La Minusca a annoncé, jeudi soir, qu'un Casque bleu mauritanien a été tué et huit autres blessés, au matin, à 28 km au sud d’Alindao (sud de la République centrafricaine).
Ces soldats de la paix, appartenant tous au contingent mauritanien, sont tombés dans une embuscade tendue par des présumés anti-Balaka. L’incident est survenu alors que les Casques bleus escortaient un convoi logistique de la MINUSCA en provenance de Kongbo à destination d’Alindao, deux localités de la préfecture de la Basse-Kotto.
La Mission a procédé à l’évacuation des huit blessés, dont cinq se trouvaient, jeudi soir, dans un état grave.
La mort de ce militaire porte à trois le nombre de soldats de la paix de la Minusca tués depuis le début de 2018, dans le cadre de leur mission pour le retour d’une paix et d’une stabilité durables en RCA. Dans la même période, plus d’une quarantaine de soldats de la paix ont été blessés.
Développement à l’international et dans les services, commandes cruciales attendues sur le segment militaire, volonté de reconquérir le marché civil, retour à la pêche artisanale… Piriou, qui a adopté en 2017 un nouveau plan stratégique et emploie 900 personnes à travers le monde, dont 407 en France, se porte globalement très bien. Le groupe a même enregistré un chiffre d’affaires record l’an dernier : 195 millions d’euros, contre 110 millions en 2010 et, précédemment, jamais plus de 150 millions.
Intéressante photo prise par Marc-Ollivier, du service de Ouest-France, ce jeudi sur le site de la ZAD de Notre-Dame des landes. On y voit deux gendarmes casqués et équipés de façon inhabituelle.
Ces gendarmes appartiennent à la cellule nationale d'appui à la mobilité (CNAMO), l'une des cellules de hautes technicités capables d'intervenir, dans leur domaine de compétence, sur tout le territoire. La CNAMO dispose d'un noyau permanent d'une demi-douzaine d'hommes renforcé par des spécialistes selon la nature des missions.
Voici ce que l'on en dit sur le site de la gendarmerie:
"Lors de certaines opérations sensibles d'ordre public, le maintien de la sécurité des personnes et des biens peut amener la gendarmerie nationale à mettre en œuvre des capacités de dégagement d'obstacles ou de désentravement. Afin de répondre à ces modes d'action et faire cesser certaines infractions, la gendarmerie a créé une cellule nationale d'appui à la mobilité (CNAMO). Cette unité, composée de militaires formés et équipés de moyens spécifiques, projetables en tout point du territoire métropolitain et ultramarin, est spécialisée dans le dégagement d'obstacles complexes (moyens passifs, personnes entravées...)."
Le 16 mai, le Corps des Marine a perçu son premier hélicoptère de transport lourd CH-53K King Stallion. Il a rejoint la base aérienne de New River, en Caroline du Nord.
L’USMC en a commandé à Sikorski plus de 200 exemplaires, pour une facture de quelque 31 milliards de dollars, selon Bloomberg.
L'article est à lire sur ouest-france.fr
Certes, les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et de la Défense ont approuvé mercredi la LPM mais ils ont fait part de leur inquiétude "quant à l'effet de ciseaux entre les moyens de l'armée française, surutilisés depuis plusieurs années, et l'inclusion sous enveloppe des opérations extérieures, les OPEX, qui va accentuer davantage la pression".
Même son de cloche (tocsin?) à la commission des finances qui a examiné, mardi, le rapport pour avis du sénateur d'Ille-et-Vilaine, Dominique de Legge, sur le projet de loi n° 383 (2017-2018) relatif à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025.
En marge de sa présentation, Dominique de Legge a reconnu que la LPM à venir était "une loi de rupture" puisque la progression des crédits est inédite et certainement salutaire, mais qu'elle était loin d'être la "loi de réparation" que vante le gouvernement. En effet l'essentiel des crédits se concentre après 2022, date à laquelle l'équipe gouvernementale actuelle ne sera peut-être plus aux affaires.
Ajoutons que 22% de ces crédits iront à la modernisation de la dissuasion nucléaire et 33% aux programmes à effet majeur.
Au final, l'élu breton, comme bon nombre de ses collègues, s'interroge aussi le manque d'adéquation entre des ambitions opérationnelles toujours élevées et les moyens (même accrus) consenties aux armées par Bercy. Bref, on va d'abord tenter de réparer l'existant puis si la situation globale des finances de l'Etat le permet à partir de 2021, on pourra alors préparer l'avenir.
Le rapport du sénateur de Legge est consultable ici.
Lancé en 1999 par la Commission européenne afin de doter l’Europe de son propre système de positionnement par satellite, le système Galileo devrait être pleinement opérationnel en 2020 et ainsi offrir une alternative au GPS américain [ainsi qu’au Glonass russe ou au Beidou chinois]. Pour le moment, et au niveau militaire, la dépendance européenne au […]
Cet article Au début, le drone MALE européen utilisera le système de navigation Galileo et le GPS américain est apparu en premier sur Zone Militaire.
Maya Kandel, l'animatrice du très pertinent blog froggybottom, vient de publier Les Etats-Unis et le monde, de George Washington à Donald Trump, aux Editions Perrin (197 pages, 18€).
Quand Maya Kandel explore l'histoire de la politique étrangère US, elle mérite toute notre attention.
Comme elle l'explique sur son blog, elle a voulu "remettre en question une vision classique de la politique étrangère américaine, qui résulte d’une réécriture délibérée de l’histoire du pays par la génération des années 1950, afin de défendre la politique extérieure de la guerre froide et de construire un soutien populaire à une stratégie en rupture complète, sur certains points, avec l’histoire antérieure des Etats-Unis".
Ainsi, selon elle, la politique étrangère US est considérée par les Américains comme une "mission reposant sur la conviction d’un rôle unique et spécial dévolu au pays parce qu’il serait le plus qualifié pour guider le monde vers la paix et la prospérité globales".
Ainsi encore, elle montre que "les Etats-Unis n’ont quasiment jamais été isolationnistes, en dehors de quelques périodes très restreintes de leur histoire". Et surtout pas sous Donald Trump qui a promis de "restaurer la grandeur de l'Amérique" face à la "contestation russe" et à l'"ascension chinoise". Quitte à chambouler, voire réécrire, les règles du jeu.
Sur la politique étrangère de Donald Trump, on pourra d'ailleurs lire un récent article de Maya Kandel: "Une grille de lecture pour la politique étrangère de Trump". Il suffit de cliquer ici pour y accéder.
Conduit dans les années 1970 par Rockwell, absorbé depuis par Boeing, le programme visant à développer le bombardier stratégique B-1 Lancer avait été menacé par l’administration du président Jimmy Carter, qui considérait alors que des missiles balistiques et des B-52 modernisés étaient suffisants pour faire face aux Soviétiques. En outre, il fallait aussi des fonds […]
Cet article Boeing voudrait transformer le bombardier B-1 Lancer en avion « Gunship » est apparu en premier sur Zone Militaire.