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Diplomacy & Defense Think Tank News

« La Turquie en 100 questions » – 3 questions à Dorothée Schmid

IRIS - Wed, 08/03/2017 - 11:25

Spécialiste des questions méditerranéennes, Dorothée Schmid dirige le programme « Turquie / Moyen-Orient » de l’Ifri (Institut Français des Relations Internationales). Elle répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « La Turquie en 100 questions », aux éditions Tallandier.

Peut-on parler d’alliance entre la Turquie d’Erdogan et la Russie de Poutine ?

Il est plus juste de parler de rapprochement, car aucune alliance formelle n’a été conclue. Ces deux partenaires sont versatiles et leurs intérêts ne convergent pas forcément sur les sujets qui leur sont à chacun essentiels. Historiquement, il ne faut pas oublier que les empires russe et ottoman se sont fait régulièrement la guerre pendant quatre siècles pour le contrôle de territoires à leurs frontières. Encore aujourd’hui, la relation diplomatique entre les États-nations russe et turc est complexe, marquée par le calcul et une forme de défiance. La crise syrienne entretenait un climat de tension implicite depuis 2011, les deux pays se trouvant opposés sur l’attitude à tenir face au régime de Bachar Al-Assad ; entre novembre 2015 et juin 2016, la Russie et la Turquie étaient même à couteaux tirés à la suite d’un grave incident : la défense anti-aérienne turque avait abattu un avion russe brièvement entré dans son espace aérien depuis la Syrie.

Des facteurs structurels expliquent cependant le rapprochement actuel. On parle ici de deux puissances qui cherchent à s’imposer dans leur environnement régional et qui entretiennent un rapport ambivalent avec l’Europe : la Turquie veut intégrer l’Union européenne (UE) et se voit maintenue à la porte de ce qu’elle nomme un « club chrétien » ; la Russie entretient un rapport de plus en plus ouvertement conflictuel avec l’UE, dont elle remet en cause à la fois le concept et les frontières. Une complicité de puissances eurasiatiques s’esquisse ainsi face à l’Europe occidentale. L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) est un autre paramètre : la Russie veut affaiblir l’organisation, au moment où la Turquie s’estime négligée par ses alliés atlantiques. Du point de vue économique, les deux pays sont complémentaires, à l’avantage de la Russie, qui fournit à la Turquie les deux-tiers du gaz que celle-ci consomme ; mais la Turquie a récupéré des marchés lorsque la Russie a été placée sous sanctions par les Occidentaux. Enfin, affaibli par le coup d’État manqué de juillet 2016, le régime de Tayyip Erdoğan a trouvé dans la Russie une sorte de protecteur.

La Turquie est-elle un partenaire solide de l’OTAN ?

La Turquie entre dans l’OTAN en 1952, en même temps que la Grèce, avec qui elle a pourtant entretenu pendant longtemps des relations très difficiles. Pendant la guerre froide, elle a joué un rôle essentiel de rempart face à l’Union soviétique au sud-est de l’organisation. Les tensions en mer Egée ont persisté et la crise de Chypre (1974) a été une première alerte pour les relations Turquie-OTAN. Le rôle de la Turquie dans l’organisation a évidemment évolué avec la chute du mur de Berlin. Washington a alors assigné à Ankara une mission de passeur entre Occident et Orient. La Turquie est longtemps restée le seul membre musulman de l’OTAN, et se prévalait de cette particularité pour valoriser sa contribution, par exemple dans le cadre de la force de stabilisation en Afghanistan (FIAS).

L’embrasement de la Syrie à partir de 2011 a placé la Turquie en première ligne face aux crises du Moyen-Orient. Possédant plus de 900 km de frontière avec ce pays, elle est exposée de façon très immédiate aux retombées du conflit et a déjà fait appel à la solidarité otanienne pour assurer la protection de son territoire : des missiles Patriot ont ainsi été déployés par l’OTAN sur la frontière en 2013 à la suite d’un attentat majeur perpétré dans la province de Hatay.

L’autonomisation progressive de la diplomatie turque, ses choix peu lisibles en Syrie – opposition à Bachar Al-Assad, soutien probable à des factions islamistes, implication dans des trafics – ont provoqué une crise de confiance avec l’OTAN. L’année 2015, qui a vu Daech commettre des attentats en Europe et aux États-Unis, a marqué un tournant, par le renforcement de la coopération en matière de renseignement et de police pour surveiller les mouvements des djihadistes étrangers. Ankara a refusé jusqu’à l’été 2015 de rejoindre formellement la coalition anti-Daech et marchandé l’usage de sa base d’Incirlik aux avions alliés. De plus, depuis 2016 la Turquie flirte ouvertement avec la Russie, au point que de plus en plus d’analystes, notamment américains, discutent ouvertement de l’hypothèse de sa sortie de l’OTAN. Du point de vue sécuritaire, la Turquie a pourtant tout intérêt à rester dans le giron de l’OTAN car elle a impérativement besoin de son appui pour se protéger dans une région qui s’embrase.

Comment résoudre la question kurde ?

La question kurde empoisonne le climat politique turc depuis plus de 30 ans, c’est-à-dire depuis que le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, guérilla marxiste classée sur la liste des organisations terroristes par l’UE et les États-Unis) a déclaré la guerre à l’État turc. Cette guérilla, qui a fait des dizaines de milliers de morts, trouve ses origines dans l’impossible reconnaissance de l’identité kurde en Turquie, depuis l’établissement de la République : des révoltes ont été matées par la force dès les années 1920, pour hâter l’intégration des Kurdes dans le moule national kémaliste. Les Kurdes représentent à l’heure actuelle entre 15 et 20 % de la population du pays. Leurs particularismes ont été systématiquement niés, pas seulement en Turquie mais dans tous les pays du Moyen-Orient où ils constituent une forte minorité : en Syrie, en Irak jusqu’à la guerre du Golfe qui a permis l’autonomisation d’une région kurde, et en Iran.

L’AKP, parti au pouvoir, a adopté dans un premier temps une approche novatrice sur ce dossier : Tayyip Erdoğan considère les Kurdes comme un réservoir de voix ; il a su capter en partie un électorat kurde déçu par les performances des partis à base ethnique et lassé de la violence du PKK. Des concessions culturelles ont été accordées : autorisation limitée de l’usage et de l’enseignement de la langue, lancement d’une chaine de télévision nationale en kurde… Un processus de paix a même été ouvert avec le PKK en 2013, mais il a buté à la fois sur l’absence de programme politique clair de la part du gouvernement et de motivation du PKK pour la paix. Depuis la reprise des hostilités en juillet 2015, le PKK a déclaré l’insurrection urbaine, portant le combat dans les villes ; les autorités turques lui ont répondu par une guerre totale, menant des opérations militaires de grande envergure à l’Est et arrêtant massivement des membres du parti pro-kurde HDP (Parti démocratique des peuples).

La partie s’est compliquée avec la consolidation en Syrie d’un parti kurde militarisé, le PYD, émanation du PKK, qui contrôle désormais un territoire important (presque tout le long de la frontière turco-syrienne) : la Turquie le perçoit comme une menace pour son propre territoire, affirmant que des combattants kurdes syriens prêtent désormais main-forte au PKK.

La reprise du processus de paix est en réalité la seule solution possible, préalable à une négociation politique qui en finirait avec les discriminations en Turquie. Il faudrait y redéfinir la citoyenneté en laissant de côté le critère ethnique, poursuivre les concessions culturelles et envisager une forme de décentralisation administrative. Les Turcs doivent comprendre que les Kurdes de Turquie sont dans leur grande majorité légitimistes : ils souhaitent rester dans le giron de la Turquie, sans être niés dans leurs spécificités. Le plus difficile sera évidemment le désarmement du PKK ; il faudra sans doute s’inspirer d’autres processus de paix – la Colombie a récemment montré l’exemple.

Face aux incertitudes de l’administration Trump, l’alliance indo-japonaise vitale

IRIS - Tue, 07/03/2017 - 18:28

Selon The Japan News, le Japon et l’Inde organisent très prochainementà Tokyo une réunion de leurs vice-ministres chargés des Affaires étrangères et de la Défense, afin de discuter de la situation internationale après l’entrée en service en janvier de l’administration du président américain Donald Trump. Des sources ont indiqué que les responsables japonais et indiens discuteront des mesures qui visent à renforcer davantage la coopération en matière de sécurité, ainsi que des problèmes régionaux des deux pays, dont l’expansion maritime de la Chine. Le Japon et l’Inde, qui ont développé un partenariat stratégique mondial, ont rapidement renforcé leurs relations économiques et sécuritaires ces dernières années. Un approfondissement de cette relation dans le contexte de la nouvelle administration Trump semble nécessaire.

Le Premier ministre Shinzō Abe a tenu son premier sommet officiel avec le président américain Donald Trump les 10 et 11 février. Etant l’allié le plus important du Japon, il était crucial pour Abe de réaffirmer ses liens bilatéraux de sécurité et commerciaux avec les États-Unis, souligne The Japan Times. À bien des égards, le sommet a été considéré comme un grand succès pour Abe. Au cours de leur conférence de presse conjointe, M. Trump a qualifié l’alliance entre les États-Unis et le Japon de « pierre angulaire de la paix et de la stabilité dans la région du Pacifique » et a indiqué l’engagement de son administration à « la sécurité du Japon et de toutes les régions sous son contrôle administratif ».

Bien qu’il y ait peu de doutes quant à la capacité de l’alliance multi-décennale à surmonter quelques tempêtes diplomatiques, les incertitudes demeurent néanmoins concernant l’orientation de l’administration Trump sur la politique étrangère. De telles incertitudes posent un risque de malentendu stratégique pour le Japon, soulignant la nécessité pour Tokyo de rechercher une stabilité stratégique supplémentaire au-delà de l’alliance avec les Etats-Unis. Dans un tel climat géopolitique, le Japon profitera de l’amélioration des liens avec d’autres acteurs régionaux et de liens plus étroits avec l’Inde – un partenaire naturel pour Tokyo.

Le sommet Inde-Japon de 2016 prévoyait un rôle régional plus important pour les deux pays. Partageant une vision commune de la démocratie et n’ayant pas de contentieux historiques comme la Chine ou la Corée, le Japon et l’Inde sont des alliés naturels et sont prêts à étendre la portée de leur coopération économique, stratégique et de défense. Significativement, le Japon est le seul pays que l’Inde a laissé pénétrer dans sa région politiquement sensible du Nord-Est, où Tokyo investit dans des projets de développement socio-économique. Depuis 1981, le gouvernement japonais a fourni à cette région des prêts d’aide publique au développement dans les domaines de l’énergie, de l’approvisionnement en eau, de l’exploitation forestière et du développement urbain. De plus, New Delhi a autorisé pour la première fois les investissements étrangers dans les îles d’Andaman et Nicobar, stratégiquement vitales. En outre, les deux pays ont signé un accord nucléaire civil en 2016, faisant de l’Inde le premier pays non signataire du Traité sur la non-prolifération nucléaire à signer un tel accord avec le Japon.

Les deux pays partagent des inquiétudes quant aux décisions imprévisibles de la politique étrangère de l’administration Trump. Par ses déclarations, ce dernier a mis en question la crédibilité du leadership et de l’engagement des États-Unis envers ses partenaires. Il a présenté le Japon comme un cavalier solitaire (free-rider) qui bénéficie de la garantie de sécurité des États-Unis sans en assumer les coûts. Il a également critiqué les pratiques japonaises en matière automobile et a accusé le Japon de dévaluer sa monnaie.
Or, plusieurs membres de l’ASEAN sont en conflit avec la Chine, conflit portant sur les différends territoriaux en mer de Chine méridionale. Ces tensions, combinées à la possibilité que les États-Unis jouent un rôle réduit dans la région, peuvent rendre certains pays nerveux à la perspective de l’émergence de la Chine en tant que seul acteur dominant sur le plan régional.

Le renforcement des relations sino-indiennes est donc opportun et offre une alternative à la domination sans entrave de la Chine. Le Japon et l’Inde s’engagent déjà auprès d’autres acteurs régionaux : M. Abe a visité les Philippines, l’Australie, l’Indonésie et le Vietnam en janvier afin de promouvoir une coopération étroite, tandis que la politique de «Act East» du Premier ministre indien Modi veut accroître la connectivité avec les pays asiatiques.

Cependant, pour assurer la stabilité régionale, Tokyo et New Delhi devraient également s’engager avec la Chine pour promouvoir des solutions pacifiques aux conflits régionaux. Certains pourraient soutenir que l’Inde n’a pas la volonté politique d’assumer un rôle de leadership plus important dans la région Asie-Pacifique. Cependant, New Delhi s’active déjà à freiner l’emprise de plus en plus grande de la Chine dans les littoraux de l’océan Indien, qui étaient traditionnellement sous la sphère d’influence de l’Inde. Elle peut s’appuyer sur le Japon : à la mi-février, les deux pays ont convenu qu’ils pouvaient jouer un rôle important dans le maintien de la paix et de la stabilité dans la région indo-pacifique. Kiren Rijiju, ministre d’Etat à l’Intérieur, a déclaré que les deux parties ont la responsabilité de maintenir la paix et la stabilité dans la région car elles ne croient pas à la nécessité de la militarisation de cette zone, rapporte The Indian Express. Il a assuré que le Premier ministre Narendra Modi partage une relation chaleureuse avec son homologue Shinzō Abe. Gageons que les deux pays ont intérêt à développer des relations empreintes de chaleur, d’humanité et de coopération stratégique face à la rhétorique parfois glaciale de Washington et Pékin.

RD Congo, des funérailles à hauts risques

IRIS - Tue, 07/03/2017 - 16:26

La mort d’Etienne Tshisekedi à 84 ans, éternel opposant du pouvoir en République démocratique du Congo et dont la dépouille arrive depuis Bruxelles à Kinshasa le 11 mars, rebat complétement les cartes du jeu politique national. Elle augure mal d’une mise en oeuvre rapide de l’accord de la Saint Sylvestre, signé péniblement entre les divers protagonistes du jeu politique le 31 décembre dernier.

Etienne Tshisekedi, le « Sphinx de Limeté », a incarné à lui seul l’opposition congolaise pendant plus de 30 années de lutte, d’abord contre la dictature de Mobutu (1965-1997), puis contre ses successeurs à la tête du pays : Laurent-Désiré Kabila (1997-2001) et son fils Joseph Kabila depuis 2001. Ce dernier, réélu président en novembre 2011 avec un scrutin marqué par des fraudes massives, disposait d’un mandat qui s’est achevé le 20 décembre, sans que la prochaine élection présidentielle n’ait été organisée.

De sa voix métallique, Etienne Tshisekedi pouvait mobiliser des dizaines de milliers de jeunes des quartiers populaires de Kinshasa, enclins à affronter les forces de sécurité. Un brin mégalomane, autoritaire avec ses troupes et populiste, la manifestation était son arme ultime. Ses sympathisants, les « combattants » et les « parlementaires debout » transmettaient les consignes et les mots d’ordre du chef. Ayant toujours refusé la voie des armes dans un pays traversé par de multiples rébellions depuis son indépendance, le « vieux » maîtrisait mieux que personne la mobilisation populaire pour secouer les régimes successifs. Mais il n’est jamais parvenu à les faire vaciller.

Conclu sous les auspices de l’Eglise catholique, l’accord de la Saint Sylvestre est censé ouvrir la voie à une cogestion du pays entre le pouvoir et l’opposition jusqu’à la tenue d’une élection présidentielle, finalement supposée se tenir fin 2017. Jusqu’à présent, les discussions ont surtout porté prosaïquement sur le « partage du gâteau » : la distribution des rentes, et notamment des portefeuilles ministériels, plus que sur la manière d’organiser en pratique les élections dans le temps convenu.

Les difficultés d’organisation des élections sont considérables dans cet immense pays – cinq fois la superficie de la France – avec de nombreux territoires enclavés, faute d’infrastructures routières. La logistique représente le premier défi. Sans les moyens considérables mis en place par la Mission des Nations unies de maintien de la paix (MONUSCO), encore forte d’un contingent de 20 000 Casques bleus et d’un parc d’aéronefs qui en fait la troisième compagnie aérienne d’Afrique, les élections ne pourraient pas se tenir. Cet appui est indispensable pour aider à l’enregistrement d’environ 40 millions d’électeurs, à transporter le matériel électoral dans les 169 circonscriptions et les 62 000 bureaux de vote, et enfin à contrôler le scrutin. Aujourd’hui, 15 millions de personnes dans 13 des 16 provinces ont à ce jour été enregistrées. Le coût total de l’opération s’élève à 1,3 milliard de dollars.

La majorité, qui avait accepté de reconnaître le statut de président du Conseil de suivi de la transition politique (CNSA) à Etienne Tshisekedi intuitu personae, pourrait être tentée d’exiger un rééquilibrage qui remettra en cause l’accord si péniblement trouvé. De son côté, le Rassemblement de l’opposition tente, non sans mal, de se mettre en ordre de marche : Félix Tshisekedi, le fils, a été nommé président de la formation, tandis que l’ancien ministre des Affaires Étrangères, Pierre Lumbi, a été désigné à la tête du Conseil des sages. Certains suspectent une « infiltration » du pouvoir, d’autres au contraire saluent le fait que le mouvement n’ait pas implosé. Mais tous craignent que le Congo replonge dans la situation du début des années 1990, quand Mobutu au pouvoir était placé dans l’incapacité de gouverner, au point qu’il avait choisi d’aller vivre à Kawele loin des débordements politiques de l’opposition. Mobutu avait le contrôle de l’armée zaïroise ; ce qui n’est pas le cas avec le pouvoir actuel qui n’a pas le contrôle sur toutes les unités des forces de sécurité, dont certaines sont formées d’anciens groupes rebelles encore mal intégrés.

Pendant ce temps à Kinshasa, mégapole chaotique de 12 millions d’habitants, la grogne s’amplifie au sein d’une population largement miséreuse, qui voit ses piètres conditions de vie se détériorer chaque jour avec les pénuries, les délestages, l’inflation et la dépréciation du franc congolais. Le ressentiment s’installe de plus en plus face à tout ce qui ressemble à un corps constitué : pouvoir, opposition, armée prédatrice et même l’Eglise catholique, pourtant encore auréolée de ses années de lutte contre la dictature mobutiste. Dans cette urbanité lézardée, le peuple louvoie, courbe l’échine, « taille le caillou » et amortit les chocs, habitué des coups et des à-coups. Résignés et accablés par le souvenir des divers « pillages » que de précédentes iniquités avaient provoqués, les Kinois savent qu’opposer la révolte face à l’injuste « crise » débouche invariablement sur des conséquences non seulement incalculables, mais plus désastreuses encore.

Les obsèques de Tshisekedi se dérouleront-elles dans le calme ? Quelle sera l’attitude des forces de l’ordre ? Passées les funérailles, la politique reprendra-t-elle ses droits ou plutôt ses mauvaises habitudes ? L’enjeu est une véritable alternance politique mais l’alternance n’appartient pas vraiment à la culture politique congolaise.

Globales Engagement für Frauen: Weltfrauentag

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 07/03/2017 - 15:04
Frauen kämpfen schon seit Generationen für ihre Rechte. In den Anfängen der Emanzipationsbewegung, während der großen sozialen Umbrüche zu Beginn des 20. Jahrhunderts, ging es noch in erster Linie um das Wahlrecht für Frauen und um grundsätzliche Gleichbehandlung vor dem Gesetz. Seit weibliche Angestellte der Vereinten Nationen 1975 gegen sexuelle Belästigung am Arbeitsplatz und für gleichberechtigte Jobmöglichkeiten in der UN demonstrierten, bietet der Weltfrauentag eine globale Plattform für Themen der Emanzipation. Eine Erfolgsgeschichte, an der auch die Hanns-Seidel-Stiftung mitgeschrieben hat.

El orden comercial multilateral ante el neo-mercantilismo de Trump

Real Instituto Elcano - Tue, 07/03/2017 - 13:36
ARI 16/2017 - 7/3/2017
Federico Steinberg

La llegada de Donald Trump a la Casa Blanca supone el mayor órdago al sistema multilateral de comercio desde su creación tras la Segunda Guerra Mundial.

Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach – Calais : miroir français de la crise migratoire européenne (2)

Fondapol / Général - Tue, 07/03/2017 - 11:11

Dans cette seconde partie, consacrée à la crise migratoire à Calais depuis 2014, les auteurs montrent comment, entre les élections européennes de 2014 et les élections régionales de 2015, le Front national a progressé à Calais et dans ses environs comme nulle part ailleurs en France. Ils abordent ensuite la question de la délinquance, bien […]

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Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach – Calais : miroir français de la crise migratoire européenne (1)

Fondapol / Général - Tue, 07/03/2017 - 11:08

À Calais, depuis le milieu des années 1990 et l’ouverture du tunnel sous la Manche, la pression migratoire est allée grandissante. Aux réfugiés kosovars ont succédé Afghans, Iraniens, Soudanais ou encore Érythréens, et à la « jungle » pachtoune démantelée à l’été 2009 a succédé, en 2015, la « nouvelle jungle », véritable bidonville en […]

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Macron et les questions régaliennes

IRIS - Tue, 07/03/2017 - 10:55

Le 2 mars dernier, Emmanuel Macron dévoilait son programme. Les affaires stratégiques y sont décomposées en deux parties : Défense et International.

Partant du constat que les menaces sont désormais multiples, il souligne dans un premier temps la nécessité d’opérer un effort à la fois national et européen. Il résume la situation actuelle en trois points fondamentaux :

  • La France demeure une puissance militaire reconnue sur la scène internationale ;
  • Les forces armées françaises n’ont jamais été autant sollicitées ;
  • L’Europe de la défense est quasiment inexistante.

Il propose alors d’affecter 2% du Produit intérieur brut (PIB) au secteur de la défense d’ici 2022, de moderniser la force nucléaire française en conservant les deux composantes – aérienne et sous-marine[1] –, de conserver une force opérationnelle terrestre de 77 000 hommes et de renforcer la cyberdéfense. Il souhaite également conforter le quartier général européen (indépendant de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord – OTAN), créer un Conseil de sécurité européen pour éclairer les décideurs et activer les groupes tactiques qui n’ont jamais été déployés sur le terrain. Enfin, il propose de diminuer l’opération sentinelle et de composer une garde nationale de 80 000 hommes.

Macron soutient manifestement un effort de défense important. Il est conscient que, s’il a quelque chose à prouver, cela se situe plus sur le terrain régalien – supposé lui être moins familier – qu’économique. Sans doute veut-il dissiper l’idée d’une « citadelle Bercy », dont il est issu, fortement partisane d’une réduction des dépenses militaires.

La partie internationale met en avant l’instabilité du XXIème siècle, traversé par de nouvelles menaces mais également d’immenses opportunités.

Le premier constat est cruel : Selon Emmanuel Macron : « (…) depuis quinze ans, notre influence dans le monde a diminué (…) ce constat est tangible partout ». À l’exception du succès de la COP21, nuance-t-il. La France a perdu du terrain à Bruxelles, mais également au Moyen-Orient, en Afrique et, malgré des efforts récents, demeure peu présente en Asie, en Russie et en Amérique latine. Trois raisons expliquent ce phénomène : émergence de nouveaux acteurs ; incapacité à se réformer structurellement et retrouver une bonne santé économique ; diplomatie erratique qui a amené à la diminution de l’indépendance et du rôle de la France dans le monde. « (…) cette place singulière, cette voix différente, qui nous permet d’être une puissance d’équilibre et de dialogue, en conservant nos valeurs et les moyens de tenir nos engagements. » Il y a là des accents gaullo-mitterrandistes conjugués à la critique d’un affaiblissement d’une diplomatie autrefois plus allante.

Le programme insiste ensuite sur la compatibilité de nos intérêts et de nos valeurs, façon d’assumer la realpolitik sans renier la défense des principes. Lindépendance, si chère à notre pays, doit être mise en œuvre à la fois par une diplomatie fédératrice et mobilisatrice et la permanence de la dissuasion, clé de voûte de notre architecture de sécurité. Macron ne remet cependant pas en cause la place de la France au sein du commandement militaire intégré de l’OTAN, même si l’élection de Trump ouvre une aire d’incertitudes. En limitant les éventuels élargissements aux Balkans, à la Suède et à la Finlande, il en conserve la porte fermée pour l’Ukraine et la Géorgie. Il propose par ailleurs de limiter les interventions de l’OTAN hors zone et, plus généralement, de n’engager la France dans de nouvelles opérations militaires extérieures que si les conditions d’une sortie de crise politique sont posées. Il soutient un élargissement du Conseil de sécurité des Nations unies à l’Allemagne, au Japon, à l’Inde, au Brésil et à un pays africain.

Il se déclare favorable à une levée des sanctions à l’égard de la Russie, si les accords de Minsk sont respectés.

Son Europe est celle de la défense, construite à partir d’un noyau de pays solidaires face aux crises régionales communes, et la mise en commun des projets et des capacités. Pour lui, les conditions de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne (UE) ne sont pas réunies. Mais la porte ne doit pas lui être fermée. « Notre voix est écoutée et respectée quand elle défend nos intérêts mais qu’elle sait aussi porter un message, regarder et agir au-delà de ces seuls intérêts. » Il préconise d’anticiper une intense pression migratoire que le dérèglement climatique, la croissance démographique, les crises et les inégalités vont provoquer. En priorité ? La création d’une Organisation mondiale de l’environnement. Enfin, il se déclare en faveur d’une initiative globale européenne en vue d’un accord transversal avec la Chine.

Sur le conflit au Proche-Orient, Macron recherche les conditions d’une paix juste et durable qui permette aux deux États de coexister en sécurité. La sécurité d’Israël est pour lui un principe intangible, de même que la légitimité de l’État palestinien. Prudent, il ne précise pas plus son projet sur ce point afin de ne pas braquer les camps fortement opposés en France sur ce sujet. Mais cette ambiguïté est difficilement soutenable à terme. D’autre part, il prône la poursuite de l’ouverture vers l’Iran.

Si le principe de 0,7 % du PIB consacré à l’aide au développement est réaffirmé, il le conditionne à l’amélioration de la situation économique à l’horizon 2030.

Enfin, on remarque qu’Emmanuel Macron évite de récupérer la thèse de la « Troisième Guerre mondiale » ou de l’islamo-fascisme, sur lesquels François Fillon, candidat des Républicains, s’est récemment positionné.

Le programme international du candidat du mouvement « En Marche ! » n’est ni flamboyant ni répulsif mais sérieux et appliqué. Bien sûr, seuls des grands principes sont réellement évoqués. Dans la course à la présidentielle, il est capital pour Emmanuel Macron de montrer qu’il n’évite pas les questions stratégiques.

[1] Quand on entend parfois proposer la suppression de la composante aérienne ou, au moins, la réduction du budget nucléaire militaire.

China 4.0

SWP - Tue, 07/03/2017 - 00:00

The development of China’s Internet attracted great attention among foreign observers in 2016. This was due to record sales in Internet trade, extensive hacker attacks on private companies and government agencies, huge investment programmes for start-ups, a new controversial Internet law and the growth of government Internet censorship. China 4.0 stands for both control and creativity. How does that work? What is the Chinese public saying about the opportunities and risks of the digital transformation? What goals is the government pursuing, particularly with their Big Data and Internet Plus strategies? And what are the consequences of a new law on Internet security which comes into force in June 2017? New frameworks are being defined that could shape long-term cooperation with China on issues surrounding digitisation. An analysis of opinions emanating from Party members, economists, the military and scientists sheds light on the positions that are currently dominating Chinese discourse on the subject. It also poses the question to what extent China might become a laboratory for the global digital future.

Kein Stellvertreterkrieg im Jemen

SWP - Tue, 07/03/2017 - 00:00

Seit Donald Trump sein Amt als US-Präsident angetreten hat, scheint ein Ende des Jemen-Konflikts in weite Ferne gerückt. Der damalige US-Außenminister Kerry hatte in den letzten Monaten seiner Amtszeit versucht, eine diplomatische Lösung zu finden. Dabei hatte er auf direkte Gespräche zwischen den Hauptkonfliktparteien gesetzt, den jemenitischen Huthis und Saudi-Arabien. Nun aber stellt sich das Weiße Haus wieder vorbehaltlos hinter das Königreich. Die neue US-Administration sieht in den Huthis fälschlich nur einen Stellvertreter Irans, dessen Einfluss in der Region zurückgedrängt werden soll. Washingtons Unterstützung für die saudische Militärallianz droht indes nicht nur die katastrophale humanitäre Lage weiter zu verschlimmern. Die USA schaden damit auch ihren eigenen Anti-Terror-Operationen gegen al-Qaida, die sie seit 2002 im Jemen betreiben. Deutschland und die EU sollten vor diesem Hintergrund zu einer eigenständigen Position finden und zwischen den Konfliktparteien vermitteln.

À qui profite la fragilisation de François Fillon ?

Fondapol / Général - Mon, 06/03/2017 - 15:55

Sébastien Maillard   Les affaires judiciaires de François Fillon ont affaibli sa capacité à contenir la percée du Front national, vers qui s’est tournée une partie de l’électorat. D’autres électeurs regardent vers Emmanuel Macron, à qui a profité la dénonciation de l’épuisement des partis. Il reste cinquante jours aux Républicains pour convaincre. ­François Fillon, en […]

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États-Unis/Russie : Trump n’a toujours pas trouvé le bouton reset

IRIS - Mon, 06/03/2017 - 14:14

Lors de son élection à la présidence des États-Unis en 2008, Barack Obama avait déclaré vouloir appuyer sur le bouton « reset » des relations américano-russes : maintien du programme de défense antimissiles, intervention en Libye et crispation russe l’en ont empêché.

Donald Trump, élu à la présidence en 2016, a confessé son admiration pour Vladimir Poutine. Il pensait – à la grande frayeur des milieux atlantistes – réussir là où son prédécesseur avait échoué. Cela n’en prend pas le chemin.

Établir une nouvelle relation avec la Russie devait être le point fort de la nouvelle présidence. En fait, les choses patinent car rien se ne passe comme prévu et la Russie est plutôt un « boulet » que traîne le nouveau président. Après la démission forcée, pour contact non autorisé avec des émissaires russes au cours de la campagne électorale, de son conseiller national à la Sécurité, Michael Flynn, c’est désormais son ministre de la Justice, Jeff Sessions, qui est sous pression : les Démocrates réclament sa démission pour avoir menti au sujet de ses contacts avec l’ambassadeur russe au cours de la campagne. Bien sûr, ces derniers veulent appuyer là où ça fait mal. Le Congrès, contrairement au président élu, ne regarde pas Poutine avec les yeux de Chimène.

Au-delà, on pourrait s’étonner que de simples contacts suscitent autant de problèmes. Finalement, Jeff Sessions, sénateur, pouvait légitimement rencontrer un ambassadeur. Mais, mentir et parjurer sous-serment lors de sa confirmation, en affirmant qu’il n’avait eu aucun contact, est plus grave. Aux États-Unis, bien plus qu’en France, le mensonge est une affaire sérieuse. Être pris en flagrant délit conduit à démissionner. Or, c’est davantage le fait d’avoir eu des relations avec les Russes que d’avoir menti qui est reproché à Jeff Sessions.

Les Démocrates estiment que les Russes, en s’immisçant dans la campagne électorale, sont à l’origine de leur défaite. Cela leur permet d’occulter leurs propres erreurs de campagne et les faiblesses de leur candidate, Hillary Clinton. Sur le fond, on peut penser qu’établir des contacts avec un pays étranger important, fut-il rival, est un processus normal dans la préparation d’une élection.

L’histoire des États-Unis a montré des bassesses bien plus graves encore. On se rappelle qu’en 1980, Ronald Reagan a intrigué pour que les otages américains en Iran ne soient pas libérés, afin de faire plonger Jimmy Carter, complètement piégé par cette affaire. Effectivement, cette affaire est devenue l’une des causes majeures de la défaite de Carter et de la victoire, plutôt surprise à l’époque, de Reagan. Si on remonte plus loin dans le temps, il y eut encore pire. Richard Nixon, bien qu’il l’ait toujours démenti (ce sont des faits désormais avérés) avait œuvré pour que les Vietnamiens du Sud ne viennent pas à des négociations qui auraient pu aboutir à un accord de paix en 1968. Il ne voulait pas que le président Johnson puisse se targuer d’être à l’origine de ce succès. Hubert Humphrey, candidat démocrate contre Nixon, aurait pu bénéficier de cet accord et le priver d’un argument majeur. Ce dernier a fait capoter les accords de paix au Viêtnam, qu’il a par la suite signés lui-même comme président. La poursuite de la guerre a entraîné des victimes supplémentaires, ce qui est hautement plus dramatique que la dissimulation de contacts avec l’ambassadeur d’un pays, rival ou non.

Jugend, Visegrád, EU: Ein mitteleuropäischer Dialog in Bayern

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 06/03/2017 - 13:41
Im Rahmen eines Dialogprogrammes der Hanns-Seidel-Stiftung trafen sich Junge Entscheidungsträger aus der Slowakischen und der Tschechischen Republik sowie aus Ungarn Anfang März 2017 zu einem Meinungsaustausch mit bayerischen Politikerinnen und Politikern in Passau. Die Teilnehmer suchten gemeinsam nach neuen Akzenten für den bestehenden Dialog, der von der Hanns-Seidel-Stiftung federführend gefördert wird.

La seguridad de Europa, entre la realidad y el deseo

Real Instituto Elcano - Mon, 06/03/2017 - 12:22
ARI 14/2017 - 6/3/2017
Enrique Fojón

La reactivación de la seguridad europea se desarrolla entre el deseo de afrontar un contexto geopolítico convulso y la carencia de elementos esenciales para alcanzar su autonomía estratégica.

European Solidarity Corp, 17 March 2017

ELIAMEP - Mon, 06/03/2017 - 11:28

You can find more information for this event on the Greek version of our website.

Drei Schritte die Wirksamkeit von Entwicklungszusammenarbeit mit der Agenda 2030 zu verknüpfen

Als gemeinsamer Rahmenvertrag zwischen den Industrie-, Schwellen- und Entwicklungsländern bietet die Agenda 2030 mit den Sustainable Development Goals (SDGs) eine Chance, die Wirksamkeitsagenda der Entwicklungszusammenarbeit (EZ) wiederzubeleben. In Reaktion auf wachsende Kritik an der Effektivität und Nachhaltigkeit der Entwicklungszusammenarbeit haben sich Geber- und Nehmerländer bereits 2005 dazu verpflichtet, die Entwicklungszusammenarbeit zu reformieren. Ziel war es, dass Empfängerländer eine Führungsrolle übernehmen, eigene Strategien entwickeln und ihre Finanzsysteme und öffentlichen Institutionen so stärken, dass diese für die Durchführung von EZ-Projekten genutzt werden können. Geber haben sich dazu verpflichtet, ihre Unterstützung an den Strategien der Partnerländer auszurichten und Überschneidungen zu vermeiden. Auch eine verbesserte Rechenschaftspflicht, größere Transparenz und ein Fokus auf Ergebnisse sollten dazu beitragen, die Wirksamkeit von EZ-Maßnahmen zu erhöhen. In der Agenda 2030 werden diese Anforderungen erneut betont. Darüber hinaus wird in den SDGs eine Zusammenarbeit zwischen den Ländern, zwischen verschiedenen Politikbereichen (wie Wirtschafts- und Umweltpolitik) und zwischen verschiedenen Akteuren aus Politik, Wirtschaft und Zivilgesellschaft gefordert. Für eine effektive entwicklungspolitische Zusammenarbeit ist wichtig, sie nicht als Druckmittel zur Rücknahme von abgelehnten Asylbewerbern zu nutzen, sondern die Lebensbedingungen in den Partnerländern nachhaltig zu verbessern, um Anreize zu schaffen nicht zu emigrieren. SDGs als Chance für entwicklungspolitische Wirksamkeit Die Debatte um die Wirksamkeit der Entwicklungszusammenarbeit hat in den letzten Jahren ein Schattendasein geführt. Gründe dafür sind einerseits die neue Vielseitigkeit in der Geber- und Nehmerlandschaft, die nicht mehr ausschließlich aus Nord-Süd-Zusammenarbeit (Industrie- und Entwicklungsländer) besteht, sondern vermehrt Süd-Süd-Kooperationen (zum Beispiel zwischen China und Afrika) beinhaltet. Diese Vielfältigkeit wird in der für die Wirksamkeit verantwortlichen Globalen Partnerschaft für Effektive Entwicklungszusammenarbeit (GPEDC) nicht genügend abgebildet. Andererseits erfordern knappe Haushaltsmittel Rechenschaft darüber abzulegen, wie EZ-Mittel eingesetzt werden. Mangelndes Vertrauen von Wählern und Parlamenten in die Regierungen der Partnerländer hat beispielsweise zu einem Rückgang der Budgethilfe seit 2008, dem Vorzeigeinstrument der Wirksamkeitsagenda, geführt. Die SDGs bieten nun die Chance die Wirksamkeitsagenda wiederzubeleben. Entwicklungs-, Schwellen- und Industrieländer arbeiten zurzeit daran, die SDGs in nationale Nachhaltigkeitsstrategien zu übersetzten. Dies bedeutet eine neue Chance gemeinsame Prioritäten zu identifizieren sowie eine neue Arbeitsteilung und gezielte Abstimmung zwischen den Gebern vorzunehmen. Die Verpflichtungen der Entwicklungsländer, Geberanstrengungen zu unterstützen und innovative Ansätze der Zusammenarbeit zu ermöglichen, sind ebenfalls Bestandteil der SDGs. Um diese Chance zu nutzen, müssen allerdings noch weitere Anstrengungen unternommen werden. Entwicklungszusammenarbeit neu ausrichten und Partnerländer in drei Schritten stärken: Erstens sollte sich die entwicklungspolitische Zusammenarbeit an den nationalen Entwicklungs- und Nachhaltigkeitsstrategien orientieren und verstärkt Ländersysteme für die Planung und Durchführung nutzen. Alternative Ansätze zur Budgethilfe sind zum Beispiel ergebnisbasierte oder programmbasierte Ansätze. Diese tragen dazu bei, die Ansätze, Prioritäten und Umsetzungskapazitäten des Partners zu stützen. Damit wird die Eigenverantwortung gestärkt und die Wirksamkeit der Entwicklungszusammenarbeit verbessert. Zweitens sollte in der Planung neuer Programme auf die komparativen Vorteile der Geber geachtet und mit Aktivitäten anderer Akteure wie privater Stiftungen und der Privatwirtschaft koordiniert werden. Die SDGs verlangen einen arbeitsteiligen Ansatz und eine Konzentration auf Ländern, die besonders stark von externer Unterstützung abhängig sind. Zur Koordinierung kann der von Forschungsinstitute, Think Tanks und multilaterale Initiativen berechnete jährliche Investitionsbedarf zur Erreichung der SDGs in unterschiedlichen Bereichen und Ländern, genutzt werden. Drittens braucht es neben kreativen Ansätzen eine fortwährende Überprüfung und Evaluierung von Strategien und Programmen, um Lernprozesse anzuregen, Fehlern vorzubeugen und Wirksamkeit zu sichern. Die dazu benötigte Datenrevolution steckt aber in der internationalen Entwicklungszusammenarbeit bisher noch in den Kinderschuhen. Wichtig ist eine Stärkung der statistischen Kapazitäten (bspw. nationale Statistikämter) in Entwicklungsländern, wie sie die Initiative Paris21 aufbaut. Gleichzeitig sollten vorhandene Datensammlungen wie die Demographic and Health Surveys (DHS) und die Living Standards Measurement Study (LSMS) Umfragen der Weltbank verstärkt genutzt werden. Entscheidend ist außerdem mit Hilfe größerer Transparenz umfassende Rechenschaft über alle Ergebnisse der Entwicklungszusammenarbeit abzulegen. Diese kann zum Beispiel durch eine Veröffentlichung aller EZ-Vorhaben auf der Plattform der International Aid Transparency Initiative (IATI) geschehen.

L'Europe, le continent des femmes

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 06/03/2017 - 01:00
L'Europe est le continent où le statut des femmes est le meilleur au monde. C'est ici que désormais la place des femmes dans la société est la plus évoluée, même si tout n'est pas encore parfait. De ce point de vue, l'Europe est en avance sur beaucoup d'autres. En matière de promotion des...

Migrations, Sanctions contre les pays n'accueillant pas de réfugiés ?

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 06/03/2017 - 01:00
La Commission européenne a prévenu le 2 mars qu'elle "n'hésitera pas" à lancer des procédures d'infraction contre les pays refusant d'accueillir des réfugiés depuis l'Italie et la Grèce, tout en appelant à durcir les mesures nationales contre les migrants irréguliers.

Migrations, Système d'entrées et de sorties de l'espace Schengen

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 06/03/2017 - 01:00
Le 2 mars, le Conseil a adopté son mandat en vue d'engager des négociations avec le Parlement européen sur une proposition de système d'entrée/sortie des ressortissants de pays tiers franchissant les frontières extérieures de l'espace Schengen.

Migrations, Rapport du HCR sur les migrations

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 06/03/2017 - 01:00
Le 28 février, le HCR a publié un rapport sur les réfugiés et migrants tentant de rejoindre l'Europe. Au total, plus de 181.400 personnes sont arrivées en Italie en 2016 par la mer, dont 90% ont voyagé en bateau depuis la Libye.

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