Au Burkina Faso, la justice n'a pas encore dit son dernier mot dans les affaires de mandats d'arrêt contre Blaise Compaoré, ancien président du pays et Guillaume Soro actuellement président de l'Assemblée nationale ivoirienne.
REPUBLIQUE DU BENIN
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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
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SECRETARIAT GENERAL
DU GOUVERNEMENT
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N° / PR/SGG/CM/OJ /ORD
Communiqué
Le Conseil des Ministres s'est réuni jeudi, le 28 avril 2016, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets :
1. un projet de décret portant constitution d'une commission de vérification de la régularité des concours directs de recrutement d'agents de l'Etat organisés au titre de l'année 2015.
La constitution d'une commission de vérification de la régularité des concours directs de recrutement d'agents fait suite à la décision du Conseil des Ministres du mercredi 13 avril 2016 de suspendre la procédure d'engagement dans la Fonction publique des agents recrutés depuis le 1er trimestre de l'année 2015.
Il convient de rappeler qu'au titre de l'année 2015, le Gouvernement a organisé des concours de recrutement de 10 648 agents de l'Etat dont 108 pour les concours professionnels et 10 540 pour les concours directs.
La publication des résultats des concours directs notamment ceux organisés au profit de l'administration des Finances a suscité des controverses et des remous au niveau des partenaires sociaux impliqués dans le processus, soutenus par les acteurs de la société civile.
C'est à l'effet de procéder à la vérification de la régularité et de la transparence dans le déroulement de ces concours de recrutement que le Gouvernement a décidé de mettre sur pied une commission.
2. un projet de décret portant retrait du décret 2016-024 du 11 février 2016 portant régime indemnitaire applicable aux Directeurs de Cabinet des Ministères, aux Secrétaires Généraux et à leurs adjoints.
Le décret portant régime indemnitaire applicable aux Directeurs de Cabinet des Ministères, aux Secrétaires Généraux et à leurs adjoints a été retiré.
Le Ministre de l'Economie et des Finances a fait part au Conseil des diligences accomplies pour la mise en œuvre de cet acte réglementaire.
3. un projet de décret portant rétablissement de l'Accord Cadre entre l'Etat et l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC).
Il est à rappeler que la suspension de l'Accord Cadre a été consacrée par le décret n°2013-369 du 23 septembre 2013. A la suite de cette suspension et de l'abrogation d'autres décrets y relatifs, un cadre organisationnel de gestion transitoire des campagnes cotonnières avait été mis en place avec une grande responsabilisation des structures de l'Etat.
Toutefois, les diligences qui avaient été prévues n'ont pas été accomplies. Ainsi, quatre (4) campagnes consécutives après la mise en œuvre de la gestion transitoire et exceptionnelle de la filière par les structures de l'Etat, il est à constater que les objectifs n'ont pas été atteints. De plus, la gestion du cadre transitoire a coûté cher au Trésor public et n'a pas permis le développement de la filière coton.
La mise en place de ce cadre transitoire est contraire à notre option fondamentale de libéralisme économique et aux lois de la République.
Dans le but de donner un véritable essor à la filière coton dans une dynamique de partenariat public-privé et de promotion du secteur privé et afin de rétablir la confiance entre les acteurs, le Conseil des Ministres a décidé de procéder au rétablissement de l'Accord Cadre Etat-AIC.
4. des projets de décrets d'abrogation de structures rattachées à la Présidence de la République.
Le Conseil des Ministres a décidé de l'abrogation des décrets portant création des structures suivantes :
➢ Haut-Commissariat à la Solidarité Nationale ;
➢ Haut-Commissariat à la Gouvernance Concertée ;
➢ Conseil Présidentiel de l'Investissement ;
➢ Cellule de Contrôle de l'Exécution des Projets de Développement ; et
➢ Bureau de l'Auditeur Général.
5. un projet de décret mettant fin aux fonctions de tous les Chargés de mission des Ministres.
Le Conseil a pris la décision de mettre fin aux fonctions des Chargés de mission des Ministres dans le cadre de la rationalisation des ressources de l'Etat.
Le Conseil des Ministres a en outre approuvé plusieurs communications.
1. Rapport provisoire d'exécution au 31 mars 2016 du budget de l'Etat gestion 2016.
En approuvant le rapport provisoire d'exécution au 31 mars 2016 du budget de l'Etat, gestion 2016, présenté par le Ministre de l'Economie et des Finances, le Conseil des Ministres l'a instruit aux fins :
d'une part, de finaliser le rapport définitif en le complétant notamment avec des données sur :
i. les dépenses hors budget, s'il y a lieu ;
ii. l'état des charges non réparties, la trésorerie de l'Etat et des entreprises publiques ;
d'autre part, de poursuivre la politique d'arrimage des engagements des dépenses publiques avec la trésorerie de l'Etat afin d'assurer à terme un niveau de déficit budgétaire soutenable et conforme aux normes communautaires ;
et enfin, d'engager, en relation avec les Ministres concernés et le Conseiller Spécial du Président de la République, les audits de certaines agences et structures notamment des ministères en charge de l'Agriculture, du Cadre de vie, de l'Economie numérique, des Infrastructures et de l'Energie.
2. Situation de la dette publique au 31 mars 2016.
Il ressort de cette communication, que l'encours de la dette publique est estimé à 2 101, 17 milliards de FCFA dont 1 050,78 milliards de FCFA pour la dette extérieure et 1 050, 39 milliards de FCFA au titre de la dette intérieure. Le taux d'endettement public, soit l'encours par rapport au PIB, est d'environ 42%.
Le ratio d'endettement a augmenté en pourcentage de 10 points en 2015 en raison principalement des emprunts obligataires et des bons du Trésor émis par l'Etat au cours de l'année 2015, d'un montant total d'environ 600 milliards de FCFA.
Le Conseil des Ministres note que cet accroissement significatif en un an de la dette intérieure fait monter le risque de refinancement de la dette publique avec de fortes pressions du paiement des intérêts sur la trésorerie de l'Etat.
Par ailleurs, il a été relevé que la prise en compte des préfinancements prévus à hauteur de 1 270 milliards de FCFA du programme d'urgence d'extension et de modernisation du réseau routier national dans le portefeuille de la dette publique ferait passer le niveau d'endettement de 42% en 2015 à 51% en 2016.
En approuvant ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre de l'Economie et des Finances d'engager les diligences nécessaires afin que soit privilégiée la recherche de nouveaux modes de financement du programme d'extension et de modernisation du réseau routier national en tenant compte de la viabilité de la dette et de la soutenabilité des finances publiques.
3. Charte graphique du Gouvernement.
Le Ministre d'Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République a présenté une communication orale sur la charte graphique du Gouvernement. Cette charte vise à harmoniser la présentation des documents officiels, enseignes et autres éléments graphiques du Gouvernement et de tous les organes dépendant de l'Exécutif. Des dispositions réglementaires seront prises dans le cadre de sa mise en œuvre.
4. Création d'une commission nationale technique chargée des réformes politiques et institutionnelles.
Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation a présenté au Conseil des Ministres la structuration de la commission chargée des réformes politiques et institutionnelles.
En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a autorisé la cérémonie officielle d'installation de ladite commission par le Président de la République vendredi, le 06 mai 2016.
5. Actualisation de la réglementation sur les gyrophares et sirènes.
Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique a rendu compte au Conseil de l'actualisation de l'arrêté afférent aux gyrophares et sirènes en vue de mettre fin à leur usage anarchique sur toute l'étendue du territoire national.
Le Conseil des Ministres attache un grand prix au respect scrupuleux de ce texte réglementaire dans toutes ses dispositions. Aussi, a-t-il instruit le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique d'en faire une large diffusion.
6. Redéploiement des Gardes de corps, agents de police et gendarmes.
Les Ministres en charge de la Défense Nationale et de la Sécurité Publique ont été instruits pour redéployer dans leurs unités d'origine tous les gardes de corps des personnalités qui n'occupent pas une fonction politique. Ces éléments relevant de la Gendarmerie et de la Police nationales sont destinés à renforcer les effectifs des Brigades de Gendarmerie et des Commissariats de Police afin qu'ils se consacrent à la sécurité des populations.
Cette mesure à effet immédiat ne concerne pas le Parlement, les Institutions de la République et les membres du Gouvernement.
A cet égard, le Conseil des Ministres précise que les gardes de corps des personnalités de ces institutions seront exclusivement des agents des Forces Armées à l'exclusion des gendarmes.
Fait à Cotonou, le 28 avril 2016
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN OURO
Le nouvel avion acquis par le président Boni Yayi avant son départ crée déjà la polémique. Au départ annoncé comme étant un avion neuf, le nouvel avion présidentiel ne l'est finalement pas.
Le vent du nouveau départ qui souffle sur le Bénin ne doit épargner aucun secteur d'activité. Par conséquent, le sport béninois et particulièrement le football, sport roi, doit se laisser emporter par ce nouveau souffle.
Rompre avec les mauvaises habitudes est le slogan du « Nouveau Départ » qu'incarne Patrice Talon. Le chef de l'Etat a clairement fait savoir que nous ne devons plus avoir honte de parler de notre maladie. Il faut alors trouver un puissant remède pour détruire les maux qui malmènent depuis longtemps le sport roi au Bénin et tente de l'empêcher d'évoluer sous cette nouvelle ère.
Les vrais observateurs n'hésiteront pas à nous dire que la solution est toute simple. Oui elle est vraiment toute simple, pas besoin de faire de la magie ici, même si le Président Talon pense en faire. En dehors des moyens, le « Nouveau Départ du football » comme on peut se permettre de le désigner, nécessite des hommes nouveaux pour de nouvelles idées de développement de la discipline.
Il est donc temps de casser la baraque et de vider l'écurie de gestion de la Fédération béninoise de football de tous les éléments qui n'ont plus rien de nouveau à apporter. Comme le dit l'autre « Nous n'avons plus besoin de ce vieux disque rayé. » Cela suppose qu'il faut tout de suite étouffer dans l'œuf le coup de force en gestation, pour ramener à la tête de la Fédération béninoise de football (FBF) avec la complicité de la Confédération africaine (Caf), Anjorin Moucharafou.
L'ancien président de la fédération n'a plus rien à démontrer. Plus de vingt ans au service du football béninois pour quel résultat ? Il a franchi tous les paliers du cercle fermé du comité exécutif de la FBF. De simple membre, il est parvenu à la tête de la FBF (pour deux mandats). Il a même dirigé la FBF depuis la prison… Bref, il n'est point intéressant de rappeler tous ses mauvais souvenirs qui n'honore guère le football béninois, encore moins l'intelligentsia béninoise. Mais il faut néanmoins souligner qu'il a été en prison pour détournement de fonds et mauvais gestion de la FBF.
Et le voilà qui se prépare à revenir. Et de quelle manière ? Sous quelle forme ? Et sous quelle ère ?
Le Comité de Normalisation (Conor) mis en place pour réorganiser une FBF qui en ce moment-là n'avait pas besoin d'être dissoute, a pris les reines de l'institution pour finalement mettre en place une nouvelle équipe avant la date butoir du 30 avril. Mais hélas il n'a pas pu atteindre l'objectif à lui fixé. Dans 24 heures, le CONOR se retrouvera dans l'illégalité. Et c'est justement dans cette illégalité qu'il obtient le soutien de la Caf par un courrier menaçant, pour organiser le 4 mai prochain le retour à la tête de la FBF de Anjorin Moucharafou and Co, un repris de justice mis en liberté provisoire.
Attention le « Nouveau départ » ne signifie pas le retour de toutes les vieilles casseroles rehabillées au couleur de la rupture. Non !
C'est bien beau de se parer de belles intentions et une volonté manifeste, mais ne perdons pas de vue qu'on a du mal à se débarrasser de nos vieilles habitudes ancrées en nous. « A beau chasser le naturel il revient au galop. » Dit-on. Il se pose alors la pertinente question de savoir, s'il n'y a pas mieux pour conduire le destin d'une jeunesse innocente qui a longtemps souffert de la mauvaise foi de ces dirigeants ?
Le nouveau et jeune Ministre des sports doit aussi se poser la même question. Mais il doit commencer par se débarrasser de l'esprit toute idée de sanction de la CAF et de la FIFA, comme le font miroiter certains dans l'intention de l'obliger à laisser M. Anjorin et son équipe s'installer. Il aurait commis une grosse erreur que les acteurs du football béninois ne lui pardonneraient point. La rupture n'est pas synonyme de l'exclusion d'accord mais, nous devons en permanence jeter un regard dans le rétroviseur, tout en ayant la présence d'esprit que nous avançons dans une nouvelle ère.
Judicaël ZOHOUN
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Le nouveau patron de la Direction de l’intendance de la présidence de la République Séraphin Agbahoungbata, a officiellement pris hier après-midi. C’était à la faveur d’une cérémonie fort-simple de passation de charges entre lui et Adam Souradjou, directeur adjoint de l’intendance assurant l’intérim de l’He Adam Bagoudou, élu député de la 7èmelégislature.
Le bureau exécutif du Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP), sera renouvelé le 13 mai prochain conformément aux textes qui régissent l’association, selon un communiqué dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
« Le Bureau Exécutif du CONAPP informe les promoteurs, directeurs et responsables des médias membres de l’organisation, que l’Assemblée Générale Ordinaire se tiendra le vendredi 13 mai (…). Cette assemblée générale verra le renouvellement du Bureau Exécutif dont le mandat est arrivé à expiration », souligne le communiqué.
L’actuel bureau du CONAPP, dirigé par Jean-Paul Agboh Ahouélété (Directeur de publication du Bimensuel Focus Infos), a été élu le 18 avril 2014.
Rappelons que le CONAPP a été créé le 27 décembre 2007, suite à la fusion de quatre Associations : Union des Radios et Télévisions Libres (URATEL), Organisation des Editeurs de la Presse Indépendante (OREPI), Association Togolaise des Patrons de Presse (ATOPAP) et le Conseil Togolais des Editeurs de Presse Privée (CTEP).
Mais le 8 mars 2014, le CTEP s’est retiré du CONAPP pour « retrouver sa liberté d’action ». FIN
En Photo : Jean-Paul Agboh Ahouélété.
Ambroisine MEMEDE>
source : savoir news
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Le Conseil des Ministres s’est réuni jeudi, le 28 avril 2016, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement. Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets :
Au nombre des dossiers examinés mercredi en plénière par les honorables députés, figure le projet de loi portant autorisation de ratification des Traités, Conventions et Protocoles de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci).
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Une réunion relative au passage des Peulhs transhumants dans la commune de Zè vient de se tenir à la résidence du Préfet des départements de l'Atlantique et du Littoral. Elle vise à donner suite à la 4ème CAD tenue la semaine écoulée mais aussi pour élaborer et adopter des stratégies afin de mettre fin à ce phénomène.
Par : Amir NABIL
La commune de Zè a toujours connu la transhumance, aussi bien celle des nationaux que celle des étrangers. Mais le dernier passage des Peulhs transhumants transfonraliers, venus du Nigéria, a été désastreux pour les populations de Zè. Les populations de Sèdjè-Dénou, de Houègoudo et de Djigbé ont été les plus touchées par le dernier passage de ces nomades et leurs bétails. Des hectares de cultures vivrières ont été détruits et des cas de viols et d'agressions sont enregistrés dans le rang des populations. Autant d'actes qui ont engendré la psychose dans les esprits et la flambée du prix du gari qui est passé du simple au double voire au triple (de 100F à 200F voire 300F) dans ladite commune. Au cours de cette réunion, le Préfet Epiphane Quenum, et les autres acteurs impliqués (le maire de Zè, la DG/CARDER, le RDR de Zè, le représentant des victimes, le Chef de brigade de Zè, le Directeur départemental de la police nationale), ont échangé sur les approches de solutions susceptibles de résorber la crise. Comme solutions provisoires, les participants à cette rencontre ont retenu entre autres : d'impliquer le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, de multiplier les patrouilles des gendarmes avant l'entrée des transhumants sur le territoire national et dans la commune, de faire respecter les couloirs et les textes de la transhumance, d'apporter un appui conséquent aux victimes. Chaque acteur en ce qui le concerne est instruit pour jouer sa partition afin que les décisions prises lors de cette rencontre soient scrupuleusement respectées.
Après cette réunion, le Préfet a conduit une autre rencontre relative au stationnement anarchique des camions gros porteurs sur le tronçon Akassato - Glo-Djigbé. À ce niveau des décisions ont encore été prises pour que les conducteurs soient sensibilisés, que le reprofilage de la piste latéritique soit réalisé à moyen terme afin que, sous 15 jours, la voie soit dégagée pour la sécurité des populations et celle des usagers de la route.