Le point hebdomadaire (du 16 au 22 août 2021) de la situation séciritaire fait état de plusieurs assaillants neutralisés et du matériel saisi.
La neutralisation de ces assaillants est intervenue lors de l'attaque du convoi de la gendarmerie sur l'axe Dori-Arbinda qui avait fait 84 victimes ( 65 civils, 15 gendarmes et 4 VDP).
Outre cette intervention, le communiqué précise également que des unités ont assuré la sécurisation de travaux champètres au profit des populations dans plusieurs localités.
Les forces armées nationales ont sécurisé par ailleurs des marchés, des lieux de cultes, des travaux de butimage et escorté des structures étatiques et privées dans les différents groupements de force, etc.
Lefaso.net
Le procès des personnes mises en accusation dans l'assassinat de Thomas Sankara s'ouvre le 11 octobre 2021. Ainsi, l'auteur de cette tribune espère que le jugement puisse se dérouler comme un procès équilibré et à double sens, c'est-à-dire offrant la possibilité pour des témoins à charge d'être auditionnés ; ouvrant droit à tous ceux dont le cœur reste meurtri par le silence entourant tous les crimes de sang non élucidés et commis sous le système nébuleux du CNR de s'exprimer publiquement et de formuler librement leurs griefs éventuels incriminant la personne du président assassiné. D'où sa requête !
Me référant à la parution dans le journal en ligne Lefaso.net du communiqué du parquet du Procureur Militaire en date du 17 août 2021 informant l'opinion de l'ouverture du procès de l'assassinat du Président Thomas SANKARA et de ses douze compagnons le 11 octobre 2021, je voudrais vous soumettre la présente requête avec l'espoir qu'elle rentre dans le champ de compétence du Tribunal Militaire, qu'elle relève de son pouvoir de décision et soit compatible avec les contraintes de temps et de ressources de celui-ci.
Vivement que ce procès de l'assassinat du Président Thomas SANKARA puisse se dérouler comme un procès équilibré et à double sens, c'est à dire :
Offrant la possibilité pour des témoins à charge d'être auditionnés ;
Ouvrant droit à tous ceux dont le cœur reste meurtri par le silence entourant tous les crimes de sang non élucidés et commis sous le système nébuleux du CNR de s'exprimer publiquement et de formuler librement leurs griefs éventuels incriminant la personne du président assassiné.
Pourquoi une telle requête ?
Elle se fonde sur le principe de l'égalité des droits et des devoirs des citoyens, les plus illustres comme les plus anonymes, ceux exemplaires comme ceux vils à leurs propres yeux.
Elle répond aux critiques de tous ceux pour qui aucune vie humaine n'en vaut plus qu'une autre.
Elle est certainement conforme aux valeurs et convictions du président assassiné qui ne s'autorisait pas de passe-droit pour lui-même ni pour ses proches.
Lui qui n'a pas reculé devant le sacrilège outrageant pour ses prédécesseurs de les traduire en justice pourrait-il être dispensé de s'aligner comme eux pour rendre compte de sa gestion du pouvoir ? Assurément non, il doit en répondre par raison d'amour et de respect du peuple qui a droit à connaître la vérité sur sa gouvernance de la sécurité, même si tout le monde s'accorde sur son intégrité en matière d'argent.
Accomplir cette quête de vérité et de justice mettrait fin au supplice de sa famille et apaiserait les cœurs de tous ses admirateurs et partisans qui aspirent à le voir réhabilité. Car, opérer dans les esprits la mutation d'une opinion populaire favorable en sanction judiciaire vaut plus, et de loin, que l'octroi spécieux du titre de héros national initié par son présumé assassin.
Comment y procéder ?
Un appel à témoins à charge contre Thomas SANKARA pourrait être lancé en référence aux déclarations publiques du journaliste Issiaka LINGANI. Lors d'une récente émission de Presse échos du 8/8/21 de BF1, il affirmait détenir des éléments concrets et être prêt à citer des témoins vivants de cas réels de nombreuses tentatives d'assassinat de Blaise COMPAORE par Thomas SANKARA.
Ces révélations ainsi que les preuves du supposé complot éventé du 15 octobre 1987 à 20h ayant motivé son anticipation par des éléments de la garde rapprochée du principal accusé dans cette affaire pourraient lui faire reconnaître le droit de légitime défense et ainsi corriger la tournure du procès.
Nonobstant l'acte déjà posé le 30 mars 2001 par le président Blaise COMPAORE, au nom de la continuité de l'Etat (et les sept mesures d'accompagnement y relatifs) en ces termes : « … nous demandons pardon et exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustices, les brimades et tous les autres torts commis sur des Burkinabè par d'autres Burkinabè, agissant au nom et sous le couvert de l'Etat, de 1960 à nos jours », et concomitamment au jugement de l'assassinat, tous ceux qui nourrissent de fortes présomptions de culpabilité personnelle contre le président défunt concernant la fin de vie de leurs proches dans des conditions extra judiciaires devraient pouvoir déposer contre lui et formuler leurs doléances éventuelles à l'endroit des ayants cause.
Il importe, en effet, que les familles de victimes de violence en politique du fait du défunt président se voient faciliter à leur tour la célébration du deuil des leurs.
Que peut-il en résulter ?
L'image de notre justice dont l'indépendance, la dépolitisation et l'impartialité sont de fortes attentes citoyennes de toujours s'en trouvera revalorisée. Organiser avec succès un tel procès, de surcroît après l'ère des juges acquis, serait une grande avancée pour notre Nation en soif de réconciliation entre le peuple et sa Justice. Son coût, certes plus élevé, sera moindre que celui de deux procès disjoints de Thomas SANKARA comme victime puis comme auteur de crimes de sang.
Le réussir permettrait de panser les douloureuses fractures sociales aux causes multiples, aux racines profondes, aux conséquences incalculables qui plombent toutes nos stratégies opportunistes de réconciliation nationale. Quel que soit le verdict qui en sera rendu, que nul ne prenne le risque de saboter la portée pédagogique de cette démarche dont des leçons seront tirées pour le traitement équitable et accéléré des autres dossiers en souffrance du régime du CNR, puis de la longue ère du président Blaise COMPAORE durant laquelle certains se vantaient de pouvoir ôter des vies innocentes en toute impunité.
Qui sait si, dans le cadre d'un bilan des crimes de sang enregistrés sous le CNR, le phénomène imprévisible observé lors du TPR du Président LAMIZANA ne va pas se reproduire en faveur du bouc émissaire qu'incarne Thomas SANKARA !
En soutien au premier accusé des TPR qui déclarait avec sincérité : « Je n'ai pas volé un franc », des témoins par centaines se sont manifestés pour reconnaître avoir bénéficié de sa générosité pleine d'humanisme et de compassion dans des situations difficiles. Il en sortit totalement acquitté et grandi, même aux yeux de ses ennemis.
Thomas SANKARA ne sera pas présent physiquement à ce procès, il ne pourra donc pas plaider pour lui-même : « Voici mes mains, dites de quel sang innocent elles sont tachées » pour paraphraser l'intrépide Black So Man.
Le principal accusé ne sera pas présent non plus, sauf tremblement de terre à Cocody ou miraculeux sursaut de dignité patriotique pour le décider à rentrer de son exil volontaire. Seuls leurs affidés respectifs pourraient, dans le cas de l'élargissement proposé du procès annoncé, aider à la manifestation de la vérité. Leur honnêteté et leur loyauté seront déterminantes pour poser un diagnostic national fiable de la vertu d'intégrité des Burkinabè d'aujourd'hui.
Nous verrions tous qui nous étions, qui nous sommes devenus, pour enfin choisir qui nous décidons d'être. Puisse ce miroir nous interpeler chacun mieux que les diverses instances de recours que nous avons expérimentées depuis le Conseil des sages sans y adhérer du fond du cœur.
Oui, comme l'affirmait avec justesse le président de cette institution, Mgr Anselme SANOU : « Nous sommes tous coupables pour ce que nous n'avons pas fait, mal fait, omis de faire ou laissé faire. Responsables, intellectuels, chefs coutumiers, communautés religieuses, qu'avons-nous fait pour être utiles ou nuisibles pour ce pays ? Combien de personnes au pouvoir comme à l'opposition, n'ont pas contribué à tuer, à spolier, à exiler, à juger et condamner, à réduire à la misère morale et matérielle d'honnêtes concitoyens et leurs familles dans ce pays ? »
Veuillez agréer, Honorables Président et Procureur Militaire du Tribunal militaire, les assurances anticipées de ma déférente gratitude.
Mwinsoma. JC. Somda
La maladie à virus Ebola est aux portes du Burkina après l'annonce d'un cas déclaré positif en Côte d'Ivoire, le 12 août dernier. Même si un cas suspect de fièvre hémorragique a été admis dimanche dernier aux urgences médicales du centre hospitalier universitaire de Bogodogo, notre pays doit rester sur ses gardes. Comme en 2014. Lorsque la maladie sévissait au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée. Dans cette vidéo, nous vous expliquons ce que c'est que Ebola. Suivez.
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
Le secrétaire général du ministère de l'Economie, des Finances et du Développement, Seglaro Abel Somé, a présidé, ce lundi 23 août 2021, la cérémonie officielle d'ouverture de soutenances de mémoires de fin de cycle de formation de à l'Ecole nationale des douanes. Au total, 25 élèves inspecteurs des douanes, dont dix du Burkina et quinze venus du Tchad, de la Centrafrique et du Congo, vont présenter les résultats de leurs recherches.
« Le contrôle de la qualité des produits alimentaires importés au Burkina Faso. » C'est le thème inaugural de cette session de soutenance de l'élève-inspecteur des douanes, Mohamadi Congo. « Trois raisons principales justifient le choix de notre thème. Tout d'abord, les médias ne cessent de rapporter des nouvelles sur les saisies de produits alimentaires impropres à la consommation à travers le monde. Au Burkina Faso, c'est parfois avec impuissance que l'on constate sur notre marché intérieur des produits déclarés impropres à la consommation dans leurs pays de provenance ou encore fabriqués dans des usines échappant à tout contrôle. Cette triste réalité fait que nous nous posons constamment des questions sur l'efficacité des structures de contrôle », a situé l'impétrant.
Il précisera qu'un certain nombre de structures interviennent dans la chaîne de contrôle de la qualité des produits alimentaires importés au Burkina Faso pour palier ce phénomène. « Les normes édictées par l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) sont mises à la disposition des services d'inspection et de contrôle qui doivent fonder leurs contrôles et analyses sur le respect desdites normes. Plusieurs administrations selon leurs domaines de compétences interviennent dans le contrôle des données alimentaires depuis leur entrée sur le territoire national. Nous pouvons citer entre autres le Laboratoire national de santé publique, la Direction générale des douanes, la Direction générale des services vétérinaires et la Direction de la protection des végétaux et du conditionnement », a-t-il expliqué.
Les failles de la plateforme “Sylvie” soulignées par Mohamadi Congo
Mohamadi Congo décrit la plateforme dénommée “Sylvie” implémentée au Burkina Faso pour faciliter les opérations d'importations et d'exportations des marchandises. « Créée pour permettre l'interfaçage sur sa plateforme de toutes les structures en matière de contrôle de qualité des produits alimentaires importés, la plateforme “Sylvie” n'arrive pas à ce jour à atteindre son objectif initial et ne comble pas les espoirs qui avaient été placés en elle. Ce dysfonctionnement est à l'origine de l'absence incontestable d'une réelle collaboration entre les structures de contrôle […] », a-t-il dénoncé.
Il ajoute que cette situation ne permet guère à la Douane de vérifier l'authenticité des divers documents de qualité délivrés, en concluant que de façon optimale, ladite plateforme n'est pas opérationnelle.
Des difficultés freinent l'érection d'un système de contrôle efficace
L'impétrant ne manquera pas de déceler les difficultés constituant un obstacle à la mise en place d'un système de contrôle efficace des produits alimentaires importés. « Nonobstant les résultats visibles dans les contrôles alimentaires, force est de constater que des difficultés entravent la mise en place d'un système de contrôle efficace des produits alimentaires importés. Il s'agit notamment de l'insuffisance du matériel et des infrastructures adéquats, ainsi que du personnel technique, des insuffisances et incohérences juridiques liées à la délivrance de certificats de contrôles provisoires de qualité en lieu et place de certificats de qualité sanitaire, des disproportionnalités et du coût élevé d'analyse […] », a-t-il exposé.
De ce fait, il suggère pour le renforcement du système de contrôle des produits alimentaires, une franche collaboration entre les structures de contrôle de qualité et leur interfaçage effectif sur la plateforme “Sylvie” ; la qualification, le perfectionnement professionnel et la motivation des agents en charge de contrôle ; la règlementation de la délivrance de certificats de qualité, l'acquisition de matériels et d'infrastructures adéquats fonctionnels sur l'ensemble du territoire national.
Travail sanctionné par la note de 16,50 sur 20
Au bout de deux heures environ consacrées à l'appréciation du travail de l'élève sortant, le jury a félicité l'impétrant aussi bien pour la qualité de la présentation du mémoire que de son contenu tout en relevant quelques insuffisances tant dans la forme que dans le fond du présent document.
« C'est un très bon travail. L'impétrant est vraiment allé en profondeur du sujet et a fait des recommandations pertinentes que nous pourrons prendre en compte dans les politiques et les conventions que nous avons signées avec l'Administration douanière afin de pouvoir améliorer les produits qui rentrent dans notre pays », a dit Pr Elie Kabré, membre du jury, directeur général du laboratoire national de santé publique.
Adama Nana, inspecteur principal des douanes et rapporteur de la présente soutenance a, quant à lui, félicité Mohamadi Congo pour son courage. « C'est un mémoire agréable à lire et pour cela je pense qu'un effort a été fait à ce niveau. Je le félicite aussi pour les suggestions courageuses mais également pour avoir abordé certaines pratiques comme le fait que le laboratoire national de santé publique délivre un certificat de qualité provisoire au lieu de délivrer le certificat de qualité sanitaire », a-t-il apprécié.
Ainsi, Mohamadi Congo obtient à l'issue de la délibération du jury, la note de 16,50 sur 20 avec la mention “Très bien”.
Le ministère de l'Economie, des Finances et du Développement, à travers son secrétaire général Seglaro Abel Somé, a demandé aux élèves en fin de formation de se mettre à la tâche de sorte à fournir plus de recettes intérieures pour soutenir la politique nationale de développement.
La présente session de soutenances des mémoires de fin de cycle des élèves inspecteurs des douanes se poursuivra jusqu'au mercredi 25 août 2021.
Hamed NANEMA
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Le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, représenté par la secrétaire générale de la région, Seni Kabou, a présidé, le lundi 23 aout 2021 à Tenkodogo, l'atelier du projet « Adaptation du plan stratégique santé mentale 2020-2024 ». Initié par le ministère de la Santé à travers la direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (DPCM) en consortium avec l'Organisation internationale de la migration (OIM), ce projet vise à soutenir les personnes atteintes de troubles mentaux.
Selon les termes de références de l'atelier d'adaptation du plan stratégique santé mentale 2020-2024, au Burkina Faso, une étude épidémiologique en population générale réalisée en 2015 montre que 41% de la population âgée de 18 ans et plus a souffert d'au moins un trouble mental. Et cela traduit l'importance de cette pathologie dans le pays.
C'est dans l'optique d'appuyer à la protection des personnes atteintes de troubles mentaux, que le ministère de la Santé, à travers la direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (DPCM) en partenariat avec l'OIM, a mis en place ce projet en vue de soutenir les personnes atteintes de troubles mentaux.
Selon Dr Firmin Ouédraogo, spécialiste en santé mentale à l'OIM, ce plan va permettre de prendre en compte les urgences sanitaires. Il va également permettre d'inventorier les besoins actuels en santé mentale, de répertorier les ressources disponibles et les gaps en santé mentale afin de déterminer les stratégies et les activités à prendre en compte dans le plan.
Pour la directrice de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles, Dr Marie Emmanuelle Zouré, cet atelier s'est beaucoup intéressé à la santé mentale parce que pour elle, la santé mentale a été pendant longtemps négligée au Burkina Faso, et il faut apporter des soins de qualité et de soutien psychosocial aux personnes affectées par la crise humanitaire que vit le pays depuis des années maintenant. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Ben Benito BONKOUNGOU
Lefaso.net
Le président de l'Université Nazi Boni ( UNB) a le profond regret d'annoncer le décès de Dr Bakary Gustave SANON, enseignant à l'Institut des sciences de la santé (INSSA), Ex DG du CHUSS.
Le décès est survenu ce dimanche 22 août dans la soirée par suite d'un accident de la circulation. Au nom de la communauté universitaire, il présente ses condoléances à la famille explorée.
Le programme des obsèques se présente comme suit :
Mardi 24 août 2021
9h 00 : levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo suivie du transfert de la dépouille à Bobo-Dioulasso
Mercredi 25 août 2021
9 h 00 : levée du corps à la morgue du CHU Souro Sanou, suivie du transfert de la dépouille à l'Université Nazi Boni pour les hommages du monde universitaire
11 h00 : transfert de la dépouille au domicile du défunt à Ouézzinville
19 h00 : Veillée de prière au domicile du défunt
Jeudi 26 août
8 h00 : Levée du corps au domicile du défunt, suivie du transfert de la dépouille à Koumi
11 h 00 : Inhumation au domicile du défunt à Koumi
Lefaso.net
L'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) porte à la connaissance des nouveaux bacheliers et nouvelles bachelières et des parents d'élèves que les inscriptions sont ouvertes au sein de son établissement.
L'ISCOM, ce sont des formations théoriques et pratiques aux métiers du numérique assurées par des professionnels expérimentés et des enseignants aguerris dans des filières innovantes :
le journalisme numérique
la communication numérique des organisations
la création publicitaire numérique
Conditions d'admission :
Journalisme numérique, communication numérique des organisations, création publicitaire numérique : Bac A, D, G
Débouchés professionnels :
En journalisme numérique : Journaliste, Web-journaliste, Rédacteur Web, Bloggeur professionnel, Content manager
En communication numérique des organisations : Chargé de communication, Attaché de presse, chargé de relations publiques, Community manager, etc.
En création publicitaire numérique : Web-marketeur, Concepteur-rédacteur, Média-planneur, Responsable marketing digital, Chef de publicité, Chargé de création publicitaire, infographiste, etc.
Modalités d'inscription :
L'admission se fait après un dépôt de dossier et un entretien de motivation.
NB : effectif limité à 20 par promotion
Plus de renseignements au :
72 83 05 05
56 91 75 75
Ou consultez notre site web : www.iscom-bf.net
ISCOM : Les métiers du numérique, les clés de l'avenir !
En vue de soutenir les femmes entrepreneures aux frontières, la Commission de la CEDEAO avec l'appui de la GIZ a réalisé une étude pour mieux cerner leur différents besoins et demandes. Pour permettre la validation de cette étude par les Etats membres de la CEDEAO, un atelier régional est organisé les 23 et 24 août 2021 à Ouagadougou. Cette session entend aboutir à l'adoption d'un plan d'action sur le programme de renforcement des capacités de femmes exerçant dans le commerce transfrontalier en Afrique de l'Ouest.
L'Afrique de l'Ouest est connue pour son fort pourcentage du commerce informel transfrontalier. Parmi les acteurs qui exercent dans ce milieu figurent des femmes qui traversent les frontières pour vendre leurs marchandises avec une valeur marchande très souvent faible. Elles constituent ainsi une couche vulnérable qui, en plus, doit subir les procédures douanières souvent très lourdes ou inadaptées.
La Banque mondiale chiffre entre 70 à 80% le pourcentage des femmes de petits commerces transfrontaliers. D'où l'intérêt de la Commission de la CEDEAO pour cette couche qui joue un rôle prépondérant dans le développement économique des pays. Ainsi avec l'appui de la GIZ, elle a réalisé une étude de terrain sur certains corridors pour mieux connaître les besoins de ces femmes. Il s'agit des postes frontaliers du couloir Lagos-Abidjan ainsi que celui du Sénégal et de la Gambie.
A en croire le directeur de l'Union Douanière et de la Fiscalité de la CEDEAO, Salifou Tiemtoré, représentant le président de la Commission de la CEDEAO, ces femmes sont contraintes de suivre le même couloir pour la déclaration douanière de leurs marchandises et subissent d'autres harcèlements et violations des droits et atteinte à l'intégrité de la femme.
A cela s'ajoute le fait que les marchandises exportées sont, pour la majorité, des produits issus de l'agriculture, de l'élevage et des produits artisanaux faits à la main et en quantité moins importante, comparée à d'autres couches du secteur informel et formel. De ce fait, l'atelier de ce jour entend réfléchir sur un plan d'action efficace pour remédier à cette situation et mettre en place un système pour simplifier le mouvement de ces femmes d'une frontière à une autre.
Des procédures douanières simplifiées au profit des femmes commerçantes transfrontalières
Durant ces 48 heures il s'agira, entre autres, d'examiner la faisabilité des projets proposés et de mettre en place un mécanisme de procédures douanières et de paiements simplifiés spécifiquement pour les femmes entrepreneures transfrontalières à petite échelle. Pour la directrice résidente de la GIZ au Burkina Faso, représentée par Aja Diggelmann, malgré les défis sécuritaires, l'Afrique de l'Ouest regorge d'énormes potentialités en matière d'échanges économiques.
« En effet, elle affiche 25% de son territoire situé à moins de 50 km d'une frontière, 21% de la population totale y vit, 460 villes de plus de 10 000 habitants s'y développent », a-t-elle indiqué. Ainsi dit-elle être confiante que cette initiative de la CEDEAO va baliser la voie vers une simplification harmonisée des procédures douanières qui, à terme, boostera le volume des échanges et par conséquent la suppression des entraves à la libre circulation des personnes et des biens.
De son côté, le directeur de la règlementation, de la facilitation et de la coopération douanière, Victorien Zoungrana, représentant le directeur général des douanes burkinabè, a salué le choix du Burkina Faso pour abriter cette rencontre. Selon lui, la contribution de ces femmes commerçantes dans le développement des différents pays devrait être plus significative si elles bénéficiaient de conditions idoines pour exercer leurs professions.
A l'en croire, la non-maîtrise des procédures douanières constitue un handicap sérieux pour ces femmes. De ce fait, il s'est réjoui de cette initiative de la Commission de la CEDEAO qui envisage proposer un plan de renforcement de capacités de ces dernières, notamment celles qui exercent dans le petit commerce.
Pour l'occasion, Victorien Zoungrana a exhorté les participants à analyser les propositions qui seront faites par les consultants commis à l'étude et à produire des recommandations qui contribueront à la facilitation du commerce des femmes entrepreneures transfrontalières. Toutefois, il a rassuré que la Direction générale des douanes restera très attentive aux résultats des discussions qui sortiront de cette rencontre.
Judith SANOU
Lefaso.net
DIAFASO rend hommage à Boubacar Sidiki OUEDRAOGO, l'un de ses membres fondateurs, décédé à Dakar le 12 Août 2021 à la suite d'une courte maladie.
Tonton Boubacar comme nous l'appelons affectueusement a été d'un soutien inébranlable à la fondation et au développement de l'association des burkinabè de la diaspora (DIAFASO).
Pour preuve, il a participé à la rédaction de nos textes, contribuer financièrement aux activités de lancement, à la réalisation du reportage Diaspo226 diffusé sur Burkina infos, à la réalisation des 02 premiers forages remis aux populations de Dorokuy (BEREBA) et Tobinkora (KAMPTI).
Indépendamment de DIAFASO, il était un homme disponible pour la communauté burkinabè au Sénégal. Gérer les affaires de la communauté était pour lui, une passion.
Trois mots pour le qualifier. Il était simple, doux et facile à vivre. Il restera à jamais gravé dans nos cœurs.
Puisse Dieu Miséricordieux lui faire grâce dans l'au-delà et veiller sur ses proches. Nous lui sommes reconnaissants à vie.
Boubakar Sidiki OUEDRAOGO était un musulman. Il repose désormais au cimetière municipal de Gounghin. Vous qui l'avez connu et aimé, priez pour lui.
(Fatiha + 11 IKHLAS)
Le bureau exécutif DIAFASO
L'Association « Mouvement Arts-Force » initie du 23 au 28 août 2021, à Ouagadougou, un stage pour renforcer la capacité des instrumentistes, des arrangeurs et des professionnels de musique sur les techniques d'acquisition des mélodies et styles de musique traditionnelle. Pour cette première session, la musique traditionnelle dagara et lobiri sera à l'honneur.
L'occasion est donnée à des professionnels de la musique, à des arrangeurs surtout à des instrumentistes de se familiariser avec les techniques d'acquisition des mélodies et styles de musique traditionnelles dagara et lobiri. Un stage a été initié à leur endroit par l'Association « Mouvement Arts-Forces » qui se tient du 23 au 28 août 2021, à Ouagadougou. Le président de l'Association « Mouvement Arts-Forces », Basile Ollo Dah est confiant que ce sont ces creusets de formations qui permettront, au bout d'une dizaine d'années, à nos arrangeurs et à nos artistes, de maîtriser leur musique et de l'exporter.
« Cet apprentissage sera soldé par un mémoire de fin de stage matérialisé par des enregistrements de créations en studio. Ces enregistrements serviront de repère pour les stagiaires mais aussi pour les professionnels », a-t-il argumenté. Le stage proprement parlé, sera consacré au décorticage et à l'explication des mélodies et des styles de musique qui existent dans le terroir lobiri et dagara, foi du président de « Mouvement Arts-Forces ».
Les deux derniers jours de stage, a-t-il poursuivi, seront mis à profit par les instrumentistes et les arrangeurs pour faire une création artistique qui sera enregistrée en studio. A en croire M. Dah, 20 personnes participeront à cette première session. « Ce sont des guitaristes, des batteurs, des pianistes, des percussionnistes, des arrangeurs », a-t-il énuméré.
Ce stage de renforcement de capacités des acteurs culturels ne serait possible sans la contribution financière du Fonds de développement culturel et touristique (DFCT). A l'occasion, il a offert des bourses aux professionnels de la musique pour cette formation.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Le ministre de la sécurité, Maxime Koné, a procédé, ce lundi 23 août 2021 à Ouagadougou, à la remise officielle d'un lot de matériel destiné aux Forces de Sécurité Intérieure (Police, Gendarmerie).
Le matériel est composé, entre autres, de kits solaires, de drones, de lunettes de vision nocturne, d'ordinateurs portables et de bureaux, et de téléphones portables.
En remettant le matériel aux bénéficiaires, le ministre de la Sécurité s'est voulu réactif : « désormais, nous n'allons plus traîner avec du matériel destiné à des unités opérationnelles sur le terrain. Nous allons aussi nous donner les moyens de vérifier que le matériel remis est allé là où il est destiné ». Tout en demandant aux bénéficiaires d'en faire bon usage.
Le matériel remis aux forces de sécurité intérieure est d'une valeur de 27 300 000 francs CFA. Un don du ministère en charge de l'Energie et de l'Ambassade de France au Burkina Faso.
La cérémonie s'est déroulée en présence du secrétaire sénéral du ministère de la sécurité, du directeur général de la police nationale, du Chef d'Etat-major adjoint de la gendarmerie nationale et des responsables des structures bénéficiaires.
Source : Direction de la communication et de la presse ministérielle/ MSECU
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L'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) organise, du 21 au 29 août 2021 à Dédougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun, la 17e édition du Séminaire national de formation islamique et de développement (SENAFID). L'édition de cette année se penche sur la contribution de la jeunesse musulmane à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale au Burkina Faso.
Placée sous le thème « Contribution de la jeunesse musulmane à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale », cette édition se tient sous l'autorité spirituelle de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). A travers ce thème, la jeunesse musulmane veut réfléchir sur son rôle et sa contribution dans la consolidation de la paix au Burkina. Durant plus d'une semaine, les participants à ce séminaire seront non seulement outillés sur diverses thématiques en lien avec la religion musulmane mais aussi sur l'entrepreneuriat, le leadership, le développement personnel, etc.
Selon le président du comité exécutif national de l'AEEMB, Adama Sawadogo, cette édition de 2021 rompt avec la monotonie. Car elle apporte des innovations majeures tant dans sa dénomination devenue Séminaire national de formation islamique et de développement et par son programme enrichi par des formations de « haut-niveau ».
« Auparavant le séminaire était appelé le SENAFI, aujourd'hui c'est devenu le SENAFID pour ajouter le développement. Cette année, en termes d'innovations, nous parlerons des questions de l'entrepreneuriat, de citoyenneté sur la sécurité routière et il y aura un cross populaire également pour appeler les uns et les autres à la paix, à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale ; parce que c'est avec l'ensemble des fils et filles du pays que nous pourrons construire un Burkina Faso de paix et prospère », a-t-il dit.
La jeunesse musulmane engagée dans la lutte contre le terrorisme
Le Burkina Faso connaît depuis quelques années déjà, des attaques terroristes qui endeuillent de nombreuses familles et multiplient le nombre de déplacés internes sur son territoire. A cela s'ajoute la pandémie du Covid-19 qui paralyse les activités économiques et sociales. Pour les jeunes musulmans du Burkina Faso, cette situation a détérioré le tissu social. C'est pourquoi, ils ont jugé nécessaire de réfléchir également sur la question afin de participer à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Selon le président du comité exécutif national de l'AEEMB, c'est une manière pour la jeunesse musulmane, de contribuer à la stabilité et à la prospérité du pays.
Il a par ailleurs annoncé que le choix de la ville de Dédougou pour abriter cette 17e édition n'est pas fortuit. « Nous sommes très ravis d'organiser ce séminaire à Dédougou. C'est depuis 1995 qu'un séminaire national s'est tenu à Dédougou. Il était donc opportun de revenir à Dédougou cette année et c'est un lieu idéal de renouer avec nos devanciers et nos représentations locales qui sont ici. Nous voulons aussi lancer un cri de cœur dans cette partie du pays pour qu'ensemble, nous puissions bâtir le Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.
L'initiative est saluée par le gouvernement burkinabè
La cérémonie officielle d'ouverture des travaux qui a eu lieu, le dimanche 22 août 2021, a été présidée par le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura. Ce dernier n'a pas manqué de saluer cette initiative de la jeunesse scolaire et estudiantine des musulmans du Burkina Faso. « Cette activité mérite l'attention du gouvernement non seulement en raison de la nature du séminaire, mais aussi en raison des objectifs visés. C'est un cadre qui réunit chaque année, la jeunesse afin de renforcer les capacités de ces enfants », s'est-il réjouit.
Cette cérémonie a été une occasion pour le ministre de la communication, de rappeler à cette jeunesse, l'importance de la réconciliation nationale dans le processus de développement du pays. Il a par ailleurs saisi cette occasion pour appeler les Burkinabè à une réconciliation, à la paix et surtout à une franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité, pour lutter contre le terrorisme. Toutefois, il a réitéré sa disponibilité à accompagner cette structure pour les prochaines éditions.
Le séminaire de cette année est placé sous le patronage du ministre d'Etat auprès de la présidence du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré. Il a été représenté à cette cérémonie d'ouverture par le conseiller technique en charge de la réconciliation, Aminata Ouattara/Cissé. Face à cette jeunesse, elle a décliné la vision de réconciliation du chef de l'Etat qui, selon elle, nécessite l'implication de tous les acteurs.
« Le message du ministère, lors de ce séminaire qui porte sur la réconciliation, c'est de traduire aux jeunes, la vision de réconciliation du chef de l'Etat qui nécessite l'implication de tous les acteurs. Et la contribution de cette jeunesse est vraiment attendue pour l'identification des besoins de réconciliation dans chaque commune, mais aussi à l'identification des mécanismes endogènes. Ces mécanismes nous les tirons de notre culture et de nos différentes religions », a martelé Aminata Ouattara/Cissé. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
La saison des pluies rime avec reboisements au Burkina Faso. Des particuliers et des organisations profitent de la régularité des pluies pour planter des arbres. Augustin Wanéweogo, technicien du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), pépiniériste et aménagiste à Ouagadougou, donne des conseils pour mieux boiser et entretenir les plantes aux lecteurs de Lefaso.net.
Lefaso.net : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Augustin Wanéweogo : Je suis un technicien du CNRST depuis 1994. Je produis les plantes et je suis formateur des groupements et associations. J'encadre aussi des étudiants et des élèves forestiers avec qui je profite pour améliorer mes connaissances. Nous réalisons aussi des études de terrain pour ceux qui ont des projets de vergers. Je suis donc pépiniériste, aménagiste et paysagiste.
Est-ce qu'il y a de l'engouement autour de l'achat des plantes en ce moment ? Qui sont vos meilleurs clients ?
Il n'y a pas assez d'engouement. Mais nous recevons des commandes de grandes quantités avant la saison des pluies.
Quels sont les types de plantes les plus demandés ?
Les gens préfèrent beaucoup les manguiers, surtout les manguiers gouverneurs, les goyaviers, les tangélos, les citronniers, les mandarines, les clémentines, les tangors (couramment appelé 4 saisons), les papayers. Ceux qui ont des vergers s'intéressent aux lianes pour faire des haies-vives. Certains préfèrent les acacias nilotica. Les choix se font en fonction des terrains et des préférences des clients. D'autres préfèrent des manguiers ordinaires pour bénéficier de ses fruits et de son ombre. En plus, ces dernières années, plusieurs personnes s'intéressent au baobab.
Les plus demandées sont les plantes fruitières. Quand les gens vont demander des fleurs pour l'embellissement ou mettre du gazon, c'est généralement pendant les périodes des fêtes, en décembre. Chaque pépiniériste a sa particularité. Moi par exemple, je m'intéresse aux plantes locales et aux plantes en voie de disparition. Je ne produis pas beaucoup de fleurs. Je produis beaucoup le karité, le moringa, le tamarinier, le néré, le baobab,...
Comment faut-il planter ?
Il faut respecter l'écartement des plantes selon les espèces. Par exemple, les manguiers doivent avoir 10 mètres d'écart pour une bonne croissance. Les trous doivent avoir une profondeur de 60 cm et un diamètre de 60 cm ou 80cm sur 80cm. Si le terrain est caillouteux, il faut aller à un mètre de profondeur sur un mètre de diamètre et remettre la première couche de terre à l'intérieur du trou avant de planter.
Après la plantation, comment entretenir les plantes ?
Les plantes c'est comme les animaux. Quand tu les oublies, elles meurent. Elles ont besoin de boire et de se nourrir. Elles ont également besoin de traitements. Il est possible de faire un traitement biologique ou un traitement chimique. Il y a des plantes dont le traitement se fait avant la floraison et d'autres, pendant la floraison. Il faut toujours s'adresser aux pépiniéristes ou aux forestiers pour avoir des conseils.
Souvent, on constate des insectes à l'intérieur des fruits. Et beaucoup pensent que ces insectes ont percé les fruits pour y entrer. Non, ce n'est pas le cas. Quand la plante commence à fleurir, c'est en ce moment que les insectes pollinisateurs viennent pondre dans les fleurs. Les fleurs vont se refermer sur ces œufs jusqu'à leur maturation qui va coïncider avec la maturation des fruits de l'arbre. Les petits insectes vont éclore et chercher à respirer en sortant des fruits. En ce moment, on ne peut plus rien faire. Pour ces types de plantes, il faut commencer le traitement pendant la floraison.
Des deux traitements -biologique et chimique- évoqués, lequel préférez-vous et pourquoi ?
Je préfère le traitement biologique, parce que ce type de traitement protège le sol. Les herbicides détruisent le sol. J'avais conseillé d'utiliser la première couche de terre pour remplir le sol avant de planter. Mais si vous le faites alors que ce sol a déjà reçu de l'herbicide chimique, l'arbre va mourir.
Quels conseils pouvez-vous donner à nos lecteurs en matière de plantation ?
Nous conseillons de consulter les pépiniéristes avant de planter. Ils savent comment apporter des conseils. Il ne suffit pas seulement de planter beaucoup d'arbres et de donner dos. Il est préférable de planter par exemple 200 ou 300 plantes que l'on peut bien entretenir au lieu d'en planter 3 000 qui vont échouer. J'insiste également sur la manière de creuser les trous. Que les gens fassent de bons trous avant de planter.
Il y a des personnes qui, dès qu'elles achètent un terrain, coupent tous les arbres qui s'y trouvent. L'idéal, c'est de se faire accompagner par des forestiers, parce qu'il y a des espèces protégées. Le constat est déplorable. Prenons l'exemple du karité, c'est une espèce qui prend plusieurs années avant de produire. Mais, les gens les abattent en disant qu'ils vont replanter d'autres arbres sans une assurance d'entretien. Pourtant ceux abattus s'étaient débrouillés avec la nature pour survivre.
Nous les adultes, nous sommes irrécupérables en matière d'environnement. Donc, ce que j'ai envie de demander, c'est d'insérer la plantation des arbres dans l'éducation des enfants. Que les enfants puissent savoir comment faire des pépinières. Que les enfants fassent des sorties de terrain pour apprendre sur l'arbre. Quand les enfants apprennent, ils comprennent vite et ils appliquent.
Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)
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Le bilan du covid-19 à la date du 21 août 2021 fait état de deux nouveaux cas enregistrés. Tous transmis communautairement à Ouagadougou.
A la même date, aucune guérisons n'a été enregistrée, 13 461.
Au niveau des cas de décès, le nombre reste également inchangé, 171.
Depuis le 09 mars 2020, le Burkina Faso enregistre au total 13 715 cas dont 5 105 femmes et 8 610 hommes.
Concernant le nombre de personnes vaccinées contre le Covid-19 au Burkina, il s'élève à 77 486 à nos jours.
Pour ce faire, le gouvernement invite les populations a recevoir gratuitement le vaccin contre la maladie à coronavirus sur les sites de vaccination afin de se protéger et protéger les autres.
Lefaso.net
Le lancement des sessions de formation des formateurs sur la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel (PCI) a eu lieu ce lundi 23 août 2021 à Ouagadougou. L'un des objectifs de ces formations est de diffuser des outils de communication et d'information. Ceci, pour une meilleure appropriation du patrimoine culturel immatériel. Ce qui permettra sa prise en compte dans les politiques locales.
C'est la secrétaire générale du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Alizeta Dabiré /Sawadogo, qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Au nom du ministre en charge de la Culture, elle a indiqué que la dimension immatérielle du patrimoine culturel est fortement menacée d'altération par des facteurs de toutes sortes. Selon elle, l'une des menaces est celle liée à la diminution de plus en plus drastique du nombre de détenteurs des savoirs traditionnels. Pour elle, c'est la conséquence de la mondialisation.
A l'en croire, cette situation rend difficile la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) et sa transmission devient aléatoire. C'est pourquoi, elle croit savoir que la seule alternative reste le renforcement des capacités des acteurs qui y interviennent de sorte qu'ils soient avertis des enjeux et de disposer d'outils nécessaires. Ce qui permettra d'accompagner l'Etat dans sa mission régalienne de sauvegarde du patrimoine culturel.
Ces sessions de formations visent plusieurs objectifs. D'abord il s'agit de mettre en œuvre un programme en matière de formation du PCI. Ensuite, diffuser des outils de communication et d'information pour une meilleure appropriation du PCI et sa prise en compte dans les politiques locales. Enfin, créer un réseau professionnel pour accompagner la mise en œuvre de la convention de 2003 au niveau local.
Pour cela, les participants auront droit à quatre modules, selon le directeur général du patrimoine culturel, Sanfo Moctar. Le premier porte sur la mise en œuvre de la convention de 2003 portant pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le deuxième parlera des inventaires participatifs avec la participation des communautés. Le troisième module traitera de la question de l'élaboration des plans de gestion. Le quatrième module se penchera sur l'élaboration des dossiers d'inscription des éléments culturels sur les listes de l'UNESCO dans le cadre de la convention de 2003.
Une session synthèse sera également faite. Les formations se déroulement du 23 août au 8 octobre 2021. Elles seront assurées par les experts Dr Ki Léonce et Jean Paul Koudougou. Au total, ce sont 225 acteurs issus de diverses appartenances socio-professionnelles qui bénéficieront d'un renforcement de leurs capacités. La mise en œuvre de cette activité est rendue possible grâce au soutien de l'UNESCO.
Dimitri OUEDRAOGO
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Fatiguées des attaques djadhistes et le vol de leurs bétails, les populations de Djenné, dans la région du Mopti au Mali ont manifesté ce lundi 23 août 2021. Objectif, apporter leur soutien aux forces de l'ordre.
selon les organisateurs de la manifestation, plus de 3000 personnes venant de la circonscription ont répondu à l'appel des autorités coutumières et administratives pour dénoncer la crise sécuritaire à laquelle elles font face.
En rappel, cette crise a fait plus d' une centaine de morts et de vols de milliers de têtes de bétails depuis le mois d'avril. Et les populations disent être très inquiètes de cette crise sécuritaire qui a connu une recrudescence exécrable ces derniers temps.
Selon les autorités locales, les combats entre djadhistes et groupes de chasseurs dozos ont, en plus d'une centaine de morts, fait fuir plus de 270 ménages de leurs champs et pâturages.
C'est pourquoi les populations ont sonné la mobilisation ce lundi, afin d'apporter leur soutien aux forces de l'ordre, tout en réclamant la sécurisation des personnes et des biens.
Source : RFI
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Greby, c'est Grégoire Sawadogo à l'état civil. Il est natif de la province du Bam, dans la région du Centre-Nord. Très jeune, il perd sa mère. Il sera élevé par son oncle. Il se retrouve avec lui en Côte d'Ivoire. Comme si le malheur le hantait, à la suite de problèmes de santé, son oncle est obligé de revenir au pays. Greby à un moment ne se retrouve plus. Il est abandonné à lui-même. Il prend le chemin de retour, Ouagadougou.
Une fois dans la capitale burkinabè, il se lie d'amitié avec une boite de tomate. C'est avec elle qu'il mendie dans la ville pour survivre. Il vivra ainsi la vie du ghetto pendant un bout de temps. Après, il lui est apparu une lueur d'espoir. Il est accueilli au centre de l'Association Managré nooma pour la Protection des Orphelins (AMPO). Il y apprend la menuiserie. Les compétences acquises, le jeune sort et tente de voler de ses propres ailes. Bosseur, il refuse de se limiter seulement à ce seul métier. Il s'attaque à la musique. Avec une voix plutôt bonne, il produit un maxi de quatre titres. Il est passé nous le présenter le vendredi 13 août 2021. Entretien !
Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (réalisation vidéo)
Lefaso.net
La Directrice régionale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale informe les pensionnés et rentiers ou leurs ayants-droit de son ressort territorial qui perçoivent leurs prestations par virement bancaire, qu'en lieu et place de la production du certificat de vie, un contrôle physique sera organisé à leur intention du 1er septembre au 15 octobre 2021.
A cet effet, ils sont invités à se présenter au siège de la direction sis « place Naaba-Koom », à l'agence de Kilwin sise « en face du marché de bétail », ou à l'agence de Dassasgho sise « en face du CSPS », pour se faire contrôler conformément au calendrier de passage ci-après :
Par ailleurs, ils doivent obligatoirement se munir :
du code dossier ;
de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité ;
de l'extrait de naissance pour les orphelins mineurs qui doivent en outre être accompagnés par leur tuteur.
Le respect des termes du présent communiqué évitera tout éventuel désagrément, notamment, la suspension des prestations.
NB : Les pièces à présenter doivent obligatoirement être accompagnées d'une photocopie simple.
Habibata BAMOGO/OUEDRAOGO
Bourses de doctorat disponibles pour soutenir des bourses de formation doctorale de 3 à 4 ans dans les domaines thématiques prioritaires du RSIF du PASET
Le quatrième appel à candidatures est désormais ouvert.
Date limite de soumission : 30 septembre 2021 à 17h00 (heure d'Afrique de l'Est ; UTC+3)
Le Partenariat pour les compétences en sciences appliquées, en ingénierie et en technologie (PASET) est une initiative africaine dont l'objectif est de renforcer les compétences en sciences appliquées, en ingénierie et en technologie ayant pour but de favoriser la transformation socio-économique en Afrique subsaharienne (ASS). Le Fonds régional de bourses d'études et d'innovation (RSIF) est le programme phare du PASET.
Le RSIF se concentre sur les technologies transformatrices qui ont un impact positif de grande envergure sur la société. Il est financé grâce aux cotisations des gouvernements africains, de la Banque mondiale et du gouvernement coréen et facilité par le Centre international de physiologie et d'écologie des insectes (icipe) à Nairobi, au Kenya.
Le RSIF vise à former des doctorants et des chercheurs postdoctoraux de qualité afin de répondre au manque de ressources humaines en spécialistes hautement qualifiés dans les domaines des sciences appliquées, de l'ingénierie et de la technologie (ASET) et de contribuer à l'amélioration des capacités de recherche et d'innovation dans ces domaines en Afrique subsaharienne.
Le RSIF soutient la formation, la recherche et l'innovation dans cinq domaines thématiques prioritaires : (1) les TIC, y compris big data et l'intelligence artificielle ; (2) la sécurité alimentaire et le secteur agroalimentaire ; (3) les minéraux, les mines et le génie des matériaux ; (4) l'énergie, y compris les énergies renouvelables ; et (5) le changement climatique.
Pour être admissible aux bourses de doctorat du RSIF, les candidats doivent :
• être titulaire d'un diplôme de maîtrise pertinent ;
• satisfaire aux conditions d'admission spécifiques de l'Université hôte africaine du RSIF où ils souhaitent poursuivre leur doctorat (voir les liens vers les programmes de doctorat des UHA ci-dessous ; ou consulter le site Web du RSIF sur https://app.rsif-paset.org/rcu/forms/2021_phd_application.php/).
• être citoyen d'un pays d'Afrique subsaharienne ;
• avoir 35 ans ou moins, la préférence étant accordée aux candidats de cette tranche d'âge ;
• être prêt à s'inscrire à temps plein dans un programme de doctorat au sein d'une Université hôte africaine du RSIF au cours de l'année universitaire 2021-2022 ;
• ne pas être titulaire d'une autre bourse de doctorat, ou inscrit à un tout autre programme de doctorat au moment de la candidature à la bourse de doctorat du RSIF ;
• être prêt à passer 6 à 24 mois en stage de recherche « en alternance » dans une institution partenaire internationale ; et
• démontrer que leurs objectifs de recherche sont bien alignés sur les domaines thématiques prioritaires et contribuent au développement de l'Afrique.
AVANTAGES :
• Les bourses de doctorat du RSIF couvrent les frais d'inscription à l'université et les coûts connexes, une allocation compétitive pour couvrir les frais de subsistance, les déplacements, l'assurance maladie et les frais de recherche.
• Les boursiers du RSIF auront accès aux subventions de recherche compétitives du RSIF à l'issue de leurs études doctorales.
PROCÉDURE DE DEMANDE
Les candidatures sont acceptées via la plateforme de candidature en ligne d'icipe. Les candidatures soumises par e-mail ou sur papier ne seront pas acceptées.
Veuillez adresser vos questions au Responsable de l'Unité de coordination régionale (UCR), de l'icipe : rsifscholarships@icipe.org.
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1 Les avantages de la bourse sont susceptibles d'être modifiés à la discrétion du Conseil exécutif du PASET.