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(B2) Selon un dernier bilan (obtenu par B2), l’Union européenne a formé, par l’intermédiaire de son opération militaire déployée en Méditerranée (EUNAVFOR Med Sophia), en tout 213 membres du personnel des garde-côtes de la marine libyenne.
Cinq équipages formés
Cela a permis notamment de constituer cinq équipages de patrouilleurs complets. Ce n’est pas mal. Mais on est très loin des plus de 500 espérés, comme l’avait confié le commandant de l’opération, le contre-amiral Enrico Credendino.
Un première vague de formation début 2017
La formation a été à la fois pratique (en mer) et théorique. Le premier train de formation en mer a été achevé début 2017 en faveur de 93 stagiaires libyens issus des garde-côtes et de la marine libyens après 14 semaines de formation à bord du navire italien San Giorgio et deux premières semaines à bord du navire néerlandais Rotterdam (Lire : Les premiers garde-côtes libyens diplômés !). Plusieurs États membres et des organisations / agences comme que Frontex, le HCR et l’OIM ont également contribué avec des équipes de formation.
Quelques formations spécialisées depuis
Des formations ont également été effectuées à terre pour 20 personnes Crète (Grèce), pour 20 personnes à Malte, et 3 personnes à Rome (Italie). Récemment, deux modules ont ainsi été réalisés à Tarente en Italie pour 65 marins et en Crète (Grèce) pour 22 marins et 3 autres à Rome (*). Un module de formation supplémentaire est prévu en Espagne pour 34 candidats début juillet 2018.
Un suivi qui pêche encore
Selon le dernier rapport de suivi, datant de mars, les capacités et le professionnalisme « s’améliorent », mais le suivi des garde-côtes reste toujours aléatoire. Le personnel de EUNAVFOR MED n’est toujours ainsi pas présent en permanence dans les centres d’opération des garde-côtes de la marine libyenne, contrairement à ce qui était prévu (Lire : Les Européens veulent mieux assurer le suivi des garde-côtes libyens. Comment ?).
(Nicolas Gros-Verheyde)
(*) Le total aboutit à 226 personnes formées. C’est normal : certaines (13) ont suivi plusieurs formations. On arrive ainsi à 213 personnes.
Lire aussi : Une operation passée sous les écrans radars : Sophia. Quel est son bilan ?
Sur la formation des garde-côtes :
Mis à jour 28.6 avec le détail des formations théoriques
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Cet article Carnet (27.06.2018). Russie (sanctions). COPS (Agenda). Russie-Ukraine (sanctions). Belgique (Libye). Centrafrique (rapport ONU). EUNAVFOR Atalanta (évolution). Airbus (Brexit). Roumanie (menaces russes). Erdogan (félicitations critiques). Chypre (bilan ligne verte). UE-Inde (sécurité). UE-Canada (priorités). Iran-UE (migrations). Iran-Onu (rapport). UNRWA (collecte). Asile (réforme/big data). Migrants (aide humanitaire). Agenda (présidence autrichienne). Hongrie (Commission). MFF 2021 (note). People (DGRIS, CEIS) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Alors que la commission mixte paritaire est parvenue à un accord sur la loi de programmation militaire 2019-2025 et que le vote définitif aura lieu à partir de mercredi, L’Hétairie présente les grands enjeux et points d’attention dans un texte rédigé par Alexandre Papaemmanuel.
Reconnaissons (et les élus de la majorité ne se privent pas de le marteler) que la LPM trace un cap ambitieux pour le quinquennat avec une augmentation du budget de 1,7Md€ par an de 2019 à 2022. Elle fixe une trajectoire budgétaire autour de 50Md€ annuels visés en 2025.
Mais, on constate que des dépenses "imposées" vont réduire cette augmentation de 1,7 milliard (Md€) à 280M€ en 2019, et à 1,45Md€ en 2020. Or, l’horizon des 50Md€ en 2025 appelait une hausse linéaire de 2,2Md€/an dès 2018, au lieu de quoi les plans du gouvernement vont impliquer un effort annuel de 3Md€ sur 2023-2025 pour respecter cette promesse. Pour l’heure, la trajectoire proposée par l’exécutif permettra d’atteindre 1,85% du PIB en 2022 (au lieu des 2% annoncés).
Par ailleurs, la LPM prévoit 37 milliards d’euros pour les programmes à effet majeur (PEM) de 2019 à 2025. Mais les besoins exprimés sur l’ensemble de la programmation (2019-2025) s’élèvent à 59 milliards d’euros.
Cependant, à la veille de l’élection présidentielle, sera-t-il envisageable que le MINARM engage des contrats du niveau que lui impose le point d’inflexion 2022 ? Le piège est pervers car si le MINARM n’y parvient pas, Bercy soulignera que ces crédits n’étaient donc en rien indispensables. De même, si l'on entre dans le détail de la Loi, des éléments positifs pour les Armées méritent d'être mis en exergue en même temps que des points d'attention.
En deux infographies, Alexandre Papaemmanuel résume les grands enjeux de cette LPM.
L'intégralité de la note est consultable à l’adresse suivante : www.lhetairie.fr/single-post/infographieLPM
Objectif cette année : 400 donneurs !
La traditionnelle collecte de sang organisée par le Centre des transfusion sanguine des armées (CTSA) à l’occasion des cérémonies du 14 juillet se déroulera de 10h à 18h, salle Turenne du musée de l’Armée, à l’Hôtel national des Invalides.
Pour répondre aux besoins des armées (opérations extérieures et soins en France au sein des hôpitaux militaires), le CTSA a besoin de 440 donneurs par semaine. Le CTSA recherche en permanence des donneurs de groupe sanguin O (« sang total » don classique) et de groupes sanguins B et AB (don de plasma).
Renseignements auprès du CTSA au : 01 41 46 72 24 (du lundi au vendredi de 8 heures 30 à 16 heures 30)
Est-ce qu’un Etat de droit peut s’affranchir de ses obligations de droit international ? C’est la question que l’on se pose à la lumière des derniers épisodes tragiques liés aux migrants en Méditerranée. A peine quelques jours après l'épouvantable odyssée de l’Aquarius, refoulé de Malte et d’Italie avec plus de 600 migrants, c’est désormais le bateau de l’ONG allemande Lifeline, qui a recueilli 269 naufragés, et le porte-conteneurs danois Alexander Maersk, qui en a sauvé 113, qui sont en attente d’une solution pour les débarquer.