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Union européenne

Highlights - Step up efforts to prevent and prosecute war crimes, urge MEPs - Subcommittee on Human Rights

Rapporteur Cristian Dan Preda (EPP, RO) said: “It is time to build a firmer and more coherent EU policy against war crimes, crimes against humanity and genocide. This policy must be based on prevention and on the unfailing support of the international legal order, and in particular of the International Criminal Court. Non-state actors, such as Daesh, cannot make exceptional cases when it comes to criminal responsibility for such crimes.”
Further information
Full statement
Source : © European Union, 2017 - EP
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Highlights - Women’s rights in Afghanistan - Joint Hearing – 12.7.2017 - Subcommittee on Human Rights

The Subcommittee on Human Rights (DROI) and the Committee on Women’s Rights and Gender Equality (FEMM) will organise, jointly with the European Parliament’s Delegation for relations with Afghanistan a hearing on the rights of women in Afghanistan.
The hearing will count with the participation of Ms Chekeba Hashemi, President, Afghanistan Libre (tbc); Ms Sema Joyenda, Women's rights activist, former Governor of Ghor province and Member of Parliament in Afghanistan; Mr Abdul Wadood Pedram, Executive Director, Human Rights and Eradication of Violence Organization (HREVO); Ms Horia Mosadeq, Afghanistan Researcher, Amnesty International (tbc) and Mr Mirco Günther, Country Director, Friedrich-Ebert-Stiftung in Afghanistan.
Source : © European Union, 2017 - EP
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[Revue de presse] Le programme d'Angela Merkel enfin dévoilé

Toute l'Europe - Tue, 04/07/2017 - 11:41
Lundi 3 juillet, Angela Merkel et son allié Horst Seehofer, responsable de la CSU bavaroise, ont présenté à Berlin leur programme commun pour la campagne des élections générales qui se tiendront le 24 septembre prochain. Parmi les propositions, la chancelière a notamment promis le retour au plein emploi d'ici 2025.
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[Revue de presse] Migration : l'Italie souhaite plus de solidarité au sein de l'UE

Toute l'Europe - Mon, 03/07/2017 - 12:05
Dans la soirée du dimanche 2 juillet, les ministres de l'Intérieur français, allemand et italien ainsi que le commissaire européen aux migrations Dimitris Avramopoulos se sont rencontrés à Paris afin de discuter de la gestion des migrants. Rome n'hésite plus à brandir la menace de fermer ses ports à l'accueil des migrants, et souhaite que l'Union européenne fasse preuve de plus de solidarité.
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Helmut Kohl, une vie qui a changé l'Europe

Coulisses de Bruxelles - Sun, 02/07/2017 - 21:03

Au pouvoir entre le 1er octobre 1982 et le 27 octobre 1998, le démocrate-chrétien Helmut Kohl, auquel l’Union a rendu hommage samedi à Strasbourg, n’a pas été seulement été le « chancelier de l’unification ». Il a aussi, voire surtout, l’homme de la relance européenne. C’est notamment lui qui a imposé à son pays de renoncer à son tout puissant Deutsche mark au profit de l’euro. On ne mesure pas à quel point il a fallu qu’il viole littéralement son opinion publique farouchement attachée à ce symbole de la reconstruction allemande d’après-guerre, comme il l’a lui-même reconnu à la fin de sa vie : « je me suis comporté en dictateur en imposant l’euro. J’aurais perdu n’importe quel référendum sur cette question ». Mais rien n’aurait été possible sans la complicité et l’amitié qu’il a nouée très rapidement avec François Mitterrand, président de la République française entre 1981 et 1995. Cette période a été l’apogée de sa gloire. Mais l’élection de Jacques Chirac, en mai 1995, a marqué un tournant : une lente descente aux enfers a commencé, le nouveau chef de l’Etat français n’ayant aucun attachement particulier à l’Europe et surtout à l’Allemagne. J’ai retenu quelques moments clefs dans le parcours européen de Kohl.

· Mars 1983 : la naissance du « triangle magique »

La mise en œuvre du « programme commun » pousse la France au bord du précipice : le déficit se creuse, la dette s’envole, l’inflation explose, les capitaux fuient, le franc chute face au mark (-30 % en 18 mois), menaçant le Système monétaire européen (SME). À Paris, deux scénarios sont sur la table: l’un porté par Jean-Pierre Chevènement, la fermeture des frontières et l’isolationnisme, l’autre par Jacques Delors, l’Europe et le changement de politique économique. En mars 1983, la CEE de l’époque est « à deux doigts de l’effondrement », comme le racontera plus tard Hans Tietmayer, alors secrétaire d’État aux finances. L’Allemagne est au comble de l’angoisse. À son grand soulagement, Delors, alors ministre des Finances, emporte la décision : le franc, certes à nouveau dévalué, reste dans le SME et la France prend le tournant de la rigueur. Un tournant qui « serait resté stérile s’il n’avait pas débouché sur une grande politique européenne », selon Hubert Védrine. Mars 1983 marque la naissance du « triangle magique » Mitterrand-Kohl-Delors.

· Juin 1984 : la relance

« Vous êtes mon candidat » glisse Helmut Kohl à l’oreille d’un Jacques Delors surpris, lors de son arrivée au sommet de Fontainebleau, en juin 1984. François Mitterrand, qui vient de réussir l’exploit de régler la question de la contribution britannique au budget communautaire qui empoisonne la CEE depuis 1979, veut, lui, pousser la candidature de Claude Cheysson, son ministre des affaires étrangères, à la tête de la Commission européenne, le mandat du terne Luxembourgeois Gaston Thorn arrivant à échéance en décembre. Mais Kohl ne l’entend pas de cette oreille, non pas parce que le poste devrait normalement revenir à un Allemand, mais parce qu’il veut Delors, le plus proche équivalent français d’un démocrate-chrétien allemand, avec qui il a noué des relations de confiance lors de la crise du franc de 1983. Margareth Thatcher, la dame de fer britannique, va lui faciliter la tâche en posant son véto à Cheysson jugé trop socialiste. Mitterrand accepte alors à contrecœur la proposition de Kohl. Thatcher laisse faire. Elle s’en mordra les doigts. Quelques semaines plus tard, en juillet, l’Allemagne et la France signent dans la foulée l’accord de Sarrebruck visant à supprimer les contrôles fixes aux frontières entre les deux pays. Dès l’année suivante, le Benelux se joindra à eux en signant l’accord de Schengen qui débouchera, en 1995, sur l’espace Schengen de libre circulation. La locomotive franco-allemande est définitivement lancée.

· Novembre 1984 : une photo pour l’histoire

Pour la première fois, un chancelier allemand vient se recueillir à Verdun en hommage aux victimes de cette immense boucherie. Après que Kohl et Mitterrand aient écouté les hymnes nationaux devant un cercueil recouvert des drapeaux allemand et français, le chef de l’État tend la main au chancelier qui la saisit. Ils sont là, côte à côte, se tenant par la main. Jamais on n’a vu une image plus forte du couple franco-allemand et surtout de l’amitié entre deux hommes que l’amour de l’Europe réunit.

· Juin 1988 : la monnaie unique est lancée

Un mois après sa réélection, François Mitterrand retrouve à Evian, le 2 juin, son ami Helmut Kohl. Avant le déjeuner, sur la terrasse de l’hôtel Royal qui domine le lac Léman, les deux hommes discutent du projet de directive supprimant les dernières entraves à la libre circulation des capitaux. Le chef de l’État est prêt à l’accepter à condition que Kohl soutienne le projet de la Commission d’harmoniser la taxation de l’épargne et, surtout, que l’Allemagne s’engage à réaliser la monnaie unique. En réalité, depuis le mois d’avril, la CDU s’est ralliée à cette idée : « vous le savez sans doute, j’envisage de demander à Jacques Delors de faire un rapport sur l’Union économique et monétaire », annonce le chancelier. C’est à ce moment-là que ce qui allait devenir l’euro est porté sur les fonds baptismaux. Les 27 et 28 juin, lors du sommet de Hanovre, les Douze décident de créer un comité présidé par le président de la Commission et composé des gouverneurs des banques centrales ainsi que d’experts. « On ne rendra jamais assez crédit à Kohl d’avoir accepté cela, lui, l’Allemand bénéficiant d’une zone mark et dont la population est en majorité réticente à tout changement », racontera plus tard Delors.

Le rapport Delors, approuvé par les chefs d’État et de gouvernement en juin 1989, servira de base à la négociation de ce qui allait devenir le traité de Maastricht. Mais Kohl renâcle à l’idée de fixer dès à présent une date pour convoquer une conférence intergouvernementale (CIG) afin de modifier le traité de Rome. Il sait qu’il va devoir affronter de difficiles élections législatives en septembre 1990 et il préfère renvoyer toute décision sur la monnaie unique après cette date. Finalement, à la grande frustration de Mitterrand, aucune date n’est fixée. Mais il ne désespère pas d’y parvenir en décembre 1989, lors du sommet de Strasbourg.

Le chancelier continue à tergiverser durant l’été et l’automne. Il explique aux Français qu’il ne veut pas seulement une union monétaire, mais aussi une union politique dont Paris ne veut pas : demander à Bonn de céder le mark est une chose, partager sa puissance politique et diplomatique en est une autre... On en est là lorsque, le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tombe. Le 28 novembre, Kohl, sans prévenir Paris, annonce son « plan en dix points » prévoyant à terme l’unification de l’Allemagne. Mitterrand craint alors que son ami ne laisse tomber la construction communautaire au profit de son pays, le fameux « sonderweg » (chemin solitaire) allemand. Ses tergiversations sur la date de la CIG alimentent les soupçons sur ses intentions. Kohl comprend qu’il doit faire un geste : le 8 décembre, à Strasbourg, il accepte finalement qu’une CIG soit convoquée fin 1990 à condition que « l’élargissement des compétences du Parlement européen » soit au menu. Contrairement à ce que certains affirment depuis, « à aucun moment Kohl n’a hésité sur la monnaie unique. Jamais », affirme Élisabeth Guigou, alors conseillère pour les affaires européennes de Mitterrand. Comme le disait souvent le chancelier, « pour faire l’Europe, je dois d’abord gagner les élections ».

· Décembre 1991 : un petit-déjeuner scelle le sort de la monnaie unique

Le 9 décembre, à Maastricht, François Mitterrand, de plus en plus malade, et Helmut Kohl prennent leur petit-déjeuner ensemble, comme ils le font lors de tous les conseils européens. Une habitude qui ne leur survivra pas. Le président français veut obtenir qu’une date irréversible soit fixée pour l’entrée en vigueur de la monnaie unique, alors que les ministres des Finances des Douze veulent attendre qu’une majorité de pays respectent les critères de convergence (déficit, dette, taux d’intérêt, inflation, taux de change), ce qui ouvre la porte à un report indéfini… Kohl n’y est pas opposé, loin de là, mais il doit compter avec les résistances de la toute puissante Bundesbank et du ministère des Finances qui ne veulent pas que l’Allemagne soit contrainte d’entrer dans l’union monétaire contre son gré. Le chancelier ne peut rien proposer seul, mais « il peut accepter de se laisser convaincre », comme le racontera plus tard Theo Waigel, le grand argentier allemand. C’est ce qu’il fait. Dès l’ouverture du sommet, Kohl prend la parole et propose qu’au 1er janvier 1999 les pays qui sont prêts passent à la monnaie unique.

Elle prendra le nom d’euro lors du sommet de Madrid de décembre 1995. En effet, Kohl fait valoir que « ce mot d’écu est trop proche de die Kuh, la vache. Et puis il s’agit quand même d’une monnaie qui a perdu 40 % de sa valeur par rapport au mark » depuis les crises monétaires des années 92-93. Jacques Chirac, qui a succédé à François Mitterrand en mai 1995, n’apprécie guère, mais cède.

· Septembre 1992 : l’Allemagne sauve le franc

Le 22 septembre, deux jours après le référendum français qui a vu la victoire du oui au traité de Maastricht, mais de justesse, Kohl est à Paris pour une rencontre avec François Mitterrand prévue de longue date. Depuis le « non » danois de juin 1992, les marchés estiment que la monnaie unique a peu de chance de voir le jour et le « presque non » français achève de les convaincre que la volonté politique va manquer.

Ils se déchaînent depuis l’été contre les monnaies européennes : la livre sterling et la lire sont éjectées du Système monétaire européen (SME) à la mi-septembre et la peseta est dévaluée de 5 %. C’est maintenant au tour du franc qui atteint très vite son cours plancher. Les réserves de la Banque de France sont épuisées : en une semaine, elles sont passées de 22 milliards de dollars à – 15 milliards... Les Français espèrent donc un geste des Allemands que Kohl est prêt à leur accorder. En accord avec Mitterrand, il veut que la Bundesbank signe un communiqué franco-allemand affirmant que le cours pivot entre franc et mark correspond aux réalités et ne doit donc pas être modifié. Mais la Buba ne veut rien entendre. Kohl, violant le sacro-saint principe de l’indépendance de sa banque centrale, appelle Helmut Schlesinger, le patron de la Bundesbank, qui est à Washington pour un G7 finance. Celui-ci, après des heures de discussion, finit par accepter. Dès le lendemain, la Buba vole au secours du franc qui est sauvé.

Mais un an plus tard, les marchés repartiront à l’attaque. C’est une nouvelle fois Kohl qui approuvera la parade concoctée par la Bundesbank : un élargissement des marges de fluctuation au sein du SME de +/- 6% autour du cours pivot contre 2,25 % jusque-là. Le 1er août 1993, sur proposition de la France, on passera à +/- 15% ce qui empêchera définitivement les spéculateurs d’agir. Pour les marchés, cet élargissement marque la fin de la monnaie unique : ils sont persuadés que les États vont profiter de cette marge de manœuvre, ce qui va interdire toute convergence économique. Ce sera l’exact contraire qui se passera… En particulier, la France ne déviera pas, même après l’élection de Jacques Chirac en mai 1995, du cap du franc fort.

· Juin 1995 : la descente aux enfers du couple franco-allemand

Le 13 juin, Jacques Chirac appelle Kohl pour lui apprendre qu’il a décidé de rompre le moratoire sur les essais nucléaires. Il en fera l’annonce quelques heures plus tard à 20 heures sur les chaines de télévision française. Le chancelier est atterré : il n’a pas le temps de préparer son opinion publique, quasi unanimement opposée aux armes nucléaires, ce qui risque de compliquer les relations franco-allemandes. Le chef de l’État français ne veut rien entendre : la France a besoin d’une nouvelle campagne de tir avant de passer à la simulation… Kohl comprend que Chirac n’est décidément pas Mitterrand et que la relation franco-allemande est entrée dans une période de glaciation. Il l’avait déjà subodoré lorsque celui-ci, à peine élu, a décidé de suspendre pour trois mois la convention de Schengen qui venait à peine d’entrer en vigueur pour maintenir des contrôles aux frontières terrestres, contrôle qui seront longtemps en vigueur à la frontière belge afin de stopper les trafics de drogue provenant du « narco-État » néerlandais, comme Chirac le qualifiera…

· Décembre 1996 : Dublin ou Marrakech ?

« Nous ne sommes pas à Marrakech, on ne négocie pas un tapis. Je ne peux pas entrer dans ce genre de conversation », lance un Helmut Kohl énervé à Jacques Chirac. En ce mois de décembre, les Quinze négocient les derniers détails du Pacte de stabilité. Reste à trancher la question des « circonstances exceptionnelles », c’est-à-dire du niveau de la récession qui empêchera les sanctions de s’appliquer automatiquement en cas de déficit public supérieur à 3 % du PIB. En dessous d’une récession de 2 %, il est déjà acté qu’il n’y aura pas de sanctions si le déficit public est supérieur à 3 %. La France veut que les ministres des finances les décident à la majorité qualifiée si elle est comprise entre -2% et -0,5%. « J’ai fait un geste en acceptant que la limite basse soit fixée à – 2 %. Tu dois faire un geste. La limite haute doit être fixée à -0,5 % ». Kohl ne veut pas aller au-delà de -1 %. Chirac lui propose de « faire un geste : - 0,6 % ». C’est là que le chancelier s’emporte. Finalement, Jacques Santer, le président de la Commission propose – 0,75 %, le moyen terme entre 1 et 0,5 %...

· Décembre 1997 : l’élargissement, l’autre grand œuvre

C’est lors du sommet de Luxembourg que les négociations d’élargissement avec l’Estonie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovénie, ainsi que Chypre sont lancées. C’est Kohl qui a insisté pour que Varsovie soit dans le premier train alors que c’est le pays le plus éloigné des critères d’adhésion qui ont été fixés à Copenhague, en 1993. Il ne peut pas imaginer politiquement que son voisin, qui a tant eu à souffrir de l’Allemagne, reste dans la salle d’attente… Il ne cachera pas ses larmes d’émotion devant cette réunification européenne qui commençait. En 2000, les négociations seront élargies à six pays supplémentaires.

· Mai 1998 : Chirac précipite la fin de Kohl

« Ce fut une dure lutte et l’une de mes heures les plus difficiles… Il m’est arrivé plusieurs fois aujourd’hui de dire à mes collègues : mais pourquoi suis-je fou au point de continuer à faire tout cela ? » Helmut Kohl, aux petites heures de ce dimanche matin 3 mai ne cache pas sa lassitude devant les journalistes. Il évoque « les nombreuses discussions. Parmi celles-là, il y en a eu dont on aurait pu se passer. Des considérations de prestige sont venues se mêler au débat ». De fait, au terme d’une interminable négociation avec son homologue français, qui n’est décidément pas son ami, il a dû accepter que le Néerlandais Wim Duisenberg, désigné par ce que le chef de l’État désigne d’un méprisant « l’amicale des gouverneurs », n’effectue pas l’entièreté de son mandat de huit ans à la tête de la toute nouvelle Banque centrale européenne « pour des raisons personnelles ». À une date indéterminée, il se retirera (sans doute à mi-mandat) et sera remplacé par le gouverneur de la Banque de France, Jean-Claude Trichet. Dans la pièce attenante, sans égard pour la détresse Kohl, Chirac ne cache pas sa joie : « cela me rend gai » qu’un Français soit désigné pour défendre les « intérêts français »… Pour les Allemands, cette négociation est une catastrophe, car elle donne l’impression que la BCE n’est pas indépendante puisque son président a accepté de céder aux pressions du pouvoir politique en s’engageant à se retirer avant terme.

C’est un clou dans le cercueil de Kohl, alors que ce sommet européen aurait simplement dû célébrer l’entrée en vigueur de l’euro le 1er janvier 1999 et marquer ainsi l’achèvement de l’œuvre de sa vie. Il tente bien de se justifier : « quel que soit ce dont nous discutons maintenant, avec la journée d’aujourd’hui, l’euro devient la monnaie de l’Europe. J’aurais voulu que cela soit décidé avec plus d’allégresse et pas avec le genre de procédure trop souvent employée en Europe ». Mais l’opinion allemande, déjà lassée, ne lui pardonnera pas d’avoir ainsi cédé aux Français. En septembre suivant, il perd les élections législatives.

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Simone Veil, un symbole européen

Coulisses de Bruxelles - Sun, 02/07/2017 - 19:12

Mon article consacré à Simone Weil, l’européenne, est ici. Bonne lecture.

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La «World Pride» fête la diversité à Madrid

RFI (Europe) - Sat, 01/07/2017 - 23:15
Enorme World Pride samedi à Madrid, une ville très significative pour cette fête de la diversité où il y a 40 ans avait lieu la première manifestation de revendication des droits du collectif homosexuel. Cette marche, (cabalgata en espagnol), avec ses carrosses, est le moment le plus fort de cette gay pride, « este Orgullo gay ».
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Dette de la Grèce: le ministre des Finances allemand annonce le retrait du FMI

RFI (Europe) - Sat, 01/07/2017 - 22:02
Dans une interview au quotidien grec Ta Nea le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble annonce que le FMI ne financera plus l'aide à la Grèce au-delà du plan d'aide en cours. Un retrait lié à l'absence d'accord entre le FMI et les Européens sur l'allégement de la dette abyssale de la Grèce.
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Turquie: Ankara plus que jamais derrière le Qatar

RFI (Europe) - Sat, 01/07/2017 - 21:55
En Turquie, le pouvoir d’Ankara réaffirme son soutien au Qatar, deux jours avant la fin de l’ultimatum décrété par l’Arabie Saoudite et ses alliés. Le régime de Recep Tayyip Erdogan dénonce un embargo qualifié « d’illégal », et semble prêt à aller jusqu’au bout pour défendre le petit émirat. C’est ce qui est ressorti notamment de la rencontre samedi entre le président Erdogan et le ministre qatarien de la Défense, en visite officielle à Ankara.
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L'Europe rend un hommage sans précédent à Helmut Kohl

RFI (Europe) - Sat, 01/07/2017 - 14:10
C’est dans la ville de Strasbourg, ville frontalière où siège le Parlement européen, qu'a été rendu l'hommage à l'ancien chancelier allemand, Helmut Kohl, décédé le 16 juin 2017. Un hommage solennel dans l'Hémicycle, avant les funérailles en Allemagne à Spire. Une cérémonie sans précédent dans l'histoire de l'Union européenne.
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Helmut Kohl: à Strasbourg, un hommage européen sous haute sécurité

RFI (Europe) - Sat, 01/07/2017 - 07:52
Des mesures de sécurité hors du commun ont été prises à Strasbourg, pour la cérémonie d'hommage à l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl, qui se déroule ce samedi au siège du Parlement européen, en présence notamment du président Emmanuel Macron, de la chancelière Angela Merkel et de l'ancien président des Etats-Unis Bill Clinton.
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Moscou suspend sa participation au budget du Conseil de l'Europe

RFI (Europe) - Fri, 30/06/2017 - 23:52
La Russie hausse le ton vis-à-vis de l'Europe : le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé vendredi 30 juin que Moscou allait suspendre sa participation au budget du Conseil de l'Europe et ceci jusqu'à «la restauration totale des droits de la délégation russe».
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A la Une: Triomphe du Parti socialiste d'Edi Rama aux législatives albanaises

RFI (Europe) - Fri, 30/06/2017 - 23:51
Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans.
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Madrid, capitale de la World Pride

RFI (Europe) - Fri, 30/06/2017 - 20:24
Il y a 40 ans, avait lieu la première manifestation homosexuelle dans les rues de Madrid pour réclamer des droits. Il y a 25 ans, se fondait la Ligue des Gays, Lesbiennes et Transexuels. Depuis, dans ce Madrid qui accueille la World Pride depuis jeudi 29 juin, un considérable chemin a été parcouru. L'Espagne fait partie des leaders de cette lutte.
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Simone Veil, l'une des plus grandes figures emblématiques de la construction européenne

Toute l'Europe - Fri, 30/06/2017 - 17:34
Âgée de 89 ans, Simone Veil, figure européenne incontournable, est décédée le 30 juin 2017. Elle a été la première femme présidente du Parlement européen en 1979 et elle y a défendu des positions fédéralistes et supranationales. Elle a largement contribué au renforcement des pouvoirs de cette institution.
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#FactOfTheDay: EU takes steps towards tackling root causes of migration

EU-Logos Blog - Fri, 30/06/2017 - 16:56
Poverty reduction, jobs, SMEs and climate change, as well as strict rules on human rights and tax transparency: these are the key features of a recent agreement between the Council of the European Union and European Parliament to tackle the root causes of migration.

With migration projected to be one of the biggest issues in the upcoming 2019 elections, the institutions have placed high priority on bringing migration management to the forefront of policy making at the EU level. “The current system is plainly broken,” said Jean-Claude Juncker, president of the European Commission at the High Level Conference for Migration Management last week. Alluding to the recent migrant crisis, he noted that, “we all saw too vividly how the current system cannot cope under pressure.”

The High Level Migration Conference, which brought together many of the major institutional players in the European Union, emphasized the need to view migration as an issue that goes beyond domestic concern in order to better prepare for the future. Focusing on the increased need for solidarity amongst EU member states and an EU budget made with migration in mind, European Parliament President, Antonio Tajani stated that, “it is time for a paradigm shift: first we must set political objectives – to address the concerns of our citizens – and on that basis allocate the resources required.”

While much of the conversation focused on improving the current migration system through asylum policy, border security measures and cooperation between member states, a strong emphasis was also placed on addressing migration at its root. Approaching migration using a “global strategy,” the various European Union institutions were encouraged to mobilize “legislative, diplomatic, financial, security and humanitarian instruments” in countries bordering the EU to ensure the stability of external borders and prevent mass influxes of migrants.

Recent activity at the institutional level suggests that this global strategy is making its way through the legislative system. On Wednesday, June 28th, EU Ministers and MEPs informally agreed upon the implementation of a new European Fund for Sustainable Development (EFSD). A pillar of the European External Investment Plan, the fund aims to encourage €44 billion in private investments by offering a combination of grants, loans and financial guarantees worth €3.3 billion to boost jobs, growth and stability in Africa and the EU neighborhood.

Rather than providing aid solely in the form of classic development assistance, the EFSD will draw upon the success of the existing EU blending framework, wherein grants and guarantees are used to mobilize further private sector investment in areas in need of development. The fund, through these types of guarantees, hopes to reduce the risk involved in investing in more politically and socially fragile areas, creating a sort of risk-sharing mechanism for investors and alleviating the investment “bottleneck” in Africa and the EU neighborhood. It is from these areas that many irregular migrants originate.

Along with these guarantees, the fund also comes with a set of operating rules. As such, the funding will be “focused on fighting poverty, creating jobs, youth, women and small enterprises.” Support must also comply with internationally agreed development standards. As well, strict rules will be placed on human rights and tax transparency – respect for human rights, International Labour Organization standards and international rules on responsible investment will be required.

“We have definitely improved the Commission’s proposal,” said co-rapporteur Eider Rubial Gardiazabal, “not only by enhancing the development aspects of this regulation, but also by including EU values such as human, social, labour and environmental rights in line with the Paris agreement, which will improve the lives of thousands of people in Africa and neighbouring countries.”

While it remains that the EU neighborhood and Africa are not always supportive of private sector investment, the European Commission appears to be confident that implementing a coherent framework for investment, as outlined in the European External Investment Plan, will improve the overall policy and investment climate in these areas.

Special guest at the High Level Migration Conference, Libyan Prime Minister Fayez al-Sarraj, noted that, “the national government is grateful for the assistance of Europe and its member states” in helping to settle migrants. He also stated that he hopes for “help [from the EU] for the countries of origin to improve their economic situation and keep more potential migrants within their borders.”

This sentiment was shared by Antonio Tajani, who argued that, “today more than ever, Africa’s and Europe’s interests are bound up with one another. We are friends, we share languages and cultures. We must work as equals, and we must look at Africa through African eyes.”

The European Fund for Sustainable Development is just one of three pillars in the overall European External Action Plan, which provides further measures to improve upon investment procedures. On the condition that it is approved by the Foreign Affairs, Development and Budget committees, the EFSD is set to go to plenary vote on July 6th.

Hayley Stauffer

 

Sources:

http://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/20170628IPR78506/eu-investment-plan-to-tackle-root-causes-of-migration-agreed

http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-16-3006_en.htm

https://ec.europa.eu/home-affairs/sites/homeaffairs/files/what-we-do/policies/european-agenda-migration/proposal-implementation-package/docs/20160607/communication_external_aspects_eam_towards_new_migration_ompact_en.pdf

http://www.europarl.europa.eu/pdf/divers/migration_conference_2017_programme.pdf

http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-17-1754_en.htm

http://www.europarl.europa.eu/the-president/en/newsroom/opening-speech-at-the-high-level-conference-on-managing-migration-27

https://ec.europa.eu/avservices/video/player.cfm?sitelang=en&ref=I140036&videolang=INT

Picture: http://www.haaretz.com/world-news/1.652476


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Fête nationale française (14 juillet)

Toute l'Europe - Fri, 30/06/2017 - 16:36
Chaque année, à l'occasion du 14 juillet, jour de la fête nationale française et en souvenir de la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, un défilé militaire est organisé sur les Champs Elysées à Paris.
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En France et en Europe, un vibrant hommage rendu à Simone Veil

RFI (Europe) - Fri, 30/06/2017 - 14:53
Charismatique et populaire, Simone Veil s'était engagée, tout au long de sa vie -marquée par sa déportation à Auschwitz- dans les combats emblématiques de son époque, de la condition des femmes à l'Europe. Une cérémonie d'obsèques officielles, présidée par Emmanuel Macron, se tiendra mercredi à Paris. Les hommages affluent pour saluer la mémoire de cette figure incontournable de la vie politique française et européenne, décédée ce vendredi 30 juin 2017.
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Royaume-Uni: tour Grenfell, la municipalité a-t-elle trop coupé dans les coûts?

RFI (Europe) - Fri, 30/06/2017 - 14:21
La municipalité du plus riche quartier de Londres-Kensington and Chelsea- est violemment critiquée pour avoir réclamé une réduction des coûts des travaux de rénovation de la tour de logements sociaux Grenfell qui a brûlé il y a deux semaines entraînant la mort d'au moins 80 résidents.
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[Revue de presse] Le mariage homosexuel autorisé en Allemagne

Toute l'Europe - Fri, 30/06/2017 - 12:25
L'Allemagne n'avait pas encore autorisé le mariage homosexuel. C'est chose faite. Vendredi 30 juin, les députés allemands du Bundestag ont voté en faveur d'une loi permettant aux couples de même sexe de s'unir dans des conditions identiques que les personnes "de sexe différent". L'adoption rapide, sans débats ni manifestations, a été permise par l'infléchissement de la position d'Angela Merkel sur la question, et par la pression de l'opposition depuis plusieurs semaines.
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