Le 12 avril, lors d’une audition au Congrès, le chef du Pentagone, James Mattis, avait admis ne pas avoir encore de preuves sur l’implication du régime syrien dans l’attaque chimique ayant visé Douma cinq jours plus tôt. Finalement, le lendemain, la diplomatie américaine a assuré en avoir, comme, du reste, le président Macron. « L’attaque a […]
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Les moyens engagés par ...
La France:
- selon les premières informations dévoilées par l'Elysée et l'EMA, en mer, 3 Fremm qui ont tiré des missiles de croisière navals (MDCN), une frégate AA, une frégate ASM et un bâtiment de commandement,
- dans le ciel: deux Awacs, 5 tankers pour le ravitaillement (photo ci-dessous, armée de l'air)
et 5 Rafale pour les frappes air-sol (photo ci-dessous EMA), ainsi que 4 Mirage 2000:
12 missiles français auraient été tirés dont 9 par des Rafale lors de ce raid dont la partie aérienne a tout d'un exercice Poker.
Les Etats-Unis:
- l'US Air Force a mis en l'air deux bombardiers B-1B Lancer, qui auraient tiré 19 missiles dont des missiles de croisière JASSM-ER ("Joint air-to-surface standoff missile" à longue portée),
- des F-16 et des F-15 venus de bases en Italie ont assuré des missions de couverture aérienne
- des Tomahawk ont été tirés du croiseur Monterey (30), du destroyer Laboon (7), du destroyer Higgins (23), du sous-marin John Warner (6),
- des drones dont un RQ-4B ont assuré des missions ISR pré et post frappes
La Grande-Bretagne:
- Londres a utilisé quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force, équipés de missiles Storm Shadow. Huit missiles ont été tirés selon le MoD.
Trois cibles principales ont été visées selon le Pentagone:
L’on savait que la frégate multimissions (FREMM) Aquitaine se trouvait en Méditerranée orientale alors que se préparait une opération devant viser le régime syrien pour sa responsabilité présumée dans l’attaque chimique contre la ville de Douma, le 7 avril dernier. D’après la ministre des Armées, Florence Parly, ce navire a été rejoint par d’autres du […]
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On connaît bien le professeur Yann Le Bohec, l’un des plus grands spécialistes de la Rome antique et de son armée. On se souviendra de sa "Guerre romaine " en 2014 et de bien d'autres titres.
Invité par le Forum du futur et Minerve, il donnera une conférence le 3 mai, de 18h30 à 20h30, à l'Ecole militaire. Selon lui, "l'armée romaine a une organisation, une stratégie, une tactique au combat ainsi qu'un dispositif d'instruction-entraînement, de gestion de son personnel, qui assurément la classent dans la modernité." D'où le titre de cette conférence: La première armée moderne: l'armée romaine".
Pratique:
Entrée : au 5, place Joffre de 18h00 à 18h30 puis au 1, place Joffre
IMPERATIF : pièce d'identité exigée
Inscriptions avant le dimanche 29 avril 2018 (date impérative) ici. Réponse électronique uniquement
(B2) Un militaire ukrainien est mort vendredi (13 avril) dans des combats dans l’est de l’Ukraine, le premier soldat tué depuis l’instauration fin mars d’un nouveau cessez-le-feu, a annoncé un porte-parole de l’armée ukrainienne. « A la suite de de tirs de l’ennemi, un de nos soldats a été tué au cours des dernières 24 heures », a déclaré Dmytro Goutsouliak, précisant qu’un autre soldat avait été grièvement blessé.
Un cessez-le-feu — négocié péniblement au sein du groupe de contact de Minsk — entre l’armée ukrainienne et les combattants séparatistes pro-russes était pourtant entré en vigueur le 30 mars. Un point positif de décrispation de la crise selon un diplomate européen qui s’exprimait ce matin avant que l’incident soit connu : « Il a permis de diminuer de façon importante les pertes humaines sur la ligne de front ».
(NGV avec AFP)
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(B2) Après l’intervention des casques bleus dimanche (8 avril) dans le quartier PK5 (kilomètre 5), la situation reste très tendue à Bangui. Un casque bleu est mort, plusieurs civils également mardi (10 avril) dans de nouvelles échauffourées. Les organisations humanitaires présentes sur place annoncent avoir reçu de nombreux blessés
L’opération de désarmement entamée le 8 avril…
Tout commence en fait dimanche dernier (8 avril). Une opération conjointe de désarmement et d’arrestation est lancée conjointement par les Forces de sécurité intérieures (FSI), les Forces armées centrafricaines (FACA), et la MINUSCA « visant les bases de certains groupes criminels du quartier PK5 » à Bangui, un des quartiers les plus sensibles de la capitale centrafricaine. Objectif affiché par la Minusca : désarmer les groupes criminels qui sévissent dans le quartier, rançonnent les commerçants, attaquent les civils et s’opposent à toute forme de retour de l’autorité de l’Etat, et arrêter certains meneurs. Ce qui ne se fait pas sans heurt (2).
… dégénère mardi
Le contexte est très tendu. Après l’enlèvement d’une femme, la foule manifeste en direction du quartier Miskine, où l’armée centrafricaine tenait un commissariat », selon une note interne de la MINUSCA révélée par Radio France Intertionale. L’opération dégénère. Les casques bleus rwandais font face « quatre heures durant » à « des éléments lourdement armés des groupes criminels qui ont délibérément ouvert le feu sur les forces internationales » indique la force des Nations unies dans un communiqué. « Neuf casques bleus membres du contingent rwandais sont blessés, dont l’un mortellement. Un autre casque bleu est dans un état critique. » (3).
Des casques bleus débordés
La version de nos confrères sur place est plus complète. Les casques bleus du contingent rwandais ont voulu s’interposer entre les manifestants et la foule. Mais rapidement, « avec seulement deux véhicules blindés, ils sont dépassés par la puissance de feu venant des Autodéfenses. » « Une vingtaine de casques bleus rwandais, selon des témoins sur place, avancent alors à pied, un de leurs véhicules blindés étant hors d’état de marche. Et devant la mosquée, où 200 personnes sont venues chercher refuge, les combats s’intensifient. » Outre le casque bleu tué (le sergent Jean Bosco Hategekimana), « au moins 24 habitants du PK5 ont également succombé » dans les échanges de feu, et plusieurs dizaines de personnes ont été blessés (4). Tous ne sont pas de parfaits innocents apparemment selon Jean-Pierre Lacroix, interrogé par RFI. « Ces morts – nombreux –, beaucoup, sans doute [sont des] jeunes, qui ont été manipulés par les chefs de bande et qui se sont affrontés à nous avec […] des armes lourdes » a précisé le chef des missions de l’ONU en visite à Bangui.
Les services médicaux saturés
Selon les sources humanitaires sur place, deux des principaux hôpitaux de la ville ont reçu et traité plus de 120 blessés.
Les services de l’hôpital communautaire de Bangui saturés
Le service de traumatologie d’un des principaux hôpitaux du pays est saturé suite aux affrontements qui ont éclaté dans la capitale, indique ainsi un communiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) parvenu à B2 ce vendredi (13 avril). « Les 34 lits du service de traumatologie de notre hôpital communautaire sont tous pris », explique Marcelle Baltzinger, cheffe de projet CICR à l’hôpital communautaire de Bangui. « Nous avons installé des blessés dans deux autres salles, dont une réservée aux soins intensifs, mais elles sont elles aussi saturées. Nous avons deux tentes en réserve, prêtes à être montées, d’une capacité totale de 20 lits. » L’hôpital communautaire de Bangui (où est l’équipe du CICR) a ainsi accueilli 52 personnes blessées depuis le début des affrontements.
Une soixantaine de blessés soignés par MSF
De leur côté, les équipes chirurgicales de Médecins Sans Frontières (MSF), présentes à l’hôpital Sica, ont soigné 24 blessés de violence dimanche 8 avril. 20 autres blessés se sont rendus à la maternité de Gbaya Dombia, où ils ont reçu des premiers soins avant d’être transférés vers des hôpitaux à capacité chirurgicale ou de retourner chez eux. Mardi (10 avril), les équipes de l’hôpital Sica ont fait face à un nouvel afflux et soigné 40 blessés par balle dans la soirée, quand les ambulances de la Croix Rouge ont finalement pu ramener les blessés du PK 5.
Des entraves à la circulation des ambulances
Les ambulanciers volontaires chargés de transporter les blessés, « dont certains dans un état critique, depuis un dispensaire du quartier PK5 géré par la Croix-Rouge centrafricaine jusqu’à l’hôpital communautaire de Bangui ont souvent été retardés par les affrontements de rue et les barricades, précise le CICR. Ce qui est un problème. Car « dans le quartier PK5, où l’offre médicale se limite aux services de base, nous devons pouvoir évacuer rapidement les patients vers des structures mieux équipées si nous voulons sauver des vies » souligne Diana Stoecklin, cheffe par intérim de la délégation du CICR en République centrafricaine. C’est un principe d’humanité, rappelle-t-elle. « Il est interdit de prendre pour cible les patients, les moyens de transport sanitaire, les structures médicales et les personnels de santé, et d’entraver leur travail ».
Une population très inquiète, la situation très volatile
Ce vendredi, la situation semblait plus calme, selon un responsable d’une ONG joint par téléphone par B2. Mais « la situation reste très précaire. Et le calme apparent pourrait changer très vite. La situation est volatile. La population reste inquiète se souvenant des évènements de 2013 et 2014. »
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Des armes qui auraient pu être récupérées par les groupes d’autodéfense sur le marché noir et qui pourraient provenir, en partie, de la revente d’armes par certains casques bleus, selon certaines informations remontées à B2.
(2) Avant l’opération, ces derniers « avaient été mis en demeure de désarmer volontairement et pacifiquement, avec la possibilité pour certains de leurs membres ainsi que de la communauté, de recevoir un appui socioéconomique. Malheureusement, les leaders de ces groupes ont refusé cette alternative, malgré une médiation organisée par des représentants de la population civile. » précise la Minusca dans son communiqué.
(3) Télécharger le communiqué de la Minusca.
(4) La confusion existe cependant sur l’origine des incidents. Une première version mentionnait la présence des forces de sécurité centrafricaine, « accompagnées par des militaires russes », selon plusieurs témoins, cité par RFI.
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(B2) Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, était à Bruxelles, ce vendredi (13 avril), afin de discuter de questions européennes et internationales. L'occasion pour celui qui vient de prendre la tête de la diplomatie allemande de faire part publiquement de ses inquiétudes sur la situation russe et syrienne, comme du futur européen. Le […]
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Pendant le second trimestre de l'année fiscale 2018, le Centcom a employé 47 454 contractors, soit une hausse de 1 197 par rapport au trimestre précédent (voir mon post de janvier ici). En janvier, le chiffre était de 46 257 contractors et le trimestre précédent de 43 273.
Les effectifs restent encore sous la barre de 50 000, place qu'ils occupent depuis 2015n, comme en témoigne le tableau ci-dessous:
En Irak et Syrie, notons que le Centcom (DoD) annonce 5 508 contractors mais les effectifs totaux des contractors travaillant pour les agences et départements fédéraux (USGov) s'élèveraient à 11 965. En janvier, les chiffres étaient respectivement de 9 645 contractors (USGov) contre 4 927 (Centcom).
La différence tient dans le fait que, pour la première fois, les chiffres des contractors US en Syrie sont inclus. Ce qui signifie que 2 320 contractors sont en Syrie dont 580 travaillant pour le Centcom.
Voici un livre qui suscite immédiatement la curiosité : parce qu’il parle d’Arabie, parce qu’il évoque le grand Lawrence que chacun ne connaît que par le film éponyme ou par les Sept piliers de la sagesse, enfin parce que la biographie est écrite par le capitaine Basil Liddell Hart, fameux stratégiste anglais. Autant de facteurs qui incitent à ouvrir le livre : on commence à le feuilleter et on tombe littéralement dedans.
Liddell Hart s’en explique au début : il comptait d’abord écrire une histoire de la guerre d’Arabie mais finalement, il s’est passionné pour le héros, cet officier venu de nulle part et qui changea le cours de la guerre mais aussi le découpage politique de la région. Voici en effet un archéologue d’Oxford, universitaire précis, passionné des croisades et ayant donc lu beaucoup de stratégistes, qui passe plusieurs campagnes de fouilles au Moyen Orient avant la guerre. Il y apprend l’arabe et parcours la région alors sous domination turque, y compris le Sinaï et Akaba, lieu d’un de ses futurs exploits.
L’été 1916 est celui de la révolte arabe qui prend La Mecque mais échoue devant Médine, toujours tenue par les Turcs, approvisionnés par le chemin de fer remontant par Maan, Deraa, Damas et Alep aux centres turcs. Lawrence, d’abord mobilisé au service géographique, fut fait officier puis envoyé au Caire en décembre 1915 renforcer l’Intelligence Service. Il y passe quelques mois, assez pour démontrer sa connaissance intime des différentes tribus arabes, assez aussi pour ne pas s’entendre avec les autres officiers éduqués selon les standards militaires classiques.
Lawrence part dans le Hedjaz rencontrer Faycal et décèle en lui le meilleur fils d’Hussein (le chérif de La Mecque), celui qui a les qualités pour être le chef politique de la révolte arabe. A son retour à La Mecque, il déconseille l’envoi de troupes britanniques sur la côte arabe. Ce conseil est suivi et Lawrence est renvoyé auprès de Faycal. Alors que celui-ci est repoussé par les Turcs sur la côte, près de Yanbou, Lawrence suggère une manœuvre audacieuse. Pendant qu’une diversion est organisée devant Médine, Faycal envoie un détachement prendre Wejh, port sur la côte, 200 km plus au nord. L’initiative revenait aux Arabes qui menaçaient de couper la ligne de chemin de fer. Les débuts de 1917 sont consacrés à des opérations contre le chemin de fer, régulièrement coupé afin d’entraver les mouvements turcs.
Lawrence et Faycal commencent à rêver de Damas. Pour cela, ils commencent à rallier les tribus du désert syrien (au sud de l’actuelle Jordanie) au moyen d’une expédition incroyable, passant par le désert d’El Houl (« la désolée »). Désormais, il peut atteindre le chemin de fer à l’est de la mer Morte, entre Aman et Maan. En juin et juillet, Lawrence réussit son plus beau coup. Il réussit à prendre Aqaba en progressant à partir du nord : le port, au fond du golfe éponyme (le bras de mer à l’est du Sinaï) était en effet imprenable par la mer. La surprise est totale et les Turcs se rendent. Lawrence quitte aussitôt la place, traverse le Sinaï pour aller rendre compte à l’état-major anglais au Caire. Le nouveau commandant de théâtre, le général Allenby, apprécie le succès à sa juste valeur. Désormais, le commandant Lawrence devient un allié de poids. En effet, il ne cesse de peser sur les arrières turcs, à l’est de la mer Morte et du lac de Tibériade. Ses coups de main incessants permettent à Allenby de progresser à partie de l’été 1917 jusqu’à Jérusalem qu’il atteint à l’hiver.
1918 est l’occasion de la campagne de Palestine. Les troupes arabes harcèlent les arrières trucs, ce qui permet à Allenby de lancer sa cavalerie le long de la côte au nord de Jaffa pour déborder les Turcs. Ceux-ci se débandent et refluent en masse vers Damas. Lawrence en profite pour avancer très vite ses pions et devancer les Britanniques à Damas, qui relève officiellement de l’autorité de Faycal, au grand déplaisir des autorités britanniques. Celles-ci avaient en effet d’autres projets pour la région, entre les accords Sykes-Picot et la déclaration Balfour.
Lawrence a atteint son but : animer la révolter arabe pour la conduire à la souveraineté. La prise de Damas constitue pour lui un aboutissement. Il quitte la région et rejoint Londres. Il sera actif dans les années d’après-guerre. Si la cause arabe n’est pas prise en compte dans les négociations du traité de Versailles, il conseilla Churchill, nouveau ministre des Colonies en 1921. Le découpage du Moyen-Orient fut acté : Faycal devint roi d’Irak et Abdullah, l’autre fils de Hussein, roi de Transjordanie (et ancêtre de l’actuel roi de Jordanie, seule monarchie ayant survécu).
Lawrence était entre-temps devenu une légende, grâce notamment au portrait dressé de lui par la presse américaine. Le fameux Lawrence d’Arabie, épris d’idéal, fut très mal à l’aise avec cette célébrité qui ne correspondait pas à ses valeurs. Il rédigea les Sept piliers de la sagesse et s’engagea, comme simple soldat, dans l’aviation.
Cette biographie est passionnante pour d’autres raisons que l’histoire de la révolte arabe ou que la personnalité de Lawrence. Elle permet ainsi au jeune Liddel Hart de faire prévaloir ses idées stratégiques. Il est fasciné par ce très bel exemple de guerre irrégulière, prémisses de la théorie de la guerre indirecte qu’il promouvra plus tard. Il est vrai que la marche sur Wejh, la prise d’Akaba ou la saisie de Damas constituent trois très beaux exemples de cette stratégie, permise toutefois par un milieu géographique donné qui n’est pas universel.
Liddel Hart offre également un chapitre un peu théorique qu’il intitule « Rêveries martiales » (pp. 78 à 89). Il s’agit pour lui de critiquer Clausewitz et de mettre en valeur Maurice de Saxe, véritable inspirateur du jeune Lawrence et de son biographe. Si le passage est intéressant, on ne peut s’empêcher d’un agacement à voir l’aplomb de ce capitaine arrogant donnant des leçons à tout le monde, et du plaisir malsain qu’il a, en conclusion, de dénigrer le maréchal Foch, désigné comme une « frénétique paire de moustaches ». Ce faisant, Liddel Hart montre qu’il est avant tout un littérateur habile et brillant, mais que sa plume alerte rend sur ce point mesquin, hautain et déplaisant. Voulant louer son héros, ce qu’il réussit d’ailleurs, il en profite un peu trop pour se mettre en valeur. Bref, il faut lire ce livre mais plus pour Lawrence que pour Liddel Hart, ce qui ne nous empêchera pas de revenir à Maurice de Saxe. Et de revoir Lawrence d’Arabie, fresque épique finalement pas si éloignée de son modèle.
La vie du colonel Lawrence, par le Cne B. Liddel Hart, Economica, 2018, 272 p.
Olivier Kempf
(B2) C'est officiel. Madrid et Paris ont décidé de faire front commun pour obtenir le transfert après le Brexit du Quartier général d'opération (OHQ) de l'opération européenne de lutte contre la piraterie (EUNAVFOR Atalanta). Le QG opérationnel pour l'opération irait à Rota en Espagne et le Centre de sécurité maritime de la Corne de l'Afrique […]
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Alors que l’industrie française de l’armement attend plusieurs commandes, le prince héritier (et ministre de la Défense) saoudien, Mohammed ben Salman n’a signé aucun contrat lors de sa visite à Paris, cette semaine. Ce sera pour plus tard, vraisemblablement lors du déplacement du président Macron à Riyad, en fin d’année. Même si le gouvernement a […]
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