Bolloré est l'actionnaire principal de la Socfin, holding luxembourgeoise qui contrôle des plantations industrielles en Afrique et en Asie. Les surfaces plantées des sociétés africaines de la Socfin sont passées de 87 303 à 108 465 ha entre 2011 et 2014, soit une augmentation de 24%, source de conflits avec les communautés locales. Appuyés depuis 2010 par l'ONG française ReAct, les riverains des plantations au Cameroun, Libéria, Sierra Léone, Côte d'Ivoire et Cambodge ont créé l'Alliance transnationale (...)
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255 - mars 2016
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Bolloré,
Édito,
Accaparement des terres
Le 11 février s'est tenu le procès de Bastamag et de journalistes et blogueurs qui avaient relayé son article paru en 2012, intitulé « Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l'accaparement de terres ». Bolloré ne s'estime pas responsable des investissements agro-industriels de la holding luxembourgeoise Socfin, dont il est pourtant le premier actionnaire avec plus de 38 % : son avocat, qui réfute même le terme d'accaparement des terres, a essayé de convaincre le (...)
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255 - mars 2016
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Médias / Communication,
Bolloré,
Salves,
Justice,
Une
Si le procès du président Laurent Gbagbo devait permettre d'asseoir la crédibilité de la cour pénale internationale (CPI), l'affaire semble bien mal engagée tant celui-ci contrevient aux principes les plus basiques d'une justice équitable. Il s'agit manifestement d'écarter définitivement cet homme de la vie politique ivoirienne au prix du détournement d'une instance prétendument vouée à la répression des crimes de masse les plus atroces. Les premières réquisitions de la procureure avaient déjà été rejetées (...)
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255 - mars 2016
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Côte d'Ivoire,
Édito,
Justice,
CPI (Cour Pénale Internationale) ,
Alassane Ouattara
Numéro spécial : Le jihadisme en Afrique
- Les fronts du jihad africain- Afrique de l’Ouest : islam arabo oriental contre islam africain- Pourquoi le royaume saoudien soutient-il les fondamentalistes musulmans en Afrique comme ailleurs ?- La subversion saoudo-wahhabite bute sur l’Algérie- L’Algérie, cible principale d’Aqmi- Le Maroc est-il menacé par l'islamisme ?
A travers la presseLes Saoudiens vont-ils détruire le mausolée du prophète Mohamed ?
Editorial de Bernard Lugan :
Connaître le jihadisme africain pour mieux le combattre
Le jihadisme contemporain est l’héritier politique, doctrinal et spirituel, à la fois des Frères musulmans et du wahhabisme. Les premiers sont au pouvoir en Turquie, le second l’est en Arabie saoudite et au Qatar.Depuis qu’ils ont été renversés par l’armée égyptienne, les Frères musulmans ne contrôlent plus en Afrique du Nord que la ville libyenne de Misrata d’où ils entretiennent le chaos avec l’appui de la Turquie. Quant aux wahhabites, ils sont à la manœuvre au sud du Sahara.
Quatre mouvements jihadistes mènent des actions terroristes sur le continent africain. Il s’agit des Shabaab en Somalie, de Boko Haram dans le nord du Nigeria, de Daesh-Etat islamique (EI) dans une partie de la Libye et d’Al-Qaïda qui fédère plusieurs groupes opérant au Maghreb, au Sahara, au Sahel et jusqu’en Côte d’Ivoire.
Les Shabaab somaliens et Boko Haram sont ancrés sur des revendications locales ou régionales. Leurs possibilités d’extension sont donc limitées.Il n’en est pas de même d’Al-Qaïda (Aqmi), et de Daesh qui ont montré de remarquables facultés d’adaptation à divers terrains.
Daesh qui, il y a quelques mois a semblé menaçant en Libye, n’a guère progressé depuis. Sa puissance en Irak et en Syrie reposait sur une opposition chiites-sunnites qui n’existe pas en Libye où l’organisation se heurte aux profondes identités tribales.Pendant que Daesh occupait l’avant-scène, Al-Qaïda-Aqmi refaisait ses forces et redéfinissait sa stratégie en s’efforçant de ne pas trop s’en prendre directement aux membres de la Umma, tout en se greffant avec opportunisme sur des revendications locales. Si le mouvement a un objectif mondial, il tient en effet compte des aspirations des populations qu’il tente de rallier, qu’il s’agisse des Touareg ou de certaines fractions du monde peul.
Sur le terrain, face à cette entreprise de subversion à grande échelle, la France est militairement seule. Le dispositif Barkhane ayant rendu les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes , ces derniers ont décidé d’opérer plus au sud, à l’abri de la toile wahhabite tissée par l’Arabie saoudite et par le Qatar[1]. La tentation est donc grande chez certains décideurs civils français, de redéployer Barkhane vers le sud. L’erreur serait grande car, détourner nos forces en les faisant basculer sur des positions plus sudistes ferait le jeu des jihadistes qui attendent de nous voir relâcher notre étau sur les zones limitrophes de la Libye et de l’Algérie. De plus, cette bascule d’effort ne serait pas suffisamment significative pour interdire des actions terroristes ponctuelles par des groupes jihadistes au sein desquels les Peul semblent jouer un rôle croissant[2] .
Enfin, comment prétendre lutter contre le jihadisme menaçant les équilibres africains sans dénoncer son support idéologique qui est le wahhabisme, la religion d’Etat de l’Arabie saoudite et du Qatar ? Or, la France socialiste est de plus en plus liée à ces deux monarchies…
[1] Voir mon communiqué en date du 20 janvier 2016 intitulé « La critique de Barkhane procède d’une erreur d’analyse ».[2] L’attaque de Ouagadougou le 16 janvier 2016 a été menée par le FLM (Front de libération du Macina), un mouvement peul. Sur les trois terroristes identifiés de Grand Bassam, deux étaient Peul d’après leurs noms, Hamza al-Fulani et Rahman al-Fulani.
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