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(B2) Toute l’équipe de Bruxelles2 passe en mode « pause estivale » après une année forte d’activité. Le blog et notre site comptent désormais plus de 10.000 articles, dont près de 4000 pour la seule édition professionnelle (B2 Pro) près de 4000 articles. Et notre édition pédagogique (QUezako) près de 200 fiches.
Nous continuerons durant le mois d’août de suivre l’actualité. Mais dans un rythme moins soutenu. Ce qui passe dans le Moyen-Orient : la Syrie, l’Iran, le Yemen, et les dissensions dans les pays du Golfe et, surtout, la Libye et la crise migratoire en Méditerranée centrale.
Ce sera l’occasion pour nous surtout de compléter et mettre à jour notre « Quezako », l’encyclopédie électronique sur la PSDC et la PESC (une exclusivité B2) et nos dossiers.
Joyeuses vacances pour ceux qui en prennent, bonne astreinte pour les autres
Par le passé, en Afghanistan, les combats perdaient de leur intensité à l’approche de l’hiver, notamment en raison des conditions climatiques, souvent rudes. Puis ils reprenaient de la vigueur au printemps, à l’occasion de la traditionnelle offensive lancée par le mouvement taleb afghan en avril ou en mai. Aujourd’hui, c’est de moins en mois le […]
Cet article Les forces afghanes continuent de subir de lourdes pertes est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le mois de juillet se termine et l’administration de Donald Trump n’a toujours pas dévoilé la politique qu’elle entend mener en Afghanistan. Les seules décisions prises ont été de nommer un nouvel ambassadeur à Kaboul (en l’occurrence John Bass, alors en poste à Ankara) et de suspendre l’aide militaire accordée au Pakistan au motif, selon […]
Cet article Afghanistan : Entre le recours à des sociétés militaires privées et l’envoi de renforts, l’administration Trump hésite est apparu en premier sur Zone Militaire.
Ci-joint, ma chronique parue dans le Conflits n° 13 d'avril 2017... Je vous la donne avec un peu de retard, désolé...
L’administration Trump est à peu près en place et mi-février, l’Europe a connu une succession de rencontres qui ont permis d’y voir un (tout petit) peu plus clair. Ministérielle défense à l’OTAN réunion du G20, conférence pour la sécurité de Munich, autant de rendez-vous où les cénacles atlantistes se sont parlé. On attendait surtout le général Mattis, nouveau Secrétaire à la défense, ainsi que Rex Tillerson, le nouveau Secrétaire d’État.
Ceux-ci ont rassuré les Européens en disant les choses qu’ils attendaient sur la « robustesse » de l’alliance transatlantique. Du coup, on pouvait croire que personne n’avait entendu D. Trump affirmer il y a peu que celle-ci était obsolète.
Bien sûr, le général Mattis a rappelé que les contribuables américains n’allaient pas continuer à payer pour la défense de l’Europe. Chacun s’en est félicité, promettant plus que jamais qu’il allait s’y mettre et qu’effectivement, l’objectif des 2 % était tout à fait raisonnable. On entendit ainsi Mme Merkel opiner en ce sens et si Mutti l’avait dit, c’est que cela adviendrait. Certains esprits chagrins notaient qu’augmenter brutalement les dépenses allait renforcer le complexe militaro-industriel américain et que c’était au fond ce que cherchait Trump. Ce qui est vrai également.
Croire pourtant que les choses vont en rester là constitue cependant un vœu pieux. Pour trois raisons.
La première teint à l’Europe : celle-ci est plus que jamais divisée, le Brexit l’affaiblit durablement notamment en matière militaire et il est totalement illusoire de penser que la défense peut constituer une politique publique comme une autre qui va permettre de la relancer politiquement. Les liens entre défense et politique sont trop intimes pour penser qu’il ne s’agit que d’un « secteur d’activité » comme un autre. Les différends politiques, les divergences d’appréciation stratégique sont trop prononcées pour qu’on s’accorde sur une défense commune. Une telle vue vient de technocrates qui n’ont jamais réfléchi sérieusement à la stratégie.
La deuxième tient à Trump : celui-ci a en effet axé sa politique étrangère sur la lutte contre le djihadisme. Cela fut peu entendu mais les émissaires américains l’ont signifié : il faut faire effort au sud. Or, compte-tenu des divergences à l’instant évoquées, on voit mal comment. Surtout, beaucoup d’alliés ne veulent pas de l’Alliance au sud, soit qu’ils préfèrent d’autres cadres, soit qu’ils préfèrent cantonner l’alliance à l’est. Les 2% sont un moyen commode de se réconcilier en apparence, cela ne règle rien au fond.
La troisième raison tient à Poutine. En effet, avec les ministres américains vinrent tout un tas de conseillers qui en profitèrent pour discuter en aparté avec les envoyés russes. Or, il est fort possible que les paroles apaisantes envers l’OTAN soient un moyen de réunifier le camp au moment de la négociation. Autrement dit, de hausser les enchères. Venir à la table en disant qu’on veut un accord à toute force n’est pas le meilleur moyen de faire valoir ses intérêts. La règle numéro un dans tout marchandage consiste à ne pas marquer son intérêt pour l’objet de la discussion. Peut-être est-ce l’arrière-pensée des équipes américaines. Car à considérer le nouveau président pour un homme inexpérimenté et non-préparé, on oublie également qu’il sait négocier, qu’il a l’habitude des rapports de force et qu’il peut être tout à fait matois. L’avenir nous le dira.
O. Kempf
Conformément à ce qui avait été annoncé, les États-Unis envoyèrent, au début de ce mois, une batterie anti-missile Patriot en Lituanie. Mais ce déploiement ne devait qu’être temporaire puisqu’il avait été prévu dans le cadre de l’exercice multinational Tobruq Legacy 2017, organisé dans la région lituanienne de Siaulei entre les 11 et 22 juillet. À […]
Cet article Le vice-président américain ne s’engage pas sur la présence permanente de batteries Patriot dans les pays baltes est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le dossier concernant les restructurations du ministère des Armées pour l’année 2018 précise que les mesures de réorganisation s’inscriront « dans la continuité » de celles prises en 2016, afin d’achever « le plan de transformation de l’armée de Terre ‘Au contact' ». Seulement, ce dernier, dévoilé il y a maintenant deux ans, n’évoque à aucun moment la création […]
Cet article Armée de Terre : Un commandement dédié à l’assistance militaire opérationnelle verra le jour en 2018 est apparu en premier sur Zone Militaire.
On en a pris désormais l’habitude : à chaque tir de missile ou essai nucléaire effectué par la Corée du Nord, le Conseil de sécurité des Nations unies se réunit en urgence pour discuter de l’attitude à prendre à l’égard de Pyongyang. Et il est alors question de durcir les sanctions qui frappent l’économie nord-coréenne. […]
Cet article Washington juge inutile de réunir en urgence le Conseil de sécurité pour évoquer à nouveau la Corée du Nord est apparu en premier sur Zone Militaire.
Sans tambour ni trompette, le général de division Bruno Guibert a pris les rênes de l’opération Barkhane, le 28 juillet dernier, à N’Djamena. Il a ainsi relevé le général Xavier de Woillemont, issu, comme lui, des Troupes de Marine. Le général Guibert [à droite sur la photo, ndlr] connaît très bien la réalité des opérations […]
Cet article Sahel : Le général Bruno Guibert a pris le commandement de la force Barkhane est apparu en premier sur Zone Militaire.
Dans son numéro 373 (août), Raids s'interroge sur la place réservée aux ESSD française avec le premier volet d'un sujet rédigé par Jean-Marc Tanguy et intitulé "Quelle place pour les ESSD?". Un second volet abordera la protection des voyageurs professionnels et l'évacuation des ressortissants au Burkina.
Le numéro 373 revient aussi sur les 25 ans du COS, sur les instructeurs paras de la British Army, sur le nouveau char iranien Karrar.
Jean-Marc Tanguy signe aussi un sujet qui porte sur "la méthode Macron dans le domaine de la défense". Quid des 2%, quid de la revue stratégique? Le propos est plus technique que politique et l'article a visiblement été écrit avant l'épisode "de Villiers".
La ministre des Armées a annoncé jeudi soir les mesures de restructuration pour l’année 2018. Selon un document de douze pages qui les détaillent (sans en donner la liste complète et sans fournir des chiffres), ces mesures comportent des créations, des densifications, des dissolutions, des réorganisations mais également des transferts géographiques.
Exemple avec certaines mesures qui concernent l'armée de l'air:
"- Livraison d’un nouvel avion d’entraînement et transfert progressif des structures écoles de la base aérienne 705 de Tours vers la base aérienne 709 de Cognac, dans le cadre de la transformation du cursus de formation des équipages de chasse.
- Livraison du 1e avion léger de surveillance et de reconnaissance (dla: ALSR) sur la base aérienne 105 d’Évreux.
- Poursuite de la livraison des premiers avions C130J sur la base aérienne 123 d’Orléans (ndla: le premier doit être livré fin 2017, il s'agira du second)
- Poursuite de la montée en puissance de la flotte Reaper sur la base aérienne 709 de Cognac
Ce document qui peut être consulté ici précise que
"les efforts entrepris seront maintenus en 2018. Ils se traduiront notamment par une augmentation du format des unités opérationnelles des trois armées ainsi que la poursuite du renforcement des fonctions de renseignement et de cyberdéfense. Ils sont le fruit de la poursuite des plans de transformation, permettant notamment le redéploiement vers les trois armées de postes en provenance des soutiens interarmées et de l’environnement des forces".
Les ministres allemande et française de la Défense se rendent à partir de ce week-end au Sahel. Florence Parly et Ursula Von Der Leyen (photo ci-dessus AFP) devraient se croiser à deux reprises, au Niger et au Mali
Au Mali, la ministre allemande va assister à une cérémonie en mémoire de l'équipage du Tigre allemand mort dans un crash mercredi au cours d'une mission au profit de la Minusma.
Au Niger, les deux ministres devraient procéder à la remise de deux hélicoptères aux forces armées locales. Ces deux appareils - des Gazelle - ont été prélevés sur les stocks français et leur attribution au Niger se fait avec un soutien financier allemand, preuve que "la coopération franco-allemande est coordonnée et efficace" selon le ministère français des Armées.
Florence Parly, qui s'est rendu une première fois dans la BSS le 2 juillet, quittera la France dimanche et elle rendra visite aux troupes françaises du Mali, du Niger et du Tchad; elle visitera aussi les emprises de la Force du G5 Sahel.
La ministre française aura aussi des entretiens avec les présidents tchadien, nigérien et malien. Des pays contributeurs à la force "en attente" (il faut le reconnaître) du G5 Sahel.