le nez, la langue, les lèvres, le coin des yeux sont quelques parties du corps qu'ils percent pour y fixer des bijoux. La pratique, tout comme le tatouage, n'est pas sans conséquences. En effet, elle peut causer une allergie ou provoquer une infection.

Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net

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