Kongsberg Maritime has been awarded a contract by Cammell Laird as the primary supplier of the acoustic scientific research and mapping equipment for the British Antarctic Survey’s new Polar Research Vessel, the RRS Sir David Attenborough. The new polar research ship, owned by Natural Environment Research Council (NERC), is currently under construction at the Cammell Laird shipyard in Birkenhead in the Port of Liverpool City Region, UK in a build project worth £140million. The ship is due to enter operation in 2019.
Ken Clarke, l’homme qui a sauvé le SME, selon JC Juncker (Ici avec la commissaire Viviane Reding et le Polonais Igor Dzialuk lors d’un conseil Justice, novembre 2011, crédit : CUE / Archives B2)
(B2) C’est Jean-Claude Juncker lui-même qui l’a raconté lors de son passage à Paris, pour les 20 ans de l’Institut Delors. C’était à l’été 1993, à l’heure du système monétaire européen quand l’Europe était (déjà) en crise. Un pan de l’histoire européenne oublié… L’actuel président de la Commission européenne était alors ministre des Finances du Grand Duché.
L’ambiance n’est alors pas à la fête. La spéculation fait rage. L’Allemagne, en pleine période de réunification, refuse d’intervenir davantage. La France — c’est alors le Premier ministre Edouard Balladur, qui est aux commandes — propose l’exclusion de l’Allemagne. La lire italienne, a déjà quitté le SME en septembre 1992. L’explosion du SME semble proche…
Quand le SME a failli exploser
« J’ai vécu cette période où nous étions enfermés dans le système monétaire européen, où chaque troisième dimanche les ministres des Finances devaient se déplacer à Bruxelles pour procéder à des réalignements, pour revoir de fond en comble les réalités économiques qui faisaient que du soir au matin les productions dans un pays devenaient trop chères et les autres productions profitant de dévaluations compétitives, c’est-à-dire de dévaluations contre les autres, allaient mieux.»
La révolution de l’Euro
« A tout cela fut mis un terme grâce à la création de la monnaie unique qui doit en fait sa création à Jacques Delors, puisqu’il a présidé en ’88 le groupe Delors qui a présidé un comité fait notamment de gouverneurs et il a convaincu cette troupe difficile de la nécessité et de la justification de la monnaie unique. »
Quand Berlin et La Haye voulaient quitter le SME
« L’Allemagne et les Pays-Bas voulaient quitter le système monétaire européen. [En tant que] Luxembourgeois, petit ministre des Finances, j’étais dans l’embarras parce que les données fondamentales luxembourgeoises étaient bien meilleures que celles de l’Allemagne et des Pays-Bas. Nous ne pouvions [cependant] pas vraiment quitter le système monétaire européen parce que nous n’avions pas de monnaie, puisque nous avions le franc belge. Si le Luxembourg avait quitté avec les Allemands et les Néerlandais le système monétaire européen, le franc belge se serait retrouvé à moins 30-40 % le lendemain. »
Quand Londres sauve l’Euro
C’est en fait un ministre des Finances britannique qui a sauvé l’euro. Les Douze étaient alors réunis à Bruxelles, pour réaligner les différentes monnaies… C’était le lendemain de la mort du Roi Baudouin. Juncker était alors ministre des finances du Grand-Duché.
« [Nous] étions réunis à Bruxelles le lendemain de la mort du Roi Baudouin, pour réaligner les différentes monnaies. (…) Kenneth Clarke [alors] Chancelier de l’échiquier, a pris la parole et a dit: « Le Royaume-Uni a un opt-out et nous n’adopterons pas la monnaie unique, mais nous l’adopterons un jour, et je voudrais que mes petits-enfants puissent payer en euro« , qui ne s’appelait pas encore comme ça, « mais si vous laissez les Allemands et les Néerlandais quitter le système monétaire européen pour vous mettre sous commandement français, vous n’aurez jamais la monnaie unique et comme je veux que mes petits-enfants disposent de la monnaie unique, vous n’avez pas le droit de faire ce que vous êtes en train de concocter« . »
(NGV)
L'instruction n°1478/DEF/SGA/DRH-MD, du 30 juin dernier, mérite peut-être d'être lue/relue par les soldats (et ex-militaires) qui ont servi au Mali et en RCA.
Cette instruction est "relative à l’attribution du bénéfice de la campagne double aux militaires en opération sur les territoires de la République du Mali et de la République Centrafricaine". Attribution annoncée à l'été 2015 (lire mon post ici).
Elle définit et explicite les modalités d'obtention de la campagne double "accordé aux militaires ayant été exposés à des situations de combat sur le territoire de la République du Mali du 10 janvier 2013 au 9 janvier 2015 ou sur le territoire de la République Centrafricaine du 5 décembre 2013 au 4 décembre 2014".
Pour les néophytes. Les bénéfices de campagne sont des bonifications du temps d'activité, au titre des services militaires, prévues par le code des pensions civiles et militaires de retraite. Ces bénéfices varient selon les territoires et les circonstances d'exercice desdits services.
Ce sont :
- la demi-campagne, soit 18 mois retenus dans la liquidation de la pension pour un an de services militaires effectifs ;
- la campagne simple, soit 2 ans retenus pour un an de services militaires effectifs ;
- la campagne double, soit 3 ans retenus pour un an de services militaires effectifs, octroyée "pour le service accompli en opérations de guerre".
C’est à la fin de cette année que le gouvernement belge devrait lancer un appel d’offres pour acquérir 34 nouveaux avions de combat afin de remplacer les 54 F-16 de sa force aérienne pour un coût d’achat évalué à peu plus de 3 milliards d’euros. Parmi les industriels sollicités, certains ont déjà fait connaître l’offre […]
Cet article Le consortium Eurofighter détaille son offre concernant le Typhoon pour la Belgique est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le Centre d'études stratégiques de la Marine annonce sa nouvelle conférence navale qui aura lieu le jeudi 13 octobre de 19h à 20h30, dans l'amphithéâtre Desvallières, à École Militaire.
Les intervenants sont le capitaine de vaisseau Slaars et le capitaine de vaisseau Caillé.
La Marine du futur est déjà présente. A travers leurs expériences, les intervenants feront un point sur les forces de surface de nouvelle génération qui ont déjà pu faire leurs preuves dans les opérations récentes.
Inscriptions obligatoires via ce formulaire.
Prochaines conférences:
- 16 novembre : Approches maritimes : surveillance et défense Pour la marine, la protection inclut la défense maritime du territoire et la participation à l'AEM. Importance d'une action en profondeur (de la mer) et nécessité de la chaîne sémaphorique.
- 14 décembre : Les outre-mer : une souveraineté à défendre La France a le deuxième domaine maritime du monde, avec 11 millions de km2 dont la protection et la défense ne peuvent être assurées que par la Marine nationale.
(BRUXELLES2) Patrouille, escorte des convois, évacuation médicale, extraction et évacuation de civils d’un environnement hostiles… Ce sont quelques uns des exercices qui ont eu lieu, sous le commandement de l’opération européenne EUFOR Althea, dans les champs qui entourent la ville de Banja Luca, au nord de la Bosnie-Herzégovine. Pendant deux semaines, du 25 septembre au 5 octobre, 750 militaires de l’Union européenne et l’OTAN ont montré être prêts à réagir « rapidement et efficacement » face à une menace dans le pays.
Prêts à un déploiement rapide
Pendant l’exercice, les militaire ont dû affronter un certain nombre de séries d’exercices conçus pour tester, à la fois, les fonctions de commandement et de contrôle, ainsi que leurs temps de réponse et de réaction à des incidents. Pour ajouter en complexité, la plupart des exercices ont eu lieu simultanément, ce qui a posé un défi supplémentaire pour le Centre des opérations tactiques. Parmi les simulations, établir une série de points de contrôle dans un périmètre autour du camp, la sécurisation du camp lui-même et l’exfiltration et l’évacuation d’un certain nombre de civils d’un environnement hostile et dangereux.
Un exercice multinational effectif
L’exercice a rassemblé plus de 750 soldats venus des forces armées de Bosnie-Herzégovine, de l’opération européenne EUFOR Althea, de la mission de l’OTAN, de la KFOR (Kosovo), de forces britanniques et autrichiennes.
(Leonor Hubaut)
Parue au JO du 9 octobre la décision de changer le nom de la DPSD.
La "Direction de la protection et de la sécurité de la défense" devient "la direction du renseignement et de la sécurité de la défense".
Explication: le décret vise à mieux traduire dans son appellation la nature des missions qui sont confiées à la direction de la protection et de la sécurité de la défense. Une façon de rejoindre la grande famille de la communauté française du renseignement avec la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction au renseignement militaire (DRM), la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) et le Service du traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins (Tracfin).
C’est une tragédie généralement oubliée par les livres d’histoire, l’attention étant davantage portée sur les batailles de la Première Guerre Mondiale ayant eu lieu sur le front de l’ouest, comme celles de Verdun ou de la Somme. Pourtant, l’importance des combats menés sur le front oriental n’a pas à être autant minimisée. C’est à l’automne […]
Cet article Il y a 100 ans, le croiseur auxiliaire Gallia coulait avec 1.650 soldats français à bord est apparu en premier sur Zone Militaire.
La Lituanie a indiqué, le 8 octobre, que les forces russes prévoient de déployer dans l’enclave de Kaliningrad, coincée entre ce pays balte et la Pologne [deux membres de l'Union européenne et de l'Otan, ndlr], des missiles balistiques Iskander (code Otan : SS-26 Stone), d’une portée pouvant atteindre les 500 km. « La Russie mène actuellement […]
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À l'occasion de la parution de L'Atlas des empires, un ouvrage de référence aux 200 cartes originales coédité par La Vie-Le Monde, une conférence aura lieu le 13 octobre à l'Ecole militaire. Elle est organisée par l'INHESJ et aura lieu de 18h30 à 21h, dans l'amphi Foch (accès par le 5, place Joffre).
Cette conférence sera animée par deux spécialistes Christian Grataloup (agrégé et docteur en géographie, professeur émérite à l'université Paris Diderot jusqu'en 2014, ainsi qu'à Sciences Po) et Gabriel Martinez-Gros (Professeur d'histoire médiévale du monde musulman à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense).
Pour en savoir plus et s’inscrire, cliquer ici.
Cette conférence intitulée "Histoire(s) d'empires Comment ils naissent, vivent et meurent" est donnée à l'occasion de la sortie de L'Atlas des empires, un ouvrage de référence aux 200 cartes originales coédité par La Vie-Le Monde.
Écartée des discussions ayant abouti, le 9 septembre, à l’accord russo-américain sur un cessez-le-feu en Syrie (qui n’a pas tenu plus d’une semaine), la diplomatie française a lancé une initiative en soumettant au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution appelant à l’arrêt des bombardements sur la ville d’Alep, menés conjointement par […]
Cet article Syrie : La Russie a mis son veto à une résolution défendue par la France devant le Conseil de sécurité est apparu en premier sur Zone Militaire.
Les intellectuels médiatiques doivent régulièrement passer dans les médias et à chaque fois, trouver la tournure brillante qui viendra "renforcer" leur "message" (je n'ai pas dit idée). C'est soit un jeu de mot ("force de l'esprit ou esprit de la force", ou encore "médiocratie" ou encore...) soit un néologisme (souvent à base de suffixes, comme ici) qui suggère qu'on a trouvé un concept.
Le seul problème, c'est qu'un concept comme ça, il faut un livre de 300 pages et trois ans pour le justifier si on est sérieux... Bref, un gros travail mais personne ne va vérifier derrière l'entretien si ce travail existe. L'autre problème, c'est que les intellectuels non médiatiques imitent les médiatiques, d'où les tonnes de thèses boursouflées et jargonneuses, surtout en sciences humaines. Les économistes pêchent quant à eux par la formalisation mathématique. Les sciences dures, je ne sais pas mais j'imagine que c'est la même chose.
Bref, rares sont ceux qui ont une vraie pensée n'ayant aucun besoin de ces artifices. avez-vous lu le dernier Gauchet, d'ailleurs ?
O. Kempf
C-160 et C-130 côte à côte sur le tarmac pour l’exercice EAATTC en juin 2016 (crédit : DICOD / Armée de l’Air)
(BRUXELLES2) Les ministres allemand (von Der Leyen) et français (Le Drian) ont signé mardi (4 octobre) une lettre d’intention pour établir une base commune aérienne pour leurs futurs avions Super Hercules C-130J.
Une vingtaine de C-130
La France a déjà 14 C-130 (version H) et a décidé d’acheter, début janvier, quatre nouveaux avions de la version J (dont 2 en version ravitailleurs KC), avec une arrivée prévue entre 2017 et 2019. Ces avions sont tous basés sur la base aérienne 123 (BA123) d’Orléans-Bricy, au sein de l’escadron 2/61 Franche-Comté (et pour les forces spéciales dans l’escadron 3/61 Poitou).
Un escadron commun d’ici 2021
L’Allemagne « prévoit d’acquérir entre quatre à six appareils », a confirmé Ursula von Der Leyen lors d’une visite à Paris qui seront « stationnés en France ». Il ne s’agit pas juste de colocaliser des appareils. La lettre d’intention signée précise bien l’ambition pour l’Allemagne et la France d’ « établir (d’ici) 2021 un escadron de transport aérien commun pour les Hercules C-130J ».
Pallier le retard de l’A400M mais pas seulement
Un achat nécessaire des deux côtés du Rhin, à la fois pour pallier les « trous d’air’ qui peuvent se produire dans la livraison des A400M mais aussi pour compléter le segment du moyen porteur tous terrains. Comme l’explique à B2 un officier qui connait bien le secteur, « nous n’avons pas tout le temps besoin d’un A400M pour nos transports ou en opération. Il nous faut un appareil de moyenne gamme entre le Casa et l’A400M, pour remplacer les Transall ». C’est la même réflexion qui s’est faite outre-Rhin, dans un contexte différent. La Luftwaffe ne sera, en effet, équipée, à terme que d’A400M quand les Transall, encore en service, seront remplacés (d’ici 2020 environ). L’armée de l’air allemande a besoin d’un autre appareil. A cela s’ajoute une troisième raison, moins souvent évoquée. Si pour une raison technique, les appareils sont cloués au sol — comme lors du crash du A400M en Espagne —, il faut pouvoir disposer d’une solution de rechange.
De solides raisons pratiques
Or, mettre sur pied une base aérienne, une chaîne de maintenance pour une demi-douzaine d’avions, cela coûte cher, très cher, et rien ne garantit la disponibilité à 100%. Le pragmatisme l’a donc emporté. Autant regrouper avions français et allemands pour avoir l’effet de masse suffisant, permettant de rationaliser les coûts et de disposer d’une flotte adéquate. En outre, cela permet d’avoir des équipes de maintenance communes, des grilles communes d’astreinte pour les mécanos, de pouvoir alterner les flottes selon les besoins des uns et des autres, de faire les formations en commun, etc. Tout en ayant au total une flotte d’une dizaine de C-130 J disponibles (une vingtaine d’appareils C-130).
Une décision hautement politique
Cette lettre d’intention est très politique : à quelques mois d’échéances électorales de part et d’autre de la frontière (en avril-mai en France, en septembre en Allemagne), cela permet d’entériner dans le marbre, un projet que d’autres (peut-être) auront à charge de mener. C’est un signal aussi envoyé aux autres Européens et des autres alliés de l’OTAN — dont certains manquent sincèrement d’enthousiasme — que leur tiédeur n’empêchera nullement Paris et Berlin d’avancer et que la lettre commune des deux ministres n’est pas juste un chiffon de papier. « Nous avons besoin d’un solide pilier européen de l’OTAN » a défendu von der Leyen à Bratislava. Le Brexit a sonné le réveil des projets communs.
Une volonté d’agir en commun
Au-delà des intérêts pratiques et politiques, il y a indéniablement une volonté d’agir en commun, une complicité qui a joué dans cet accord. Entre les deux ministres, Ursula von der Leyen et Jean-Yves Le Drian, « le courant passe » comme me l’a confirmé un diplomate (1). « Les deux ministres se voient souvent. Les équipes travaillent ensemble. Il y a un climat de confiance et d’entente assez inégalé ». Et point besoin d’interprète. « Ursula parle parfaitement français » (2). Cela aide…
Une série de détails à concrétiser
Il ne faut cependant pas se cacher que ce n’est pour l’instant qu’une lettre d’intention. Il y a un certain nombre de problèmes encore à régler (règles de partage des coûts, conditions de vols, etc.). Baser une unité aérienne opérationnelle allemande permanente ailleurs que sur le territoire national est, en soi, une première. Et il va falloir plusieurs mois de négociation avant d’arriver à un accord plus concret. Un groupe de travail bilatéral doit se réunir « pour clarifier, d’ici la fin de l’année, la façon dont la coopération en matière de transport aérien tactique peut s’approfondir ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Voir : Ministres à Bratislava. Quand la photo en dit plus que tout commentaire
(2) Un point que je peux confirmer