Vous êtes ici

Lefaso.net (Burkina Faso)

S'abonner à flux Lefaso.net (Burkina Faso) Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Mis à jour : il y a 3 mois 2 semaines

Délégués au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE) : Fin de mandat pour Nongainéba Benjamin Zoumba

lun, 30/08/2021 - 19:32

A travers ce communiqué, Nongainéba Benjamin Zoumba annonce que son mandat en tant que délégué au CSBE-Section France, Paris, a pris fin depuis le 23 juin 2021. Il invite par ailleurs ses compatriotes à une conférence-bilan le 12 septembre prochain en ligne.

Cher-e-s Compatriotes,
Avant, puis le 24 juin 2018, vous vous êtes mobilisés pour m'accorder votre confiance en me choisissant pour vous représenter, faire de moi un des Délégués au Conseil Supérieur des Burkinabè de l'étranger (CSBE) ; et ce, pour un mandat de 3 ans conformément au décret n° 2007/308-PRES/PM/MAECR portant création, attributions, organisation et fonctionnement du CSBE. En conséquence, ledit mandat a pris fin normalement et légalement le 23 juin 2021.

Toutefois, vous et nous avons été informés d'une décision du ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération, de l'Intégration et des Burkinabè de l'Extérieur dont la substance stipule désormais la fin du mandat pour le 12 mars 2022.
Il en a résulté à juste titre une incompréhension. Nous avons initié des démarches auprès de l'Autorité pour cerner les fondements officiels de la décision. Cette décision du Ministère convoque l'acte de nomination (qui n'a d'ailleurs pas de fondement légal). Je ne peux pas me soumettre à la décision pour deux principales raisons.

Premièrement, de mon point de vue et eu égard aux dispositions instituant le corps des Délégués au CSBE en leur qualité d'élus représentant les Burkinabè de l'Extérieur, il est évident que leur légitimité résulte de l'issue des élections y relatives. Par voie de conséquence, la nomination convoquée par Monsieur le Ministre ne vient que conforter ou reconnaitre un acte juridique d'élection précédemment établi dont il laisse intact la portée juridique. A cet égard, pour illustrer mon propos et sans avoir bénéficié d'une quelconque nomination, mes collègues délégués et moi avons, sous le leadership de la Représentation diplomatique ou du Ministère de tutelle :

• Participé à l'Assemblée Générale de la Communauté, le 01 juillet 2018 en qualité de Délégués au CSBE ;
• Été systématiquement intégrés dans la délégation France pour le Forum National de la diaspora en tant que Délégués au CSBE ;
• Participé au Forum National de la diaspora organisé par le Gouvernement du Burkina Faso avec la participation du Président du Faso du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou en tant que Délégués au CSBE.

En réalité, l'acte de nomination des Délégués en cause, à la supposée prévue par un texte, ne vise qu'à prendre acte des décisions démocratiques diasporiques issues des élections du 24 juin 2018. Ainsi l'acte de nomination allégué du ministère de l'Intégration Africaine et des Burkinabè de l'Extérieur ne saurait avoir une incidence juridique sur la durée du mandat d'un Délégué au CSBE.

Deuxièmement, la procédure paraît non-respectueuse des principaux acteurs notamment les Burkinabè de l'Extérieur ici électeurs. En effet, pour la prise d'une telle décision, l'information préalable, la concertation et l'implication des Burkinabè de l'Extérieur et de l'ensemble des Délégués au CSBE eussent été pertinentes, nécessaires et légitimes.
Ma position de principe et de raison qui voudrait s'inscrire dans une culture de la légitimité et de la légalité populaire m'amène à tirer les conséquences avec et pour vous, en :

• Prenant acte de la fin normale et légale de mon mandat de Délégué au CSBE le 23 juin 2021 ;
• Marquant l'absence de notre volonté de profiter du « Lenga » (pour reprendre les termes de certains compatriotes) de huit (08) mois et 25 jours octroyés de fait par le ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération, de l'Intégration et des Burkinabè de l'Extérieur, sans l'avis des électeurs qui m'ont confié leur mandat et au mépris des textes applicables à notre connaissance ;
• Réitérant mes sincères remerciements pour la confiance et les soutiens bénéficiés durant ces trois (03) dernières années ;

De ce fait, Cher-e-s Compatriotes, pour assumer mon devoir de redevabilité, mon équipe et moi-même vous invitons à une conférence-bilan le dimanche 12 septembre 2021 de 14 h 00 à 16h 00 (GMT). La conférence qui se veut interactive sera diffusée instantanément et simultanément sur nos pages Facebook, Twitter et la chaîne YouTube.

En tous les cas, cher-e-s Compatriotes, je reste disponible pour vous servir, vous être utile même après la fin du mandat en attendant de ré-bénéficier éventuellement si le contexte le commande de votre confiance pour vous représenter dans le cadre d'un nouveau mandat CSBE ou dans d'autres cadres électifs du Burkina Faso.

Catégories: Afrique

Session de formation à « A l'école du rire » : La première cuvée prête pour « faire rire »

lun, 30/08/2021 - 19:28

9 personnes dont 2 humoristes émergents, 5 autres professionnels et 2 journalistes culturels ont pris part à la première session de formation du projet intitulé « A l'école du rire » de Gérard Ouédraogo alias « Son excellence ». Ils ont reçu leurs attestations de fin de formation au cours d'une soirée de restitution intervenue le vendredi 27 août 2021.

Les impétrants ont pris part, du 28 juillet au 27 août, à la première session de formation du projet à « l'Ecole du rire » de Gérard Ouédraogo alias Son excellence, sur scène. Le vendredi 27 août 2021, au cours d'une soirée de restitution, ils ont montré ce qu'ils ont appris pendant les trente jours de formation. Ce projet n'aurait pas vu le jour sans l'accompagnement financier du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT).

Le FDCT exhorte tous ceux qui ont des projets culturels, de passer le voir

Présent à cette première restitution, le représentant du Fonds, Atta David Kobenan, a mentionné être là pour saluer l'effort de toutes les personnes qui œuvrent pour le développement de la culture au Burkina Faso. « Le FDCT est là pour encourager les initiatives allant dans le sens du rayonnement de la culture au delà de nos frontières », a-t-il soutenu. Autre objectif recherché par cet accompagnement, c'est de permettre la création d'emplois. « Nous voulons aussi exhorter les personnes qui ont des projets culturels, de ne pas hésiter à contacter le fonds pour bénéficier de notre accompagnement », a-t-il exhorté.

Pour le parrain, l'humour donne de l'espoir

De l'avis de Modeste Compaoré, représentant le parrain de cette soirée, Mahamoudou Ouédraogo, ancien ministre en charge de la Culture, dans ces temps actuels, sombre et lourd de danger, c'est l'humour et le rire qui sont les meilleurs médicaments contre la tristesse, la douleur et le désespoir. « L'humour se rit des dangers. L'humour fait rire des risques. L'humour donne de l'espoir partout où les mauvaises nouvelles s'accumulent. J'ai comme envie de dire aux responsables que lorsque vous avez des doutes, lorsque vous êtes confrontés aux difficultés de la vie, essayez la thérapie de l'humour dans votre entourage. Prenez en une gorgée, prenez un zeste de rire et vous m'en direz des nouvelles. A la personne qui sait rire, rien d'impossible », a-t-il poétisé.

Kaboré l'intellectuel, est venu soutenir ses jeunes frères

Des bébés d'hier devenus des adultes d'aujourd'hui

Il s'est réjoui de constater que les bébés de la culture d'hier sont devenus non seulement des adultes d'aujourd'hui, mais ont donné naissance à d'autres bébés culturels. « J'entends par bébés culturels, ceux qui depuis des décennies, montrent leur passion pour la culture et aussi leur talent », a précisé M. Compaoré. Il a ajouté que dans les années 90-2000, ces bébés n'étaient pas très nombreux.

Adèle Badolo invite le public à son premier « wooman show »

Mais ceux qui portent les noms de Serge Henry, Anatole Kouama, Gérard Ouédraogo (son Excellence), Moussa Ouédraogo (Moussa petit sergent), etc., avaient montré leur engagement total dans le secteur de l'humour et du rire. « C'est en se révélant par les récompenses remportées aux grands prix de l'humour et du rire qu'ils ont révélé à leur frères et sœurs burkinabè, qu'ils n'avaient rien n'à envier aux plus doués des faiseurs de rire de la sous-région et même de l'Afrique toute entière. Aujourd'hui nous sommes fiers d'eux », s'est réjoui le représentant du parrain.

Lire aussi Culture : Humoristes et journalistes culturels « à l'école du rire »

Adèle Badolo, est actrice de théâtre, comédienne et humoriste professionnelle. Elle a pris part à cette session de formation. La formation, a-t-elle confessé, lui a permis de comprendre beaucoup de choses. « Même ancienne humoriste, revenir se former est toujours bénéfique. Ce genre de formation, je l'ai reçu, celle-là m'a beaucoup éclairé », a-t-elle confié.

Le public est sorti nombreux

Ceci pour se préparer à son premier « wooman chow » qu'elle prévoit tenir le 6 septembre 2021, au CENASA. Satisfecit total pour le porteur du projet « A l'école du rire », directeur du « Cercle des arts vivants », Gérard Ouédraogo. Sa satisfaction se résume en trois points. D'abord l'accompagnement de son projet par le FDCT. Ensuite l'engouement que le projet a suscité lors des inscriptions. Et enfin, la présence massive du public à la restitution.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Catégories: Afrique

IN MEMORIUM KANTIONO Danielle Laetitia

lun, 30/08/2021 - 08:30

31 Août 2015 - 31 Août 2021
« Je suis la résurrection et la vie. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ».

Jean 11, 25-26
Voilà six (06) ans déjà que repose dans la paix du seigneur notre très chère regrettée KANTIONO Danielle Laetitia, précédemment en service à la Banque ATLANTIQUE.

En cette date anniversaire, les grandes familles :
• BATIONO, BAMOUNI à Kyon, Kialgo (Province du Sanguié)
• MAIGA, FOFANA, GUITIBA à Ouagadougou, Tougan, Bamako et Gao (Mali)
• DIALLO à Ouagadougou et Bujumbura
Remercient du fond du cœur tous ceux qui leur ont témoigné et qui continuent de le faire de diverses formes leur compassion.

Elles leur informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :

 31/08/2021 à 18h30 mn à la paroisse St Jean XXIII
 31/08/2021 à 18h30 mn à la paroisse cathédrale de l'Immaculée Conception
 04/09/2021 à 18h30 mn à la paroisse St Jean XXIII
 05/09/2021 à 9h00 mn à la paroisse Saint Pierre de Gounghin
 05/09/2021 à 8h30 mn à la paroisse St Jean XXIII
 05, 12 et 19 septembre 2021 à Tenado
 05, 12 et 19 septembre 2021 à la paroisse Ste Thérèse de l'enfant Jésus de Kyon

Union de prière

Catégories: Afrique

Académie militaire Georges Namoano de Pô : 70 sous-lieutenants reçoivent leurs parchemins

lun, 30/08/2021 - 01:40

Les jeunes sous-lieutenants de la promotion « Renaissance », nouvellement sortis de l'Académie militaire Georges Namoano de Pô ont reçu leurs diplômes au cours d'un dîner offert par le Président du Faso, Roch Kaboré ce samedi 28 août 2021.

Le parrain de la promotion, Yero Boly, ancien ministre de la défense, s'est réjoui du choix porté sur sa personne pour être le repère des 70 jeunes officiers nouvellement promus.

Il a félicité ses filleuls pour « l'endurance et le sacrifice consentis durant ces années de formation et surtout pour le brillant résultat enregistré ».

Il les a invités à travailler avec rigueur, intégrité, humilié et engagement pour relever le défi de la lutte contre le terrorisme.

« Je vous engage à porter haut les valeurs d'abnégation, de persévérance et de l'excellence pour aborder les defis liés à la menace terroriste de plus en plus endogène et qui fragilise chacun de nos États » a déclaré l'ancien ministre de la défense.

Lefaso.net

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Catégories: Afrique

Burkina Faso : L'Etat-Major Général des Armées dément une allégation impliquant des gradés dans l'orchestration des attaques terroristes

lun, 30/08/2021 - 01:35

Un audio accusant des gradés de l'armée d'être de connivence avec les terroristes défraie la chronique ces temps-ci sur les réseaux sociaux.

En vue d'interpeller les populations à ne pas céder à la manipulation, l'Etat-Major Général des armées adresse ce samedi 28 août 2021, la note suivante au public via sa page Facebook.

Depuis un certain temps, un audio subversif circule sur certains nombre de réseaux sociaux avec pour objectif manifeste de mettre en cause la cohésion dans les unités, en discréditant certains de leurs chefs.

Cet audio fallacieux, qui semble s'appuyer sur des faits non avérés qui se seraient déroulés en 2019, fait un récit orchestré dans lequel des chefs seraient accusés d'intelligence avec les terroristes à qui ils livrent des armes et pire ils donneraient la position des unités pour de l'argent.

L'Etat-Major Général des Armées dément avec véhémence ces allégations farfelues et informe l'opinion qu'aucun chef militaire n'a à ce jour été impliqué dans une telle forfaiture.

Le Chef d'Etat-Major Général des Armée (CEMGA) invite l'ensemble des troupes à ne pas céder à la manipulation et à rester concentrées sur leurs missions de défense et de protection des populations ainsi que de leurs biens.

Il invite également l'opinion à se départir de pareilles allégations qui relèvent de la propagande mensongère et à continuer à faire bloc avec les forces armées nationales dans la lutte contre le terrorisme.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Académie militaire Georges Namoano : La promotion « Renaissance » engagée pour la défense de la patrie

lun, 30/08/2021 - 01:30

(Pô, 28 août 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des forces armées nationales a présidé ce samedi dans la soirée, la cérémonie de port d'épaulettes des élèves-officiers d'active de la 20e promotion et des élèves-officiers spécialistes de la 11e promotion de l'Académie militaire Georges Namoano dans l'enceinte de ladite académie.

Baptisée promotion « Renaissance » par le chef de l'Etat, cette cuvée de l'Académie militaire Georges Namoano est forte de 60 élèves-officiers d'active, soit 38 Burkinabè et 22 venus de 13 pays amis (Bénin, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et de 10 élèves-officiers spécialistes, tous de nationale burkinabè.

Selon le chef de l'Etat, la « Renaissance » doit permettre d'avoir une armée qui non seulement va se battre pour la défense de la patrie mais elle doit permettre également de créer un certain type de relation avec les civils.
Ils sont désormais des officiers avec le grade de sous-lieutenant, « capables de répondre aux défis de nos pays et de commander pour venir à bout du terrorisme », a indiqué le délégué de la promotion, Jules-Christ Natama.

« Nous avons eu beaucoup de fierté à entendre ces jeunes officiers qui se sont engagés solennellement à défendre la patrie, à défendre le peuple burkinabè jusqu'au sacrifice suprême », a déclaré le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à l'issue de la cérémonie. Le chef de l'Etat a rendu un vibrant hommage « à toutes ces personnes, aux forces de défense de sécurité qui sont tombées, des civils qui ont perdu la vie au cours de cette lutte contre le terrorisme ».

Le chef d'Etat-major général des armées, le général Moise Minougou a pour sa part exprimé sa « gratitude au président du Faso pour la confiance renouvelée aux activités des forces armées nationales ». Selon lui, cette cérémonie de sortie promotion est « une étape importante dans le renforcement des forces armées ».

Sur le champ de la lutte contre le terrorisme, le général Minougou a annoncé plusieurs initiatives entreprises par le gouvernement. Il s'agit de la mise en œuvre d'un recrutement triennal, la création d'un régiment d'infanterie à Diapaga, le renforcement des équipements majeurs des armées, notamment en moyens terrestres et aériens et l'ouverture officielle des bases opérationnelles avancées de l'armée de l'air et le renforcement de la coopération opérationnelle le long des frontières.
La promotion « Renaissance » a pour parrain, Yéro Boly, ancien ministre en charge de la défense.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Catégories: Afrique

Lynchage des agents du CCVA : Le procureur du Faso annonce l'arrestation de deux individus

lun, 30/08/2021 - 01:26

Le 27 août 2021, aux environs de 15 heures, nous étions informé par un de nos contacts de ce qu'un accident mortel de la circulation routière, impliquant un véhicule de marque Toyota RAV4 et un enfant, serait survenu dans le village de Banlo, localité située dans la commune rurale de Broum-Broum, province du Poni, région du Sud-Ouest.

La même source précisait que l'accident aurait causé la mort de l'enfant et que les occupants du véhicule auraient été lynchés par les riverains. Quelques temps après, l'information sur la survenance de l'accident mortel nous était donnée par le Commissaire de Police de District de Broum-Broum qui, toutefois, ne confirmait pas le lynchage des occupants du véhicule impliqué dans l'accident.

S'étant déportés sur les lieux, les éléments de police procédaient aux constatations d'usage de l'accident et le corps sans vie de l'enfant KAMBOU Sami Ambroise, âgé d'environ dix (10) ans, qui gisait sur place. La circulation était bloquée par une foule en furie qui avait déjà endommagé le véhicule. Des téléphones portables étaient retrouvés dans le véhicule, mais personne n'était en mesure de donner des nouvelles de ses occupants.

Le ratissage, fait par les éléments de la police après les constatations, ne permettait pas non plus de retrouver les traces des occupants du véhicule. Des chaussures seront trouvées dans une zone marécageuse, mais cela ne laissait point présager que le lynchage dont il est fait cas était avéré.

En pareille circonstance, en général, l'auteur de l'accident prend la fuite dans le but de se réfugier au poste de commissariat ou de gendarmerie le plus proche. Nous avons donc instruit le commissaire de police de faire tracter le véhicule impliqué dans l'accident en vue de le déposer au commissariat en attendant que le propriétaire se manifeste.

Pendant ce temps, malgré la persistance des rumeurs sur le lynchage des occupants du véhicule, nos différents contacts dans la localité n'étaient pas en mesure de nous fournir des informations précises sur la question.

Finalement, c'est aux environs de 3 heures du matin du 28 août 2021 que le Commissaire de Police de District de Broum-Broum nous informait qu'il avait été contacté par le Conseiller Villageois de Développement (CVD) de Banlo qui l'informait que, dès les premiers instants de l'accident, les trois (03) occupants du véhicule avaient été lynchés, tués et leurs corps sans vie cachés dans un champ de maïs à environ un (01) kilomètre du lieu de l'accident. L'officier de police ajoutait qu'il s'était rendu sur les lieux, accompagné de l'oncle de l'enfant victime de l'accident et du CVD et avait effectivement constaté la présence de trois (03) corps dans le champ de maïs.

C'est ainsi qu'une équipe du parquet de Gaoua, dépêchée sur les lieux aux environs de 6 heures, en présence des officiers de police judiciaire et de deux (02) agents de santé, faisait le constat de trois (03) corps sans vie, présentant des blessures causées par des objets contondants et tranchants. L'un des corps présentait des traces de projectiles, probablement causées par une arme à feu dont on ignore la nature pour l'instant.

Idenfiées, les victimes répondaient aux nom de OUEDRAOGO Harouna, de NABA Yentema Edmond et de NARE Jacques, tous agents du Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) de Gaoua, allant à Ouagadougou après une cérémonie de passation de service.

A ce stade, une enquête a été ouverte, aussi bien sur les circonstances de l'accident que sur celles du lynchage des trois (03) occupants du véhicule en vue de situer les responsabilités. D'ores et déjà, l'enquête a permis d'identifier et d'interpeller deux (02) personnes soupçonnées d'avoir participé aux actes de lynchage.

C'est le lieu pour nous de rappeler qu'en toutes circonstances, le pardon et la tolérance doivent prédominer sur tous autres sentiments de vengeance et de justice privée qui sont de nature à remettre en cause les valeurs du vivre ensemble et les principes de cohésion sociale.

En ces circonstances douloureuses, le Procureur du Faso, en son nom propre et au nom des membres du Tribunal de Grande Instance de Gaoua, présente ses sincères condoléances à toutes les familles éplorées et les assure que chacun des cas relevés sera traité conformément à la loi.

Fait à Gaoua, le 28 août 2021
Le Procureur du Faso

Catégories: Afrique

Cas suspect de fièvre hémorragique au Burkina : Il ne s'agit pas d'Ebola, selon le ministère de la Santé

lun, 30/08/2021 - 01:15

Le Ministère de la Santé porte à la connaissance du public ce samedi 28 août 2021, que le cas suspect de fièvre hémorragique au Burkina Faso n'est pas un cas d'Ebola.

Cette information fait suite à une analyse du cas suspect au Laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso et au Laboratoire de l'Institut Pasteur de Dakar pour confirmation.

Le Ministère de la santé invite les populations au respect des mesures de prévention des maladies et les rassure des dispositions prises pour faire face aux différentes menaces sanitaires.

En rappel, Le 22 août 2021, le Ministère de la santé informait la population de l'admission aux Urgences Médicales du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) d'un patient âgé de 22 ans ayant eu un séjour en République de Côte d'Ivoire (RCI).

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Fermeture du Lycée Zinda : Le ministre Ouaro explique

lun, 30/08/2021 - 01:10

Le ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), Stanislas Ouaro a annoncé qu'à l'issue de la fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, 74 établissements publics de Ouagadougou ont été identifiés en vue de l'affectation de 3700 élèves mais également de professeurs pour la rentrée scolaire 2021-2022.

Pour ce faire, les recrutements pour compléments d'effectifs sont temporairement suspendus dans ces 74 établissements retenus.

Le ministre Ouaro a rappelé que le Lycée Zinda a été fermé depuis le 24 mai 2021 suite à une décision du Conseil des ministres, entérinée le 25 mai 2021 par la gouverneur du Centre. « Il n'y a pas eu de nouvelle fermeture du Lycé Zinda », a-t-il souligné.

« Depuis la fermeture du lycée, des initiatives ont été entreprises pour ne pas pénaliser les élèves. La première a été de faire en sorte que tous les élèves en classe d'examens puissent poursuivre leur apprentissage pédagogique afin de prendre part aux examens avec les mêmes chances de succès. C'est ainsi que nous avons redéployé les élèves du Lycée Zinda au Lycée Municipal Paspanga et au Lycée Municipal Bambata en occupant des salles de classe qui avaient été libérées par des élèves de classes intermédiaires en fin de cursus. », expliqué Stanilas Ouaro.

Selon le ministre de l'Education, ces efforts ont permis d'engranger pour le Lycée Philippe Zinda Kaboré, plus de 48% de succès au BEPC contre une moyenne nationale de 28% et 49% de succès au Baccalauréat contre une moyenne nationale de 37%.

Pour les classes intermédiaires, le ministre précise que le 27 juillet 2021 le Conseil de fin d'année a été organisé pour utiliser les moyennes des premier et deuxième trimestres de tous les élèves des classes intermédiaires mais aussi pour ceux des classes d'examens afin de délibérer comme cela a été le cas en 2020 dans le cadre des difficultés liées au COVID-19. Ce qui a permis aux élèves d'obtenir leurs bulletins de notes en fin juillet.

Les affectations des élèves se feront selon leurs choix en fonction des possibilités et en tenant compte du lieu de résidence.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Jeux Paralympiques de Tokyo : Ferdinand Compaoré disqualifié au départ du 100 m

lun, 30/08/2021 - 01:05

Ferdinand Compaoré est entré en lice la nuit du samedi 28 au dimanche 29 août,
avec l'épreuve du 100 mètres. L'athlète Burkinabè a malheureusement été disqualifié pour faux départ.

Sur les 17 athlètes répartis en 3 séries, Ferdinand Compaoré a occupé une série de 6 concurrents. Avec ce début raté, il ne lui reste plus que le saut en longueur prévu pour le 4 septembre.

En attendant, les regards seront tournés vers Victorine Guissou le 2 septembre, dans la seule épreuve du lancer de poids.

DCPM/MSL
#dcpmmsl #ferdinandcompaore
#jeuxparalympiques2020 #handicapburkina #mfsnfah #tokyo2020

Catégories: Afrique

Covid-19 au Burkina : 3 nouveaux cas à la date du 27 au 28 août 2021

lun, 30/08/2021 - 00:30

La situation de la pandémie à Coronavirus à la date du 29 août 2021 fait état de 3 nouveaux cas tous décelés à Bobo Dioulasso.

33 patients ont recouvré la santé. Aucun décès n'a été signalé. Les cas actifs sont de 75.

A la même date, 102 527 personnes ont été vaccinées contre la maladie.

Depuis le premier cas le 9 mars 2020, le pays a enregistré 13 762 cas confirmés dont 5 120 femmes et 8 642 hommes.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Assemblée générale des administrateurs scolaires et universitaires : Les acteurs "prêchent " pour la promotion des CASU

dim, 29/08/2021 - 18:42

L'Association professionnelle des administrateurs scolaires et universitaires (APASU) a organisé une assemblée générale le samedi 28 août 2021, à Ouagadougou. Placée sous le thème : « Une force de propositions pour un système éducatif burkinabé performant et dynamique », cette assemblée avait pour but de réfléchir sur la place et le rôle des Conseillers d'administration scolaire et universitaire (CASU) dans l'administration burkinabé.

Au début de la cérémonie, une minute de silence a été observée en mémoire des soldats et civils tombés suite aux attaques terroristes. Puis, l'assistance a entonné l'hymne national du Burkina. Le président du comité d'organisation, Denis Bakouan, a ensuite expliqué que, c'est suite à un constat des acteurs de l'APASU concernant des difficultés auxquelles ils font face au sein du ministère en charge de l'Education nationale ainsi que celui de l'Enseignement supérieur, que s'est tenue cette assemblée générale des administrateurs scolaires et universitaires.

Plantation symbolique d'arbres dans la cour de l'ENAM

« Notre constat est qu'actuellement au Burkina, il y a des problèmes du côté des deux ministères. Et nous qui sommes les spécialistes de l'éducation, sommes les premiers concernés par ces deux secteurs. Nous avons décidé donc de trouver des solutions à ces problèmes et ainsi apporter notre pierre constructive à la nation burkinabè », a affirmé le président du comité d'organisation, Denis Bakouan.

Selon lui, le domaine de l'administration scolaire et universitaire est marqué par un sous-emploi des spécialistes en la matière. Il atteste qu'au ministère en charge de l'Education nationale, le nombre des CASU occupant des postes à hautes responsabilités peuvent se compter sur le bout des doigts.

Il en est de même pour le ministère en charge de l'Enseignement supérieur où la situation n'est pas plus reluisante. « Dans ce ministère, en dehors des chefs de service, rares sont les CASU qui occupent des responsabilités enviables. » Et pour illustrer ses propos, il affirme qu'aucun président ou secrétaire général d'université n'a pour secrétaire général ou conseiller administratif un CASU.

Photo de famille avec des membres de l'association

Pour la bonne marche de l'association, les organisateurs ont pu récolter des fonds. Des membres de l'association, mais aussi des personnes de bonne volonté ont décidé de contribuer. L'argent récolté servira à la prise en charge des différentes dépenses de l'association.

« C'est au total une somme de plus d'un million de francs CFA, que le comité d'organisation a pu récolter. Nous avons reçu des contributions de la part des CASU, mais aussi des non CASU. Ce qui est une grande marque de solidarité qui, du reste, a réconforté les initiateurs dans leur démarche », a affirmé le président du comité d'organisation.

La cérémonie a pris fin par une plantation symbolique d'arbres. Les organisateurs ont en effet mis en terre des arbres dans la cour de l'ENAM pour marquer la fin de cette assemblée générale.

Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Camp vacances TICs : Guider et protéger les parents et les enfants sur Internet

dim, 29/08/2021 - 18:22

La première édition du camp vacances TICs sur la citoyenneté a ouvert ses portes le samedi 28 août 2021 dans la matinée à Ouagadougou, sur le thème « Citoyenneté numérique : Comment outiller les parents, éducateurs et acteurs de la société civile pour protéger les enfants ? ». Il est organisé par l'Association nationale d'éducation aux outils numériques (ANEON) en collaboration avec le Réseau d'action pour la promotion de l'entrepreneuriat (AfriBusiness club).

Aujourd'hui, Internet est un outil ordinaire de la vie quotidienne et sociale. Au Burkina Faso, toutes les couches sociales sont sur les réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp, Instagram… Cet outil impose une grande ouverture au monde et met en relation plusieurs utilisateurs dont certains ont des intentions malveillantes.

Il est donc important de l'utiliser de façon éthique en respectant les droits des autres et ceux de toute personne en ligne. C'est pour cela que l'Association nationale d'éducation aux outils numériques (ANEON) a initié cette activité dénommée Camp vacances TICs au cours duquel des connaissances ont été inculquées à des parents et à des enfants pour leur protection sur Internet.

Selon la présidente de l'ANEON, l'objectif du Camp vacances TICs est « d'interpeller les parents, les acteurs de la société sur l'importance d'enseigner la citoyenneté numérique aux enfants et aux adolescents ». Il s'est agi d'aborder au cours de quatre communications, les comportements essentiels à ne pas avoir sur les réseaux sociaux ; les dangers du numérique pour les parents et les enfants ; les effets des nouvelles technologies sur la psychologie de l'enfant et la défense de ses droits et comment assumer ses responsabilités tout en respectant ceux des autres sur Internet.

La première communicatrice, Fatoumata Coulibaly, a énuméré et expliqué 12 comportements à ne pas avoir sur les réseaux sociaux. Pour se protéger sur Internet, elle déconseille fortement d'accepter l'amitié d'inconnus, de donner sa position, d'envoyer ses photos (même si on connait la personne), d'aller à des rendez-vous pris virtuellement, de publier des photos provocatrices, de se disputer sur les réseaux sociaux, de cliquer sur les liens...

La présidente de AfriBusiness déconseille également les inscriptions dans n'importe quel groupe sur les réseaux sociaux, de donner son contact ou son adresse et d'envier des gens sur Internet. Enfin, Fatouma Coulibaly recommande de ne jamais avoir confiance sur Internet. « Il faut toujours mener sa petite enquête », a-t-elle déclaré.

Quant à la deuxième communicatrice, Dr Alimata Sawadogo, psychologue, elle est intervenue sur le thème « les dangers du numérique pour les parents et les enfants ». Elle a noté que les TICs facilitent la vie en général. Elles constituent un puissant outil d'apprentissage, augmentant la motivation et l'intérêt de l'enfant. Elle a ajouté que les TICs permettent d'avoir des contacts, de communiquer avec des personnes proches et lointaines et de gagner en temps. Cependant, elles peuvent avoir de nombreuses conséquences néfastes sur les parents et les enfants.

Il s'agit, entre autres, de la dépendance ou addiction, de l'exposition des enfants aux dangers comme la pédophilie, de l'insomnie et l'anxiété dues à une hyperactivité, de l'isolement, de la destruction du lien social, des troubles de l'attention et de la mémoire, de la myopathie, de la nomophobie (peur d'être séparé de son téléphone portable), de la fomo (de l'anglais : fear of missing out. Peur de rater quelque chose ou anxiété de ratage) …

« L'attitude de la famille à la maison à l'égard des TIC est un facteur important dans la relation de l'enfant avec celle-ci », constate le Dr Alimata Sawadogo

Face à tous ces inconvénients, faut-il bannir les TICs ? La réponse est négative. La spécialiste en science de l'éducation conseille plutôt la modération. « Vous devez accompagner les enfants et leur apprendre à en faire des usages responsables », a-t-elle recommandé.

Elle a terminé sa communication en apportant des idées pour une utilisation responsable des TICs. Dr Alimata Sawadogo a également suggéré une planification de l'utilisation des TICs et une surveillance de l'accès à Internet des enfants. Elle a aussi conseillé de se servir du numérique à des fins éducatives et une sélection de contenus appropriés pour divertir les enfants. À l'instar d'autre spécialistes, la psychologue a déconseillé l'écran aux enfants de moins de 6 ans, avant de prescrire les « 4 pas » de la psychologue clinicienne Sabine Duflo : « pas d'écrans le matin, pas d'écrans durant le repas, pas d'écrans durant la nuit avant de s'endormir, pas d'écrans dans la chambre de l'enfant ».

Les écrans : outils d'aide à l'éducation

Pour N. Julien Legma, lieutenant de police, troisième communicateur sur les dangers du numérique pour les enfants, le chantage à la vidéo, les faux e-mails des amis qui ont besoin de vous et le faux commerce en ligne sont quelques types de cyber-escroqueries les plus fréquentes sur Internet. À l'aide de vidéos, il a illustré des cas de mauvais comportements de parents et d'enfants sur Internet.

Selon le Lieutenant de police N. Julien Legma, les vacances ne sont pas synonyme d'occupation aux écrans. L'ecran seul ne peut pas éduquer les enfants.

Le chargé de la collaboration policière de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité a conseillé à l'assistance de ne jamais partager leurs données personnelles par mail, de ne pas partager des contenus intimes sur les réseaux sociaux et de n'accepter que l'invitation d'amis que l'on connait personnellement. En outre, pour la sécurité des comptes, il suggère l'utilisation de mots de passe différents pour les comptes et de changer régulièrement ses mots de passe. Au terme de sa communication, Julien Legma a déclaré que « les écrans ne sont que des outils d'aide à l'éducation et non des éducateurs ».

« Comment défendre ses droits et assumer ses responsabilités tout en respectant ceux des autres sur Internet ? », c'est la thématique de la dernière communication faite par Ousséni Dialla, juriste à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL). Pour répondre à cette problématique, il a donc fait un tour d'horizon des instruments juridiques qui encadrent la protection des données à caractère personnel.

En effet la règlementation en vigueur actuellement est la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Selon Ousséni Dialla, cette loi reconnait le droit d'opposition, le droit d'accès, le droit de rectification et de suppression et le droit à l'information collectée des personnes concernées.

La deuxième partie de son intervention a consisté à expliquer la mission principale de la CIL qui est de veiller au respect de la loi portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel, en informant les personnes de leurs droits et de leurs devoirs. Pour y arriver, la CIL organise des séminaires et des séances de formation et de sensibilisation sur la protection des données personnelles.

Au terme des interventions, les quatre communicateurs s'accordent sur l'importance des TICs dans notre vie et sur le fait que c'est un couteau à double tranchant.

Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Reboisement : L'association le Tocsin plante sur son nouveau site à Ouaga 2000

dim, 29/08/2021 - 16:21

L'association le Tocsin a initié le samedi 28 août 2021 à Ouagadougou, une activité de plantation d'arbres sur son nouveau site sis à Ouaga 2000. Par cet acte, c'est une façon pour les membres de contribuer à la lutte contre la dégradation de l'environnement. C'est également une occasion de dire merci aux autorités qui ont bien voulu les gratifier d'un lopin de terre pour en faire leur siège.

Le chef de l'Etat, Roch Kaboré, a invité ses compatriotes à planter des arbres. Ceci pour faire front contre la dégradation de l'environnement. Cet appel n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Pour preuve, l'association le Tocsin y a répondu en initiant une activité de plantation d'arbres. Le lieu choisi est son site sis à Ouaga 2000. Il a été offert par le gouvernement pour que l'association en fasse son nouveau siège. Des arbres fruitiers et ombrageux ont été mis en terre.

Gnamba Kaboré, vice-président du Tocsin

Le vice-président du Tocsin, Gnamba Kaboré, a profité de l'occasion pour traduire toute sa reconnaissance au gouvernement burkinabè pour ce cadeau historique de 1000 m2 . Sur ce nouvel espace, le Tocsin entend construire la maison de la diaspora burkinabè, selon Gnamba Kaboré. Le président d'honneur Harouna Sawadogo a indiqué qu'il pourrait s'agir d'une bâtisse R+2. Elle contiendra toutes les commodités possibles au bénéfice non seulement de la diaspora burkinabè mais aussi des autres communautés vivant au Burkina.

Pour que cela soit une réalité, à en croire le président d'honneur, un appel à contribution sera lancé en direction des Burkinabè de l'intérieur et de la diaspora se trouvant partout dans tout le monde. Ils devront donc se mobiliser dans la recherche de fonds pour la réalisation de l'édifice.

Des arbres ombrageux et fruitiers ont été plantés

Pour l'histoire, le Tocsin est une association qui a vu le jour en 1997. Elle travaille à l'intégration des Burkinabè de l'étranger et à les mobiliser dans la construction du pays. L'une de ses grandes victoires est l'effectivité du vote des Burkinabè de l'extérieur à l'élection présidentielle de novembre 2020.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina Faso : Le MODEM se dote d'un nouveau siège

dim, 29/08/2021 - 15:15

Le Mouvement démocrate (MODEM) a procédé à l'inauguration de son nouveau siège à Ouagadougou, le samedi 28 août 2021. Cette cérémonie était placée sous le thème : « Ensemencement d'une véritable démocratie et stratégies endogènes pour la conquête des municipalités. »

Le Mouvement démocrate (MODEM) s'est inscrit ce 28 aout 2021 dans la dynamique des partis politiques reconnus. Ce nouveau parti politique, né au soir des dernières élections couplées législatives et présidentielle, a désormais un siège national.
Le président du parti, Nathanaël Ouédraogo, explique que l'inauguration dudit siège « montre que le MODEM est un parti politique respectueux de la loi. Et cette aptitude d'être dans la légalité démontre à ceux qui en doutent encore, que le MODEM est un parti sérieux, avec lequel il faut compter dans la pléthore de partis politiques du Faso. »

« Cette maison se doit d'être animée, vivante et toujours accueillante », selon Nathanaël Ouédraogo, président du Mouvement démocrate

La loi 032-2001/AN du 29 novembre 2001 portant charte des partis et formations politiques au Burkina Faso, en son article 14, exige en effet des dirigeants de se doter d'un siège officiel situé sur le territoire national.
Ce nouveau joyau du Mouvement démocrate se compose, entre autres, d'une cour, d'une salle de réunion, de quatre bureaux, d'une salle VIP, de salles d'eau et d'une cafétéria.

La population sortie nombreuse pour la cérémonie

Profitant de l'occasion, Nathanaël Ouédraogo a demandé à ce que le dialogue politique puisse reprendre dans les meilleurs délais afin de permettre la tenue des élections municipales à bonne date car, en tant que « soldat », le MODEM se sent prêt pour affronter les municipalités.
Les ambitions du parti, selon son secrétaire général, Pascal Rouamba, est « de bâtir un parti fort au Burkina Faso en ancrant la démocratie dans notre pays avec pour ambitions de couvrir l'ensemble du territoire national pour pouvoir travailler en parfaite symbiose avec la population pour des avancées significatives en matière de démocratie. »

Le nouveau joyau du Mouvement démocrate

Le siège du parti est situé dans le quartier Gounghin, arrondissement n°1 de la capitale, au 1160 rue Simon Compaoré.
Rappelons que le parti a effectué son lancement le 29 octobre 2020, à la veille de la campagne des élections couplées, législatives et présidentielle.

Hanifa Koussoubé (stagiaire)
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Journée du vivre ensemble de l'AVIS : Les résidents de Bassinko-cité engagés pour le développement harmonieux du Burkina Faso

dim, 29/08/2021 - 15:10

L'Association vivre en solidarité (AVIS) a organisé une journée du vivre ensemble ce 28 août 2021 à Bassinko, dans le secteur 36 de Ouagadougou. Cette édition était placée sous le thème : « Tous engagés pour la cohésion sociale et le vivre ensemble dans un environnement sain ».

Dans la poursuite de ses objectifs, l'AVIS a inscrit dans son programme d'activités 2021 l'organisation de sa première activité dénommée "Journée du Vivre Ensemble ".

Cette journée, qui est la première du genre organisée par l'association, avait pour objectif de renforcer les liens de solidarité entre les populations du quartier Bassinko, mais aussi de porter à la connaissance des hautes instances, les difficultés que rencontrent les résidents de la zone, notamment le mauvais état de la voirie.

Plantation d'arbre par le Saam-Naaba Boulga de Bassinko-cité et des membres de l'AVIS

Le parrain de l'événement, Bruno Dipama, directeur général de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT), s'est engagé « à porter le plaidoyer là où il le faut pour que, très rapidement, cette situation puisse être saisie à bras le corps par les autorités compétentes ».

Cette première journée du vivre ensemble en paix s'est articulée autour d'une séance de reboisement, d'un cross populaire suivi d'aérobic et d'un match de gala.
Au cours de la séance de reboisement, c'est 150 plants, toutes espèces confondues, qui ont été offerts au CSPS de Bassinko. A en croire Boureima Ouédraogo, le président de l'association, cette plantation d'arbres permet aux membres de « s'aligner en droite en ligne avec les objectifs du gouvernement, à savoir la journée de l'arbre ».

L'AVIS en pleine séance d'aérobic

Au sortir de cette activité, les membres sont très satisfaits du déroulement de la première édition de la journée du vivre ensemble et prévoient de nombreuses autres activités avec pour unique et principal but la promotion du vivre ensemble.

L'AVIS a été créé en novembre 2020 par des résidents des cités de Bassinko. L'objectif principal de cette dernière est de promouvoir le vivre ensemble pour le développement harmonieux du Burkina Faso. Elle poursuit les objectifs spécifiques qui sont, entre autres, la promotion des liens de solidarité entre ses membres. L'association entend également servir de cadre référentiel pour toute la jeunesse, sensibiliser les populations sur les bonnes pratiques sanitaires, contribuer à la préservation de l'environnement et lutter contre la délinquance juvénile et la drogue.

Nado Ariane Paré
Lafaso.net

Catégories: Afrique

Avis de recrutement d'un(e) Coordonnateur(trice) de Projet

dim, 29/08/2021 - 11:49

TERMES DE REFERENCE

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
L'Association Sos Santé et Développement Paalga (ASD Paalga) est une organisation non gouvernementale (ONG) créée en 1991, qui travaille dans les domaines de :

la formation,
l'appui conseil,
La sécurité alimentaire
l'insertion socioprofessionnelle des couches vulnérables,
la santé communautaire et l'adaptation aux changements climatiques,
la Participation citoyenne et la gouvernance locale,
l'Alphabétisation et l'éducation non formelle
l'intermédiation financière.

L'association œuvre à la construction d'une société où les femmes et les hommes disposent d'un minimum de bien-être et partagent le peu de bien être qu'ils ont. ASD Paalga intervient dans la région du centre, du centre ouest, du centre sud et du sahel.

Dans le cadre de la continuité de la mise en œuvre du projet à Nanoro et Sabou dans la province du BOULKIEMDE, le présent avis de vacance de poste vise à recruter un Coordonnateur de projet pour une durée de 01 an, avec possibilité de renouvellement par la suite.

II. INTITULE DU POSTE

Coordonnateur(trice) de Projet de Promotion de l'Agroécologie et de Sécurité Alimentaire au Boulkiemdé (PPASAB) basé à Sabou avec des déplacements fréquents à Nanoro et Ouagadougou.

III. FORMATION ET PROFIL

• Avoir au moins une licence (Bac+3) en développement rural, économie, socio économie, sociologie, Gestion de projets, nutrition et sécurité alimentaire, ou tout autre diplôme reconnu équivalent
• Disposer d'au moins deux (02) années d'expérience professionnelle pertinente dans la conduite de projets de développement notamment la conception, la planification, le suivi-évaluation et la capitalisation.
• Disposer d'une expérience pertinente dans la gestion de projets de sécurité alimentaire.
• Avoir une bonne connaissance des associations de développement communautaire est exigée ;
• Avoir une bonne connaissance des techniques de communication, de développement institutionnel et organisationnel ; • Être familier avec les outils bureautiques (Word, Excel, PowerPoint) est exigé ; • Avoir une maitrise des outils de collecte numérique et de traitement de données (Kobotoolbox) est un atout ; • Savoir travailler en équipe ; • Parler couramment le mooré et avoir une bonne connaissance de la localité est un atout.

IV. DESCRIPTION DES TACHES
MISSION DU POSTE :

• Veiller à la bonne gestion et la bonne mise en œuvre du projet PPASAB financé par ADC au sein de l'OP dans sa zone d'intervention. • Assurer la planification des activités du projet
• Veiller à l'élaboration et à l'exécution des programmes d'activités (annuel, semestriel, mensuel et hebdomadaire) du projet, à l'harmonie et à la synergie des activités avec les autres projets de ASD PAALGA et avec le programme national d'AdC ;

• Préparer les programmes et rapports d'activités techniques à temps ; • Veillez à l'exactitude des rapports financiers ; • Assurer la supervision du travail des animateurs/trices ; • Assurer la relation technique entre les acteurs de terrain, la coordination de AdC au Burkina et la chargée de programme en Suisse ;
• Assurer la relation entre les acteurs de terrain et ASD PAALGA • Faire toute proposition ou suggestion visant l'amélioration de l'efficience de l'exécution des activités du projet.

Gestion du projet : • Appuyer et conseiller les animateurs/trices dans l'exécution des tâches de leurs cahiers de charges, • Exécuter les activités planifiées avec responsabilité financière, • Veiller à la prise en compte des groupes défavorisés dans la mise en œuvre des actions du projet (approche genre sensible), • Assurer une bonne collaboration avec les autorités coutumières, administratives et communales, les autres projets et partenaires et avec les services techniques de l'État.

Mise en œuvre des activités du projet : • Organiser et coordonner l'exécution de toutes les activités planifiées dans le document de projet, • Contribuer à développer des stratégies innovantes et adaptables au milieu de mise en œuvre du projet
• Organiser les études spécifiques nécessaires à la bonne marche des actions du projet.
Suivi-Évaluation : • Contribuer à la mise en place des outils et du système de suivi évaluation pour toutes les activités du projet en collaboration avec ASD PAALGA et la Coordination AdC,

• Superviser et valider les résultats de la mise en œuvre des activités sur le terrain, • Organiser des évaluations de la mise en œuvre des actions du projet, • Organiser des auto évaluations participatives du projet • Assurer le monitoring des activités.
Gestion administrative et financière :

• Exécuter en collaboration avec la secrétaire-comptable, la coordination nationale AdC et la hiérarchie de ASD PAALGA les dépenses selon le budget annuel approuvé, • Assurer convenablement le suivi budgétaire dans le strict respect des manuels de procédures internes et d'AdC ;
• Vérifier et valider les états de paie, les factures et autres pièces comptables, • Transmettre les pièces comptables nécessaires à la justification des avances reçues à la comptabilité, • Garantir la conservation du patrimoine mobilier, immobilier et roulant en veillant à sa bonne utilisation et à son bon fonctionnement, • Participer à l'inventaire périodique de tout le matériel.
Réunions :

• Organiser et diriger les réunions périodiques (hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles, semestrielles ou annuelles) de l'équipe du projet, • Participer aux réunions bilan de ASD PAALGA, • Participer aux réunions de supervision de la coordination nationale d'AdC et la chargée de programme, • Participer aux réunions avec les partenaires, organisations et structures étatiques.
Rapports et planification :
• Établir la planification annuelle, semestrielle, trimestrielle et mensuelle des activités et du budget en collaboration avec les responsables de ASD PAALGA et autres membres de l'équipe technique ; • Établir des rapports d'activités semestriels selon le contrat avec AdC, les envoyer à la coordination nationale et à la chargée de programme, veiller à intégrer tous les commentaires et apports y compris, • Établir des rapports analytiques annuels.

V. COMPOSTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURES

• Une Photocopie légalisée des diplômes requis ou équivalents (pour les versions papier)
• Une lettre de motivation adressée à monsieur le Président du Conseil d'Administration de ASD PAALGA
• Un curriculum vitae à jour avec les expériences pertinentes pour le poste (3 pages maximum) • Des copies des attestions de travail antérieur • Une prétention salariale au poste

VI. TYPE DE CONTRAT

Contrat à durée déterminée : 01 an avec possibilité de renouvellement selon les performances

VII. PROCÉDURE DE RECRUTEMENT
Phase1 : Présélection sur dossiers ; Phase 2 : un test écrit ; Phase 3 : Entretien avec le candidat

VIII. COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

Une demande manuscrite adressée au Président de SOS-Santé et développement Paalga ; une lettre de motivation datée et signée ; un curriculum vitae daté et signé ; une copie certifiée conforme des diplômes requis ; une photocopie légalisée des attestations ou certificats de travail ;

VIIII. DÉPÔT ET CLÔTURE DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

Les dossiers de candidatures sous pli fermé portant la mention du poste sollicité ; doivent parvenir au siège de SOS-Santé et Développement à Ouagadougou, sis à la Cité AZIMMO de Tampouy 07 BP 29 Ouagadougou 07, Porte 114, Tél :25 35 27 27 ou à Sabou et à Nanoro au niveau du siège

Les dossiers peuvent également être envoyés simultanément aux adresses électroniques suivantes : sossantedev@gmail.com, et sagrasyrecrutement17@gmail.com dès la date de diffusion de l'avis de recrutement et ce, jusqu'au 10 septembre 2021 à 17h30.
La réception des dossiers physiques est ouverte tous les jours ouvrables du lundi 30 Août 2020 au vendredi 10 septembre 2021 de 8h à 17h30 au niveau des sièges de l'ONG.

Seuls les dossiers de candidature présélectionnés feront l'objet de convocation pour entretiens et tests écrits. Pour le poste à pourvoir la connaissance des langues locales à savoir moré et gourounsi sera un avantage.

NB : LES CANDIDATURES FÉMININES SONT FORTEMENT ENCOURAGÉES

VOUS POUVEZ CONSULTER EGALEMENT NOTRE SITE-WEB/ www.asdburkina.org, www.allinburkina.org, email : sossantedev@gmail.com

Catégories: Afrique

Rentrée académique 2021-2022 : Campagne promotionnelle sur Lefaso.net pour vos annonces de recrutement

dim, 29/08/2021 - 11:00

Pour vos campagnes de recrutement pour la rentrée 2021-2022, profitez du pack promotionnel et des audiences des plates-formes de Lefaso.net :
un communiqué de recrutement diffusé sur le site, sur Facebook et sur Twitter ;
un mailing dédié diffusé dans la newsletter à nos abonnés ;
un entretien sur la WebTV ;

Coût total : 150 000 F

Lefaso.net, c'est :
une moyenne de 50 000 visiteurs quotidiens sur le site,
plus de 50 000 abonnés à la newsletter,
plus de 485 000 abonnés à la page Facebook,
plus de 130 000 followers sur Twitter.

Contacts :
Tel : (226) 74745974 / 25 35 20 79 /60 20 31 31/ 25 30 80 80
E-mail : contact@lefaso.net, lefasonet@gmail.com

Catégories: Afrique

Pages