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Il a suffi de quelques guirlandes et décorations, d’une cale pleine à craquer et du rouge étincelant de la coque du P800 qui contraste joliment sur la glace pour plonger l’équipage B de L’Astrolabe dans l’ambiance des fêtes de fin d’année.
Dehors, il fait – 4° C et le vent ne faiblit pas. Demain, L’Astrolabe ralliera la station Dumont d’Urville en se frayant un passage au milieu des glaces.
Cette ambiance festive et propice à la cohésion que l’équipage partage avec les passagers ne ralentit pour autant en rien l’activité à bord. Les opérations de chargement et déchargement se déroulent successivement entre Hobart et la station polaire de Dumont d’Urville. En mer ou à quai, tout doit aller vite avant le retour de l’hiver austral, avant que la nature ne reprenne ses droits et ne rende à la terre Adélie son isolement. Voilà bientôt trois mois que les marins ont quitté leurs familles pour la mission de soutien à la logistique Antarctique qu’ils ont à cœur d’accomplir.
Noël a marqué pour eux, le temps d’une courte pause, la fin d’une deuxième rotation et le début d’une nouvelle.
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Depuis Niamey, où un Atlantique 2 est déployé dans le cadre de l’opération Barkhane, les seize marins de l’équipage de la Flottille 23F se préparent à passer un réveillon loin de chez eux.
Les équipages des Flottilles 21F et 23F de patrouille maritime se succèdent sur les théâtres, y compris en fin d’année. Le détachement de la 23F à Niamey profitera, en ce dernier soir de l’année 2018, d’un repas amélioré, l’occasion de partager un moment privilégié et festif entre membres de la grande famille des marins du ciel, mais aussi avec les autres armées et services présents.
Régulièrement engagé dans la Bande Sahélo Saharienne (BSS), l’Atlantique 2 permet de compléter les capacités « intelligence, surveillance and reconnaissance » (ISR) françaises engagées au sein de cette opération de lutte contre les groupes armés terroristes. Les marins du ciel participent ainsi à l’action conjuguée des moyens aériens destinée à fournir une capacité d’appréciation autonome de la situation sur un territoire désertique aussi vaste que l’Europe. Missions de reconnaissance, de surveillance, voire d’appui et de désignation d’objectifs sont autant d’actions menées de concert par les marins du ciel et les aviateurs de l’armée de l’Air en appui des troupes au sol.
Cet aéronef, initialement conçu pour les missions de patrouille maritime et de lutte anti sous-marine, possède également des capacités éprouvées dans le domaine aéroterrestre, en particulier au-dessus d’étendues désertiques. Doté d’un très grand rayon d’action et d’une longue endurance (jusqu’à 14 heures de vol), il représente un avantage indéniable pour « durer » sur zone. Il dispose en outre d’importants moyens de détection permettant de collecter du renseignement de jour comme de nuit grâce à ses multiples capteurs. La polyvalence de cet avion de patrouille maritime lui permet également de conduire des missions de reconnaissance armées en coordination avec des avions de chasse. Il dispose enfin d’une capacité offensive de bombardement par tir autonome d’armement guidé laser.
Vos réactions: Select ratingGive it 1/5Give it 2/5Give it 3/5Give it 4/5Give it 5/5 Moyenne: 5 (5 votes)(B2) Le ministre français des Affaires étrangères vient de confirmer, en grande partie, les informations publiées par Mediapart sur le fait que Alexandre Benalla, ancien conseiller de l’Elysée, chargé de la sécurité du président Emmanuel Macron
Cette confirmation est intervenue jeudi soir (27 décembre), par le biais d’un communiqué du porte-parole du Quai d’Orsay. Soit très rapidement après publication de l’article par notre confrère (ce matin). Ce qui témoigne de l’inquiétude que prend cette ‘nouvelle affaire Benalla’. Mais elle pose tout autant de questions qu’elle n’en résout…
L’effet minimisé du passeport diplomatique
Le Quai rappelle tout d’abord le principe de l’utilisation du passeport diplomatique.
« Le passeport diplomatique est un titre de voyage, visant à faciliter les déplacements de son titulaire, dans le cadre de ses fonctions officielles. Il ne confère à son titulaire aucune immunité, que ce dernier se trouve sur le territoire français ou à l’étranger. »
Une vision très minimaliste du passeport, dont la délivrance est régie par un décret (n°2021-20 du 6 janvier 2012). Certes l’immunité diplomatique dans un pays étranger n’est pas attenante à ce passeport, mais elle constitue une sérieuse présomption. Sa possession permet d’éviter tout contrôle plus sérieux (d’identité ou des bagages) à une douane ou poste-frontière et facilite le passage.
Deux passeports et non un seul
Le porte-parole du Quai d’Orsay confirme ensuite que A. Benalla n’avait pas un, mais bien deux passeports diplomatiques. Et qu’une procédure a été engagée pour les restituer (sans effet).
« Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a demandé à M. Benalla, par lettre recommandée du 26 juillet 2018, de restituer les deux passeports diplomatiques en sa possession (émis respectivement le 20 septembre 2017 et le 24 mai 2018). Cette lettre a été retirée le 6 août 2018, par une personne munie d’un pouvoir de M. Benalla. En outre, celui-ci s’était engagé par écrit le 23 mai 2018 à restituer ces documents à la fin des fonctions qui en justifiaient l’attribution. »
On peut remarquer qu’un second passeport a été délivré après les évènements du 1er mai où le conseiller de l’Elysée est venu « observer » une manifestation de l’opposition. Évènement connu de l’Elysée puisque l’intéressé a été mis à pied par le directeur de cabinet (Patrick Strzoda) durant quinze jours, du 4 au 19 mai. Surprenant.
L’utilisation du passeport connue par la presse
Enfin le communiqué du Quai n’exclut pas de possibles poursuites :
« Toute utilisation depuis lors de ces passeports aurait été faite en dépit des engagements pris par l’intéressé. A la vue des informations de presse tendant à indiquer que M. Benalla aurait continué à utiliser ces documents, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères examine les suites à donner, y compris judiciaires. »
Une série de questions sans réponses
A priori, les autorités n’étaient pas au courant de l’utilisation de ces documents et ne l’auraient appris que par la presse. Au final, la réponse ministérielle soulève autant de questions qu’elle n’en résout, qui interpellent (dysfonctionnements administratifs, mansuétude …) :
– Pourquoi un second titre a été émis pour A. Benalla alors qu’il faisait l’objet d’une mise à pied ? Qui a contre-signé la demande de passeport diplomatique ?
– Pourquoi le premier titre n’a-t-il pas été rendu à ce moment là ? Etait-il perdu ou volé ?
– Pourquoi la non restitution d’un titre d’identité au terme de la mission de l’ex-conseiller élyséen, n’a-t-elle donné lieu qu’à une seule lettre d’injonction ? Y-a-t-il eu d’autres actes de procédure ? Sinon pourquoi un tel laxisme ? Pourquoi la saisine du procureur n’est-elle pas déjà effective ?
– Y-a-t-il eu, par exemple, un signalement dans le fichier Schengen, comme aux autorités britanniques (l’intéressé résidant désormais au Royaume-Uni) ? Etc.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Télécharger le communiqué du ministère des Affaires étrangères (27 décembre)
Lire aussi : Quelques observations sur l’affaire Benalla
Voici un livre paru en septembre dont je ne vous parle que maintenant : c'est qu'il y avait plus de 700 pages à lire, voyez-vous ! Pour tout vous dire, j'aurais pu le feuilleter, lire quelques pages ici ou là et me contenter d'un signalement. Et puis j'ai commencé l'introduction, puis le premier nœud, puis le premier chapitre... et il a fallu que j'avance jusqu'au bout, intégralement. Voici donc un ouvrage stimulant, sur une matière que l'on croit connaître ; mais son traitement renouvelle l'approche, paradoxalement.
De quoi s'agit-il ? D'une histoire de l'Europe. Certes, mais encore ? Et bien d'une histoire de l'Europe qui ne renie pas les racines chrétiennes de celle-ci; En fait, les ouvrages d'histoire contemporains veulent tellement être neutres que pour éviter tout éventuel reproche de manquement à la laïcité, minorent consciencieusement cette dimension-là. Or, il n'y a pas de neutralité historique, comme Shlomo Sand nous l'a brillamment expliqué dans son "Crépuscule de l'histoire" (lien ici) (autre ouvrage que j'ai lu cet été et que je m'aperçois ne pas avoir chroniqué, fichtre : il vaut le détour, incontestablement).
L'auteur, Michel Fauquier, a donc le projet d'une histoire européenne qui ne cache pas les fameuses "racines chrétiennes de l'Europe", celles qu'il est malséant de relever car ce serait attentatoire à je ne sais pas très bien quoi. Pour autant, il ne s'agit pas d'une œuvre apologétique, on a depuis longtemps quitté le XIXe siècle et à défaut d'être neutre, l'écriture de l'histoire peut être sérieuse, appuyée sur de multiples références, laissant la part aux discussions, présentant les points de vue opposés. "Au demeurant, la subjectivité - ce mot mal aimé et mal traité qui ne sert plus qu'à dire l'erreur dans un monde qui ne croit plus à la vérité- rappelle simplement que l'historien est sujet de l'histoire qu'il écrit et non un menteur compulsif" (p. 13)
M. Fauquier est Professeur, agrégé, docteur ès lettres, et incontestablement un bel érudit. On sait d'où il parle mais il se garde d'être obtus. Par exemple, il fait très bien le point sur l'expression de "Fille aînée de l’Église", qui est selon lui plus "allégorique qu'historique", contrairement à ce qu'un certain discours voudrait faire accroire (pp. 155-156).
Il organise son ouvrage en quatre parties : Les fondements (Athènes, Rome et Jérusalem), pp.19-134 - Les temps médiévaux : un Occident chrétien (pp. 135- 280) - L'époque moderne : une difficile gestation (pp. 281-498) - L’époque contemporaine : à la croisée des chemins (pp. 499-716). Chaque partie est elle-même divisée en "nœuds", expression qu'il trouve plus appropriée "Nous avons parlé de nœuds et non de tournants car à force de tourner, l'histoire aurait dû revenir d'où elle provenait, ce qu'on ne constate pas". Bref, le mot nœud est préférable à celui de racine, sur lequel il écrit un petit développement intéressant (pp 13 - 14). Chaque nœud fait donc l'objet d'un chapitre. Chaque partie et chaque chapitre se concluent par une bibliographie de "dix titres pour aller plus loin", chaque référence étant commentée.
L'auteur s'intéresse également à la vie des idées : au fond, plus qu'une histoire de l'Europe, c'est presque une histoire philosophique et théologique de l'Europe. Son chapitre sur le "désenchantement du monde" est très représentatif à cet égard. M. Fauquier insère de nombreux extraits des documents au fil du texte. Cela rend l'exposé très riche et très détaillé, notamment sur des périodes moins connues (monachisme, Moyen-Âge voire Renaissance). On le sent moins enthousiaste pour le monde moderne, mais le lecteur l'aura deviné.
Pour finir, notons qu'il s’agit surtout d’une histoire française de l'Europe. On n'y dit quasiment rien de la Russie, de la Scandinavie, des Balkans voire de l'Europe centrale. La question impériale qui touche Italie et Germanie est très approfondie, tout comme la rivalité avec les autres grandes monarchies européennes, Angleterre et Espagne. Le reste est négligé.
Voici donc un ouvrage très personnel et surtout très éloigné de ce que l'on lit habituellement sur le sujet. En ce sens, un ouvrage "radical" qui a les mérites et les défauts des parti-pris. Extrêmement fouillé et érudit, témoignant d'une culture impressionnante, centré sur l'évolution des idées en préalable aux événements, écrit par un auteur catholique et qui ne s'en cache pas, le livre vaut la lecture justement sur ces critères là : quelque chose de différent et (l'auteur nous pardonnera cet adjectif qui ne lui plaira sans doute pas) engagé, utile justement pour ces caractéristiques-là.
Michel Fauquier, Une histoire de l'Europe, Ed; du Rocher, 2018, 750 p. 29 €
O. Kempf
(B2) La mission de l’UE de conseil aux forces de sécurité intérieure irakiennes (EUAM Iraq) ouvre une vingtaine de postes, certains par détachement d’un Etat membre, d’autres en contractuel. Conseiller politique (POLAD), criminalité, contre terrorisme, infirmier/e, expert en sécurité. Condition : nationalité d’un Etat membre (ou Canada – Australie), habilitation secret UE, sérieuse expérience, anglais obligatoire etc. Poste à Bagdad (il faut aimer la vie en vase clos, avec une forte prégnance des conditions de sécurité). Deadline : 18 janvier 2019 17h.
Détails voir ici
(B2) Cinq mois nous séparent des élections européennes de mai 2019. On sait que celles-ci s’annoncent, en France, comme particulièrement périlleuses tant en termes de participation que de vote eurosceptique ou europhobe, s’alarme notre chroniqueur Jean-Guy Giraud
Il faut s’attendre, sur ces deux tableaux, au pire résultat depuis 1979. Avec, pour conséquence, une représentation française affaiblie pour toute la durée de la mandature 2019/2024. Et surtout un positionnement du pays vis-à-vis de l’Europe aussi dégradé qu’après le referendum de 2005.
Pour illustration de cette situation, on peut mentionner deux points particuliers :
1. Les “consultations citoyennes”
Mal conçu dans son format, sa dimension et son objectif, cet exercice est passé largement inaperçu de l’opinion. Son résultat ne contribuera en rien à atténuer les dangers sus-mentionnés. Le seul élément clairement mis en évidence a été … une profonde méconnaissance persistante (voire aggravée) des objectifs, des réalisations et des mécanismes européens (1). Comme il apparait que cet exercice constituera la seule initiative gouvernementale de préparation des élections, il faut effectivement s’attendre à de piètres résultats.2. Les listes de candidats
Comme lors des élections précédentes, ces listes sont concoctées par les partis dans une grande confusion et opacité. Du fait des règles en vigueur, on peut d’ailleurs prévoir une multitude de “petites listes” de nature à désorienter les électeurs. Les critères du choix des candidats risquent, comme ce fut trop souvent le cas, d’être très éloignés des fonctions qu’ils devront assumer (2).
Le cas particulier de la (seule) liste pro-européenne – LREM – mérite d’être souligné : aucune tête de liste n’a encore été désignée. Les quelques noms qui circulent ne semblent pas à la hauteur de l’enjeu. Les responsables désignés pour piloter cet exercice (depuis l’Elysée) ne paraissent pas particulièrement qualifiées (3). Certaines personnalités posent même problème (4).Au total, une catastrophe annoncée qui risque, au surplus, d’être amplifiée par les conséquences de la grave crise sociale et politique affectant actuellement le pays.
Au lendemain de l’élection d’un Président ouvertement pro-européen, on était en droit de s’attendre à une toute autre perspective. Mais les lourdeurs administratives ont repris le dessus et une certaine forme de “centralisme démocratique” au sommet de l’État a bridé les meilleures intentions. “When the best lack all conviction while the worst are full of passionate intensity”, la partie semble perdue d’avance.Le seul vague espoir que l’on puisse encore conserver serait que, d’ici mai 2019, la tournure des “évènements” fasse apparaitre le scrutin européen comme une des portes de sortie par le haut du malaise français. Mais qui le dira et qui se battra pour éviter le saut dans le vide ?
(Jean-Guy Giraud)(B2) L’opération de stabilisation de l’UE en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea), a signé à Sarajevo avec les forces armées de Bosnie-Herzégovine (AfBIH), un nouveau plan de formation et de coopération mercredi (19 décembre). Cet accord couvre la liaison et la coordination, le mentorat spécialisé, la formation combinée et les exercices collectifs.
Le général Gábor Horváth (EUFOR Althea) et le général Ivica Jerkić (forces armées de Bosnie-Herzégovine) signant le plan de formati on (crédit : EUFOR Althea)
Il symbolise le fait que les forces locales sont désormais autonomes sur le plan de l’entraînement individuel après l’aboutissement du programme de renforcement des capacités et de formation EUFOR / AFBiH, qui a permis de donner des cours à plus de 5000 soldats.
« C’est un moment historique qui marque le pas en avant des forces armées de Bosnie-Herzégovine sur le plan de l’interopérabilité mutuelle avec EUFOR » a souligné le général Ivica Jerkić, le sous-chef des opérations d’état-major conjoint des forces armées de Bosnie-Herzégovine. « En signant cet accord, l’EUFOR peut rejoindre les forces armées de Bosnie-Herzégovine dans une nouvelle période de coopération et de liaison » a assuré le chef d’état-major de l’EUFOR, le général de brigade Gábor Horváth.
(NGV)
(B2) Le ministre britannique à la Défense, Gavin Williamson, s’est rendu à Odessa, le grand port base de la marine ukrainienne, en compagnie de Stepan Poltorak, son alter ego ukrainien. Une visite où le Britannique a tenu à « réaffirmer la détermination du Royaume-Uni à travailler étroitement avec l’Ukraine face aux menaces partagées ».
Le ministre britannique de la Défense, reçu à Odessa par son homologue ukrainien, rencontre les marins ukrainiens (crédit : MOD Uk / HMS Echo)
Le HMS Echo à Odessa
Le ministre a rendu visite au navire HMS Echo de la Royal Navy, qui a fait escale à Odessa, avant de revenir vers la Roumanie. « C’est une nouvelle preuve de notre soutien résolu et de notre engagement à coopérer avec l’armée ukrainienne, une démonstration claire du soutien indéfectible du Royaume-Uni à l’Ukraine, qui doit faire face à des actes d’agression illégaux et continus contre sa souveraineté » a souligné G. Williamson. A noter : le passage du navire militaire par la mer Noire a été notifié aux autorités régionales par le biais de la Convention de Montreux, selon les autorités britanniques.
Le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson rencontre à Odessa les marins du HMS Echo (crédit : MOD Uk / HMS Echo)
Une visite aux familles des militaires détenus
Lors de son séjour, le ministre britannique a également rencontré les familles des soldats détenus par la Russie, à la suite de capture de plusieurs navires de la marine ukrainienne en mer d’Azov (lire : Incidents en série entre Ukraine et Russie dans le détroit de Kertch. L’UE appelle à la désescalade). L’occasion de déclarer que « le Royaume-Uni se tient côte à côte avec la communauté internationale pour réclamer leur libération immédiate ».
Un soutien continu à l’armée et la marine
Au cours de conversations avec son homologue ukrainien Stepan Poltorak, le ministre à la Défense a discuté des progrès de l’opération Orbital, la mission de formation militaire du Royaume-Uni en Ukraine, lancée en 2015. Cette opération doit être prolongée de deux ans, jusqu’en 2020, comme le ministre l’avait annoncée en septembre lors de sa visite à Marinka et à Kiev. Le Royaume-Uni offrira également son soutien et son encadrement à la marine ukrainienne et déploiera des équipes de formation composées de la Royal Navy, des Royal Marines et de l’armée en janvier et en mars 2019.
NB : Depuis le début de 2015, le personnel britannique a formé plus de 9500 membres des forces armées ukrainiennes. La formation a été élargie en 2018. Aux programmes défensifs comme l’identification des mines et des engins explosifs improvisés (EEI), l’infanterie, les soins médicaux et la logistique ont été ajoutés la planification des tirs de mortiers, contre les snipers et contre les blindés.
(NGV)
Le héron a lu mon billet sur le liquide (mais il y a un autre commentaire sous le billet, qui vaut aussi lecture). Il nous donne son opinion. Qui est une sorte de conte de Noël, finalement. Merci à lui. OK
« Olivier Kempf s'interroge au sujet du liquide. Je suis sûr que tu as une opinion là-dessus.
Mon copain le héron de l'Erdre était perché sur le toit de sa péniche habituelle et je lui avais posé la question en passant à sa hauteur sur le petit Pont Saint-Mihiel. Bref : tout était normal ce matin-là, y compris notre conversation. Sauf que nous ne parlions pas de la même chose. Il fallait que je dissipe le malentendu :
Il se tait un moment. Il semble réfléchir à l'infinie sagesse de son Grand Patapon mais pas du tout : il se jette sur une grenouille qui a commis l'imprudence de vouloir respirer puis, aussitôt avalée il revient à son poste et reprend :
Je ne dis rien : je ne conteste pas sa logique car elle est quasi-religieuse et l'expérience m'a appris que les religions, il faut les admettre et non les discuter. Il me relance :
Je prévois beaucoup de difficultés pour lui faire comprendre la monnaie scripturale et surtout la monnaie électronique. Je n'aurais peut-être pas dû lui parler de ça, mais maintenant que j'ai commencé, je le vexerais si je lui disais qu'il ne peut pas comprendre. Alors j'explique :
Le héron
Selon CNN, les troupes françaises opérant au Mali ont retrouvé deux pièces d'équipement appartenant aux bérets verts américains qui ont perdu la vie au NIger en octobre 2017. Les sources de CNN font état d'un Glock 19 dont le numéro de série indique qu'il appartenait au Staff Sgt. Jeremiah W. Johnson, l'un des quatre tués. Un laser de visée dont le numéro de série correspond aussi à l'équipement du détachement US a également été récupéré.
CNN précise que ces équipements ont été retrouvés au Mali, mercredi dernier, lors d'une intervention des forces françaises. Il pourrait s'agit du raid dont l'EMA a fait état, jeudi matin, lors du point presse hebdomadaire.
L'EMA a précisé que "dans la soirée du 19 décembre, des motos ont été détectées au Niger. Le suivi de ces motos a permis d’observer qu’elles avaient franchi la frontière pour pénétrer au Mali et de déterminer le caractère terroriste de ce groupe. Une action a eu lieu vers 20h50 heure de Paris, des moyens aériens de Barkhane sont intervenus, une frappe a été réalisée avant l’intervention de commandos qui ont saisi la position. Le bilan de l’action est en cours de détermination, à ce stade, on dénombre 6 motos détruites et 5 terroristes mis hors de combat."