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Mis à jour : il y a 3 mois 2 semaines

Lutte contre le Covid-19 au Burkina : Une plateforme numérique pour une gestion efficiente des demandes de prestations

mar, 31/08/2021 - 14:30

A travers un communiqué rendu public ce mardi 31 août 2021, le ministère de la santé porte à la connaissance des voyageurs, la mise à leur disposition d'une plateforme numérique fonctionnelle depuis le 15 juillet 2021. L'objectif poursuivi à travers cette plateforme étant d'assurer une gestion efficiente des demandes de prestations dans le cadre du Covid-19.

Ainsi, tout voyageur peut s'enregistrer sur la plateforme ; prendre un RDV pour le prélèvement des tests PCR (Covid-19) avec la possibilité de choisir la date et le site de prélèvement. Il peut également procéder au paiement électronique par Orange Money ou Moov Money ; télécharger son reçu de paiement et télécharger le résultat du test Covid dans les délais (72 heures maximum).

L'enregistrement se fait via ce lien unique d'accès : http://cividinfo.santé.gov.bf/rendezvous/. Cette plateforme est accessible par un terminal mobile (téléphone ou tablette) ou fixe (ordinateur), peut-on lire dans le communiqué.

Pour ce qui concerne le paiement électronique (Moov Money ou Orange Money), un code unique permettra aux voyageurs d'accéder à leurs reçus via la plateforme à tout moment. « Les reçus téléchargés sont sécurisés par un code QR sous format PDF. Le voyageur peut se rendre dans un des sites publiques de prélèvement avec son reçu qui sera vérifié avec un lecteur de QR Code », rapporte le communiqué.

Cette plateforme numérique comporte plusieurs avantages. En plus de faire gagner du temps, elle offre une meilleure organisation des services sur les différents sites de prélèvement, selon le ministère de la santé. S'enregistrer sur la plateforme électronique et prendre rendez-vous évite également les regroupements physiques qui peuvent favoriser la contamination au Covid-19.

Dans le communiqué, le département de la santé a tenu à rappeler que le respect des mesures barrières est toujours en vigueur. Et pour se protéger et protéger les autres, la vaccination est recommandée.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

La logistique et la fonction Achats : Deux mines d'or pour le développement du Burkina-Faso

mar, 31/08/2021 - 14:26

Ceci est une tribune d'Aboubacar Zerbo, spécialiste en Management de l'Achat International et doctorant en Management. Il est persuadé que la logistique et la fonction Achats sont deux leviers importants pour booster le développement du Burkina Faso.

Originellement d'essence et de vocation militaire, la logistique fut et restera l'apanage des armées jusqu'à la fin de XIX -ème siècle. En effet, depuis que l'homme mène ses activités guerrières, la logistique a toujours été un sujet de réflexion fondamentale pour les grands seigneurs de guerre.

Ainsi, de tout temps, en prélude de toute campagne ou expédition militaire, les fins stratèges prennent toujours le soin d'une part, d'identifier et sécuriser les bonnes sources d'approvisionnements, et d'autre part, définissent les méthodes et les techniques efficaces susceptibles de maximiser leurs ravitaillements. Ces ravitaillements concernent nourriture, armes, munitions et soutien pour les combattants ; fourrage et breuvage pour les chevaux ; et enfin, carburant et pièces de rechange pour les véhicules.

Et ce, dans l'objectif de toujours maintenir les belligérants en capacité physique et matérielle de poursuivre la guerre. Ainsi, la logistique reste jusqu'à ce jour un facteur décisif et un élément déterminant dans le triomphe des armées, puisque, c'est elle qui favorise la vélocité des troupes par la gestion du transport, assure l'approvisionnements en équipements, outils et accessoires de guerre, et assure le mouvement des blessés. A titre d'exemples, le général chinois Sun TZU (IV -ème siècle avant JC), auteur de l'un des premiers traités militaires de l'histoire, disait ceci : « C'est pourquoi, une armée sans chariots d'approvisionnements, ni céréales, ni provisions est perdue ».

Et le grand conquérant Jules CESAR, conscient de l'importance de la logistique pour la victoire de ses armées, créa une fonction dénommée logista, qu'il confia à un officier qui sera chargé de précéder les mouvements des troupes pour organiser les campements de nuits ou d'hiver. Et, dans un passé récent, le Général et écrivain militaire suisse d'origine italienne Antoine-Henri de Jomini (1779-1869), conseiller de Napoléon III et fondateur de l'académie militaire de Saint-Pétersbourg, affirmait ceci : « la logistique n'est au fond que la science de préparer ou d'assurer l'application de la stratégie et de la tactique ».

Le Général et homme d'Etat américain Dwight David EISENHOWER (1890-1969), qui dirigea pendant la deuxième guerre mondiale les débarquements alliés en Afrique du Nord, en Italie, puis en Normandie, disait ceci : « il n'y a pas de tactique sans logistique. Si la logistique dit non, c'est qu'elle a raison ». En outre, si la genèse de la pensée logistique est militaire, il est opportun de préciser qu'au cours de l'histoire, des éminents ingénieurs et autres virtuoses de la construction s'en sont servis avec dextérité, pour ériger des édifices gargantuesques qui émerveillent encore l'humanité. Nous pouvons citer entre autres, les pyramides d'Egypte, les sublimes cathédrales du moyen âge, les gratte-ciels et gigantesques tours d'aujourd'hui, les canaux de Suez, du Panama et de Vridi.

Au début du XXe siècle, dans la perspective d'optimiser les achats et approvisionnements de matières premières, de perfectionner la gestion des flux physiques et informationnels, de maximiser les systèmes et stratégies de production, et d'améliorer les opérations de distributions de produits finis de l'entrepôt fournisseurs aux magasins ou locaux des clients finaux, dans les délais escomptés, les gestionnaires d'entreprise et autres spécialistes de la science de gestion, ont transposé la logique de la logistique militaire en amont et en aval de leurs processus d'activités.

Ce qui est pertinent de leur part, puisque, autant une absence ou un retard dans le ravitaillement d'armes ou de munitions mettrait en péril des militaires sur un champ de bataille ; autant une absence ou un retard dans l'approvisionnements de matières premières ou de pièces de rechange mettrait l'entreprise dans une situation hautement inconfortable.

Ainsi, dans le milieu civil et dans l'univers de l'entreprise, la logistique pourrait être définit comme un processus d'activités minutieusement coordonnées et interdépendantes, réalisé par des métiers divers et variés, avec pour objectifs la planification et l'organisation des flux physiques, financiers et informationnels ; afin d'offrir au consommateur le produit ou le service souhaité, dans la qualité voulue, dans le délai contractuel, au moindre coût, avec le service, le support d'informations et l'assistance technique nécessaires.

Ainsi, si la logistique et la fonction Achats et Approvisionnements sont cardinales pour la victoire des armées et la rentabilité des entreprises, en quoi pourrait-elle contribuer fortement au développement du Burkina-Faso, et au soulagement de certains de ses maux comme le chômage, la corruption, la précarité des Achats publics, l'évasion fiscale et la détérioration de l'environnement. De prime abord, la fonction Achats, située en amont de la logistique, consiste à l'acquisition de tous les biens, services et prestations nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise.

Dans le cadre de l'Etat et l'ensemble de ses démembrements, un achat public est défini comme « toutes formes d'acquisition de biens, services, prestations au profit d'une collectivité publique sous forme de marchés publics, de lettres de commandes ou de bons de commandes ». Par analogie au monde de l'entreprise, où l'importance de la logistique et la fonction Achats et Approvisionnements est évidente, avérée et confirmée ; en quoi l'Achat public pourrait-il, à l'échelle nationale, être un outil performant aux mains de l'Etat burkinabè, qui contribuerait au développement socio-économique du Pays des Hommes Intègres ?

Au préalable, l'Etat burkinabè devrait impérativement repenser et restructurer intégralement ses méthodes, techniques et pratiques de ses Achats. De prime abord, toute entreprise qui voudrait être répertoriée dans la base de données générale des fournisseurs et prestataires de l'Etat burkinabè, devrait fournir obligatoirement une attestation prouvant son existence officielle. Et ce, d'une part afin d'éviter pour l'Etat la collaboration avec des entreprises fictives, et d'autre part, lui permettre de connaître et maîtriser la qualité de ses promoteurs, afin d'éviter tout conflit d'intérêts. Ensuite, l'entreprise doit présenter une fiche de régularité fiscale qui prouverait sa loyauté vis-à-vis du fisc burkinabè.

Par ailleurs, elle devrait présenter un document provenant de la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) qui certifie que l'intégralité de son personnel y est inscrite, et qu'elle est à jour de ses cotisations sociales. Aussi, l'entreprise désireuse d'intégrer la base de données des fournisseurs et prestataires de l'Etat burkinabè devrait fournir des documents prouvant sa parfaite maîtrise de son cœur de métier, sa capacité de production, sa capacité logistique, son niveau élevé de technicité, son expérience, ses clients (références), ses attestations de reconnaissance (agréments…). Ceci, afin de prouver son expertise, son sens hautement élevé de la qualité, du respect des délais, et de l'après-vente.

Enfin, elle pourrait fournir des documents non exigés, mais non moins importants, qui prouveraient son patriotisme et sa volonté de se conformer aux principes de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Par exemples, des documents mettant en exergue le nombre de salariés handicapés qu'elle emploie ; sa ligne budgétaire destinée aux dons aux orphelinats et autres personnes vulnérables ; les reçus de paiements d'un certain pourcentage de la scolarité des enfants de son personnel ; ou sa participation à des campagnes de reboisements…

Ces documents serviraient pour l'entreprise montrer à l'Etat sa volonté d'associer une dimension humaine et environnementale à ses activités, et qu'elle se tiendrait à ses côtés pour assurer le bien-être de la population. Une fois ce travail préalable effectué, l'Etat dresserait ses différents segments Achats (fournitures de bureau, matériels informatiques, travaux génie civil, prestations intellectuelles, quincaillerie, équipements et fournitures médicaux…) et affecterait à chaque segment les fournisseurs appropriés, sélectionnés par le processus susmentionné.

Ensuite, pour éviter les Achats tous azimuts qui augmentent les coûts et seraient susceptibles d'aiguiser les intentions opportunistes des gérants des marchés publics, tous les besoins de tous les services publics du Burkina-Faso seront identifiés au début de l'année. Ensuite, ces besoins seront consolidés et massifiés avec précision de leur volume et qualité respectives. Enfin, ils seront mutualisés, analysés, traités et exécutés par un seul service Etatique qui sera chargé de la réalisation de l'ensemble de toute la commande publique. Cette entité unique étatique aura des démembrements dans les 13 régions du Burkina-Faso, avec une décentralisation également de son personnel, ses entrepôts et magasins.

Ce service aura la responsabilité de définir clairement pour chaque segment Achats les spécifications techniques et fonctionnelles, les conditions et délais de livraisons, les conditions de paiements et les services associés. Pour ce faire, le service sera piloté par des fonctionnaires logisticiens, acheteurs et spécialistes en passations de marché, recrutés sur concours, qui travailleront en synergie avec entre autres des ingénieurs et techniciens pour les achats techniques ; les médecins et infirmiers pour les Achats de produits médicaux ; des nutritionnistes et diététiciens pour les achats agro-alimentaires ; les pharmaciens pour tout ce qui est médicaments…

Chaque segment achats aura ses interlocuteurs privilégiés et experts du domaine qui définiront aux Acheteurs le besoin exact à acquérir, et les contraintes et risques associés, afin d'optimiser l'achat et surtout, le service après-vente. Pour les éventuelles Achats qui nécessitent d'aller sur le marché international, la même logique de mutualisation serait maintenue, afin d'avoir un poids de négociation face aux fournisseurs internationaux. Par exemple, pour les véhicules de l'Etat, à l'issue d'un appel d'offre international, un à trois fournisseurs au plus seront retenus.

Ainsi, la massification Achats servirait de levier de négociation pour réduire excessivement les coûts, grâce à l'effet volume, car, plus on achète une quantité élevée de marchandises, plus le fournisseur réduit son prix de vente. Toujours à l'international, parmi les conditions gagnant-gagnant entre l'Etat burkinabè et le constructeur automobile ou de tout autre équipement, un contrat d'Achat sera signé que si et seulement si l'entreprise accueillerait des stagiaires et apprentis burkinabè dans son atelier, non seulement pour apprendre les techniques d'entretien et de réparation, mais aussi et surtout, les méthodes et secrets de fabrication.

Ainsi, seront envoyés en stage ou apprentissage entre autres chez Toyota, Mercedes, Peugeot, Dell, Sony, Caterpillar, Sanofi, Sinotruck ou Volvo par exemples des élèves du LTO (Lycée Technique de Ouagadougou), des étudiants de l'UJKZ (Université Joseph KI-ZERBO), de Nasso, du 2IE ou de l'EPO (Ecole Polytechnique de Ouagadougou) et des centres de formations….

Ils y seront envoyés dans une logique de transfert de technologie, afin que dans un horizon temporel à long terme, dans 20 ou 30 ans, des marques de voitures, d'ordinateurs, de motos ou des comprimés burkinabè « made in Faso », sortent des usines de Kosodo, Bobo-Dioulasso ou Koudougou.

Par exemple, des voitures « Faso-mobile, Yennega Motors, vitesse Yendabri » ; des ordinateurs « Fofo Computer, Dagnoko Pentium 12, Passoré Ecran tactile » ; des armes « Revolvers Naba Kango calibre 303 mm , Tindano BF puissance 83, grenade Rialé, bazooka Colonel Saye ZERBO » ; des chars d'assauts « Char Nézien portée 100 km, Blindé Guibi OUATTARA » ou des Groupes électrogènes solaires « Jo-Weder 3333 Volt, Gérard Kango 1000 KVA, ou Diabo LOMPO 2000 KVA) ; des médicaments, des sérums et des vaccins « Général LAMIZANA anti Covid 19 ; Tiefo Amoro anti paludéen ; Naba Yadega anti-douleur) et des motos (Thom Sank GP 125 ou JBO cylindre 275).

Enfin, pour prévenir toute corruption, des codes changeables chaque 6 mois seront attribués à tous les fournisseurs. Des auditeurs, contrôleurs de gestion, commissaires aux comptes et des maintenanciers seront associés à ce service pour un contrôle permanent du système, des Achats, des transactions, des procédures...

Des ingénieurs informaticiens et des spécialistes en réseau internet seront recrutés pour la dématérialisation des procédures et la numérisation au maximum du processus, afin d'éviter au maximum toute intervention humaine. Un réseau intranet sera confectionné afin de relier les fournisseurs, les collectivités territoriales demandeuses, la Direction des Impôts, la douane, Ouaga inter, le Trésor Public, les banques, le ministère des finances et autres parties prenantes dans l'Achat public.

Et ce, dans une volonté de transparence, de traçabilité et de partage équitable de l'information. Enfin, un système de paiement automatique sera institué entre le Trésor Public et les banques des fournisseurs et prestataires de tel sorte qu'une fois que le bien commandé est livré par le fournisseur, ou le service ou la prestation exécuté par le prestataire, et qu'après vérification, ceci est conforme aux besoins initiaux exprimés ou au cahier de charges formulé, le virement est automatiquement effectué vers le compte bancaire du fournisseur. Cela, d'une part afin que l'Etat soigne son image de mauvais payeur, et d'autre part, que les fournisseurs entrent rapidement en possession de leur argent, afin de soutenir leurs activités et honorer leurs engagements.

Enfin, comme résultats escomptés après application de cette stratégie étatique d'Achats-Logistique, nous avons :
Economies ou gains Achats considérables générés par la mutualisation des Achats et la négociation groupée. Les sommes économisées serviront à d'autres fins sociales utiles pour l'épanouissement des ressortissants du « Pays des Hommes Intègres »,

Hausse du niveau de la qualité des produits, services et prestations offerts par l'Etat à ses citoyens, puisque les cahiers de charges seront conçus et confectionnés de façon collégiale entre l'Acheteur et l'Expert du domaine. En aval de l'Achat, un suivi et un système rigoureux de contrôle sera réalisé pour s'assurer de l'efficacité du bien, du service ou de la prestation achetée.

Réduction du chômage grâce aux centaines de milliers d'emplois qui seront créés (acheteur, logisticien, ingénieur, auditeur, pharmacien, diététicienne, biologiste, transporteurs, juriste, chauffeur, transitaire, gestionnaire de stocks, qualiticien…) tout en ajoutant le gros contingent de start up et de sous-traitants qui verront le jour ;

Réduction de la corruption, de l'évasion fiscale, de la surfacturation.

Transfert de technologies et montée en compétence de fabricants locaux.
Fonction nouvellement répandue au Burkina-Faso, relativement prisée par les nouveaux bacheliers mais en réalité totalement méconnue du grand public, la logistique, cette discipline de la science de gestion, managée avec habilité, honnêteté et professionnalisme, pourrait faire monter en puissance non seulement les entreprises burkinabè, et contribuer fortement et stratégiquement au développement socio-économique du Burkina-Faso.

Aboubacar ZERBO

• Spécialiste en Management de l'Achat International de Kedge Business School de Bordeaux, et en Ingénierie logistique de l'ESTIA (École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées) de Bayonne.

• Doctorant en Management UMEF SWISS GENEVE
• Secrétaire Général de REXALD (Réseau des Experts Africains en Achats et Logistique Durables)

• Enseignant en Management des Organisations, Logistique, Chaine Logistique Internationale, Fonction Achats et Approvisionnements, & Transports dans les Universités et Instituts de Ouagadougou.
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com

Catégories: Afrique

Leadership : L'Union des groupes bibliques universitaires (UGBB) renforce les capacités de ses membres

mar, 31/08/2021 - 14:14

Le Séminaire de formation des leaders étudiants et la concertation nationale des Groupes bibliques universitaires débuté le 23 août dans la cité du cavalier rouge (Koudougou/Centre-Ouest) a refermé ses portes ce vendredi 27 août 2021. Organisée par l'Union des groupes bibliques universitaires (UGBB) et du soutien de l'ONG Vision Afrique, cette rencontre a réuni une centaine d'étudiants venus des groupes bibliques communaux des quatre coins du pays.

L'Union des groupes bibliques universitaires en collaboration avec l'ONG Vision Afrique a tenu dans la ville de Koudougou du 23 au 27 août 2021, un séminaire de formation en leadership au profit des leaders étudiants des groupes bibliques universitaires. Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre du plan stratégique quinquennal dénommé « Vision 50+ », dont l'un des objectifs généraux porte sur le développement de la bonne gouvernance et du leadership, a regroupé 118 étudiants venus des 13 GBU communaux du Burkina.

Les ainés étaient également présents à la cérémonie de clôture

Renforcer la qualité du leadership des leaders étudiants des différents GBU et leurs capacités en entrepreneuriat, faire un état des lieux de la mise en œuvre de la Vision 50+ au sein des GBU, poser des bases nécessaires pour le développement de la bonne gouvernance et de l'accroissement de l'impact du mouvement au sein des campus universitaires, dans l'église et dans la société. Tels sont les objectifs poursuivis par ce présent séminaire de formation.

Ce séminaire vient répondre à un besoin de formation en leadership

Selon Tindano Dieudonné, secrétaire général de l'Union des groupes bibliques du Burkina, ce séminaire vient répondre à un besoin de formation en leadership constaté au niveau des étudiants. « Nous nous sommes rendus compte que la formation des leaders étudiants souffrait et qu'il fallait apporter une réponse à cela. Non pas qu'il n'y avait pas de formation qui se faisait, non pas qu'il n'y avait pas de leaders étudiants, mais durant leur parcours universitaire, plusieurs formations s'offrent à eux sans prendre en compte certains éléments essentiels qui sont importants pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixés dans les groupes bibliques, à savoir transformer l'étudiant ou l'élève pour la vie », a-t-il expliqué.

Tindano Dieudonné, secrétaire général de l'Union des groupes bibliques du Burkina

D'où la tenue de ce séminaire qui, selon lui, va permettre la mise en place d'un Programme Minimum Commun (PMC) de formation des leaders afin d'harmoniser les curricula de formation non seulement au Burkina mais aussi dans les 19 pays de l'Afrique francophone. Le thème leadership a été choisi pour ce séminaire car selon lui les problèmes de société et de gouvernance résultent pour la plupart de manque de leadership.

Il était question pour les organisateurs durant cette session de renforcer les capacités des leaders étudiants en leadership, management des GBU et en mobilisation des ressources et en entrepreneuriat, de lancer les bases pour réussir la mise en œuvre du Programme Minimum Commun de la Formation des Leaders Etudiants (PMC-FLE) dans les différents GBU du Burkina, d'améliorer le niveau de compréhension de la vision des GBU, et surtout d'évaluer la mise en œuvre de la Vision 50+ au sein des différents GBU.

Maurice Kobo Ouédraogo, président du Conseil d'administration de l'UGBB

Afin d'atteindre les objectifs fixés, plusieurs activités ont été réalisées au cours de ce séminaire. Il s'agit entre autres de la concertation nationale des GBU assortie de résolutions, des exposés bibliques sur le livre de Luc, la formation sur le leadership féminin et sur l'entrepreneuriat et une communication sur le leadership biblique et intergénérationnel.

… montrer que le chrétien est excellent là où il se trouve

La cérémonie de clôture tenue dans la soirée du 27 août a connu la présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le président de l'Université Norbert Zongo et le président du Conseil d'administration de l'UGBB. Dans son message de clôture, Maurice Kobo Ouédraogo, président du Conseil d'administration de l'UGBB, s'est appesanti sur le passage de 1 Roi 19 v 9 à 18. A cet effet, il a retenu trois éléments essentiels qui caractérisent la vie du vrai leader. D'abord, savoir qu'il n'est pas seul, ensuite être prêt pour consacrer d'autres leaders et enfin se préparer pour devenir un mentor (coacher d'autre leader).

Le Pr Fréderic Ouattara, venu encourager ses jeunes frères en Christ, n'a pas manqué de saluer l'initiative de l'UGBB. « C'est un plaisir pour moi de venir encourager les frères. Il est de plus en plus important que pour nous qui sommes devant, qui avons eu le privilège et la grâce de réussir que nous puissions soutenir les frères qui sont en train de grandir afin qu'ils puissent demain eux aussi être des modèles pour ceux qui viendront après », a dit le président de l'Université Norbert Zongo. Aussi, il les a invités à toujours garder la foi et surtout montrer que le chrétien est excellent là où il se trouve, car il doit faire valoir les talents que Dieu lui a donnés.

Pr Frédéric Ouattara, président de l'Université Norbert Zongo

A l'issue des cinq jours de formation, Dieudonné Tindano ne manque pas de traduire sa satisfaction pour la tenue de cette activité, dont il compte sur la grâce de Dieu pour voir les fruits dans la vie des participants. Car dit-il : « Ne vous bornez pas d'écouter mais il faut mettre en pratique ; et c'est ce que nous voulons voir dans la vie de nos leaders. Nous sommes à la veille de la célébration de notre cinquantenaire et nous voulons que le visage du GBU, de l'UGBB change pour que nous soyons des modèles et des leaders exemplaires, intègres qui servent Dieu et qui craignent Dieu ».

Compaoré Fatou, étudiante en production et santé animale au Centre universitaire de Ziniaré, recevant son attestation de formation en entrepreneuriat de mains du Pr Frédéric Ouattara

Connaître son style de leadership et le renforcer davantage

Les étudiants, bénéficiaires de ces différentes formations, ont également manifesté la nécessité de ce séminaire qu'ils attendaient impatiemment. C'est le cas de Kaboré Abdoulaye, étudiant en 3e année de mathématiques au Centre universitaire de Banfora. Il dit être satisfait de cette formation qui lui a permis de renforcer ses capacités dans plusieurs domaines et dit avoir appris que le leader doit avoir un certain nombre de qualité pour impacter sa génération et son milieu.

Kaboré Abdoulaye, étudiant en 3e année de mathématiques au Centre universitaire de Banfora

Quant à Compaoré Fatou, étudiante en production et santé animale au Centre universitaire de Ziniaré, elle affirme : « Le GBU de Ziniaré est prêt pour aller appliquer tout ce qu'on a appris car les formations que nous avons reçues sont des formations que nous n'avons pas eues auparavant, et ces formations nous ont révélé beaucoup de choses. » Il fallait que cette formation se tienne, lance-t-elle. Car cela lui permettra de pouvoir être un bon leader, de savoir comment diriger le groupe biblique à Ziniaré.

Samuel Lankoandé, secrétaire général du GBU et étudiant en licence 3 génie civil au Centre universitaire de Fada, affirme avoir été assez équipé et surtout prêt pour aller impacter l'université et aussi apporter son soutien considérable à ses camarades et mieux préparer la relève pour ses petits frères du GBS (groupe biblique scolaire).

Samuel Lankoandé, étudiant en licence 3 génie civil et secrétaire général du GBU au Centre universitaire de Fada

Il confie : « Ce qui m'a le plus marqué dans le leadership, c'est d'abord même la clarification du concept leadership parce que les gens n'ont pas la même compréhension du mot leadership et d'aucun pensent que le leadership n'est pas permis à n'importe qui. Ce séminaire permet à toute personne de connaître son style de leadership et aussi de le renforcer davantage. »

Prince Omar
Le Faso.net

Catégories: Afrique

Championnat national de Kung-fu WUSHU : Cheick Abass Bonkoungou, meilleur athlète de la saison

mar, 31/08/2021 - 13:00

Le championnat national de Kung-fu WUSHU s'est déroulé dans la soirée du dimanche 29 août 2021 à Ouagadougou. Plus de 400 athlètes ont pris part à ces joutes compétitives et Cheick Abass Bonkoungou a été désigné meilleur athlète de la saison avec quatre médailles d'or et une en argent.

C'était le quatorzième rendez-vous des pratiquants de l'art martial. En effet, la quatorzième édition du championnat national de Kung-fu WUSHU s'est tenue le dimanche 29 août à Ouagadougou.
Plus de 400 compétiteurs issus de 33 clubs de Ouagadougou et des provinces ont pris part au championnat. Ils ont pris part aux compétitions dans les catégories minimes, juniors et seniors. Ils ont rivalisé de talents et d'endurance en démonstration et combats.

Au final, Cheick Abass Bonkoungou s'est illustré comme le meilleur compétiteur de la saison. L'athlète de l'Association les Dragons Blancs de Kung-Fu-Wushu de Saaba a remporté quatre médailles d'or et une en argent.

Dans le classement des clubs, l'Association les Dragons de Dafra-KFW/Bobo-Dioulasso prend le lead avec 21 médailles d'or, 16 en argent et 11 en bronze.
Sagesse Kung-Fu club de Maître Oumar Coulibaly, directeur technique national, prend la deuxième place avec 16 médailles d'or, 19 en argent et 12 en bronze.

Pour le président de la Fédération burkinabè de Kung Fu WUSHU, Jean Conseibo, c'est une satisfaction d'avoir pu organiser le championnat. « L'organisation du championnat est un défi que nous avons pu relever. Les compétitions étaient d'un très bon niveau. Ce qui me fait dire que si nous avons possibilité de participer à des compétitions internationales, nous n'avons rien à craindre », a-t-il indiqué.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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IN MEMORIAM Leopold BASSONO

mar, 31/08/2021 - 11:30
Catégories: Afrique

ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022 : Rejoignez-nous à l'Institut Supérieur de Sécurité Humaine

mar, 31/08/2021 - 10:30

L'Institut Supérieur de Sécurité Humaine (ISSH) informe les parents d'élèves et les nouveaux bacheliers que les inscriptions sont ouvertes.
Si vous êtes soucieux de l'avenir de l'humanité et de son épanouissement, alors notre credo « l'être humain d'abord », s'adresse à vous !

L'ISSH vous propose des formations originales, uniques dans la sous-région et qui correspondent aux besoins des ONG et organismes internationaux.
Nos parcours complets de formation (Licence et Master) sont axés sur les spécialités suivantes :

Action Humanitaire
Sécurité Alimentaire et Nutrition en Situation d'Urgence
Gestion des Conflits et Construction de la Paix
Gouvernance de la Sécurité Globale

Nos conditions d'admission :
Être titulaire du Baccalauréat (toutes séries)
Être motivé pour les métiers de l'humanitaire et du développement durable
Avoir une bonne culture générale

Débouchés professionnels :
En Action Humanitaire : agent humanitaire, assistant projet et programme, coordonnateur, chef de projets, chargé de projets et programmes humanitaires, consultant, etc.

En Sécurité Alimentaire et Nutrition en Situation d'Urgence : assistant projets nutrition/alimentaire, assistant wash, superviseur en nutrition/alimentaire, coordonnateur, chef de projets, chargé de projets et programmes nutritionnels et alimentaires, consultant en Sécurité alimentaire et nutrition, etc.

En Gestion des Conflits et Construction de la Paix : agent/superviseur de gestion de conflits communautaires, assistant gestion des conflits et cohésion sociale, coordonnateur, chef de projets, chargé de projets et programmes paix et sécurité, médiateur et négociateur, consultant en prévention de conflits, etc.

En Gouvernance de la Sécurité Globale : conseiller en sécurité et gouvernance, chargé du contrôle citoyen du secteur de la sécurité, chargé de sécurité, consultant en gouvernance du secteur de la sécurité, expert en sécurité intérieure, etc.
Modalités d'inscription :
L'admission est prononcée après une étude de votre dossier de candidature et un entretien de motivation.

NB : Nos effectifs par classe sont limités.
Pour plus de renseignements, contactez-nous :
Par téléphone : 25 37 68 34, 70 87 86 33 (Whatsapp)
Par mail : info@issh-edu.com
Ou consultez notre site web : www.issh-edu.com

ISSH, l'Être Humain D'abord !

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Avis d'appel d'offres pour la fourniture de pesticides, de régulateurs de croissance et d'appareils de traitement - Campagne 2022/2023

mar, 31/08/2021 - 10:00

Avis d'appel d'offres N° 21 08 002
(Portant fourniture de pesticides, de régulateurs de croissance et d'appareils de traitement - Campagne 2022/2023)

Au titre de la campagne agricole 2022/2023, la Société Burkinabè des Fibres Textiles (SOFITEX) lance un appel d'offres pour la fourniture de :
 Insecticides coton pour un volume global de deux millions sept cent treize mille (2 713 000) traitements ou doses ;
 Herbicides granulés de prélevée pour traiter une superficie de quatre cent soixante-dix-huit mille (478 000) hectares ;
 Herbicides liquides de prélevée pour traiter une superficie de quinze mille (15 000) hectares ;

 Herbicides liquides de post-levée coton pour couvrir une superficie de soixante-dix-sept mille (77 000) hectares ;
 Régulateurs de croissance des cotonniers pour couvrir une superficie de soixante-cinq mille (65 000) hectares ;
 Appareils pulvérisateurs à dos à pression entretenue munis de cloche herbicide, de lance ou de rampe horizontale pour les traitements Bas Volume (BV), pour cinquante mille (50 000) pièces.

I. Insecticides
Les insecticides sont classés en trois catégories différentes, et subdivisés en plusieurs lots.
1.1 Insecticides de première fenêtre (lots IN-T1)
Les lots IN-T1 (IN-T1-1 à IN-T1-19) d'un volume de huit cent quatre-vingt-dix mille (890 000) traitements ou doses sont répartis suivant le tableau 1 ci-dessous :

Tableau 1 : Lots IN-T1 - 890 000 doses ou traitements d'insecticides de la première fenêtre

Etiquette de l'emballage de couleur verte

I.2 Insecticides de deuxième fenêtre (lots IN-T2)
Les lots IN-T2 (IN-T2-1 à IN-T2-19), composés de binaires pyréthrinoïdes (ou autres nouvelles familles chimiques) + OP acaricides pour un volume de neuf cent soixante-cinq mille (965 000) traitements ou doses , et sont répartis comme suit dans le tableau 2 ci-dessous :

Tableau 2 : Lots IN-T2 - 965 000 doses ou traitements d'insecticides de la deuxième fenêtre

Etiquette de l'emballage de couleur rouge

1. 3 Insecticides de troisième fenêtre (lots IN-T3)
Les lots IN-T3 (IN-T3-1 à IN-T3-18), constitués de binaires pyréthrinoïdes (ou autres familles chimiques) associés aux néonicotinoïdes (ou régulateurs de croissance) aphicides/aleurodicides pour huit cent cinquante-huit mille (858 000) traitements ou doses , sont présentés dans le tableau 3 suivant.

Tableau 3 : Lots IN-T3 - 858 000 doses ou traitements d'insecticides de la troisième fenêtre

Etiquette de l'emballage de couleur jaune

2. Herbicides
Les herbicides coton sont divisés en trois catégories différentes :
2.1. Herbicides granulés de prélevée coton pour traiter une superficie de quatre cent soixante-dix-huit mille (478 000) hectares (lots HPG-1 à HPG-14). Pour ces herbicides, les destinations de livraison sont définies dans le tableau 4 ci-après :

Tableau 4 : Lots HPG - herbicides granulés de prélevée coton

2.2. Herbicides liquides de prélevée coton pour un volume global destiné à couvrir quinze mille (15 000) hectares (lot HPL), constitués d'herbicides simples, binaires et/ou ternaires.
Ces herbicides liquides de prélevée coton sont à livrer au Magasin central de Bobo.

2.3. Herbicides liquides de post-levée coton (lots HP-1 à HP-11) pour soixante-dix-sept mille (77 000) hectares à livrer selon les destinations indiquées dans le tableau ci-dessous. Selon les doses à l'hectare, les quantités (en litres) à fournir sont les suivantes (tableau 5) :

Tableau 5 : Lot HP - herbicides liquides de post-levée coton

NB : Pour les herbicides post-levée utilisés à une autre dose/ha, considérer la superficie à couvrir de 77 000 hectares pour la détermination des quantités en litre.
3. Régulateurs de croissance des cotonniers
Les régulateurs de croissance des cotonniers (lots RCC-1 à RCC-12) à fournir, sont destinés à couvrir une superficie de soixante-cinq mille (65 000) hectares et devront être livrées selon les destinations indiquées dans le tableau 6 ci-dessous.

Tableau 6 : Lot RCC – Régulateurs de croissance des cotonniers

4. Appareils de traitement
Le nombre d'appareils de traitement prévus par le présent appel d'offres se répartit comme suit :

 Appareils pulvérisateurs à dos à pression entretenue (lots ABV-1 à ABV-12 figurant au tableau 7) munis d'une lance ou d'une rampe horizontale pour traitement Bas Volume (BV) : cinquante mille (50 000) pièces.
Tableau 7 : Lot ABV - Appareils de traitement BV à pression entretenue

Tableau 7 : Lot ABV - Appareils de traitement BV à pression entretenue

Les cotations de chaque soumissionnaire, libellées en FCFA ou en Euro doivent être accompagnées des pièces contractuelles exigées dans le Dossier d'Appel d'Offres, ainsi que du reçu de paiement.

Les offres des soumissionnaires, sous plis fermés, doivent parvenir au secrétariat de la Direction générale de la SOFITEX, au plus tard le 30/09/ 2021 à 08 heures 30 minutes, contre la délivrance d'un récépissé de dépôt. L'ouverture des plis aura lieu le même jour à 09 heures 30 minutes précises, en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants qui le souhaitent.

La pièce de référence du présent avis d'appel d'offres est le dossier d'appel d'offres N° 21 08 002, à télécharger sur le site internet de la SOFITEX www.sofitex.bf.
Pour l'achat du Dossier d'Appel d'Offres, les soumissionnaires s'acquitteront de la somme de, un million cinq cent mille (1 500 000) Francs CFA non remboursable, à régler à la caisse centrale de la SOFITEX, contre délivrance d'un reçu de paiement.

Le Directeur Général
Wilfried A. G. YAMEOGO
Officier de l'Ordre de l'Etalon

Catégories: Afrique

Avis de recrutement d'un Chargé-e de Projet, Chargé-e de Suivi-évaluation, Comptable et trois superviseurs

mar, 31/08/2021 - 10:00

BP : 219 KAYA CNSS N°40914X
ACD/CN KAYA / CENTRE -NORD
Tel :(226) 24 45 22 74//70 24 76 89
IFU 00007087T
Compte ECOBANK N -1730378423002

PROJET COHESION SOCIALE, HCR, PLAN INTERNATIONALE BURKINA FASO,
MISE EN ŒUVRE PAR ACD/CN

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa réponse, Plan International Burkina a acquis d'importants financements dont ceux du UNHCR dans le secteur de la protection pour le renforcement de la Cohésion sociale entre les communautés (PDI, Refugiés retournés, populations hôtes) dans la région du Centre Nord à travers le projet « Renforcement de la Cohésion sociale entre les communautés (IDP, Refugiés retournés, populations hôtes) à travers l'engagement communautaire, la communication avec les communautés et la promotion du vivre ensemble » d'une durée de 09 mois allant du 1er Avril au 31 Décembre.

Le projet vise à contribuer à la cohésion sociale entre les communautés (IDPs, Refugiés retournés, populations hôtes) dans la région du Centre-Nord au Burkina Faso. La mise en œuvre du projet se fera par l'Association Action Communautaire de Développement du Centre-nord (ACD/CN) à travers un partenariat avec Plan International Burkina Faso. Les interventions se dérouleront dans les 10 communes d'intervnetion du projet Kaya, Barsalogho, Mané et Pissila dans la province du Sanmatenga, Kongoussi, Bourzanga, Rollo et Tikare dans la province du Bam et Tougouri et Yalgo dans la province du Namentenga.

Pour supporter efficacement la mise en œuvre de ce projet, l'Association Action Communautaire de Développement du Centre-nord (ACD/CN) recherche des candidatures pour le recrutement de :

• 01 Chargé-e de Projet
• 01 Chargé-e de Suivi-évaluation
• 01 Comptable
• 03 superviseurs
Pour un contrat de quatre (04) mois

A. Chargé-e de Projet

1. Mission
Sous l'autorité et la supervision du Président de l'ACD/CN, le/la Chargé-e de Projet aura pour mission :

 Assurer la mise en œuvre et la bonne gestion technique du projet au niveau de la zone d'intervention ;
 Assurer la bonne gestion des aspects opérationnels de la mise en œuvre du projet ;
 Établir et maintenir de bonnes relations de collaboration avec les services techniques et l'administration locale dans la zone d'intervention ;
 Assurer la mise en œuvre efficace des plans de travail du projet et en adéquation avec les

objectifs définis et les résultats attendus ;
 Assurer la planification et la bonne exécution des activités de formation, sensibilisation des acteurs dans la zone d'intervention ;
 Assurer la supervision et l'appui-accompagnement du personnel du projet ;
 Assurer l'élaboration des rapports périodiques du projet conformément au calendrier de rapportage ;
 Toutes autres tâches à lui confiées, dans la limite de ses compétences et responsabilités

2. Qualification et Compétences
 Avoir au moins une Licence en sciences sociales, gestion de projet ou autre domaine pertinent ;
 Avoir une très bonne expérience dans la gestion/coordination de projets (Planification,exécution, suivi - évaluation, capitalisation)
 Avoir une très bonne capacité de gestion d'équipe, gestion budgétaire, renforcement de capacités, rédaction des rapports - respect des engagements (délai et qualité) ;

 Pouvoir conduire plusieurs actions ensemble ;
 Avoir une très bonne connaissance de l'environnement humanitaire ; expérience de travail avérée en contexte humanitaire ;
 Avoir une connaissance de la zone du projet et des pratiques culturelles spécifiques aux personnes déplacées internes et la population hôte ;
 Avoir une bonne expérience en mobilisation sociale et en approche participative ;

 Avoir de très bonnes aptitudes en communication ;
 Avoir une bonne maitrise de la langue française (une connaissance des langues locales : mooré, fulfundé est un atout)
 Avoir de bonnes connaissances en informatique (Word, PowerPoint, Excel, Internet).

B. Chargé-e de Suivi-évaluation

1. Mission
Sous l'autorité et la supervision du Président de l'ACD/CN, le/la Chargé-e de Projet aura pour mission :
 Assurer le suivi-évaluation des activités du projet ;
 Concevoir et mettre en place des bases de données appropriées pour le suivi des indicateurs
du projet ;

 Gérer les différentes bases de données (les indicateurs, les images, les outils/supports de
communication, etc.) ;
 Élaborer des fiches de suivi des activités du projet ;
 Participer à l'élaboration des calendriers de suivi-évaluation ;
 Établir des tableaux de bord et suivre leur évolution ;
 Collecter mensuellement des données dans le cadre des feedbacks mécanismes et faire un rapport ;

 Appuyer l'analyse des données de suivi et évaluation et guider une réflexion citrique de l'équipe du projet en tirant les leçons apprises et les bonnes approches ;
 Appuyer la capitalisation des acquis du projet ;
 Appuyer la réalisation des enquêtes et évaluations, aussi à l'interne que celles commanditées par d‘autres partenaires ;

 Élaborer les rapports de suivi-évaluation ;
 Produire et transmettre dans les délais les rapports périodiques de suivi - évaluation ;
 Exécuter toutes autres tâches à lui confiées, dans la limite de ses compétences et responsabilité.

2. Qualification et Compétences
 Avoir le niveau BAC+3 en statistique sociale, démographie, économie ;
 Avoir une très bonne maîtrise des logiciels avancés d'analyse statistique (SPSS, Epi Info, Sphinx etc.) ;
 Avoir une très bonne connaissance de l'environnement humanitaire ; expérience de travail avérée en contexte humanitaire et d'insécurité, pandémie ;
 Avoir une très bonne expérience et/ou connaissance et respect des principes humanitaires ;

 Avoir une très bonne expérience en gestion de projet ;
 Avoir une bonne maîtrise du français (écrit et parlé) ;
 Avoir une très bonne capacité à conduire un programme de suivi- évaluation ;
 Avoir une très bonne capacité en gestion des données ;
 Avoir une expérience de travail d'au moins 3 ans avec les ONG et Associations et Développement ;
 Avoir une bonne connaissance des réalités socioculturelles de la zone du projet ;

 Avoir une aptitude à travailler en équipe et à effectuer de fréquents déplacements sur le terrain à moto ;
 Avoir de bonnes connaissances en informatique (Word, PowerPoint, Excel).
 Être capable de travailler sous pression et dans un environnement d'insécurité et de pandémie
 (Covid-19) ;
 Avoir une expérience de travail dans la zone du projet et accepter y résider ;
 Avoir de bonnes connaissances en informatique (Word, PowerPoint, Excel, Internet).

C. Comptable

1. Mission

Sous l'autorité et la supervision du Président de l'ACD/CN, le/la Comptable du Projet aura pour mission :

 Assurer la gestion administrative, comptable et financière du projet ;
 Dresser un état mensuel de la situation comptable ;
 Établir les fiches de paie du personnel, les déclarations fiscales et sociales, etc ;
 Orienter le/la chargé-e de projet sur la gestion efficace du budget et le respect des lignes budgétaire
 Tenir au jour le jour le journal de la caisse ;
 Gérer la caisse de menues dépenses ;

 Organiser le bureau notamment le classement des documents et pièces financières ainsi que tout dossier d'intérêt ;
 Assurer la reprographie et la reliure des documents ;
 Produire et transmettre les pièces justificatives et rapports financiers de qualité et dans les délais ;
 Toutes autres tâches à lui confiées, dans la limite de ses compétences et responsabilités.

2. Qualification et Compétences
 Avoir le niveau BAC+2 en comptabilité, ou diplôme équivalent ;
 Avoir une bonne maîtrise du français (écrit et parlé) ;
 Avoir au moins 3 ans d'expérience dans la gestion comptable, financière et budgétaire ;

 Avoir une expérience de travail d'au moins 3 ans avec les ONG ;
 Être capable de travailler sous pression et dans un environnement d'insécurité et de pandémie (Covid-19) ;
 Avoir une expérience de travail dans la zone du projet et accepter y résider ;
 Avoir de bonnes connaissances en informatique (Word, PowerPoint, Excel, Internet).
 La connaissance du logiciel de comptabilité Sage Ligne 100 est un atout.

D. Superviseurs

1. Mission
Sous l'autorité et la supervision directe du Chargé de Projet, les superviseurs auront à
Accomplir les tâches suivantes :
 Suivre les activités du projet dans la zone d'affectation ;
 Appuyer les points focaux dans la planification et la mise en œuvre des activités au sein des communautés ;

 Apporter une supervision formative aux points focaux dans les zones de mise en œuvre des activités en y effectuant des visites régulières, pour s'assurer que les activités sont correctement exécutées ;
 Assurer la collecte des données sur le projet en général et en particulier sur les activités des points focaux ;

 Produire les rapports périodiques sur les activités mises en œuvre ;
 Appuyer l'organisation d'évènements récréatifs et de sensibilisation visant à promouvoir la participation communautaire et la valorisation de soi
 Aider les points focaux à résoudre les problèmes survenant sur le terrain ;
 Examiner/déceler et surveiller les besoins et lacunes liés à la promotion de la cohésion sociale sur le terrain.

2. Qualification et compétences
 Avoir au moins le niveau BAC ou niveau équivalent avec une expérience solide dans le travail
avec ONG ou les associations de développement ;
 Parler couramment le Moore ou le Fulfulde ;
 Avoir une expérience en supervision d'activités terrain ;
 Avoir une aptitude à travailler en équipe ;
 Être prêt à effectuer de fréquents déplacements sur le terrain à moto ;
 Avoir une bonne connaissance des réalités socioculturelles de la zone du projet ;

 Être prêt à travailler sous pression ;
 Avoir une expérience de travail dans la zone du projet et accepter y résider
 Avoir une très bonne connaissance de l'environnement humanitaire ; expérience de travail avérée en contexte humanitaire ;
 Maitriser l'outil informatique (Word, Excel, Powerpoint).
 Avoir une bonne connaissance des réalités socioculturelles de la zone du projet ;

 Bonne maîtrise du français ;
 Avoir une expérience de travail dans la zone du projet et accepter y résider ;
 Avoir une bonne capacité rédactionnelle ;
 Avoir une très bonne connaissance de l'environnement humanitaire ; expérience de travail avérée en contexte humanitaire ;

Composition du dossier :

Pour l'ensemble des Postes
 Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Président de l'ACD/CN
 Un curriculum vitae daté et signé ;
 Une lettre de motivation ;
 Une photocopie du diplôme requis ou de l'attestation de niveau ;
 Les copies d'attestation de travail démontrant votre expérience
 Une photocopie de la CNIB ;
Les dossiers de candidatures sont recevables en ligne à l'adresse acdradiotele@yahoo.fr , ou au siège de ACD/CN sis au secteur 04 de Kaya en face de la résidence du gouverneur, tous les jours ouvrables de 7h30 à 16h00, du Lundi 30 Août au mardi 07 Septembre 2021 à 16h00.

Conditions de recrutement
Le recrutement se fera par sélection sur dossier et les candidats retenus seront contacter pour un entretien avec un jury.

NB : Les candidatures féminines sont fortement encouragées

Pour toutes informations complémentaires, contacter ACD/CN au 70 24 76 89/76 70 51 23

LE PRESIDENT

Samuel BAMOGO
Officier de l'Ordre de l'Etalon
Ambassadeur de la Paix

Catégories: Afrique

Décès de KABORE Mariam Batogma : Faire part

mar, 31/08/2021 - 08:30

"Donne-lui, Seigneur, le repos éternel et que brille
sur elle la lumière de ta face. Qu'elle repose en paix. " Amen

Le Naaba Ziiri de Sourgou,
La grande famille KABORE à Guirgo (Sourgou),
Le Rim-Tansoba Naaba Guiguemdé à Tansobtenga,
Le Naaba Sonré Tansoba de Zamnogho (Monsieur Armand Roland Pierre BEOUINDE,
Maire de la Commune de Ouagadougou),
Monsieur KABORE Zindibala Issaka du CNRST à la retraite à Ouagadougou et son épouse,

Monsieur ZONGO Sandaogo Hamidou, militaire à la retraite à Koudougou,
Monsieur KABORE Salam à Guirgo,
Monsieur NIKIEMA Fousseni à la Société Marina Market à Ouagadougou,
Madame DIARRA née SY Mariam à Bamako,
Madame SY Fatoutmata à Cotonou,
Madame SY Kadidja aux USA

Les grande famille SY, DIARRA, NIANE, SYLLA à Ouagadougou et Bamako,
La grande famille SISSAO à Saraféré,
La grande famille GADIAGA à Mopti,
Les familles alliées BEOUINDE, ZAMA, TIEMTORE, OUEDRAOGO, KAFANDO,
BENON, DIENDERE, SARR, OUATTARA
Monsieur KABORE Issouf, agent Air Afrique à la retraite et son épouse SY Aissata à Ouagadougou,

Les enfants Madame BEOUINDE Abi, Cheick et Aboubacar Ben Sidi KABORE,
Les petits enfants BEOUINDE, Jean Christophe Issouf, Jean José Aboubacar,
Jean Marc Seydou et Sofiane KABORE,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur petite fille, fille,
sœur, tante et belle-sœur,

KABORE Mariam Batogma
décès survenu à Lyon (France)
le 18 Août 2021.

PROGRAMME DES OBSÈQUES

Mercredi 1er septembre 2021
Arrivé du corps à l'aéroport International de
Ouagadougou Vol AF à 19H 15
Veillée de prières au domicile à Gounghin Avenue
des Temsoba côté entrée principale camp militaire
Sangoulé Lamizana à 20h 30.

Jeudi 2 septembre 2021
Levée du corps au domicile à Goughin à 8h
Absoute à l'église st Pierre de Gounghin à 9h suivie
de l'enterrement au Cimétière Municipal route de
Saponé-Leo.

Union de prières pour le repos de son âme.

Catégories: Afrique

Décès de NEYAGA née FOFANA Fanta Sonia : Remerciements

mar, 31/08/2021 - 08:30

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra » verset Jean 11 :25

Les Grandes Familles NEYAGA à Kolo, Pô, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et à l'étranger.
Les Grandes Familles FOFANA à Siou, Safané, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et France,
La Grande Famille OUEDRAOGO à Kossodo, Ouagadougou, France et Belgique,
Les familles Alliées et Amis

Monsieur NEYAGA Serge Aristide Responsable technique à Biofaso.
Monsieur FOFANA Seydou contrôleur de Gestion à la retraite à Ouagadougou.
Madame OUEDRAODO Joséphine contrôleur du travail à la retraite à Ouagadougou.
Les enfants Oscar et Melissa ;

très touchés et réconfortés par les nombreuses marques de compassion et de soutiens multiformes manifestés à leur égard lors du rappel à Dieu le 07 Août 2021 à Ouagadougou et de l'inhumation le 09 Août 2021 au cimetière de Tabtenga à Ouagadougou de leur chère bien-aimée fille, belle-fille, Sœur, épouse et mère,

Madame NEYAGA née FOFANA Fanta Sonia
Précédemment, Microbiologiste à l'hôpital saint Camille de Ouagadougou dans sa 41ème année.

Ils adressent leurs sincères remerciements :
 aux autorités de l'hôpital Saint Camille ;
 à la directrice générale de BIOFASO
 à la Communauté Chrétienne de Base de Saint Camille
 à la Communauté Chrétienne de Base Saint Moïse de Dassasgho ;

 à la Communauté Chrétienne de Base de Don Bosco ;
 à la Communauté Chrétienne de Base de Saint Camille de Zenia I de Pô ;
 à la Communauté Chrétienne de Base Saint François d'assise (Saint NAZARETHE) ;
 à la délégation de la cellule JOIE de l'église EDEN/TBI de Ouagadougou ;
 à la délégation des intercesseurs pour IMPACT TV à EDEN/TBI de Ouagadougou ;

 à la délégation du Full Gospel ;
 à la Communauté malgache à Ouagadougou ;
 à l'amical des seniors de l'administration du travail-Burkina Faso ;
 à la délégation du CCM-Burkina ;
 aux Voisins et Jeunes de Dassasgho et Sanyiri SIAO ;
 à l'ensemble des collègues du couple ;

 à l'ensemble des collègues des frères et sœurs du couple ;
 au Directeur Général de ARISTONE ;
 aux nombreux Amis et Connaissances ;
 aux Promotionnaires et Camarades d'écoles ;
 à tous ceux qui de près ou de loin leur ont exprimé leur compassion et apporté soutien ;

Ils se gardent de citer de noms de peur d'en oublier. Que Dieu le Tout Puissant et Miséricordieux rende à tout un chacun ses bienfaits au-delà de ses attentes.

Catégories: Afrique

Décès de Joséphine Angélique VICENS dite José : Faire part

mar, 31/08/2021 - 08:00

Les familles VICENS, TRAORE et TERRASSON ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de Joséphine Angélique VICENS dite José le jeudi 26 août 2021 à Marseille (France)
Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement. Union de prières.

Catégories: Afrique

Redéploiement des élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré : Une décision aux desseins inavoués selon le président de l'AESO du Zinda

mar, 31/08/2021 - 01:24

Le lycée Philippe Zinda Kabore est fermé depuis le 24 mai 2021. Pour l'année scolaire 2021-2022, les quelques 3700 élèves que compte l'établissement seront réaffectés dans 74 établissements de la ville de Ouagadougou.

Une décision des premiers responsables de l'éducation, qui cache des desseins inavoués selon Wilfried Thiombiano, président de l'association des élèves et scolaires de Ouagadougou ( AESO) du Zinda.

"Fermer tout un établissement qui compte près de 4000 élèves pour les redéployer dans différents lycées alors que nous connaissons tous les effectifs pléthoriques dans les classes...Cela nous montre le cynisme de nos dirigeants et leur intention de détruire l'éducation burkinabè", soutient-il.

Lire aussi Fermeture du Lycée Zinda : Le ministre Ouaro explique

Et si la destruction de l'administration et la disparition de la base de données sont entre autres raisons avancées pour fermer l'établissement, Wilfried Thiombiano rétorque que plusieurs entités de l'administration telles les bureaux du censeur, de l'intendant, du conseiller principal d'éducation sont toujours fonctionnels. Le bureau du proviseur ne constitue pas l'administration du Zinda, lâche-t-il. Pour ce qui est de la base de données, si elle a complètement disparu comment donc l'administration a pu faire des bulletins avec les moyennes des deux premiers trimestres, s'interroge le président de l'AESO du Zinda. Tous ces arguments ne sont selon lui, "qu'une comédie gouvernementale".

Il soutient que si à travers ce redéploiement l'objectif est de briser leur chaîne de lutte, il les pousse au contraire vers la victoire. "Les luttes à venir seront sûrement plus rudes avec les réformes éducatives... Ces réformes sont pour détruire l'éducation et tant qu'elles seront là, la lutte persistera".

Pour Wilfried Thiombiano, le mieux à faire est de réouvrir le lycée Philippe Zinda Kaboré, car le redéploiement risque de faire exploser les effectifs dans les établissements d'accueil et ainsi détériorer la qualité de l'enseignement.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Médias et sécurité : « 90% des meurtres des journalistes sont restés impunis », selon Dr Lassané Yaméogo

mar, 31/08/2021 - 01:20

La Fondation des médias pour l'Afrique de l'Ouest, en collaboration avec le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), a organisé un forum sur l'amélioration de la sécurité des journalistes au Burkina Faso, ce lundi 30 août 2021 à Ouagadougou.

Dans un contexte marqué par l'insécurité, les journalistes sont souvent pris à partie. Ils sont entre le marteau et l'enclume. D'un côté, des forces de l'ordre qui leur reprochent de « faire l'apologie du terrorisme » à travers leurs informations ; d'autre part, des terroristes qui les accusent de les discréditer aux yeux de la population. « Médias et sécurité », c'est sous ce thème que la Fondation des médias pour l'Afrique de l'Ouest, en collaboration avec le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), a organisé un forum sur l'amélioration de la sécurité des journalistes au Burkina Faso.

Selon le président du pilotage du CNP-NZ, Boureima Ouédraogo, ce forum vise à mettre en évidence les problèmes de sécurité des journalistes face aux menaces terroristes et aux lois répressives au Burkina Faso. Il s'agit aussi de sensibiliser les parties prenantes à la sécurité et à la protection des journalistes tout en améliorant leur coopération.

Le président du pilotage du CNP-NZ, Boureima Ouédraogo.

Ainsi, trois communications ont été au menu de ce forum. Pour montrer à quel point le duo « médias et sécurité » est assez complexe, le journaliste Hyacinthe Sanou et le commandant Hervé Yé, de la communication de la gendarmerie nationale, ont fait une présentation conjointe sur « Comment le journaliste doit-il se protéger sur le terrain de collecte de l'information ? » Pour le journaliste, il faut penser à sa propre sécurité avant de donner l'information. Quant au commandant, toujours dans le même sens, il a ajouté que les médias doivent dire aux populations civiles qu'elles ne doivent pas rester indifférentes dans ce contexte.

298 civils tués en moins de trois mois

L'enseignant-chercheur Dr Lassané Yaméogo s'est entretenu avec les hommes de médias sur le thème : « Menaces contre les journaliste ». Il a recensé huit types de menaces et violence contre les journalistes. Il y a entre autres l'assassinat, les menaces de mort, le cambriolage et l'insécurité économique. Le chercheur a partagé des témoignages des journalistes qui sont pris à partie par des terroristes dans l'exercice de leur fonction et la précarité dans laquelle vivent certains hommes de médias. Citant une étude de l'UNESCO en 2019, Dr Lassané Yaméogo a indiqué que 90% des meurtres des journalistes sont restés impunis, avec une moyenne de 58 morts par an dans le monde.

Les participants sont essentiellement des journalistes.

« Médias et contexte sécuritaire : ce qu'il faut savoir de la situation de sécurité et comment se comporter ? » C'est sous ce thème que l'expert en sécurité Mahamoudou Sawadogo a ouvert le bal des communications. Il a affirmé, des statistiques à l'appui, que le Burkina Faso est en train de « surplomber le Mali et Niger » qui connaissent les attaques terroristes depuis dix ans. Alors que le Pays des hommes intègres n'est qu'à sa sixième année. Entre le 1er janvier et 31 mars 2021, le Burkina compte 86 civils tués dans 105 incidents et entre 1er avril et le 14 juin, ce sont 298 civils qui sont tués dans 115 incidents, a-t-il énuméré.

Pour l'expert en sécurité Mahamoudou Sawadogo, les journalistes doivent éviter le « syndrome de la grenouille ».

A chacune des présentations, des conseils ont été prodigués aux hommes de médias et des recommandations ont été formulées afin d'adopter une stratégie visant à améliorer la sécurité et la sûreté des journalistes au Burkina Faso.
Plus tôt, les ministres de la Communication et de la Sécurité ont présidé la cérémonie d'ouverture. Les deux membres du gouvernement ont salué cette initiative du CNP-NZ.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Opérations de sécurisation du 23 au 29 août 2021 : Trois engins explosifs improvisés détruits dans les environs de Arbinda

lun, 30/08/2021 - 23:50

Le point hebdomadaire (du 23 au 29 août 2021) de la situation sécuritaire fait état de trois engins explosifs improvisés détruits dans les environs de Arbinda.

Le communiqué précise également qu'une unité d'intervention du détachement militaire de Barsalogo est intervenue au profit de VDP pris à parti par des assaillants.

Les forces armées ont assuré la sécurisation de travaux cham- pêtres au profit des populations dans plusieurs localités. Les patrouilles de sécurisation et les opérations de ratissage se sont également poursuivies dans le but de protéger les populations

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Fada N'Gourma : 200 jeunes formés sur les mécanismes de prévention et de répression de la torture

lun, 30/08/2021 - 23:04

Le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, en collaboration avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), organise une série de formations au profit de 200 jeunes, agents de santé et de la sécurité, de la région de l'Est, sur les mécanismes de prévention et de répression de la torture et des disparitions forcées. Cette session de formation, qui se tient du 30 août au 7 septembre 2021 à Fada N'Gourma, entre dans le cadre du projet ‘'Appui à la promotion, à la protection des jeunes consolidateurs de la paix et défenseurs des droits de la personne dans les régions du Sahel, du Nord et de l'Est''.

Cette initiative portée par les deux partenaires, en l'occurrence le ministère de la Justice et le PNUD, vise à former 500 jeunes, agents de santé et des forces de défense et de sécurité, au respect et à la promotion des droits humains. Le choix des trois régions n'est pas fortuit, selon le point focal du PNUD de la région de l'Est, Karen Deborah Benja. « Les trois régions sélectionnées par ce projet sont confrontées à une insécurité qui contribue sans doute à la dégradation du respect des droits humains », a-t-elle relevé, avant d'ajouter que le PNUD entend restaurer la paix et la cohésion sociale à travers cette session de formation.

Le projet consiste à promouvoir la cohésion sociale dans les régions en proie à l'insécurité selon le point focal du PNUD à l'Est

Pour elle, la cible bénéficiaire de la formation, notamment les forces de défense et de sécurité (FDS), et le personnel de santé, a un « rôle primordial » dans la mesure où elle est permanemment en contact avec la population. Parfois, poursuit-elle, les forces de défense et de sécurité (FDS), et le personnel de santé peuvent, par ignorance, poser des actes contraires aux valeurs du respect des droits humains. « Je pense qu'à travers cette formation ils seront mieux outillés sur les principaux leviers du droit humain afin de promouvoir la paix et la cohésion sociale dans les différentes régions », a-t-elle conclu.

Un avis que partage aussi le secrétaire général de la région de l'Est, Amidou Soré, qui a représenté le gouverneur. Pour, lui la thématique de la formation traduit l'engagement du Burkina Faso au respect des droits humains à travers la signature de certaines conventions liées à la question. « Le Burkina Faso a signé le 4 janvier 1999 et le 11 février 2010 la convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, les tortures et autres peines ou traitements cruels, inhumains », a-t-il expliqué, en ajoutant que ces conventions que le pays s'est engagé à respecter obligent les États à veiller à ce que les forces de défense et de sécurité, le personnel médical soient formés sur les dispositions pertinentes et les mécanismes de prévention et de répression en la matière.

Le secrétaire général de la région, Amidou Soré a cité le drame de Banlo comme un exemple de non respect des droits humains

A l'entendre, les forces de défense et de sécurité et les ‘'soldats'' de la santé sont souvent à l'origine de pratiques compromettantes en matière de respect des droits humains. Il est donc nécessaire de leur enseigner, dit–il, les mécanismes de prévention et de répression de la torture afin garantir le respect des textes. « Les FDS et les agents de santé sont parfois susceptibles de se rendre coupables ou complices d'actes contraires au respect des droits humains », a souligné le représentant du gouverneur. A l'occasion, il a demandé une minute de silence en mémoire des victimes du drame de Banlo qui, selon lui, relève d'une défaillance du respect des droits humains.

C'est aussi dans la même dynamique que s'inscrit Jean Robert Rouamba, conseiller des droits humains par ailleurs directeur du suivi des accords internationaux au ministère de la Justice. En assurant la communication sur le protocole d'Istanbul, il a expliqué particulièrement aux agents de la santé qu'ils ont l'obligation de s'occuper « convenablement » des malades « terroristes » soient-ils.

Deux autres communications ont été données à cet effet sur les instruments de lutte contre la torture : la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants et les textes nationaux ; les mécanismes de prévention contre la tortue et autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants sont, entre autres, les thèmes abordés.

Martin Ilboudo,médecin généraliste ressort satisfait de la formation

Les participants saluent l'initiative

Pour les bénéficiaires de la formation, l'activité est à saluer. Martin Ilboudo est un médecin généraliste à Pama, dans la Kompienga. Il se dit « très » satisfait de la formation. « Nous avons pu voir les causes de tortures et les moyens de lutte contre les tortures. Moi, en tant qu'agent de santé, je pense que désormais je sais quelle conduite tenir face à un patient », a-t-il laissé entendre. « Je pense que la donne va changer maintenant », a affirmé pour sa part Nian Aka, assistant de la Garde de sécurité pénitentiaire. Il promet d'être le relais de cette sensibilisation auprès de ses collègues.

Cette formation est la deuxième du genre après celle de la région du Nord à Ouahigouya, du 23 au 28 août dernier. La dernière session de formation est prévue à Dori, dans le Sahel, du 13 au 18 septembre prochain.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

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AstuceTICs : Retrouvez votre smartphone sur votre PC en un clic

lun, 30/08/2021 - 22:26

Plus besoin de vous tracasser pour avoir accès à des SMS, appels téléphoniques, notifications, photos et applications mobiles lorsque vous travaillez sur votre PC. Avec cette astuce, connectez facilement votre téléphone à votre PC et travaillez librement.

Sur Windows 10, il existe une application permettant aux possesseurs d'un smartphone Android de connecter téléphone et ordinateur, et d'exécuter toutes ces tâches directement depuis ce dernier, en bénéficiant en plus du confort d'un vrai clavier et d'un grand écran. Il est même possible de lancer sur l'ordinateur les applications installées sur le smartphone.

Comment ça marche ? Sur votre PC, lancez l'application « Votre téléphone », sélectionnez « Android », cliquez sur « Continuer » et connectez-vous à votre compte Microsoft. Sur le téléphone, allez dans le Play Store et téléchargez « Assistant votre téléphone ». Lancez l'application, connectez-vous au même compte et accordez les autorisations. Terminez par « Mon PC est prêt » puis « Autoriser ».

Envoyer et recevoir des SMS

Comment envoyer et recevoir des SMS ? Cliquez sur « Messages » dans le volet gauche de l'application PC. La liste de vos SMS s'affiche (sinon Actualiser, si votre téléphone est connecté en 4G voyez l'avertissement). Pour envoyer un SMS, faites « + Nouveau message », saisissez le nom du contact dans le champ « À : » et votre message en bas. Vous pouvez joindre des images, provenant du mobile ou du PC.

Pour accéder aux photos, cliquez sur « Photos » dans le volet gauche. Les images de votre téléphone s'affichent (au besoin, cliquez sur Actualiser). Vous pouvez les copier sur l'ordinateur, en les faisant glisser à la souris vers le dossier de votre choix.

Recevoir les notifications

Afin de ne manquer aucune notification, cliquez sur « Notifications » dans le volet gauche, puis sur « Ouvrir les paramètres sur le téléphone ». Sur votre téléphone, l'écran « Accès aux notifications » s'affiche. Activez le curseur « Assistant votre téléphone » et faites « Autoriser ». Lorsqu'une nouvelle notification arrive, un point bleu apparait sur l'icône « Notifications ». Cliquez dessus pour en prendre connaissance. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

HFB
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Source : Windows10 Le guide complet

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Semaine nationale de la médecine traditionnelle : Des acteurs plantent utile dans la forêt classée de Kua à Bobo-Dioulasso

lun, 30/08/2021 - 21:15

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a donné le top départ de la campagne de reboisement, ce lundi 30 août 2021 dans la forêt classée de Kua, dans la commune de Bobo-Dioulasso. A en croire le ministre Ouédraogo, ce sont des milliers de « plants utilitaires » qui seront mis en terre durant cette saison de pluie.

Cette campagne de reboisement rentre dans le cadre de la commémoration de la 9e édition de la Semaine nationale de la médecine traditionnelle au Burkina Faso. A cet effet, plusieurs activités sont inscrites au programme dont cette campagne de reboisement, qui va permettre de mettre en terre des milliers de « plants utilitaires » sur le site de la forêt classée de Kua, non loin du site de construction de l'hôpital de référence de Bobo-Dioulasso. Ces plants vont servir à guérir plusieurs maladies dont celles diarrhéiques, le paludisme et d'autres affections pulmonaires.

Le ministère de la Santé engagé dans la promotion de la médecine traditionnelle

Cette activité a mobilisé l'ensemble des tradi-praticiens, les acteurs du ministère de la Santé et les pouvoirs décentralisés. Le ministre de la Santé, tout en précisant que la plantation d'arbres va se poursuivre jusqu'à la fin de la saison de pluies, a rappelé, une fois de plus, que les plants mis en terre serviront à la médecine traditionnelle, afin de guérir de nombreuses maladies. A en croire Charlemagne Ouédraogo, le choix du site de la forêt classée de Kua n'est pas fortuit.

« Nous avons choisi la forêt de Kua parce que le site est à côté de l'hôpital de référence qui sera construit. La médecine moderne et celle traditionnelle collaborent ensemble pour offrir des soins à la population. C'est pourquoi, nous avons voulu être juste à côté parce que les plants qui vont sortir ici vont servir à la médecine traditionnelle qui aura un bâtiment qui sera construit ici à Bobo-Dioulasso, au sein du futur hôpital », a-t-il expliqué.

Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo

La médecine traditionnelle, une industrie prometteuse

Au cours de la cérémonie de lancement de cette opération de plantation d'arbres, le ministre a rappelé l'importance de la médecine traditionnelle dans la prise en charge de la santé des populations depuis longtemps. Il a loué l'efficacité de cette médecine et a souhaité son renforcement pour atteindre la qualité dans le cadre de la promotion des soins de santé.

Les acteurs de la médecine traditionnelle plantent utile dans la forêt classée de Kua

« La médecine traditionnelle occupe une place de choix dans le système de santé au Burkina Faso et c'est ce qui justifie notre présence à Bobo-Dioulasso, à l'occasion de la semaine consacrée à la médecine traditionnelle et alternative. Sur le plan mondial, nous sommes à la 19e édition et sur le plan national, c'est la 9e édition qui est commémorée cette année. Cela fait donc neuf ans que le Burkina Faso a marqué son engagement et son adhésion dans la promotion de cette médecine traditionnelle », a-t-il laissé entendre.

Christine Kafando, marraine de l'évènement

En effet, la médecine traditionnelle est utilisée depuis des siècles pour améliorer le bien-être des populations, et elle continue de jouer un rôle essentiel dans les soins de santé au Burkina. Elle tire sa quintessence de la riche biodiversité de plantes médicinales que recèle le pays. Elle se présente ainsi comme une industrie prometteuse que les Burkinabè peuvent exploiter plus et exporter à l'international. Eu égard aux potentialités existantes des plantes médicinales et remèdes. Pour la marraine de l'évènement, Christine Kafando, « la médecine traditionnelle est une médecine dont on ne peut pas s'en passer, même s'il y a la médecine moderne », a-t-elle insisté. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Afghanistan et Sahel : Les femmes, la Paix et la Sécurité

lun, 30/08/2021 - 20:50

Ceci est une tribune de Mamadou Djibo Baanè-Badikiranè, philosophe. Pour lui, la situation actuelle en Afghanistan doit être une leçon pour l'Afrique : on n'impose pas la démocratie qui, du reste, est un "processus endogène aux mains d'une société libre".

Le Président Macron tire la leçon de la déroute militaire des Occidentaux : « On ne peut pas imposer la démocratie ». Thucydide 1 depuis l'Antiquité, avait déjà mis en garde contre l'impérialisme démocratique, la conduite des guerres non nécessaires et qui sabordaient ainsi la puissance étatique. Nous sommes bien en face d'une défaite morale majeure.

Avoir engagé une guerre en 2001 sur l'idée de punition légitime des auteurs de l'attentat contre les Tours Jumelles de New York et s'être laissé entraîné dans une guerre sur de bons sentiments, humanistes et de facilitation de la démocratie libérale, avoir dépensé des dizaines de milliards de dollars, changer la donne de la stabilité régionale par le réarmement moderne et massif des Talibans, énoncent la déroute de ce mois d'août 2021. Ignoble ! Cette déroute militaire de l'Otan et de l'armée supplétive afghane est le nom de la défaite d'une illusion : exporter le modèle libéral de la démocratie.

Pour le philosophe, le bon diagnostic de la défaite de cette illusion impériale occidentale, épèle le nouveau monde multipolaire, pas seulement au plan des institutions multilatérales mais aussi et désormais, au niveau des contenus et modèles de gouvernance démocratique. Chacun peut désormais assumer que la démocratie est un processus endogène aux mains d'une société libre. Et ce socle civilisationnel singulier administre l'exercice des pouvoirs publics et de la puissance publique.

Il peut bien être libéral, électoral et représentatif ou plutôt délibératif et participatif en vue de construire des consensus pour résorber le polemos inhérent au vivre-ensemble. L'accroissement de la gloire est ainsi le Graal des militaires tandis que les dirigeants d'une société libre savent que les guerres d'occupation génèrent la tragédie démocratique là-bas et ici, sa détresse. Parce que l'idée même de droit (des femmes, des enfants de tous) demeure l'idée de paix conviviale. Pire, pas même, la paix géopolitique.

Tour à tour, l'invincible Afghanistan aura mis fin brutalement aux servitudes impériales anglaise, soviétique en 1989 et américaine en 2021. La France doit regretter la monarchie francophile du Roi Zaher Shah d'Afghanistan. Tour à tour, les interférences hégémoniques ont brisé le rêve des femmes et des jeunes afghans de vivre dans leur pays multiethnique, multiculturel qui savait fêter Norouz, le Nouvel An perse, l'Aïd et le drapeau tricolore, le symbole et le lieu imprenable de la souveraineté de ce pays.

Tour à tour, ces ingérences hégémoniques ou au nom de bons sentiments, ont fractionné et généré des violences inouïes par l'affaissement de l'Etat central et de ses institutions. Lorsque les Moudjahidines ont chassé les Soviets en 1989, le pays est d'office devenu un pays en reconstruction sous le joug taliban. Pour vaincre, ils ont été aidés par les Américains et les Saoudiens via le Pakistan (continuité tribale pachtoune et territoriale).

Aujourd'hui, la sortie très peu digne de l'Otan de l'Afghanistan, boucle provisoirement la boucle. Un pays tour à tour tiraillé entre les bellicismes Indo-pakistanais, Irano-Saoudien, Qatari-Emirati, Sino-Occidental, Turco-Russe, j'en oublie. Des confluences orageuses pour faire le lit des violations massives des droits des femmes, du vol de rêve des enfants afghans tantôt par Najibullah, Mollah Omar, Karzaï, Ghani et le suprême Akhundzada. Cette géopolitique des bellicismes a tour à tour des consonnances monarchiste, sunnite, communiste, chiite, libéral civilisationnel ou islamiste.

Comment avoir pensé, un seul instant, pouvoir au nom d'un paradigme hégémonique, changer voire « imposer » à l'Afghanistan, le modèle libéral démocratique ? Ce socle de principes et de valeurs frappé du sceau de la tolérance au nom du modèle laïc occidental (le modèle français est plus libertaire, le modèle multiculturel anglo-saxon plus ouvert) qui promeut les offenses au sacré, minimise la culture du blasphème, insulte la foi des autres et ravale la laïcité au rang de religion civique contraposée outrageusement aux vieux monothéismes, heurte les perçus des divinités africaines et autres.
Le nouveau monde est multipolaire en tous ses lieux de mémoire, de pouvoir. Cette leçon vaut pour tous.

Et singulièrement, pour nous les Africains au sud du Sahara dont les irrédentismes religieux, ethniques, la crise du pastoralisme et ses induits de conflits et stigmatisation de certains groupes sociaux versus l'émergence de milices communautaires et, la quincaillerie militaire des puissances occidentales sur zone en conquérante, au nom des calculs et bons sentiments, qui prétend régenter le délitement ou à tout le moins, se substituer aux faillites de nos Etats, nos institutions incapables de remplir leurs missions régaliennes ; donner les mêmes services universels de base à tous les citoyens sur l'ensemble des territoires délimités, nous avons le devoir de rétablir les équilibres militaires et géopolitiques pour la paix et la sécurité, la stabilisation de nos espaces publics et renouer avec la convivialité par nous- mêmes.

La responsabilité est primordialement, ma responsabilité.
La dualité géopolitique est la mère des paix trompeuses engrangées, tantôt par telle coalition hétéroclite aux intérêts géopolitiques torrentiels, tantôt par telle autre dont l'invariant est la malveillance et la malice dès lors que le destin leur fait signe. En Afghanistan comme au Sahel, la paix civile et la cohésion nationale ne répondent que de la tolérance vécue ancestrale, de la convivialité sociale ouverte au sein des sociétés civiles vibrantes.

Les alliances de circonstances géostratégiques de telle puissance hégémonique avec telle société politique locale ou la production d'une technostructure supplétive de substitution, relèvent désormais de la déréliction politique. Les incubations de modèle et leurs ingénieries hégémoniques, quelles qu'elles soient, sont des éphémérides. Le vol d'une luciole, certes, éclaire la caverne, mais échoue à sédimenter le brio du survol.

Il urge alors de laisser prospérer la sagesse des gens du terroir, émancipés des merveilles de la raison instrumentale certes, mais certains que c'est en rendant visite à leur terre-mère, sa culture, ses accents, ses saveurs, ses illusions et ses fulgurances morales, visiter soi-même et partant, dialoguer entre soi et partager avec les enfants précoces ou insouciants de son pays, la commune prospérité au nom de leur imprenable dignité. Les femmes, les enfants, ces ressorts de la paix, de la solidarité assureront pour tous, la paix conviviale, cette puissance douce.

La Paix conviviale assure à la démocratie, une montée en gamme de la puissance de l'Etat. Or, aucune guerre fondée sur la puissance militaire comparative n'assure la démocratie (parce qu'imposée). Il s'ensuit que la guerre de puissance comparée ne produit ni la sécurité pour les hégémoniques, ni la paix conviviale pour les autochtones du pays envahi. La guerre est la décision par la victoire militaire. Cette victoire n'est point la paix, a fortiori sa perte. La Pax Liberalis ne vaut que pour les pays de même régime tandis que la Pax Conviviale traite de chacun comme convive. Elle est donc notre créance.

Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, VI, 24, p. 1125.

Catégories: Afrique

Burkina Faso : Des défenseurs des droits humains outillés sur la prévention des actes de tortures et disparitions forcées dans le Nord

lun, 30/08/2021 - 20:20

Dans le cadre du Projet d'appui à la promotion et à la protection des jeunes consolidateurs de paix et défenseurs des droits de la personne, une formation sur la prévention et la répression de la torture et des disparitions forcées dans la région du Nord a été initiée au profit de défenseurs des droits humains, des forces de défense et de sécurité, des représentants du corps médical de la région du Nord. Cétait du 23 au 28 août 2021 à Ouahigouya.

Le Projet d'appui à la promotion et à la protection des jeunes consolidateurs de paix et défenseurs des droits de la personne a identifié des défis auxquels les jeunes garçons et filles défenseurs des droits humains, les forces de défense et de sécurité et des agents de santé sont confrontés dans l'exercice de leur mission en matière de lutte contre les actes de torture et de disparitions forcées. Cette activité organisée par la direction du suivi des accords internationaux (DSAI) du ministère en charge de la Justice en collaboration avec la direction régionale du Nord dudit ministère a été sous la supervision du directeur général de la défense des droits humains et de la coordonnatrice du projet au PNUD.

Des participants à la formation

Identifier les bonnes pratiques pour contribuer à la prévention de la torture

Pour les organisateurs, l'objectif général de cette formation est de renforcer les capacités de 500 jeunes défenseurs des droits humains, forces de défense et de sécurité, et personnel médical du Nord, de l'Est et du Sahel.
Afin de relever le défi dans la région du Nord, trois sessions ont permis à 150 participants de s'approprier la problématique de la prévention et la répression de la torture et des disparitions forcées.

l'animation des sessions a été assurée par des experts en droits humain

Des communications sur six thèmes majeurs ont été présentées par des experts aux participants suivies d'échanges et de cas pratiques à travers des travaux de groupes. Les instruments de lutte contre la torture, les mécanismes de prévention contre la torture, des actes de disparition forcée, le protocole d'Istanbul et le rôle des acteurs de défense des droits humains ont été entre autres les thèmes développés qui ont permis d'atteindre les résultats attendus au cours des six jours de formation.

le premier groupe des formés posant avec les autorités

Des participants bien outillés pour relever le défi

Abdoul Rasmane Ganam, commissaire central de police (CCP) de la ville de Ouahigouya, qui a livré une communication, a laissé entendre : « La thématique est d'actualité au regard du contexte sécuritaire, les fonctionnaires de façon générale, notamment les forces de défense et de sécurité, sont souvent accusés à tort ou à raison de torture. Il était temps qu'on puisse échanger avec les gens, les former par rapport aux différents aspects afin de leur rappeler leurs missions dans la prévention des actes de tortures et de disparitions forcées. »

Abdoul Rasmane Ganam CCP de Ouahigouya

Le Commissaire Ganam, en sa qualité de communicateur, dit rester convaincu que le message est passé au regard des préoccupations exprimées et des réponses qu'il a pu donner. Il a par ailleurs invité les participants à être des relais auprès de leurs communautés respectives.

Ouédraogo Souleymane du corps médical

Ouédraogo Souleymane du corps médical, qui a participé à la formation, estime avoir eu des informations nécessaires sur les mécanismes de prévention. « Ce que nous avons appris au cours de la formation sur la prévention des cas de tortures et les disparitions forcées, va nous servir de relais auprès de notre entourage pour que les populations aient connaissance de leurs droits, car si les droits des personnes et des peuples ne sont pas protégés, cela nous conduit à la dictature, à l'anarchie absolue ; chose qui peut amener chacun à vouloir bafouer la loi ».

Gadiaga Djénéba représentante l'association de Solidarité Developpement de Thiou et Kain.

« On a beaucoup appris au cours de cette formation sur les droits humains. Et en tant que défenseur des droits humains, je suis désormais outillée sur les mécanismes de prévention des tortures et des disparitions forcées. Cette formation est la bienvenue car elle a été riche de beaucoup d'enseignements qui vont sans doute renforcer nos capacités dans notre mission de défenseurs des droits humains », a soutenu Gadiaga Djénéba, membre de l'Association de Solidarité pour le Développement de Thiou et Kain.
Après Ouahigouya, des acteurs de Fada et Dori bénéficieront du 30 août au 11 septembre 2021 de cette session de renforcement de capacités.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

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Nestlé-Burkina : 200 étudiants formés en entrepreneuriat et employabilité

lun, 30/08/2021 - 19:40

La filiale Nestlé Burkina à travers son projet « Nestlé Needs youth » a organisé un forum de partage d'expériences au profit de 200 étudiants, le vendredi 27 août 2021 à Ouagadougou.

Encourager les étudiants à entreprendre est devenu désormais le cheval de bataille de Nestlé-Burkina. En effet, grâce à son programme « Nestlé Needs youth », qui signifie « Nestlé a besoin de la jeunesse », le groupe Nestlé entend promouvoir et renforcer l'entreprenariat des jeunes. Ce sont au total 200 jeunes présélectionnés sur 450, avec au minimum un Bac + 2 qui ont pris part à ce forum de partage d'expériences.

Selon le DG de Nestlé Burkina, Xavier Béraud, cette initiative a pour but de soutenir la jeunesse burkinabè sur plusieurs plans, à savoir l'employabilité, la formation, mais aussi de guider les jeunes dans le début de leur carrière professionnelle.

M. Xavier Béraud a traduit toute sa reconnaissance au ministère en charge de la jeunesse et de la promotion et de l'entreprenariat qui les accompagne sur le projet.
Le représentant du ministre de la jeunesse, Lassina Kaboré, a salué l'initiative de Nestlé-Burkina qui, selon lui, va de pair avec les ambitions de son ministère. Il a réaffirmé le soutien du ministère de la Jeunesse à accompagner Nestlé sur ce projet qui permettra de renforcer les compétences entrepreneuriales des jeunes au Burkina Faso.

« Grâce à nos structures, nous mettons à la disposition des jeunes un ensemble d'outils et d'instruments pour leur permettre d'être prêts à l'employabilité. Nous créons aussi des opportunités pour leur insertion socio-professionnelle en tant qu'entrepreneurs », a-t-il laissé entendre.

La présidence du Faso, représentée par son conseiller spécial chargé des questions de jeunesse, M. Kassoum Bienvenu Velegda, a invité toutes les entreprises privées à emboîter les pas de Nestlé-Burkina, tout en traduisant sa gratitude envers les initiateurs de cet atelier.

Pour rappel, Nestlé est le premier groupe agro-alimentaire dans le monde. Présent dans 186 pays, Nestlé a un chiffre d'affaire de 84 milliards. Il a 150 ans d'expérience.

Patricia Coulibaly (Stagiaire)
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