Cap aujourd’hui sur la Méditerranée orientale, où nous vous emmenons à bord du Forbin, l’une des deux frégates de défense aérienne du type Horizon de la Marine nationale. Le bâtiment fait actuellement partie du groupe aéronaval (GAN) emmené par le Charles de Gaulle, dont les Rafale interviennent depuis la fin septembre contre les positions de Daech en Irak et en Syrie.
Notre sélection en provenance de StockUS.fr : spécial lunettes de soleil et protection Aujourd’hui notre sélection de la semaine se focus (désolé pour le jeu de mot) sur les lunettes de soleil et les protections pour les yeux. Que vous soyez en mission en montagne, dans le désert ou encore sur un porte-avions, les lunettes
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© Marine nationale
Tous les jours, les Rafale Marine du Charles De Gaulle déployé en Méditerranée orientale partent en mission pour renforcer l’effort français de lutte contre Daech. Pour permettre au porte-avions de catapulter et de récupérer ses avions, de jour comme de nuit, les escorteurs du Charles De Gaulle assurent en permanence la protection et la sécurité dans tous les espaces : air, surface et sous la mer. Éclairage sur la partie immergée de cette bulle de protection : la lutte anti-sous-marine, où chaque unité présente dans le groupe aéronaval a son rôle à jouer.
Opérations préventives, défensives et offensives.
Protéger le porte-avions de menaces sous-marines signifie surveiller l’environnement sous-marin et se tenir prêt à s’interposer pour éviter toute intrusion de sous-marin à proximité du porte-avions qui pourrait gêner son action. Il s’agit donc de détecter, suivre et éventuellement contrer un sous-marin intrus.
La lutte anti-sous-marine peut être décomposée en trois volets. Tout d’abord, les opérations « préventives » qui visent à surveiller une zone dans laquelle sont susceptibles d'opérer ou de transiter des sous-marins, en amont de toute détection. Les opérations « défensives » consistent à exploiter la complémentarité des moyens en dressant des écrans mobiles autour de l’unité à protéger, afin d’optimiser et d’adapter la bulle de protection. Enfin, en cas de présence avérée, les opérations « offensives » visent à utiliser les sonars actifs et passifs pour contraindre ou dénier la liberté d’action du sous-marin intrus.
En surface, dans les airs ou dans les profondeurs, des yeux et des oreilles scrutent sans cesse la menace sous-marine autour du groupe aéronaval. Les équipages des frégates équipées de sonars de coque ou remorqués, des hélicoptères embarqués comme le Lynx et le Caïman avec leur sonar trempé, de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 ainsi que du sous-marin nucléaire d’attaque assurent cette veille et exploitent les performances des différents capteurs.
La complémentarité des moyens mis en œuvre permet de s’affranchir des multiples difficultés pour maîtriser un environnement très variable (profondeur, état de la mer, température, salinité, densité, bruits liés au trafic commercial et aux animaux sous-marins, etc.) et optimiser la détection sous-marine. Elle préserve la liberté d’action et garantit la protection sous-marine du porte-avions et de son groupe aéronaval.
Le groupe aéronaval français est actuellement déployé pour renforcer les moyens militaires de la mission Chammal, volet français de l’opération Inherent Resolve. Il permet d’intensifier le combat contre Daech, notamment en Irak, en un moment-clé où les efforts entrepris depuis deux ans portent leurs fruits et qu’une g partie du territoire irakien a été libéré du joug de Daech.
Source: Marine nationale
Droits: Marine nationale
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© Marine nationale
Tous les jours, les Rafale Marine du Charles De Gaulle déployé en Méditerranée orientale partent en mission pour renforcer l’effort français de lutte contre Daech. Pour permettre au porte-avions de catapulter et de récupérer ses avions, de jour comme de nuit, les escorteurs du Charles De Gaulle assurent en permanence la protection et la sécurité dans tous les espaces : air, surface et sous la mer. Éclairage sur la partie immergée de cette bulle de protection : la lutte anti-sous-marine, où chaque unité présente dans le groupe aéronaval a son rôle à jouer.
Opérations préventives, défensives et offensives.
Protéger le porte-avions de menaces sous-marines signifie surveiller l’environnement sous-marin et se tenir prêt à s’interposer pour éviter toute intrusion de sous-marin à proximité du porte-avions qui pourrait gêner son action. Il s’agit donc de détecter, suivre et éventuellement contrer un sous-marin intrus.
La lutte anti-sous-marine peut être décomposée en trois volets. Tout d’abord, les opérations « préventives » qui visent à surveiller une zone dans laquelle sont susceptibles d'opérer ou de transiter des sous-marins, en amont de toute détection. Les opérations « défensives » consistent à exploiter la complémentarité des moyens en dressant des écrans mobiles autour de l’unité à protéger, afin d’optimiser et d’adapter la bulle de protection. Enfin, en cas de présence avérée, les opérations « offensives » visent à utiliser les sonars actifs et passifs pour contraindre ou dénier la liberté d’action du sous-marin intrus.
En surface, dans les airs ou dans les profondeurs, des yeux et des oreilles scrutent sans cesse la menace sous-marine autour du groupe aéronaval. Les équipages des frégates équipées de sonars de coque ou remorqués, des hélicoptères embarqués comme le Lynx et le Caïman avec leur sonar trempé, de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 ainsi que du sous-marin nucléaire d’attaque assurent cette veille et exploitent les performances des différents capteurs.
La complémentarité des moyens mis en œuvre permet de s’affranchir des multiples difficultés pour maîtriser un environnement très variable (profondeur, état de la mer, température, salinité, densité, bruits liés au trafic commercial et aux animaux sous-marins, etc.) et optimiser la détection sous-marine. Elle préserve la liberté d’action et garantit la protection sous-marine du porte-avions et de son groupe aéronaval.
Le groupe aéronaval français est actuellement déployé pour renforcer les moyens militaires de la mission Chammal, volet français de l’opération Inherent Resolve. Il permet d’intensifier le combat contre Daech, notamment en Irak, en un moment-clé où les efforts entrepris depuis deux ans portent leurs fruits et qu’une g partie du territoire irakien a été libéré du joug de Daech.
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