Cela fait plusieurs années que le groupe jihadiste Abu Sayyaf fait parler de lui dans le sud de l’archipel des Philippines, précisément dans l’île de Mindanao. En 2002, afin d’aider Manille, les États-Unis envoyèrent des « conseillers militaires » auprès des forces armées du pays, aux moyens limités. Mais, en dépit de quelques succès ponctuels, Abu Sayyaf […]
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Voici une belle livraison d'Inflexions. Dans son n°35, la revue veut, comme l'écrit Didier Sicard dans l'éditorial, restituer "la complexité et l'humanité" de la mort du soldat. Une mort que plusieurs des contributeurs estiment "bannie de nos vies".
"Elle encombre" souligne Damien Le Guay, le président du comité d'éthique du funéraire, dans son texte (p. 25-33). En témoigne la longue réticence de l'Institution militaire française à publiquement honorer le retour des corps des soldats tombés en opex puis la réintroduction d'une certaine "pompe" et d'une vraie "dignité" lors du passage, certes fugace, des corps sur le pont Alexandre III, avant la cérémonie traditionnelle aux Invalides.
En témoigne aussi la parole libérée, quitte à troubler "la sérénité des vivants". Ce numéro d'Inflexions démontre par la variété et la richesse des contributions que le silence est barbare. Parmi les textes, on lira particulièrement celui écrit par Marie-Christine Jaillet, mère d'un commando du CPA10 tué au Mali en octobre 2014. Un témoignage au ton ni impersonnel ni impudique.
Rendre la mort interdite, c'est le rôle du chef militaire qui va former au mieux, équiper au mieux, commander au mieux ses hommes et tous les ramener en vie après un combat.
Interdire la parole sur la mort du soldat, c'est jeter dans l'anonymat ceux qui sont tombés. Et ce qui vaut pour les morts vaut aussi pour les blessés. A quand un numéro d'Inflexions sur "le soldat et la blessure"?
Quand Macron et Merkel jouent un bon tour à Trump qui en reste baba (Images : OTAN / séquençage B2)
(B2) La vidéo de l’arrivée d’Emmanuel Macron au siège de l’Alliance atlantique est formidable en termes de symbolique politique. Le président français ne marche pas avec les autres, il va à la rencontre des autres, comme s’il était l’hôte de la réunion. Arrivée en retard sur les autres (pour cause de rendez-vous à la Commission européenne (lire : Réunion spéciale de l’OTAN (25 mai 2017) : surtout un face à face UE-Etats-Unis), guidé par un des responsables du protocole de l’OTAN (1), il semble filer pour aller saluer Donald Trump qui l’attend… (on entend même une petite marseillaise chantée a capella).
Un message subliminal au président américain : Europe first !
Mais, au dernier moment, dans un mouvement qui ne semble pas totalement improvisé, il bifurque vers Angela Merkel. Ce qui laisse baba, béat, et un rien blême, le milliardaire américain, qui s’attendait à le coincer avec sa légendaire poignée de main (lire : Poignée de main : défi relevé pour Macron). Un peu comme on peut le faire avec un invité à une fête qui se comporte mal, Emmanuel Macron l’ignore. Il vient donner ostensiblement l’accolade à Angela Merkel, tout sourires, dans un clin d’œil assez irrévérencieux et complice des deux dirigeants. Le message du couple franco-allemand au président américain parait clair : l’Amérique n’est pas seule au monde, les Européens sont là, leur Union est importante et ne doit pas être méprisée.
Un nouveau bras de fer avec le président
Le président français aurait dû normalement rejoindre le cortège – sans barguigner. Ce détour agace un autre responsable du protocole qui cherche à ramener le Français dans le rang (2). Mais celui-ci s’attarde encore quelque peu, dans les avants postes. Il salue le secrétaire général de l’OTAN puis le Premier ministre belge Charles Michel, tournant alors ostensiblement le dos au président américain et retardant ainsi le moment de le saluer. Et ce n’est qu’ensuite (en 4e position donc) qu’il va jouer la poignée de main, type bras de fer, avec le président américain. Celui-ci fidèle à sa tradition tente de le tirer à lui. Mais le « french guy » résiste, lui met même la main sur le bras (du style « lâche moi la grappe »). Il rentre ensuite dans le rang des chefs d’État, accompagné d’une petite frappe sur l’épaule du chef d’État américain comme pour dire : « bien joué gamin ».
À Bruxelles, unis avec nos alliés de @NATO. pic.twitter.com/7nyaoI8hki
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 25 mai 2017
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) qui a la barbe comme Edouard Philippe
(2) Emmanuel Macron aurait normalement dû se ranger discrètement derrière les autres dirigeants et non pas faire un face à face singulier.
La mer pour Nicolas Hulot, la pêche pour son collègue de l'Agriculture Jacques Mézard. Les attributions des deux ministres ont été précisées hier, dans des décrets publiés au Journal Officiel. Nicolas Hulot aura notamment en charge les transports maritimes, la marine marchande, la plaisance, les ports, le littoral et le domaine public maritime. Quant à Jacques Mézard, il supervisera la politique du gouvernement en matière de pêches maritimes, de produits de la mer et d'aquaculture.
(Crédit : Elysée)
(B2) Pour Emmanuel Macron ce jeudi a été un moment important. Avec sa première participation à une réunion de l’OTAN – qu’il s’est entêté à qualifier de « mini-sommet » – il est entré dans le club des dirigeants mondiaux. Il a réussi là où, même Angela Merkel a été mise en difficulté : survivre dignement à la poignée de main avec Donald Trump lors de la traditionnelle photo assis dans des fauteuils, face à la presse.
Pas de main broyée pour Macron…
On se rappelle tous de la réaction du Japonais Shinzo Abe, après les 19 secondes de sa vigoureuse rencontre avec Donald Trump. Depuis, Donald Trump a la réputation de « broyer des mains »… Le président américain aurait-il trouvé un adversaire pour le battre à son propre jeu ?
Enthousiasme des journalistes américains
Le journaliste du très sérieux The Guardian chargé a décrit la confrontation en détail : « Ils se sont serré la main pendant un long moment. Chaque président s’est agrippé à la main de l’autre avec une intensité considérable, leurs phalanges sont devenues blanches, leurs mâchoires se sont serrées et leurs visages se sont crispés ».
(Leonor Hubaut)
Mercredi, embarquement sur le "Shtandart", réplique du premier navire de guerre de 1703 de la flotte de la Baltique du tsar russe Pierre Ier. Le capitaine, Valdimir Martus, est évidemment un passionné. Monter à bord est bien sur un spectacle, mais c'est aussi un voyage dans l'histoire et des rencontres.
L’objectif principal de cet exercice est d’évaluer l’interface Mer/Terre de l’ORSEC maritime, en testant notamment la coordination des moyens de sauvetage entre la Préfecture maritime de la Méditerranée et la Préfecture de Corse-du-Sud.
Fincantieri a annoncé le vendredi 19 mai avoir signé la convention d’achat de la participation (66.7%) que le groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding détient depuis 2008 dans les chantiers navals de Saint-Nazaire. Le montant final de la transaction est annoncé à 79.5 millions d’euros.