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Afrique

Le nouveau chef taliban acculé

BBC Afrique - Sat, 28/05/2016 - 20:38
Kaboul a offert au nouveau chef taliban un choix: faire la paix ou subir le même sort que son prédécesseur, tué dans une frappe de drone américain la semaine dernière. Le chef des talibans tué Frappe contre le chef des talibans Zawahiri fait allégeance aux Talibans
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Marche de l’opposition du Zimbabwe contre le président Mugabe

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 20:06

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Bulawayo, la deuxième ville du Zimbabwe, appelant au départ du président Robert Mugabe accusé de ne pas avoir réussi à redresser l’économie nationale.

Les manifestants réunis à l’appel du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) ont dénoncé le vieux dirigeant âgé de 92 ans et au pouvoir depuis 1980.

« Tu es trop vieux Mugabe, démissionne », « Mugabe peut truquer les élections mais ne peut pas truquer l’économie », proclamaient certains slogans.

La marche s’est déroulée sans violence alors que les manifestations anti-gouvernementales sont souvent réprimées par la police au Zimbabwe.

Une marche similaire avait été organisée le mois dernier par le MDC dans la capitale Harare, la plus importante en près d’une décennie contre le président Mugabe.

Mercredi, les partisans du chef de l’Etat avaient répondu par leur propre manifestation qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de gens.

Le numéro 2 du MDC, Thokozani Khupe, s’est adressé à la foule de Bulawayo, avertissant que les manifestations se poursuivraient jusqu’à ce que M. Mugabe quitte le pouvoir. « Le moment est venu pour les Zimbabwéens de tirer un trait et de dire +ça suffit+ », a-t-il dit.

« Nous poursuivrons ces manifestations qui vont pousser le régime de la ZANU-PF (le parti au pouvoir) à faire ses valises plus vite que prévu », a-t-il lancé.

Plus vieux dirigeant en exercice du monde, Robert Mugabe compte se représenter en 2018. Mais son âge et certains signes visibles de faiblesse nourrissent les spéculations sur les conditions de sa succession et alimentent les rivalités dans son propre parti.

Son long règne a été largement critiqué pour le déclin économique du pays, la répression des opposants, le truquage des élections, le chômage de masse et l’émigratIon. Le Zimbabwe est aussi confronté à une pénurie alimentaire aggravée par la sécheresse.

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Football : une victoire judiciaire pour Olle-Nicolle

BBC Afrique - Sat, 28/05/2016 - 20:02
La Fifa a ordonné à la Fédération béninoise de football (FBF) de payer au technicien français 153.000 euros, soit 100.361.000 francs CFA.
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Sénégal: coup d’envoi du dialogue national

RFI /Afrique - Sat, 28/05/2016 - 18:36
Le dialogue national proposé par le président Macky Sall a débuté comme prévu ce samedi 28 mai, deux mois après le « oui » au référendum constitutionnel. 15 points de réformes constitutionnelles vont être discutés. Mesure phare : la réduction du prochain mandat présidentiel de 7 à 5 ans. Parmi les autres mesures: un statut au chef de l'opposition, un droit à un environnement sain, ou bien encore la création de sièges de députés pour les Sénégalais de la diaspora. De nombreux partis politiques ont décliné l'invitation à débattre. Le principal parti de l'opposition, le PDS d'Abdoulaye Wade, a lui fait volte-face a la dernière minute pour annoncer sa participation aux discussions.
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La Copa America se prépare activement

BBC Afrique - Sat, 28/05/2016 - 18:30
Dans le cadre des préparatifs de la Copa America, l’Uruguay a battu Trinité et Tobago par 3 à 1 avec un doublé de Cavani La gaffe de Cavani sur la Jamaïque L’Uruguay, une attaque de feu! Cavani au PSG: transfert record
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Inde : agressions contre des Africains

BBC Afrique - Sat, 28/05/2016 - 18:27
La Police indienne signale des agressions et des injures contre des ressortissants africains. Inde : une publicité promeut le racisme L'Inde est-elle raciste? Dehli accueille le sommet Inde-Afrique
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Guinée équatoriale: surprise par la demande d’un procès du fils Obiang

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 18:06

La présidence de Guinée équatoriale s’est dite « surprise » samedi après la demande du parquet national financier (PNF) français de renvoyer en procès Teodorin Obiang, le fils du chef de l’Etat, soupçonné de s’être frauduleusement bâti en France un patrimoine immobilier et mobilier considérable.

« Nous sommes surpris du fait que cette demande du PNF est apparue immédiatement après des élections complètement démocratiques (…) lors desquelles la plupart du peuple de la Guinée équatoriale a à nouveau élu librement » Teodoro Obiang Nguema, qui a remporté 93,7% des voix à la présidentielle du 24 avril, a affirmé la présidence dans un communiqué lu à la radio nationale.

D’autre part, la présidence estime que la venue du fondateur du parti français d’extrême droite Front national, Jean-Marie Le Pen, « citoyen français illustre dans notre pays », à la cérémonie d’investiture de M. Obiang Nguema à Malabo le 20 mai, « a été en partie la cause de la réaction immédiate du PNF, qui (…) a accéléré les démarches qui sont en cours depuis plusieurs années ».

« Nous exprimons notre rejet absolu et total du fait qu’une institution d’un autre pays (…) méprise la figure institutionnelle qu’est notre deuxième vice-président », Teodorin Obiang, et « ignore l’immunité juridictionnelle d’un des plus hauts représentants d’un État souverain ».

« Ni les institutions ni la justice de la Guinée équatoriale ne tiennent compte des décisions d’un organisme particulier appartenant à un autre pays, comme c’est le cas du PNF », a ajouté le communiqué.

Le 23 mai, le parquet français a requis le renvoi de Teodorin Obiang devant le tribunal correctionnel pour blanchiment de corruption, détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et abus de confiance. Il appartient désormais aux juges d’instruction de décider de son renvoi ou non.

Teodorin Obiang a été mis en examen en mars 2014 par la justice française, qui le soupçonne de s’être frauduleusement bâti en France un patrimoine estimé à plusieurs centaines de millions d’euros.

Il a demandé l’annulation de sa mise en examen, invoquant son statut de vice-président chargé de la Défense et de la Sécurité qui lui octroyait à ses yeux une immunité.

Mais la Cour de cassation l’a débouté en décembre, estimant que les faits imputés relèvent de sa vie privée en France et sont donc détachables des fonctions étatiques protégées par la coutume internationale.

Le régime de son père, qui dirige depuis 1979 d’une main de fer ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale, est régulièrement dénoncé par les organisations de défense des droits de l’Homme pour la répression des opposants, des organisations indépendantes de la société civile et des médias, ainsi que pour l’ampleur de la corruption.

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Mali : À la suite d’un compromis avec l’assemblée nationale… : Le SYJOR suspend sa mesure contre Issiaka Sidibé

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:42
L’honorable Issiaka sidibé, president assemblée nationale  Lors de l’ouverture de  la session d’avril de l’Assemblée Nationale, le Président du parlement national du Mali ayant accusé la presse privée de tous les péchés d’Israël, le Syndicat national des Journalistes Reporters du Mali (SYJOR) avait sorti ses griffes en demandant à l’intéressé de présenter des  excuses publiques.  Il vient ainsi  de surseoir à cette décision suite à un compromis avec la commission Education, culture et communication de l’AN. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse animé hier par Baye Coulibaly, SG du SYJOR entouré du Secrétaire chargé des questions juridiques Bally S .Sissoko et de plusieurs membres.

Aux dires du conférencier Baye Coulibaly, du Quotidien national  l’Essor, le Syndicat a rencontré deux fois la commission éducation, culture et communication  de l’Assemblée nationale du Mali. Au cours des échanges, ils sont tombés d’accord sur la levée du boycott  de la rencontre parlementaire de la francophonie. La commission a  présenté les  excuses de l’Assemblée nationale. Le syndicat a soumis certaines doléances: un projet de formation qui s’étendra sur 3 ans; la considération des journalistes reporters lors des cérémonies à l’Assemblée nationale; un partenariat entre le syndicat et l’Assemblée nationale.

Le parlement se dit être dans les bonnes dispositions pour accompagner le syndicat.

Rappelons que le SYJOR, créé en 2013, a pour objectif de défendre les intérêts matériels et moraux des journalistes reporters du Mali.

Coulou  

Source : La Sentinelle

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Mali : Les coulisses de la conférence régionale (district de Bamako) du RPM : Check Abba Niaré impliqué dans le détournement des fonds de mobilisation !

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:40
Dr. Boulkassoum Haïdara Le parti Rassemblement Pour le Mali (RPM) a tenu sa conférence régionale (District de Bamako), dimanche, le 22 mai 2016, au Centre international de conférence de Bamako (CICB). C’était en présence des cadres de la formation. Il s’agit, entre autres du  Dr Boulkassoum Haïdara, président par intérim du RPM; de Mamadou Yacouba Maïga; de Mme Sangaré Oumou Bah, vice-présidente;  du Dr. Bocar Tréta,secrétaire général; de l’honorable Mamadou Diarrassouba, 1er secrétaire à l’organisation; de Madame Sissao Yakaré Toungara; de Mme Leidy, présidente des femmes, etc.

Depuis fort longtemps, la section II du RPM est divisée en deux camps. Il s’agit de la tendance du «Boxeur» Madou Diallo  et celle de Madame Sissao Yakaré Toungara.  Et sur les 12           sous-sections du RPM,  les 8 soutiennent vivement Madame Sissao Yakaré Toungara. Malgré tout,  la tension montait toujours. Les personnes prétendaient être le secrétaire général de section II.

La tendance de Madame Sissao avait saisi le secrétariat  aux finances  du BPN pour lui faire savoir ceci : chaque fois qu’il y a une manifestation du Parti RPM, les fonds de mobilisations sont remis à la tendance de Madou Diallo qui n’a que 3/12 des sous-sections.

Par rapport au fonds de mobilisation de la dernière conférence régionale,  le BPN  a fait appel au coordinateur du district et secrétaire général de la commune VI, Moussa Guindo, en vue de gérer le fonds de  la CII.

Un complot selon la tendance de Mme Sissao Yakaré. Car le coordinateur Guindo, à son tour, a voulu  remettre ledit montant (une enveloppe de 500.000 F CFA) à Check Abba Niaré (tendance Madou Diallo).

Il se trouve qu’aucune sous-section RPM en commune II  n’a perçu sa part.

Ainsi, avant la conférence régionale, la tendance de Mme Sissao Yakaré Toungara  a tenu une réunion extraordinaire le samedi 21 mai,  pour mobiliser ses huit (8) sous-sections en vue de cotiser  pour la bonne organisation de la conférence régionale. Cette cotisation s’est élevée à hauteur de 600.000F pour les 8 sous-sections qui soutiennent Mme Sissao Yakaré.

En revanche, la tendance de Madou Diallo (3 sous-sections) n’a pu réussir sa mobilisation au contraire de Mme Sissao Yakaré Toungara qui, dès 7h 30 avait réussi la sienne en mettant à disposition 25 minicars sotrama pour transporter ses militants. Et  ceux-ci étaient tous identifiés à travers des t-shirt. A leur arrivée, trouvant que la moitié de la salle était vide, les 8 sous-sections de Mme Sissao l’ont  remplie.  Aussi, après l’intervention de Mme Sissao Yakaré Toungara, tous les militants  identifiés sont sortis de la salle qui resta presque vide. Toute chose qui suscita cette réaction du Dr Boulkassoum Haidara : 

«Mme Sissao Yakaré, vous avez fait une brillante intervention, mais je n’ai pas compris ceci: après votre intervention, la salle s’est vidée ! »

Occasion pour l’interpellée d’édifier son président. C’est ainsi Mme Sissao Yakaré Toungara demanda au BPN de dire à Chek  Abba Niaré de restituer l’argent qu’il a détourné. Notons qu’il est aussi reproché à Chek Abba d’avoir détourné l’argent du syndicat de l’Assemblée Nationale.

Saba Ballo

Source : La Sentinelle

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Mali : Ansar Dine et le FLM gangrènent le centre du Mali

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:38
Chaque jour qui passe devrait nous rapprocher de la paix. Et pourtant, il n’en est rien. Ce qui se trame dans le centre de notre beau Mali en est la preuve flagrante. Chaque semaine, la presse se fait l’écho de problèmes communautaires et de sécurité. Etrangement, à chaque fois les djihadistes du FLM d’Amadou Koufa ne sont pas loin. Ils sont moins bien organisés militairement que leur maître d’Ansar Dine, mais leurs actions sont encore bien plus sournoises…

Les djihadistes l’ont bien compris : ils ne progresseront pas sans le soutien de la population. Parmi nos concitoyens du centre du pays, beaucoup connaissent un djihadiste. C’est un ami, un membre de la famille, un jeune du village qu’ils ont vu grandir. Ils sont les relais complices de la parole de Koufa. De proche en proche, ils touchent un nombre croissant de personnes. Le discours diffuse lentement son poison ! Ces djihadistes fanatisés se considèrent comme les garants d’une certaine justice morale et sociale, dans une région qui a le sentiment d’être abandonnée par l’Etat. La nuit, les pickups couverts de hauts parleurs crachent des prêches fanatiques.

Quelles sont les motivations du FLM d’Amadou Koufa ?  Ni le bien de la population  ni la justice, car Koufa n’est qu’un pantin qui se contente de suivre la voix de son maître, le célèbre terroriste Iyad ag Ghaly. Les intérêts de l’émir d’Ansar Dine ne sont que le pouvoir et les trafics. Pour servir son Maître, Koufa et ses sbires manipulent nos frères du centre du Mali, exacerbent des rivalités communautaires, fournissent des armes, gênent le tenue des réunions de réconciliation, empêchent l’Etat de remplir son rôle…

Ouvrons les yeux ! La volonté expansionniste d’Ansar Dine vers le sud du pays est une réalité. Depuis l’arrivée des Forces internationales, les terroristes sont affaiblis. Leur stratégie a évolué. Oubliée l’attaque frontale, voici venu le temps des petits coups perfides et vicieux. On réagit toujours vigoureusement à une attaque violente. On ne réagit pas ou peu à des provocations, ou à des actions de faible envergure menées sans combat. Ce poison nous étouffe !

Lentement mais sûrement, ils gangrènent la région. C’est comme une petite plaie à laquelle on ne prête pas attention, et qui progressivement s’infecte et s’étend. Cette gangrène s’installe pour conduire le malade jusqu’à l’amputation ou la mort. C’est bien ce que souhaite Ansar Dine : amputer le Mali de sa moitié Nord ! Peuple Malien, ne le laissons pas faire. Protégeons nos frères du centre du pays des djihadistes d’Ansar Dine et du FLM. Empêchons la pourriture terroriste à la solde du criminel Iyad ag Ghaly  de prospérer vers le sud !

Boubacar Samba

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Mali : Meeting du rassemblement pour la paix au mali et la réconciliation nationale « AN KA BEN » : S’engage pour la paix et la réconciliation Nationale

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:36

Le palais de la culture Amadou Hampaté Ba a servi de cadre pour  le Meeting du Rassemblement pour la paix au Mali et la réconciliation Nationale « An Ka Ben » le samedi 21 mai 2016 dans l’après-midi. Elle a enregistré la présence de membres du gouvernement, dont Mohamed Ag Erlaf, représentant le chef du gouvernement Modibo Keita ; des autorités traditionnelles des régions du Mali toutes couches confondues, Amadou Koïta du PS Yéelen Kura et d’autres personnalités. 

Depuis la crise qui a frappé notre pays, le Mali est plongé dans des crises les plus graves qui ont ébranlé nos valeurs sociétales, donc conformément à la constitution et l’union sacrée des filles et fils de ce pays,  nous sommes résolus de mourir a déclaré le président de ce grand mouvement « An Ka Ben », l’honorable Moussa Timbiné du RPM. C’est pourquoi ce rassemblement de réconciliation nationale pour la paix, issu des formations politiques, d’associations de la société civile et couches socioprofessionnelles est né, pour soutenir les actions du président Ibrahim Boubacar Keita.

L’objectif général,ont déclaré les initiateurs, est de contribuer à la cohésion sociale à travers la promotion des valeurs sociétales du Mali, spécifiquement créer les conditions propices à un climat de confiance entre tous les Maliens, renforcer les valeurs de tolérance, de solidarité et le retour des maliens résidant à l’extérieur du Mali.

« Personne ne fera le Mali à notre place, engageons-nous  pour une réconciliation des cœurs et des esprits », a-t-il indiqué.

Amadou Koïta, président du parti PS Yeélen  Kura a salué l’initiative et déclaré que « ce meeting s’inscrit en droite ligne des résolutions et recommandations du 1er congrès ordinaire de notre parti, qui donne mandat au Bureau exécutif National d’adhérer à toutes initiatives qui concoure au processus de réconciliation nationale et la paix. Il a souhaité par la même occasion le retour du président Amadou Toumani Touré, ATT.

La présidente des femmes Mme Talll HAOU  Touré a déclaré que « toute nation qui aspire au développement a besoin de stabilité, de cohésion sociale et de paix. Cette paix ne peut être gagnée  et consolidée tant que la phase de la réconciliation n’est pas une réalité ».

Mohamed Ag Erlaf, représentant le Premier ministre,  s’est félicité  de l’initiative pour la paix et la réconciliation Nationale. Pourlui, cela traduit la devise du Mali  « un peuple, un but, une foi ».

Alassane Cissé
Source: Pays Emergent

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Mali : À l’issue de ses conférences régionales, le RPM dénonce…

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:35
Dr. Bocary Tréta Le «déficit d’information, le manque de cohésion, de solidarité, des dissensions internes…»,  et cherche financement

«Faute de percevoir une ligne de conduite claire du fait de la situation actuelle que traverse le parti, les militants attendent des explications objectives sur la vie du parti». C’est l’un des objectifs des conférences régionales du parti présidentiel. L’occasion a été mise à profit pour évaluer les différents gouvernements et chercher les pistes de financement. Le S.G Bocari Tréta serait-il déjà en train de  «s’occuper du parti» comme il l’a si bien promis après son éviction du gouvernement ?

Ce sont les thèmes des conférences en question qui l’attestent. Les Assises se sont tenues du 16 avril au 08 mai 2016, du moins selon le document relatif à cet effet. Et les sujets ont porté  sur le «Processus de mise en œuvre des recommandations de la première Conférence Nationale Extraordinaire ; la Mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale; Les élections communales, locales et régionales».

Les responsables de ladite formation justifient ainsi les Assises en question: «Faute de percevoir une ligne de conduite claire du fait de la situation actuelle que traverse le parti, les militants attendent des explications objectives sur la vie du parti… Entre manque de cohésion et de solidarité, de frictions et de dissensions internes étalées au grand jour, la direction du parti gagnerait à donner les informations aux militantes et militants à la base… ».

Il a été également question, «d’évaluer et les différents gouvernements» et les «capacités locales d’animation et de financement du parti» (lire l’intégralité du document).

Tréta à l’œuvre ?

Suite à sa fracassante éviction du gouvernement, le secrétaire Général du parti, Bocary Tréta s’était engagé à s’occuper désormais de ladite formation. Et la tenue de ces conférences régionales survient moins de trois mois après.

Qu’elles soient ou non l’œuvre de l’ex-ministre en question, ces assises sont de nature à renforcer sa position et surtout, à redynamiser le parti.

Par ailleurs, les rédacteurs des thèmes de référence n’ont pas fait montre de complaisance. Les questions évoquées sont réelles et de nature périlleuse. Il s’agit, par exemple de«Régler les conflits nés des opérations de renouvellement des organes à la base et de l’établissement des listes de candidatures aux élections communales et régionales»; «Faire l’état des lieux de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale», entre autres.

Aussi, l’on perçoit dans la note, une nette volonté des responsables  de faire régner un peu d’ordre dans la formation. Y parviendrons-t-ils ? Ceci est une autre histoire, au regard de l’existence de profonds clivages et de l’influence plus que certaine de «La Famille».

B.S. Diarra

Source : La Sentinelle

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Mali : Marche de l’opposition républicaine et démocratique pour le Mali : Le front du refus contre la mal gouvernance a montré ses muscles !

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:34
L’opposition malienne dans son ensemble est convaincue que la situation du pays, marquée par la mauvaise gouvernance au paroxysme et l’entêtement des autorités pour aller à un dialogue franc, nécessite des manifestations. C’est pourquoi, elle s’est retirée du cadre des concertations nationales, pourmanifester son mécontentement en prenant la rue. C’était le samedi 21 mai 2016, de la Place  de la Liberté allant au monument du Boulevard de l’Indépendance à Bamako.

Comme espéré, tôt ce matin du 21 mai 2016, une foule immense de militants, sympathisants de l’opposition républicaine  et démocratique , a pris d’assaut l’artère principale allant de la place de la liberté au monument du boulevard de l’indépendance, avec à sa tête le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé  de l’URD ; les autres leaders de l’opposition démocratique et républicaine, TiébiléDramé, du Paréna ; Daba Diawara du PIDS ;Djiguiba Keita PPR ;Nouhoun Togo du PDES ; Seydou Diawara duParti lumière ; d’autres deFareAnkaWuli,  d’AFP, d’ANCD-Mali, du FCD et du PSP.

L’opposition a regretté l’absence du débat entre opposition et la majorité pour discuter ensemble sur des questions qui préoccupent la vie de la nation. Tousscandaient les slogans comme : « Nous marchons contre  la mauvaise gouvernance »,  « la vie chère, la mauvaise gestion du Nord », « l’ingérence de la famille dans les affaires de l’Etat », « le chômage des jeunes », etc.

Dans la même veine, « l’opposition  scandait qu’elle n’acceptera plus de s’associer à une quelconque concertation qui ne prend pas en compte les vrais problèmes politiques et institutionnels du pays.

La marche a pris fin par la déclaration du chef de file de l’opposition. En ces termes il a déclaré :

« Nous nous inclinons avec tristesse, émotion et recueillement devant la mémoire de toutes les victimes des violences et des actes terroristes qui frappent durement notre Nation. Victimes civiles et militaires. Victimes maliennes et étrangères. Victimes enfin d’actes odieux à condamner vigoureusement avec la dernière rigueur.
Nous tenons à présenter nos condoléances les plus attristées aux familles des disparus et à souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Sur la question  EST CE QUE ÇA VA DANS LE PAYS ?
EST CE QUE ÇA VA AU MALI ?

En réponse la population scandait rien ne va pas
Nous sommes là parce que ça ne va pas !
Et pourtant nous avons alerté ! Sans cesse alerté ! Oui nous avons toujours dénoncé toutes les dérives qui caractérisent la Gouvernance de notre pays !
Et pour toute réponse nous avons eu le mépris des autorités et la diffamation publique nous avons été traités d’apatrides, de « hassidi » !
AW YE HASSIDI YE WA?
AW YE HASSIDI YE WA?”
Le chef de file l’opposition a ensuite souligné : « Notre Mali est en terribles souffrances sociales, en persistantes déviances affairistes, en misères économiques grandissantes et en méfiances inquiétantes de la communauté internationale et des investisseurs.
Plus de 30 mois d’immobilisme, voire de recul ont anéanti l’espoir, le bonheur et l’honneur tant promis.
Or, notre peuple n’aspire qu’à la paix, à la quiétude dans la solidarité et le partage. C’est pourquoi nous avons invité les Maliennes et les Maliens de tous bords, ce matin à « la Marche pour le Mali », pour faire entendre le cri de désespoir de notre peuple, le cri du peuple est notre cri à tous et c’est ensemble que nous devons désormais nous engager au chevet de notre pays, pour le bien-être des populations, au-delà de tous les clivages politiques, dénoncer non seulement les dérives du régime mais aussi et surtout :
Dire non à la mauvaise gestion du Nord,
Non à la mauvaise gouvernance,
Non à la corruption généralisée,
Non à la dilapidation de nos maigres ressources,
Non à l’arrogance et au mépris,
Non à l’absence de dialogue social justifiant ainsi le malaise social grandissant.
Exiger que la priorité soit donnée à une paix durable en toute transparence des moyens et des accords !
Refuser catégoriquement la partition du pays dont les conséquences diviseraient notre peuple !
Exiger avec force la création massive et pertinente d’emplois pour les jeunes ;
Soulager la souffrance du peuple par des subventions des denrées de première nécessité.
Par ailleurs, il a indiqué que le pays vit dans l’incertitude.
Les Maliens ont la nette impression d’une action publique sans but, sans visibilité, d’un exercice du pouvoir qui tourne à vide, de l’absence de reformes, de direction et d’engagement.
Les Maliens s’interrogent sur le manque d’ambitions de la gouvernance actuelle, car les incantations ne peuvent tenir lieu de réponses à leur angoisse.
Les populations s’interrogent également sur l’État et ses démembrements (l’éducation, la santé, la justice, l’administration…) leurs capacités à délivrer les services de base, sur les spoliations, les multiples tracasseries dont ils font l’objet. Les Maliens ne se reconnaissent pas dans l’État tel qu’il fonctionne.
Aujourd’hui au Mali des centaines d’écoles sont fermées, des milliers d’écoliers sont privés d’étude.
Aujourd’hui au Mali des centaines de centres de santé sont fermés : des milliers de maliens sont privés de soins primaires.
Aujourd’hui, au Mali des centaines d’enseignants, de fonctionnaires sont au chômage faute de classes, de bureaux venant s’ajouter aux milliers de jeunes sans emploi ni espoir.
Aujourd’hui au Mali, tous les foyers sont privés d’électricité de jour comme de nuit à cause des coupures intempestives.
Aujourd’hui les maliens peinent à avoir l’eau potable à cause des coupures incompréhensibles.
Aujourd’hui au Mali les communautés maliennes s’affrontent à coup d’armes de guerre après des millénaires de cohabitation fraternelle et pacifique comme dans le centre du pays.
Aujourd’hui au Mali personne ne peut s’aventurer en dehors des grandes villes au risque de se faire tuer.
Aujourd’hui, le Nord du Mali est caractérisé par l’absence totale de l’État et les populations abandonnées à elles-mêmes.
Tout ceci incline à s’atteler à la redéfinition du rôle de l’État.
Depuis trente mois, notre peuple attend toujours que l’État affirme son autorité, qu’il prenne ses responsabilités, et d’abord ses responsabilités en matière de sécurité et de défense du territoire.
Depuis trente mois notre peuple réclame le respect des lois, une justice égale pour tous.
Depuis trente mois notre peuple souhaite que le pays connaisse la stabilité, que l’action des autorités publiques soit transparente et contrôlable.
Mesdames, messieurs,
Le temps est venu de sortir de l’immobilisme actuel et redonner espoir à nos populations.
Les Maliens attendent un État fort, un État solide, stable et juste, un État stratège, capable de donner une direction au pays.
OUI OU NON ?
Les maliens veulent un État au service du développement et de l’économie, qui soutienne les initiatives des citoyens pour le développement, garantit la création de richesses par le secteur privé,
OUI OU NON ?
Les maliens souhaitent une redistribution équitable des richesses, et une solidarité agissante avec les plus démunis.
OUI OU NON ?
Les maliens veulent d’un État qui saura unir la Nation, la protéger et non la diviser.
OUI OU NON ?
Nous voulons un État qui crée l’espoir
OUI OU NON ?
Parce que sans une République affirmée, sans un État respecté, sans une Démocratie assurée, sans une vie politique guidée par l’intérêt général, sans un développement équitable et visible, il est fort à craindre que les mêmes causes produisent les mêmes effets, que la Nation s’efface devant les intérêts privés et les particularismes destructeurs.
Il a indiqué le contexte du retrait du cadre de concertation, le 12 avril 2016, les partis politiques de l’opposition républicaine et démocratique ont décidé solennellement de se retirer du cadre de concertation ministre de l’administration / présidents des partis politiques pour ne plus s’associer à une quelconque concertation qui ne prend pas en compte les vrais problèmes politiques et institutionnels du pays.
Douze mois après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, le gouvernement est toujours au stade de tâtonnement et de tergiversation là où il a pris des engagements explicites.
Ces constats affligeants dénotent de la politique de fuite en avant qui caractérise l’action gouvernementale au Mali depuis deux ans et demi a-t-il indiqué.
Vers la fin du dernier trimestre de l’année 2015, l’Opposition et la Majorité avaient projeté de se rencontrer dans le cadre d’un dialogue constructif afin de proposer des solutions aux préoccupations des Maliens. Cette nouvelle, largement commentée dans les colonnes des journaux et sur les antennes des radios, a été perçue par nos compatriotes comme une démarche républicaine porteuse d’espoir.
Depuis le 2 décembre 2015 nous sommes dans l’attente du démarrage du dialogue républicain.
Pour toutes ces raisons et tant d’autres, l’opposition républicaine et démocratique marche pour le Mali ce jour et prend à témoin le peuple malien et la Communauté internationale pour exiger fermement du Gouvernement de la République, ce qui suit :
1- Des Assises Nationales pour la Refondation de l’État,
2- Le retour du Président ATT pour une vraie réconciliation nationale,
3- La fin de la dilapidation des ressources publiques,
4- L’emploi pour les jeunes,
5- Une meilleure dotation des FAMAS pour la défense de l’intégrité du territoire et la sécurisation des personnes et de leurs biens,
6- Une gestion transparente des ressources allouées aux FAMA,
7- Un allègement de la souffrance quotidienne des ménages,
8- La fin de la gestion patrimoniale de l’État.
9- Une meilleure présence de l’État et de ses démembrements (Éducation, Santé, Administration…) sur toute l’étendue du territoire national,
10- Le retour au dialogue pour contenir un malaise social grandissant.
Nous, partis de l’opposition républicaine, organisations de la société civile présents ici ce jour sommes déterminés à redonner espoir et confiance à notre peuple ! Au nom des Partis Politiques de l’opposition Républicaine et Démocratique : AFP, ANCD-Mali, FARE An Ka Wuli, FCD, PARENA, Parti Lumière, PDES, PIDS, PSP et URD.
Il a remercie toutes les forces vives de notre pays qui ont répondu massivement à notre appel, la Société Civile, les opérateurs économiques, les transporteurs, les syndicats, le secteur privé…
Je remercie les représentants des dizaines d’associations et de clubs ici présents,  la lutte continue, le Mali vaincra. Nous disons au gouvernement encore une fois Attention, Attention, Attention ! »

Alassane Cissé envoyé spécial

Source: Pays Emergent

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Mali : Coup de filet de la police à Mopti : Une remorque de viande d’âne arraisonnée par la police

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:32
L’actualité est de plus en plus marquée par l’abattage d’ânes. Une pratique qui si elle existait, était jusqu’alors dissimulée à travers le pays. La tendance à ciel ouvert de cette boucherie a atteint son paroxysme lorsqu’il s’est avéré qu’elle donnait sous certains cieux, comme au Nigéria, à un commerce florissant à dimension intercontinentale. La saisine d’un camion-remorque à Mopti en partance pour l’extérieur interpelle les plus hautes autorités sur la gravité du phénomène.

Tôt ce mardi, 24 mai 2016 au poste de Sévaré, un camion remorque Mercedes Beng Atros AN -1617- MD immatriculé n’échappe pas au contrôle des hommes du commissaire principal Ousmane Sow le mardi 24 mai 2016 à 9 heures du matin. Pris à partie par les policiers, chauffeur Satigui Koïta, le convoyeur et les apprentis se plient à l’interpellation et à l’ordre de décharger le contenu du camion. La surprise fut grande de constater que parmi des cartons de poisson, 19 sacs de 100 kilos contenaient de la viande d’ânes abattus  à Ségou, source de leur approvisionnement,  dont 13 de viande et 6 de peaux d’ânes. Le directeur régional des douanes Modibo Kouyaté est formel quant à la provenance de la cargaison. Selon lui dans la région de Mopti, il n’existe guère de foyer d’abattage d’ânes. Les peaux d’ânes sont vendues entre 85 000 et 90 000 FCFA,  surtout la peau d’âne noir. Le point focal du réseau serait un certain Oké et le commanditaire basé à Lagos.

La stupéfaction des services techniques en charge de la question est grande et les interrogations n’arrêtent pas de tarauder les esprits, de savoir comment une telle cargaison a pu parcourir tout ce trajet, sans attirer le moindre soupçon. Ce qui laisse à réfléchir sur le système de contrôle au niveau des différents postes, notamment celui de Sienso à San, où naguère la rigueur dans le contrôle était d’une réputation  avérée. Interrogés sur la destruction du produit, ils se sont empressés de citer le Nigéria. Ce qui laissait sceptique, quand on sait que la meilleure voie pour attendre ce pays passe plutôt par Koutiala. A moins qu’on  redoute le système de contrôle de Koutiala et de Kouri à Yorosso.

S’agissant de  l’origine du produit, la ville de Ségou avancée par les transporteurs  pourrait facilement retenir l’attention. Dans cette ville et certains de ses localités, Kolongotomo et Macina, des lieux d’abattage ont été récemment découverts  et les tenanciers auraient même fait l’objet d’interpellation. Dans le même registre, Fana à mi- parcours entre Bamako et Ségou, avait été déclaré zone d’abattage d’ânes où des étrangers avaient élu domicile en y employant leur compatriote afin que l’industrie porte jusqu’à destination, c’est à dire leur pays.

BINA ALY

Source: Pays Emergent

Categories: Afrique

Mali : Affaire du boxeur du RPM : Madou Diallo sollicite le pardon. Refus net du BPN. La victime maintient sa plainte

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:29
Il s’était pourtant opposé à la décision de suspension de deux (02) mois et a même menacé de porter plainte auprès du tribunal administratif. Mais le voilà qui délègue des émissaires en vue de solliciter la clémence du BPN. Refus courtois mais net de ce dernier au motif que…

C’est le Samedi 14 Mai dernier que des émissaires comprenant Bouah Simpara, chef de quartier de Quinzambougou, Yaye Kanouté, la «Griotte du parti», entre autres, se sont rendus au siège de ladite formation sise au quartier Hippodrome où se tenait justement la rencontre hebdomadaire du BPN-RPM.

Les envoyés, se disant émissaires de Madou Diallo, affectueusement appelé le «Boxeur du RPM»,  sollicitèrent quelques minutes d’échanges avec les membres du Bureau.

Accordé ! Mais seulement, pour 10 minutes, a rétorqué le président de séance, Boulkassoum Haïdara. A la «Griotte du parti» d’annoncer les couleurs. Elle déposa ainsi un ballot de colas, symbole de demande de  pardon dans nos sociétés.

A ses dires, il s’agit de l’affaire Madou Diallo suspendu pour deux mois suite à l’agression de son camarade politique, le sieur Dicko. Ils venaient ainsi, a-t-elle précisé, demander pardon, étant entendu que c’est le fautif qui demande indulgence et…

«Il vous reste 7 minutes» a ainsi coupé court, le Président Boulkassoum Haïdara.

Prenant la parole, Bouah Simpara,  le chef de quartier de Quinzambougou dira à son tour qu’avant de se présenter devant l’auguste Assemblée, ils ont pris soin de remettre le coupable à sa place. C’est après l’avoir sermonné qu’ils ont daigné se présenter devant le Bureau.

En guise de réponse, le président Boulkassoum leur signifia que la décision de suspension a fait l’unanimité. En somme, il ne s’agit pas de la volonté d’un seul individu, mais de tout le bureau. Comme pour dire qu’une seule personne ne saurait lever la mesure.

A son tour, l’Honorable Mamadou Diarrassouba enfonça le clou. «L’intéressé  a-t-il écrit et signé une quelconque note pour confirmer ce que vous affirmez ici et en ce moment ?».  Comme pour dire que la démarche des émissaires était à prendre avec beaucoup de réserves.

«Vos 10 minutes sont épuisées… Veuillez-nous laisser maintenant, nous avons une réunion» a alors définitivement le président Boulkassoum Haïdara.

Fin !

B.S. Diarra

 

En cadré

La Victime maintient sa plainte

C’est le 07 mai dernier que le BPN-RPM a suspendu le «Boxeur du parti», secrétaire au développement du Bureau politique national, et non moins ancien maire de la commune II. Ce, suite l’agression de Djibril Dicko.

L’agressé a porté plainte et s’est abstenu de la retirer nonobstant la demande du parti.

Il a été entendu par la Police du 3ème Arrondissement et effectué un bilan santé en vue d’évaluer les préjudices corporels suite à «l’attentat» sur sa personne. En clair, Madou Diallo risque d’être pénalement poursuivi.

B.S

Source : La Sentinelle

Categories: Afrique

Guinée: un mort lors de l’inauguration d’une mosquée rénovée

RFI /Afrique - Sat, 28/05/2016 - 17:27
En Guinée, une forte mobilisation de la communauté musulmane pour l’inauguration d’une mosquée rénovée datant du XVIIe siècle, dans le Fouta Djalon, a été endeuillée. L’inauguration a eu lieu, vendredi 27 mai, dans la localité sainte de Timbo, dans la région de Mamou. Lors d’une gigantesque bousculade, au moins une femme est morte et une cinquantaine d’autres personnes ont été blessées.
Categories: Afrique

Mali : Vous ne devinerez jamais… : … Ce qu’abritent ces bicoques en vieilles tôles ?

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:27
Des élèves ! Ces baraques servent en effet d’école à environ 135 écoliers du 1er Cycle de Banconi Zérékorobougou en commune I dans le district de Bamako. Et ces élèves sont pour la plupart issus de couches défavorisées (de parents démunis et/des orphelins).

Ladite Ecole est logée dans le centre Association Djiguiya Nafama (ADN) pour la promotion de l’Hygiène, de l’assainissement du cadre de vie; l’assistance aux femmes et aux enfants défavorisés, la promotion de l’entraide entre les résidents de la Commune d’une part et entre ceux-ci d’une part et d’autres personnes partenaires. Son initiateur est Monsieur Ibrahim Kassambara, président de ladite association demeurant à Banconi Zekenekorobougou en commune I du District de Bamako, Rue 87, porte 64.

C’est avec toutes les peines du monde que le personnel enseignant encadre les élèves. Et les infrastructures ne peuvent résister à aucune intempérie. Des toilettes dignes de ce nom ? N’en parlons point !

Une note de satisfaction cependant : les élèves, pour la plupart des orphelins et issus de parents défavorisés, parviennent à tirer leur épingle du jeu. Et tenez-vous bien : ils parlent l’anglais dès la 3ème année.

L’un des rares soutiens financiers du centre est Mamadou B. Keïta, PDG et fondateur de l’ECOSUP. Un homme de bon cœur.

Nous nous joignons à lui pour faire appel à toutes les personnes de bonne volonté en vue de soutenir et aider cette école, ces enfants.
B.S. Diarra

Encadré
L’histoire d’une école
A l’origine, c’était «l’Association Dembagnouma Djoyoro», avec le récépissé N°7464/GDB en date du 07 janvier 2014 qui gérait ledit Centre. Elle (l’Association) a été créée par son premier président Koni Diakité.

Survint un jour, une dame pour le moins douteuse du nom d’Aicha Cissé. Celle-ci parvint à convaincre les autres partenaires de mettre les documents en son nom afin d’obtenir une plus grande marge de manœuvre. Ce que firent les autres sans se méfier.

Elle obtint ainsi ce qu’elle voulait. Munie de « son récépissé» et des images très poignantes des pauvres pensionnaires, elle entama des démarches auprès d’autres bailleurs et donateurs dont « ORANGE-Mali». Se prévalant de la présidente fondatrice de l’Association «Dembagnouma», elle récolta en effet des fonds et vivres à l’intention des élèves dudit centre. Mais ces biens ne parvinrent jamais aux bénéficiaires, à savoir les orphelins et enfants démunis.

Photos : Les élèves. Aux extrêmes gauche et droite : M. Kassambara et Aicha Cissé M.
De guerre lasse et après protestations, les autres partenaires décidèrent de créer leur propre Association dont relève aujourd’hui le Centre. Il s’appelle « Association Djiguiya Nafaman », en abrégé (ADN) et porte le numéro de récépissé 8231 G-DB en date du 11 décembre 2015. Elle a été créée par Ibrahima Kassambara, président. Son lancement officiel est initialement prévu ce 04 juin non loin dudit centre (Banconi Zérékorobougou Rue 87 P 64).

La nouvelle équipe a décidé de laisser la nommé Aicha Cissé avec «son» récépissé et ses forfaits et de s’occuper véritablement des enfants.
B.S

Source : La Sentinelle

Categories: Afrique

Mali : Crise entre élus et populations de Yelimané : L’association Dagakané demande au gouvernement malien de faire manifester toute la vérité dans cette histoire

Maliactu - Sat, 28/05/2016 - 17:26
Sit-in de la communauté de Yelimané en France Les ressortissants du cercle de Yélimané ont organisé le 21 mai dernier à la Maison de la Presse une conférence, pour éclairer la lanterne de l’opinion nationale sur le problème d’actualité dans leur localité. Cette  rencontre était présidée par le président de l’Association Antenne de Yelimané Sadio Nianganté, Kandia Traoré ; la présidente des femmes de Yelimane, Daman Konté, le président de l’Association DAGAKANE et Bakary Djambou.

Selon le président Daman Konté, l’Association Yélimané Dagakané  est une association apolitique regroupant tous les ressortissants du cercle de Yelimane partout dans le monde. Elle a été créée suivant l’autorisation du Gouvernorat du district de Bamako sous le numéro 1099/G-DG du 03/12/2014.

C’est au regard des victimes de l’immigration clandestine, qui décime les jeunes actifs du cercle, que les initiateurs ont décidé de mettre en œuvre des actions de développement, en vue de créer les conditions locales d’épanouissement des jeunes. Ce qui devrait se traduire par des initiatives de projets structurants, à fort potentiel d’emplois en faveur des jeunes et des femmes du cercle.

Ces objectifs sont les suivants :

Promouvoir le développement socio-économique du cercle de Yélimané ; Participer au côté de l’Etat et des Collectivités du cercle à toutes actions de promotion socio-économiques et culturelles en faveur du cercle ; promouvoir le rapprochement, la solidarité et l’entraide entre ses membres ; promouvoir l’éducation, l’accès à l’eau, l’assainissement et la santé des populations en rapport avec les compétences transférées par l’Etat ; renforcer les liens entre les ressortissants du cercle à travers le monde ; promouvoir toute activité qui concourt au développement du cercle.

Selon Daman Konté, le président de Dagakané, « le développement du cercle exige la paix et la cohésion sociale, l’entente, l’amitié et la fraternité. C’est pour cela que l’Association  Dagakané estime que les conflits sociaux dans le cercle sont des véritables goulots d’étranglements du développement.  Avant l’indépendance, l’autorité des chefs coutumiers avait fait régner la paix dans les familles respectives. L’entente et la cordialité, soutenues par une solidarité sans faille, ont permis à nos grands-parents de mettre sur pied un système communautaire, qui encadre également les générations futures. C’est la même dette que nous avons pour notre prospérité. Et cela ne saurait se réaliser sans une paix et entente durable entre les familles et entre les villages. Telle est la vision qui nous est capitale.

La Diaspora malienne, par des cotisations et autres partenaires pour le Développement du cercle, a fourni des efforts non moins importants dans la réalisation des investissements dans le cercle : des châteaux d’eau, des centres de santé, des écoles, etc.

Pour mieux conduire ces activités, un bureau a été mis en place dans chaque commune et un à Yélimané-ville ; l’une des actions a été de prendre attache avec les autorités locales, pour comprendre le niveau de la TDRL et si possible demander un bilan des réalisations de chaque élu communal ».

Selon lui, il est arrivé, après des échanges qu’ils ont eues avec plusieurs acteurs pour avoir les clarifications demandées au sujet de cette cotisation volontaire, des interpellations et des arrestations sous prétexte qu’ils ne veulent pas payer des impôts. « Ce qui n’est le cas », dément-il. « Nous n’avons dit à personne et nous ne saurions le dire de ne pas payer ces impôts. Ces arrestations confirment le sentiment général d’injustice dans le cercle et l’intimidation des pauvres citoyens par les autorités ».

Ces démarches ont aussi conduit à interdire l’Association de toutes activités sur le territoire de Yélimané, tandis que Dagakané veut poursuivre avec ces actions de développement.

« Nos projets de développements qui sont bloqués par cette interdiction à la demande de nos élus sont énormes. Malgré cette tension qui sévit, nous avons électrifié la maison d’arrêt ; électrifié la salle d’opération du centre de santé de Yélimané, confectionné 9000 cahiers pour les élèves, avons fourni au même centre de santé des appareils éoliennes mais qui sont bloqués aujourd’hui suite à l’effet de l’interdiction », révèle-t-on du côté de l’association.

Plus graves, suite à l’arrestation de leur porte-parole, Bakary Djambou, les populations ont été violemment réprimées, des femmes ont même été bastonnées par les forces de l’ordre, à tel point que l’on déplore des blessés graves.

« Nous demandons au Gouvernement Malien de faire manifester toute la vérité dans cette histoire à Yelimané », souhaite-t-il.

VERSION DE L’HONORABLE MAMADOU HAWA GASSAMA

Au cours de sa rencontre le samedi 14 mai dernier, lors d’une conférence de presse animée le député URD Hawa Gassama par lui-même ; d’entrée a indiqué l’honorable Hamata Soukouna, député ADEMA de la localité: «Cette lutte contre le paiement de la TDRL menée par l’Association Yélimané Dagakané, est illégale, par conséquent ne saurait prospérer».

C’est dans le même sens qu’a abondé son collègue, Mamadou Hawa Gassama, député URD de Yélimané. «Depuis que je suis député, il y a de cela plus de 20 ans maintenant, soit 5 cinq mandats continus, sans compter la période de la transition dirigée par Dioncounda Traoré, mon combat est constant : c’est le bien-être des populations de Yélimané et le développement du Mali, pas plus», a déclaré l’honorable Mamadou Hawa Gassama face aux hommes des médias «Cette mission dont je me sens investi, personne ne pourra m’en détourner, surtout que les seuls bénéficiaires sont mes compatriotes de Yélimané et ceux du Mali tout  entier» a-t-il poursuivi.

Cette conférence de presse, faut-il le souligner, fait suite aux récents évènements survenus à Yélimané où une simple manifestation populaire s’est vite transformée en une action de désobéissance civile des populations de la dite localité ; des populations qui s’insurgent contre le paiement de la taxe de développement  régional et local (TDRL). Derrière toute cette action se trouverait, une organisation : l’Association des ressortissants de Yélimané appelée ‘Yélimané Dagakané’. Cette association  aurait décidé  unilatéralement de demander aux populations de la localité  de ne plus s’acquitter des taxes auprès de quelque autorité de la localité que ce soit.

Dans son intervention, le député Hahamata Soukounata a donné les détails de cette TDRL dont les taux, fixés par la loi, différent d’un cercle à un autre du pays. Selon le député,  le taux normal de la TDRL est de 2135 F CFA à Yélimané contre 2500 F CFA à Koutiala cercle et 1000 F CFA à Ménaka. «C’est la loi qui le dit ainsi. Ce n’est le fait de personne encore moins des maires, députés ou un préfet de quelque localité du pays que ce soit », a affirmé l’honorable Soukouna.

Dans cette affaire de quoi s’agit-il ? Il s’agissait de déduire de la TDRL 1000f F CFA  qui avaient été ajoutés sous la 2è République, pour les besoins de construction d’une résidence pour l’ancien  président Moussa Traoré. C’est contre ces 1000 F CFA qu’elle juge indue, que l’association  ‘Yelimané Dagakané’ a organisé un soulèvement populaire, en se rendant, famille par famille, pour appeler les populations a ne plus payer la TDRL.«L’association ‘Yélimané Dagakané’ a été invitée par nos soins, quand nous avions mené des investigations pour comprendre le payement des 2135 F CFA qui est conforme à la loi en la matière. Elle a joué à la sourde oreille» dira l’honorable Mamadou Hawa Gassama. La vérité, a-t-il ajouté, c’est que cette association n’est reconnue, ni par nous, ni par l’Etat. Pour tout dire, elle n’a même pas de récépissé, ni au Mali ni en France ; elle opère en toute illégalité. Pire, depuis 2012, les impôts ne sont pas payés à cause des manigances de cette association qui n’a aucun fondement légal.

Pour l’histoire, en 1986, l’ex chef de l’Etat, Moussa Traoré avait effectué une visite à Yélimané où, faute de résidence, il avait  été accueilli sous un  hangar qui sera emporté par le vent au moment où le chef de l’Etat prononçait son discours. Le général Traoré aurait ainsi déclaré que si jamais il revenait une autre fois à Yélimané et qu’il est reçu sous un  hangar, les habitants verront de quel bois il s’échauffait.

C’est suite à cette visite et à cette menace de Moussa Traoré, qu’il a été décidé d’augmenter le taux de la TDRL de 1000 F CFA pour la construction d’un pied-à-terre. Aujourd’hui, l’association Dagakané exige qu’il soit mis un terme au paiement de cette somme qui, selon elle, n’a plus objet.

Bakary M Coulibaly

Source: Pays Emergent

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