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Union européenne

Denis MacShane : "le pire jour de l'histoire de l'Europe depuis 70 ans"

Toute l'Europe - ven, 24/06/2016 - 17:54
Aux premières lueurs du jour, tôt ce matin, le référendum britannique d'appartenance à l'Union européenne a rendu son verdict : le 'Brexit' arrive en tête avec 51,9% des suffrages. Un résultat qui aura fait l'effet d'un véritable cataclysme, immédiatement suivi par la démission du Premier ministre David Cameron, un effondrement de la livre sterling et des marchés financiers, et une avalanche de réactions politiques.Denis MacShane, ancien ministre britannique des Affaires européennes, travailliste europhile et francophone, a répondu aux questions de Touteleurope.eu. Selon lui, la "propagande anti-européenne" dans les médias britanniques, le sentiment d'être "laissés pour compte" chez les classes populaires, et le manque de "projet" européen ont été les éléments constitutifs du 'Brexit'.
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Communiqué de presse - Déclaration conjointe des présidents Schulz, Tusk, Rutte et Juncker

Parlement européen (Nouvelles) - ven, 24/06/2016 - 16:05
Général : Le Président Schulz, le Président Tusk et le Premier ministre Rutte se sont réunis ce matin à Bruxelles à l'invitation du Président de la Commission européenne Juncker. Ils ont discuté du résultat du référendum au Royaume-Uni et fait la déclaration conjointe suivante:

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Brexit: amis anglais, merci pour votre sacrifice !

Coulisses de Bruxelles - ven, 24/06/2016 - 15:28

Amis Anglais et Gallois, merci, du fond du cœur. Vous avez su résister à tous les arguments, des plus rationnels aux plus apocalyptiques, de ceux qui militaient pour le remain. Vous avez choisi d’ignorer les risques d’explosion de votre glorieux pays, les Écossais et les Irlandais du nord, deux des quatre nations de ce qui reste de votre Empire, ayant massivement -et honteusement- voté en faveur de l’Union. Vous avez pris le risque de diviser pour longtemps votre société entre, d’une part, jeunes, diplômés et urbains, massivement «remain», et, d’autre part, vieux, peu diplômés et ruraux, massivement «leave», une fracture sociale pour longtemps béante. Un vote d’un courage inouï puisqu’il a politiquement dévasté et va économiquement affaiblir votre pays, ce dont l’Europe ne peut que vous être reconnaissante.

Car il manifeste votre sens du sacrifice dont le continent a bénéficié à plusieurs reprises, lorsque vous l’avez sauvé des griffes de Napoléon, puis de l’hégémonisme allemand (à deux reprises). Vous avez enfin compris que la place de votre île n’était pas au sein de l’Union. Bien que vous ayez un grand pied en dehors (budget, euro, Schengen, politique de sécurité et d’immigration, union bancaire, etc.), votre seule présence suffit à bloquer toute tentative d’intégration supplémentaire, non seulement par peur de vous déplaire, mais parce qu’il fallait à chaque fois imaginer une usine à gaz supplémentaire pour que vous conserviez votre « statut spécial ». Résultat : les réformes de l’Union ont toujours abouti, à cause de vous, à la rendre de plus en plus illisible aux yeux des citoyens et donc à les en éloigner. En dépit de tous nos efforts, vous continuiez à trouver cette Europe ultra-réglementaire et dirigiste, alors que la majorité des Européens la trouvent bien trop libérale : nous n’avons pas eu la chance de connaître Margaret Thatcher et nous sommes restés, globalement, attachés à l’État providence, à l’interventionnisme étatique, au marché régulé, toutes choses qui vous font horreur. Aussi, nous avons du accepter d’affadir le projet des pères fondateurs et pratiquer une politique du moyen terme qui, au final, déplait à tout le monde: l’Europe a réussi l’exploit d’inventer l’ultralibéralisme réglementaire !

Vous avez assisté aux chocs qui ont secoué l’Union depuis 2008 et vous avez compris que l’Union risquait de mourir sous le poids de ses contradictions, de ses paralysies, de ses compromis et de la médiocrité de ses dirigeants nationaux qui alimentent un scepticisme de plus en plus fort à l’égard d’un projet européen rendu responsable de toutes les difficultés nationales. Vous avez donc décidé de nous donner un grand coup de pied au derrière : si le choc du départ de l’un des quatre grands pays de l’Union ne nous réveille pas, si nous ne mobilisons pas pour relancer une construction qui a assuré la paix sur le continent depuis 70 ans, c’est que vraiment nous méritons de disparaître. Votre sursaut churchillien restera dans l’histoire ! Car vous savez ce qui vous attend : après la Seconde Guerre mondiale, vous vous êtes enfoncé dans la dépression économique au point que le FMI a dû voler à votre secours, comme une vulgaire Grèce. Votre PIB, lors de votre adhésion en 1973, était l’un des plus bas de la CEE, et c’est pour cela que vous avez rejoint un projet qui vous répugnait. Si Churchill était pour les États-Unis d’Europe, c’était évidemment avec un Royaume-Uni qui en serait la puissance tutélaire et non un simple membre, pas plus important que la France !

Je suis impressionné, comme toujours, par votre sens du sacrifice et de l’intérêt collectif. Quand je pense à ce qui vous attend, tant pour couper les liens entre vous et nous (200 accords commerciaux signés en votre nom par l’Union que vous allez devoir renégocier, 80000 pages de lois communautaires qu’il va falloir trier pour éviter les vides juridiques, les opérations en euros qui vont partir pour le vieux continent) que pour essayer de conserver un accès au marché unique, notamment pour vos banques et vos services financiers, je ne peux que saluer votre courage ! Ce sont des années d’incertitudes, de tourmentes, de déchirements qui vous attendent. Chapeau bas, messieurs les Anglais ! Espérons que nous saurons nous montrer dignes de votre sacrifice. En tous les cas, good luck pour votre aventure solitaire.

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Mutuelle santé, sur quels critères la choisir ?

Regards citoyens - ven, 24/06/2016 - 12:57

Le choix d’une mutuelle santé dépend tout d’abord de vos besoins en soins médicaux. Cependant, il existe certains critères sur lesquels vous devez vous y référer.

Les critères à prendre en compte lors du choix d’une mutuelle santé

Le premier critère c’est vos besoins. Il est important de faire un point sur ses besoins avant d’envisager souscrire à une complémentaire santé. Ainsi, vous devez savoir vos besoins en matière santé, ainsi que ce que vous désirez couvrir exactement. En fonction de ce qui en ressortira, vous examinerez les garanties proposées, ainsi que les garanties secondaires si elles existent. Le deuxième critère à prendre en compte c’est les services inclus.

Veillez à bien étudier les services présents dans le contrat de la protection juridique médicale par exemple ou dans celui de l’assistance. Ces services peuvent vous être très utiles. Le troisième critère porte sur les tarifs. En effet, le prix ne doit pas être négligé lors du choix d’une mutuelle santé. Bien que certains pensent que les prix les plus bas sont synonymes de mauvaises mutuelles, rassurez-vous il n’en est rien.

Par la suite, vient la disponibilité de votre conseiller. Ce quatrième critère a tout aussi sa place dans ce sens où vous devez être en mesure de joindre votre conseillé à tout moment où vous avez besoin de lui, que ce soit par téléphone ou par courriel. Le cinquième critère est basé sur le délai de remboursement.

Le délai de remboursement doit être le plus tôt possible, compte tenu du coût de certains soins. Puis, vient en sixième position la date effective du contrat. Il s’agit en d’autres termes de la date à laquelle la couverture santé commence. Ensuite, nous avons comme septième critère le délai de carence, qui est en quelque sorte la période durant laquelle les garanties n’ont aucun effet. Ce délai est appliqué par plusieurs mutuelles santés.

Le huitième critère à prendre en compte ce sont les services en ligne. En effet, vous devez pouvoir disposer d’une interface où il vous sera possible de consulter tous les services dont vous bénéficiez sans avoir à vous déplacer.
Le dernier critère à prendre en compte lors du choix de votre mutuelle santé c’est sa réputation. Bien qu’elles ne bénéficient pas toutes d’une bonne réputation, vous ne pouvez tout de même pas porter votre choix sur une mutuelle où aucun de ses adhérents n’est satisfait de ses services. Alors n’hésitez pas à vous renseigner.

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Communiqué de presse - Session plénière extraordinaire le 28 juin

Parlement européen (Nouvelles) - ven, 24/06/2016 - 12:18
Général : Suite au référendum britannique sur l'Union européenne, la conférence des présidents du Parlement (composée du Président du PE et de ceux des groupes politiques) a décidé, vendredi matin, de convoquer une session plénière extraordinaire le 28 juin à 10h00. Au cours de cette session, les députés voteront une résolution analysant les résultats du référendum et la voie à suivre. Le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et des représentants du Conseil seront présents.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Press release - Plenary session live - Brussels - 23/06/2016

Parlement européen (Nouvelles) - ven, 24/06/2016 - 10:34
General : Extraordinary Plenary session live in Brussels

Source : © European Union, 2016 - EP
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Communiqué de presse - Déclaration du Président Schulz et des présidents des groupes politiques

Parlement européen (Nouvelles) - ven, 24/06/2016 - 09:29
Général : Le Président du Parlement européen Martin Schulz et les présidents des groupes politiques du PE ont fait des déclarations à la presse le 24 juin suite à une réunion extraordinaire de la conférence des présidents (qui réunit le Président du PE et ceux des groupes politiques du Parlement) sur les résultats du référendum britannique du 23 juin.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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EU Membership Referendum’s Eve: uncertainty, panic and misunderstanding

EU-Logos Blog - ven, 24/06/2016 - 08:01

It is a matter of hours before the final results of the British Referendum on European Union Membership will be declared by Chief Counting Officer Jenny Watson in Manchester. Differently from general elections, there will be no exit poll; provisional results would be ready on Friday 24 June around 1 am, while official results will wait until 7 am the same day. Political scientists specialised on electoral dynamics in UK claim that the city of Lancaster will be the litmus test of British electorate’s choice. The last poll released by consultant agency Populus, carried out online and before voting opened, showed remain on 55 % and leave on 45 %. Among the uncertainty, residents have started standing in long queues in front of ATMs. As seen last years in Greece, cash withdrawal can be interpreted as one of the main signs that signals the eve of a financial catastrophe. If that will not be the reality tomorrow, nevertheless the degree of panic and uncertainty reached around the issue today will mark the fate of relationship between UK and the rest of the member States on one side and political balance within the UK itself. Notably, panic and fear, as signalled in one previous article, are not positive in political dynamics (while a electoral booster in time of campaigning). The truth is, even if Brexit will not concretise, the society tomorrow will be divided. If Brexit will gain the majority, the economic and financial world will need to hold their breath for a long time.

One of the first dark horses is the fate of the government, as Cameron cabinet is based on a fragile majority and his party will be furthermore divided. As highlighted by consultant Tom White of Global Counsel agency, the first after-referendum day will see Tories obliged to face the quest for a new party leader. At the same time, in the event of a majority for the Leave choice, the distribution of favour in geographical terms will pose another issue, this time at constitutional level. If Cameron will remain Prime Minister, he will be seriously challenged in terms of legitimacy when opting for or against the starting procedure of an exit based on a formal request to European Institutions based on article 50 of the European Union Treaty. Until now, Scotland and Northern Ireland have appeared pro-Remain in the conducted polls. As mentioned in a previous article, Scotland nationals are generally pro-European, with their Scottish National Party voting against the European Union Referendum Bill during its second reading at the House of Commons on 9 June 2015 (when the Bill actually passed with 544 votes against 53). Remote villages in Scotland and Wales have particularly benefited in the past of European Structural Funds, which constitutes the bulk of their point of view: Remain is not only a political question, but a matter of convenience. Several surveys shows that sixty to seventy-five percent of Scottish voters are in favour of remaining inside the EU, with the very heart of Scotland, the Highlands, depending largely today from trade and tourism, two sectors that will be severely damaged by the detachment from the EU. While in northern England social housing and lack of contribution from national budget have been the main topic concentrating critiques towards the EU, in Glasgow the inhabitants of social housing blocks financed by EU funds (with parameters of modernity and suitability for human living annexed) have interiorised the positive evolution of national social housing policy as a consequence of belonging to European Union. As stated journalist Hans Von der Brelie in the Insiders: Many Scots are convinced: Europe bears ordinary working class people in mind; Europe shares, and Europe practices solidarity”. 1,3 billion euros have been promised as future investment in social housing by the European Investment Bank, a budget that can fund nearly 20.000 new homes. The cost of a Brexit will not only be economical, but political: one direct consequence of Britain concretely starting negotiation to leave the EU will be that of offering the occasion for another referendum over Scottish Independence. And the actual uncertainty does not offer answers of a potential domino effect that this search of independence will trigger on Welsh and Northern Irish voters.

If the real prospect of a member State leaving the Union has positively conveyed the attention of European policy makers on the absence of a clear procedure according with article 50 of the European Union Treaty, the uncertainty of the procedure and the unpredictability of the length of negotiations is doubling the worries of politicians, economists and entrepreneurs. Economic disadvantages that would be caused by Brexit on both the continent and on British soil have been well portrayed by a rich contribution of reports published by international organisations as the International Monetary Fund (IMF), the World Trade Organisation (WTO), the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), and by national institutions as the Ministry of Treasure and the Bank of England. If the projections differ in terms of short and long-term scenarios, the main result points at years of recession following an initial shock and then a GDP loss, around – 9% in 2030 in the worst scenario.

The problem of this stream of reports has been reflected in several studies that show how more educated people have demonstrated a pro-european stance probably because capable of processing the information provided by the press during the campaign. On the contrary, poorly educated people have been more sensible to populist’ and eurosceptical’ claim to the myth of “regaining sovereignty and a full control on UK budget”. Only one economic study has been published supporting this last position, a report by “Economist for Brexit” that claimed the dishonesty of other experts. Their study, which even stated that leaving the EU would lead to gaining 4% of GDP in ten years, has promptly demolished by London School of Economics. Interviewed by SkyNews at the beginning of this month, Brexiter Secretary of Justice Michael Gove has not been capable of indicate any economist that had explicitly supported the Leave option.

The problem is that today a large part of voters will express themselves unaware of the detailed implication of their choice on their economy. Not only because the narrative during the campaign has not been truly explicative, bur also because of the technicality of certain topics. One example is the debate over tech sector, which had a minor echo in English economical press. It shows the paradox of the effect of Brexit on this sector in terms of juridical consequences on business development. Tech sector is one of the business fields that should be more opened as possible, in terms of financial and human capital. Valuable and innovative projects capable of attracting investors and contributions in terms of skills and ideas can be developed only if people are naturally drawn to a certain market. And the UK market outside EU would not be more attractive neither more opened. Nearly 90% of respondents in a poll conducted by among stakeholders in tech industry in the UK have opposed Brexit. According to a range of CEOs and lawyers surveyed by Business Insider (The Guardian), abandoning EU will harden recruit and maintenance of international “best talents” and certainly start-ups will find new obstacles in raising capital. If we consider the “operational” side of human capital management at international level, tech industry in Britain will face the lack of capability in managing (attracting) significant contributors. Firstly, last years Britain did not provide a successful record in issuing tech sector visas. As proved by official data, between 2014 and 2015, government organisation Tech City UK managed to issue seven visas on a objective of 200. Secondly, very few start-ups can become large enough in the UK alone, has it has been chosen until now as “bridge” between Europe, the US and Asia.

Here comes the problem of an unaware or misinformed electorate. One of the flags of the Leave campaign has been “getting rid of the EU red tape”, that is to say to release British business from the burden of EU regulation. But, in reality, leaving the EU would paradoxically imply a double burden to keep running tech business at European level. The reason lays in the fact that this industry sector is based on data sharing and nowadays data are treated in Britain in accordance with the European system. This last is disciplined by the GDPR (General Data Protection Regulation), a new EU-wide regulatory regime that will come into force in 2018. If Britain will actually leave the EU starting in 2016, considering that negotiations will last at least two years, UK tech companies will go through hard time as the specific regulatory regime they will have to adapt will not be defined, while the new system will entry into force and other European competitors will have the advantage of time to adapt. Not knowing the exact amount of time negotiations will take, a post-Brexit Britain will need a data regulatory framework in accordance with the GDPR, either one scheme that mirrors the European system, either a radical new one. The easier option will be to adopt the GDPR, in the sense that businesses looking to operate in both Britain and the EU would operate with a solely system, while nothing will change for their consumers, following Switzerland’s example. An adequacy decision by the Commission will then be needed, in order to ensure the transfer of personal data from EU to UK. But if the eurosceptic wave will still dominate the debate (and push the government), mirroring EU without being part of it will be a no-go. Then a radical new framework to handle data will be created, financially burdening businesses that will have to switch between two different schemes, an obstacle to both European investors willing to operate in the UK and UK companies willing to operate on the Continent. If the GDPR will remain stricter in comparison with the new UK framework, companies will opt for the stricter system in order to adapt once and for all their activities and save money and time. For most start-ups and tech businesses, which aim is to open offices in major markets in which they operate, this just wouldn’t be an option. On the continent, EU-based businesses with limited resources, facing a separate regulatory regime, will probably abandon Britain in favour of other European markets, at the expense of British consumers. Last but not least, Europe-wide registries uphold currently the rights to trademarks and designs, while the creation of a similar registry for patents is now under construction (European Unitary Patent), i.e. a European hardware start-up will needs to register its design as its intellectual property in one Member State to gain protection across the others.

It is true that under the question of Leaving or Remain there is an ocean of implicit, hidden, un-debated, overly-debated, hardly comprehensible questions. The choice the British electorate will launch tomorrow a newer debate, no matter what the direction will be, on how European politicians and policy makers have underestimated the event, how political and juridical belonging to European Union need to be reshaped and, hopefully, how to put breaks on this eurosceptical drift.

Francesca Sanna

For further information

 


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Communiqué de presse - Document européen de voyage: députés et ministres concluent un accord informel - Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures

Parlement européen (Nouvelles) - jeu, 23/06/2016 - 17:32
Un nouveau document européen de voyage accélérant le retour des citoyens non européens en situation "irrégulière" dans les États membres sans pièces d'identité valides a été approuvé de manière informelle par les députés et les ministres européens ce jeudi soir. L'un des enjeux du débat était d'augmenter la tolérance du document par les pays tiers en améliorant des détails techniques. Pour entrer en force, cet accord doit être accepté formellement par le Parlement et le Conseil des ministres.
Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Brexit: qui est in? Qui est out?

Coulisses de Bruxelles - jeu, 23/06/2016 - 17:02

Aujourd’hui, un numéro spécial de Libération consacré au Brexit. Superbe mise en page. D’un côté, les arguments du «in», de l’autre, ceux du «out», le tout vu tant d’un point de vue britannique qu’européen. Mes articles sont ici: pour le remain , pour le leave.

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Hearings - The use of drones and the fight against terrorism - the impact on human rights - 30-06-2016 - Subcommittee on Human Rights - Subcommittee on Security and Defence

The objective of this hearing, on 30 June from 9.00-11.00, is to assess whether the use of drones complies with international law including respect for human rights and international humanitarian law. Issues related to civilian casualties and impact on affected communities, the question of transparency and accountability as well as the need for meaningful compensation mechanisms will also be addressed.
Location : PHS 4B001, BRUSSELS
Programme
Source : © European Union, 2016 - EP
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Communiqué de presse - Pour des politiques énergétiques plus ambitieuses

Parlement européen (Nouvelles) - jeu, 23/06/2016 - 15:05
Séance plénière : L'objectif européen en matière d'énergies renouvelables - 20% de la consommation totale d'ici 2020 - a déjà été atteint par de nombreux États membres de l'Union. Mais d'autres sont en retard et doivent faire davantage, insistent les députés dans une résolution adoptée jeudi portant sur le "rapport d'étape relatif aux énergies renouvelables" de la Commission européenne.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Publications - Press Statements : World Refugee Day: "EU must honour its responsibilities towards the most vulnerable" - Subcommittee on Human Rights

On 20 June, marked World Refugee Day, Enrique Guerrero Salom, European Parliament's Standing Rapporteur for Humanitarian Assistance, and Elena Valenciano, Chair of the European Parliament's Subcommittee on Human Rights issued the following statement:

"On today's World Refugee Day, we have little to celebrate but much to reflect on the hardship millions of families face, the courage and resilience they demonstrate, the dedication of those who come to their aid and the need for an adequate international response ..."

Full press statement
Source : © European Union, 2016 - EP
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Publications - Press Statements : Giulio Regeni's death: "We will not give up the fight to know the truth" - Subcommittee on Human Rights

"Where are European governments in face of brutal repression in Egypt? Is Italy still a friend of Egypt? Do friends kill each other?" are amongst the questions addressed by the parents of EU citizen Giulio Regeni murdered in Egypt earlier this year, to the Human Rights Subcommittee Members during a debate on Wednesday 15 June.
Full press statement
Source : © European Union, 2016 - EP
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Publications - Press Statements : Inter-American Commission on Human Rights (IACHR) - Subcommittee on Human Rights

Current financial crisis of the Inter-American Commission on Human Rights (IACHR) will have a direct impact on victims of human rights violations in the regio.

"Solutions must be found" to the current financial crisis of the Inter-American Commission on Human Rights (IACHR), jointly stated members of the European Parliament Subcommittee on Human Rights, of the Delegation to the Euro-Latin American Parliamentary Assembly and of the Delegation for relations with the countries of the Andean Community after they debated with IACHR representatives on Wednesday 15 June.
Full press statement
Source : © European Union, 2016 - EP
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Publications - Press Statements : DROI Chair condemns the arrest of human rights defender Nabeel Rajab in Bahrain - Subcommittee on Human Rights

Following up on the arrest of human rights defender Nabeel Rajab, the Chair of the European Parliament Subcommittee on Human Rights (DROI), Elena Valenciano (S&D, ES), made the following statement:

"I strongly condemn the arrest on 13 June 2016 of Nabeel Rajab, who is a leading human rights defender and President of the Bahrain Centre for Human Rights. Mr Rajab was once again arrested for simply exercising his right to freedom of expression and for his peaceful human rights work. This arrest constitutes a blatant violation of Bahrain's commitments under international human rights law..."



Full press statement
Source : © European Union, 2016 - EP
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Reportage : La jeunesse britannique et le Brexit

EU-Logos Blog - jeu, 23/06/2016 - 13:59

Ils s’appellent John, Andrew, Matthew, Dan, Thomas et Lizzie. Ils ont entre 18 et 25 ans et vont devoir, jeudi 23 juin 2016, faire le choix de rester dans ou de quitter le cadre familier de l’Union européenne (UE). À écouter une partie des commentateurs, les jeunes seraient majoritairement en faveur du «stay (1)» (2) et pourraient faire pencher la balance s’ils se mobilisent le jour du scrutin. Le point de vue mérite cependant d’être approfondi et sorti des données abstraites. Bien sûr, cette analyse ne prétend pas être exclusive ni représentative du point de vue de l’entièreté de la jeunesse britannique. Il ne s’agit pas là d’étudiants en sciences politiques, en économie ou en relations internationales, ni de jeunes impliqués politiquement – il s’agit de la jeunesse en général, écoutée sans que l’accent soit mis sur son éducation ou son engagement, celle qui a tout autant le droit à la parole et tout autant à dire, sinon plus. Le parti pris est donc de décentrer le point de vue pour essayer de comprendre les sentiments de cette jeunesse britannique européenne qui pourrait bien avoir l’issue du vote entre ses mains.

Ça commence au King’s Head, un pub typique du Surrey où l’on se retrouve entre amis, autour d’un verre, après une journée de travail. Il ne faut pas quinze minutes pour que la conversation se dirige presque naturellement vers le référendum du 23 juin : « Hey, in or out ? ». C’est vrai, il y en a bien certains qui veulent rester dans l’UE autour de la table, mais aucun ne fait preuve de passion ou d’enthousiasme débordant quand il s’agit de le dire : réactions en demi-teintes, absence de réels arguments… Personne n’évoque l’éventail des possibilités culturelles et professionnelles que leur offre l’UE. Personne n’évoque un sentiment d’appartenance à des valeurs communes ou à un projet européen commun. En bref, c’est l’habitude résignée d’être dans l’UE qui parle, l’idée que c’est là un moindre mal et surtout le confort de savoir ce que l’on a, comparé à la peur de s’engager dans l’inconnu.

Si ceux qui se prononcent en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union manquent quelque peu de vigueur et de conviction, les partisans du «out» sont beaucoup plus vindicatifs.

Comparé à la France, le taux de chômage au Royaume-Uni, et notamment ici celui des jeunes, en ferait pâlir plus d’un (3). Qui pourrait dire alors que le marché du travail apparaît très tendu pour certains d’entre eux, qui ont pourtant un emploi ? Pour les jeunes entrepreneurs, dans ce cas des artisans, l’UE n’est que synonyme d’embûches. Plombiers et électriciens, entre autres, pointent du doigt les travailleurs mobiles européens qui, selon eux, mettent en péril leurs emplois en offrant des tarifs plus attractifs, malgré des prestations de moindre qualité, favorisant une concurrence inégale et injuste légalement soutenue par l’Union européenne. Cependant, hors de toute considération sur la véracité de ce ressenti, rien ne dit qu’un Brexit signifierait la fin des travailleurs européens au Royaume-Uni, ou tout au moins la régulation de leur présence par permis de travail. Il n’est en effet pas exclu que les accords économiques entre Londres et Bruxelles soient maintenus (4), ce qui laisserait la situation de ces jeunes artisans inchangée, en tout cas pas pour le meilleur, comme ils pourraient l’espérer avec un Brexit. Le fond du problème se trouve au-delà de la simple question de ce qui se fera effectivement ou non si sortie de l’UE il y a.

Il y a quelque chose de presque «viscéral» (5) dans cette discussion, dans ce manque d’intérêt, voire ce dédain, pour l’Union européenne. Le mot qui revient dans la bouche de tous autour de la table, qu’ils soient «in» ou «out», c’est celui de «souveraineté nationale», concept brandi par ces jeunes comme une valeur cardinale de la citoyenneté britannique qu’ils considèrent aujourd’hui bafouée. C’est là le point-clé derrière chaque argument avancé au King’s Head et qui chagrine jusqu’aux moins pessimistes du groupe.

L’UE, c’est cette entité qui ampute la démocratie britannique et la capacité des citoyens d’agir sur ceux qui décident pour eux en les sanctionnant aux prochaines élections. L’UE, c’est cette entité qui restreint le rayonnement britannique en termes de commerce international en ne lui laissant aucune autonomie dans la conclusion de partenariats ou traités commerciaux, quand le Royaume-Uni pourrait jouir pleinement du Commonwealth. L’UE, c’est cette hydre de plus en plus complexe chaque année, qui échappe au contrôle du citoyen «normal» qui subit de plein fouet les conséquences de décisions en décalage par rapport à la réalité. Ces mots dans la bouche de jeunes citoyens européens «normaux» sont exactement les mots utilisés par les partisans du «Leave», que l’on retrouve en couverture et quatrième de couverture du journal Metro (6), disponible dans toutes les gares et stations de métro deux jours avant le référendum. La jeunesse a perdu son optimisme face à l’UE, et même l’idée d’Erasmus ne fait pas pencher la balance. Pour John et les autres, au final, rien ne changera vraiment quelle que soit l’issue du vote. En tout cas rien de négatif ne leur vient en tête. Faut-il alors lire, même chez les «remainers», un lien inconscient entre effet négatif et Union européenne ?

C’est une crise de la parole européenne qui touche même ceux qui n’ont connu qu’elle. La faille se trouve dans l’incapacité à apporter des réponses satisfaisantes aux inquiétudes exprimées, et à penser que ce référendum n’est qu’une question d’avis tranchés. Bien sûr, on rétorquera, pour affirmer l’existence d’une véritable souveraineté nationale dans le processus décisionnel, que l’UE n’impose rien qui ne soit approuvé par les chefs d’État, de gouvernement, ou les ministres des domaines concernés. Mais la logique ne suffit plus, et camper sur une vision manichéenne de l’Union ne fait qu’échauffer les esprits et donner plus de crédit aux partisans du « out ». Ce groupe de jeunes n’est en fait que l’écho d’un groupe plus important, qui dépasse l’échelle nationale. C’est le groupe de ceux qui perdent leurs illusions politiques et ne trouvent personne pour leur apporter des raisons de croire à nouveau au projet européen.

Échanger avec des jeunes qui ne font qu’opposer un raisonnement et des points pratiques dans le fonctionnement des institutions européennes souligne le besoin de recréer du lien dans l’UE. S’il est impossible de prédire ce qui ressortira des urnes, il est néanmoins certains que l’Union européenne, députés européens en première ligne, doit se rapprocher des citoyens et renforcer leur souveraineté, nationale et même supranationale. Le 23 juin va inévitablement changer quelque chose dans l’atmosphère bruxelloise. C’est peut-être là l’occasion rêvée de repenser le projet européen, en replaçant les citoyens en son centre et en faisant confiance à sa jeunesse.

Par Amelie Ancelle

__________

(1) Rester (dans l’UE)

(2) Pour voir une simulation de l’impact de l’âge des votants en fonction d’autres critères, voir le site YouGov [en ligne : https://yougov.co.uk/turnout-o-meter/?turnout=64&overallremaing=0&agefactor=1.4&classfactor=0.8, consulté le 20/06/2016]

(3) Voir le site du gouvernement britannique [en ligne, http://www.ons.gov.uk/employmentandlabourmarket/peopleinwork/employmentandemployeetypes/bulletins/ukl abourmarket/june2016#young-people-in-the-labour-market, consulté le 20/06/2016] ainsi que « Le chômage des jeunes baisse en Europe… Mais flambe en France, Capital, 8/01/2016 [en ligne : http://www.capital.fr/carriere-management/

(4) WHEELER Brian, HUNT Alex, “The UK’s EU Referendum: All You Need to Know”, BBC News, 14/06/2016 [en ligne: http://www.bbc.com/news/uk-politics-32810887, consulté le 19/06/2016]

(5) Ce terme est volontairement entre guillemets, après que Dan, lors de la discussion, l’a utilisé pour décrire son incapacité à expliquer concrètement pourquoi il voulait voter la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

(6)Journal gratuit, plus conséquent que celui distribué en France et qui possède un large lectorat.


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Communiqué de presse - Palestine: le Président plaide la cause de son État devant les députés européens

Parlement européen (Nouvelles) - jeu, 23/06/2016 - 13:55
Séance plénière : "Il est temps pour notre peuple de vivre libre, sans murs ni points de contrôle", a exhorté le Président de l'Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas, dans son discours devant les députés jeudi. Il a transmis la gratitude de son peuple au Parlement européen pour la reconnaissance d'un État de Palestine et a critiqué Israël de poursuivre son occupation des territoires palestiniens.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Communiqué de presse - Divorces internationaux: nouvelles lois pour déterminer la juridiction en charge

Parlement européen (Nouvelles) - jeu, 23/06/2016 - 13:06
Séance plénière : Les députés ont voté jeudi de nouvelles lois déterminant quel juge devra être en charge dans les cas de divorces internationaux et décès. Ces textes mettront fin à des procédures parallèles coutant près de 1,1 milliard d'euros par an, dans différents États membres dont les tribunaux doivent régler des conflits de propriété. Elles s'appliqueront aux 18 pays qui ont souhaité rejoindre cette "coopération renforcée".

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Communiqué de presse - Aide d'1,8 million d'euros pour les travailleurs licenciés en Belgique approuvée

Parlement européen (Nouvelles) - jeu, 23/06/2016 - 12:32
Séance plénière : Une proposition visant à accorder à la Belgique une aide européenne de 1.824.041 euros pour soutenir la réinsertion sur le marché du travail de 488 travailleurs licenciés par plusieurs fabricants de machines de construction en Wallonie a été approuvée par les députés jeudi. Environ 300 autres jeunes chômeurs devraient également bénéficier de l'aide, provenant du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM).

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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