Quand Lucio Caracciolo, le directeur de Limes, m'appelle au cours des vacances de Noel pour me parler de son projet de numéro spécial sur la France (passionnant sommaire ici), une longue conversation s'engage : il y a matière à trois ou quatre articles tant le sujet est passionnant ou, plus exactement, tant le regard d'un Italien sur notre géopolitique soulève énormément d'idées nouvelles.
Finalement, je lui propose deux articles : un sur le nucléaire, l'autre sur le débat stratégique. Voici ci-dessous les introductions en français et les résumés en italien.
Quel débat stratégique en France en 2018 ?
L’arrivée au pouvoir du président Macron est apparu à beaucoup comme un brusque bouleversement des logiques politiques habituelles : si la chose est patente en France, elle paraît aussi très réelle sur la scène internationale où la magie médiatique de ce jeune président a donné à beaucoup le sentiment d’un « Kennedy à la française ». Sous les apparences, qu’en est-il pourtant au fond ? Les premières décisions reflètent-elles un débat stratégique préalable ? ont-elles au contraire alimenté ce débat en France ? Pas vraiment, il faut en convenir, même si les actes et les déclarations ont mis les questions de défense dans le cercle d’attention des médias, pas toujours pour les bonnes raisons.
L’ascesa di Macron non ha innescato una vera riflessione sugli obiettivi da assegnare alle Forze armate. Fornire fondi adeguati ai militari non basta a fare una strategia. E nemmeno la vecchia novità dell’Europa della difesa. Il servizio nazionale universale.
A molti l’ascesa alla presidenza di Emmanuel Macron è apparsa come portatrice di un brusco sconvolgimento delle consuete logiche politiche. Tanto in Francia quanto all’estero, dove il luccichio mediatico trasmette l’immagine di un «Kennedy à la française». Al di là delle apparenze, quanto c’è di vero? Le prime decisioni prese dall’Eliseo sono il riflesso di un ragionamento strategico? O, al contrario, ne alimentano uno sulla traiettoria del paese? Bisogna ammettere che non è così. I primi gesti e le prime dichiarazioni dell’inquilino dell’Eliseo hanno puntato i riflettori sull’ambito della difesa. Ma non sempre per buone ragioni.
Il presidente e i militari
La confusa campagna elettorale della primavera 2017 non aveva innescato un intenso dibattito strategico, essendo troppo concentrata sulle personalità e sui colpi di scena per dedicare attenzione ai dettagli dei programmi. Non che ce ne fosse bisogno: questa volta molto più di altre i temi della difesa occupavano un posto risibile nei documenti propositivi dei candidati. Solo il capo di Stato maggiore delle Forze armate, il generale Pierre de Villiers, aveva sostenuto in un discorso accademico a settembre 2016 e in una lunga intervista nel dicembre successivo la necessità di raggiungere il 2% del pil per la spesa militare. Tutti i concorrenti per l’Eliseo l’avevano ripreso per indossare la maschera del responsabile difensore del paese di fronte alle crescenti minacce. La Francia era ancora scossa dagli attentati di Parigi e la sicurezza continuava a essere un tema portante.
Una volta eletto, Macron ha fatto alcune mosse volte a collocarlo all’altezza dell’eredità di Charles de Gaulle. Dalla sua intronizzazione, si è circondato di simbolismi: risalita degli Champs Elysée…
Giù le mani dalla forc de frappe
Le nucléaire militaire français : de l’assurance mais des incertitudes
En Europe, la France est avec la Grande-Bretagne l’un des deux pays qui, du fait de sa maîtrise de la bombe, possède une école stratégique nucléaire fournie. Le débat y est classiquement articulé entre partisans et opposants, selon un clivage ancien qui n’a pas beaucoup évolué. Régulièrement, les opposants publient une tribune ou se saisissent d’un événement de l’actualité internationale pour faire valoir leur inquiétude : ce fut par exemple le cas en janvier dernier lorsque les scientifiques américains, avancèrent « l’horloge de la fin du monde » d’une demi-heure vers l’apocalypse. On en parle au mieux une journée, le débat tombe à plat et l’on continue comme avant. De l’autre côté, les partisans de l’arme nucléaire publient régulièrement ouvrages et analyses . La France est d’ailleurs probablement le seul pays d’Europe à produire autant de documents de conception stratégique, d’une part pour confirmer les thèses, d’autre part pour les faire évoluer de micro avancées tenant compte des évolutions récentes, qu’elles soient techniques, géopolitiques ou tout simplement politiques.
Macron vuole ravvivare la discussione pubblica sul deterrente atomico. Le posizioni interne. Il dibattito in America e Regno Unito. L’improbabile condivisione della Bomba francese con Berlino. Ma l’ortodossia nucleare per ora non si tocca.
In Europa, la Francia è assieme al Regno Unito l’unico paese che, grazie al possesso della Bomba, ha una scuola strategica nucleare degna di tale nome. Il dibattito nel nostro paese è classicamente diviso fra partigiani e oppositori, secondo un’antica linea di faglia che non si è molto evoluta nel tempo. Di tanto in tanto, gli oppositori 1 pubblicano commenti o si rifanno a un fatto d’attualità internazionale per comunicare la propria inquietudine, come quando lo scorso gennaio gli scienziati americani hanno spostato «l’orologio della fine del mondo» mezz’ora avanti verso l’apocalisse. Se ne parla un giorno, quando va bene, poi il dibattito muore lì come se nulla fosse. Sull’altra sponda, i partigiani divulgano con molta più assiduità le proprie opere e analisi 2. La Francia è probabilmente l’unico paese d’Europa a produrre un numero apprezzabile di documenti strategici che da un lato confermano le tesi principali dei pro-nuclearisti e dall’altro fanno loro compiere piccoli passi in avanti per riflettere le più recenti evoluzioni tecniche, geopolitiche o semplicemente politiche.
Il dibattito è comunque praticamente immobile, anche perché l’arma nucleare gode di un solido sostegno presso l’opinione pubblica: il 61% dei francesi ritiene che il possesso della Bomba sia un punto forte dei n…
"La coopération entre États pour la réalisation de grands programmes d’armement est la seule voie possible pour acquérir des matériels que les évolutions technologiques et les besoins des armées rendent trop coûteux pour un État seul", rappelle la Cour des comptes dans un rapport diffusé mardi où elle met toutefois en garde contre la tentation d'un recours systématique et irraisonné à la coopération en matière de développement et de fabrication des équipements militaires.
Ce rapport de la Cour des comptes est intitulé: "La coopération européenne en matière d'armement. Un renforcement nécessaire soumis à des conditions exigeantes". Il est disponible ici.
S'il ne fallait retenir qu'un paragraphe de ce rapport (à défaut de le lire dans son intégralité. La lecture totale mérite le temps qu'on y passe), le voici:
"La plupart des grands programmes en cours ont rencontré des succès technologiques, parfois remarquables, mais aucun n’a atteint la totalité des caractéristiques militaires espérées et n’a respecté son calendrier. Les programmes réalisés en coopération sont en outre affectés de travers propres, à savoir une durée plus longue que les programmes nationaux, des montages industriels complexes et la multiplication des versions d’équipements produits, en raison d’ une harmonisation insuffisante des besoins militaires entre les États participants. Le partage des coûts de développement est le principal avantage des coopérations, mais il est compensé, dans l’état des pratiques observées, par d es retards. En outre, le bilan industriel des coopérations européennes est contrasté. Certes, les grands programmes européens ont permis d’alimenter les bureaux d’études et les capacités de production d’entreprises européennes, mais ils n’ont pas encouragé l’intégration industrielle, inégale selon les secteurs d’activité. L’intégration, en effet, ne constitue pas un résultat automatique de la coopération. Les industries européennes de défense demeurent sous la double menace de la concurrence américaine et de celle des pays émergents."
La ministre des armées a répondu à une question écrite de François Cornut-Gentille sur les 700 M€ de crédits "dégelés" fin décembre 2017. Dans cette réponse publiée au journal officiel du 17 avril, il est détaillé l’usage de 550 millions d'euros sur les 700 M€.
La ministre des armées souhaite rappeler tout d'abord que son ministère a obtenu le dégel de 1,65 milliard d'euros en autorisations d'engagement et 1,15 milliard d'euros en crédits de paiement (CP). Cette mesure de dégel, qui n'intervient d'ordinaire qu'en fin d'année, a été décidée au mois de juillet 2017, offrant ainsi une plus grande visibilité concernant la gestion de la trésorerie des programmes de la mission « Défense ».
Le dégel des 700 millions d'euros (M€) de CP qui restaient gelés sur le programme 146 « Équipement des forces » est intervenu, quant à lui, le 26 décembre 2017.
Ces crédits ont été utilisés en totalité sur les derniers jours de la gestion 2017, principalement au titre des budgets opérationnels de programme suivants :
- « Avions de mission et de support » pour 195 M€, dont 159 M€ pour le programme A400 M ;
- « Coelacanthe », correspondant à l'ensemble des programmes concourant à l'étude et à la réalisation des systèmes nécessaires à la conduite de la mission de dissuasion nucléaire assurée notamment par la force océanique stratégique de la marine nationale, pour 147 M€, dont 100 M€ pour le programme de missiles mer-sol balistiques stratégiques ;
- « Espace et systèmes d'information opérationnels » (ESIO) pour 126 M€, dont 36 M€ pour le programme de communication numérique tactique (CONTACT) et 16 M€ pour le système de commandement et de contrôle des opérations aériennes (SCCOA 3 et 4) ; et « Avions de chasse et équipements » pour 76 M€, dont 52 M€ pour des activités relatives au Rafale.
Reste 150 millions qui n'ont pas encore été consommés.
Le Groupe Costa et le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) annoncent un partenariat visant à faire de Marseille un port à la pointe de la technologie sur les sujets de réduction des impacts et d’efficacité de la supply chain.
Le protocole d’accord signé ce jour comprend un engagement commun sur le plan de la protection de l’environnement, la création d’un entrepôt dédié et l’élaboration d’un projet de formation pour les officiers et les ingénieurs de marine à Marseille.
L'US Army Corps of Engineers prévoit de lancer plusieurs chantiers au profit de forces armées africaines.
Ainsi, il a diffusé un avis (Solicitation Number: W912GB-18-X-0007) pour la construction d'un hangar capable d'accueillir trois hélicoptères Huey II, à Soroti, dans le centre de l'Ouganda. Le bâtiment doit aussi abriter un atelier de maintenance et du logement pour un petit groupe de militaires (8 à 12).
Au Sénégal, au champ de tir de Mont Rolland, près de la ville de Thies, ce même US Army Corps of Engineers veut construire un stand de tir pour l'entraînement avec des armes de calibre 5.56, 7.62, comme le M-16 et l'AK47. La construction d'un second bâtiment d'un étage pour la formation et la gestion du stand est aussi prévue selon l'avis (Solicitation Number: W912GB-18-X-0011).
Un autre projet est annoncé pour la Sierra Leone. L'avis (Solicitation Number W912GB-18-X-0008) précise que les travaux seront effectués au 34e hôpital militaire situé à Freetown. Il s'agit de rénover et d'agrandir la maternité de cet établissement
Le texte ci-dessous est paru lundi dans l'édition rennaise d'Ouest-France. Cet article de mon confrère Pascal Simon est consacré à un légionnaire rennais qui a eu l'honneur d'être choisi pour être, cette année, l'un des quatre porteurs de la main du capitaine Danjou.
Voici le texte de mon confrère rennais:
Ce sera un très grand jour pour ce véritable héros de la Légion. Le 30 avril, Françis Ruiz, 91 ans, doyen de l’amicale des anciens de la Légion d’Ille-et-Vilaine, participera à la grande cérémonie de tradition à la maisonmère de la Légion étrangère, à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Ce jour -là, comme chaque année depuis 1906, sera commémorée Camerone, la bataille fondatrice de la légende, de l’esprit d’engagement total de la Légion et de sa devise : « Honneur et fidélité ».
"Françis Ruiz a été choisi pour être l’un des quatre anciens qui accompagneront le porteur de la main du capitaine Danjou", précise Jean-René Rincel, membre du bureau de l’amicale. "Il a failli être le porteur. Mais un camarade de 92 ans l’a doublé !"
La bataille de Camerone ? En 1863, au Mexique, un détachement de soixante hommes, commandé par le capitaine Danjou et effectuant une mission de sécurité, doit affronter 2 000 Mexicains. Réfugiés dans l’hacienda de Camerone, ils se battront pendant huit heures. Avant de mourir, le capitaine Danjou fait jurer à ses hommes de se battre jusqu’au bout et de ne pas se rendre. Ce serment sera tenu.
Plus tard, la prothèse de la main gauche de Danjou, qu’il portait à la suite d’une blessure reçue à la bataille de Solferino (1859), fut récupérée et déposée au musée de la Légion. Camerone fut commémorée pour la première fois en 1906, dans le poste isolé de Ta-Lung, au Tonkin. Ce n’est qu’en 1930 que la commémoration de cette bataille est officiellement devenu la fête de la Légion étrangère.
Officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, titulaire de la Croix de guerre, l’adjudant-chef Françis Ruiz est un combattant exceptionnel. "Il s’est engagé au régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) avant ses 17 ans, en mars 1944. Il a fait la campagne de France et d’Autriche et a été un des tout premiers parachutistes de la Légion", rappelle Jean-René Rincel. Jeune sergent-chef dans le 1er bataillon étranger de parachutistes (1er BEP), il est engagé dans la terrible bataille de la RC 4 (route coloniale 4) opposant les forces du corps expéditionnaire français à celles du Viêt- Minh, en septembre et octobre 1950, au nord Tonkin, à proximité de la frontière chinoise. « Il verra son unité disparaître au combat, en octobre 1950, rappelle Jean-René Rincel. Fait prisonnier, il connaîtra les camps vietminh pendant quatorze mois. Sur 1 900 prisonniers, après 22 mois de captivité, il n’y eut que 32 survivants. »
Françis Ruiz a servi la Légion jusqu’en 1956, et l’armée jusqu’à fin 1963. De retour à la vie civile, il est devenu responsable logistique, à Rennes, dans l’entreprise de transport Prost. Les honneurs qui lui seront rendus le 30 avril seront mérités.
(B2) Après avoir négocié pendant plusieurs jours, les eurodéputés de la féroce Cocobu (commission de contrôle budgétaire) ont finalement voté la résolution avec un nouvel amendement de compromis, rédhibitoire pour Martin Selmayr. Voté ce lundi (16 avril, au soir), à une majorité de 40 voix, ce texte reconnaît que rouvrir la procédure de nomination du […]
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(B2) Un juge de Raguse (Sicile) a annulé lundi le placement sous séquestre du navire de Proactiva Open Arms, bloqué depuis mi-mars au port de Pozzalo en raison de soupçons d’aide à l’immigration clandestine, a annoncé cette ONG espagnole (lire : Opération de secours en mer de l’Open Arms. Toutes les règles ont-elles été respectées ? Qui dit vrai ?).
L’état de nécessité reconnu comme mobile de l’action
Le juge a fait valoir que la Libye n’était « pas encore en mesure de ré-accueillir les migrants secourus dans le respect de leurs droits fondamentaux » et estimé que l’ONG avait donc agi en « état de nécessité ». « Ce n’est qu’un premier pas et une bonne nouvelle. L’Open Arms est libéré, mais les enquêtes du parquet de Catane pour association de malfaiteurs et de celui de Ragusa pour aide à l’immigration clandestine se poursuivent », a commenté sur Twitter Oscar Camps, le fondateur de l’ONG.
Sur une dizaine de bateaux d’ONG, 2 ou 3 rescapés
Il y a un an, une dizaine de navires d’ONG patrouillaient au large de la Libye. Désormais, il n’en reste plus que deux : l’Aquarius de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières et le Sea-Watch de l’ONG allemande éponyme. L’Open Arms était le deuxième saisi par la justice italienne après le Iuventa de l’ONG allemande Jugend Rettet l’été dernier. D’autres ONG ont suspendu leurs opérations en raison des menaces croissantes de la marine libyenne et de la baisse des départs (-60% depuis l’été 2017).
(NGV avec AFP)
Lire notre vérification des faits :
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Le 72ème Comité de protection de l’environnement du milieu marin (MEPC) de l’Organisation maritime internationale (OMI) s’est déroulé à Londres du 9 au 13 avril. Quelques 173 pays étaient représentés. Au terme des discussions, l’OMI a arrêté une stratégie visant à réduire d'au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre (à la tonne par kilomètre) par les navires d'ici 2030, tout en poursuivant l’action menée pour atteindre 70 % d'ici à 2050.
Annegret Kramp-Karrenbauer s’exprimant à la CDU en 2017 (crédit photo : CDU / T. Koch)
(B2) Le parti conservateur d’Angela Merkel en Allemagne a pris nettement ses distances lundi avec les projets de réforme de la zone euro d’Emmanuel Macron. Une position qui n’est pas anodine, à la veille d’un discours du chef de l’Etat français au Parlement européen.
Le budget de la zone euro : une idée à enterrer
L’Union démocrate-chrétienne (CDU) de la chancelière a notamment émis des critiques sur l’idée de création d’un budget propre à la zone euro pour aider les investissements. « Je ne pense pas que cela soit une bonne idée » d’avoir un deuxième budget distinct de celui qui existe déjà pour l’Union européenne dans son ensemble, a indiqué à la presse la secrétaire générale et numéro deux du mouvement.
Beaucoup d’autres sujets de préoccupation
Annegret Kramp-Karrenbauer, une proche d’Angela Merkel a jugé que l’Union européenne, suite au Brexit, avait déjà beaucoup de défis budgétaires à relever pour compenser le départ de la Grande-Bretagne. Elle a souligné que les pays de la zone euro, à eux seuls, représentaient 85% du budget total actuel de l’UE et que de ce fait un deuxième budget lui paraissait difficile à construire en l’état. « En conséquence, nous sommes d’avis que nous devons avant tout et en priorité nous occuper de la question du budget principal de l’Union européenne », a-t-elle conclus, s’exprimant à l’issue d’une réunion des députés du parti démocrate-chrétien et de son allié bavarois (CSU).
Non au fonds monétaire européen
Les élus ont publié à cette occasion une prise de position qui traduit leur scepticisme, notamment sur le projet de Fonds monétaire européen (FME) pour ancrer dans le marbre un mécanisme d’aide aux pays de la zone euro en difficulté. Les députés conservateurs d’Angela Merkel conditionnent la création d’un tel mécanisme pérenne à une réforme des traités européens, ce qui de facto rend sa réalisation très improbable.
Pas de FME sans réforme des Traités
« La mise sur pied éventuelle d’un FME dans le droit européen ne peut se faire que dans le cadre d’une réforme des traités européens », soulignent les élus dans leur texte. En outre, ils exigent que ce mécanisme soit indépendant de la Commission européenne, dont ils estiment qu’elle est trop laxiste avec les Etats affichant des déficits publics. Et ils refusent que ce Fonds aide les gouvernements confrontés à des « crises conjoncturelles », comme le souhaite Bruxelles. A leurs yeux, ce FME ne pourrait intervenir qu’en cas de problème de remboursement de dette et en contrepartie d’importants efforts d’économie dans les pays concernés.
(avec AFP)
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(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'UE n'ont pas voulu, ce lundi (16 avril), aller plus loin immédiatement dans de nouvelles sanctions contre l'Iran. Le trio franco-britannique-allemand n'a pas réussi à convaincre ses homologues européens, du moins pas tout de suite L'approche de la date limite fixée par l'administration américaine (12 mai) pour la […]
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