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Mis à jour : il y a 3 mois 2 semaines

Bobo-Dioulasso : Quatre présumés voleurs de motos dans les filets de la police

mer, 25/08/2021 - 23:30

Quatre voleurs d'engins à deux roues ont été appréhendés et présentés à la presse avec leur butin le mercredi 25 août 2021, lors d'une conférence de presse, au sein du commissariat central de police de Bobo-Dioulasso.

Selon le commissaire principal du commissariat central de police de Bobo-Dioulasso, Karim Dao, depuis un certain temps, ils enregistraient des plaintes pour vols d'engins à deux roues particulièrement dans les parkings de motos. La particularité est que les délinquants opéraient dans les grands parkings qui peuvent accueillir plus d'une centaine de vélomoteurs ou cyclomoteurs à la fois.

Les conférenciers

Selon la description du mode opératoire faite par le commissaire principal de police, le groupe opérait particulièrement dans la ville de Bobo-Dioulasso où leurs cibles étaient les lieux publics ne disposant pas de parking, et les parkings aménagés qui peuvent recevoir beaucoup d'engins. La préférence de ce réseau composé de quatre hommes et deux femmes était les motos neuves et non encore immatriculées.

Dans ces lieux, ils utilisent habituellement les vieilles motos volées comme appât pour soustraire les plus neuves non encore immatriculées. Ils enlèvent de ce fait les doubles des tickets des engins ciblés dans le parking au moment où ils déposent la vielle moto.

Faisant mine de partir, ils reviennent avec la souche dont les numéros sont identiques à celle détenue par le gardien du parking. Ce dernier ne pouvant douter de la supercherie autorise l'enlèvement de la moto en question. Les engins volés sont confiés à l'une des dames qui est chargée de les déposer en lieu sûr.
Cette dernière informe par la suite un des complices qui procède à la falsification des numéros de séries pour les conformer à ceux des châssis des certificats de mise en circulation (CMC) dont il dispose préalablement et se fait établir une carte grise au nom du nouvel acquéreur.

Karim Dao, commissaire principal du commissariat central de police de Bobo-Dioulasso,

Ils procèdent ainsi au grattage pour que les numéros de séries et des châssis soient conformes et enfin, utilisent des faux certificats de mise en circulation pour établir de ‘'vraies fausses'' cartes grises. Une des dames a même pu bénéficier d'une moto volée avec une carte grise authentique établie en son nom.

Mais suite à une mission de surveillance organisée par les éléments de la brigade de recherches du commissariat central dans les centres de composition des concours directs de la fonction publique, un des voleurs a été pris en flagrant délit de vol d'un cyclomoteur au Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso.
Les investigations ont donc permis d'interpeller trois autres complices dont deux femmes qui sont dans le recel. Deux autres complices sont toujours en cavale mais les recherches se poursuivent afin de les appréhender. Pour l'instant, les quatre appréhendés seront conduits devant le procureur du Faso près le tribunal de Bobo-Dioulasso.

Lot de documents saisis

Au total, ce sont douze motos, une ‘'vraie fausse'' carte grise, un lot de fausses copies de certificats de mise en circulation (CMC), des reçus d'achat, des photocopies de cartes nationales d'identité burkinabè et un trousseau de clés qui ont été saisis.
Les marchés de prédilection de ces voleurs sont les villes frontières avec le Mali et la Côte-d'Ivoire où ils avouent avoir vendus d'autres engins volés. Le commissaire principal de police Karim Dao a procédé à une remise symbolique à quelques victimes présentes.

Remise symbolique de moto retrouvée à une victime

Témoignage des victimes

Liliane Judith Poda : « J'ai perdu mon engin à l'hôpital Sourou Sanon devant le bâtiment de dialyse. J'étais allée rendre visite à une tante. J'ai garé vers 18 heures et en ressortant à 21h, je n'ai pas vu ma moto. J'ai immédiatement fait la déclaration de perte au commissariat central de police de Bobo-Dioulasso dont je remercie les agents au passage. Je suis vraiment contente d'avoir retrouvé ma moto, je remercie la police pour tout ce qu'elle fait pour nous car je ne m'attendais pas à retrouver ma moto ».

Liliane Judith Poda, une victime de moto volée

Christophe Y Sambohoun, un enseignant : « Je suis vraiment très content de retrouver ma moto. Elle a été volée le 16 juillet 2021 au Collège de l'Avenir lors de la proclamation des résultats du bac. C'est ma nièce qui l'avait empruntée pour aller voir les résultats. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
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Catégories: Afrique

Commune de Ouagadougou : Il est désormais interdit de transporter la viande à moto

mer, 25/08/2021 - 23:25

Il est désormais interdit de transporter de la viande à moto dans la ville de Ouagadougou. Telle est l'une des décisions prises par le Conseil municipal au cours de sa troisième session ordinaire tenue ce mercredi 25 août 2021 à Ouagadougou.

Les élus locaux justifient leur décision par le manque d'hygiène dans le transport de la viande. « Nous constatons que la viande est transportée sans mesures d'hygiène, à la merci de la poussière et des microbes », ont relevé les conseillers municipaux.

Outre cela, Armand Beouinde et ses collègues interdisent de creuser des fosses sceptiques ou des puits perdus en dehors des parcelles. Les contrevenants, avise le conseil municipal, seront sanctionnés et vont refermer les fosses.

Concernant les nuisances sonores et les odeurs nauséabondes, il a été décidé de mettre fin à certaines pratiques.

Armand Beouinde et ses collaborateurs veulent aussi mettre fin au transport des agrégats sans protection et le jet des ordures dans le domaine public. Ils sont également revenus sur les semis sur pieds en ville et la circulation des gros porteurs pendant les heures de pointe en rappelant leur interdiction.

L'ensemble de ces mesures, qui vont impacter le quotidien des Ouagalais, visent, de l'avis des conseillers municipaux, à améliorer les conditions de vie et de santé des populations.

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Catégories: Afrique

Planification familiale : Le Burkina veut accroitre le financement domestique pour pérenniser la gratuité

mer, 25/08/2021 - 23:00

La Direction de la santé de la famille du ministère de la Santé avec le soutien de l'UNFPA a organisé les 23 et 24 août 2021 à Ouagadougou, une rencontre d'information au profit des journalistes. Il s'est agi de les outiller sur la mobilisation des ressources domestiques pour le financement de la planification familiale.

Au Burkina Faso, la prévalence contraceptive est passée de 22,5% en 2015 à 31,9% en 2020. Une performance qui s'explique par les actions entreprises par le gouvernement et ses partenaires pour améliorer les indicateurs.

Il s'agit notamment entre autres de l'existence depuis 2009 d'une ligne budgétaire pour l'achat de produits contraceptifs, de la réalisation de l'enquête annuelle sur la disponibilité des produits contraceptifs, de la délégation des tâches en matière de planification familiale, de l'élargissement de la gamme des produits contraceptifs, de l'amélioration de l'accès et de l'offre des services de planification familiale, notamment de la planification du post-partum et post-abortum, et plus récemment en 2020, de la généralisation de la gratuité de la planification.

Une vue des journalistes qui ont participé à la rencontre

Pour financer toutes ces actions, le Burkina compte essentiellement sur des ressources extérieures. En effet, comme l'a souligné Aguiébina Ouédraogo de la Direction de la santé de la famille, les dépenses en matière de planification familiale sont majoritairement supportées par le reste du monde à hauteur de 60% au moins sur la période 2011 à 2018.

Ce financement extérieur a connu une hausse progressive depuis 2012 avec un pic en 2015, soit une part contributive de 80% des dépenses de la planification familiale en 2016 et 2017. Les dépenses de la planification familiale sont essentiellement orientées vers les prestataires de soins préventifs ; et parmi les produits contraceptifs, ce sont les injectables qui ont absorbé le plus de ressources, suivis des implants.

Aguiébina Ouédraogo présentant un module sur le financement de la planification familiale

Une part insuffisante de l'Etat

La part contributive du budget de l'Etat dans l'achat des contraceptifs est passée de 11% en 2009 à 33% en 2019. Cette part reste insuffisante, si le pays veut assurer la pérennité de la politique de gratuité de la planification familiale entrée en vigueur en 2020. Il est donc vital de mobiliser des ressources domestiques. « Le financement de la planification familiale reste beaucoup tributaire des contributions de l'extérieur.

Alors que pour une pérennité des actions, c'est bien que ce relais soit assuré par le niveau national, notamment les acteurs du privé et bien d'autres acteurs qui vont contribuer de manière efficace à garder les acquis que nous avons en matière de planification familiale. Toute cette masse autour de la gratuité est soutenue par l'extérieur, il est bien donc qu'au niveau national on trouve des voies et moyens et qu'on fasse des plaidoyers pour avoir un soutien et être surs que dans 10 ou 20 ans, on sera encore dans cette gratuité sans grand dommage », a laissé entendre M. Ouédraogo.

Dr Djénéba Sanon/Ouédraogo, chargée de programme santé de la reproduction à l'UNFPA

C'est donc dans le cadre de ce plaidoyer pour l'accroissement du financement domestique de la planification familiale, que la Direction de la santé de la famille en collaboration avec l'UNFPA a organisé cette rencontre d'information au profit des journalistes. A en croire Dr Djénéba Sanon/Ouédraogo, chargée de programme santé de la reproduction à l'UNFPA, « en décidant d'échanger avec les journalistes, c'est pour aider l'UNFPA dans ce travail et surtout qu'ils soient des relais surs pour nous en termes de plaidoyer auprès des différents leaders et surtout auprès des acteurs du privé pour nous accompagner dans cette mobilisation des ressources ».

Au sortir des deux jours de rencontre, les journalistes se sont engagés à accompagner le ministère de la Santé dans ses actions de plaidoyer en faveur de la mobilisation de ressources domestiques pour le financement de la planification familiale.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Affaire Thomas Sankara : Un "citoyen lambda" souhaite un procès à double sens, qui puisse aussi permettre aux victimes du CNR de s'exprimer

mer, 25/08/2021 - 20:42

Se qualifiant de "citoyen lambda", Winsoma JC Somda, l'auteur de ces lignes, adresse une requête au président et au procureur du Tribunal militaire devant lequel doit s'ouvrir, en octobre 2021, le procès de l'assassinat du président Thomas Sankara. Il souhaite que ce procès soit équilibré et à double sens : il doit d'abord offrir aux témoins à charge, la possibilité d'être auditionnés. Il doit ensuite permettre à tous ceux dont le cœur reste meurtri par le silence entourant tous les crimes de sang non élucidés et commis sous le CNR de s'exprimer publiquement et de formuler librement leurs griefs éventuels incriminant la personne du président assassiné.

Aux honorables Président et Procureur du Tribunal militaire

Objet : Affaire assassinat du Président Thomas SANKARA

Me référant à la parution dans le journal en ligne Lefaso.net du communiqué du parquet du Procureur Militaire en date du 17 août 2021 informant l'opinion de l'ouverture du procès de l'assassinat du Président Thomas SANKARA et de ses douze compagnons le 11 octobre 2021, je voudrais vous soumettre la présente requête avec l'espoir qu'elle rentre dans le champ de compétence du Tribunal Militaire, qu'elle relève de son pouvoir de décision et soit compatible avec les contraintes de temps et de ressources de celui-ci.

Vivement que ce procès de l'assassinat du Président Thomas SANKARA puisse se dérouler comme un procès équilibré et à double sens, c'est à dire :
 offrant la possibilité pour des témoins à charge d'être auditionnés ;
 ouvrant droit à tous ceux dont le cœur reste meurtri par le silence entourant tous les crimes de sang non élucidés et commis sous le système nébuleux du CNR de s'exprimer publiquement et de formuler librement leurs griefs éventuels incriminant la personne du président assassiné.

Pourquoi une telle requête ?

Elle se fonde sur le principe de l'égalité des droits et des devoirs des citoyens, les plus illustres comme les plus anonymes, ceux exemplaires comme ceux vils à leurs propres yeux.
Elle répond aux critiques de tous ceux pour qui aucune vie humaine n'en vaut plus qu'une autre.

Elle est certainement conforme aux valeurs et convictions du président assassiné qui ne s'autorisait pas de passe-droit pour lui-même ni pour ses proches.
Lui qui n'a pas reculé devant le sacrilège outrageant pour ses prédécesseurs de les traduire en justice pourrait-il être dispensé de s'aligner comme eux pour rendre compte de sa gestion du pouvoir ?

Assurément non, il doit en répondre par raison d'amour et de respect du peuple qui a droit à connaître la vérité sur sa gouvernance de la sécurité, même si tout le monde s'accorde sur son intégrité en matière d'argent. Accomplir cette quête de vérité et de justice mettrait fin au supplice de sa famille et apaiserait les cœurs de tous ses admirateurs et partisans qui aspirent à le voir réhabilité. Car, opérer dans les esprits la mutation d'une opinion populaire favorable en sanction judiciaire vaut plus, et de loin, que l'octroi spécieux du titre de héros national initié par son présumé assassin.

Comment y procéder ?

Un appel à témoins à charge contre Thomas SANKARA pourrait être lancé en référence aux déclarations publiques du journaliste Issiaka LINGANI. Lors d'une récente émission de "Presse échos" du 8/8/21 de BF1, il affirmait détenir des éléments concrets et être prêt à citer des témoins vivants de cas réels de nombreuses tentatives d'assassinat de Blaise COMPAORE par Thomas SANKARA.

Ces révélations, ainsi que les preuves du supposé complot éventé du 15 octobre 1987 à 20h ayant motivé son anticipation par des éléments de la garde rapprochée du principal accusé dans cette affaire, pourraient lui faire reconnaître le droit de légitime défense et ainsi corriger la tournure du procès.

Nonobstant l'acte déjà posé le 30 mars 2001 par le président Blaise COMPAORE, au nom de la continuité de l'Etat (et les sept mesures d'accompagnement y relatifs) en ces termes : « … nous demandons pardon et exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustices, les brimades et tous les autres torts commis sur des Burkinabè par d'autres Burkinabè, agissant au nom et sous le couvert de l'Etat, de 1960 à nos jours », et concomitamment au jugement de l'assassinat, tous ceux qui nourrissent de fortes présomptions de culpabilité personnelle contre le président défunt concernant la fin de vie de leurs proches dans des conditions extra judiciaires devraient pouvoir déposer contre lui et formuler leurs doléances éventuelles à l'endroit des ayants cause.

Il importe, en effet, que les familles de victimes de violence en politique du fait du défunt président se voient faciliter à leur tour la célébration du deuil des leurs.

Que peut-il en résulter ?

L'image de notre justice dont l'indépendance, la dépolitisation et l'impartialité sont de fortes attentes citoyennes de toujours s'en trouvera revalorisée. Organiser avec succès un tel procès, de surcroît après l'ère des juges acquis, serait une grande avancée pour notre Nation en soif de réconciliation entre le peuple et sa Justice. Son coût, certes plus élevé, sera moindre que celui de deux procès disjoints de Thomas SANKARA comme victime puis comme auteur de crimes de sang.

Le réussir permettrait de panser les douloureuses fractures sociales aux causes multiples, aux racines profondes, aux conséquences incalculables qui plombent toutes nos stratégies opportunistes de réconciliation nationale. Quel que soit le verdict qui en sera rendu, que nul ne prenne le risque de saboter la portée pédagogique de cette démarche dont des leçons seront tirées pour le traitement équitable et accéléré des autres dossiers en souffrance du régime du CNR, puis de la longue ère du président Blaise COMPAORE durant laquelle certains se vantaient de pouvoir ôter des vies innocentes en toute impunité.

Qui sait si, dans le cadre d'un bilan des crimes de sang enregistrés sous le CNR, le phénomène imprévisible observé lors du TPR du Président LAMIZANA ne va pas se reproduire en faveur du bouc émissaire qu'incarne Thomas SANKARA !

En soutien au premier accusé des TPR qui déclarait avec sincérité : « Je n'ai pas volé un franc », des témoins par centaines se sont manifestés pour reconnaître avoir bénéficié de sa générosité pleine d'humanisme et de compassion dans des situations difficiles. Il en sortit totalement acquitté et grandi, même aux yeux de ses ennemis.

Thomas SANKARA ne sera pas présent physiquement à ce procès, il ne pourra donc pas plaider pour lui-même : « Voici mes mains, dites de quel sang innocent elles sont tachées », pour paraphraser l'intrépide Black So Man. Le principal accusé ne sera pas présent non plus, sauf tremblement de terre à Cocody ou miraculeux sursaut de dignité patriotique pour le décider à rentrer de son exil volontaire.

Seuls leurs affidés respectifs pourraient, dans le cas de l'élargissement proposé du procès annoncé, aider à la manifestation de la vérité. Leur honnêteté et leur loyauté seront déterminantes pour poser un diagnostic national fiable de la vertu d'intégrité des Burkinabè d'aujourd'hui. Nous verrions tous qui nous étions, qui nous sommes devenus, pour enfin choisir qui nous décidons d'être. Puisse ce miroir nous interpeler chacun mieux que les diverses instances de recours que nous avons expérimentées depuis le Conseil des sages sans y adhérer du fond du cœur.

Oui, comme l'affirmait avec justesse le président de cette institution, Mgr Anselme SANOU : « Nous sommes tous coupables pour ce que nous n'avons pas fait, mal fait, omis de faire ou laissé faire. Responsables, intellectuels, chefs coutumiers, communautés religieuses, qu'avons-nous fait pour être utiles ou nuisibles pour ce pays ? Combien de personnes au pouvoir comme à l'opposition, n'ont pas contribué à tuer, à spolier, à exiler, à juger et condamner, à réduire à la misère morale et matérielle d'honnêtes concitoyens et leurs familles dans ce pays ? »
Veuillez agréer, Honorables Président et Procureur Militaire du Tribunal militaire, les assurances anticipées de ma déférente gratitude.

MWINSOMA JC SOMDA.

Catégories: Afrique

Laurent Gbagbo et le syndrome Mélenchon : Le « bonapartisme » plutôt que l'union !

mer, 25/08/2021 - 19:17

Ceux qui ont pensé que Laurent Gbagbo, après ce qu'il a vécu et à l'âge qui est le sien (il a eu 76 ans voici quelques mois), allait se consacrer à la rédaction de ses mémoires doivent être étonnés par sa décision de quitter le FPI et de fonder un nouveau parti. Dommage d'ailleurs : les zones d'ombre ne manquent pas dans son existence militante et politique.

Le Front populaire ivoirien (FPI) n'a jamais été la grande organisation politique, démocratique et socialiste, qui aurait engagé un rude combat contre la « dictature » de Félix Houphouët-Boigny ; et Gbagbo n'a pas été ce leader politique qui aura dû choisir l'exil en France pour sauver sa peau. De retour sur la scène politique, à défaut d'en écrire une nouvelle, Gbagbo décide donc de tourner la page du FPI. C'est qu'il veut un parti à sa dévotion. Le « bonapartisme », spécificité du populisme à la française, est bien dans l'air du temps… !

« Santia », puis « Djédjé Léon » (ce sont ses blazes quand il se revendiquait tout à la fois « marxiste » et « maoïste »), ayant cédé la place à Laurent Gbagbo celui-ci n'avait alors qu'une seule obsession : participer au pouvoir en Côte d'Ivoire !

« Exilé » en France depuis le début des années 1980, il reviendra à Abidjan le 13 septembre 1988 (la République de Côte d'Ivoire ne lui ayant offert, commentera-t-il, qu'un billet en classe économique). Les 19-20 novembre 1988 se tiendra le congrès constitutif du FPI (le parti vivait dans la « clandestinité » depuis 1982). Le 19 janvier 1989, il épousera Simone Ehivet. Le 30 avril 1990, le multipartisme était officiellement institué en Côte d'Ivoire. Gbagbo pourra être candidat à la présidentielle du 28 octobre 1990 face à Félix Houphouët-Boigny.

Dix ans plus tard, il accédera au pouvoir suprême et s'y maintiendra pendant dix autres années sans jamais avoir organisé une seule élection. Battu dans les urnes en 2010, il tentera de se maintenir au pouvoir par les armes. On connaît la suite : la capture, la CPI, le procès qui tourne court, la libération et l'assignation à résidence en Belgique ; le retour, enfin, en Côte d'Ivoire, les retrouvailles avec ses deux « bêtes noires » d'autrefois, Henri Konan Bédié d'abord, Alassane D. Ouattara ensuite.

Dans le même temps, il aura dégagé en touche Simone Gbagbo (au plan sentimental ; pas au plan politique) puis, désormais, le FPI où ses inconditionnels, appelés les GOR (« Gbagbo ou rien »), étaient confrontés à la légalité de la nouvelle équipe rassemblée autour de Pascal Affi N'Guessan, un des leaders historiques du parti. Le FPI vient d'ailleurs de constater officiellement que Gbagbo n'était plus un FPI bien qu'il se soit, récemment encore, affirmé président du parti. Rien d'étonnant à tout cela : Affi N'Guessan a été, au nom du FPI, le signataire des accords de Linas-Marcoussis (15-24 janvier 2003) dont la finalité était d'écarter Gbagbo du pouvoir (finalement, ce sera N'Guessan qui sera écarté du pouvoir !). Cela laisse des traces… !

Un Gbagbo accommodant. Rien d'un idéologue

La volonté de Laurent Gbagbo de créer un nouveau parti et son exclusion, subséquente, du FPI, ont le mérite de clarifier non pas le jeu politique ivoirien (le FPI n'est pas plus significatif, en tant que parti, dans ce jeu, que le RHDP, seuls leurs leaders comptent) mais l'ambition politique de Gbagbo. Il n'est pas revenu en Côte d'Ivoire pour jouir de son statut d'ancien président de la République. Il entend jouer pleinement le rôle qui a toujours été le sien depuis son « retour au pays natal » en 1988 : ni la « révolution » ni même le « socialisme » ; rien d'autre que « la démocratie pluraliste ». Autrement dit n'effaroucher personne à Abidjan, Paris et Washington ; être « bankable » politiquement, socialement et diplomatiquement.

Pour caractériser la situation de la Côte d'Ivoire à la fin de la décennie 1980, il évoquait « une crise économique, une crise morale, une crise de confiance du peuple de Côte d'Ivoire en lui-même et en ses dirigeants ». Il me l'avait dit en mai 1989, alors que nous prenions une bière (en compagnie de ma collaboratrice, Catherine Jacquin, qui avait initié le rendez-vous) dans une brasserie de la place de la Bastille à Paris. Gbagbo était alors une star politique en Afrique francophone ; un des rares opposants (qui, pourtant, ne manquaient pas) significatifs. Plus encore, l'énorme stature africaine et internationale de Félix Houphouët-Boigny faisait que sa seule ombre paraissait être un rai de lumière pour Gbagbo ! A l'époque, on l'avait affublé du sobriquet de « nivaquine » : « amer mais indispensable ».

Pour Houphouët, dans le contexte du début de la décennie 1990, Gbagbo était effectivement le joker idéal. Il avait une réputation d'opposant strict et crédible mais se montrait, à l'occasion, accommodant : rien d'un idéologue. La suite le démontrera sous Alassane D. Ouattara, inattendu Premier ministre ; sous Henri Konan Bédié, incertain président de la République ; sous Robert Gueï, général putschiste malgré lui. Ses dix années au pouvoir et son éviction catastrophique de celui-ci en 2011 confirmeront la façon d'être politique de Gbagbo. Une façon d'être que lui-même exprimait en quelques mots : « J'y suis, j'y reste ».

Le syndrome Mélenchon

Aujourd'hui, à Abidjan, tout le monde (enfin, le monde politique) feint de croire que Laurent Gbagbo a changé et, à l'instar de Alassane D. Ouattara, qu'il pense que « ce qui importe, c'est la Côte d'Ivoire, c'est la paix pour notre pays ». S'il y a du Ouattara chez Emmanuel Macron (prééminence de l'économique sur le politique ; défiance vis-à-vis des partis et des syndicats ; primauté de la société civile sur les corps constitués ; conviction qu'avoir raison vaut action, etc.), il y a du Jean-Luc Mélenchon chez Gbagbo : le pouvoir quel qu'en soit le prix, y compris celui qu'il faut payer cash au populisme et à la désunion.

Cette fascination du pouvoir ne vise pas que le pouvoir suprême ; en l'occurrence – en ce qui concerne la France comme la Côte d'Ivoire – la présidence de la République. Elle s'exerce à tous les échelons de la vie politique. On me rétorquera que c'est le cas pour tous ceux, hommes et femmes, qui s'engagent dans la vie politique. Ou dans le monde du business. Sauf que le « syndrome Mélenchon » a sa spécificité. C'est la conquête du pouvoir – à tous les échelons – par la voie de l'opposition plutôt que celle de la collaboration (même si cette collaboration débouche, à l'occasion, sur la réfutation : les meilleurs exemples français en sont les duos Giscard/Chirac, Chirac/Sarkozy, Hollande/Macron…).

C'est aussi que Gbagbo et Mélenchon ont été formatés par une idéologie totalitaire : le stalinisme-maoïste pour Gbagbo ; le léninisme-trotskyste pour Mélenchon (alias « Santerre » au sein de l'Organisation communiste internationaliste/OCI de Pierre Boussel dit « Lambert »). L'un et l'autre, rapidement, prendront conscience que la révolution n'est pas aussi imminente qu'ils le proclamaient jusqu'alors. Et que ce n'était pas la porte d'entrée du pouvoir.

Gbagbo, autrefois adepte du stalinisme maoïste, se fera désormais le chantre du multipartisme.

Mélenchon se dira adepte de « l'entrisme » et rejoindra le PS avant d'entrer dans le gouvernement de Lionel Jospin (lui aussi un ex-OCI). A l'intérieur du PS, il va s'adonner avec délectation au jeu des « tendances », passant de l'une à l'autre, en créant de nouvelles, nouant des alliances éphémères, revendiquant être un électron libre, un jour fervent partisan de l'accord de Maastricht et de la monnaie unique puis, subitement, farouche opposant. En 2008, il quittera le PS, se rapprochera du PCF, fondera le Parti de gauche (dont il sera le candidat à la présidentielle de 2007 obtenant le soutien officiel du PCF) puis La France insoumise (LFI), prônera la « révolution citoyenne » dès lors que le populisme centriste de Macron et le populisme nationaliste de Marine Le Pen auront fait la démonstration qu'ils occupent ainsi, a eux deux, la quasi-totalité du terrain politique en France, reléguant Mélenchon en quatrième position lors de la présidentielle de 2017 derrière François Fillon, le candidat de la droite traditionnelle, mais devant Benoît Hamon, le candidat du PS. Quant au PCF il n'avait pas présenté de candidat ni même, cette fois, soutenu la candidature de Mélenchon. Qui, avec moins de 20 % des suffrages exprimés, faisait un score inférieur à celui de… l'abstention (plus de 22 des électeurs inscrits !).

La « révolution citoyenne », dont Mélenchon se fera désormais le chantre, aura beau surfer sur le mouvement des « gilets jaunes » puis la mobilisation des « anti-pass sanitaire », elle ne débouchera que sur l'implosion définitive de la gauche française. Le PCF est fantomatique ; le PS est problématique ; les écologistes composent autant de partis qu'il y a de leaders (pas moins de cinq candidats potentiels à la présidentielle 2022 !). Il ne faut pas s'en étonner.

Mélenchon n'a jamais été, depuis qu'il milite, que l'homme de la désunion. C'est dans sa nature politique. Et dans les gènes du trotskysme français. Aujourd'hui, il n'est pas parvenu (il n'en n'avait pas l'ambition d'ailleurs) à imposer LFI comme un parti de gouvernement ; mais son discours politique et son action personnelle (parce que l'air du temps était favorable à cela) ont dynamité le PS et le PCF mais aussi tout mouvement qui tendrait à une « union de la gauche ». Et ne parlons pas de « programme commun » ! LFI ne se porte pas mieux que le PS et le PCF. La façon d'être de Mélenchon l'a marginalisé dans les sondages qui lui accordent, actuellement, entre 7 et 10 % des voix et jamais mieux qu'une quatrième place. Et face à Marine Le Pen, à l'occasion d'un hypothétique second tour, il ne ferait que 40 % !

Des leaders sans partis ! Et la démocratie dans tout cela ?

« La République, c'est moi ! » de Jean-Luc Mélenchon vaut bien le « J'y suis, j'y reste » que l'on a prêté à Laurent Gbagbo. Une même vision personnelle du pouvoir. Ce n'est pas nouveau, certes ; en France, comme ailleurs dans le monde et en Afrique bien sûr. Cette vision est même « agrémentée » aujourd'hui d'un volet « autoritaire ». Le journaliste et géopoliticien Robert D. Kaplan l'écrivait déjà en 2012 : « Le totalitarisme peut, dans certaines circonstances, être préférable à une situation où personne ne gouverne ». Charles De Gaulle l'avait laissé entendre en 1965, à la veille de la première élection du président de la République française au suffrage universel : « Moi ou le chaos ». Des militaires français, dont des officiers supérieurs, l'ont redit le 11 mai 2021 dans l'hebdomadaire de l'ultra-droite Valeurs actuelles : « déchéance », « chaos », « violence », « Etat failli », « tyrannie brutale », etc. Le message était sans ambiguïté : « L'armée [française] maintiendra l'ordre sur son propre sol ».

Faut-il se résoudre à la fin des partis, tels qu'on les a connus jusqu'à présent, et, du même coup, du parlementarisme (composante essentielle de la démocratie moderne), sous la pression de leaders qui confondent la partie (eux et rien qu'eux) et le tout (le parti, ses structures, ses représentants élus, ses militants) ? La droite, trop souvent, n'y rechigne pas ; la gauche non plus, à l'occasion. Faut-il se contenter, pour faire face aux problèmes du monde, de personnalités politiques (ou qui, parfois même, se veulent « apolitiques » !) qui s'érigent d'eux-mêmes en chefs ?

Ce n'est pas ce que l'on peut attendre des démocrates ; plus encore des démocrates se réclamant d'une gauche responsable. Et, surtout pas, d'un leader politique qui revendique, à l'instar de Laurent Gbagbo, l'exil politique, le combat pour le multipartisme, un leadership en matière d'opposition, une présidence mise à mal par des régimes post-coloniaux et impérialistes, une élection présidentielle volée, une capture inhumaine par une armée étrangère, un emprisonnement injuste, etc. Qu'on le veuille ou non, que l'on juge cela abusif ou sous-estimé, Gbagbo est une figure incontournable de la vie politique ivoirienne depuis plus de quarante ans. Mais il n'est plus en âge d'être un « va-t-en guerre » politique qui, d'un coup, d'un seul, pour sa satisfaction personnelle faite d'ego et d'orgueil, tire un trait sur le passé d'un parti qui a rassemblé des millions d'électeurs ivoiriens et qui a été une espérance pour la majorité d'entre eux.

Il est le mieux placé pour tirer les leçons de ce qu'a été le FPI, de ce qu'il a fait, de ce qu'il a défait, de ce qu'il a réussi, de ce qu'il a raté. Au-delà des états d'âme des uns et des autres. Le FPI a-t-il failli ? Fallait-il boycotter la présidentielle de 1995 ? Fallait-il jouer le jeu de l'exclusion des autres en 2000 ? Fallait-il se prendre au jeu du pouvoir en 2002 ? Fallait-il refuser de participer à Marcoussis en 2003 ? Ce sont là quelques questions qui se posent. Et auxquelles il faudrait des réponses qui ne soient pas qu'opportunistes.

Gbagbo peut rester dans l'histoire de l'Afrique francophone comme une personnalité politique majeure. Il peut aussi n'être que celui qui, par passion du pouvoir, n'aura été qu'un acteur d'une « guerre des chefs » qu'il n'aura cessé d'instrumentaliser. Pour, finalement, la perdre.

aIl ne faut pas s'y tromper, Gbagbo, en annonçant la création d'un nouveau parti, entend surtout ne pas avoir à dresser l'inventaire des années 1990-2010 et a assumer, du même coup, le bilan de son action. Mais peut-on vouloir la « réconciliation » avec ses « ennemis » d'hier tout en organisant la désunion au sein de son propre camp ? Ce serait vouloir le « bonapartisme » plutôt que l'union pourtant essentielle pour le devenir de la Côte d'Ivoire et des pays de l'Afrique de l'Ouest.

Jean-Pierre Béjot
La ferme de Malassis (France)
22 août 2021

Catégories: Afrique

Plateforme CAMPUS FASO : Les étudiants admis au concours d'entrée au CESAG peuvent y soumettre leur dossier de demande de bourse nationale

mer, 25/08/2021 - 19:00

Le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation a l'honneur de porter à la connaissance des étudiants admis au concours d'entrée au Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) au titre de l'année académique 2021-2022, qu'ils peuvent soumettre leur dossier de demande de bourse nationale sur la plateforme CAMPUS FASO à travers le lien suivant : www.campusfaso.bf.

Pour la procédure, une fois sur la plateforme :
créer un compte INE (Identifiant National d'Etudiant) avec un mot de passe ;
puis se connecter ;
ensuite cliquer sur la rubrique bourse pour commencer à soumettre le dossier de candidature.
Le nombre de bourses disponibles est de cinq (05)

1- Conditions d'éligibilité

Peuvent faire acte de candidature, les étudiants Burkinabè remplissant les conditions suivantes :
être titulaire d'une licence, avec au moins la mention « assez bien » ;
avoir 28 ans au plus au 31 décembre 2021.

2- Dossier de candidature

Le dossier de candidature doit comporter les pièces suivantes :
un extrait d'acte de naissance ;
un certificat de nationalité burkinabè ;
les copies légalisées des diplômes (ou attestations des diplômes) du baccalauréat, de la licence et des relevés de notes des trois (03) dernières années d'études de licence ;

une attestation d'inscription en première année de master au Centre Africain d'Etudes supérieures en Gestion (CESAG) au titre de l'année académique 2021-2022.
Les candidats retenus pour ces bourses devront déposer un complément de dossier au Centre national de l'Information, de l'Orientation Scolaire et Professionnelle et des Bourses (CIOSPB) composé comme suit :

un extrait d'acte de naissance ;
un certificat de nationalité burkinabè ;
les copies légalisées des diplômes (ou attestations des diplômes) du baccalauréat, de la licence et des relevés de notes des trois (03) dernières années d'études de la licence ;

une attestation d'inscription en première année de master au Centre Africain d'Etudes supérieures en Gestion (CESAG) au titre de l'année académique 2021-2022 ;
un curriculum vitae ;
une lettre de motivation.

NB :
 Les dossiers des candidats titulaires de la maîtrise et postulant pour un master 1 seront examinés sur la base des relevés de notes de la licence ;

 Les étudiants déjà attributaires d'une bourse nationale de cycle master en cours ne sont pas éligibles aux bourses pour les études pour le CESAG ;

 Les candidats sont informés que l'attribution de la bourse pour les études au CESAG est soumise aux conditions d'attribution de la bourse nationale de cycle master.
Les dossiers peuvent être déposés en ligne du 30 août au 10 septembre 2021 jusqu'à 23h59 mn sur le site : https://campusfaso.bf/ dans la rubrique bourse.
NB : Tout dossier incomplet est irrecevable.

P/le Ministre et par délégation,
Le Secrétaire général

Pr Mahamadou SAWADOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Catégories: Afrique

Plateforme CAMPUS FASO : Les lauréat∙e∙s du baccalauréat de la session de 2021 admis au concours d'entrée à l'EAMAU de Lomé au Togo peuvent y soumettre leur dossier de demande de bourse nationale

mer, 25/08/2021 - 19:00

Le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation a l'honneur de porter à la connaissance des lauréat∙e∙s du baccalauréat de la session de 2021 admis au concours d'entrée à l'Ecole Africaine des Métiers de l'Architecture et de l'Urbanisme (EAMAU) de Lomé au Togo, qu'ils peuvent soumettre leur dossier de demande de bourse nationale sur la plateforme CAMPUS FASO à travers le lien suivant : www.campusfaso.bf.

Pour la procédure, une fois sur la plateforme :
créer un compte INE (Identifiant National d'Etudiant) avec un mot de passe ;
puis se connecter ;
ensuite cliquer sur la rubrique bourse pour commencer à soumettre le dossier de candidature.

Le nombre de bourses disponibles est de cinq (05)
1- Conditions d'éligibilité :
Peuvent faire acte de candidature, les bacheliers de la session de 2021, remplissant les conditions suivantes :
être titulaire du Baccalauréat de la session de 2021, avec au moins la mention « Bien » au premier tour ;

être âgé(e) de 22 ans au plus au 31 décembre 2021.
2- Composition du dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit comporter les pièces suivantes :
un certificat de nationalité burkinabè (un extrait ou une photocopie légalisée) ;
un extrait d'acte de naissance (ou une photocopie légalisée) ;

une photocopie légalisée de l'attestation de succès au baccalauréat ;
une photocopie légalisée du relevé des notes du baccalauréat.
Les candidats retenus pour ces bourses devront déposer un complément de dossier au Centre national de l'Information, de l'Orientation Scolaire et Professionnelle et des Bourses (CIOSPB) composé comme suit :

un certificat de nationalité burkinabè (un extrait ou une photocopie légalisée) ;
un extrait d'acte de naissance (ou une photocopie légalisée) ;
un certificat médical de moins de trois (3) mois de date ;
une photocopie légalisée de l'attestation de succès au baccalauréat ;
une photocopie légalisée du relevé des notes du baccalauréat ;

deux photos d'identité (inscrire au verso ses nom et prénom (s).
Les candidats sont informés que l'attribution de la bourse pour les études à l'EAMAU est soumise aux conditions d'attribution de la bourse d'études de cycle licence.
Les dossiers peuvent être déposés en ligne du 30 août au 10 septembre 2021 jusqu'à 23h59 mn sur le site : https://campusfaso.bf/ dans la rubrique bourse.
NB : Tout dossier incomplet est irrecevable.

P/Ministre et par délégation,
Le Secrétaire général

Pr Mahamadou SAWADOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Catégories: Afrique

Plateforme CAMPUS FASO : Les étudiants admis au concours d'entrée à l' ESMT/Dakar peuvent y soumettre leur dossier de demande de bourse nationale

mer, 25/08/2021 - 19:00

Le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation a l'honneur de porter à la connaissance des étudiants admis au concours d'entrée à l'Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications du Sénégal (ESMT/Dakar), pour les cycles d'ingénieur et de master au titre de l'année académique 2021-2022, qu'ils peuvent soumettre leur dossier de demande de bourse nationale sur la plateforme CAMPUS FASO à travers le lien suivant : www.campusfaso.bf.

Pour la procédure, une fois sur la plateforme :
créer un compte INE (Identifiant National d'Etudiant) avec un mot de passe ;
puis se connecter ;
ensuite cliquer sur la rubrique bourse pour commencer à soumettre le dossier de candidature.

Le nombre de bourses disponibles est de 07 dont :
trois (03) bourses pour les études de niveau master
quatre (04) bourses pour les études de niveau ingéniorat

1- Conditions d'éligibilité :
Peuvent faire acte de candidature, les candidats remplissant les conditions suivantes :

 Etudes de cycle de master
être titulaire d'une licence pour les étudiants relevant du système LMD et d'une maîtrise pour ceux relevant de l'ancien système, avec au moins la mention « assez bien » ;

avoir 28 ans au plus au 31 décembre 2021.
 Etudes de cycle d'ingénieur
être titulaire d'un BTS, d'un DTS, d'un DUT, du diplôme d'ingénieur des travaux, ou d'une licence, avec au moins la mention « assez bien » ;
avoir 28 ans au plus au 31 décembre 2021.

2- Composition du dossier
Le dossier de candidature doit comporter les pièces suivantes :
un extrait d'acte de naissance ;
un certificat de nationalité burkinabè ;
une lettre de motivation ;
un curriculum vitae.

 Etudes de cycle master
• les copies légalisées des diplômes du baccalauréat, de la licence et des relevés de notes des trois (03) dernières années d'études ;
• une attestation de préinscription en Master 1 à ESMT de Dakar au titre de l'année académique 2021-2022.

 Etudes de cycle d'ingénieur
• les copies légalisées des diplômes (ou attestations des diplômes) du baccalauréat, du DUT, du DTS du BTS, de la licence ou du diplôme d'ingénieur des travaux ;
• les relevés de notes des deux (02) ou trois (03) dernières années d'études ;
• une attestation de préinscription en première année d'ingéniorat à l'ESMT de Dakar au titre de l'année académique 2021-2022.
NB :

 Les dossiers des candidats titulaires de la maîtrise et postulant pour un master 1 seront examinés sur la base des relevés de notes de la licence ;

 Les étudiants déjà attributaires d'une bourse nationale en cours ne sont pas éligibles aux bourses pour les études à l'ESMT de Dakar.

Les dossiers peuvent être soumis en ligne du 30 août au 10 septembre 2021 jusqu'à 23h59 mn sur le site : https://campusfaso.bf/.

P/le Ministre et par délégation,
Le Secrétaire général

Pr Mahamadou SAWADOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Catégories: Afrique

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Economic Assistant in the Economic Section.

mer, 25/08/2021 - 10:30

U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2021- 026

ECONOMIC ASSISTANT

Opening Date : August 25, 2021

Closing Date : September 08, 2021

Open to : All interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 15,901,225 (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-09)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is in the Economic/Commercial Section. The Foreign Assistance (FA) Program Assistant supports the Mission's Integrated Country Strategy (ICS) and related budgeting process by administering the full range of activities. The incumbent prepares program information ; coordinates with a wide range of officials (government, civil society, other USG agencies and other donors) ; prepares recommendations ; administers and evaluates programs and projects ; and provides advice, recommendation, and input for preparation of the ICS. This position is supervised by the Economic/Commercial Officer.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Undergraduate degree ("Licence") in Economics, International Development, Political Science, Law, or International Relations is required.
2. EXPERIENCE : 3 years of progressively responsible experience in economic analysis, grants management, project implementation, and coordinating programs (with bilateral and multilateral organizations, the public sector, and NGOs) is required.

3. LANGUAGE : English - (Fluency) Reading/Writing/Speaking is required.
French - (Fluency) Reading/Writing/Speaking is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Computer capabilities with standard software (Microsoft Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Access, Internet) is required. Ability to translate English into French and vice versa is required. Knowledge of basic accounting and money management is required. Strong organizational skills are required. Grant management skills are required. Ability to exercise tact and diplomacy is required. Must be able to take initiative. Typing skill with speed and accuracy. Ability to do statistics required. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Job holder must have a detailed knowledge of general accounting/reporting procedures as well as a sound economic background that will be used for special projects. Knowledge of the administrative organization of the Burkinabe Government and understanding of ethnicity in Burkina Faso is required.

HOW TO APPLY :

A) Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2021-026 Economic Assistant and complete the online application.

• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, work permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system

B) Required documentation/attachments : Applicants must electronically submit the documents listed below to be considered for employment. Failure to do so may result in a determination that the applicant is not eligible and qualified.

• Undergraduate degree ("Licence") in Economics, International Development, Political Science, Law, or International Relations is required.

• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Copy of Work Attestations/Certificates
• Others

FOR FURTHER INFORMATION : Go to https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/.The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained directly from the Electronic recruitment system (ERA) or by contacting the Human Resources Office at HROouaga@state.gov.
Note :

All applications received after the deadline will not be considered.
All applications must be for an open/advertised position.
Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Catégories: Afrique

Esup-jeunesse, une école pas comme les autres !

mer, 25/08/2021 - 10:00

L'Ecole Supérieure polytechnique de la Jeunesse (ESUP –J) est la première école supérieure au Burkina Faso certifiée REA (RH EXCELLENCE AFRIQUE) organisme qui mesure l'adéquation entre la formation des étudiants et le besoin des entreprises pour sa filière BTP.

Esup-jeunesse dispose 21 filières de formation dont 16 sont reconnus par le CAMES. Pour sa rentrée 2021-2022 Esup Jeunesse vous offre des formations des licences, licences professionnelles ; masters et masters spécialisés, en finance comptabilité, marketing gestion commercial, électro mécanique, bâtiment et travaux publique, mine et carrières, gestion et maitrise de l'eau, topographie ;

Esup-jeunesse propose également des filières en licence design d'espace, master Energie renouvelable et efficacité énergétique, master en infrastructures. Esup jeunesse c'est aussi des enseignants qualifiés, et des partenariats conclus avec des universités nationaux et internationaux.

Esup-jeunesse, Former des bâtisseurs d'avenirs

Sis au Secteur 42 Dassasgho, Ouagadougou- Burkina Faso
Tel : +226 25 / 36 56 00 / 63 00 30 96 / WhatsApp : 72 80 94 94 /Email : info@esupjeunesse.net – www.esupjeunesse.net /Facebook : Ecole Supérieure Polytechnique de la Jeunesse.

Catégories: Afrique

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants à l'IUFIC au titre de l'année universitaire 2021-2022

mer, 25/08/2021 - 10:00

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe les travailleurs et les étudiants du recrutement d'étudiants à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année universitaire 2021-2022 pour les filières suivantes :

Masters professionnels (M2) en Co-diplomation avec l'Université Senghor d'Alexandrie

Management des Projets

Gestion de l'Environnement

Droit et Politiques de l'Environnement

Niveau d'accès : Master 1 ou Maîtrise. Inscription : http://senghor.refer.org

NB : Possibilité de validation des acquis professionnels au niveau de l'Université Senghor d'Alexandrie pour ces trois masters uniquement.

Masters professionnels (M1 et/ou M2)
Conseil Juridique d'Entreprises (M2)
Droit pénal et Sciences Criminelles (M2)
Executive MBA (M2)

Comptabilité – Contrôle – Audit (M1 et M2)
Développement local et Gestion des Collectivités Territoriales (M1 et M2)
Droit des Affaires et Fiscalité (M1 et M2)

Economie et Gestion des Entreprises d'Economie Sociale et Solidaire (M1 et M2)
Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (M1 et M2)
Finance – Comptabilité (M1 et M2)

Finance Quantitative et Gestion de Risques Financiers (M1 et M2)
Gestion des Ressources Humaines (M1 et M2)
Ingénierie Statistique de l'Environnement (M1 et M2)
Intelligence Economique et Développement International (M1 et M2)
Marketing et Gestion (M1 et M2)

Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (M1 et M2)
Protection et Droits de l'Enfant (M1 et M2)

Sociologie de la Santé (M1 et M2)
Niveau d'accès : Licence 3 pour les Masters de niveau 1 et M1 ou Maîtrise pour les Masters de niveau 2.

Licence professionnelle (L3)
Comptabilité – Contrôle – Audit
Finance – Comptabilité
Fiscalité
Gestion des Ressources Humaines
Marketing et Communication d'Entreprise
Protection et Droits de l'Enfant
Sciences Politiques
Sociologie de la Santé
Niveau d'accès : Bac + 2

Frais de dépôt des dossiers pour les masters et les licences : 15 000 FCFA payables à l'Agence Comptable de l'Université Thomas SANKARA
Lieu de dépôt des dossiers : Tous les jours ouvrables de 08 heures à 16 heures au secrétariat de l'IUFIC, sis à Ouaga 2000, route de Pô, 4ème tournant à droite après l'échangeur, à 300 m en face de la Clinique Edgard OUEDRAOGO.
COUTS DES FORMATIONS

Master en Co-diplomation avec l'Université Senghor d'Alexandrie
Frais de formation : 1 700 000 F CFA, payables en seule tranche ou en trois tranches avec intérêt de 350 000 F CFA dont 50% minimum pour la première tranche.

Executive MBA

Frais de formation Master : 1 700 000 F CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

Autres Masters et Licences
Frais de formation Master 1 : 850 000 f CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche ;

Frais de formation master 2 : 850 000 f CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche ;

Frais de formation licences : L3 : 500 000 f CFA, payables en trois tranches dont 40% minimum pour la première tranche.

Frais d'inscription : 50 000 FCFA pour les ressortissants de la zone UEMOA et 250 000 FCFA pour les étudiants hors zone UEMOA, pour chaque année d'étude (valable pour toutes les filières de formation exceptées les certificats).
NB : chaque étudiant s'engage à payer la totalité des frais de formation, quel que soit le mode de paiement

COMPOSITION DU DOSSIER PHYSIQUE POUR TOUTES LES FORMATIONS

MASTERS ET LICENCES

Une demande manuscrite timbrée à 200 f adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;

Une photocopie légalisée des diplômes obtenus du Baccalauréat à la maîtrise et/ou Master, ou au diplôme demandé selon le cas. Les diplômes doivent être reconnus par le CAMES ou l'équivalent attesté par la direction des équivalences ;

Une photocopie légalisée des relevés de notes (baccalauréat et parcours intermédiaires y compris) ;

Un curriculum vitae ;

Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat ;

Une copie légalisée de CNIB ou passeport ou certificat de nationalité ;

Un extrait d'acte de naissance ou jugement supplétif d'acte de naissance ou photocopie légalisée de l'acte de naissance) ;

Un protocole de recherche précisant clairement le thème indicatif de mémoire envisagé pour les Master 2 ;

Une photocopie de la quittance de paiement après paiement des frais de dépôt des dossiers.

CALENDRIER ACADEMIQUE

Période de dépôt des dossiers :
Jeudi 15 au vendredi 30 juillet 2021 et du Lundi 06 au vendredi 24 septembre 2021

Résultats de la présélection des dossiers :
Jeudi 30 septembre 2021 (Affichage à l'IUFIC)

Entretien par filières : Jeudi 28 octobre 2021 (Affichage à l'IUFIC)

Résultats définitifs : Vendredi 19 novembre 2021 (Affichage à l'IUFIC)

Réunion de rentrée : Samedi 04 décembre 2021 à 15 heures dans les locaux de l'IUFIC.

Début des cours : Mercredi 15 décembre 2021

Inscriptions pédagogiques et administratives : Dès la disponibilité des bulletins de versement

N.B : Toutes les formations dispensées sont en présentiel et en cours du soir à partir de 17 heures.

Pour toute information complémentaire, contacter le secrétariat de l'IUFIC au 25 37 66 87 ou par mail : iufic@uts.bf ou encore consulter le site web de l'UTS : www.uts.bf

Le Président,

Pr Adjima THIOMBIANO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de l'OIPA/CAMES

Catégories: Afrique

Décès de Sanbèdar Marcel SOMDA : Faire part

mer, 25/08/2021 - 08:30

Les grandes familles Zagué à Zambo-Korbè, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dakar, Abidjan et aux Etats-Unis
Les familles alliées Kouwèrè à Gbogbo-Zodoun et à Bobo- Dioulasso
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès des suites de maladie de Monsieur Sanbèdar Marcel SOMDA, cadre de banque à la CNCA (Ecobank) à la retraite, à l'âge de 67 ans.

La veuve Somda Bertille Yaa née Dabiré,
Les frères du defunt, Kog Somda à Ouagadougou, Michaël Hien à Abidjan
Les enfants Somda Quentin, Somda Carine, Somda Jocéline, Somda Rodrigue, Somda Thibaut ainsi que tous les membres de la famille éplorée vous annoncent le programme des obsèques comme suit :

Levée du corps à l'hôpital Yalgado de Ouagadougou, le jeudi 26 août, à partir de 16h
Veillée de prière à son domicile sis à Pissy, le jeudi 26 août à partir de 20h
Absoute à la Paroisse Christ-Roi de Pissy, le vendredi 27 août à partir de 8h30
Transfert du corps au village Zambo-Korbè dès la fin de l'absoute
L'enterrement est prévu le samedi 28 août à partir de 16h.

Union de prières

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Décès de BELEMSAGHA née KYELEM Thérèse : Remerciements

mer, 25/08/2021 - 08:30

Les grandes familles BELEMSAGHA et KYELEM à Naftenga, Koupéla, Donsin, Tambela, Ouagadougou, Bobo–Dioulasso, Tangin-Dassouri, Pô, Toronto/Canada, Paris, Casablanca et Dakar

Les familles SORGHO, SONGRE, ZANE, KOUDOUGOU, KABORE, DAMBRE, POUGRAWA et PIIGYAM-BULLI à Tenkodogo, Louk Naakoom Naabin, Tounghin, Gonkin, Naftenga, Koupéla, Ouagadougou et Bobo– Dioulasso

Les familles alliées, BELEMSIGRI, OUEDRAOGO, YUGBARE, DAMBRE, POUYA, SANOU, BELEMGOABGA, BERE, TOLGO, KOUDOUGOU, KABORE, VEBAMBA, BOUDA, PARKOUDA, GUEBRE, GANSORE, TOKOROKOU, NIKIEMA, YAMEOGO, à Kanougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bassin-Poessin, Koupéla, Moréal/Canada, Naftenga, Koudougou, Toulougou, Bielmen, Kaya, Nowoungo,Tenkodogo, Garango, Casablanca/Maroc.

Les enfants à Koupéla, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Toronto.

La famille de Feu BELEMSAGHA Jean Baptiste à Naftenga et Ouagadougou,

Monsieur l'Abbé BELEMSAGHA Maurice à Naftenga,

Monsieur et Madame BELEMSAGHA Anatole et enfants à Ouagadougou, Paris, Dakar et Casablanca,

Monsieur BELEMSAGHA Alphonse et famille à Tangin-Dassouri, Koupéla, Ouagadougou, Pô et Naftenga,
Révérende Mère Léa BELEMSAGHA Supérieure Générale des Sœurs de l'Annonciation de BOBO-DIOULASSO,

Les enfants :
Révérende Mère Léa à Bobo-Dioulasso,
Adelaïde Marie Honorine et son époux Eugène BELEMSIGRI à Ouagadougou,
Béatrice et son époux François OUEDRAOGO à Ouagadougou,
Désiré Marie Alexis et son épouse Danielle YUGBARE à Toronto et Ouagadougou,
Alexis et son épouse marguerite DAMBRE à Koupéla,
Angélina,
Jacob et son épouse Marceline POUYA à Koupéla,

Les petits-enfants : Serge Eric W., Yvon Sidwaya, Danielle Françoise W., Thomas d'Acquin, Carine Gesba, Wilfried W., Sigfrid M. Berthold, Rivka Jesse P. Y., Paul Marie D.W., Auguste, Rodrigue, Thérèse L. W., Raphaela,

Les arrières petits-enfants : Anaëlle, Joris, Missom, Dylan et Maria Urielle

Vous traduisent toute leur reconnaissance pour votre soutien spirituel, moral, affectif et matériel ; pour votre proximité, lors du rappel à Dieu le dimanche 08 août 2021, dans sa 87ème année et de l'inhumation le vendredi 20 août 2021 de leur épouse, mère, grande mère, arrière-grand-mère

Madame BELEMSAGHA née KYELEM Thérèse

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la Foi. » 2 Timothée 4,7

Désormais maman Thérèse veille sur nous et nous protège à tout jamais.
Avec elle, nous vous disons merci. Que Dieu vous récompense et vous retourne en abondantes grâces tout le bien que vous avez fait pour elle et pour nos familles.
Que Dieu vous bénisse.

Resquiescat in pace

Catégories: Afrique

Virus Ebola : De quels moyens dispose le Burkina pour riposter à une éventuelle épidémie ?

mer, 25/08/2021 - 01:00

La fièvre hémorragique à virus Ebola, dans un passé récent, a mis l'Afrique à genoux. Cette maladie qu'on pensait avoir maîtrisé a refait surface faisant déjà des victimes du côté de la Côte d'Ivoire. 72h heures après avoir annoncé un cas suspect de fièvre hémorragique, le ministère burkinabè de la Santé n'a toujours pas confirmé ou infirmé. Dispose-t-on des moyens pour riposter à une éventuelle épidémie d'Ebola au Burkina ?

L'épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola de 2021 s'est déclarée en Guinée forestière. Cette maladie qui provoque une hémorragie importante et une défaillance des organes pouvant entrainer la mort semble poursuivre sa progression en Afrique. Dimanche soir, le ministère burkinabè de la Santé annonçait, à travers un communiqué, un cas « suspect » de fièvre hémorragique au Centre hospitalo-universitaire de Bogodogo, à Ouagadougou.

Il s'agit, en effet, d'un patient de 22 ans en provenance de la Côte d'Ivoire. Une situation qui crée la panique au sein de la population déjà impactée par la maladie à coronavirus. Avec la saison des pluies, on craint une multiplication des cas. Au regard du contexte épidémiologique national et sous-régional, on est en droit de s'interroger si le pays dispose d'un plan d'intervention efficace pour faire face à une éventuelle épidémie d'Ebola.

Nous avons tenté d'avoir des informations sur cette préoccupation majeure auprès du département de la santé. La réponse que nous avions reçue : « Au regard de la rumeur sur le supposé cas suspect, des prélèvements ont été fait et les autorités attendent les résultats avant toute communication. Du coup on demande aux médias de se contenter pour le moment, du communiqué. »

Les insuffisances constatées en 2014

Qu'à cela ne tienne. Dans le cadre de l'élaboration du Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE) de 2014, huit problèmes prioritaires avaient été retenus. Au nombre desquels figure l'insuffisance de la surveillance de la maladie. A ce niveau, il ressort des insuffisances de compétence des acteurs à tous les niveaux (y compris le niveau communautaire), une insuffisance des ressources mais aussi une faible collaboration entre les différents départements ministériels concernés.

Lire aussi Ebola en Côte d'Ivoire : Comme en 2014, le Burkina doit rester sur ses gardes

Les insuffisances se situent également au niveau des mesures de prévention contre la maladie et les capacités de communication en matière de gestion de l'épidémie. En plus de tout cela, l'analyse de la situation a démontré que toutes les structures sanitaires ne disposent pas de sites d'isolement opérationnels des cas de maladie à virus Ebola. Le constat est encore plus alarmant.

« Tous les centres de prise en charge de la MVE ne sont pas fonctionnels. De plus les mesures pour garantir la continuité de fonctionnement des services de santé en cas d'épidémie sont insuffisantes. Il n'existe pas de moyens de transport adaptés pour le transport des patients potentiellement contagieux », peut-on lire dans le Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE).

Il souligne, par ailleurs, que les laboratoires nationaux ne sont ni accrédités ni certifiés aux standards internationaux pour le diagnostic de la MVE. Aussi, l'unique laboratoire de recherche du Centre MURAZ de niveau de sécurité intermédiaire connait des difficultés d'étanchéité et de fonctionnement.

Espérons que les choses ont évolué, sept ans après. Mais en attendant, les Burkinabè ont besoin d'être situés sur le cas suspect de fièvre hémorragique au Centre hospitalo-universitaire de Bogodogo.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Jeux paralympiques 2020 : Les athlètes du Burkina entrent en lice le 29 août

mer, 25/08/2021 - 00:55

Un peu plus de deux semaines après la fin des Jeux olympiques, les Jeux paralympiques ont débuté ce mardi 24 août à Tokyo (Japon). C'est donc parti pour 13 jours de jeux et de compétition ! Deux athlètes burkinabè tenteront de ramener des médailles.

« Bonsoir comment tu vas ? Nous sommes en route pour la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Merci », nous a laconiquement répondu Séraphin Farma, le directeur technique national de la Fédération des sports pour personnes handicapées, à qui nous avons envoyé un message ce mardi pour prendre des nouvelles des athlètes burkinabè.

Lesdits athlètes ont été aperçus quelques heures plus tard sur les écrans des télévisions qui diffusaient l'évènement, vêtus du Faso Danfani et coiffés de chapeaux de Saponé, défilant aux côtés des autres athlètes, au stade national où s'est tenue la cérémonie d'ouverture.

Le tout, sous le regard de l'empereur japonais Naruhito, qui a par la suite déclaré officiellement ouverts les Jeux paralympiques de Tokyo. A cause de la pandémie de la Covid-19, cette cérémonie s'est tenue à huis-clos, tout comme les épreuves qui auront lieu jusqu'au 5 septembre.

Les couleurs du Burkina Faso à ces 16e jeux paralympiques sont défendues par Victorine Guissou et Ferdinand Compaoré que Lefaso.net avait rencontrés avant leur départ.

Lire aussi Jeux paralympiques 2020 : Le rêve en or de Victorine Guissou et Ferdinand Compaoré, les porte-étendards du Burkina

Ferdinand Compaoré, malvoyant, compétit dans la course de vitesse et le saut en longueur. Il sera sur la piste le 29 août pour les 100 mètres avant d'attaquer le 4 septembre le saut en longueur.

Quant à Victorine Guissou, handicapée physique, elle participe dans le lancer de poids le 2 septembre, explique Séraphin Farma.

Pour rappel, ces jeux paralympiques 2020 se tiennent deux semaines après les jeux olympiques. Jusqu'au 5 septembre, 4 400 athlètes ayant des handicaps physiques et visuels et venant de 160 pays vont se disputer 539 médailles d'or.

Hanifa Koussoubé (stagiaire)
Lefaso.net

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CENI /Burkina : Elysé Ouédraogo et son staff recueillent les préoccupations des autorités politiques, religieuses et de la société civile

mar, 24/08/2021 - 23:40

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Élysé Ouédraogo, et son équipe ont entamé, ce mardi 24 août à Ouagadougou, une série de rencontres avec plusieurs composantes de la société burkinabè. Pour cette première journée, ce sont au total trois organisations qui étaient au programme, à savoir la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), l'Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et le Conseil national des OSC.

Pour la réussite des processus électoraux au Burkina, le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Elysé Ouédraogo, a recueilli les préoccupations des différentes parties prenantes lors d'une série de visites de courtoisie.

Lors de sa rencontre avec l'APMP, le premier responsable de la CENI a souhaité que le Code électoral qui est un outil indispensable de travail soit rapidement accessible pour mener à bien sa mission.

Simon Compaoré, président du MPP

L'APMP appelle la CENI à l'impartialité et à diffuser des informations équilibrées

Dans cette dynamique, il entend d'ores et déjà travailler en parfaite harmonie avec l'ensemble des membres de l'institution et se veut disponible tout au long de son mandat pour répondre efficacement aux besoins des acteurs, notamment des partis politiques, dans le cadre des prochaines élections.

L'APMP a, quant à elle, non seulement insisté sur l'importance de la cohésion au sein de la CENI, mais aussi sur son impartialité dans la transmission de l'information.
Elle a également souhaité que l'institution soit proactive en fournissant en temps réel les informations relatives aux changements ou innovations en son sein.
En répondant à la doléance d'Elysé Ouédraogo, l'APMP à travers le président du MPP, Simon Compaoré, a rassuré que le Code électoral sera mis à la disposition de la CENI afin qu'elle puisse s'en servir dans l'exercice de sa fonction.

Elisé Ouédraogo, président de la CENI

Avant la prise de contact avec l'APMP, la CENI s'était rendue à la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) pour le même but, celui de prendre en compte sa vision des choses en ce qui concerne le succès de l'organisation des élections.

La FEME prie et prodigue des conseils à la CENI

Au cours de cet entretien entre la CENI et le pasteur Henri Yé, président de la FEME, Elysé Ouédraogo a bénéficié, en plus de quelques conseils, de bénédictions qui l'aideront dans la lourde tâche qui l'attend.
Le pasteur Henri Yé l'a en effet exhorté à défendre les intérêts généraux de la nation tout en faisant preuve de professionnalisme de sorte que les résultats à l'issue des processus électoraux soient transparents et acceptés de tous.

Henri Yé, pasteur et président de la FEME

« Nous allons prier pour eux mais nous avons aussi des conseils que nous pourrons leur prodiguer pour que la machine ne soit pas grippée et que ce mandat qui leur a été confié puisse aller jusqu'au bout afin que l'ensemble de la population burkinabè soit satisfait », a-t-il souligné.
Dans la même lancée, la CENI effectuera une visite à Sa Majesté le Mogho Naba Baongo, le vendredi 27 août 2021.

Hamed NANEMA
Yvette ZONGO
Lefaso.net

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Année scolaire 2021-2022 au Burkina : Suspension des affectations pour nécessités de service

mar, 24/08/2021 - 23:33

Les affectations pour nécessités de service de région à région, au titre de l'année 2021, des agents du ministère de l'Education nationale, sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.

Ainsi a en décidé le département ministériel que dirige le Pr Stanislas Ouaro.

Une faveur est cependant faite en cas de force majeure, notamment en cas de fermetures des structures éducatives, les cas de décès ou de blessures de conjoints du fait des attaques terroristes.

Lefaso.net

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Burkina Faso : Le programme de l'année scolaire 2021-2022 établi

mar, 24/08/2021 - 23:08

Le ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, dans l'arrêté ci-après, établit l'organisation de l'année scolaire 2021-2022. L'arrêté qui précise en son article 3 que le calendrier sera complété par un programme détaillé des examens et concours scolaires.



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Prévention de la Grippe aviaire : Plus de 5 520 oeufs incinérés à Bittou

mar, 24/08/2021 - 22:21

Huit cartons, soit 184 plaquettes contenant 5 520 œufs, saisis le 21 août dernier par le poste de contrôle vétérinaire frontalier de Bittou, ont été incinérés ce mardi 24 août 2021.

Cette action s'inscrit dans le cadre de la surveillance et de la prévention contre la Grippe aviaire au Burkina Faso.

Ces œufs saisis par les agents du poste de contrôle vétérinaire frontalier, étaient en provenance du Ghana.

Le ministre en charge des ressources animales felicite tous les acteurs qui ont facilité et permis cette saisie.

Lefaso.net

Communiqué

Le 21 août 2021, monsieur Bamogo Pierre, chef de Poste de Contrôle vétérinaires frontalier de Bittou et ses collaborateurs ont saisi une importante quantité d'œufs en provenance du Ghana.

Au total 8 cartons soit 184 plaquettes contenant 5 520 œufs ont été saisis le 21 août dernier à Bittou. Cette saisie entre dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la grippe aviaire. Ces œufs ont été détruits ce jour 24 août 2021 à Bittou dans le domaine du poste vétérinaire conformément aux recommandations.

Étaient présents à cette incinération
le chef PCVF-Bittou ;
le chef ZATE-Bittou
un représentant de la Mairie de Bittou ;
les représentants de la police nationale et municipal/ Bittou ;
la radio Zékoula / Bittou ;
MONE Moustapha, propriétaire de 104 plaquettes soit 3 120 Oeufs et
SIRANE Aboulaye, propriétaire de 80 plaquettes soit 2 400 Oeufs.

Depuis que le Togo, la Côte d'ivoire et le Bénin ont déclaré à l'organisation mondiale de la santé animale la présence sur leurs territoires de la grippe aviaire hautement pathogène, le ministère a renforcé davantage la surveillance et le contrôle au niveau des postes frontaliers. Rien que le 28 juillet dernier, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga était au poste frontalier de Bittou et Cinkansé pour encourager tous les acteurs de contrôle et surveillance.

Le Ministre felicite tous les acteurs qui ont facilité et permis cette saisie et les encourage à veiller au grain pour qu'ensemble, nous puissions éviter l'entrée de la Grippe aviaire dans notre pays. Par ailleurs, il invite tous les agents à poursuivre les actions de sensibilisation à l'endroit des populations, des éleveurs, des importateurs...

DCPM/ MRAH

#Com_Gouv_BF
#sigburkina
#burkinafaso

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Burkina Faso/ Gorom-Gorom : Un policier tué par des individus armés

mar, 24/08/2021 - 20:32

Un policier en service au Commissariat de Gorom-Gorom (Oudalan) a été tué dans la nuit du 23 août 2021, par des hommes armés non identifiés (HANI).

L'acte s'est produit au secteur numéro deux de Gorom-Gorom, peu avant 21h.

Il était sorti de chez lui, habillé d'un survêtement de la Police nationale, pour se procurer de la cigarette. À son retour, six hommes armés, l'ont accosté.

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Source : AIB

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