Alain Juppé, après Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire, a présenté son projet pour la Défense.
Dans un "cahier" défense d'une quarantaine de pages, il préconise que le budget soit porté à 2% du PIB et il explique que le budget de la Défense "ne doit plus servir de variable d'ajustement des comptes de l'État, comme ce fut trop souvent le cas dans le passé", tout en précisant dans le même temps qu'"il ne sert à rien non plus de promettre des augmentations irréalistes" de ce même budget.
Ce cahier est à consulter ici.
Lundi, Bruno Le Maire, autre candidat à la primaire, avait présenté ses premières réflexions (le projet n'est pas abouti en particulier sur les aspects opex, assistance militaire aux pays amis etc) et dévoilé quelques chiffres. Il a ainsi préconisé de porter le budget à 2% et s'est dit favorable à l'étude de la réalisation d'un deuxième porte-avions. Autres propositions: 30 000 hommes de plus pour atteindre 107000 au sein de la Force opérationnelle terrestre, livraison accélérée des blindés Griffon et Jaguar, six frégates supplémentaires pour la Marine, des commandes de 40 Rafale et de 45 hélicoptères lourds.
Pour sa part, le président de LR, Nicolas Sarkozy, prévoit de porter le budget à 1,85% du PIB, contre 1,5% aujourd'hui, soit 35 milliards d'euros en 2018 et 41 milliards en 2022, avec "l'objectif" d'atteindre les 2% en 2025. Voir ici mon post du 9 mai.
QinetiQ, Thales et Textron AirLand, membre du groupe Textron Inc. (qui a racheté ATAC USA, voir mon post ici), se sont alliés pour répondre à l'appel d'offres du ministère de la Défense britannique (MoD) portant sur le programme ASDOT (Air Support to Defence Operational Training).
Le programme ASDOT, piloté par le UK Military Flight Training Systems Project Team (UKMFTS PT), sera lancé en 2020; la première phase aura une durée de 15 ans et sa valeur est estimée à 750 millions £ (952 millions €), celle de la phase deux étant estimée entre 300 et 500 millions en 8 ans.
La proposition du trio s'articule autour du Scorpion. Textron AirLand a développé, avec le Scorpion, un avion biréacteur de combat/ISR/entraînement très économique et exportable pour le marché de l'aviation militaire tactique. Appareil polyvalent, le Scorpion est un avion multi-mission destiné à des missions diverses de combat, sécurité et entraînement.
Selon l'UKMFTS PT, les prestations prévues dans le programme ASDOT seront les suivantes:
"— Air to Air Combat;
— Air to Surface Combat;
— Joint Terminal Attack Controller (JTAC)/Forward Air Controller (Airborne) (FAC(A));
— Electronic Warfare;
— Air Traffic Control (ATC), Ground Based Air Defence (GBAD) and Aerospace Battle Management (ABM);
— Live Gunnery."
Le groupement d'entreprises QinetiQ, Thales et Textron devra affronter un groupement formé par CAE (Canada), Draken et Babcock International.
Des barriques de vin, du rhum ou du café des Antilles sortant des cales de vieux gréements amarrés au môle de l'Enfer, au coeur du Port-Rhu... Douarnenez (29) s'est habitué à revivre ces scènes d'antan, reflets d'une activité en plein développement. Depuis 2012, les escales de navires affrétés par la compagnie de transport à la voile TOWT se multiplient. Elles seront au nombre de 17 cette année.
Comme prévu, Pékin a rejeté la décision de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye qui estime que la Chine n'a pas de raison valable de revendiquer les eaux de la mer de Chine méridionale.
Dans son jugement de 497 pages, la CPA estime que les patrouilles navales chinoises menacent les bateaux de pêche philippins de collision et que la Chine, en poldérisant des récifs et en construisant ports et aéroports, a occasionné des dégâts irréparables aux récifs coralliens.
Les Chinois de Chine populaire ne sont pas les seuls à râler.
Taïwan a également rejeté mardi le jugement de la CPA donnant raison à Manille. Sa colère concerne Itu Aba(Taiping Island, 太平島), seule île administrée par les Chinois de Taïwan dans l'archipel des Spratleys.
Itu Aba est la plus grande île des Spratleys, archipel sur lequel la Chine populaire, le Vietnam, la Malaisie et le sultanat de Bruneï ont aussi des revendications. Taïwan qui n'a pas été convié aux discussions entre la CPA et les pays riverains impliqués dans ces réclamations territoriales avait, dès février, annoncé qu'elle rejetterait les décisions (lire ici).
Pour en savoir (et en voir plus) sur Itu Aba, cliquer ici.
On lira aussi ici un article du Taipei Times sur les piètres défenses d'Itu Aba.