Les habitants ont décidé de passer à l’action, avant-hier, en se regroupant devant le siège de l’APC et en bloquant le portail d’entrée.
Constatant que les divers écrits adressés aux autorités de Mekla ont été vains, les citoyens des villages d’Agouni Bouafir et de Taliouine, situés à 5 km du chef-lieu communal, ont décidé de passer à l’action, avant-hier, en se regroupant devant le siège de l’APC et en bloquant le portail d’entrée.
Ces deux villages sont reliés par une ancienne route réalisée par les villageois eux-mêmes et avec leurs propres cotisations.
Ces derniers se plaignent de son état défectueux et impraticable malgré toutes les promesses des élus. Les villageois contestataires exigent aussi l’aménagement et le revêtement de la ceinture du village de Taliouine sur une distance de 2,5 km, de même que l’assainissement menant vers oued Rabta sur une distance de 3 km.
Ils réclament encore l’extension du réseau d’alimentation en eau potable de même que le remplacement des vieux fils électriques, l’extension de l’éclairage public et l’alimentation des deux localités en fibre optique au même titre que les villages environnants. Selon un membre du comité de village de Taliouine, “il est tout de même aberrant que les familles résidant dans notre village continuent de s’approvisionner en eau potable dans des fontaines publiques en 2016 ! De même qu’il est inconcevable que les déplacements de nuit ne peuvent se faire, de nos jours, sans lampe de poche, et ce en l’absence d’éclairage public ! Pourquoi notre village serait-il victime d’une discrimination pareille ? Que dire de la fibre optique !
Nous sommes tous tributaires des tablettes… et de la mauvaise connexion !” Le chef de daïra a été sollicité hier par les villageois concernés mais en l’absence de réponse satisfaisante, les protestataires maintiennent la pression. Seule la réunion des villageois prévue hier durant la soirée déterminera si le mouvement de blocage se reproduira encore aujourd’hui.
C’est une exclusivité Maliactu.net. La liste des membres du Comité d’Experts de Révision Constitutionnelle devant conduire le projet de révision constitutionnelle est officiellement établie. C’est un groupe de 13 membres dont 1 Président, 2 rapporteurs et 10 experts permanents. Ce Comité, qui compte trois femmes, sera dirigé par le célèbre avocat Maître Mamadou Ismaïla KONATÉ.
C’est par Décret N°2016-0334/PRM-RM du 18 Mai 2016 PORTANT NOMINATION DES MEMBRES DU COMITE D’EXPERTS POUR LA REVISION DE LA CONSTITUTION.
Voici donc en exclusivité sur Maliactu.net la liste complète des membres du Comité :
Président : Monsieur Mamadou Ismaïl KONATE
Rapporteurs :
Experts permanents :
L’article 2 du Décret est très intéressant car il évoque une première liste. Voici son libellé :
Article 2 : Le présent décret, qui abroge le Décret n° 2016-0292/PM-RM du 05 mai 2016 portant nomination des membres du Comité d’Experts pour la révision de la Constitution, sera enregistré et publié au journal officiel.
Les articles de la Constitution visés par ce projet de révision ne sont pas connus pour l’instant. Nous vous en parlerons dès que possible.
La police congolaise a dispersé jeudi à Kinshasa une manifestation de quelques milliers d’opposants au président Joseph Kabila qui s’étaient écartés de l’itinéraire autorisé par les autorités locales.
Trois coalitions d’opposants avaient appelé la population à descendre dans la rue sur tout le territoire de la République démocratique du Congo pour exiger la tenue d’une présidentielle avant le terme du mandat de M. Kabila, le 19 décembre.
Les manifestants entendaient également dénoncer un récent arrêt de la Cour constitutionnelle autorisant le chef de l’État à se maintenir en fonctions si l’élection n’est pas organisée d’ici là, comme cela semble chaque jour un peu plus certain.
La Constitution interdit à M. Kabila de se représenter. Ses détracteurs l’accusent depuis des mois de chercher à tout faire pour contourner cet obstacle et se maintenir au pouvoir.
Les autorités locales avaient autorisé la marche de l’opposition à Kinshasa mais au Nord-Kivu, province de l’est de la République démocratique du Congo, toute manifestation avait été interdite, tout comme à Lubumbashi, la deuxième ville du pays, dans le sud-est.
Une des plateformes de l’opposition avait appelé la population à braver ces interdits. A Lubumbashi, fief de l’opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle ayant quitté le pays vendredi après des ennuis judiciaires, un déploiement massif des forces de l’ordre a dissuadé toute volonté d’attroupement, selon des journalistes de l’AFP sur place.
A Goma, capitale du Nord-Kivu, un correspondant de l’AFP a vu des policiers utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser plusieurs regroupements de jeunes ayant dressé des barricades sur la voie publique.
« Il y a eu quelques échauffourées », a dit à l’AFP le porte-parole de la Police nationale congolaise, le colonel Pierre Rombaut Mwanamputu, mentionnant sans plus de précisions « quelques interpellations ».
A Bukavu, capitale du Sud-Kivu, la manifestation autorisée par les autorités a rassemblé environ 2.500 personnes, selon le correspondant local de l’AFP, et s’est déroulée dans le calme.
A Kinshasa, ville de 10 millions d’habitants, quelque 5.000 personnes ont répondu à l’appel de l’opposition et manifesté pour demander « le respect des délais constitutionnels » pour la tenue de la présidentielle censée avoir lieu cette année, selon une journaliste de l’AFP.
– « Rien à négocier, on disperse » –
Le cortège, d’où émergeaient moult drapeaux de divers mouvements politique est parti vers 10H45 (09H45 GMT) de l’avenue de l’Enseignement, dans le nord de la capitale où plusieurs partis d’opposition ont leur siège, en scandant « Non à un troisième mandat » du président Kabila, ou encore « Telema ! » (Peuple « lève-toi ! » en lingala), « Kabila dégage ! », « Yebela ! » (Méfie-toi ! »).
La manifestation s’était éloignée depuis longtemps de l’itinéraire convenu lorsque la police a tiré des grenades lacrymogènes sur le cortège vers 11H45. Des pierres ont alors fusé de la foule vers les policiers, qui ont fini par charger pour disperser les manifestants.
« Ce n’est pas l’itinéraire, qu’est-ce qu’ils sont allés faire-là ? » a déclaré à l’AFP le colonel Mwanamputu, « dans ces cas-là, rien à faire, on n’a pas à négocier, on disperse ».
Vers 13H15, quelques centaines de jeunes hommes revenus au point de départ de la manifestation affrontaient de nouveau à coups de pierre les forces de l’ordre, qui tentaient de les disperser avec des gaz lacrymogènes.
Deux dirigeants des trois grands partis de l’opposition s’étaient joints au départ de la manifestation : Ève Bazaiba pour le Mouvement de libération du Congo (MLC), et Vital Kamerhe, de l’Union pour la Nation congolaise (UNC).
Le parti historique de l’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’avait pas appelé à manifester mais était représenté par des adhérents de sa branche « Jeunes » arborant des portraits du vieil opposant Etienne Tshisekedi, en convalescence à Bruxelles.
Mercredi soir, le secrétaire-général de l’ONU, Ban Ki-Moon avait indiqué être « profondément préoccupé » par la situation politique au Congo, pays ravagé par deux guerres entre 1997 et 2003 et dont la partie orientale continue d’être déchirée par la violence de multiples conflits armés.
Le paysage médiatique gabonais accueille une nouvelle chaîne, la première du pays ayant vocation à traiter en continu des sujets d'information. Gabon 24 a été lancée mardi à Libreville en présence du chef de l'État Ali Bongo Ondimba, à quelques semaines de l'élection présidentielle qui doit avoir lieu fin août.
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C’est de Turquie où, il participait à un sommet international sur l’humanitaire, que nous avons joint le président de la Rue publique au bigophone. Histoire de recueillir ses impressions, d’abord, sur la marche de l’opposition. Qui a enregistré, le 21 mai dernier, des milliers de personnes à Bamako. Ensuite, sur la mauvaise gouvernance, devenue, selon ses opposants, la marque de fabrique de ce régime. Interview. Sans concession.
Mr le président, la marche de l’opposition a enregistré la participation de milliers de Maliens, dénonçant à travers leurs pancartes le manque d’eau, d’électricité, de sécurité…… Sans compter le panier de la ménagère, qui se vide chaque jour davantage
Tout ça est orchestré par des « hassidis chlorhydriques », des « bagningos » pressés d’arriver au pouvoir. Ils font tout pour me mettre à dos les populations, celles-là mêmes qui m’ont élu, en août 2013, à hauteur de 77,3 %. Donc, pour moi, cette marche n’est, ni plus ni moins, qu’une tempête dans une théière, voire dans un verre à thé. Ils perdent leur temps. Je suis là et je reste droit dans mes babouches.
Mr le président, nul ne peut contester aujourd’hui que les Maliens manquent d’électricité, d’eau, d’argent….. Près de huit familles sur dix peinent à s’offrir trois repas par jour. D’où la participation, à cette marche du 21 mai, de Maliens qui ne sont issus d’aucun parti politique
Moi, je peux le contester, arguments à l’appui. De mon investiture à nos jours, aucun Malien, digne de ce nom, ne peut dire qu’il manque d’eau, d’électricité ou de quoi se mettre sous la dent. Selon les informations qui me sont rapportées par les ministres et mes conseillers, les Maliens sont plus heureux, sous mon règne, que sous les régimes précédents : ils mangent à leur faim, ils dorment la nuit sans être réveillés par des coups de Kalachnikov, leurs enfants vont à l’école….. Sans compter le fait qu’ils pillent les finances publiques, sans aller en prison. Qui dit mieux, Le Mollah ?
Etes-vous sûr, Mr le président, que les informations que vous rapportent vos ministres et conseillers reflètent la réalité sur le terrain ?
J’y crois dur comme fer, car leur travail consiste à me dire ce que je veux entendre.
Mais, Mr le président, il paraît que vos conseillers peuvent faire six mois, parfois, sans même voir votre ombre passer dans les couloirs du Palais présidentiel. Alors, comment pouvez-vous prendre pour argent comptant ce qu’ils vous rapportent ?
Qui vous a dit ça ? C’est faux, archi-faux !
Il paraît que c’est pire pour vos ministres. Ils ont tous, dit-on, votre contact téléphonique ; excepté votre « Kôrô national », c’est-à-dire le Premier ministre, aucun d’eux n’oserait vous joindre au bigophone, au risque de passer un sale quart d’heure
C’est vrai que, de temps en temps, je les « bagabaga » un peu pour qu’ils ne m’emmerdent pas. Sinon, pour le reste ils peuvent me joindre à n’importe quelle heure de la journée. Mais à leurs risques et périls.
C’est-à-dire ?
Il n’y a pas de c’est-à-dire qui tienne ! Toi, tu ne sais pas, parce que tu n’es pas ministre ; mais eux savent ce que cela veut dire.
Mr le président, est-ce que tout cela n’explique pas quelque part le tâtonnement reproché à votre régime ?
Comparés à moi, mes opposants sont des analphabètes. Je suis diplômé de la prestigieuse Sorbonne et j’y ai enseigné. Alors, ils ne peuvent rien m’apprendre. D’ailleurs, ils ne peuvent même pas être mes étudiants. Ils ont intérêt à se calmer et à me laisser gouverner le Mali, comme le faisait mon aïeul : l’excellentissime Soundiata Keïta.
Propos recueillis
par Le Mollah Omar
Source: Canard Déchainé
Une manifestation anti-Kabila été dispersée ce jeudi à Kinshasa par les forces de l'ordre, au motif que les manifestants s'étaient éloignés de l'itinéraire programmé et autorisé.
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Disculpé par la justice dans une affaire de conflit d'intérêts qui a secoué le vie politique mauricienne, Pravind Jugnauth fait un retour au premier plan au sein du gouvernement dirigé par son père sir Anerood Jugnauth. Il a prêté serment jeudi matin 26 mai, comme le nouveau ministre des Finances et du Développement économique.
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Au Nigeria, le groupe terroriste Boko Haram perd du terrain depuis plusieurs mois et la vie reprend peu à peu ses droits dans de nombreuses villes longtemps ciblées par les combattants islamistes. La capitale de l'Etat de Borno, Maiduguri, connaît même un boom immobilier.