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Diplomacy & Defense Think Tank News

Etudes/Rapports, Rapport de la Banque Mondiale sur l'Europe numérique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 13/03/2017 - 01:00
Un rapport de la Banque Mondiale du 7 mars sur l'Europe numérique insiste sur les efforts que l'Europe doit mettre en place pour valoriser l'économie numérique.

Etudes/Rapports, Rapport sur l'égalité hommes-femmes en Europe

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 13/03/2017 - 01:00
A l'occasion de la journée internationale du droit des femmes, la Commission a publié, le 8 mars, un rapport sur l'égalité entre les hommes et les femmes,

Culture, Festival de jazz à Aberdeen

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 13/03/2017 - 01:00
Du 15 au 19 mars, la ville d'Aberdeen en Ecosse organise son festival de jazz, réunissant une centaine d'artistes européens et internationaux, lors de concerts en intérieur et en extérieur.

Culture, La Méditerranée en clair-obscur à la Galerie Borghèse

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 13/03/2017 - 01:00
Jusqu'au 21 mai, le Palazzo Barberini, en partenariat avec le MUŻA (Mużew Nazzjonali tal-Arti) de la Valette et les Galeries Nationales d'Art antique, accueille les oeuvres de Ribera, Stomer et Mattia Preti, au sein d'une exposition nommée "La Méditerranée en clair-obscur, Ribera, Stomer e Mattia Preti de Malta à Rome".

Culture, Exposition "21 rue La Boétie" au musée Maillol

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 13/03/2017 - 01:00
Depuis le 2 mars, l'exposition "21 rue La Boétie" retrace le parcours du grand marchand d'art Paul Rosenberg. Une soixantaine de chefs-d'œuvre de l'art moderne (Picasso, Léger, Braque, Matisse, Laurencin) sont exposés. De nombreuses œuvres sont directement liées au marchand, tandis que d'autres renvoient au contexte historique et artistique de l'époque.

Culture, Festival de la Saint Patrick

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 13/03/2017 - 01:00
Du 16 au 19 mars, se tiennent les festivités de la Saint Patrick en Irlande et au Royaume-Uni. Cette fête est célébrée en l'honneur de Saint Patrick, missionnaire qui a converti l'Irlande au christianisme. La tradition veut que l'on défile vêtu de vert, couleur du trèfle et symbole de l'Irlande.

Culture, Exposition Rik Wouters aux musées royaux des beaux arts de Belgique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 13/03/2017 - 01:00
Jusqu'au 2 juillet, les musées royaux des beaux arts de Belgique organise une rétrospective consacrée à Rik Wouters. Figure de proue du fauvisme, Rik Wouters laisse une œuvre éclatante et colorée. Son parcours extraordinaire l'érige en Maître incontournable de l'Art moderne en Belgique.

11e Session internationale Euro-Méditerranée

IHEDN - Sat, 11/03/2017 - 05:01

La 11e Session internationale Euro-Méditerranée (Siem) de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), en partenariat avec la Direction de la coopération de sécurité et de défense ...

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L’Ukraine dans l’impasse : une crise qui s’enlise

IRIS - Fri, 10/03/2017 - 18:21

Dans le cadre d’un accord préliminaire, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé samedi 4 mars le versement d’une aide d’un milliard de dollars à l’Ukraine. Parallèlement, Kiev attaque la Russie devant la Cour internationale de justice.

Dans quel contexte et pour quels motifs le FMI verse-t-il cette somme à l’Ukraine ? Quelle est la situation économique générale du pays ?

En 2015, le Fonds monétaire international a adopté un programme d’aide à l’Ukraine d’un montant de 17,5 milliards de dollars. Il s’agissait, à l’époque, d’éviter la faillite à ce pays confronté à un choc majeur suite à la perte de la Crimée et au conflit dans le Donbass. Parmi les contreparties figuraient notamment la maîtrise du déficit public, des réformes dans le secteur énergétique ou bien encore la lutte contre la corruption. A ce jour, seuls 7,3 milliards de dollars ont été débloqués, le programme ayant été suspendu en 2016 faute d’avancées significatives côté ukrainien et en raison des incertitudes liées au départ de plusieurs ministres réformateurs.

Les perspectives économiques pour 2017 sont relativement bonnes : la Banque mondiale, par exemple, table sur une croissance de 2%. Mais cela ne saurait occulter la trajectoire – très inquiétante – de l’Ukraine sur le plus long terme. En 2014, elle était l’un des rares pays de l’ex-URSS à ne pas avoir retrouvé son niveau de 1991, date de la disparition de l’Union soviétique. Le PIB ukrainien a chuté de près de 17% en 2014 et 2015, à la suite de la perte de la Crimée et du conflit dans les régions de Donetsk et de Lougansk, qui assuraient jusqu’alors 25% de la production industrielle du pays. L’écart en termes de PIB/habitant avec la Russie et la Pologne est désormais supérieur à 1 pour 3. Le gâchis est donc immense pour l’Ukraine. Pour ne rien arranger, des éléments radicaux ont décidé d’instaurer un blocus total avec les territoires séparatistes du Donbass, ce qui pourrait coûter plusieurs milliards de dollars au pays, des dizaines de milliers d’emplois dans la métallurgie et compromettre sa reprise économique.

Où en est la situation du conflit avec les séparatistes pro-russes à l’Est du pays ? Comment évolue le regard porté par la communauté internationale sur le sujet ?

Le processus de Minsk est dans l’impasse depuis de longs mois. Les belligérants se renvoient la responsabilité des combats qui reprennent périodiquement et de l’échec du volet politique des accords conclus à la mi-février 2015, sous l’égide de la France et de l’Allemagne. Militairement, aucune des deux parties ne paraît en mesure de faire évoluer de façon significative le rapport de forces sur le terrain. L’armée ukrainienne a cependant cherché à grignoter des portions de territoires situés dans la « zone grise », ce qui a conduit aux récents affrontements à Avdiivka en janvier. Les séparatistes continuent, quant à eux, à être soutenus sur les plans financier et sécuritaire par la Russie.

Fondamentalement, nous assistons à un jeu à fronts renversés. Kiev, qui dit vouloir restaurer son intégrité territoriale, a de fait tiré un trait sur les territoires séparatistes et ses habitants ; le choix fait implicitement est celui de la « petite Ukraine ». Moscou, contrairement à une idée reçue, n’a pas intérêt au gel du conflit mais plutôt à une réintégration des territoires séparatistes dans l’ensemble ukrainien, ce qui lui redonnerait des leviers d’influence. Berlin et Paris sont de plus en plus exaspérés par l’absence de bonne volonté de part et d’autre et sont impuissants pour débloquer le processus. Les Occidentaux soutiennent désormais Kiev sans illusions, par inertie, et parce que tout autre choix reviendrait à s’interroger sur les décisions prises ces dernières années – en particulier en ce qui concerne le Partenariat oriental – et à conforter, de fait, Vladimir Poutine.

Pour quels chefs d’accusation Kiev attaque-t-elle Moscou devant la Cour internationale de justice ? Peut-on espérer que la CIJ mène à une résolution du conflit russo-ukrainien ?

L’action intentée par Kiev contre Moscou pour terrorisme devant la Cour internationale de justice ne représente que l’un des nombreux volets de la guerre judiciaire à laquelle se livrent l’Ukraine et la Russie. Les autres concernent notamment la Crimée, le sort du crédit de 3 milliards de dollars octroyé par le Kremlin à Kiev en décembre 2013 – juste avant le renversement de Viktor Ianoukovitch par les activistes de Maïdan -, et divers contentieux entre Gazprom et son homologue Naftogaz Ukraïny à propos des livraisons et du transit du gaz russe.

Pour les autorités ukrainiennes, il s’agit surtout, semblerait-il, de garder l’attention des médias et des responsables occidentaux, qui éprouvent progressivement une certaine « fatigue » du dossier ukrainien. Il est évidemment illusoire de considérer que le conflit dans le Donbass et, plus généralement les tensions russo-ukrainiennes, puissent être résolues par voie judiciaire.

Kim Jong-un : des gesticulations inutiles ?

IRIS - Fri, 10/03/2017 - 17:40

La série d’essais balistiques à laquelle la Corée du Nord vient de procéder, associée au début du déploiement d’un système de défense anti-missile en Corée du Sud, commencent à susciter de nombreuses inquiétudes. La possibilité d’une guerre dans la région est de nouveau soulevée.

En réalité, les inquiétudes et angoisses à propos de la Corée du Nord constituent un marronnier stratégique. Très régulièrement, un essai de missile – voire un essai nucléaire – est effectué, suscitant des bruits de bottes, des inquiétudes et des menaces de la part du leader nord-coréen. Depuis 1993, date à laquelle la Corée du Nord s’est dotée de l’arme nucléaire, on observe très régulièrement ce schéma. Mais au final, la situation revient toujours à la normale. Pour autant, la crainte qu’un réel dérapage ne se produise ne disparaît pas.

Il est vrai que Kim Jong-un est particulièrement inquiétant. L’assassinat de son demi-frère a montré, s’il en était besoin, qu’il pouvait passer aux actes. Cependant, il n’est pas de son intérêt de se lancer dans un conflit, contre la Corée du Sud et/ou le Japon. Certes, il pourrait occasionner des destructions extrêmement importantes aussi bien à Séoul, qui n’est qu’à 60 kilomètres de la frontière intercoréenne, qu’au Japon, dont le territoire est à la portée des missiles nord-coréens. Mais en même temps, il sait qu’il n’aurait aucune chance de sortir militairement vainqueur de tels agissements : l’armée sud-coréenne à elle seule peut facilement vaincre sa rivale nord-coréenne, sans parler du soutien américain. Or, Kim Jong-un, s’il est peu sympathique, n’est pas irrationnel, comme on peut l’entendre souvent. Son maintien au pouvoir prouve même le contraire. En réalité, le but de toutes ses gesticulations est de rester à la tête du régime le plus longtemps possible, alors qu’il a complètement échoué à développer son pays et à nourrir sa population. La Corée du Nord est en effet restée dans l’état politique et économique des années 1960. Il s’agit bel et bien du dernier régime stalinien et totalitaire à la surface de la planète. Kim Jong-un est certes effrayant mais il ne se lancera pas dans une guerre. Les dirigeants nord-coréens estiment que Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi seraient encore à la tête de leur pays s’ils avaient possédé l’arme nucléaire. L’arme nucléaire nord-coréenne a donc pour but principal et ultime le maintien du régime, et non pas la reconquête de la Corée du Sud, la réunification par la force des deux pays ou l’invasion et la destruction du Japon.

Mais cette situation ennuie particulièrement la Chine qui souhaite apparaître comme un pays responsable, participant à la sécurité collective. Pour Pékin, Pyongyang pose un double problème. Le premier est issu du fait qu’elle ne la maîtrise pas. Bien que la Corée du Nord soit un pays client, qui dépend très largement de l’aide et des contacts chinois, Pékin est bien incapable de faire entendre raison à Kim Jong-un. Ce dernier estime n’avoir rien à perdre et que la Chine est bien obligée de le soutenir, afin d’éviter que le régime ne s’effondre ou que des militaires américains se déploient à la frontière chinoise. Le second vient du fait que les gesticulations nord-coréennes ont donné une justification au déploiement d’un système anti-missile américain en Corée du Sud. Si les États-Unis voulaient déployer ce bouclier depuis longtemps, ils ont maintenant un motif pour le faire. Ceci est vu comme extrêmement inquiétant, voire menaçant pour les dirigeants chinois. Du fait des gesticulations de leur allié nord-coréen, Pékin doit donc subir une montée en puissance des forces américaines et leur renforcement stratégique en Asie, ce que les dirigeants chinois ne souhaitent à aucun prix.

Finalement, rien de nouveau dans la situation nord-coréenne : toujours des gesticulations mais pas de réunification en vue, ni par la négociation ni par la force. Pas non plus de guerre qui signerait la fin du régime nord-coréen. Mais il est vrai que Kim Jong-un a réussi « l’exploit » d’être encore plus inquiétant que ses prédécesseurs…

Jeux olympiques 2024 : Paris en ballottage favorable

IRIS - Fri, 10/03/2017 - 17:25

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS

De la crise politique en Macédoine et ses répercussions

IRIS - Fri, 10/03/2017 - 15:55

Les élections parlementaires de décembre dernier, organisées sous la pression de l’Union européenne (UE), avaient pour objectif de sortir la Macédoine de la crise politique dans laquelle elle s’est enfoncée depuis maintenant deux ans. Cette crise avait éclaté à la suite de la publication d’écoutes téléphoniques dans lesquelles toutes les malversations, turpitudes et crimes du parti au pouvoir nationaliste VMRO-DPMNE furent révélés.

Si ces élections n’ont pas permis de dégager une majorité immédiate, elles ont toutefois marqué un tournant puisque le principal parti des Albanais de Macédoine, le DUI, a fortement régressé. Il a en effet été sanctionné pour son alliance gouvernementale avec le VMRO, tandis que pour la première fois, des Albanais ont voté pour le parti social démocrate SDSM, c’est-à-dire pour un autre parti que les partis albanais classiques. Cette tendance à la « désethnification » est un processus conforme aux deux années de protestations contre le gouvernement et le Premier ministre Nikola Gruevski, qui ont réuni des citoyens des deux communautés d’abord préoccupés par la « capture de l’Etat » (l’expression figure dans le rapport 2016 de la Commission européenne) opérée par Gruevski et son clan.

Ainsi, la situation politique troublée a connu un nouveau développement ces derniers jours puisque trois partis albanais qui ont obtenu des sièges au Parlement (DUI, Besa et l’Alliance pour les Albanais) ont accepté de former une coalition avec le SDSM. Ils laissent ainsi dans l’opposition le VMRO, qui était pourtant arrivé en tête lors du scrutin de décembre. Ces trois partis s’étaient mis d’accord il y a quelques semaines à Tirana, sous le patronage du Premier ministre albanais Edi Rama, sur une plateforme commune sans laquelle aucune coalition ne serait possible. Celle-ci exige principalement la reconnaissance de la langue albanaise à égalité avec le macédonien partout dans le pays ; un système de meilleure représentation dans l’administration ; la poursuite du travail du Bureau du procureur spécial, mis en place pour enquêter sur toutes les affaires révélées par les écoutes ; la poursuite du processus d’intégration euro-atlantique ; et enfin la résolution de la question du nom avec la Grèce, qui bloque la Macédoine dans ce processus d’intégration depuis 2006.

Or, malgré l’accord trouvé, le président de la république Gjorge Ivanov, issu du VMRO-DPMNE, a refusé de donner mandat au SDSM pour former un gouvernement, au motif que la plateforme albanaise serait une menace pour l’unité de la Macédoine et que les partis albanais recherchent avant tout l’éclatement du pays en prenant leurs ordres à l’étranger. Cette position, notifiée à l’UE, aux Etats-Unis et à la Turquie par lettre officielle, a provoqué de vives réactions de la part de l’opposition mais aussi de l’Union européenne. Cette dernière, par la voix de la Haute Représentante Federica Mogherini et du commissaire à l’élargissement, Johannes Hahn, a explicitement appelé le président Ivanov à revenir sur sa décision.

Ce qui se joue dans cette crise peut donc se lire à plusieurs échelles. D’abord, l’enjeu pour la Macédoine elle-même est crucial puisque l’on se dirige vers la continuation de la crise politique par d’autres moyens. Là où les oppositions au VMRO ont protesté dans la rue pendant des mois pour exiger des changements, ce sont aujourd’hui les militants du VMRO qui occupent la rue pour s’opposer à la possibilité de ce nouveau gouvernement dont le VMRO serait exclu, et pour réclamer des élections anticipées en mai prochain, en même temps que les élections municipales. En réalité, il fait peu de doute que Nikola Gruevski fera tout ce qui est possible afin de ne pas perdre le pouvoir, puisque cela signifierait devoir rendre des comptes au Bureau du procureur spécial sur les très nombreuses affaires dans lequel lui et ses amis sont impliqués. La stratégie du VMRO consiste donc à exacerber le débat et à le ramener sur le terrain ethnique, c’est pourquoi on ne peut pas exclure une fuite en avant violente. En tout état de cause, quand bien même un mandat serait donné dans les prochains jours à Zoran Zaev, cela ne signifie pas que la crise politique sera terminée.

Ensuite, il faut lire cette crise à l’aune de la situation régionale dans les Balkans. Depuis plusieurs mois maintenant, des tensions grandissent entre les différents acteurs, que ce soit la course aux armements entre la Croatie et la Serbie, les provocations serbes à propos du Kosovo, ou encore la confrontation entre Bosniaques et Serbes de Bosnie à propos d’un éventuel appel de la plainte de la de Sarajevo contre Belgrade pour génocide devant la Cour internationale de justice. La presse tabloïd serbe, sous le contrôle du gouvernement, ne cesse de se faire l’écho quotidiennement de supposés complots ourdis tantôt par les Albanais, les Turcs, les Croates, les Américains et l’OTAN contre les Serbes. Dernièrement, cette rhétorique rejoint celle des nationalistes macédoniens selon lesquels l’acceptation de la plateforme albanaise en Macédoine est la première étape vers la construction d’une grande Albanie et le dépeçage de la Macédoine. De fait, bien que chaque dossier soit distinct, chacun participe d’une atmosphère régionale lourde et belliqueuse.

Enfin, l’analyse de la situation en Macédoine doit également s’opérer à un niveau international. Ainsi, bien que la Russie ait été très largement en retrait depuis le début de la crise, on observe des déclarations venant de la diplomatie russe. Celles-ci, reprises par le VMRO, vont dans le sens d’une dénonciation d’une tentative de coup d’Etat mené par les Etats-Unis et l’UE avec l’aide de « sorosoïdes » locaux, du nom du financier et philanthrope George Soros, déclaré ennemi de tous les autocrates d’Europe de l’Est, dans la droite ligne de la dénonciation des « révolutions de couleurs » fomentées par l’Occident contre la Russie. Si la Russie n’a pas vraiment intérêt à investir politiquement dans la crise macédonienne, sa stratégie d’obstruction à moindre frais dans les Balkans peut s’avérer une fois de plus concluante comme en Bosnie, si d’autres acteurs, à commencer par l’Union européenne, ne prennent pas les devants.

Bruxelles avait imposé ces élections comme solution de sortie de crise, assortie de certaines conditions. Celles-ci n’avaient pas vraiment été remplies, et le VMRO avait même reçu le soutien de certains leaders de la droite européenne pour le ministre des Affaires étrangères autrichien, Sebastian Kurz, tout heureux de pouvoir compter sur Skopje pour retenir les migrants. Par conséquent, Nikola Gruevski pensait bien pouvoir remporter ces élections et ainsi obtenir un blanc-seing de l’UE, mise devant le fait accompli. C’est le scénario inverse qui est en train de se reproduire, mettant autant Gruevski que l’UE devant leurs responsabilités car, désormais, les cartes sont rebattues, et aucun scénario ne peut être exclu pour la suite.

La ley de transición energética francesa para el crecimiento verde y la Programación Plurianual de Energía 2016-2023

Real Instituto Elcano - Fri, 10/03/2017 - 11:16
ARI 18/2017 - 10/3/2017
Jean François Collin

Con la adopción de su Ley de Transición Energética en agosto de 2015, Francia mostró su voluntad de cambiar su actual modelo energético por uno más sostenible que siga garantizando su desarrollo económico.

Europäisch-ukrainische Konferenz: Wirtschaftliche Entwicklung der Ukraine und liberale Werte

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 10/03/2017 - 10:25
Die Ukraine erlebt aktuell wieder eine Verschärfung der militärischen Auseinandersetzung mit den Separatistengebieten im Osten des Landes. Auch zwei Jahre nach Minsk II sind wesentliche Elemente dieses Vertrages nicht umgesetzt, allem voran der Waffenstillstand. Durch eine Blockade von Eisenbahnlinien in die von Separatisten kontrollierten Gebiete lenken Aktivisten die Aufmerksamkeit auch auf die wirtschaftlichen Aspekte der Situation im Osten des Landes.

The European Union Trust Fund for Africa: what implications for future EU development policy?

The European Union Emergency Trust Fund for Africa (EUTF) is a central part of the EU’s engagement on migration. It has generated both high aspirations and serious concerns regarding its aims, activities, and relation¬ship to broader trends in migration and development policy.
The EUTF’s stated goal is to “address the root causes of destabilisation, forced displacement and irregular migration”, an aim that is widely seen as unrealistic. However, key actors have other ambitions for the fund. These include demonstrating action on migration in response to political pressure, incentivising African cooperation on migration management, and using the fund’s flexibility to develop innovative programming. It is arguably through such innovation that the EUTF could add most value.
The EUTF is perceived by many African partners as part of a European-imposed migration agenda that prioritises EU interests over African ones. While experiences vary between countries and projects, African ownership within the EUTF is undoubtedly weaker than within traditional European cooperation instruments. The EUTF risks alienating African partners and overlooking local priorities, knowledge and capacities.
The selection of EUTF projects and partners has been criticised as ad hoc and untransparent. Member states’ implementing agencies play the largest role in implementation, and some clearly see the fund as a source of finance for their regular programming. This raises concerns over whether EUTF projects add value to existing programming and are the best fit for either the trust fund’s goals or local context.
The most controversial aspect of the EUTF is its potential to divert development aid in service of the EU’s migration agenda, including in ways that contradict EU development and human rights commitments. This appears to be part of a broader trend towards the securitisation of EU development assistance. The EUTF also undermines EU development commitments by skewing aid allocations towards countries based on their migration profile, and by abandoning aid effectiveness principles such as alignment.
There are several measures that could improve the EUTF and make the most of the opportunities that it offers. These include: more transparent and consultative project development; stronger engagement with local actors and needs; greater emphasis on seeking out “best fit” implementers; and drawing on existing lessons, evidence and approaches. However, if the EUTF is ultimately an indication of the future direction of EU development cooperation, this does not bode well for the EU’s prioritisation of development principles, its long-term interests, or its relationship with Africa.
Several processes lie ahead that will influence the future of EU-Africa relations. These must be used to examine how Europe and Africa can work together more constructively to address migration in ways that meet both their interests.


Erfolg für beide Seiten: Staatsbesuch der Bundeskanzlerin in Tunesien

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 10/03/2017 - 00:00
In der Rückführungsfrage eine Einigung und die wackelige, junge Regierung Tunesiens ist gestärkt: Der Staatsbesuch war für Deutschland und Tunesien ein Gewinn.

Séminaire commun IHEDN / IHEST

IHEDN - Thu, 09/03/2017 - 16:22

Les auditeurs du 11e cycle national de l’Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST) et ceux de la 53e session nationale « Armement et économie de défense » ...

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Dr George Tzogopoulos analyses on china.org.cn the ‘Schulz effect’ in German politics, 08/03/2016

ELIAMEP - Thu, 09/03/2017 - 09:25

If there is any EU country where stability is taken for granted and future perspectives are optimistic, this surely will be Germany. After 12 years at the helm as chancellor by conservative leader Angela Merkel, however, some Germans are no longer averse to political change. The next election (“Bundestagwahl”) has been set for September 24. Until recently the Christian Democratic Union (CDU) and its sister Christian Social Union (CSU) had been seen as favorites to continue their political dominance. The Social Democratic Party (SPD) – although part of a grand coalition in the last four years – had been regarded as obsolete to offer an effective challenge.

Former leader of SPD, and current Foreign Minister Sigmar Gabriel, acknowledged the risk of another lost election, hence, he decided to step down in favor of Martin Schulz, former president of the European Parliament, who has brought about a wave of enthusiasm among disenchanted voters of the center-left political spectrum, who, for the moment, like what they see. Current opinion polls indicate Schulz is more popular than Angela Merkel. More importantly, the SPD has gone beyond 30 percent threshold for potential votes in all surveys while its percentage under Gabriel had been less than 25 percent. All of this suggests, the result of the September 24 election is more open than in the pre-Schulz period.

Hence, a growing number of analysts and journalists are beginning to talk of a “Schulz effect” in German politics. Traditionally, German politicians holding top EU jobs are considered “politically dead” in their own country. Indeed, this had also been the case with Schulz in the past. In the European election of May 2014, he faced Jean Claude Juncker for the position of president of the European Commission. Yet, he failed to inspire German citizens despite their common nationality.

Although it’s the same Schulz, the situation three years later differs for one main reason. Chancellor Merkel has caused some unhappiness with her “open door” policy on refugees. Recent terrorist attacks in some German cities – especially the Christmas market attack in Berlin – has increased a sense of unsafety and xenophobia. As a result, Merkel is no longer portrayed as the incomparable national leader. Her image, indeed, is slipping. The general criticism of her, starting from her management of the refugee crisis, is also expanding into other aspects of politics so that some voters are keen to find an alternative. This explains the rise of small parties such as the Alternative for Germany (AFD) and the Liberals (FDP) irrespective of their political orientation or extreme character. And it now explains the rise of SPD, boosted by the leadership change.

Martin Schulz is a very experienced and smart politician. He knows that SPD will not preserve its current high percentage if he does not persuade public opinion that he can implement a new political program. Supporting the grand coalition, the party has agreed with the CDU and CSU on almost all of critical political decision. So, it now needs to find some departure points. As President of the European Parliament, Schulz stood beside Merkel on various fronts, including the refugee crisis! His only disagreement was on dealing with the European economic crisis, where he is more open to the “mutualization of debt” proposal, which is an anathema to conservatives.

However, he will possibly bury this issue during the pre-election campaign due to its sensitivity for the German audience and a possible political cost for himself. Instead, he seeks to draw a line between himself and his predecessor by moving the SPD more towards the Left. In a recent important speech, he distanced “himself” from Gerhard Schroeder’s “Agenda 2010.” This concept set the basis for the reform of the German social security system and the labor market and, ultimately, the country’s economic progress and growth.

By promising “social justice,” Schulz can certainly give a new political direction to his party. He has also showing willing on a future political coalition between the SPD, the Greens and the Left, as is currently happening at the regional level in Berlin and Thuringia, even if the CDU and CSU win the September election. Nevertheless, a problem for Schulz is that September 24 is a long way off. His economic agenda may sound attractive, but is already being picked apart by serious scholars as a threat to the national economy.

And Germany is a country where the rational elements in economics and politics have so far not given way to the populism and the illusions seen in other European countries. It is the efficiency and sustainability that matter more than mere words or pre-election promises.

Source: china.org.cn

Carnegie Europe debate: Can the EU ever be strategic?

ELIAMEP - Thu, 09/03/2017 - 09:21

The question should be reversed: Can the EU have any kind of meaningful role without being strategic? The EU has not fared very well in comparison with its main competitors in terms of protecting its members and its citizens’ interests. Nor has the EU risen to the challenge of stabilizing its neighborhood. Furthermore, various crises have exposed a lack of geopolitical reflexes. And the EU is paying a price for those failures. Britain’s vote to leave the bloc has dealt a heavy blow to the EU’s unity and its capabilities in the spheres of foreign policy and defense.

Ironically, however, and in combination with the election of U.S. President Donald Trump, Brexit has also created a brief window of opportunity for the EU to reconsider its options and launch a new effort in various sectors of European politics, including defense and security. Acting collectively, the EU has the necessary economic weight but lacks the diplomatic and military weight to be a global actor. Both problems can be addressed, as the human, technological, and financial capabilities do exist. What is seriously questioned is the necessary political will—given that individually, no member state is sufficiently strong to flourish in this brave new world. The last wake-up call for Europe, perhaps.

By Thanos Dokos

Source: Carnegie Europe

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